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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 21/09/1989
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 35248334100017 / Siren : 352483341 / NIC : 00017
N° de TVA : FR 73 352483341
Effectif en 2021 : 100 à 199 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 30/11/2023
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOG…
Adresse :
1 Rond Point DE LA NATION
BP 23088

21000 DIJON
Historique de l'établissement :
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1996 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1991 : activité principale
Activité principale : Caisses d'épargne (NAF1993 : 65.1E)
Accords d'entreprise :
25/07/2023 : Avenant de révision à l'accord d'entreprise portant sur le dialogue social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté - Mise en place du Comité Social et Economique
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T02123006412
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 09/08/2023
Date de dépôt : 27/07/2023
Date du texte : 25/07/2023
Date d'effet : 28/11/2023
Date de fin : 27/07/2027
Date de diffusion : 14/08/2023
Convention collective : Statut des Caisses d'épargne (5005)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 35248334100017
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    1 RPT DE LA NATION
    21000 DIJON
07/02/2023 : Accord collectif relatif à la négociation annuelle obligatoire 2023 portant sur la rémunération, le partage de la valeur ajoutée à la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02123005671
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 09/02/2023
Date de dépôt : 07/02/2023
Date du texte : 07/02/2023
Date d'effet : 07/02/2023
Date de fin : 31/12/2023
Date de diffusion : 13/02/2023
Convention collective : Statut des Caisses d'épargne (5005)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 35248334100017
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 4 - CFE-CGC
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
29/11/2022 : Accord d'entreprise relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la prise en compte de la parentalité à la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02122005368
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 01/12/2022
Date de dépôt : 30/11/2022
Date du texte : 29/11/2022
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2025
Date de diffusion : 05/12/2022
Convention collective : Statut des Caisses d'épargne (5005)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 35248334100017
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 081 - Egalité salariale F/H
  • 083 - Autres dispositions Egalité professionnelle

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
29/11/2022 : Accord d'entreprise relatif à la qualité de vie et des conditions de travail à la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02122005369
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 01/12/2022
Date de dépôt : 30/11/2022
Date du texte : 29/11/2022
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2025
Date de diffusion : 05/12/2022
Convention collective : Statut des Caisses d'épargne (5005)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 35248334100017
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 084 - QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 4 - CFE-CGC
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
25/11/2022 : Accord collectif d'adaptation de la négociation relative à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à la qualité de vie et des conditions de travail
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02122005361
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 01/12/2022
Date de dépôt : 29/11/2022
Date du texte : 25/11/2022
Date d'effet : 25/11/2022
Date de fin : 31/12/2025
Date de diffusion : 05/12/2022
Convention collective : Statut des Caisses d'épargne (5005)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 35248334100017
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 081 - Egalité salariale F/H
  • 083 - Autres dispositions Egalité professionnelle
  • 084 - QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 4 - CFE-CGC
  • 7 - SOLIDAIRES
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 21/09/1989
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Dénomination usuelle: JOFFRE
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à directoire
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 1 000 à 1 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Non
Liste des établissements :
CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Dijon (siège)CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DanjoutinCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - MontmorotCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Pont-sur-YonneCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Gevrey-ChambertinCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - TavauxCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Semur-en-AuxoisCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-ValérienCAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - 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Saint-Laurent-sur-Saône (fermé)CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Gevrey-Chambertin (fermé)CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Issy-l'Évêque (fermé)CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Paron (fermé)
Marques françaises :
22/09/2016 : BDR AVENIR
N° national/d'enregistrement : 4301430
Date de dépôt : 22/09/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 22/09/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires, renseignements d'affaires ; information statistique, études et recherches de marchés ; Analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques , établissement de relevés de comptes, vérification de comptes, comptabilité, établissement de déclarations fiscales. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés) ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; services de diffusion de publicité en ligne sur réseau informatique par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils commerciaux et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services, conseils et informations bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; Services de compte courants. Services de crédits ; Services d'informations en matière de crédits. Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; gestion de portefeuille boursier ; courtage en bourse ; cote en bourse ; gérance de fortune ; intermédiation financière ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques. Assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; courtage en assurances, gestion de tous types de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds.

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341
Adresse :
1 ROND POINT DE LA NATION
21000 DIJON
FR

Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-41
Date du BOPI : 14/10/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-02
Date du BOPI : 13/01/2017

22/09/2016 : Le partenaire d'une nouvelle ère
N° national/d'enregistrement : 4301434
Date de dépôt : 22/09/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 22/09/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires, renseignements d'affaires ; information statistique, études et recherches de marchés ; Analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques , établissement de relevés de comptes, vérification de comptes, comptabilité, établissement de déclarations fiscales. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés) ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; services de diffusion de publicité en ligne sur réseau informatique par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils commerciaux et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services, conseils et informations bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; Services de compte courants. Services de crédits ; Services d'informations en matière de crédits. Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; gestion de portefeuille boursier ; courtage en bourse ; cote en bourse ; gérance de fortune ; intermédiation financière ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques. Assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; courtage en assurances, gestion de tous types de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; .

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341
Adresse :
1 ROND POINT DE LA NATION
21000 DIJON
FR

Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-41
Date du BOPI : 14/10/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-05
Date du BOPI : 03/02/2017

22/09/2016 : BDR AVENIR
N° national/d'enregistrement : 4301430
Date de dépôt : 22/09/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 22/09/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires, renseignements d'affaires ; information statistique, études et recherches de marchés ; Analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques , établissement de relevés de comptes, vérification de comptes, comptabilité, établissement de déclarations fiscales. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés) ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; services de diffusion de publicité en ligne sur réseau informatique par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils commerciaux et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services, conseils et informations bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; Services de compte courants. Services de crédits ; Services d'informations en matière de crédits. Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; gestion de portefeuille boursier ; courtage en bourse ; cote en bourse ; gérance de fortune ; intermédiation financière ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques. Assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; courtage en assurances, gestion de tous types de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds.

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341
Adresse :
1 ROND POINT DE LA NATION
21000 DIJON
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Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-41
Date du BOPI : 14/10/2016

22/09/2016 : Le partenaire d'une nouvelle ère
N° national/d'enregistrement : 4301434
Date de dépôt : 22/09/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 22/09/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires, renseignements d'affaires ; information statistique, études et recherches de marchés ; Analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques , établissement de relevés de comptes, vérification de comptes, comptabilité, établissement de déclarations fiscales. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés) ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; services de diffusion de publicité en ligne sur réseau informatique par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils commerciaux et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services, conseils et informations bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; Services de compte courants. Services de crédits ; Services d'informations en matière de crédits. Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; gestion de portefeuille boursier ; courtage en bourse ; cote en bourse ; gérance de fortune ; intermédiation financière ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques. Assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; courtage en assurances, gestion de tous types de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; .

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341
Adresse :
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21000 DIJON
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Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
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Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-41
Date du BOPI : 14/10/2016

22/09/2016 : BDR AVENIR
N° national/d'enregistrement : 4301430
Date de dépôt : 22/09/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 22/09/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; Gestion des affaires commerciales ; Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, informations d'affaires, renseignements d'affaires ; information statistique, études et recherches de marchés ; Analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques , établissement de relevés de comptes, vérification de comptes, comptabilité, établissement de déclarations fiscales. Diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés) ; Services de planification et de stratégie commerciales ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; informations et conseils commerciaux aux consommateurs ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central ; Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), service d'abonnement à un centre serveur de base de données ou multimédia, abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications ; Services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; services de diffusion de publicité en ligne sur réseau informatique par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) ; Location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; Conseils commerciaux et informations commerciales concernant les services à la clientèle ; Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services, conseils et informations bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; Services de compte courants. Services de crédits ; Services d'informations en matière de crédits. Services d'informations financières informatisées ; mise à disposition d'informations financières en ligne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; gestion de portefeuille boursier ; courtage en bourse ; cote en bourse ; gérance de fortune ; intermédiation financière ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques. Assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; courtage en assurances, gestion de tous types de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds.

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341
Adresse :
1 ROND POINT DE LA NATION
21000 DIJON
FR

Mandataire 1 : DBK, M. Jérôme BUSCAIL
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-41
Date du BOPI : 14/10/2016

09/05/2011 : BDR INVEST LE PARTENAIRE DES DECIDEURS EN REGION
N° national/d'enregistrement : 3829805
Date de dépôt : 09/05/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 09/05/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services. Présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits. Informations, expertise, consultation, aide et conseils en organisation et direction des affaires, gestion des affaires commerciales ; administration et information commerciale ; travaux de bureau ; services de réponse téléphonique (pour abonnés absents), services de secrétariat. ; Analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques, information statistique, études et recherches de marchés, établissement de relevés de comptes, vérification de comptes, comptabilité, établissement de déclarations fiscales. Bureau de placement et consultation pour les questions de personnel. Services de publicité par tous moyens et sur tous supports ; diffusion de matériel publicitaire [tracts, prospectus, imprimés, Cédéroms gratuits pour l'accès à une banque de données ou à un réseau de télécommunication mondiale (Internet)] ; opérations promotionnelles et publicitaires en vue de fidéliser la clientèle et le personnel, services d'établissement de plans media, à savoir établissement de documents synthétiques visant à décrire et planifier dans le temps les actions publicitaires sur un produit (support, cible, coût, durée) ; Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central. Services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), à un centre serveur de base de données ou multimédia, à des services télématiques et téléphoniques. Abonnements pour des tiers à des journaux électroniques, à des lettres d'information, à des magazines et à des publications. Organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité, gérance administrative de lieux d'exposition. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services, conseils et informations en matière bancaire, financière, fiduciaire, boursière ou monétaire ; aide et conseil à la direction des affaires financières ; opérations financières. Investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; services et opérations d'affacturage sous toutes les formes ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; gestion de portefeuille boursier ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; émission de bons de valeur ; courtage en bourse ; cote en bourse ; agences de change ; opérations de change ; gérance de fortune ; inter médiation financière ; estimations financières et monétaires ; analyse financière et monétaire ; estimations fiscales et expertises fiscales ; crédit bail ; cautions (garanties) ; services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques. Assurances ; conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; caisses de prévoyance ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; courtage en assurances, gestion de tous types de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances, Affaires immobilières, expertises (estimations) en matière immobilière ; consultations en matière d'affaires immobilières et de placements immobiliers ; courtage en biens immobiliers ; agences immobilière ; location d'immeubles et de biens immobiliers, à usage d'habitation ou non ; administrations de biens à savoir gestion financière et immobilière de biens ; services rendus par des syndics de copropriétés à savoir gestion financière et immobilière de biens ; établissement de bail ; recouvrement de loyers. ; Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; émission de chèques de voyages et de lettres de crédit. ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'enseignement et de formation, d'éducation et de divertissement ; activités culturelles et sportives ; cours par correspondance ; édition et publication de textes, d'illustrations, de livres, de revues, de journaux, de périodiques, de magazines, de publications en tous genres et sous toutes les formes, y compris publications électroniques et numériques, de supports sonores et/ou visuels, de supports multimédia, (disques interactifs, disques compacts audionumériques à mémoire morte), de programmes multimédias (mise en forme informatique de textes et/ou d'images, fixes ou animées), de jeux et notamment de jeux télévisuels, audiovisuels, jeux sur disque compact et disque compact audionumérique, sur support magnétique ; Enseignement et éducation à l'initiation et au perfectionnement de toute discipline d'intérêt général ; organisation de séminaires, stages et cours ; organisation de conférences, forums, congrès et colloques ; montage de programmes radiophoniques et télévisés, de programmes audiovisuels et multimédias (mise en forme informatique de textes et/ou d'images, fixes ou animées, et/ou de sons musicaux ou non), à usage interactif ou non ; réservation de places pour les spectacles et les concerts ; organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals en matière d'éducation, d'enseignement ou de divertissement ; réalisation et production de programmes d'informations, de divertissements radiophoniques et télévisés, de programmes audiovisuels et multimédias (mise en forme informatique de textes et/ou d'images, fixes ou animées et/ou de sons musicaux ou non), à usage interactif ou non ; organisation de spectacles et concerts ; production et location de films et de cassettes y compris de cassettes vidéo, et plus généralement de tous supports sonores et/ou visuels, et de supports multimédia (disques interactifs, disques compacts audionumériques à mémoire morte) ; prêts de livres et autres publications ; services de ludothèques à savoir : services d'animation ludique et de prêt de jeux et jouets ; montage de bande vidéo ; organisation de loterie ; organisation d'expositions à buts culturels et éducatifs, services de camps de vacances (divertissement), cirques, services de clubs (divertissement ou éducation).

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341
Adresse :
1 ROND POINT DE LA NATION
21000 DIJON
FR

Mandataire 1 : DBK, M. BUSCAIL Jérôme
Adresse :
15 rue Saussier Leroy
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-22
Date du BOPI : 03/06/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2794951
Date de demande : 19/10/2021
N° de BOPI : 2021-48
Date du BOPI : 03/12/2021

24/10/2008 : Agri'Ecureuil
N° national/d'enregistrement : 3607057
Date de dépôt : 24/10/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 24/10/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers sur un réseau informatique de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services. Aide aux entreprises industrielles et commerciales dans la conduite de leurs affaires, aide et conseils en organisation et direction des affaires, consultation professionnelle d'affaires, expertises en affaires, informations d'affaires, renseignements d'affaires ; estimation en affaires commerciales, gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; analyse du prix de revient, diffusion d'annonces publicitaires, transcription de communications, comptabilité, consultation pour les questions de personnel, courrier publicitaire, établissement de déclarations fiscales, démonstration de produits, services de publicité, services des établissements de publicité, en particulier par communication au public par tout média de diffusion ou de transmission d'informations (communication publicitaire), diffusion de matériel publicitaire [tracts, prospectus, imprimés, Cédéroms gratuits pour l'accès à une banque de données ou à un réseau de télécommunication mondiale (Internet), échantillons], tenue de livres, prévisions économiques, publication de textes publicitaires, publicité par correspondance, publicité radiophonique, publicité télévisée. Etablissement de relevés de comptes, services de réponse téléphonique (pour abonnés absents), services de secrétariat, information statistique, traitement de texte, vérification de comptes, opérations promotionnelles et publicitaires en vue de fidéliser la clientèle et le personnel ; Services d'établissement de plans media, à savoir établissement de documents synthétiques visant à décrire et planifier dans le temps les actions publicitaires sur un produit (support, cible, coût, durée) ; services de démonstration de produits, études et recherches de marchés, services de mercatique, services de mercatique téléphonique, compilation de renseignements, agences d'informations commerciales. Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central, services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), abonnements à des journaux électroniques, lettres d'information, magazines et publications pour des tiers, abonnement à un service de télécommunication, organisation d'expositions, de concours, de manifestations, d'évènements et de festivals à but commerciaux ou de publicité, gérance administrative de lieux d'exposition, location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ; Services d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) dans le domaine de la finance ; services de diffusion de publicité en ligne sur réseau informatique par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) dans le domaine de la finance.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conseils bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; services fiduciaires ; gestion de portefeuille boursier ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; transferts électroniques de fonds ; émission de bons de valeur ; courtage en bourse ; cote en bourse ; agences de change ; opérations de change ; gérance de fortune ; intermédiation financière ; estimations financières et monétaires ; analyse financière et monétaire ; consultations en matière financière et monétaire ; information en matière financière et monétaire ; estimations fiscales et expertises fiscales ; prêts financiers ; transferts électroniques de fonds ; transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; recherches pour affaires financières, monétaires et boursières, services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques ; assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; caisses de prévoyance ; contrats d'assurance vie ; contrats d'assurances en matière immobilière ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; courtage en assurances, assurances épargne, assurances retraite, assurances marchandises transportées, assurances dommages, assurances automobiles et motos, assurances multirisque habitation, assurances multirisque professionnelle, assurances incendie, accidents et risques divers, assurances maladie, gestion de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances, assurances de prêts ; Affaires immobilières, expertises (estimations) en matière immobilière ; consultations en matière d'affaires immobilières et de placements immobiliers ; courtage en biens immobiliers ; agences immobilières ; agences de logement (propriétés immobilières) ; services de location de logements, de studios et de studettes ; location d'appartements ; location d'immeubles ; gestion d'immeubles ; gestion de biens immobiliers ; administrations de biens ; location de bureaux (immobilier) ; services rendus par des syndics de copropriétés à savoir administration de biens ; établissement de bail ; recouvrement de loyers ; gestions financières de résidences étudiantes et de résidences de loisirs ; investissements de capitaux et constitution de capitaux ; crédit bail ; cautions (garanties). Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; émission de chèques de voyages et de lettres de crédit.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications, services de communication radiophonique, télématique, téléphonique, radiotéléphonique, télégraphique, par réseau de fibres optiques et par tous moyens téléinformatiques, par vidéophone, visiophone et vidéoconférence. Services de transmission, de communication et de télécommunication de données par réseaux de communication, à savoir mise en ligne de catalogues de produits destinés aux consommateurs accessibles par l'intermédiaire de réseaux téléphoniques, informatiques, télématiques, électroniques et numériques, permettant la prise de commandes ; Services de transmission, de communication et de télécommunication de messages, d'informations et de toutes autres données (textes, documents électroniques, graphiques, bases de données, informations audiovisuelles, images, sons, musique, photographies), à partir de systèmes de traitement de données, de bases de données informatiques ou de réseaux informatiques, télématiques, radiotéléphoniques, ou de télécommunication, d'un réseau local sans fil, y compris Internet et le réseau mondial Web et Wap, ou d'un réseau de radiocommunication ; transmission d'informations accessibles par codes d'accès, par serveurs de traitement de données, par serveurs de bases de données informatiques, par réseaux informatiques ou télématiques, y compris Internet et le réseau mondial Web et Wap ; services de diffusion d'information commerciale par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) dans le domaine de la finance. Agences de presse, agences d'information (nouvelles). Services de fournitures d'accès à des réseaux sans fil (de courte ou longue distance), de communication mondiale (de type Internet) ou à accès privé ou réservé (de type Intranet), à un centre serveur de communication mondiale (de type Internet) ou à accès privé ou réservé (de type Intranet) ; services de fourniture d'accès à des centres serveurs nationaux et internationaux ; services de communication entre terminaux d'ordinateurs ; services de communication par terminaux d'ordinateurs.

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-48
Date du BOPI : 28/11/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2009-14

24/10/2008 : Ferm'Epargne
N° national/d'enregistrement : 3607058
Date de dépôt : 24/10/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 24/10/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers sur un réseau informatique de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services. Aide aux entreprises industrielles et commerciales dans la conduite de leurs affaires financières, aide et conseils en organisation et direction des affaires financières, consultation professionnelle d'affaires financières, expertises en affaires financières, informations d'affaires financières, renseignements d'affaires financières ; travaux de bureau ; analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques, comptabilité, établissement de déclarations fiscales, démonstration de produits, messages publicitaires visant à promouvoir des produits et services dans le domaine de la finance, établissement de relevés de comptes, services de secrétariat, information statistique, traitement de texte, vérification de comptes, études et recherches de marchés, services de mercatique, services de mercatique téléphonique, compilation de renseignements, agences d'informations commerciales ; tous les services précités dans le domaine des services financiers. Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central, services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conseils bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; services fiduciaires ; gestion de portefeuille boursier ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; transferts électroniques de fonds ; émission de bons de valeur ; courtage en bourse ; cote en bourse ; agences de change ; opérations de change ; gérance de fortune ; inter médiation financière ; estimations financières et monétaires ; analyse financière et monétaire ; consultations en matière financière et monétaire ; information en matière financière et monétaire ; estimations fiscales et expertises fiscales ; prêts financiers ; transferts électroniques de fonds ; transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; recherches pour affaires financières, monétaires et boursières, services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques ; Assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; caisses de prévoyance ; contrats d'assurance vie ; contrats d'assurances en matière immobilière ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; courtage en assurances, assurances épargne, assurances retraite, assurances marchandises transportées, assurances dommages, assurances automobiles et motos, assurances multirisque habitation, assurances multirisque professionnelle, assurances incendie, accidents et risques divers, assurances maladie, gestion de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances, assurances de prêts ; Affaires immobilières, expertises (estimations) en matière immobilière ; consultations en matière d'affaires immobilières et de placements immobiliers ; courtage en biens immobiliers ; agences immobilières ; agences de logement (propriétés immobilières) ; services de location de logements, de studios et de studettes ; location d'appartements ; location d'immeubles ; gestion d'immeubles ; gestion de biens immobiliers ; administrations de biens ; location de bureaux (immobilier) ; services rendus par des syndics de copropriétés à savoir administration de biens ; établissement de bail ; recouvrement de loyers ; gestions financières de résidences étudiantes et de résidences de loisirs ; investissements de capitaux et constitution de capitaux ; crédit bail ; cautions (garanties). Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; émission de chèques de voyages et de lettres de crédit.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission, de communication et de télécommunication de données financières par réseaux de communication, à savoir mise en ligne de catalogues de produits financiers destinés aux consommateurs accessibles par l'intermédiaire de réseaux téléphoniques, informatiques, télématiques, électroniques et numériques, permettant la prise de commandes ; Services de communication de messages, d'informations et de toutes autres données à caractère financier (textes, documents électroniques, graphiques, bases de données, informations audiovisuelles, images, sons, musique, photographies), à partir de systèmes de traitement de données, de bases de données informatiques ou de réseaux informatiques, télématiques, radiotéléphoniques, ou de télécommunication, d'un réseau local sans fil, y compris Internet et le réseau mondial Web et Wap, ou d'un réseau de radiocommunication ; transmission d'informations financières accessibles par codes d'accès, par serveurs de traitement de données, par serveurs de bases de données informatiques, par réseaux informatiques ou télématiques, y compris Internet et le réseau mondial Web et Wap ; services de diffusion d'information commerciale à caractère financier par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) dans le domaine de la finance.

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-48
Date du BOPI : 28/11/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-14

24/10/2008 : Grapp'Epargne
N° national/d'enregistrement : 3607063
Date de dépôt : 24/10/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 24/10/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services ; services de rassemblement et de regroupement (à l'exception du transport) pour le compte de tiers sur un réseau informatique de produits et services financiers permettant aux clients de voir et/ou d'acheter ces produits et services. Aide aux entreprises industrielles et commerciales dans la conduite de leurs affaires financières, aide et conseils en organisation et direction des affaires financières, consultation professionnelle d'affaires financières, expertises en affaires financières, informations d'affaires financières, renseignements d'affaires financières ; travaux de bureau ; analyse du prix de revient, tenue de livres, prévisions économiques, comptabilité, établissement de déclarations fiscales, démonstration de produits, messages publicitaires visant à promouvoir des produits et services dans le domaine de la finance, établissement de relevés de comptes, services de secrétariat, information statistique, traitement de texte, vérification de comptes, études et recherches de marchés, services de mercatique, services de mercatique téléphonique, compilation de renseignements, agences d'informations commerciales ; tous les services précités dans le domaine des services financiers. Services de gestion de fichiers informatiques, recueil et systématisation de données dans un fichier central, services d'abonnement à un réseau de télécommunication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet), présentation de produits financiers sur tout moyen de communication pour la vente au détail de ces produits ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conseils bancaires et financiers, investissement de capitaux, organisation et fourniture de prêt et d'investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de constitution et de placement de capitaux et de fonds ; gestion de comptes d'épargne ; opérations financières et monétaires ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; services fiduciaires ; gestion de portefeuille boursier ; services de financement, parrainage financier, transactions financières ; transferts électroniques de fonds ; émission de bons de valeur ; courtage en bourse ; cote en bourse ; agences de change ; opérations de change ; gérance de fortune ; inter médiation financière ; estimations financières et monétaires ; analyse financière et monétaire ; consultations en matière financière et monétaire ; information en matière financière et monétaire ; estimations fiscales et expertises fiscales ; prêts financiers ; transferts électroniques de fonds ; transactions financières ; aide et conseil à la direction des affaires financières, monétaires et boursières ; conseils en organisation et direction des affaires financières, monétaires et boursières ; recherches pour affaires financières, monétaires et boursières, services financiers rendus au moyen de guichets, de terminaux électroniques ; Assurances, conseils, informations et consultations en matière d'assurance, de retraite et de prévoyance ; caisses de prévoyance ; contrats d'assurance vie ; contrats d'assurances en matière immobilière ; services d'assurance pour la mise en service de paiement sécurisé par carte bancaire, par carte de crédit, par carte de débit et au moyen d'un porte-monnaie électronique ; courtage en assurances, assurances épargne, assurances retraite, assurances marchandises transportées, assurances dommages, assurances automobiles et motos, assurances multirisque habitation, assurances multirisque professionnelle, assurances incendie, accidents et risques divers, assurances maladie, gestion de contrats d'assurances, services de souscription d'assurances, assurances de prêts ; Affaires immobilières, expertises (estimations) en matière immobilière ; consultations en matière d'affaires immobilières et de placements immobiliers ; courtage en biens immobiliers ; agences immobilières ; agences de logement (propriétés immobilières) ; services de location de logements, de studios et de studettes ; location d'appartements ; location d'immeubles ; gestion d'immeubles ; gestion de biens immobiliers ; administrations de biens ; location de bureaux (immobilier) ; services rendus par des syndics de copropriétés à savoir administration de biens ; établissement de bail ; recouvrement de loyers ; gestions financières de résidences étudiantes et de résidences de loisirs ; investissements de capitaux et constitution de capitaux ; crédit bail ; cautions (garanties). Prise de participation et d'intérêts dans le capital de société, d'associations, de groupements d'intérêt économique dans les domaines industriels, financiers, mobiliers et immobiliers. Emission et services de cartes de paiement, de crédit, de retrait, à puce ou à piste, de cartes magnétiques et de cartes à mémoire ; émission de cartes bancaires non électroniques ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électroniques, transfert électronique de fonds ; service de porte-monnaie électronique ; services de retrait d'argent par le biais de cartes à puce ou à piste ; émission de chèques de voyages et de lettres de crédit.
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de transmission, de communication et de télécommunication de données financières par réseaux de communication, à savoir mise en ligne de catalogues de produits financiers destinés aux consommateurs accessibles par l'intermédiaire de réseaux téléphoniques, informatiques, télématiques, électroniques et numériques, permettant la prise de commandes ; Services de communication de messages, d'informations et de toutes autres données à caractère financier (textes, documents électroniques, graphiques, bases de données, informations audiovisuelles, images, sons, musique, photographies), à partir de systèmes de traitement de données, de bases de données informatiques ou de réseaux informatiques, télématiques, radiotéléphoniques, ou de télécommunication, d'un réseau local sans fil, y compris Internet et le réseau mondial Web et Wap, ou d'un réseau de radiocommunication ; transmission d'informations financières accessibles par codes d'accès, par serveurs de traitement de données, par serveurs de bases de données informatiques, par réseaux informatiques ou télématiques, y compris Internet et le réseau mondial Web et Wap ; services de diffusion d'information commerciale à caractère financier par voie électronique, notamment par réseaux de communication mondiale (Internet) ou à accès privé (Intranet) dans le domaine de la finance.

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-48
Date du BOPI : 28/11/2008

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-14

15/06/2006 : IZIPROJET
N° national/d'enregistrement : 3434839
Date de dépôt : 15/06/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 15/06/2016
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Gestion informatique de fichiers, publicité, diffusion d'annonces publicitaires, diffusion de matériels publicitaires (tracts, imprimés, échantillons, prospectus), publicité sur supports informatiques, radiophoniques ou télévisuels, offres de publicité interactive, à savoir publicité en ligne sur un réseau informatique, gestion des affaires commerciales, administration commerciale, conseil en affaires, information ou renseignement d'affaires, recherches pour affaires et publicités, recherches de marchés, tous ces services ayant exclusivement pour objet des prestations en matière d'épargne, en matière bancaire, financière, monétaire, immobilière ou en liaison avec des prestations en matière d'assurances et étant fournis par un établissement financier.Assurances, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières, épargne, services bancaires, expertises immobilières, à savoir estimations immobilières, consultations en matière immobilière, informations immobilières accessibles sur ordinateur, services financiers rendus au moyen de caisses, de guichets, de distributeurs automatiques de billets ou d'unités de aiement électronique, ou de terminaux électroniques, services financiers, services de paiements, services bancaires ou d'assurances conclus par réseau informatique ouvert ou fermé, informations dans le domaine bancaire et financier.Télécommunications, services de télédiffusion interactive portant sur la présentation de produits, communication par terminaux d'ordinateurs, communication (transmission) sur réseau informatique mondial, ouvert ou fermé, fourniture de connexion à un réseau informatique, tous ces services ayant exclusivement pour objet des prestations en matière d'épargne, en matière bancaire, financière, monétaire, immobilière ou en liaison avec des prestations en matières d'assurances et étant fournis par un établissement financier.
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 352483341

Mandataire 1 : SODEMA CONSEIL S.A.

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-29
Date du BOPI : 21/07/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-46

Publications au Bodacc :
05/10/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2053
NOJO : 2104MYG39611700
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
05/10/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2054
NOJO : 2104MYG39611800
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
23/10/2022 : Modifications générales

Annonce N°492
NOJO : 002104MYG371695
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance, Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric ; Président du directoire : BALLET Jerome ; Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine ; Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis ; Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie ; Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie ; Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles ; Membre du conseil de surveillance : MAUCLAIR Frédéric ; Membre du conseil de surveillance : NEOLIADENIS Jacques Jean François ; Membre du directoire : BROUTE Isabelle Mireille ; Membre du conseil de surveillance : TERRIER Emmanuelle ; Membre du conseil de surveillance : ABRAHAMSE Martine ; Membre du conseil de surveillance : BAUER Martin ; Membre du conseil de surveillance : BLONDE Emmanuelle ; Membre du conseil de surveillance : DAUX Martine ; Membre du conseil de surveillance : KOENDERS Nathalie ; Membre du conseil de surveillance : MENIGOZ Catherine ; Membre du conseil de surveillance : OUDOT Pascal ; Membre du conseil de surveillance : ROUSSET-CHARPENET Madeleine ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie ; Membre du directoire : LE GUILLOUX Yann, Robert, Francois ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VUILLET Damien Claude Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BERTHET Christophe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DULION Estelle, Claire ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA ; Commissaire aux comptes titulaire : CABINET DELOITTE ; Commissaire aux comptes titulaire : CABINET MAZARS
03/07/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1031
NOJO : 2104MYG36332900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
03/07/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1032
NOJO : 2104MYG36333000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
11/05/2022 : Modifications générales

Annonce N°338
NOJO : 002104MYG360075
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance, Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric ; Président du directoire : BALLET Jerome ; Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine ; Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis ; Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie ; Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie ; Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles ; Membre du directoire : MIGNON Cédric Pierre Marcel ; Membre du conseil de surveillance : MAUCLAIR Frédéric ; Membre du conseil de surveillance : NEOLIADENIS Jacques Jean François ; Membre du directoire : BROUTE Isabelle Mireille ; Membre du conseil de surveillance : TERRIER Emmanuelle ; Membre du conseil de surveillance : ABRAHAMSE Martine ; Membre du conseil de surveillance : BAUER Martin ; Membre du conseil de surveillance : BLONDE Emmanuelle ; Membre du conseil de surveillance : DAUX Martine ; Membre du conseil de surveillance : KOENDERS Nathalie ; Membre du conseil de surveillance : MENIGOZ Catherine ; Membre du conseil de surveillance : OUDOT Pascal ; Membre du conseil de surveillance : ROUSSET-CHARPENET Madeleine ; Vice-président du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VUILLET Damien Claude Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BERTHET Christophe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DULION Estelle, Claire ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA ; Commissaire aux comptes titulaire : CABINET DELOITTE ; Commissaire aux comptes titulaire : CABINET MAZARS
04/07/2021 : Modifications générales

Annonce N°614
NOJO : 002104MYG340142
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du conseil d'orientation et de surveillance, Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric ; Président du conseil d'orientation et de surveillance : FOUGERE Eric ; Président du directoire : BALLET Jerome ; Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine ; Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis ; Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie ; Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie ; Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles ; Membre du directoire : MIGNON Cédric Pierre Marcel ; Membre du conseil de surveillance : MAUCLAIR Frédéric ; Membre du conseil de surveillance : NEOLIADENIS Jacques Jean François ; Membre du directoire : BROUTE Isabelle Mireille ; Membre du conseil de surveillance : TERRIER Emmanuelle ; Membre du conseil de surveillance : ABRAHAMSE Martine ; Membre du conseil de surveillance : BAUER Martin ; Membre du conseil de surveillance : BLONDE Emmanuelle ; Membre du conseil de surveillance : DAUX Martine ; Membre du conseil de surveillance : KOENDERS Nathalie ; Membre du conseil de surveillance : MENIGOZ Catherine ; Membre du conseil de surveillance : OUDOT Pascal ; Membre du conseil de surveillance : ROUSSET-CHARPENET Madeleine ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie Valérie ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VUILLET Damien Claude Alain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BERTHET Christophe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DULION Estelle, Claire ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA ; Commissaire aux comptes titulaire : CABINET DELOITTE ; Commissaire aux comptes titulaire : CABINET MAZARS
17/06/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°891
NOJO : 2104MYG33887400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
17/06/2021 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°892
NOJO : 2104MYG33887500
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
09/08/2020 : Modifications générales

Annonce N°707
NOJO : 000002104317151
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre ; Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis ; Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie ; Membre du directoire : MIGNON Cédric, Pierre, Marcel ; Membre du directoire : BROUTE Isabelle, Mireille ; Membre du conseil de surveillance, Président du conseil d'orientation et de surveillance : FOUGERE Eric ; Membre du conseil de surveillance : DIRY Jacques ; Membre du conseil de surveillance : BAUJON Marie-Thérèse né(e) MINET ; Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie né(e) DUBOIS ; Membre du conseil de surveillance : MICHAUX Manuel ; Membre du conseil de surveillance : BIGUINET Marie-Noëlle né(e) PICHON ; Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles ; Membre du conseil de surveillance : ADAM Sylvie, Marie, Andrée né(e) ELUAU ; Membre du conseil de surveillance : MAUCLAIR Frédéric ; Membre du conseil de surveillance : NEOLIA (SAHLMC) représenté par DENIS Jacques, Jean, François ; Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle ; Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE ; Président du conseil d'orientation et de surveillance : FOUGERE Eric ; Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : BERTHET Christophe ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DULION Estelle, Claire ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VUILLET Damien, Claude, Alain ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS 1 (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
24/07/2020 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2290
NOJO : 210431578600000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
24/07/2020 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2291
NOJO : 210431578800000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
05/06/2020 : Modifications générales

Annonce N°591
NOJO : 000002104311968
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Montant du capital : 525307340 EUR
23/06/2019 : Modifications générales

Annonce N°331
NOJO : 000002104293158
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre ; Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis ; Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie ; Membre du directoire : MIGNON Cédric, Pierre, Marcel ; Membre du directoire : BROUTE Isabelle, Mireille ; Membre du conseil de surveillance : DIRY Jacques ; Membre du conseil de surveillance : BAUJON Marie-Thérèse né(e) MINET ; Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric ; Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie né(e) DUBOIS ; Membre du conseil de surveillance : MICHAUX Manuel ; Membre du conseil de surveillance : BIGUINET Marie-Noëlle né(e) PICHON ; Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles ; Membre du conseil de surveillance : ADAM Sylvie, Marie, Andrée né(e) ELUAU ; Membre du conseil de surveillance : MAUCLAIR Frédéric ; Membre du conseil de surveillance : NEOLIA (SAHLMC) représenté par DENIS Jacques, Jean, François ; Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle ; Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE ; Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert ; Président du conseil d'orientation et de surveillance : FOUGERE Eric ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : DULION Estelle, Claire ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VUILLET Damien, Claude, Alain ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS 1 (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
09/06/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°204
NOJO : 210429232300000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
09/06/2019 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°205
NOJO : 210429232500000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
11/01/2019 : Modifications générales

Annonce N°363
NOJO : 000002104281296
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre ; Membre du directoire : SCHEER Pierre-Yves ; Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis ; Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie ; Membre du directoire : MIGNON Cédric, Pierre, Marcel ; Président du conseil de surveillance, Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain ; Membre du conseil de surveillance : DIRY Jacques ; Membre du conseil de surveillance : BAUJON Marie-Thérèse né(e) MINET ; Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric ; Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie né(e) DUBOIS ; Membre du conseil de surveillance : MICHAUX Manuel ; Membre du conseil de surveillance : MARIE Catherine né(e) PERREAULT ; Membre du conseil de surveillance : BIGUINET Marie-Noëlle né(e) PICHON ; Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles ; Membre du conseil de surveillance : ADAM Sylvie, Marie, Andrée né(e) ELUAU ; Membre du conseil de surveillance : MAUCLAIR Frédéric ; Membre du conseil de surveillance : NEOLIA (SAHLMC) représenté par DENIS Jacques, Jean, François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER ; Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle ; Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE ; Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert ; Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS 1 (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
11/01/2019 : Modifications générales

Annonce N°364
NOJO : 000002104281297
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre ; Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis ; Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie ; Membre du directoire : MIGNON Cédric, Pierre, Marcel ; Membre du directoire : BROUTE Isabelle, Mireille ; Président du conseil de surveillance, Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain ; Membre du conseil de surveillance : DIRY Jacques ; Membre du conseil de surveillance : BAUJON Marie-Thérèse né(e) MINET ; Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric ; Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie né(e) DUBOIS ; Membre du conseil de surveillance : MICHAUX Manuel ; Membre du conseil de surveillance : BIGUINET Marie-Noëlle né(e) PICHON ; Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles ; Membre du conseil de surveillance : ADAM Sylvie, Marie, Andrée né(e) ELUAU ; Membre du conseil de surveillance : MAUCLAIR Frédéric ; Membre du conseil de surveillance : NEOLIA (SAHLMC) représenté par DENIS Jacques, Jean, François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER ; Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle ; Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE ; Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert ; Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS 1 (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne ; Membre du conseil d'orientation et de surveillance : VUILLET Damien, Claude, Alain
08/06/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°49
NOJO : 210427163100000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
08/06/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°50
NOJO : 210427163300000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
13/07/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°320
NOJO : 210425329400000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
03/06/2016 : Modifications générales

Annonce N°481
NOJO : BXB161530005423
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Montant du capital : 475307340 EUR
30/05/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1198
NOJO : 210423252400000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
30/05/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1199
NOJO : 210423252700000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
23/12/2015 : Modifications générales

Annonce N°400
NOJO : BXB15351000765E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : LAGNON Thierry, Jean, André Membre du directoire : SCHEER Pierre-Yves Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie Président du conseil de surveillance, Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Vice-président du conseil de surveillance, Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : VAMPOUILLE Catherine Membre du conseil de surveillance : DIRY Jacques Membre du conseil de surveillance : BAUJON Marie-Thérèse né(e) MINET Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie né(e) DUBOIS Membre du conseil de surveillance : MICHAUX Manuel Membre du conseil de surveillance : MARIE Catherine né(e) PERREAULT Membre du conseil de surveillance : BIGUINET Marie-Noëlle né(e) PICHON Membre du conseil de surveillance : FALLET Gilles Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS 1 (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
15/09/2015 : Modifications générales

Annonce N°119
NOJO : BXB152500002400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'activité, l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : LAGNON Thierry, Jean, André Membre du directoire : SCHEER Pierre-Yves Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie Président du conseil de surveillance, Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Vice-président du conseil de surveillance, Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : VAMPOUILLE Catherine Membre du conseil de surveillance : DIRY Jacques Membre du conseil de surveillance : BAUJON Marie-Thérèse né(e) MINET Membre du conseil de surveillance : FOUGERE Eric Membre du conseil de surveillance : CHAPET Rémy Membre du conseil de surveillance : MATRAT Sylvie né(e) DUBOIS Membre du conseil de surveillance : MICHAUX Manuel Membre du conseil de surveillance : MARIE Catherine né(e) PERREAULT Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS 1 (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
22/07/2015 : Modifications générales

Annonce N°480
NOJO : BXB151960000252
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : LAGNON Thierry, Jean, André Membre du directoire : SCHEER Pierre-Yves Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis Membre du directoire : CHAUVE Fabien, Yves-Marie Membre du conseil de surveillance : THOMAS Denis Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance, Vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du conseil de surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance, Président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du conseil de surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du conseil de surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II SAS (AFJ)
02/07/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1353
NOJO : 210421408400000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
02/07/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1354
NOJO : 210421408500000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
11/06/2015 : Modifications générales

Annonce N°333
NOJO : BXB15155000625I
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Montant du capital : 425307340 EUR
26/02/2015 : Modifications générales

Annonce N°479
NOJO : BXB150500010572
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : JAMIN Blandine, Marie Membre du directoire : LAGNON Thierry, Jean, André Membre du directoire : SCHEER Pierre-Yves Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis Membre du conseil de surveillance : THOMAS Denis Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance, Vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du conseil de surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance, Président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du conseil de surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du conseil de surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II SAS (AFJ)
01/09/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3193
NOJO : 210419838800000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
01/09/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°3192
NOJO : 210419838900000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
13/04/2014 : Modifications générales

Annonce N°227
NOJO : BXB14097000655W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : JAMIN Blandine, Marie Membre du directoire : LAGNON Thierry, Jean, André Membre du directoire : SCHEER Pierre-Yves Membre du directoire : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance, Vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du conseil de surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance, Président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du conseil de surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du conseil de surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du conseil de surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II SAS (AFJ)
20/02/2014 : Modifications générales

Annonce N°244
NOJO : BXB14044000986M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : JAMIN Blandine, Marie Membre du directoire : LAGNON Thierry, Jean, André Membre du directoire : SCHEER Pierre-Yves Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance, Vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du conseil de surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance, Président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du conseil de surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du conseil de surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du conseil de surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II SAS (AFJ)
13/02/2014 : Modifications générales

Annonce N°160
NOJO : BXB14037000719E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : JAMIN Blandine, Marie Membre du directoire : LAGNON Thierry, Jean, André Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance, Vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du conseil de surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance, Président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du conseil de surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du conseil de surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du conseil de surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II SAS (AFJ)
09/02/2014 : Modifications générales

Annonce N°198
NOJO : BXB14034000732I
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : JAMIN Blandine, Marie Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance, Vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du conseil de surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance, Président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du conseil de surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du conseil de surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du conseil de surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II SAS (AFJ)
22/12/2013 : Achat d'un fonds par une personne morale (insertion provisoire)

Annonce N°1506
NOJO : BXA13350001844U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENS (89)
Catégorie de vente : Achat d'un fonds par une personne morale (insertion provisoire)
Date de commencement d'activité : 27/11/2013
Publication légale : La Liberté de l'Yonne, le 05/12/2013
Oppositions : SCP GENET ET DUVAL, notaires associés, 9 BLD Maupéou 89100 SENS pour la validité et pour la correspondance

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Précédent propriétaire :
Numéro d'identification : RCS Sens 487 893 190
Nom : LE GALL Nathalie Monique
Nom d'usage : PEPIN
30/09/2013 : Modifications générales

Annonce N°277
NOJO : BXB13266000380R
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Montant du capital : 365307340 EUR
19/06/2013 : Modifications générales

Annonce N°463
NOJO : BXB13163001593J
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du directoire : JAMIN Blandine, Marie Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du conseil de surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil de surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil de surveillance, Vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du conseil de surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du conseil de surveillance : BORDET Gilbert Membre du conseil de surveillance : JOUET Raymond Membre du conseil de surveillance, Président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du conseil de surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du conseil de surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du conseil de surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du conseil de surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du conseil de surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du conseil de surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du conseil de surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du conseil de surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du conseil de surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS II SAS (AFJ)
17/06/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1919
NOJO : BXC13154008635A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
06/02/2013 : Modifications générales

Annonce N°511
NOJO : BXB13030000648S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du Directoire : JAMIN Blandine, Marie Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du Directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du Directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du Conseil de Surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du Conseil de Surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
04/07/2012 : Modifications générales

Annonce N°367
NOJO : BXB121800001256
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du conseil d'orientation et de surveillance : LOPEZ Jean-François Membre du conseil d'orientation et de surveillance : PATENAT Nathalie, Valérie né(e) BARBIER Membre du Directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du Directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry, Jean, Georges Membre du Conseil de Surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du Conseil de Surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
02/07/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2773
NOJO : BXC12164006058S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
29/04/2012 : Modifications générales

Annonce N°494
NOJO : BXB12114000229N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : DERAMECOURT Jean-Pierre Membre du Directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du Directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry, Jean, Georges Membre du Conseil de Surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du Conseil de Surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHEROT Michel Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard, Auguste Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
29/02/2012 : Modifications générales

Annonce N°614
NOJO : BXB12054000967H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du Directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry, Jean, Georges Membre du Conseil de Surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du Conseil de Surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHEROT Michel Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard, Auguste Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
21/07/2011 : Modifications générales

Annonce N°365
NOJO : BXB11196000227U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain, Marie, Michel Membre du Directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du Conseil de Surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du Conseil de Surveillance : COUTURIER Michèle, Yvonne, Marcelle Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHEROT Michel Membre du Directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry, Jean, Georges Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard, Auguste Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
31/05/2011 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1685
NOJO : BXC11138000335Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Adresse :
1 Rond Point de la Nation
21000 Dijon
17/03/2011 : Modifications générales

Annonce N°361
NOJO : BXB110690007809
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain, Marie, Michel Membre du Directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du Conseil de Surveillance : DUBAN Catherine né(e) SIZE Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHEROT Michel Membre du Directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry, Jean, Georges Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard, Auguste Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre, Louis Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
26/10/2010 : Modifications générales

Annonce N°121
NOJO : BXB10291003088I
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance
Montant du capital : 456634180 EUR
20/09/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2334
NOJO : BXC102360009333
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Adresse :
1 Rond Point de la Nation
21000 Dijon
31/03/2010 : Modifications générales

Annonce N°370
NOJO : BXB10082002208K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain, Marie, Michel Membre du Directoire : FERNANDEZ Gilles, Claude, Daniel Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHEROT Michel Membre du Directoire : LESOURD Didier, Michel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome, Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry, Jean, Georges Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude, Vital, Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain, Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : BOUTHENET Jean, Pierré Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric, Paul, Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie, Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice, Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain, Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques, Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine, Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie, Lucien, Albert Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard, Auguste Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre, Louis Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard, Marie, Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle, Jeanine, Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
24/03/2010 : Modifications générales

Annonce N°209
NOJO : BXB10075000139W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance
Montant du capital : 394134180 EUR
29/01/2010 : Modifications générales

Annonce N°451
NOJO : BXB100250004595
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain Marie Michel Membre du conseil d'orientation et de surveillance : GAUTHEROT Michel Membre du Directoire : LESOURD Didier Michel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry Jean Georges Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude Vital Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : BOUTHENET Jean Pierré Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric Paul Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard Auguste Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre Louis Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard Marie Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle Jeanine Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
22/09/2009 : Modifications générales

Annonce N°149
NOJO : BXB09258001626Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration, le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain Marie Michel Membre du Directoire : LESOURD Didier Michel Membre du Directoire : LACAILLE Jérome Dominique Membre du Directoire : LIGNIER Thierry Jean Georges Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude Vital Charles Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain Robert Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert Membre du Conseil de Surveillance : BOUTHENET Jean Pierré Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric Paul Charles Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie Vincent Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice Philippe Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain Charles Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques Joseph Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine Sylvain Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard Auguste Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre Louis Membre du Conseil de Surveillance : SAUVIN Marie-José né(e) CALVO Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard Marie Désiré Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle Jeanine Pierrette né(e) TODESCHINI Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy
Montant du capital : 300384180 EUR
05/07/2009 : Modifications générales

Annonce N°201
NOJO : BXB08181000291L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain Marie Michel.
Membre du Directoire : FATTELAY Pascal Daniel.
Membre du Directoire : LESOURD Didier Michel.
Membre du Directoire : LACAILLE Jérome Dominique.
Membre du Directoire : LIGNIER Thierry Jean Georges.
Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude Vital Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain Robert.
Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert.
Membre du Conseil de Surveillance : BOUTHENET Jean Pierré.
Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond.
Membre et président du conseil de surveillance : GABRIEL Jean-Pierre.
Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric Paul Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie Vincent.
Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice Philippe.
Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques Joseph.
Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine Sylvain.
Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert.
Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard Auguste.
Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre Louis.
Membre du Conseil de Surveillance : SAUVIN Marie-José né(e) CALVO.
Membre du Conseil de Surveillance : VIRET Bernard Marie Désiré.
Membre du Conseil de Surveillance : BOURGEOIS-REPUBLIQUE Marielle Jeanine Pierrette né(e) TODESCHINI.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG.
Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD.
Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve.
Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy.

17/06/2009 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1647
NOJO : BXC08161000060N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Adresse :
1 Rond Point de la Nation
21000 Dijon
02/01/2009 : Modifications générales

Annonce N°444
NOJO : BXB08361000534F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain Marie Michel.
Membre du Directoire : FATTELAY Pascal Daniel.
Membre du Directoire : LESOURD Didier Michel.
Membre du Directoire : LACAILLE Jérome Dominique.
Membre du Directoire : AITELLI Pierre-Alain André.
Président du Conseil de Surveillance : DREVON Jean-Henri.
Vice-président et membre du conseil de surveillance : PEUTOT Gilbert.
Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude Vital Charles.
Membre et vice-président du conseil de surveillance : KERLEROUX Yves-Marie Corentin.
Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain Robert.
Membre du Conseil de Surveillance : BENOIT Jean Rêné.
Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert.
Membre du Conseil de Surveillance : BOUTHENET Jean Pierré.
Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond.
Membre du Conseil de Surveillance : PATARD Claude Noël.
Membre du Conseil de Surveillance : GABRIEL Jean-Pierre.
Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric Paul Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : VITRAC Philippe Claude.
Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie Vincent.
Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice Philippe.
Membre du Conseil de Surveillance : MOULIN Gilbert André.
Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques Joseph.
Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine Sylvain.
Membre du Conseil de Surveillance : GAUTHEROT Michel.
Membre du Conseil de Surveillance : BLOCH Jean-François Pierré Georges.
Membre du Conseil de Surveillance : BRUNETON Jean Felix.
Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert.
Membre du Conseil de Surveillance : CHABOT Marc Joël Jean.
Membre du Conseil de Surveillance : GRESSET Jacques Emile Maurice.
Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard Auguste.
Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre Louis.
Membre du Conseil de Surveillance : SANDRON Philippe Paul Etienne.
Membre du Conseil de Surveillance : SAUVIN Marie-José né(e) CALVO.
Membre du Conseil de Surveillance : FUSTER Vincent Robert.
Membre du Conseil de Surveillance : GURTNER-RAVIOT Jean-Pierre Jacques Marie.
Membre du Conseil de Surveillance : GUINCHARD Michel Louis Vital.
Membre du Conseil de Surveillance : MORIN DROUET Valérie Françoise Claude né(e) DROUET.
Membre du Conseil de Surveillance : SOCIETE ANONYME D'HABITATIONS A LOYER MODERE DE FRANCHE COMTE (SA) représenté par BONNET Christian Marie Hubert.
Membre du Conseil de Surveillance : CACHOT Franck Jean Pierre Gilbert.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG.
Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD.
Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve.
Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy.

07/10/2008 : Modifications générales

Annonce N°313
NOJO : BXB08274002122T
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance
Montant du capital : 262884180 EUR
10/06/2008 : Modifications générales

Annonce N°199
NOJO : BXB08156000304H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain Marie MichelMembre du Directoire : FATTELAY Pascal Daniel.
Membre du Directoire : LESOURD Didier Michel.
Membre du Directoire : LACAILLE Jérome Dominique.
Membre du Directoire : AITELLI Pierre-Alain André.
Président du Conseil de Surveillance : DREVON Jean-Henri.
Vice-président et membre du conseil de surveillance : PEUTOT Gilbert.
Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude Vital Charles.
Membre et vice-président du conseil de surveillance : KERLEROUX Yves-Marie Corentin.
Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain Robert.
Membre du Conseil de Surveillance : BENOIT Jean Rêné.
Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert.
Membre du Conseil de Surveillance : BOUTHENET Jean Pierré.
Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond.
Membre du Conseil de Surveillance : PATARD Claude Noël.
Membre du Conseil de Surveillance : GABRIEL Jean-Pierre.
Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric Paul Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : LAGNEAU Michel Emile Paul.
Membre du Conseil de Surveillance : VITRAC Philippe Claude.
Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie Vincent.
Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice Philippe.
Membre du Conseil de Surveillance : MOULIN Gilbert André.
Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques Joseph.
Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine Sylvain.
Membre du Conseil de Surveillance : GAUTHEROT Michel.
Membre du Conseil de Surveillance : BLOCH Jean-François Pierré Georges.
Membre du Conseil de Surveillance : BRUNETON Jean Felix.
Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert.
Membre du Conseil de Surveillance : CHABOT Marc Joël Jean.
Membre du Conseil de Surveillance : GRESSET Jacques Emile Maurice.
Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard Auguste.
Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre Louis.
Membre du Conseil de Surveillance : SANDRON Philippe Paul Etienne.
Membre du Conseil de Surveillance : SAUVIN Marie-José né(e) CALVO.
Membre du Conseil de Surveillance : FUSTER Vincent Robert.
Membre du Conseil de Surveillance : GURTNER-RAVIOT Jean-Pierre Jacques Marie.
Membre du Conseil de Surveillance : GUINCHARD Michel Louis Vital.
Membre du Conseil de Surveillance : MORIN DROUET Valérie Françoise Claude né(e) DROUET.
Membre du Conseil de Surveillance : SOCIETE ANONYME D'HABITATIONS A LOYER MODERE DE FRANCHE COMTE (SA) représenté par BONNET Christian Marie Hubert.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG.
Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD.
Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve.
Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy.

27/05/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1982
NOJO : BXC08134007494G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Adresse :
1 Rond Point de la Nation
21000 Dijon
16/03/2008 : Modifications générales

Annonce N°709
NOJO : BXB08080003012S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance
Montant du capital : 225384180 EUR
08/02/2008 : Modifications générales

Annonce N°593
NOJO : BXB08053006772E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 352 483 341
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et à conseil de surveillance

Administration :
Président du Directoire : MAIRE Alain Marie Michel.
Membre du Directoire : PETIOT Philippe Paul.
Membre du Directoire : FATTELAY Pascal Daniel.
Membre du Directoire : LESOURD Didier Michel.
Membre du Directoire : LACAILLE Jérome Dominique.
Président du Conseil de Surveillance : DREVON Jean-Henri.
Vice-président et membre du conseil de surveillance : PEUTOT Gilbert.
Membre et vice-président du conseil de surveillance : PASSIER Jean-Claude Vital Charles.
Membre et vice-président du conseil de surveillance : KERLEROUX Yves-Marie Corentin.
Membre du Conseil de Surveillance : FABIEN Alain Robert.
Membre du Conseil de Surveillance : BENOIT Jean Rêné.
Membre du Conseil de Surveillance : BORDET Gilbert.
Membre du Conseil de Surveillance : BOUTHENET Jean Pierré.
Membre du Conseil de Surveillance : JOUET Raymond.
Membre du Conseil de Surveillance : PATARD Claude Noël.
Membre du Conseil de Surveillance : GABRIEL Jean-Pierre.
Membre du Conseil de Surveillance : TATAT Frédéric Paul Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : LAGNEAU Michel Emile Paul.
Membre du Conseil de Surveillance : VITRAC Philippe Claude.
Membre du Conseil de Surveillance : ACKERMANN Jean-Marie Vincent.
Membre du Conseil de Surveillance : BOURDREUX Jean-Maurice Philippe.
Membre du Conseil de Surveillance : MOULIN Gilbert André.
Membre du Conseil de Surveillance : MILLOT Alain Charles.
Membre du Conseil de Surveillance : PERRUT Jean-Jacques Joseph.
Membre du Conseil de Surveillance : BLANC Antoine Sylvain.
Membre du Conseil de Surveillance : GAUTHEROT Michel.
Membre du Conseil de Surveillance : BLOCH Jean-François Pierré Georges.
Membre du Conseil de Surveillance : BRUNETON Jean Felix.
Membre du Conseil de Surveillance : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert.
Membre du Conseil de Surveillance : CHABOT Marc Joël Jean.
Membre du Conseil de Surveillance : GRESSET Jacques Emile Maurice.
Membre du Conseil de Surveillance : MARTELAT Bernard Auguste.
Membre du Conseil de Surveillance : ROLLIN Jean-Pierre Louis.
Membre du Conseil de Surveillance : SANDRON Philippe Paul Etienne.
Membre du Conseil de Surveillance : SAUVIN Marie-José né(e) CALVO.
Membre du Conseil de Surveillance : FUSTER Vincent Robert.
Membre du Conseil de Surveillance : GURTNER-RAVIOT Jean-Pierre Jacques Marie.
Membre du Conseil de Surveillance : GUINCHARD Michel Louis Vital.
Membre du Conseil de Surveillance : MORIN DROUET Valérie Françoise Claude né(e) DROUET.
Membre du Conseil de Surveillance : SOCIETE ANONYME D'HABITATIONS A LOYER MODERE DE FRANCHE COMTE (SA) représenté par BONNET Christian Marie Hubert.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE DE FRANCE KPMG ().
Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS & GUERARD ().
Commissaire aux comptes suppléant : HELIAS Herve.
Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy.

Historique de l'unité légale :
14/04/2022 : économie sociale et solidaire, caractère employeur
Economie sociale et solidaire : OuiCaractère employeur : Non
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
19/05/2006 : dénomination
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
21/07/2000 : catégorie juridique
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à directoire
01/01/1995 : dénomination
Dénomination : CAISSE EPARGNE ET PREVOYANCE BOURGOGNE
25/12/1991 : activité principale
Activité principale : Caisses d'épargne (NAF1993 : 65.1E)
01/01/1991 : dénomination
Dénomination : CAISSE D EPARGNE DE BOURGOGNE
Représentants légaux :
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
43 Rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
43 Rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
43 Rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BALLET Jerome
Né le 01/03/1965 à Marseille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
4 Chemin de la Concorde
69130 Écully
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : SIZE (DUBAN) Catherine
Né le 13/03/1962 à Chalon-sur-Saône (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
12bis Rue Etienne Merzet
71300 Montceau-les-Mines
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis
Né le 20/10/1962 à Toulouse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
76 Bis Rue de Montchapet
21000 Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : CHAUVE Fabien, Yves-Marie
Né le 12/04/1968 à Sens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
6 Rue des Paules
21121 Fontaine-lès-Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DUBOIS (MATRAT) Sylvie
Né le 05/09/1965 à Pontoise (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 Rue des Vosges
21121 Fontaine-lès-Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FALLET Gilles
Né le 13/08/1968 à Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
805 Rue Pasteur
71260 Fleurville
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MIGNON Cédric Pierre Marcel
Né le 05/01/1970 à Bar-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
31 Rue de Liège
75008 Paris 8e Arrondissement
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MAUCLAIR Frédéric
Né le 04/05/1965 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
6 Rue des Chamottes
70100 Dampierre-sur-Salon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : NEOLIA
Siren : 305918732
Forme juridique : Société anonyme d'HLM à conseil d'administration
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
34 Rue de la Combe
25200 Montbéliard
FRANCE
Représentant permanent

Nom : DENIS Jacques Jean François
Né le 11/02/1968 à Toulouse (FRANCE)
Nationalité : Française

Adresse :
34 Rue de la Combe aux Biches
25200 Montbéliard
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BROUTE Isabelle Mireille
Né le 21/10/1973 à Vitry-sur-Seine (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
25 Rue du Hameau
75015 Paris 15e Arrondissement
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : PACAUD (TERRIER) Emmanuelle
Né le 12/12/1971 à Paray-le-Monial (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
1424 Route de Charolles
71120 Vendenesse-lès-Charolles
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : PLASTRE (ABRAHAMSE) Martine
Né le 20/07/1960 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
56 Quai D'Epizy
89300 Joigny
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BAUER Martin
Né le 22/05/1971 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
6 Rue de Boulogne
71300 Montceau-les-Mines
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : TOURNEFIER (BLONDE) Emmanuelle
Né le 09/02/1972 à Troyes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
Soppe le Haut
9 Rue Kaufweg
68780 le haut soultzbach
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DAUX Martine
Né le 01/09/1965 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
15 Avenue Albert Camus
21000 Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : KOENDERS Nathalie
Né le 01/03/1977 à Rennes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
3 Rue Paul Thenard
21000 Dijon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MENIGOZ Catherine
Né le 27/09/1966 à Vesoul (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
46 Avenue Léon Jouhaux
70400 Héricourt
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : OUDOT Pascal
Né le 28/06/1958 à Champagnole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
2C Rue Isenbard
25000 Besançon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : CHARPENET (ROUSSET-CHARPENET) Madeleine
Né le 05/03/1956 à Coulanges-lès-Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
41 Rue de la Banne
58160 Sauvigny-les-Bois
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BARBIER (PATENAT) Nathalie Valérie
Né le 02/07/1961 à Dole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
2 Rue des Petits Souliers
39120 Rahon
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : VUILLET Damien Claude Alain
Né le 18/09/1971 à Champagnole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 Rue Clement Ader
25220 Thise
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BERTHET Christophe
Né le 20/05/1965 à Bourg-en-Bresse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
44 Rue de Saint-Jean-Des-Vignes
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DULION Estelle, Claire
Né le 23/07/1971 à Tonnerre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
16 Rue Croix Millan
89160 Ancy-le-Franc
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
32 Quai Saint-Cosme
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : CABINET DELOITTE
Siren : 572028041
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
6 Place de la Pyramide
92800 Puteaux
FRANCE
16/08/2021 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : CABINET MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
51 Rue Saint-Cyr
69338 LYON
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DERAMECOURT Jean-Pierre
Né le 17/06/1955 à Arras (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
10 rue Vauban
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis
Né le 20/10/1962 à Toulouse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
76 Bis rue de Montchapet
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : CHAUVE Fabien, Yves-Marie
Né le 12/04/1968 à Sens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
6 rue des Paules
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MIGNON Cédric Pierre Marcel
Né le 05/01/1970 à Bar-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
31 rue de Liège
75008 Paris
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BROUTE Isabelle Mireille
Né le 21/10/1973 à Vitry-sur-Seine (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
25 rue du Hameau
75015 Paris
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
43 rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
43 rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DIRY Jacques
Né le 10/08/1950 à Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
17 rue Quinto Elmetti
58400 La charité-sur-Loire
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MINET (BAUJON) Marie-Thérèse
Né le 12/02/1949 à Montceau-les-Mines (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
Champs de Pierre route de Viry
71120 Charolles
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DUBOIS (MATRAT) Sylvie
Né le 05/09/1965 à Pontoise (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 rue des Vosges
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MICHAUX Manuel
Né le 13/04/1980 à Besançon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
8 chemin Crais Rozet
25320 Busy
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : PICHON (BIGUINET) Marie-Noëlle
Né le 27/12/1956 à Montbéliard (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
22 rue Charmontet
25200 Montbéliard
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FALLET Gilles
Né le 13/08/1968 à Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
805 rue Pasteur
71260 Fleurville
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : ELUAU (ADAM) Sylvie Marie Andrée
Né le 21/12/1962 à Nanterre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
12 Lieu dit la Terre au Pot
89500 Les Bordes
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MAUCLAIR Frédéric
Né le 04/05/1965 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
6 rue des Chamottes
70100 Dampierre-sur-Salon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : NEOLIA
Siren : 305918732
Forme juridique : Société anonyme d'HLM à conseil d'administration
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
34 rue de la Combe
25200 Montbéliard
FRANCE
Représentant permanent

Nom : DENIS Jacques Jean François
Né le 11/02/1968 à Toulouse (FRANCE)
Nationalité : Française

Adresse :
34 rue de la Combe aux Biches
25200 Montbéliard
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : COUTURIER Michèle Yvonne Marcelle
Né le 03/11/1949 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 bis rue Jeanne d'ARc
90300 Valdoie
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : SIZE (DUBAN) Catherine
Né le 13/03/1962 à Chalon-sur-Saône (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
12bis rue Etienne Merzet
71300 Montceau-les-Mines
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BORDET Gilbert
Né le 10/05/1947 à CHALON (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
33 RUE AUGUSTE MARTIN
71100 ST REMY
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
43 rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BLANC Antoine Sylvain
Né le 06/08/1948 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
15 RUE ANDRE FLEURY
21000 DIJON
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : LOPEZ Jean-François
Né le 20/02/1950 à La (ALGERIE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
13 impasse du Fort Benoit
25000 Besançon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BARBIER (PATENAT) Nathalie Valérie
Né le 02/07/1961 à Dole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
2 rue des Petits Souliers
39120 Rahon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DULION Estelle, Claire
Né le 23/07/1971 à Tonnerre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
16 rue Croix Millan
89160 Ancy-le-Franc
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : VUILLET Damien Claude Alain
Né le 18/09/1971 à Champagnole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 rue Clement Ader
25220 Thise
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
32 quai Saint Cosme
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 rue Henri Regnault
Tour Exaltis
92075 Paris la défense cédex
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS 1
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
3 Cours du Triangle
92939 Nanterre
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : VEAUTE Anne
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
61 rue Henri Regnault
Tour Exaltis
92400 Courbevoie
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DERAMECOURT Jean-Pierre
Né le 17/06/1955 à Arras (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
10 rue Vauban
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis
Né le 20/10/1962 à Toulouse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
76 Bis rue de Montchapet
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : CHAUVE Fabien, Yves-Marie
Né le 12/04/1968 à Sens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
6 rue des Paules
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MIGNON Cédric Pierre Marcel
Né le 05/01/1970 à Bar-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
31 rue de Liège
75008 Paris
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BROUTE Isabelle Mireille
Né le 21/10/1973 à Vitry-sur-Seine (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
25 rue du Hameau
75015 Paris
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
43 rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
43 rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DIRY Jacques
Né le 10/08/1950 à Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
17 rue Quinto Elmetti
58400 La charité-sur-Loire
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MINET (BAUJON) Marie-Thérèse
Né le 12/02/1949 à Montceau-les-Mines (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
Champs de Pierre route de Viry
71120 Charolles
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DUBOIS (MATRAT) Sylvie
Né le 05/09/1965 à Pontoise (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 rue des Vosges
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MICHAUX Manuel
Né le 13/04/1980 à Besançon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
8 chemin Crais Rozet
25320 Busy
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : PICHON (BIGUINET) Marie-Noëlle
Né le 27/12/1956 à Montbéliard (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
22 rue Charmontet
25200 Montbéliard
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FALLET Gilles
Né le 13/08/1968 à Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
805 rue Pasteur
71260 Fleurville
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : ELUAU (ADAM) Sylvie Marie Andrée
Né le 21/12/1962 à Nanterre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
12 Lieu dit la Terre au Pot
89500 Les Bordes
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MAUCLAIR Frédéric
Né le 04/05/1965 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
6 rue des Chamottes
70100 Dampierre-sur-Salon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : NEOLIA
Siren : 305918732
Forme juridique : Société anonyme d'HLM à conseil d'administration
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
34 rue de la Combe
25200 Montbéliard
FRANCE
Représentant permanent

Nom : DENIS Jacques Jean François
Né le 11/02/1968 à Toulouse (FRANCE)
Nationalité : Française

Adresse :
34 rue de la Combe aux Biches
25200 Montbéliard
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : COUTURIER Michèle Yvonne Marcelle
Né le 03/11/1949 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 bis rue Jeanne d'ARc
90300 Valdoie
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : SIZE (DUBAN) Catherine
Né le 13/03/1962 à Chalon-sur-Saône (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
12bis rue Etienne Merzet
71300 Montceau-les-Mines
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BORDET Gilbert
Né le 10/05/1947 à CHALON (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
33 RUE AUGUSTE MARTIN
71100 ST REMY
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
43 rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BLANC Antoine Sylvain
Né le 06/08/1948 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
15 RUE ANDRE FLEURY
21000 DIJON
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : LOPEZ Jean-François
Né le 20/02/1950 à La (ALGERIE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
13 impasse du Fort Benoit
25000 Besançon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BARBIER (PATENAT) Nathalie Valérie
Né le 02/07/1961 à Dole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
2 rue des Petits Souliers
39120 Rahon
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DULION Estelle, Claire
Né le 23/07/1971 à Tonnerre (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
16 rue Croix Millan
89160 Ancy-le-Franc
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : VUILLET Damien Claude Alain
Né le 18/09/1971 à Champagnole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
1 rue Clement Ader
25220 Thise
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
32 quai Saint Cosme
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 rue Henri Regnault
Tour Exaltis
92075 Paris la défense cédex
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS 1
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
3 Cours du Triangle
92939 Nanterre
FRANCE
17/06/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : VEAUTE Anne
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
61 rue Henri Regnault
Tour Exaltis
92400 Courbevoie
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DERAMECOURT Jean-Pierre
Né le 17/06/1955 à Arras (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du directoire

Adresse :
10 rue Vauban
21000 Dijon
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : LAGNON Thierry Jean André
Né le 19/12/1970 à RAMBOUILLET (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
11 rue Raymond Aron
21240 Talant
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : SCHEER Pierre-Yves
Né le 28/05/1968 à Mulhouse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
17 rue des Rentes
21490 Varois et Chaignot
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BOURSIN Philippe, Raymond, Louis
Né le 20/10/1962 à Toulouse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
76 Bis rue de Montchapet
21000 Dijon
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : CHAUVE Fabien, Yves-Marie
Né le 12/04/1968 à Sens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du directoire

Adresse :
6 rue des Paules
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BLANC Antoine Sylvain
Né le 06/08/1948 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil de surveillance

Adresse :
15 RUE ANDRE FLEURY
21000 DIJON
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BLANC Antoine Sylvain
Né le 06/08/1948 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
15 RUE ANDRE FLEURY
21000 DIJON
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert
Né le 22/08/1945 à VESOUL (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil de surveillance

Adresse :
5 RUE GEORGES COLOMB
70200 LURE
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : COEURDACIER Jean-Marie Lucien Albert
Né le 22/08/1945 à VESOUL (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
5 RUE GEORGES COLOMB
70200 LURE
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : VAMPOUILLE Catherine
Né le 10/02/1970 à Dunkerque (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 rue de Flandre
25700 Valentigney
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DIRY Jacques
Né le 10/08/1950 à Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
17 rue Quinto Elmetti
58400 La charité-sur-Loire
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MINET (BAUJON) Marie-Thérèse
Né le 12/02/1949 à Montceau-les-Mines (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
Champs de Pierre route de Viry
71120 Charolles
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FOUGERE Eric
Né le 13/08/1967 à Confolens (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
43 rue de Tivoli
21000 Dijon
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : DUBOIS (MATRAT) Sylvie
Né le 05/09/1965 à Pontoise (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 rue des Vosges
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : MICHAUX Manuel
Né le 13/04/1980 à Besançon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
8 chemin Crais Rozet
25320 Busy
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : PERREAULT (MARIE) Catherine
Né le 14/06/1959 à Dijon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
6 rue du Puits Radier
21120 Chaignay
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : PICHON (BIGUINET) Marie-Noëlle
Né le 27/12/1956 à Montbéliard (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
22 rue Charmontet
25200 Montbéliard
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : FALLET Gilles
Né le 13/08/1968 à Nevers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
805 rue Pasteur
71260 Fleurville
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : LOPEZ Jean-François
Né le 20/02/1950 à La (ALGERIE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
13 impasse du Fort Benoit
25000 Besançon
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BARBIER (PATENAT) Nathalie Valérie
Né le 02/07/1961 à Dole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil d'orientation et de surveillance

Adresse :
2 rue des Petits Souliers
39120 Rahon
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : COUTURIER Michèle Yvonne Marcelle
Né le 03/11/1949 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
9 bis rue Jeanne d'ARc
90300 Valdoie
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : SIZE (DUBAN) Catherine
Né le 13/03/1962 à Chalon-sur-Saône (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
12bis rue Etienne Merzet
71300 Montceau-les-Mines
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : BORDET Gilbert
Né le 10/05/1947 à CHALON (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
33 RUE AUGUSTE MARTIN
71100 ST REMY
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : JOUET Raymond
Né le 05/03/1947 à MACON (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
RUE DU PRE GOUJON
89600 CHEU
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : TATAT Frédéric Paul Charles
Né le 16/03/1946 à AUBERVILLIERS
Nationalité : Française
Qualité : Membre du conseil de surveillance

Adresse :
39 BD. DU CENTENAIRE
89100 SENS
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
32 quai Saint Cosme
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 rue Henri Regnault
Tour Exaltis
92075 Paris la défense cédex
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS 1
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
3 Cours du Triangle
92939 Nanterre
FRANCE
27/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Personne Physique

Nom : VEAUTE Anne
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
61 rue Henri Regnault
Tour Exaltis
92400 Courbevoie
FRANCE
Dépôts des actes :
30/04/2021 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5753 déposé le 01/07/2021
Etat : Déposé
30/04/2021 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5753 déposé le 01/07/2021
Etat : Déposé
Décision : changement de membre du conseil d'orientation et de surveillance
30/04/2021 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5753 déposé le 01/07/2021
Etat : Déposé
Décision : nomination de commissaire aux comptes
24/03/2021 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5753 déposé le 01/07/2021
Etat : Déposé
14/12/2020 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5753 déposé le 01/07/2021
Etat : Déposé
23/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°8592 déposé le 06/08/2020
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du conseil d'orientation et de surveillance
23/04/2020 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°8831 déposé le 17/08/2020
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
16/12/2019 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6304 déposé le 30/05/2020
Etat : Déposé
25/11/2019 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6304 déposé le 30/05/2020
Etat : Déposé
22/11/2019 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6304 déposé le 30/05/2020
Etat : Déposé
Décision : certificat du dépositaire unique
07/10/2019 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6304 déposé le 30/05/2020
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
30/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°11716 déposé le 03/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/04/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°11716 déposé le 03/06/2019
Etat : Déposé
30/04/2019 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°12272 déposé le 17/06/2019
Etat : Déposé
30/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°12272 déposé le 17/06/2019
Etat : Déposé
30/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°11716 déposé le 03/06/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
30/04/2019 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°11716 déposé le 03/06/2019
Etat : Déposé
30/04/2019 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°12272 déposé le 17/06/2019
Etat : Déposé
30/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°12272 déposé le 17/06/2019
Etat : Déposé
30/04/2019 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6304 déposé le 30/05/2020
Etat : Déposé
19/09/2018 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°256 déposé le 08/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au(x) membre(s)
19/09/2018 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°256 déposé le 08/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au(x) membre(s)
24/04/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°10660 déposé le 04/07/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°10660 déposé le 04/07/2018
Etat : Déposé
Décision : modification article 20 des statuts
24/04/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°10660 déposé le 04/07/2018
Etat : Déposé
24/04/2018 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°250 déposé le 08/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification membres du conseil de surveillance
24/04/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°10660 déposé le 04/07/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/04/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°10660 déposé le 04/07/2018
Etat : Déposé
Décision : modification article 20 des statuts
24/04/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°10660 déposé le 04/07/2018
Etat : Déposé
24/04/2018 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°250 déposé le 08/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Modification membres du conseil de surveillance
12/03/2018 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°250 déposé le 08/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
12/03/2018 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°250 déposé le 08/01/2019
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
19/03/2017 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°12876 déposé le 10/08/2018
Etat : Déposé
19/03/2017 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°12876 déposé le 10/08/2018
Etat : Déposé
26/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3488 déposé le 23/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/04/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3488 déposé le 23/05/2016
Etat : Déposé
26/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3488 déposé le 23/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/04/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3488 déposé le 23/05/2016
Etat : Déposé
26/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3488 déposé le 23/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
26/04/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3488 déposé le 23/05/2016
Etat : Déposé
11/04/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
11/04/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
11/04/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
07/04/2016 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : certificat du dépositaire
07/04/2016 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : certificat du dépositaire
07/04/2016 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : certificat du dépositaire
01/02/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
01/02/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
01/02/2016 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
29/09/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°7294 déposé le 15/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification du conseil d'orientation et de surveillance
29/09/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°7294 déposé le 15/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification du conseil d'orientation et de surveillance
29/09/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°7294 déposé le 15/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification du conseil d'orientation et de surveillance
22/04/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
Décision : nomination des membres
22/04/2015 : Avenant au procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
22/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
22/04/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
Décision : nomination des membres
22/04/2015 : Avenant au procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
22/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
22/04/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
Décision : nomination des membres
22/04/2015 : Avenant au procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
22/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/04/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3992 déposé le 06/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination Membre du Directoire
01/04/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3992 déposé le 06/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination Membre du Directoire
01/04/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3992 déposé le 06/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination Membre du Directoire
20/03/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
Décision : CERTIFICAT DU DEPOSITAIRE
20/03/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
Décision : CERTIFICAT DU DEPOSITAIRE
20/03/2015 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
Décision : CERTIFICAT DU DEPOSITAIRE
27/02/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3992 déposé le 06/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
27/02/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3992 déposé le 06/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
27/02/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3992 déposé le 06/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
16/02/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
16/02/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
16/02/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
19/01/2015 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
19/01/2015 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
19/01/2015 : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
31/10/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
31/10/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
31/10/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
31/10/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
31/10/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
31/10/2014 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
03/10/2014 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°926 déposé le 13/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
03/10/2014 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°926 déposé le 13/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
03/10/2014 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°926 déposé le 13/02/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
28/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4594 déposé le 01/09/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/04/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4594 déposé le 01/09/2014
Etat : Déposé
28/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4594 déposé le 01/09/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/04/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4594 déposé le 01/09/2014
Etat : Déposé
28/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4594 déposé le 01/09/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
28/04/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4594 déposé le 01/09/2014
Etat : Déposé
07/01/2014 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1868 déposé le 02/04/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
07/01/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1868 déposé le 02/04/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
07/01/2014 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1868 déposé le 02/04/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
07/01/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1868 déposé le 02/04/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
07/01/2014 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1868 déposé le 02/04/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
07/01/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1868 déposé le 02/04/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
11/12/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°890 déposé le 11/02/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
11/12/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°890 déposé le 11/02/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
11/12/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°890 déposé le 11/02/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de membre(s) du directoire
12/11/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°890 déposé le 11/02/2014
Etat : Déposé
12/11/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°890 déposé le 11/02/2014
Etat : Déposé
12/11/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°890 déposé le 11/02/2014
Etat : Déposé
04/10/2013 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°620 déposé le 30/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Départ membre du Directoire
04/10/2013 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°621 déposé le 30/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination membre du Directoire Départ membre du Directoire
04/10/2013 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°620 déposé le 30/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Départ membre du Directoire
04/10/2013 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°621 déposé le 30/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination membre du Directoire Départ membre du Directoire
04/10/2013 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°621 déposé le 30/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Nomination membre du DirectoireDépart membre du Directoire
04/10/2013 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°620 déposé le 30/01/2014
Etat : Déposé
Décision : Départ membre du Directoire
06/08/2013 : Décision(s)
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4908 déposé le 16/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital
06/08/2013 : Décision(s)
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4908 déposé le 16/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital
06/08/2013 : Décision(s)
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4908 déposé le 16/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital
01/07/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3615 déposé le 03/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
01/07/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4908 déposé le 16/09/2013
Etat : Déposé
01/07/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3615 déposé le 03/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
01/07/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4908 déposé le 16/09/2013
Etat : Déposé
01/07/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3615 déposé le 03/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
01/07/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4908 déposé le 16/09/2013
Etat : Déposé
23/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3094 déposé le 07/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
23/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3094 déposé le 07/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
23/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3094 déposé le 07/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
14/11/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°526 déposé le 28/01/2013
Etat : Déposé
14/11/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°526 déposé le 28/01/2013
Etat : Déposé
14/11/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°526 déposé le 28/01/2013
Etat : Déposé
24/10/2012 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°526 déposé le 28/01/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
24/10/2012 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°526 déposé le 28/01/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
24/10/2012 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°526 déposé le 28/01/2013
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
17/04/2012 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2012 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Nomination de M Jean François Lopez en qualité de membre du Conseil d'Orientation et de Surveillance en remplacement de M Bernard Martelat Nomination de M Nathalie Patenat en qualité de membre du Conseil d'Orientation et de Surveillance en remplacement de M Michel Gautherot
17/04/2012 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2012 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Nomination de M Jean François Lopez en qualité de membre du Conseil d'Orientation et de Surveillance en remplacement de M Bernard Martelat Nomination de M Nathalie Patenat en qualité de membre du Conseil d'Orientation et de Surveillance en remplacement de M Michel Gautherot
17/04/2012 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
17/04/2012 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Nomination de M Jean François Lopez en qualité de membre du Conseil d'Orientation et de Surveillance en remplacement de M Bernard MartelatNomination de M Nathalie Patenat en qualité de membre du Conseil d'Orientation et de Surveillance en remplacement de M Michel Gautherot
20/12/2011 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1120 déposé le 17/02/2012
Etat : Déposé
Décision : changement de président du directoire
20/12/2011 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2352 déposé le 19/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Nominations au directoire et au conseil de surveillance
20/12/2011 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2352 déposé le 19/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au président du directoire
20/12/2011 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1120 déposé le 17/02/2012
Etat : Déposé
Décision : changement de président du directoire
20/12/2011 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2352 déposé le 19/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Nominations au directoire et au conseil de surveillance
20/12/2011 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2352 déposé le 19/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au président du directoire
20/12/2011 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1120 déposé le 17/02/2012
Etat : Déposé
Décision : changement de président du directoire
20/12/2011 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2352 déposé le 19/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Nominations au directoire et au conseil de surveillance
20/12/2011 : Procès-verbal du conseil d'orientation et de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2352 déposé le 19/04/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au président du directoire
29/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3904 déposé le 05/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
29/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3904 déposé le 05/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
29/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3904 déposé le 05/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
17/12/2010 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1436 déposé le 03/03/2011
Etat : Déposé
17/12/2010 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1436 déposé le 03/03/2011
Etat : Déposé
17/12/2010 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1436 déposé le 03/03/2011
Etat : Déposé
28/06/2010 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
Décision : extrait des délibérations de la réunion du Comex
28/06/2010 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
28/06/2010 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
Décision : extrait des délibérations de la réunion du Comex
28/06/2010 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
28/06/2010 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
Décision : extrait des délibérations de la réunion du Comex
28/06/2010 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
21/12/2009 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
Décision : augmentation de capital
21/12/2009 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
Décision : augmentation de capital
21/12/2009 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
Décision : augmentation de capital
06/10/2009 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°163 déposé le 11/01/2010
Etat : Déposé
Décision : modification composition du conseil d'orientation et de surveillance
06/10/2009 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°163 déposé le 11/01/2010
Etat : Déposé
Décision : modification composition du conseil d'orientation et de surveillance
06/10/2009 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°163 déposé le 11/01/2010
Etat : Déposé
Décision : modification composition du conseil d'orientation et de surveillance
03/09/2009 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1300 déposé le 17/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Réunion du Conseil d'Orientation et de Surveillance : nomination de GillesFERNANDEZ en qualité de membre du directoire - Lettre d'agrément
03/09/2009 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1300 déposé le 17/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Réunion du Conseil d'Orientation et de Surveillance : nomination de GillesFERNANDEZ en qualité de membre du directoire - Lettre d'agrément
03/09/2009 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1300 déposé le 17/03/2010
Etat : Déposé
Décision : Réunion du Conseil d'Orientation et de Surveillance : nomination de GillesFERNANDEZ en qualité de membre du directoire - Lettre d'agrément
29/06/2009 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Constatation de la réalisation de l'augmentation de capital de la CEBFC
29/06/2009 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Constatation de la réalisation de l'augmentation de capital de la CEBFC
29/06/2009 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Constatation de la réalisation de l'augmentation de capital de la CEBFC
22/06/2009 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Départ d'un membre de directoire : Mr Pascal FATTELAY
22/06/2009 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Départ d'un membre de directoire : Mr Pascal FATTELAY
22/06/2009 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Départ d'un membre de directoire : Mr Pascal FATTELAY
29/04/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3229 déposé le 23/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
29/04/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3229 déposé le 23/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
29/04/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3229 déposé le 23/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
14/04/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3229 déposé le 23/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
14/04/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3229 déposé le 23/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
14/04/2009 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3229 déposé le 23/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
02/10/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4954 déposé le 16/12/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
02/10/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4954 déposé le 16/12/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
02/10/2008 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4954 déposé le 16/12/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
30/06/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
30/06/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
30/06/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
04/04/2008 : Avenant au procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2161 déposé le 28/05/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
04/04/2008 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
04/04/2008 : Avenant au procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2161 déposé le 28/05/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
04/04/2008 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
04/04/2008 : Avenant au procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2161 déposé le 28/05/2008
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au directoire
04/04/2008 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
05/03/2008 : Avenant au procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2161 déposé le 28/05/2008
Etat : Déposé
Décision : fixation du nombre de membres du directoire à 5 personnes
05/03/2008 : Avenant au procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2161 déposé le 28/05/2008
Etat : Déposé
Décision : fixation du nombre de membres du directoire à 5 personnes
05/03/2008 : Avenant au procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2161 déposé le 28/05/2008
Etat : Déposé
Décision : fixation du nombre de membres du directoire à 5 personnes
20/12/2007 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
Décision : constatation de l' augmentation de capital
20/12/2007 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
Décision : constatation de l' augmentation de capital
20/12/2007 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
Décision : constatation de l' augmentation de capital
02/10/2007 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4812 déposé le 04/12/2007
Etat : Déposé
Décision : changement d'un membre du directoire
02/10/2007 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4812 déposé le 04/12/2007
Etat : Déposé
Décision : changement d'un membre du directoire
02/10/2007 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4812 déposé le 04/12/2007
Etat : Déposé
Décision : changement d'un membre du directoire
24/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2470 déposé le 12/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'activité
24/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2470 déposé le 12/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'activité
24/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2470 déposé le 12/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'activité
21/12/2006 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : constatation de la réalisation de l'augmentation de capital
21/12/2006 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : constatation de la réalisation de l'augmentation de capital
21/12/2006 : Extrait de procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : constatation de la réalisation de l'augmentation de capital
15/12/2006 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : certificat bancaire du dépositaire des fondscertificat du dépositaire établi par les commissaires aux comptes
15/12/2006 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : certificat bancaire du dépositaire des fondscertificat du dépositaire établi par les commissaires aux comptes
15/12/2006 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : certificat bancaire du dépositaire des fondscertificat du dépositaire établi par les commissaires aux comptes
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4850 déposé le 11/12/2006
Etat : Déposé
Décision : AUGMENTATION DE CAPITAL EN NUMERAIRE PAR EMISSION DE PARTS SOCIALES ETPAR EMIISSION DE CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
Décision : délégation au directoire de décider de l'augmentation du capital
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4850 déposé le 11/12/2006
Etat : Déposé
Décision : AUGMENTATION DE CAPITAL EN NUMERAIRE PAR EMISSION DE PARTS SOCIALES ETPAR EMIISSION DE CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
Décision : délégation au directoire de décider de l'augmentation du capital
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4850 déposé le 11/12/2006
Etat : Déposé
Décision : AUGMENTATION DE CAPITAL EN NUMERAIRE PAR EMISSION DE PARTS SOCIALES ETPAR EMIISSION DE CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
09/11/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
Décision : délégation au directoire de décider de l'augmentation du capital
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de dénomination en celle de CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Nomination de membres du conseil de surveillance
19/05/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°814 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : designation de deux vice-président du conseil de surveillance : MM PASSIER Jean-Claude et KERLEROUX Yves
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de dénomination en celle de CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Nomination de membres du conseil de surveillance
19/05/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°814 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : designation de deux vice-président du conseil de surveillance : MM PASSIER Jean-Claude et KERLEROUX Yves
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de dénomination en celle de CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
19/05/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Nomination de membres du conseil de surveillance
19/05/2006 : Procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°814 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
Décision : designation de deux vice-président du conseil de surveillance : MM PASSIER Jean-Claude et KERLEROUX Yves
07/04/2006 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1566 déposé le 10/04/2006
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION ENTRE LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE ( STEOBSORBANTE ) ET LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE (ABSORBEE)
07/04/2006 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Sur la fusion
07/04/2006 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1566 déposé le 10/04/2006
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION ENTRE LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE ( STEOBSORBANTE ) ET LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE (ABSORBEE)
07/04/2006 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Sur la fusion
07/04/2006 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1566 déposé le 10/04/2006
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION ENTRE LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE ( STEOBSORBANTE ) ET LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE (ABSORBEE)
07/04/2006 : Procès-verbal du directoire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Sur la fusion
08/11/2005 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Nomination d'un représentant permanent d'une personne morale membredu conseil de surveillance
08/11/2005 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Nomination d'un représentant permanent d'une personne morale membredu conseil de surveillance
08/11/2005 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Nomination d'un représentant permanent d'une personne morale membredu conseil de surveillance
15/10/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4629 déposé le 27/12/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE MEMBRE DU DIRECTOIRE
15/10/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4629 déposé le 27/12/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE MEMBRE DU DIRECTOIRE
15/10/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4629 déposé le 27/12/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE MEMBRE DU DIRECTOIRE
12/07/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
12/07/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
12/07/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
30/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
30/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
30/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
27/02/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital MODIFICATION DANS LES CONSEILS
27/02/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital MODIFICATION DANS LES CONSEILS
27/02/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
25/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3843 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
25/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3843 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
25/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3843 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
10/07/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
10/07/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
10/07/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
01/07/2000 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
01/07/2000 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
01/07/2000 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
14/06/2000 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
14/06/2000 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
14/06/2000 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°452 déposé le 16/02/2000
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°452 déposé le 16/02/2000
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL EN EUROS
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°452 déposé le 16/02/2000
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°452 déposé le 16/02/2000
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL EN EUROS
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°452 déposé le 16/02/2000
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
17/12/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°452 déposé le 16/02/2000
Etat : Déposé
Décision : CONVERSION DU CAPITAL EN EUROS
23/09/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
23/09/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
23/09/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
23/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°959 déposé le 20/04/1999
Etat : Déposé
23/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°959 déposé le 20/04/1999
Etat : Déposé
23/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°959 déposé le 20/04/1999
Etat : Déposé
22/12/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°567 déposé le 01/03/1999
Etat : Déposé
Décision : MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE PARTANT
22/12/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°567 déposé le 01/03/1999
Etat : Déposé
Décision : MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE PARTANT
22/12/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°567 déposé le 01/03/1999
Etat : Déposé
Décision : MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE PARTANT
23/06/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1733 déposé le 17/07/1998
Etat : Déposé
23/06/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1733 déposé le 17/07/1998
Etat : Déposé
23/06/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1733 déposé le 17/07/1998
Etat : Déposé
27/09/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2278 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DANS LE CONSEIL DE SURVEILLANCE
27/09/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2278 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DANS LE CONSEIL DE SURVEILLANCE
27/09/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2278 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DANS LE CONSEIL DE SURVEILLANCE
26/03/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1226 déposé le 26/05/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
26/03/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1226 déposé le 26/05/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
26/03/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1226 déposé le 26/05/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
25/03/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°892 déposé le 10/04/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE L'ARTICLE 5 DES STATUTS
25/03/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°892 déposé le 10/04/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE L'ARTICLE 5 DES STATUTS
25/03/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°892 déposé le 10/04/1997
Etat : Déposé
29/03/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1264 déposé le 30/05/1995
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
29/03/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1264 déposé le 30/05/1995
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
29/03/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1264 déposé le 30/05/1995
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
09/09/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3059 déposé le 27/12/1994
Etat : Déposé
Décision : ADJONCTION DE L'ACTIVITE
09/09/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3059 déposé le 27/12/1994
Etat : Déposé
Décision : ADJONCTION DE L'ACTIVITE
09/09/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3059 déposé le 27/12/1994
Etat : Déposé
Décision : ADJONCTION DE L'ACTIVITE
05/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1243 déposé le 26/05/1993
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE MEMBRES DU DIRECTOIRE
05/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1243 déposé le 26/05/1993
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE MEMBRES DU DIRECTOIRE
05/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1243 déposé le 26/05/1993
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE MEMBRES DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2746 déposé le 17/11/1989
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION EN DATE DU 8.7.1991 AGREMENT DU COMITE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT EN DATE DU 19.9.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE EN DATE DES 8.7.1991, 20.9.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL DE LA COTE D'OR DU 1.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL MORVAN-CHAROLAIS DU 28.6.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'PARGNE ECUREUIL DES PAYS DE L'YONNE DU 14.6.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE SENS-JOIGNY DU 1.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL NIVERNAIS-MORVAN DU 2.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE DE NEVERS DU 2.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2673 déposé le 09/12/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNED'ECUREUIL DU VAL DE SAONE EN DATE DU 28 JUIN 1991 DEPOT COMPLEMENTAIRE AU DEPOT NR A-2425 DU 31.10.1991 (DANS LE CADRE DE LAFUSION ABSORPTION AVEC LES DIFFERENTES CAISSES D'EPARGNE DE BOURGOGNE)
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1741 déposé le 18/06/1992
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBARATIONSLISTE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1741 déposé le 18/06/1992
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DANS LES MEMBRES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2628 déposé le 12/10/1992
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE CHANGEMENT DANS LES MEMBRES DU DIRECTOIRE CHANGEMENT DANS LE CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1662 déposé le 20/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE DENOMITATION SOCIALE SUITE A ERREUR MATERIEL : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE CONFIRAMTION DU DIRECTEUR EN CE QUI CONCERNE LA DENOMINATION SOCIALE DE LA STE SUITE A UNE ERREUR MATERIEL : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE EN DATE DU 11.07.1995
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°848 déposé le 07/04/1997
Etat : Déposé
Décision : LETTRE DU PRESIDENT DU CREDIT IMMOBILIER DE FRANCE CONSTATANT LE CHANGEMENT DE REPRESENTANT PERMANENT EN DATE DU 09.01.1997
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°892 déposé le 10/04/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE L'ARTICLE 5 DES STATUTS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1353 déposé le 28/05/1998
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION DE CHANGEMENT DE REPRESENTANT D'UN MEMBRE DU CONSEIL DESURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1353 déposé le 28/05/1998
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE REPRESENTANT D'UN MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1733 déposé le 17/07/1998
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2720 déposé le 12/11/1998
Etat : Déposé
Décision : LETTRE DE CHANGEMENT DE REPRESENTANT DE L'OPAC
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°959 déposé le 20/04/1999
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 10.07.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : PV CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 05.07.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : PV DU 07.07.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT DU 01.08.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1617 déposé le 30/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1617 déposé le 30/05/2001
Etat : Déposé
Décision : PV DU CONSEIL DE D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 30.03.2001
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3845 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 26 SEPTEMBRE 2003 DESIGNATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3845 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : COPIE DE L'AGREMENT DONNE PAR LA CAISSE NATIONALE DES CAISSES D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE EN DATE DU 30 SEPTEMBRE 2003 DESIGNATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 4 JUILLET 2003 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V DE L'ELECTION DES DEUX REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (EN DATE DU 25 JUIN 2003) MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE L'ELECTION DES REPRESENTANTS DES SALARIES (EN DATE DU 18 JUIN 2003) (ET EN DATE DU 23 JUIN 2003 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT DE LA CAISSE NATIONALE DES CAISSES D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DU 18 JUILLET 2003 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 30 MARS 2001 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : COPIE DE LA LOI NR 99-532 DU 25 JUIN 1999 RELATIVE A L'EPARGNE ET A LA SECURITE FINANCIERE MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3843 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 25.3.1997(DESIGNANT LES COMMISSAIRES AUX COMPTES POUR 6 ANS)
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital MODIFICATION DANS LES CONSEILS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2790 déposé le 11/08/2004
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU2 AVRIL 2004 CHANGEMENT DANS LA COMPOSITION DU DIRECTOIRE ET DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
N.C             : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3692 déposé le 27/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de membre du Conseil de surveillance
N.C             : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1934 déposé le 11/05/2006
Etat : Déposé
Décision : ETABLI LE 14 AVRIL 2006 SUR LA VALEUR DES APPORTS EFFECTUES PARLA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE
N.C             : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2470 déposé le 12/06/2007
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Rapport spécial du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Certificat du dépositaire (article L 225 146 al 2 c com)
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Rapport relatif à l'exactitude de l'arrêté de compte (article R 225 134 du Codede Commerce)
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1436 déposé le 03/03/2011
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : relatif à l'exactitude de l'arrêté de comptes
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2746 déposé le 17/11/1989
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION EN DATE DU 8.7.1991 AGREMENT DU COMITE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT EN DATE DU 19.9.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE EN DATE DES 8.7.1991, 20.9.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL DE LA COTE D'OR DU 1.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL MORVAN-CHAROLAIS DU 28.6.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'PARGNE ECUREUIL DES PAYS DE L'YONNE DU 14.6.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE SENS-JOIGNY DU 1.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL NIVERNAIS-MORVAN DU 2.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE DE NEVERS DU 2.7.1991 FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347 SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2673 déposé le 09/12/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNED'ECUREUIL DU VAL DE SAONE EN DATE DU 28 JUIN 1991 DEPOT COMPLEMENTAIRE AU DEPOT NR A-2425 DU 31.10.1991 (DANS LE CADRE DE LAFUSION ABSORPTION AVEC LES DIFFERENTES CAISSES D'EPARGNE DE BOURGOGNE)
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1741 déposé le 18/06/1992
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBARATIONSLISTE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1741 déposé le 18/06/1992
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DANS LES MEMBRES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2628 déposé le 12/10/1992
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE CHANGEMENT DANS LES MEMBRES DU DIRECTOIRE CHANGEMENT DANS LE CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1662 déposé le 20/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE DENOMITATION SOCIALE SUITE A ERREUR MATERIEL : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE CONFIRAMTION DU DIRECTEUR EN CE QUI CONCERNE LA DENOMINATION SOCIALE DE LA STE SUITE A UNE ERREUR MATERIEL : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE EN DATE DU 11.07.1995
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°848 déposé le 07/04/1997
Etat : Déposé
Décision : LETTRE DU PRESIDENT DU CREDIT IMMOBILIER DE FRANCE CONSTATANT LE CHANGEMENT DE REPRESENTANT PERMANENT EN DATE DU 09.01.1997
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°892 déposé le 10/04/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE L'ARTICLE 5 DES STATUTS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1353 déposé le 28/05/1998
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION DE CHANGEMENT DE REPRESENTANT D'UN MEMBRE DU CONSEIL DESURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1353 déposé le 28/05/1998
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE REPRESENTANT D'UN MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1733 déposé le 17/07/1998
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2720 déposé le 12/11/1998
Etat : Déposé
Décision : LETTRE DE CHANGEMENT DE REPRESENTANT DE L'OPAC
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°959 déposé le 20/04/1999
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 10.07.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : PV CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 05.07.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : PV DU 07.07.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT DU 01.08.2000 LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1617 déposé le 30/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1617 déposé le 30/05/2001
Etat : Déposé
Décision : PV DU CONSEIL DE D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 30.03.2001
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3845 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 26 SEPTEMBRE 2003 DESIGNATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3845 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : COPIE DE L'AGREMENT DONNE PAR LA CAISSE NATIONALE DES CAISSES D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE EN DATE DU 30 SEPTEMBRE 2003 DESIGNATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 4 JUILLET 2003 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V DE L'ELECTION DES DEUX REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (EN DATE DU 25 JUIN 2003) MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE L'ELECTION DES REPRESENTANTS DES SALARIES (EN DATE DU 18 JUIN 2003) (ET EN DATE DU 23 JUIN 2003 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT DE LA CAISSE NATIONALE DES CAISSES D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DU 18 JUILLET 2003 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 30 MARS 2001 MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : COPIE DE LA LOI NR 99-532 DU 25 JUIN 1999 RELATIVE A L'EPARGNE ET A LA SECURITE FINANCIERE MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3843 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 25.3.1997(DESIGNANT LES COMMISSAIRES AUX COMPTES POUR 6 ANS)
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital MODIFICATION DANS LES CONSEILS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2790 déposé le 11/08/2004
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU2 AVRIL 2004 CHANGEMENT DANS LA COMPOSITION DU DIRECTOIRE ET DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
N.C             : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3692 déposé le 27/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de membre du Conseil de surveillance
N.C             : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1934 déposé le 11/05/2006
Etat : Déposé
Décision : ETABLI LE 14 AVRIL 2006 SUR LA VALEUR DES APPORTS EFFECTUES PARLA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE
N.C             : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2470 déposé le 12/06/2007
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Rapport spécial du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Certificat du dépositaire (article L 225 146 al 2 c com)
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Rapport relatif à l'exactitude de l'arrêté de compte (article R 225 134 du Codede Commerce)
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1436 déposé le 03/03/2011
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : relatif à l'exactitude de l'arrêté de comptes
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2746 déposé le 17/11/1989
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION EN DATE DU 8.7.1991 AGREMENT DU COMITE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT EN DATE DU 19.9.1991
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE EN DATE DES 8.7.1991, 20.9.1991
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL DE LA COTE D'OR DU 1.7.1991
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL MORVAN-CHAROLAIS DU 28.6.1991
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'PARGNE ECUREUIL DES PAYS DE L'YONNE DU 14.6.1991
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE SENS-JOIGNY DU 1.7.1991
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE ECUREUIL NIVERNAIS-MORVAN DU 2.7.1991
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNE DE NEVERS DU 2.7.1991
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : FUSION REUNION ENTRE LES CAISSES D'EPARGNE DE COTE D'OR, DE MORVAN-CHAROLAIS, DE NEVERS, DE NIVERNAIS-MORVAN, DES PAYS DE L'YONNE, DE SENS-JOIGNY, DU VAL DE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : SAONE - A LA SUITE DE CETTE FUSION REUNION, LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVO- YANCE DE LA COTE D'OR ADOPTE LA NOUVELLE DENOMINATION :
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE NR D'IMMATRICULATION MAINTENU AU R.C.S. :RCS DIJON D 352 483 341 - 89 D 347
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : SIEGE SOCIAL FIXE : ROND-POINT DE LA NATION 21000 DIJON DESIGNATION D'UN NOUVEAU DIRECTOIRE, CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2425 déposé le 31/10/1991
Etat : Déposé
Décision : ET D'UN COMMISSARIAT AUX COMPTES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2673 déposé le 09/12/1991
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DE LA CAISSE D'EPARGNED'ECUREUIL DU VAL DE SAONE EN DATE DU 28 JUIN 1991 DEPOT COMPLEMENTAIRE AU DEPOT NR A-2425 DU 31.10.1991 (DANS LE CADRE DE LAFUSION ABSORPTION AVEC LES DIFFERENTES CAISSES D'EPARGNE DE BOURGOGNE)
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1741 déposé le 18/06/1992
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBARATIONSLISTE DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1741 déposé le 18/06/1992
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DANS LES MEMBRES
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2628 déposé le 12/10/1992
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2628 déposé le 12/10/1992
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DANS LES MEMBRES DU DIRECTOIRE CHANGEMENT DANS LE CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1662 déposé le 20/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE DENOMITATION SOCIALE SUITE A ERREUR MATERIEL : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1662 déposé le 20/07/1995
Etat : Déposé
Décision : CONFIRAMTION DU DIRECTEUR EN CE QUI CONCERNE LA DENOMINATION SOCIALE DE LA STE SUITE A UNE ERREUR MATERIEL : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1662 déposé le 20/07/1995
Etat : Déposé
Décision : EN DATE DU 11.07.1995
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°848 déposé le 07/04/1997
Etat : Déposé
Décision : LETTRE DU PRESIDENT DU CREDIT IMMOBILIER DE FRANCE CONSTATANT LE CHANGEMENT DE REPRESENTANT PERMANENT EN DATE DU 09.01.1997
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°892 déposé le 10/04/1997
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°892 déposé le 10/04/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE L'ARTICLE 5 DES STATUTS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1353 déposé le 28/05/1998
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION DE CHANGEMENT DE REPRESENTANT D'UN MEMBRE DU CONSEIL DESURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1353 déposé le 28/05/1998
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE REPRESENTANT D'UN MEMBRE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1733 déposé le 17/07/1998
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2720 déposé le 12/11/1998
Etat : Déposé
Décision : LETTRE DE CHANGEMENT DE REPRESENTANT DE L'OPAC
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°959 déposé le 20/04/1999
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°151 déposé le 18/01/2000
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 10.07.2000
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : PV CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 05.07.2000
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : PV DU 07.07.2000
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT DU 01.08.2000
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : LA TRANSFORMATION EMANE DE LA LOI DU 25.06.1999 (ARTICLE 22) IL N'Y A PAS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2164 déposé le 11/08/2000
Etat : Déposé
Décision : TRANSFORMATION EN SOCIETE ANOMYME A DIRECTOIRE & CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILANCE & LA DUREE DE LA SOCIETE EST FIXEE A 99 ANS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1617 déposé le 30/05/2001
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au directoire et au conseil de surveillance
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1617 déposé le 30/05/2001
Etat : Déposé
Décision : PV DU CONSEIL DE D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 30.03.2001
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3843 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 25.3.1997(DESIGNANT LES COMMISSAIRES AUX COMPTES POUR 6 ANS)
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 4 JUILLET 2003
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V DE L'ELECTION DES DEUX REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (EN DATE DU 25 JUIN 2003)
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE L'ELECTION DES REPRESENTANTS DES SALARIES (EN DATE DU 18 JUIN 2003) (ET EN DATE DU 23 JUIN 2003
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : ATTESTATION D'AGREMENT DE LA CAISSE NATIONALE DES CAISSES D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DU 18 JUILLET 2003
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 30 MARS 2001
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : COPIE DE LA LOI NR 99-532 DU 25 JUIN 1999 RELATIVE A L'EPARGNE ET A LA SECURITE FINANCIERE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3844 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE ET DU DIRECTOIRE
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3845 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : P.V. REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU 26 SEPTEMBRE 2003
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3845 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : COPIE DE L'AGREMENT DONNE PAR LA CAISSE NATIONALE DES CAISSES D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE EN DATE DU 30 SEPTEMBRE 2003
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3845 déposé le 07/11/2003
Etat : Déposé
Décision : DESIGNATION D'UN NOUVEAU MEMBRE DU DIRECTOIRE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1434 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DANS LES CONSEILS
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2790 déposé le 11/08/2004
Etat : Déposé
Décision : P.V. DE LA REUNION DU CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE DU2 AVRIL 2004 CHANGEMENT DANS LA COMPOSITION DU DIRECTOIRE ET DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3607 déposé le 06/10/2004
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
N.C             : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3692 déposé le 27/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de membre du Conseil de surveillance
N.C             : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1934 déposé le 11/05/2006
Etat : Déposé
Décision : ETABLI LE 14 AVRIL 2006 SUR LA VALEUR DES APPORTS EFFECTUES PARLA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE
N.C             : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3301 déposé le 28/08/2006
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°815 déposé le 23/02/2007
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2470 déposé le 12/06/2007
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1062 déposé le 11/03/2008
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Rapport spécial du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3715 déposé le 23/09/2008
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Certificat du dépositaire (article L 225 146 al 2 c com)
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4566 déposé le 03/09/2009
Etat : Déposé
Décision : Rapport relatif à l'exactitude de l'arrêté de compte (article R 225 134 du Codede Commerce)
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1151 déposé le 09/03/2010
Etat : Déposé
N.C             : Attestation de dépôt des fonds et liste des souscripteurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4876 déposé le 12/10/2010
Etat : Déposé
N.C             : Acte de nomination d'organe(s) de gestion, direction, administration, surveillance ou contrôle
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1436 déposé le 03/03/2011
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3491 déposé le 21/06/2012
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3218 déposé le 02/06/2015
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4904 déposé le 28/08/2015
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
Décision : relatif à l'exactitude de l'arrêté de comptes
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3637 déposé le 27/05/2016
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6304 déposé le 30/05/2020
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6304 déposé le 30/05/2020
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°8831 déposé le 17/08/2020
Etat : Déposé
Etablissements :
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
1 Rond Point de la Nation
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/1989
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque- opérations d'intermédiaire en assurances - activité d'intermédiaire ou d'entremise dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
102 Avenue Victor Hugo
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion collecte de L'épargne développement prévoyance opérations de banque opérations D'intermédiaires en assurance activités D'intermédiaires ou D'Entremises dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Boulevard Gaston Bachelard
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Boulevard Martyrs de la Résistance
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 Rue d'Auxonne
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Place Darcy
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial les Meix Fleuris
21110 Genlis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17 Rue Dominique Ancemot
21120 Is-sur-Tille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 Rue Colonel Redoutey
21130 Auxonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion collecte de L'épargne développement prévoyance opérations de banque opérations D'intermédiaires en assurances activités D'intermédiaires ou D'Entremises dans le domaine Immoblier y compris courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Avenue du Général Mazillier
21140 Semur-en-Auxois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion collecte épargne prévoyance, banque, opérations intermédiaires assurances, courtage, immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 Rue du Marche
21210 Saulieu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
80 Avenue Roland Carraz
21300 Chenôve
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion, collecte, épargne, prévoyance, banque intermédiaire assurances, courtage, intermédiation immobiliere
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
673 Route de Gray
21850 Saint-Apollinaire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/01/2001
Activité : activité : promotion et collecte de L'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque et courtage D'assurances
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11B Rue de Seine
21400 Châtillon-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Aristide Briand
21600 Longvic
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
41 Avenue de la République
21800 Chevigny-Saint-Sauveur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue Alfred Debussy
21500 Montbard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Centrale
21800 Quetigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
167 Boulevard Maréchal Joffre
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2005
Activité : Activités financières, opérations de banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Avenue Garibaldi
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2006
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 Rue du Général de Gaulle
21121 Fontaine-lès-Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/11/2007
Activité : Promotion collecte épargne prévoyance banque intermédiaire assurances intermédiaire immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 A Avenue Françoise Giroud
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/11/2008
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 et 26 Place Madeleine
21200 Beaune
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial les Chilenes
21200 Beaune
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de la Halle
21200 Beaune
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion collecte de L'épargne développement prévoyance opérations de banque opérations D'intermédiaires en assurances activités D'intermédiaires ou D'Entremises dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 Rue Mal de Lattre
21470 Brazey-en-Plaine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place Bonaventure des Periers
21230 Arnay-le-Duc
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion et collecte de L'épargne, développement de L'épargne, développe- ment de la prévoyance, opérations de banque, courtage D'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue du Grenier A Sel
21700 Nuits-Saint-Georges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Place du 11 Novembre
21320 Pouilly-en-Auxois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Allée Bastion des Charmilles
21170 Saint-Jean-de-Losne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 73
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
72 Rue de la République
21250 Seurre
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 61
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 B Avenue Francoise Giroud
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/12/2008
Activité : promotion collecte de l'épargne développement prévoyance banque, opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Rue Maréchal de Lattre de Tassigny
21190 Meursault
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/2006
Activité : Promotion collecte épargne opérations de banque développement prévoyance banque opérations intermédiaries assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 Rue Chabot Charny
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/11/2009
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 B Rue René Char
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2010
Activité : promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 65
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place Fleury
21200 Beaune
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/07/2010
Activité : promotion collecte épargne developpement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 76
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 Rue Charlie Chaplin
21078 Dijon Cedex
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/11/2015
Activité : Comité d'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 77
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
les Passages Jean Jaurès
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/09/2017
Activité : Promotion, collecte, épargne, prévoyance, banque, opérations intermédiaires en assurances, courtage immobilier, banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Place Grangier
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2019
Activité : Promotion et collecte de l'épargne prévoyance opérations de banque intermédiaire en assurances courtage d'assurances intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 81
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Route de Dijon
21220 Gevrey-Chambertin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/11/2020
Activité : opérations de banque, promotion et collecte de l'épargne, de la prévoyance, courtage et intermédiaire en assurance, intermédiaire et entremise dans le domaine immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 82
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue Jeanne Barret
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/05/2021
Activité : promotion collecte de L'épargne développement prévoyance opérations de banque opérations D'intermédiaires en assurances activités D'intermédiaires ou D'Entremises dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 83
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Rue des Bons Enfants
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/10/2019
Activité : promotion, collecte de l'épargne, développement prévoyance, opérations de banque, opérations d'intermédiaires en assurances, activités d'intermédiaires ou d'entremises dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 Rue du Magny
25250 L'Isle-sur-le-Doubs
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
33 Rue Mal de Lattre de Tassigny
25430 Sancey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 bis Faubourg de Montbéliard
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion / aborption de la caisse d'épargne et de prévoyance de franche comte sise à Besançon 25000 - 2 rue Gabriel plançon Rcs 383-197-795 (effet fiscal au 01.01.2006 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 Rue Carnot
90300 Valdoie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Rue du Général de Gaulle
90400 Danjoutin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 Rue Maginot
90200 Giromagny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 Rue des Ecoles
90100 Delle
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
101 Avenue Jean Jaures
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/10/2007
Activité : Promotion, collecte de l'épargne opérations banqué, prévoyance, intermédiation en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
41Bis Grande Rue François Mittérand
90800 Bavilliers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/10/2008
Activité : Promotion, collecte, épargne, développement, prévoyance, banque, opérations intermédiaires, assurances, immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 Place Saint-Martin
25200 Montbéliard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion, collecte, épargne, prévoyance, banque, intermédiaire assurances, courtage, intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Rue de la Petite Hollande
25200 Montbéliard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : activités financières et courtage D'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
60 Grande Rue
25400 Audincourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, opérations d'intermédiaires en assurances, activités d'intermédiaire ou d'entremise dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 Rue du Mont Miroir
25120 Maîche
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : activités financières et courtage D'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 Place du Général de Gaulle
25150 Pont-de-Roide-Vermondans
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances immobilières.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 Avenue du Général Leclerc
25600 Sochaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : activités financières et courtage D'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
17 Rue de Sochaux
25200 Grand-Charmont
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : activités financières et courtage D'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
125 Rue du Général Leclerc
25230 Seloncourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : activités financières et de courtage D'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
15 Rue Villedieu
25700 Valentigney
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : activités financières et courtage D'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1A Rue Adolphe Moppert
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/07/2013
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 Place Brasse
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion, collecte, épargne, prévoyance, banque, intermédiaire assurances, courtage, intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Rue Adolphe Moppert
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/10/2013
Activité : Promotion, collecte épargne, prévoyance, banque, intermédiaires assurances, courtage, intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
1 Rond Point de la Nation
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/1989
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque- opérations d'intermédiaire en assurances - activité d'intermédiaire ou d'entremise dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
102 avenue Victor Hugo
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 boulevard Gaston Bachelard
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 rue des Bons Enfants
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 boulevard Martyrs de la Résistance
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 rue d'Auxonne
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 place Darcy
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial les Meix Fleuris
21110 Genlis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17 rue Dominique Ancemot
21120 Is-sur-Tille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 rue Colonel Redoutey
21130 Auxonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 avenue du Général Mazillier
21140 Semur-en-Auxois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion collecte épargne prévoyance, banque, opérations intermédiaires assurances, courtage, immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 rue du Marche
21210 Saulieu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 & 20 rue Richebourg - le Richebourg
21220 Gevrey-Chambertin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
80 avenue Roland Carraz
21300 Chenôve
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion, collecte, épargne, prévoyance, banque intermédiaire assurances, courtage, intermédiation immobiliere
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
673 route de Gray
21850 Saint-Apollinaire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/01/2001
Activité : ACTIVITE : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE - DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE - OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11B rue de Seine
21400 Chatillon-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Aristide Briand
21600 Longvic
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
41 avenue de la République
21800 Chevigny-Saint-Sauveur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue Alfred Debussy
21500 Montbard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place Centrale
21800 Quetigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
98 rue de Mirande
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/05/2001
Activité : ACTIVITE : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE, DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE, OPERATIONS DE BANQUE, COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 rue du Château
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/09/2005
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne et de la prévoyance, opérations de banque, courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
167 boulevard Maréchal Joffre
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2005
Activité : Activités financières, opérations de banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 avenue Garibaldi
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2006
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 rue du Général de Gaulle
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/11/2007
Activité : Promotion collecte épargne prévoyance banque intermédiaire assurances intermédiaire immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 A avenue Françoise Giroud
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/11/2008
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 ET 26 PLACE MADELEINE
BEAUNE
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
CENTRE COMMERCIAL LES CHILENES
BEAUNE
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 PL. DE LA HALLE
BEAUNE
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 RUE MAL DE LATTRE
21470 BRAZEY EN PLAINE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
PL. BONAVENTURE DES PERIERS
21230 ARNAY LE DUC
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE, DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE, DEVELOPPE- MENT DE LA PREVOYANCE, OPERATIONS DE BANQUE, COURTAGE D'ASSURANCE.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 RUE DE LA REPUBLIQUE
21340 NOLAY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 RUE DU GRENIER A SEL
21700 NUITS SAINT GEORGES
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
PL. DU 11 NOVEMBRE
21320 POUILLY EN AUXOIS
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
ALL. BASTION DES CHARMILLES
21170 ST JEAN DE LOSNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 73
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
72 RUE DE LA REPUBLIQUE
SEURRE
21250 SEURRE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 61
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 B avenue Francoise GIROUD
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/12/2008
Activité : promotion collecte de l'épargne développement prévoyance banque, opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 rue Maréchal de Lattre de Tassigny
21190 Meursault
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/2006
Activité : Promotion collecte épargne opérations de banque développement prévoyance banque opérations intermédiaries assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 rue Chabot Charny
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/11/2009
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 B rue René char
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2010
Activité : promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 65
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 place Fleury
21200 Beaune
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/07/2010
Activité : promotion collecte épargne developpement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 76
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 rue Charlie Chaplin
21078 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/11/2015
Activité : Comité d'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 77
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
les Passages Jean Jaurès
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/09/2017
Activité : Promotion, collecte, épargne, prévoyance, banque, opérations intermédiaires en assurances, courtage immobilier, banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/06/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 place Grangier
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/11/2019
Activité : Promotion et collecte de l'épargne prévoyance opérations de banque intermédiaire en assurances courtage d'assurances intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 Boulevard du 14 Juillet
89100 Sens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Avenue Pierre de Coubertin
89100 Sens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 Rue du Général Leclerc
89100 Saint-Clément
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
30 Avenue Aristide Briand
89100 Paron
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 Rue de la Gare
89140 Pont-sur-Yonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
42 Rue de la République
89150 Saint-Valérien
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 Rue René Douet
89340 Villeneuve-la-Guyard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 Rue de la République
89190 Villeneuve-l'Archevêque
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Rue du Général Leclerc
89100 Sens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/04/2004
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne et de la prévoyance, opérations de banque, courtage en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Rue Gabriel Cortel
89300 Joigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'asurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Rue du Puits d'Amour
89500 Villeneuve-sur-Yonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
71 Avenue Jean Jaurès
89400 Migennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
57 Grande Rue
Charny
89120 Charny Orée de Puisaye
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, prévoyance, banque, intermédiaire assurances, intermédiaire entremise immobilier y compris de courtage
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2000B00120
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
23 Rue Saint Antoine
Aillant-sur-Tholon
89110 Montholon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
31-33 rue de Paris
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance.
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 rue du 24 Août
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
boulevard Gallieni
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
avenue Jean Jaurès
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 Grande-Rue
89160 Ancy-le-Franc
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 rue Chatel Bourgeois
89380 Appoigny
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
17 rue Auxerroise
89800 Chablis
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1A rue de Seignelay
89470 Monéteau
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance.
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place de la Halle
89600 Saint-Florentin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
centre Commercial la Guillaumée
89000 Saint-Georges-sur-Baulche
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 rue Philippe Verger
89130 Toucy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 rue du Général Leclerc
89270 Vermenton
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développemnt de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 avenue Charles de Gaulle
89089 Auxerre CEDEX
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/02/2007
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20-22 rue de l Hôpital
89700 Tonnerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/04/2010
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance banque
Origine du fonds : Transfert
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 rue Max Pautrat
89170 Saint-Fargeau
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne , développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage en assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 rue de Lyon
89200 Avallon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/01/2013
Activité : Promotion et collecte de l'épargne développement de la prévoyance opérations de banque opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Divers
16/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2001B00009
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 rue de Lyon
89200 Avallon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/01/2013
Activité : promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne, développement de la prévoyance, opé- rations de banque, courtage d'assurance.
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 Avenue Aristide Briand
39000 Lons-le-Saunier
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Avenue de Belfort
39200 Saint-Claude
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 Rue de la Préfecture
39000 Lons-le-Saunier
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
545 Avenue d'Offenbourg
39000 Lons-le-Saunier
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 Rue Aristide Briand
39570 Montmorot
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
17 Rue Louis Le Grand
39140 Bletterans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
29 Rue du Châtelet
39160 Saint-Amour
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 Grande Rue
39130 Clairvaux-les-Lacs
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 Place des Déportés
39270 Orgelet
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
144 Rue de la République
Morez
39400 Hauts-de-Bienne
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion,collecte,épargne,développement,prévoyance,banque,opérations,intermédiaires,assurances,immobilier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Route de Genève
39150 Saint-Laurent-en-Grandvaux
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
371 Rue Pasteur
39220 Les Rousses
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Rue Pasteur
39000 Lons-le-Saunier
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/09/2008
Activité : Promotion, collecte, épargne, développement, prévoyance, banque, opérations intermédiaire assurances, immobilier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4-5 Place Jules Grévy
39100 Dole
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusion - Acte publié dans LE JOURNAL DU PALAIS DE BOURGOGNE du 04/06/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
33 Place Pointelin
39100 Dole
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusion - Acte publié dans LE JOURNAL DU PALAIS DE BOURGOGNE du 29/05/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
131 Avenue du Maréchal Juin
39100 Dole
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusion - Acte publié dans LE JOURNAL DU PALAIS DE BOURGOGNE du 29/05/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
11 Rue de l'Hôtel de Ville
39120 Chaussin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusion - Acte publié dans LE JOURNAL DU PALAIS DE BOURGOGNE du 29/05/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
25 Place Saint-Gervais
39500 Tavaux
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusion - Acte publié dans LE JOURNAL DU PALAIS DE BOURGOGNE du 29/05/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
18 Place des Déportés
39800 Poligny
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
88 Rue de la République
39110 Salins-les-Bains
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Rue de Courcelles
39600 Arbois
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 2006B00274
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 Avenue de la République
39300 Champagnole
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance.
Origine du fonds : Divers
pport fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 avenue des Montboucons et
17 C rue Alain Savary
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
50 avenue de Montrapon
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 rue de Chatillon
25480 Ecole-valentin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 allée des Glaïeuls
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
rue Rêne Char
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
15 rue des Boucheries
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
11B rue Alexis Chopard
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 passage de l'Ancienne Gendarmerie
25410 Saint-Vit
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
26 rue de la République
25300 Pontarlier
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
25 rue de Salins
25300 Pontarlier
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
68 rue de Vesoul
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
112 rue de Dole
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
36 Grande rue
25800 Valdahon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 Grande rue
25240 Mouthe
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
37 rue Nationale
25220 Roche lez Beaupré
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
18 rue de Luxembourg
2 B rue du Brabant
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place d'Armes
place de l'Hôtel de Ville
25440 Quingey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place Jean Moulin
25660 Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 rue des Glycines
25110 Baume-les-Dames
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 rue du Magny
25250 L'Isle-sur-le-Doubs
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
79 rue Pierre Vernier
25290 Ornans
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 place de l'Hôtel de Ville
25500 Morteau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - FUSION ABSORPTIO - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
28 rue des Granges
Besançon Saint-Pierre
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/01/2009
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances mobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
18 rue de la République
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/09/2009
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 2007B00031
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 chemin des Montboucons
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/09/2007
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances immobilières
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
83 Grande rue
71380 Saint-Marcel
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne développement de l'épargne Devellopement de la prévoyance opérations de banque courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
35 place du Marche
71330 Saint-Germain-du-Bois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 rue du Château
71270 Pierre-de-Bresse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
51 avenue du 4 Septembre
71240 Sennecey-le-Grand
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place du Pont Paron
Saint-Remy
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
rue de Belfort
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 avenue Kennedy
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place de Beaune
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
108 Grande rue
71500 Louhans
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 route de Paris
Champforgeuil
71530 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 place de la Poste
71640 Givry
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Création
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
43 avenue Condorcet
71880 Châtenoy-le-Royal
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
rue du Puits Feuillot
71390 Buxy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 rue Général Leclerc
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/11/2004
Activité : Promotion et collecte de l'épargne et de la prévoyance opérateurs de banque courtage en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 rue de la République
71150 Chagny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 11 CARREFOUR REPUBLIQUE
SAINT PANTALEON
71400 AUTUN
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
45 AV. DE RUGNY
71300 MONTCEAU LES MINES
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 RUE GASTON CREMIEUX
71300 MONTCEAU LES MINES
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
11 RUE GAMBETTA
71230 SAINT VALLIER
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
RTE DE TOULON
71190 ETANG SUR ARROUX
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
12 RUE DE LA POSTE
71450 BLANZY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 RUE DES CITES
71400 AUTUN
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
RUE ROGER SALENGRO
71360 EPINAC
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
34 BD. H.P. SCHNEIDER
71200 LE CREUSOT
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 RUE MARECHAL JOFFRE
71200 LE CREUSOT
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
95 AV. DE LA REPUBLIQUE
71210 MONTCHANIN
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 RUE DE MAZENAY
71200 LE CREUSOT
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
56 Grande rue
71590 Gergy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place de la Gare
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : REFORME LOI N 99-532 DU 25/6/99 PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B01085
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
27 rue de Belfort
Chalon Patrimoine
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/01/2012
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires Aussrances intermédiaire immobilier banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 place Pierre Renet
70000 Vesoul
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorption de la LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE à effet fiscal au 01/01/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
32 Grande Rue
70150 Marnay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorption de la LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE à effet fiscal au 01/01/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 rue de l'Hôtel de Ville
70500 Jussey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorption de la LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE à effet fiscal au 01/01/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5/7 avenue Carnot
70100 Gray
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorption de la LA CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE à effet fiscal au 01/01/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 rue du Commandant Girardot
70000 Vesoul
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorption de la CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE à effet fiscal au 01/01/200 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
18 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny
70400 Héricourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
usion absorption de la CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE (RCS BESANCON 383 197 795 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place de la Mairie
70250 Ronchamp
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
usion absorption de la CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE (RCS BESANCON 383 197 795 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 place Léon Jacquey
70800 Saint-Loup-Sur-Semouse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
usion absorption de la CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE (RCS BESANCON 383 197 795 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
24 grande rue
70270 Melisey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
usion absorption de la CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE (RCS BESANCON 383 197 795 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7-9 rue Jules Adler
70300 Luxeuil-les-Bains
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
usion absorption de la CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE (RCS BESANCON 383 197 795 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/10/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 2006B00223
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
32 avenue de la République
70200 Lure
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
usion absorption de la CAISS D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMTE (RCS BESANCON 383 197 795 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
1 Rond Point de la Nation
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/1989
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque- opérations d'intermédiaire en assurances - activité d'intermédiaire ou d'entremise dans le domaine immobilier y compris courtage en assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
102 avenue Victor Hugo
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
60-62 rue du Tranvaal
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : Promotion et collecte de l'épargne - développement de la prévoyance - opérations de banque - Cortage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 boulevard Gaston Bachelard
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 rue des Bons Enfants
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 boulevard Martyrs de la Résistance
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 rue d'Auxonne
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 place Darcy
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
61 rue de la Liberte
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial les Meix Fleuris
21110 Genlis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17 rue Dominique Ancemot
21120 Is-sur-Tille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 rue Colonel Redoutey
21130 Auxonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 rue Jean-Jacques Collenot
21140 Semur-en-Auxois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 rue Jean Jaures
21150 Venarey-les-Laumes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
21 rue du Marche
21210 Saulieu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 & 20 rue Richebourg - le Richebourg
21220 Gevrey-Chambertin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
rue du 8 Mai
21270 Pontailler-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
80 avenue Roland Carraz
21300 Chenôve
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 rue du Moulin
21310 Mirebeau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
673 route de Gray
21850 Saint-Apollinaire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/01/2001
Activité : ACTIVITE : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE - DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE - OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11B rue de Seine
21400 Chatillon-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Commercial Aristide Briand
21600 Longvic
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
41 avenue de la République
21800 Chevigny-Saint-Sauveur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue Alfred Debussy
21500 Montbard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place Centrale
21800 Quetigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
98 rue de Mirande
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/05/2001
Activité : ACTIVITE : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE, DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE, OPERATIONS DE BANQUE, COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
86 Ave Gustave Eiffel
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/09/2001
Activité : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE, DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE, OPERATIONS DE BANQUE, COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 rue du Château
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/09/2005
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de l'épargne et de la prévoyance, opérations de banque, courtage en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
167 boulevard Maréchal Joffre
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2005
Activité : Activités financières, opérations de banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 avenue Garibaldi
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2006
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 rue du Général de Gaulle
21121 Fontaine-les-Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/11/2007
Activité : Promotion collecte épargne prévoyance banque intermédiaire assurances intermédiaire immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 A avenue Françoise Giroud
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/11/2008
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 ET 26 PLACE MADELEINE
BEAUNE
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
CENTRE COMMERCIAL LES CHILENES
BEAUNE
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 PL. DE LA HALLE
BEAUNE
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 67
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
7 RUE MAL DE LATTRE
21470 BRAZEY EN PLAINE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
PL. BONAVENTURE DES PERIERS
21230 ARNAY LE DUC
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE, DEVELOPPEMENT DE L'EPARGNE, DEVELOPPE- MENT DE LA PREVOYANCE, OPERATIONS DE BANQUE, COURTAGE D'ASSURANCE.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 RUE DE LA REPUBLIQUE
21340 NOLAY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 RUE DU GRENIER A SEL
21700 NUITS SAINT GEORGES
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
PL. DU 11 NOVEMBRE
21320 POUILLY EN AUXOIS
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
ALL. BASTION DES CHARMILLES
21170 ST JEAN DE LOSNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 73
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
72 RUE DE LA REPUBLIQUE
SEURRE
21250 SEURRE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Origine du fonds : Divers
- -
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 61
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
52 B avenue Francoise GIROUD
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/12/2008
Activité : promotion collecte de l'épargne développement prévoyance banque, opérations intermédiaires assurances immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 62
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 rue Maréchal de Lattre de Tassigny
21190 Meursault
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/2006
Activité : Promotion collecte épargne opérations de banque développement prévoyance banque opérations intermédiaries assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 63
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 rue Chabot Charny
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/11/2009
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 64
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 B rue René char
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2010
Activité : promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 65
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 place Fleury
21200 Beaune
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/07/2010
Activité : promotion collecte épargne developpement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances intermédiaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 75
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
30 boulevard Bachelard
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2015
Activité : Promotion collecte épargne prévoyance banque opérations intermédiaires assurances courtage immobilier banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 76
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 rue Charlie Chaplin
21078 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/11/2015
Activité : Comité d'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 bis faubourg de Montbéliard
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion / aborption de la caisse d'épargne et de prévoyance de franche comte sise à Besançon 25000 - 2 rue Gabriel plançon Rcs 383-197-795 (effet fiscal au 01.01.2006 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 rue Carnot
90300 Valdoie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - fusion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 rue du Général de Gaulle
90400 Danjoutin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 rue Maginot
90200 Giromagny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 place Salengro
90500 Beaucourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 rue des Ecoles
90100 Delle
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Activités financières et courtage D assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
usion absorptio - récédent exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
101 avenue Jean Jaures
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/10/2007
Activité : Promotion, collecte de l'épargne opérations banqué, prévoyance, intermédiation en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
41Bis Grande Rue François Mittérand
90800 Bavilliers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/10/2008
Activité : Promotion, collecte, épargne, développement, prévoyance, banque, opérations intermédiaires, assurances, immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 PLACE SAINT MARTIN
25200 MONTBELIARD
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
RUE DE LA PETITE HOLLANDE
25200 MONTBELIARD
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
60 GRANDE RUE
25400 AUDINCOURT
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 RUE DU MONT MIROIR
25120 MAICHE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 place du Général de Gaulle
25150 Pont de Roide
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances immobilières.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 AVENUE DU GENERAL LECLERC
25600 SOCHAUX
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
17 RUE DE SOCHAUX
25200 GRAND CHARMONT
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
125 RUE DU GENERAL LECLERC
25230 SELONCOURT
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET DE COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
15 RUE VILLEDIEU
25700 VALENTIGNEY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : ACTIVITES FINANCIERES ET COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion absorptio - récédent propriétair - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE COMT
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1A rue Adolphe Moppert
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/07/2013
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance, opérations de banque, courtage d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 place Brasse
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/2006
Activité : Promotion, collecte, épargne, développement, prévoyance, banque, opérations intermédiaires assurances, immobilier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
21/01/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 2006B00299
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 rue Adolphe Moppert
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/10/2013
Activité : Promotion, collecte épargne, développement prévoyance, banque, opérations intermédiaires assurances, immobilier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 place Carnot
58000 Nevers
FRANCE
Nom commercial : CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
RANSFORMATION DE STE CIVILE EN STE COMMERCIAL - récédent propriétaire exploitan - AISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE NEVER
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
82 avenue Colbert
58000 Nevers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
ransformation de société civile en société commercial - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 rue du Petit Mouesse
58000 Nevers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
67 avenue. Gambetta
58600 Fourchambault
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 avenue du 8 Mai 1945
58640 Coulanges-les-Nevers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Divers
- -
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Centre Commercial Crot Cizeau
58640 Varennes-Vauzelles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
90 route de Lyon
58000 Challuy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
27 boulevard de la République
58120 Château Chinonville
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 place du 11 Novembre
58170 Luzy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Divers
- -
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
14 place Lafayette
58290 Moulins-Engilbert
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Divers
- -
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 boulevard de la République
58200 Cosne-Cours-sur-Loire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
11 place du Champ de Foire
58300 Decize
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
40 avenue de la République
58260 La Machine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 rue Jean-Jaures
58160 Imphy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place Nationale
58240 Saint-Pierre-le-Moutier
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
18 rue Sainte-Anne
58400 La Charité-sur-Loire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
31 rue Waldeck-Rousseau
58150 Pouilly-sur-Loire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
42 grande rue Grande rue
58130 Guérigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
63 avenue de Paris
58320 Pougues-les-Eaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
42 grande rue
58700 Prémery
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 rue de la Gravière
place de la Gravière
58500 Clamecy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/08/1993
Activité : Promotion et collecte de l'épargne, développement de la prévoyance opérations de banque, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
rue des Forges
58800 Corbigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/08/1993
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 route d'Avallon
58140 Lormes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/08/1993
Origine du fonds : Création
19/08/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2001B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
18 rue Romain Baron
58000 Nevers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1991
Origine du fonds : Création
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Rue Gabriel Jeanton
71000 Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : PROMOTION ET COLLECTE DE L'EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
11 Place du Champ de Mars
71700 Tournus
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2008
Activité : Promotion, collecte, épargne, développement, prévoyance, banque, intermédiaire assurances, immobilier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
220 BIS Boulevard Henri Dunant
71000 Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
59 Grande rue de la Coupée
71850 Charnay-lès-Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 BIS Place du Marché
71250 Cluny
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
44 Route Nationale 6
71680 Crêches-sur-Saône
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Place de l'Eglise
71570 La Chapelle-de-Guinchay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
34 Avenue Charles de Gaulle
71600 Paray-le-Monial
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
16 Rue Léon Blum
71410 Sanvignes-les-Mines
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 Rue Nationale
71420 Génelard
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
21 Rue BARTOLI
71160 Digoin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Place de la République
71170 Chauffailles
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Rue DU 8 MAI
71140 Bourbon-Lancy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
33 Rue de la Liberté
71130 Gueugnon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 Avenue de la Libération
71120 Charolles
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
12 Place du Cours
71110 Marcigny
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : VOIR STATUTS
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 Carrefour de l'Europe
71000 Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/04/2009
Activité : Promotion, collecte, épargne, développement, prévoyance, banque, opérations intermédiaires assurance, immobilier.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/02/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 2000B01707
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7, 9 Place des Fosses
71800 La Clayette
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/2006
Activité : Promotion collecte épargne développement prévoyance banque opérations intermédiaires assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
31/08/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 2000B00632
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
106 RUE de la Levée
10 rue Albert Cousin
01750 SAINT LAURENT SUR SAONE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/07/2000
Activité : PROMOTION ET COLLECTE DE L EPARGNE DEVELOPPEMENT DE L EPARGNE DEVELOPPEMENT DE LA PREVOYANCE OPERATIONS DE BANQUE COURTAGE D ASSURANCE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
16/08/2021 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 5086
Date d’ajout de l’observation : 09/12/1991
Texte de l'observation : LA CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE RESULTE DE LA FUSION REUNION DES - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE LA COTE D'OR RCS DIJON D 352 483 341 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE SENS-JOIGNY RCS SENS B 352 458 178 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'YONNE RCS AUXERRE B 778 645 861 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE NIVERNAIS MORVAN RCS NEVERS D 334641396 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE NEVERS RCS NEVERS D 775 620 099 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE MORVAN-CHAROLAIS RCS CHALON/SAONE D 352 743 629 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DU VAL DE SAONE RCS CHALON/SAONE D 778 560 854 A COMPTER DU 08/07/91
16/08/2021 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 52
Numéro unique d’observation : 16697
Date d’ajout de l’observation : 11/08/2000
Texte de l'observation : CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE : DE SOCIETE CIVILE EN SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE (DOSSIER PRECEDEMMENT IMMATRICULE SOUS LE NUMERO DE GESTION 89 D 347 , DEVENU 00 B 1195) Date d'effet : 21/07/2000
16/08/2021 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 163
Numéro unique d’observation : 5095
Date d’ajout de l’observation : 28/08/2006
Texte de l'observation : PAR ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE EN DATE DU 19.05.2006, LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE, RCS BESANCON 383 187 795, DONT LE SIEGE SOCIAL EST SITUE 2 RUE GABRIEL PLANCON 25000 BESANCON, A FAIT APPORT A LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE, A TITRE DE FUSION, DE L'ENSEMBLE DE SON ACTIF MOYENNANT LA PRISE EN CHARGE DE SON PASSIF.
16/08/2021 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 206
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Beaune ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Dijon décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
16/08/2021 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : STATUT PARTICULIER (VOIR OBSERVATIONS EN FIN D'EXTRAIT)
16/08/2021 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : STATUT PARTICULIER : BANQUE COOPERATIVE, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE DENOMME CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE (C.O.S.) MODIFICATIONS DU 9 OCTOBRE 2000 : SUITE AU CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE, EN APPLICATION DE LA LOI NR 99-532 DU 25.6.1999, IMMATRICULATION DES ETABLISSEMENTS SECONDAIRES, A COMPTER DU 21.7.2000
05/08/2021 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 26
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de grande instance de Montbeliard ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Belfort. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Belfort décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
05/08/2021 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 44
Date d’ajout de l’observation : 05/08/2021
Texte de l'observation : Les établissements secondaires situés 8 Rue du Magny 25250 L'Isle-sur-le-Doubs et 33 Rue Mal de Lattre de Tassigny 25430 Sancey, précédemment inscrit(e) au Registre du commerce et des sociétés de Besançon, rattaché(e) au Registre du commerce et des sociétés de Belfort à compter du 1er mai 2021 en application du décret n° 2021-46 du 19 janvier 2021 modifiant le ressort des tribunaux judiciaires de Besançon et de Montbéliard.
17/06/2019 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 5086
Date d’ajout de l’observation : 09/12/1991
Texte de l'observation : LA CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE RESULTE DE LA FUSION REUNION DES - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE LA COTE D'OR RCS DIJON D 352 483 341 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE SENS-JOIGNY RCS SENS B 352 458 178 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'YONNE RCS AUXERRE B 778 645 861 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE NIVERNAIS MORVAN RCS NEVERS D 334641396 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE NEVERS RCS NEVERS D 775 620 099 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE MORVAN-CHAROLAIS RCS CHALON/SAONE D 352 743 629 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DU VAL DE SAONE RCS CHALON/SAONE D 778 560 854 A COMPTER DU 08/07/91
17/06/2019 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 52
Numéro unique d’observation : 16697
Date d’ajout de l’observation : 11/08/2000
Texte de l'observation : CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE : DE SOCIETE CIVILE EN SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE (DOSSIER PRECEDEMMENT IMMATRICULE SOUS LE NUMERO DE GESTION 89 D 347 , DEVENU 00 B 1195) Date d'effet : 21/07/2000
17/06/2019 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 163
Numéro unique d’observation : 5095
Date d’ajout de l’observation : 28/08/2006
Texte de l'observation : PAR ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE EN DATE DU 19.05.2006, LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE, RCS BESANCON 383 187 795, DONT LE SIEGE SOCIAL EST SITUE 2 RUE GABRIEL PLANCON 25000 BESANCON, A FAIT APPORT A LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE, A TITRE DE FUSION, DE L'ENSEMBLE DE SON ACTIF MOYENNANT LA PRISE EN CHARGE DE SON PASSIF.
17/06/2019 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 206
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Beaune ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Dijon décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
17/06/2019 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : STATUT PARTICULIER (VOIR OBSERVATIONS EN FIN D'EXTRAIT)
17/06/2019 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : STATUT PARTICULIER : BANQUE COOPERATIVE, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE DENOMME CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE (C.O.S.) MODIFICATIONS DU 9 OCTOBRE 2000 : SUITE AU CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE, EN APPLICATION DE LA LOI NR 99-532 DU 25.6.1999, IMMATRICULATION DES ETABLISSEMENTS SECONDAIRES, A COMPTER DU 21.7.2000
05/04/2017 : Ajout
Greffe : Sens (8903)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 2
Date d’ajout de l’observation : 30/11/2000
Texte de l'observation : Historique des observations depuis le 30/11/2000 : La CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE résulte de la fusion-réunion des : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE LA COTE D'OR CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE SENS-JOIGNY CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'YONNE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE NIVERNAIS-MORVAN CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE NEVERS CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE NORVAN-CHAROLAIS CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DU VAL DE SAONE A compter du 8.07.1991
05/04/2017 : Ajout
Greffe : Sens (8903)
Numéro unique d’identification d’une observation : 11
Numéro unique d’observation : 1
Texte de l'observation : - Date de début d'activité : 21/07/2000.
16/11/2016 : Ajout
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 17/01/2001
Texte de l'observation : Historique : ***Forme juridique statut particulier : banque co- opérative, société anonyme à directo ire et conseil de surveillance dénommé conseil d'o rientation et de surveillance (C.O.S.) ** Origine du fonds : réforme loi N°99-532 du 25.6 1999. ** C hangement de dénomination sociale: - anciennement: CEP BOURGOGNE - nouvellement: CEP BOURGOGNE FRANC HE-COMTE
06/10/2016 : Ajout
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro unique d’identification d’une observation : 54
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce du Creusot ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Chalon-sur-Saône décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
06/10/2016 : Ajout
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE
05/10/2016 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de grande instance de Lure ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Vesoul-Gray. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Vesoul-Gray décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
27/05/2016 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 5086
Date d’ajout de l’observation : 09/12/1991
Texte de l'observation : LA CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE RESULTE DE LA FUSION REUNION DES - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE LA COTE D'OR RCS DIJON D 352 483 341 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE SENS-JOIGNY RCS SENS B 352 458 178 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DES PAYS DE L'YONNE RCS AUXERRE B 778 645 861 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE NIVERNAIS MORVAN RCS NEVERS D 334641396 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE NEVERS RCS NEVERS D 775 620 099 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE MORVAN-CHAROLAIS RCS CHALON/SAONE D 352 743 629 - CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DU VAL DE SAONE RCS CHALON/SAONE D 778 560 854 A COMPTER DU 08/07/91
27/05/2016 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 52
Numéro unique d’observation : 16697
Date d’ajout de l’observation : 11/08/2000
Texte de l'observation : CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE : DE SOCIETE CIVILE EN SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE (DOSSIER PRECEDEMMENT IMMATRICULE SOUS LE NUMERO DE GESTION 89 D 347 , DEVENU 00 B 1195) Date d'effet : 21/07/2000
27/05/2016 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 163
Numéro unique d’observation : 5095
Date d’ajout de l’observation : 28/08/2006
Texte de l'observation : PAR ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE EN DATE DU 19.05.2006, LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE FRANCHE-COMTE, RCS BESANCON 383 187 795, DONT LE SIEGE SOCIAL EST SITUE 2 RUE GABRIEL PLANCON 25000 BESANCON, A FAIT APPORT A LA SOCIETE CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE, A TITRE DE FUSION, DE L'ENSEMBLE DE SON ACTIF MOYENNANT LA PRISE EN CHARGE DE SON PASSIF.
27/05/2016 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 206
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Beaune ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Dijon décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
27/05/2016 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : STATUT PARTICULIER (VOIR OBSERVATIONS EN FIN D'EXTRAIT)
27/05/2016 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : STATUT PARTICULIER : BANQUE COOPERATIVE, SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE DENOMME CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE (C.O.S.) MODIFICATIONS DU 9 OCTOBRE 2000 : SUITE AU CHANGEMENT DE FORME JURIDIQUE, EN APPLICATION DE LA LOI NR 99-532 DU 25.6.1999, IMMATRICULATION DES ETABLISSEMENTS SECONDAIRES, A COMPTER DU 21.7.2000
21/01/2016 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 26
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de grande instance de Montbeliard ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Belfort. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Belfort décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
19/08/2015 : Ajout
Greffe : Nevers (5802)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SA A DIRECTOIRE ET CONSEIL D'ORIENTATION ET DE SURVEILLANCE
19/08/2015 : Ajout
Greffe : Nevers (5802)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : STATUT PARTICULIER (VOIR OBSERVATIONS)
01/02/2012 : Ajout
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : F12/000494
Date d’ajout de l’observation : 01/02/2012
Texte de l'observation : Fermeture d'un établissement secondaire sis 10 Rue Gabriel Jeanton Macon Centre Habitat 71000 MACON à compter du 01/07/2011
Personnes morales :
16/08/2021 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Dijon (2104)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Activité principale : opérations de banque, promotion et collecte de l'épargne, de la prévoyance, courtage et intermédiaire en assurance, intermédiaire et entremi

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/12/1989
Date à laquelle la personne commence son activité : 21/09/1989

Type de capital : Fixe
Capital : 525307340.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Oui
Durée de vie de la personne morale : 110 années
05/08/2021 : CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Belfort (9001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP BOURGOGNE F C
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 22/12/2006

Economie sociale et solidaire : Oui
17/06/2019 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Dijon (2104)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/12/1989
Date à laquelle la personne commence son activité : 21/09/1989

Type de capital : Fixe
Capital : 475307340.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 110 années
05/04/2017 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Sens (8903)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP BOURGOGNE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 30/11/2000

Economie sociale et solidaire : Non
16/11/2016 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANGE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Auxerre (8901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP DE BOURGOGNE FRA
Forme juridique : Banque coopérative régie par les articles L. 512-85 et suivants du Code Monétaire et Financier

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 06/03/2007
Date à laquelle la personne commence son activité : 06/03/2007

Economie sociale et solidaire : Non
07/11/2016 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 22/12/2006

Economie sociale et solidaire : Non
06/10/2016 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE)
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/11/2000

Economie sociale et solidaire : Non
06/10/2016 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Besançon (2501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : VOIR OBSERVATION
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 16/01/2007

Economie sociale et solidaire : Non
05/10/2016 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Vesoul (7001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme à conseil d'administration

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/12/2006

Economie sociale et solidaire : Non
27/05/2016 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Dijon (2104)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/12/1989
Date à laquelle la personne commence son activité : 21/09/1989

Type de capital : Fixe
Capital : 475307340.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 110 années
21/01/2016 : CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Belfort (9001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP BOURGOGNE F C
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 22/12/2006

Economie sociale et solidaire : Non
19/08/2015 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Nevers (5802)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 02/08/1993

Economie sociale et solidaire : Non
01/02/2012 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Mâcon (7106)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP (OU CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 14/11/2000

Economie sociale et solidaire : Non
31/08/2006 : CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CEP (OU CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE) DE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/10/2000

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5740 déposé le 15/06/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2020 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5741 déposé le 15/06/2021
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4755 déposé le 20/07/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2019 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4757 déposé le 20/07/2020
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6401 déposé le 03/06/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6402 déposé le 03/06/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2018 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°6401 déposé le 03/06/2019
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3415 déposé le 06/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3415 déposé le 06/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2017 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3416 déposé le 06/06/2018
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4705 déposé le 06/07/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2016 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°4705 déposé le 06/07/2017
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3095 déposé le 18/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3095 déposé le 18/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3096 déposé le 18/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3095 déposé le 18/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5451 déposé le 24/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5451 déposé le 24/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5451 déposé le 24/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5452 déposé le 24/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5415 déposé le 12/08/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5415 déposé le 12/08/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5416 déposé le 12/08/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5415 déposé le 12/08/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3281 déposé le 30/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3281 déposé le 30/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3281 déposé le 30/05/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3187 déposé le 04/06/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3187 déposé le 04/06/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3187 déposé le 04/06/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2986 déposé le 10/05/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2986 déposé le 10/05/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2986 déposé le 10/05/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5783 déposé le 13/08/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5783 déposé le 13/08/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°5783 déposé le 13/08/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3105 déposé le 26/05/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3105 déposé le 26/05/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°3105 déposé le 26/05/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1817 déposé le 22/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1817 déposé le 22/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1817 déposé le 22/04/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1766 déposé le 05/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1766 déposé le 05/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1766 déposé le 05/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1660 déposé le 23/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1660 déposé le 23/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1660 déposé le 23/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2605 déposé le 21/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2605 déposé le 21/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°2605 déposé le 21/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1697 déposé le 01/07/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1697 déposé le 01/07/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1697 déposé le 01/07/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1628 déposé le 19/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1628 déposé le 19/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1628 déposé le 19/05/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1267 déposé le 16/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1267 déposé le 16/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1267 déposé le 16/05/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1457 déposé le 17/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1457 déposé le 17/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1457 déposé le 17/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1010 déposé le 20/04/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1010 déposé le 20/04/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°1010 déposé le 20/04/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°744 déposé le 06/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°744 déposé le 06/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°744 déposé le 06/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°917 déposé le 04/05/1998
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°917 déposé le 04/05/1998
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°917 déposé le 04/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°870 déposé le 18/04/1997
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°870 déposé le 18/04/1997
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°870 déposé le 18/04/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°993 déposé le 24/05/1995
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°993 déposé le 24/05/1995
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°993 déposé le 24/05/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°863 déposé le 10/05/1994
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°863 déposé le 10/05/1994
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°863 déposé le 10/05/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°945 déposé le 01/06/1993
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°945 déposé le 01/06/1993
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2000B01195
Dépôt : N°945 déposé le 01/06/1993
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2021 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 5473 du 30/06/2022
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
A2ACTIF - Créances sur la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
A3TOTAL ACTIF2 147 483 6472 147 483 647
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
P3PASSIF - Capital souscrit475 307 000475 307 000
P4PASSIF - Primes d’émission143 122 000143 122 000
P5PASSIF - Réserves667 767 000603 993 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
P9TOTAL PASSIF2 147 483 6472 147 483 647
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés365 278 000404 723 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-189 933 000-221 843 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
31/12/2021 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 5474 du 30/06/2022
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
A2Sur valeurs - goodwill2 147 483 6472 147 483 647
A3Différence de première consolidation2 147 483 6472 147 483 647
P1Ecarts de conversion2 147 483 6472 147 483 647
P2Résultat consolidé part du groupe2 147 483 6472 147 483 647
P3Autres475 307 000475 307 000
P4Ecarts de conversion143 122 000143 122 000
P5Dans les réserves667 767 000603 993 000
P8Impôts différés57 977 00077 733 000
P9Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
R1Impôts différés365 278 000404 723 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-189 933 000-221 843 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition57 977 00077 733 000
31/12/2020 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 5740 du 15/06/2021
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
A2ACTIF - Créances sur la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
A3TOTAL ACTIF2 147 483 6472 147 483 647
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
P3PASSIF - Capital souscrit475 307 000475 307 000
P4PASSIF - Primes d’émission143 122 000143 122 000
P5PASSIF - Réserves667 767 000603 993 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
P9TOTAL PASSIF2 147 483 6472 147 483 647
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés365 278 000404 723 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-189 933 000-221 843 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 5741 du 15/06/2021
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
A2Sur valeurs - goodwill2 147 483 6472 147 483 647
A3Différence de première consolidation2 147 483 6472 147 483 647
P1Ecarts de conversion2 147 483 6472 147 483 647
P2Résultat consolidé part du groupe2 147 483 6472 147 483 647
P3Autres475 307 000475 307 000
P4Ecarts de conversion143 122 000143 122 000
P5Dans les réserves667 767 000603 993 000
P8Impôts différés57 977 00077 733 000
P9Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
R1Impôts différés365 278 000404 723 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-189 933 000-221 843 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition57 977 00077 733 000
31/12/2019 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 4757 du 20/07/2020
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
A2Sur valeurs - goodwill2 147 483 6472 147 483 647
A3Différence de première consolidation2 147 483 6472 147 483 647
P1Ecarts de conversion2 147 483 6472 147 483 647
P2Résultat consolidé part du groupe2 147 483 6472 147 483 647
P3Autres475 307 000475 307 000
P4Ecarts de conversion143 122 000143 122 000
P5Dans les réserves667 767 000603 993 000
P8Impôts différés57 977 00077 733 000
P9Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
R1Impôts différés365 278 000404 723 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-189 933 000-221 843 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition57 977 00077 733 000
31/12/2019 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 4755 du 20/07/2020
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
A2ACTIF - Créances sur la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
A3TOTAL ACTIF2 147 483 6472 147 483 647
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
P3PASSIF - Capital souscrit475 307 000475 307 000
P4PASSIF - Primes d’émission143 122 000143 122 000
P5PASSIF - Réserves667 767 000603 993 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
P9TOTAL PASSIF2 147 483 6472 147 483 647
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés365 278 000404 723 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-189 933 000-221 843 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
31/12/2018 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 6402 du 03/06/2019
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
A2Sur valeurs - goodwill2 147 483 6472 147 483 647
A3Différence de première consolidation2 147 483 6472 147 483 647
P1Ecarts de conversion2 147 483 6472 147 483 647
P2Résultat consolidé part du groupe2 147 483 6472 147 483 647
P3Autres475 307 000475 307 000
P4Ecarts de conversion143 122 000143 122 000
P5Dans les réserves667 767 000603 993 000
P8Impôts différés57 977 00077 733 000
P9Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
R1Impôts différés365 278 000404 723 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-189 933 000-221 843 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition57 977 00077 733 000
31/12/2018 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 6401 du 03/06/2019
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
A2ACTIF - Créances sur la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
A3TOTAL ACTIF2 147 483 6472 147 483 647
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
P3PASSIF - Capital souscrit475 307 000475 307 000
P4PASSIF - Primes d’émission143 122 000143 122 000
P5PASSIF - Réserves667 767 000603 993 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
P9TOTAL PASSIF2 147 483 6472 147 483 647
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés365 278 000404 723 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-189 933 000-221 843 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 3416 du 06/06/2018
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
A2Sur valeurs - goodwill2 147 483 6472 147 483 647
A3Différence de première consolidation2 147 483 6472 147 483 647
P1Ecarts de conversion2 147 483 6472 147 483 647
P2Résultat consolidé part du groupe2 147 483 6472 147 483 647
P3Autres475 307 000475 307 000
P4Ecarts de conversion143 122 000143 122 000
P5Dans les réserves667 767 000603 993 000
P8Impôts différés57 977 00077 733 000
P9Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
R1Impôts différés365 278 000404 723 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-189 933 000-221 843 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition57 977 00077 733 000
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 3415 du 06/06/2018
Numéro de gestion : 2000B01195
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
A2ACTIF - Créances sur la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
A3TOTAL ACTIF2 147 483 6472 147 483 647
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
P3PASSIF - Capital souscrit475 307 000475 307 000
P4PASSIF - Primes d’émission143 122 000143 122 000
P5PASSIF - Réserves667 767 000603 993 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
P9TOTAL PASSIF2 147 483 6472 147 483 647
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés365 278 000404 723 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-189 933 000-221 843 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice57 977 00077 733 000
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
03/11/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304256
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 septembre 2023 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 47 388 Effets Publics et Valeurs assimilées 1 046 939 Créances sur les Établissements de Crédit 5 371 710 Opérations avec la Clientèle 13 952 687 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 306 867 Actions et Autres Titres à revenu variable 24 392 Participations et autres titres détenus à long terme 200 561 Parts dans les Entreprises liées 682 755 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 356 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 425 Immobilisations corporelles 108 478 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 120 387 Comptes de Régularisation 125 230 Total actif 23 988 175 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP - Dettes envers les Établissements de crédit 5 890 193 Opérations avec la Clientèle 15 480 979 Dettes représentées par un titre 63 688 Autres Passifs 465 484 Comptes de Régularisation 277 825 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 104 774 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 595 178 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 911 560 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) 15 189 Total passif 23 988 175 HORS-BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES Engagements de financement 1 874 229 Engagements de garantie 505 841 Engagements sur titres - ENGAGEMENTS RECUS Engagements de financement 111 000 Engagements de garantie 2 644 Engagements sur titres 15 046

04/08/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303535
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 juin 2023 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 42 807 Effets Publics et Valeurs assimilées 1 025 511 Créances sur les Établissements de Crédit 5 575 549 Opérations avec la Clientèle 13 737 290 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 304 106 Actions et Autres Titres à revenu variable 26 100 Participations et autres titres détenus à long terme 197 847 Parts dans les Entreprises liées 686 565 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 344 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 311 Immobilisations corporelles 109 054 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 106 775 Comptes de Régularisation 122 356 Total actif 23 934 615 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP - Dettes envers les établissements de crédit 5 998 007 Opérations avec la Clientèle 15 394 050 Dettes représentées par un titre 63 150 Autres Passifs 395 424 Comptes de Régularisation 270 380 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 107 161 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 596 389 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 911 560 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) 16 400 Total passif 23 934 615 HORS-BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES Engagements de financement 2 045 670 Engagements de garantie 507 485 Engagements sur titres - ENGAGEMENTS RECUS Engagements de financement 30 400 Engagements de garantie 2 778 Engagements sur titres -

08/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301435
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 mars 202 3 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 48 016 Effets Publics et Valeurs assimilées 884 813 Créances sur les Établissements de Crédit 5 700 209 Opérations avec la Clientèle 14 214 649 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 537 600 Actions et Autres Titres à revenu variable 26 442 Participations et autres titres détenus à long terme 200 687 Parts dans les Entreprises liées 655 583 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 285 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 324 Immobilisations corporelles 108 689 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 111 5 95 Comptes de Régularisation 121 358 Total Actif 23 610 250 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 5 683 724 Opérations avec la Clientèle 15 507 225 Dettes représentées par un titre 52 430 Autres Passifs 328 470 Comptes de Régularisation 202 602 Comptes de négociation et de règlement   Provisions pour Risques et Charges 115 172 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 610 573 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 910 377 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) 31 767 Total Passif 23 610 250 HORS BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES   Engagements de financement 2 073 912 Engagements de garantie 482 539 Engagements sur titres - ENGAGEMENTS RECUS Engagements de financement 105 000 Engagements de garantie 3 010 Engagements sur titres 120

05/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2301375
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525  307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z A. — Comptes individuels au 31 décembre 2022. I. — Compte de résultat. (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 3.2.2.3.1 369 267 278 767 Intérêts et charges assimilées 3.2.2.3.1 -238 001 -138 412 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2.2.3.2 28 282 22 620 Commissions (produits) 3.2.2.3.3 171 239 164 334 Commissions (charges) 3.2.2.3.3 -26 482 -24 366 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.2.2.3.4 8 398 579 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.2.2.3.5 -47 910 2 698 Autres produits d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 29 876 26 291 Autres charges d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 -40 062 -31 897 Produit net bancaire 254 607 300 615 Charges générales d'exploitation 3.2.2.3.7 -200 811 -199 496 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 052 -9 174 Résultat brut d'exploitation 45 745 91 945 Coût du risque 3.2.2.3.8 -24 904 -25 644 Résultat d'exploitation 20 841 66 301 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.2.2.3.9 -922 81 392 Résultat courant avant impôt 19 919 147 693 Résultat exceptionnel 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.2.2.3.11 -8 152 -16 155 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 -60 000 Résultat net 11 767 71 538 II. — Bilan. (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisses, banques centrales 40 608 49 542 Effets publics et valeurs assimilées 3.2.2.4.3 837 260 592 108 Créances sur les établissements de crédit 3.2.2.4.1 2 717 998 3 091 891 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 13 961 974 12 788 406 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.2.2.4.3 1 536 142 1 484 349 Actions et autres titres à revenu variable 3.2.2.4.3 29 274 31 555 Participations et autres titres détenus à long terme 3.2.2.4.4 199 976 177 743 Parts dans les entreprises liées 3.2.2.4.4 656 209 754 290 Opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2.2.4.5 237 222 Immobilisations incorporelles 3.2.2.4.6 388 625 Immobilisations corporelles 3.2.2.4.6 110 478 101 493 Autres actifs 3.2.2.4.8 123 403 74 012 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 119 835 124 953 Total de l'actif 20 333 782 19 271 189 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3.2.2.4.1 5 982 436 4 920 985 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 11 958 862 12 033 472 Dettes représentées par un titre 3.2.2.4.7 21 816 24 797 Autres passifs 3.2.2.4.8 359 669 285 111 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 175 465 189 305 Provisions 3.2.2.4.10 114 907 99 729 Dettes subordonnées 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.2.2.4.12 110 054 110 054 Capitaux propres hors FRBG 3.2.2.4.13 1 610 573 1 607 736 Capital souscrit 525 307 525 307 Primes d'émission 143 122 143 122 Réserves 910 377 870 441 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 20 000 -2 672 Résultat de l'exercice (+/-) 11 767 71 538 Total du passif 20 333 782 19 271 189 Hors-bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 3.2.2.5.1 2 010 123 1 555 349 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 452 783 411 875 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus Engagements de financement 3.2.2.5.1 30 000 0 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 3 289 1 537 Engagements sur titres 437 120 III. — Notes annexes aux comptes individuels. 3.2. 2 .1. – Cadre général. 3.2.2.1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.2.2.1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 000 milliers d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 000 milliers d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 000 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.2.2.1.3. Evènements significatifs. — Néant. 3.2.2.2. Principes et méthodes comptables généraux. 3.2.2.2.1. Méthodes d’évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le directoire du 23 01 2023. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 21 04 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 3.2.2.2.2. Changements de méthodes comptable. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2022 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 3.2.2.2.3. Principes comptables généraux. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.2.2.2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté représente -1 884 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 811 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 31 620 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 276 milliers d’euros dont 2 785 milliers d’euros comptabilisés en charge et 491 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 3 357 milliers d’euros au 31 décembre 2022. 3.2.2.3. Informations sur le compte de résultat 3.2.2.3.1. Intérêts, produits et charges assimilés. Principes comptables. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit (2) 91 347 -42 876 48 471 35 701 -2 503 33 198 Opérations avec la clientèle 218 189 -173 185 45 004 208 016 -116 972 91 044 Obligations et autres titres à revenu fixe 40 989 -5 633 35 357 40 548 -6 449 34 098 Dettes subordonnées 0 0 Autres (1) 18 743 -16 308 2 434 -5 497 -12 487 -17 985 Total 369 267 -238 001 131 266 278 767 -138 412 140 355 (1) Dont 2 863 milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture. (2) Dont 4 397 milliers d’euros au titre des intérêts négatifs comptabilisés en produits d’intérêts dans le PNB. Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à (1 108) milliers d’euros pour l’exercice 2022, contre (1 652) milliers d’euros pour l’exercice 2021. Opérations de titrisation 2022. — Au 31 décembre 2022, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022 s’est traduite par une cession de prêts personnels (1.2 milliards d’euros) à BPCE Consummer Loans 2022 FCT et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, l a diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2.2.3.2. Revenus des titres à revenu variable. Principes comptables. — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Actions et autres titres à revenu variable 168 21 Participations et autres titres détenus à long terme 1 518 484 Parts dans les entreprises liées 26 596 22 115 Total 28 282 22 620 3.2.2.3.3. Commissions. Principes comptables. — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.2.2.3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 47 -11 36 55 -11 44 Opérations avec la clientèle 39 605 -53 39 552 37 949 -36 37 912 Opérations sur titres 5 150 -395 4 755 5 267 -239 5 029 Moyens de paiement 38 432 -15 526 22 906 33 623 -13 451 20 172 Opérations de change 106 0 106 55 0 55 Engagements hors-bilan 9 016 -96 8 920 8 708 -105 8 602 Prestations de services financiers 7 188 -10 401 -3 213 7 556 -10 523 -2 967 Activités de conseil 178 0 178 175 0 175 Vente de produits d'assurance vie 55 620 0 55 620 55 797 0 55 797 Vente de produits d'assurance autres 15 896 0 15 896 15 148 0 15 148 Total 171 239 -26 482 144 757 164 334 -24 366 139 969 3.2.2.3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 747 557 Instruments financiers à terme 7 651 23 Total 8 398 579 Le résultat sur « Instruments financiers à terme » comprend notamment le résultat constaté en cas de surcouverture dans les opérations de macrocouverture de taux, soit 7 568 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021, suite à la résiliation ou au provisionnement des pertes latentes pour les instruments ou les quote-part d’instruments en surcouverture. Cette surcouverture intervient notamment en raison de l’importance des renégociations ou des remboursements anticipés de crédits observés dans le contexte actuel de taux bas. 3.2.2.3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés. Principes comptables. — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -46 461 -250 -46 710 -882 1 070 188 Dotations -46 581 -2 848 -49 429 -1 083 -2 598 -3 682 Reprises 121 2 598 2 719 201 3 668 3 869 Résultat de cession -2 317 1 149 -1 168 763 1 746 2 510 Autres éléments -32 -32 0 0 Total -48 777 868 -47 910 -118 2 816 2 698 3.2.2.3.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire. Principes comptables. — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 706 -4 097 -1 391 2 709 -3 803 -1 094 Refacturations de charges et produits bancaires 513 -5 289 -4 776 776 -5 495 -4 719 Activités immobilières 18 -222 -203 454 -436 19 Prestations de services informatiques 0 0 Autres activités diverses (1) 26 189 -30 453 -4 264 22 215 -22 164 52 Autres produits et charges accessoires 449 449 137 137 Total 29 876 -40 062 -10 185 26 291 -31 897 -5 606 (1) Pour rappel, en 2021, un produit de 2 339 milliers d’euros a été comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres charges d’exploitation bancaire ». 3.2.2.3.7. Charges générales d’exploitation. Principes comptables. — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -71 869 -72 641 Charges de retraite et assimilées -10 931 -10 837 Autres charges sociales -23 432 -24 837 Intéressement des salariés -4 517 -4 595 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 502 -11 307 Total des frais de personnel -121 250 -124 216 Impôts et taxes -3 622 -3 307 Autres charges générales d'exploitation -75 938 -71 973 Total des autres charges d'exploitation -79 560 -75 280 Total -200 811 -199 496 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 742 cadres et 821 non-cadres, soit un total de 1 563 salariés. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE présentées en frais de gestion. 3.2.2.3.8. Coût du risque. Principes comptables. — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 Clientèle -49 445 34 022 -3 648 528 -18 542 -51 259 29 071 -1 671 984 -22 875 Titres et débiteurs divers -61 18 0 -43 -44 375 0 331 Provisions Engagements hors-bilan -2 892 1 779 -1 114 -2 197 1 541 -656 Provisions pour risque clientèle -43 186 39 641 -3 545 -41 040 39 425 -1 616 Coût de recouvrement sur dossiers douteux -1 660 0 -1 660 -830 0 -830 Total -97 244 75 460 -3 648 528 -24 904 -95 370 70 412 -1 671 984 -25 644 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 19 498 14 094 Reprises de dépréciations utilisées 14 542 15 352 Reprises de provisions devenues sans objet 39 641 39 425 Reprises de provisions utilisées 1 779 1 541 Total reprises nettes 75 460 70 412 Gains ou pertes sur actifs immobilisés Principes comptables Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -1 216 0 0 -1 216 81 627 0 0 81 627 Dotations -3 804 -3 804 -4 125 -4 125 Reprises 2 588 0 2 588 85 752 0 85 752 Résultat de cession 326 0 -32 294 -190 0 -44 -235 Total -891 0 -32 -922 81 436 0 -44 81 392 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : dont (2 001) milliers d’euros au titre de CEBFC LT et (1 019) milliers d’euros au titre de CEBFC Invest. les reprises de dépréciations sur titres de participation : dont 1 154 milliers d’euros au titre de EPARGNE PIERRE. 3.2.2.3.10. Résultat exceptionnel. Principes comptables. — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2022.. 3.2.2.3.11. Impôt sur les bénéfices. Principes comptables. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.2.2.3.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2022. — La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Bases imposables aux taux de 25,00% 15,00% 0,00% Au titre du résultat courant 23 244 -24 -2 960 Au titre du résultat exceptionnel Réint/ded Intégration -8 771 Imputation des déficits Bases imposables 14 473 -24 -2 960 Impôt correspondant -3 619 + Contributions 3,3% -94 + Majorations de 10,7% - Déductions au titre des crédits d'impôts -191 Impôt comptabilisé -3 904 0 0 Autres mouvements et Provisions pour impôts -4 248 Total -8 152 0 0 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 513 milliers d’euros. 3.2.2.3.12. Répartition de l’activité : (En milliers d'Euros) Total de l'activité Dont clientèle 2022 2021 2022 2021 Produit net bancaire 254 607 300 615 286 838 282 553 Frais de gestion -208 862 -208 670 -191 001 -191 910 Résultat brut d'exploitation 45 745 91 945 95 837 90 643 Coût du risque -24 904 -25 644 -24 962 -26 811 Résultat d'exploitation 20 841 66 301 70 875 63 832 Gains ou pertes sur actifs immobilisés -922 81 392 -922 -44 Résultat courant avant impôts 19 919 147 693 69 953 63 788 Le Produit Net Bancaire de l’année 2022 ressort à 254.6 M€, en retrait de 46 M€ sur un an ; la hausse brutale des taux de marché en 2022, l’OAT 10 ans passant de 0.10% fin 2021 à 3.0% fin 2022, a pesé sur la valorisation des titres du portefeuille de placement, entraînant des dotations aux provisions de 48 M€. 3.2.2.4. Informations sur le bilan. — Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.2.2.4.1. Opérations interbancaires. Principes comptables. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires 394 337 1 442 900 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Créances rattachées à vue 624 0 Créances à vue 394 961 1 442 900 Comptes et prêts à terme 2 322 153 1 648 893 Créances rattachées à terme 882 98 Créances à terme 2 323 034 1 648 991 Créances douteuses 3 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 2 717 999 3 091 891 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 394 889 milliers d'euros à vue et 2 289 276 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 3 022 759 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 2 727 182 milliers d'euros au 31 décembre 2021, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 24 908 41 959 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 5 582 8 881 Dettes rattachées à vue 14 590 Dettes à vue 30 504 51 430 Comptes et emprunts à terme 5 842 667 4 859 140 Valeurs et titres donnés en pension à terme 107 467 0 Dettes rattachées à terme 1 797 10 415 Dettes à terme 5 951 932 4 869 555 Total 5 982 436 4 920 985 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 0 milliers d'euros à vue et 4 000 058 milliers d'euros à terme. 3.2.2.4.2. Opérations avec la clientèle. 3.2.2.4.2.1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Prêts garantis par l’Etat. — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine. Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires (CA) moyen des trois derniers exercices comptables. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prend la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les encours classés en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut ; Probabilités de défaut jusqu’à la maturité du contrat. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 227 739 120 523 Créances commerciales 13 307 10 447 Crédits à l'exportation 0 0 Crédits de trésorerie et de consommation 1 402 505 1 392 243 Crédits à l'équipement 4 361 625 4 051 011 Crédits à l'habitat 7 625 124 6 925 902 Autres crédits à la clientèle 55 093 48 383 Prêts subordonnés 21 000 21 000 Autres 74 524 52 424 Autres concours à la clientèle 13 539 871 12 490 964 Créances rattachées 26 636 22 044 Créances douteuses 276 517 265 923 Dépréciations des créances sur la clientèle -122 097 -121 495 Total des créances sur la clientèle 13 961 974 12 788 406 Dont créances restructurées 29 974 32 257 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 12 967 11 747 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 3 214 541 milliers d’euros. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 204 152 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 256 007 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'épargne à régime spécial 6 637 798 6 651 845 Livret A 4 016 804 3 779 533 PEL / CEL 2 817 955 2 894 909 Livret Jeune, livret B et CODEVI 2 120 163 2 103 035 LEP 609 592 532 019 PEP 7 875 8 184 Autres 43 044 45 777 Créance sur le fonds d'épargne (**) -2 977 635 -2 711 611 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 5 348 185 5 367 699 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 5 486 8 558 Dettes rattachées -32 607 5 370 Total des dettes sur la clientèle 11 958 862 12 033 472 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 072 717 975 422 5 048 140 3 988 784 1 078 630 5 067 414 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 300 045 300 045 0 300 284 300 284 Total 4 072 717 1 275 467 5 348 185 3 988 784 1 378 914 5 367 699 3.2.2.4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 4 067 820 163 128 -84 958 60 903 -45 972 Entrepreneurs individuels 582 098 13 886 -6 093 6 571 -4 617 Particuliers 7 651 649 97 845 -30 566 15 681 -9 365 Administrations privées 55 285 589 -211 112 -67 Administrations publiques et Sécurité Sociale 1 369 761 193 -2 0 0 Autres 80 941 876 -267 876 -268 Total au 31 décembre 2022 13 807 554 276 517 -122 097 84 143 -60 289 Total au 31 décembre 2021 12 643 978 265 923 -121 495 77 883 -59 824 3.2.2.4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable. 3.2.2.4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes /// 544 356 316 065 /// 860 421 /// 552 928 36 690 /// 589 618 Créances rattachées /// 2 679 228 /// 2 907 /// 2 675 623 /// 3 298 Dépréciations /// -26 068 0 /// -26 068 /// -809 0 /// -809 Effets publics et valeurs assimilées 0 520 967 316 293 0 837 260 0 554 794 37 313 0 592 108 Valeurs brutes /// 365 340 1 162 912 0 1 528 252 /// 292 187 1 162 097 0 1 454 284 Créances rattachées /// 29 271 140 0 29 412 /// 30 178 207 0 30 385 Dépréciations /// -21 522 0 0 -21 522 /// -320 0 0 -320 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 373 089 1 163 053 0 1 536 142 0 322 045 1 162 304 0 1 484 349 Montants bruts /// 0 /// 32 122 32 122 /// 20 /// 34 133 34 153 Créances rattachées /// 0 /// 0 0 /// 0 /// 0 0 Dépréciations /// 0 /// -2 848 -2 848 /// 0 /// -2 598 -2 598 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 29 274 29 274 0 20 0 31 535 31 555 Total 0 894 056 1 479 346 29 274 2 402 676 0 876 859 1 199 617 31 535 2 108 012 Conformément au règlement ANC n°2020-10 , au 31 décembre 2022, la valeur des titres de transaction présentés, au bilan, en déduction des dettes sur titres empruntés est de 0 milliers d’euros contre 0 milliers au 31 décembre 2021. Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Depuis 2019, les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 0 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 344 845 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 8 960 et -2 848 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 808 621 361 390 1 170 011 0 801 280 41 690 842 970 Titres non cotés 0 53 485 163 535 217 020 0 42 706 184 148 226 854 Titres prêtés 0 0 954 052 954 052 0 0 972 949 972 949 Titres empruntés 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 31 950 369 32 319 0 32 853 831 33 684 Total 0 894 056 1 479 346 2 373 402 0 876 839 1 199 618 2 076 457 Dont titres subordonnés 0 57 074 155 944 213 018 0 28 179 186 564 214 743 Moins-value latentes /// -96 961 -136 983 -233 944 /// -7 011 -19 194 -26 205 Plus-values latentes /// 521 52 573 /// 28 828 1 834 30 662 Titres cotés 0 808 621 361 390 1 170 011 0 801 280 41 690 842 970 Emis par des organismes publics 518 288 317 811 836 099 552 119 36 690 588 809 Autres émetteurs 290 333 43 579 333 912 249 161 5 000 254 161 Titres non cotés 0 53 485 163 535 217 020 0 42 706 184 148 226 854 954 052 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 972 949 milliers au 31 décembre 2021). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à -96 961 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre -7 011 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 521 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 28 828 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 52 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Au 31 décembre 2021, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 1 834 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à -136 983 millions d’euros au 31 décembre 2022 contre -19 194 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Par ailleurs, il n’y a pas de dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 836 099 milliers d'euros au 31 décembre 2022. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 0 0 29 274 29 274 0 20 31 535 31 555 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 0 29 274 29 274 0 20 31 535 31 555 Titres cotés 0 0 0 0 0 0 OPCVM de capitalisation 0 0 0 0 0 0 Autres OPCVM 0 0 0 0 0 0 Autres titres 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 0 0 0 0 0 0 OPCVM de capitalisation 0 0 Autres OPCVM 0 0 0 0 Autres titres 0 0 0 0 Moins-values latentes dépréciées 0 0 -2 848 -2 848 -2 598 -2 598 Plus-values latentes 0 0 8 960 8 960 7 126 7 126 Parmi les actions et autres titres à revenu variable il n’y a pas d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2022. Pour les titres de placement, il n’y a pas de plus ou moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 0 milliers au 31 décembre 2021. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à -2 848 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre -2 598 milliers d’euros au 31 décembre 2021 et les plus-values latentes s’élèvent à 8 960 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 7 126 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 3.2.2.4.3.2. Evolution des titres d’investissements : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Achats Cessions Remboursements Créances rattachées Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2022 Effets publics 37 313 320 740 -25 000 -395 -16 365 316 293 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 162 304 384 323 -381 767 -66 -1 741 1 163 053 Total 1 199 617 705 063 0 -406 767 -461 -18 106 0 1 479 346 3.2.2.4.3.3. Reclassements d’actifs. Principes comptables. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.2.2.4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme. Principes comptables. Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 3.2.2.4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Participations et autres titres détenus à long terme 187 548 47 473 -23 212 211 809 Parts dans les entreprises liées 760 820 2 339 -101 232 661 927 Valeurs brutes 948 368 49 812 -124 444 0 873 736 Participations et autres titres à long terme 9 805 3 648 -1 620 11 833 Parts dans les entreprises liées 6 530 155 -967 5 718 Dépréciations 16 335 3 803 -2 587 0 17 551 Total 932 033 46 009 -121 857 0 856 185 Valeurs brutes 34 368 0 -21 342 0 13 026 Parts de sociétés civiles immobilières 34 368 -21 342 13 026 Dépréciations 4 964 0 -2 288 0 2 675 Parts de sociétés civiles immobilières 4 964 -2 288 2 675 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 10 350 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 29 404 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (19 603 milliers d’euros). La variation sur les principaux mouvements constatés s’explique par le remboursement des avances en compte courant transférés en autorisation de découvert. Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2022 s’élève à 629 528 milliers d’euros figurent dans le poste parts dans les entreprises liées et représentent l’essentiel du poste. Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2022 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 0 milliers d’euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 629 528 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.2.2.4.4.2. Tableau des filiales et participations . Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capital 31/12/2022 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2022 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2022 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2022 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI 2022 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2022 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2022 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2022 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2022 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) 18 121 -2 079 27 321 15 446 0 904 -762 0 CEBIM 8 121 -2 424 100% 8 121 5 991 0 310 -11 0 CEBFC LT 2 300 -1 039 100% 8 200 1 199 0 39 -1 297 0 CEBFC INVEST 7 700 1 384 100% 11 000 8 257 556 546 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 10 483 9 421 6 899 //// //// 217 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 34 070 32 744 948 //// //// 1 160 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 Participations détenues à moins de 10% dont la valeur brute dépasse 1% du capital de l'établissement BPCE 180 478 17 647 302 2,61% 632 789 629 528 128 080 1 380 914 313 857 20 609 CE Holding Promotion 145 611 79 713 5,23% 10 969 10 969 -122 -247 0 3.2.2.4.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable : Dénomination Siège Forme juridique BPCE ACHATS 12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS GIE CE SYNDICATION RISQUE 5 rue Masseran - 75007 PARIS GIE SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR 93 Route de Pommard - 21200 BEAUNE SC BPCE SOLUTIONS INFORMATIQUES 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 SNC BPCE SERVICES FINANCIERS (ex CSF - GCE) 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE ECOLOCALE Ecureuil Promotion - Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13 - GIE BPCE SOLUTIONS CREDIT (ECUREUIL CREDIT) Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13 GIE IT-CE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE MOBILIZ 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE NEUILLY CONTENTIEUX 20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET GIE SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN 5 rue Masseran - 75007 PARIS SNC VIVALIS INVESTISSEMENTS Rue Pierre Falliion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX GIE MAZEN SULLY 1 Rond Point de la Nation - 21000 DIJON SCCV DIDEROT FINANCEMENT 33 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 SNC JONXIMMO 17 rue Sophie Germain - 90000 BELFORT SCI 3.2.2.4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2022 31/12/2021 Créances 3 425 508 1 505 717 4 931 225 5 117 565 Dont subordonnées 3 202 013 202 016 221 421 Dettes 5 829 042 29 900 5 858 942 4 809 204 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 28 130 28 130 249 Engagements de garantie 264 072 13 009 277 081 254 633 Autres engagements donnés 5 686 472 0 5 686 472 5 788 726 Engagements donnés 5 950 544 41 139 5 991 683 6 043 608 Engagements de financement 30 000 0 30 000 0 Engagements de garantie 2 907 0 2 907 1 113 Autres engagements reçus 0 317 317 0 Engagements reçus 32 907 317 33 224 1 113 L’augmentation des opérations avec le réseau en 2022 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 3.2.2.4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. Principes comptables. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 0 0 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 0 325 0 325 0 294 0 294 Dépréciation -88 -88 -72 -72 Créances rattachées 0 0 Total 0 237 0 237 0 222 0 222 3.2.2.4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles. 3.2.2.4.6.1. Immobilisations incorporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). Principes comptables. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels acquis sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Droits au bail et fonds commerciaux 3 103 -26 3 077 Logiciels 2 838 136 2 974 Autres 986 986 Valeurs brutes 6 927 136 0 -26 7 037 Droits au bail et fonds commerciaux 3 046 56 -61 3 041 Logiciels 2 269 352 2 621 Autres 987 987 Amortissements et dépréciations 6 302 408 -61 0 6 649 Total valeurs nettes 625 -272 61 -26 388 3.2.2.4.6.2. Immobilisations corporelles. Principes comptables. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Reclassements 31/12/2022 Terrains 6 501 31 -1 15 6 546 Constructions 69 307 3 547 1 72 855 Parts de SCI 0 0 Autres 179 865 12 223 -8 071 -15 184 002 Immobilisations corporelles d'exploitation 255 673 15 801 -8 071 0 263 403 Immobilisations hors exploitation 15 401 1 113 -201 0 16 313 Valeurs brutes 271 074 16 914 -8 272 0 279 716 Terrains 0 0 Constructions 43 367 2 203 9 45 579 Parts de SCI 0 0 Autres 114 591 5 438 -8 024 -9 111 996 Immobilisations corporelles d'exploitation 157 958 7 641 -8 024 0 157 575 Immobilisations hors exploitation 11 623 210 -170 0 11 663 Amortissements et dépréciations 169 581 7 851 -8 194 0 169 238 Total valeurs nettes 101 493 9 063 -78 0 110 478 3.2.2.4.7. Dettes représentées par un titre. Principes comptables. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Bons de caisse et bons d'épargne 324 486 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 21 400 24 200 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 92 111 Total 21 816 24 797 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 0 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 3.2.2.4.8. Autres actifs et autres passifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 3 25 30 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 0 2 956 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 11 218 //// 14 493 Créances et dettes sociales et fiscales 11 714 28 114 9 757 29 252 Dépôts de garantie reçus et versés 17 970 6 100 1 290 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 93 719 314 233 59 984 241 336 Total 123 403 359 669 74 012 285 111 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 3.2.2.4.3.1. 3.2.2.4.8. Comptes de régularisation : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 1 449 0 3 507 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 5 745 6 519 6 924 4 171 Charges et produits constatés d'avance (1) 14 926 42 153 14 424 45 095 Produits à recevoir/Charges à payer (2) 45 833 44 590 30 915 40 120 Valeurs à l'encaissement 48 168 56 778 50 086 59 722 Autres (3) 3 714 25 424 22 604 36 689 Total 119 835 175 465 124 953 189 305 (1) Dont 7 179 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 33 365 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ. (2) Dont 21 971 milliers d’euros en produits à recevoir et 15 712 milliers d’euros en charges à payer sur instruments financiers à terme. (3) Dont 0 milliers d’euros à l’actif et 17 522 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce. 3.2.2.4.10. Provisions. Principes comptables. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 3.2.2.4.10.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2022 Provisions pour risques de contrepartie 57 690 46 078 1 779 39 641 62 348 Provisions pour engagements sociaux 2 915 981 375 680 2 842 Provisions pour PEL/CEL 22 752 1 108 0 23 860 Provisions pour litiges 7 398 6 860 52 2 309 11 897 Provisions pour restructurations 6 653 8 406 1 268 4 652 9 140 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 Immobilisations financières 0 0 Promotion immobilière 0 0 Provisions pour impôts 1 574 2 984 0 124 4 434 Autres 747 0 62 300 385 Autres provisions pour risques 2 321 2 984 62 424 4 819 Autres provisions exceptionnelles 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 99 729 66 418 3 535 47 705 114 907 3.2.2.4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : En milliers d'euros 31/12/2021 Dotations (3) Utilisations Reprises(3) 31/12/2022 Dépréciations sur créances sur la clientèle 121 495 35 581 -14 579 -20 401 122 097 Dépréciations sur autres créances 312 61 -18 0 355 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 121 807 35 642 -14 596 -20 401 122 452 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 10 902 3 581 -1 779 0 12 705 Autres Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 46 787 42 496 0 -39 641 49 643 Autres provisions 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 57 690 46 078 -1 779 -39 641 62 349 Total 179 498 81 720 -16 375 -60 042 184 801 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré. (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1) ; (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours) . Dans la dernière opération de titrisation de prêts personnels 2022, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.2.2.4.10.3. Provisions pour engagements sociaux . Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (23 039 milliers d'euros en 2022). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle (1) 180 735 6 727 766 188 228 263 076 9 451 1 035 273 562 Juste valeur des actifs du régime 249 564 8 059 384 258 007 316 161 7 933 376 324 470 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effets du plafonnement d'actifs -18 297 -18 297 -17 730 -17 730 Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes -50 532 -3 489 -54 021 -35 355 -499 -35 854 Solde net au bilan 0 2 157 382 0 2 539 0 2 017 659 0 2 676 Engagements sociaux Passifs 2 157 382 2 539 2 017 659 2 676 Engagements sociaux Actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus 635 78 713 605 82 687 Coût des services passés Coût financier 2 775 77 6 2 858 1 705 35 1 1 741 Produit financier -3 342 -44 -2 -3 388 -1 936 -26 -1 962 Prestations versées -680 -75 -755 -719 -58 -777 Cotisations reçues 0 0 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat -600 -284 -884 -91 -91 Autres (1) 567 152 719 231 -245 -14 Total de la charge de l'exercice -600 140 -277 -737 0 -350 -66 -416 — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 3,75% 3,56% 3,61% 1,07% 0,56% 0,25% Taux d'inflation 2,40% 2,40% 2,40% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Table de mortalité utilisée TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 Duration 14 ans 7 ans 7 ans 17 ans 12 ans 9 ans Sur l’année 2022, sur l’ensemble des - 81 106 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 77 889 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -3 093 milliers d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience et -124 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2022, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 80 , 2 % en obligations, 13 , 4 % en actions, 2 , 5 % en actifs immobiliers et 3 , 9 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.2.2.4.10.4. Provisions PEL / CEL  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 70 245 58 548 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 699 521 1 704 627 Ancienneté de plus de 10 ans 792 154 842 814 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 561 919 2 605 989 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 256 854 250 080 Total 2 818 773 2 856 069 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement 267 434 Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement 1 361 2 167 Total 1 628 2 601 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations/ reprises nettes 31/12/2022 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 780 -289 491 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 654 -324 5 330 Ancienneté de plus de 10 ans 13 413 -764 12 649 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 848 -1 377 18 470 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 943 2 474 5 417 Provisions constituées au titre des crédits PEL -6 2 -4 Provisions constituées au titre des crédits CEL -33 11 -22 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -39 13 -26 Total 22 752 1 110 23 861 3.2.2.4.11. Dettes subordonnées. Principes comptables. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Aucunes dettes subordonnées comptabilisées au cours de l’exercice 2022. 3.2.2.4.12. Fonds pour risques bancaires généraux. Principes généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §3.2.2.1.2). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 0 110 054 Total 110 054 0 0 0 110 054 Au 31 décembre 2022, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 3.2.2.4.13. Capitaux propres : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2020 525 307 143 122 800 721 -2 941 80 227 1 546 436 Mouvements de l'exercice 69 721 269 -8 689 61 301 Total au 31 décembre 2021 525 307 143 122 870 442 -2 672 71 537 1 607 736 Affectation résultat 2021 71 537 -71 537 0 Distribution de dividendes -8 930 -8 930 Résultat de la période 11 767 11 767 Total au 31 décembre 2022 525 307 143 122 933 049 -2 672 11 767 1 610 573 Le capital social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 525 307 milliers d'euros et est composé pour 525 307 340 euros de 26 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Pour rappel, le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. Sociétés locales d’épargne (SLE) Au 31 décembre 2022, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (744 096 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2022, les SLE ont perçu un dividende de 8 930 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2022, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 221 582 milliers d’euros comptabilisé en (préciser où les CCA sont présentés au bilan de la CE) dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2022, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 3 632 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. 3.2.2.4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Inférieur à 1 mois de 1 mois à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Total des emplois 1 424 490 541 764 1 255 129 7 430 204 8 402 022 19 053 611 Effets publics et valeurs assimilées 2 907 0 81 896 203 722 548 736 837 260 Créances sur les établissements de crédit 502 122 325 400 4 825 1 837 420 48 231 2 717 998 Opérations avec la clientèle 599 347 216 363 1 024 559 4 673 757 7 447 948 13 961 974 Obligations et autres titres à revenu fixe 319 878 0 143 852 715 305 357 107 1 536 142 Opérations de crédit-bail et de locations simples 237 0 0 0 0 237 Total des ressources 9 641 174 462 700 2 963 547 2 971 535 1 924 157 17 963 114 Dettes envers les établissements de crédit 87 840 334 156 2 589 773 1 385 649 1 585 018 5 982 436 Opérations avec la clientèle 9 550 242 124 045 359 771 1 585 666 339 139 11 958 862 Dettes représentées par un titre 3 092 4 500 14 004 221 0 21 816 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 3.2.2.4.2, 3.2.2.4.3.1 et 3.2.2.4.8. 3.2.2.5. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées 3.2.2.5.1. Engagements reçus et donnés. Principes généraux. Engagements de financement. — Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie. — Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 3.2.2.5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 2 242 0 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 995 480 1 535 292 Autres engagements 12 401 20 057 En faveur de la clientèle 2 007 881 1 555 349 Total des engagements de financement donnes 2 010 123 1 555 349 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 30 000 0 Total des engagements de financement reçus 30 000 0 3.2.2.5.1.1. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés Autres garanties 80 97 Cautions immobilières 8 372 2 680 D'ordre d'établissements de crédit 8 452 2 777 Cautions immobilières 105 421 88 729 Cautions administratives et fiscales 1 257 1 942 Autres cautions et avals donnés 226 878 213 916 Autres garanties données 110 774 104 510 D'ordre de la clientèle 444 331 409 097 Total des engagements de garantie donn é s 452 783 411 875 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 3 289 1 537 Total des engagements de garantie reçus 3 289 1 537 3.2.2.5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bila n : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 13 009 17 228 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 5 933 130 10 019 051 6 035 377 9 151 206 Total 5 946 139 10 019 051 6 052 605 9 151 206 Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 3 214 541 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 3 448 507 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 157 321 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 173 245 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 2 306 880 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 2 157 983 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a reçu 7 231 608 milliers d’euros d’actifs en garantie de caution à la clientèle (Compagnie Européenne de Garanties et de Caution) et 1 459 458 milliers d’euros en garantie d’hypothèques immobilières. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2022, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 13 009 milliers d’euros contre 17 228 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 3.2.2.5.2. Opérations sur instruments financiers à terme. Principes comptables. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 3.2.2.1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 3.2.2.5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs 0 0 Swaps de taux 4 765 577 4 765 577 -11 666 4 360 620 4 360 620 1 548 Swaps cambistes 0 0 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats de change 0 0 Autres contrats à terme 0 0 Opérations de gré à gré 4 765 577 0 4 765 577 -11 666 4 360 620 0 4 360 620 1 548 Total opérations fermes 4 765 577 0 4 765 577 -11 666 4 360 620 0 4 360 620 1 548 Opérations conditionnelles Options de taux 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux 0 0 0 125 000 125 000 5 012 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 125 000 0 125 000 5 012 Total opérations conditionnelles 0 0 0 0 125 000 0 125 000 5 012 Total instruments financiers et de change a terme 4 765 577 0 4 765 577 -11 666 4 485 620 0 4 485 620 6 560 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 3.2.2.5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 4 765 577 0 4 765 577 4 360 620 0 4 360 620 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 4 765 577 0 0 0 4 765 577 4 360 620 0 0 0 4 360 620 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 125 000 125 000 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 125 000 0 0 125 000 Total 4 765 577 0 0 0 4 765 577 4 360 620 125 000 0 0 4 485 620 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -178 915 167 249 0 0 -11 666 13 112 -6 552 0 0 6 560 3.2.2.5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 497 209 1 711 390 2 556 978 4 765 577 Opérations fermes 497 209 1 711 390 2 556 978 4 765 577 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Total 497 209 1 711 390 2 556 978 4 765 577 3.2.2.5.3. Opérations en devises. Principes comptables. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.5.4. Ventilation du bilan par devises : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Euro 20 079 619 20 273 454 19 006 692 19 114 852 Dollar américain 4 959 5 469 2 850 2 212 Livre sterling 3 020 2 923 1 435 1 299 Franc suisse 245 423 51 187 260 122 152 746 Yen japonais 0 0 0 0 Autres devises 143 132 89 80 Total 20 333 164 20 333 164 19 271 189 19 271 189 3.2.2.6. Autres informations. 3.2.2.6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 3.2.2.6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2022 aux organes de direction s’élèvent à 2 693 milliers d’euros. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Montant global des prêts accordés 3 724 4 149 3.2.2.6.3. Honoraires des commissaires aux comptes. Montants en milliers d'euros HONORAIRES DES CONTROLEURS LEGAUX DES COMPTES Cac 1 (Mazars) Cac 2 (Deloitte) Cac 3 (KPMG) Total Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Audit Missions de certification des comptes 94 136 83% 82% 94 132 76% 96% 0 -4 0% 100% 188 264 79% 89% Services autres que la certification des comptes (2) 19 29 17% 18% 30 5 24% 4% 0 0 0% 0% 49 34 21% 11% TOTAL 113 165 100% 100% 124 137 100% 100% 0 -4 0% 100% 237 298 100% 100% Variation (%) -32% -10% -100% -20% (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable (et, le cas échéant, avant imputation sur les réserves en cas d'opérations de restructurations) (2) Les Services autres que la certification des comptes concernent le rapport de l’organisme tiers indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière (Mazars), l’audit des comptes agrégés des SLE au 31/05 (Mazars), les procédures convenues au titre des états Liasse CI et Annexes CI2 (Mazars), l’attestation FRU (Deloitte), les procédures convenues au titre d’états règlementaires RUBA/SURFI (Deloitte) et les diligences requises par les textes légaux ou réglementaires (Collège des CAC). 3.2.2.6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 2 mars 2022 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2022, la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3.2.2.7. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le 31 décembre 2022.) Aux sociétaires de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté, Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes sociaux, des provisions pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une dégradation significative du risque de crédit. Ces provisions sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Ces provisions pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions et dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes des crédit attendues, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits douteux et douteux compromis. Provisionnement des encours de crédits non douteux présentant une dégradation significative du risque de crédit Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des provisions au 31 décembre 2022 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés ; ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par votre Caisse des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation sur encours de crédit douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2022. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève au 31 décembre 2022 à 122 M€ pour un encours brut de 14 084 M€ (dont un encours brut de 277 M€ faisant l’objet de dépréciation). Les dépréciations et provisions constituées en couverture de risques de crédit s’élèvent à 184 M€, dont 62 M€ de provisions inscrites au passif. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 25 M€ (contre 26 M€ sur l’exercice 2021). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.2.2.3.8, 3.2.2.4.2.1 et 3.2.2.4.10 de l’annexe. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Caisse et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales entités ; l’obtention et la revue des plans d’affaires filiales et principales participations et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de cet exercice. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 630 M€ au 31 décembre 2022 et est identique à celle retenue au 31 décembre 2021. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 3.2.2.4.4.1 de l’annexe. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-après. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. — Rapport sur le gouvernement d’entreprise : Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’orientation et de surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du Code de commerce. — Autres informations  : En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’assemblée générale du 20 juin 2003 pour le cabinet Mazars et du 30 avril 2022 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2022, le cabinet Mazars était dans la 20ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 2nde année de sa mission sans interruption. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Courbevoie et Paris-La Défense, le 6 avril 2023. Les Commissaires aux comptes : MAZARS : DELOITTE & Associés : Paul-Armel JUNNE ; Charlotte VANDEPUTTE ; Associé, Associée. B. — Comptes consolidés . Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2022 . I. — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 3.1.2.4.1 378 299 311 431 Intérêts et charges assimilées 3.1.2.4.1 -227 510 -166 496 Commissions (produits) 3.1.2.4.2 167 932 160 636 Commissions (charges) 3.1.2.4.2 -26 495 -24 378 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.4.3 6 475 15 916 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.4.4 25 892 23 646 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 3.1.2.4.5 25 482 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produits des autres activités 3.1.2.4.6 4 213 6 658 Charges des autres activités 3.1.2.4.6 -15 081 -12 745 Produit net bancaire 313 750 315 150 Charges générales d'exploitation 3.1.2.4.7 -197 878 -195 092 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -11 277 -13 557 Résultat brut d'exploitation 104 595 106 501 Coût du risque de crédit 3.1.2.7.1.1 -24 607 -25 112 Résultat d'exploitation 79 988 81 389 Gains ou pertes sur autres actifs 3.1.2.4.8 -32 -44 Résultat avant impôts 79 956 81 345 Impôts sur le résultat 3.1.2.10.1 -17 096 -18 028 Résultat net 62 860 63 317 Résultat net part du groupe 62 860 63 317 II. — Résultat global . ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net 62 860 63 317 Eléments recyclables en résultat -42 737 -3 916 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -57 013 -3 783 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -605 -1 544 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 14 881 1 411 Eléments non recyclables en résultat -98 718 100 824 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 2 989 1 429 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -99 022 101 980 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres non recyclables Impôts liés -2 685 -2 585 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -141 455 96 908 Résultat global -78 595 160 225 Part du groupe -78 595 160 225 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est de 460 milliers d’euros pour l’exercice 2022 et de – 189 milliers d’euros pour l’exercice 2021. III. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 3.1.2.5.1 40 608 49 542 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.1 238 051 232 896 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 224 920 89 421 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.5.4 1 441 541 1 552 839 Titres au coût amorti 3.1.2.5.5.1 369 554 43 385 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3.1.2.5.5.2 5 727 306 5 789 016 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti* 3.1.2.5.5.3 14 828 566 13 934 957 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -39 903 Actifs d'impôts courants 11 630 9 433 Actifs d'impôts différés 3.1.2.10.2 39 636 32 277 Comptes de régularisation et actifs divers 3.1.2.5.6 194 321 172 264 Immeubles de placement 3.1.2.5.7 4 650 3 778 Immobilisations corporelles 3.1.2.5.8 114 685 108 507 Immobilisations incorporelles 3.1.2.5.8 354 569 Total des actifs 23 195 919 22 018 884 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.2 28 629 19 876 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 208 359 68 924 Dettes représentées par un titre 3.1.2.5.9 325 774 305 560 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3.1.2.5.10.1 5 792 619 4 967 600 Dettes envers la clientèle 3.1.2.5.10.2 14 699 489 14 471 582 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 257 26 055 Passifs d'impôts courants 3 006 1 783 Passifs d'impôts différés 3.1.2.10.2 3 153 7 Comptes de régularisation et passifs divers* 3.1.2.5.11 252 078 234 320 Provisions 3.1.2.5.12 58 024 50 928 Dettes subordonnées Capitaux propres 1 823 531 1 872 249 Capitaux propres part du groupe 1 823 531 1 872 249 Capital et primes liées 3.1.2.5.14.1 668 429 668 429 Réserves consolidées 1 321 874 1 228 680 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -229 632 -88 177 Résultat de la période 62 860 63 317 Total des passifs et capitaux propres 23 195 919 22 018 884 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestations définies Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Capitaux propres au 1er janvier 2021 525 307 143 122 1 223 402 16 078 1 587 -201 586 0 -1 164 0 1 706 746 1 706 746 Distribution -8 088 -8 088 -8 088 Augmentation de capital 63 299 63 299 63 299 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -49 741 -49 741 -49 741 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 0 5 470 0 0 0 0 0 0 5 470 5 470 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -2 779 -1 137 99 765 1 059 96 908 96 908 Résultat de la période 63 317 63 317 63 317 Résultat global -2 779 -1 137 99 765 1 059 63 317 160 225 160 225 Autres variations -192 -192 -192 Capitaux propres au 31 décembre 2021 525 307 143 122 1 228 680 13 299 450 -101 821 0 -105 63 317 1 872 249 1 872 249 Affectation du résultat de l'exercice 2021 63 317 -63 317 0 0 Effets de changements de méthodes comptables Capitaux propres au 1er janvier 2022 525 307 143 122 1 291 997 13 299 450 -101 821 0 -105 0 1 872 249 1 872 249 Distribution (2) -9 724 -9 724 -9 724 Augmentation de capital 89 777 89 777 89 777 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -50 638 -50 638 -50 638 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 0 29 415 0 0 0 0 0 0 29 415 29 415 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 0 -42 287 -450 -100 935 2 217 -141 455 -141 455 Résultat de la période 62 860 62 860 62 860 Résultat global 0 -42 287 -450 -100 935 0 2 217 62 860 -78 595 -78 595 Autres variations 462 462 462 Capitaux propres au 31 décembre 2022 525 307 143 122 1 321 874 -28 988 0 -202 756 0 2 112 62 860 1 823 531 1 823 531 (1) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2021/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. V. — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat avant impôts 79 956 81 345 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 11 488 12 865 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 11 727 13 142 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -25 111 -24 022 Produits/charges des activités de financement 0 Autres mouvements -15 607 43 726 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -17 503 45 711 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 140 431 433 400 Flux liés aux opérations avec la clientèle -819 604 19 943 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -31 026 -25 847 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -6 254 30 776 Impôts versés -7 355 -14 620 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -723 808 443 652 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies -661 355 570 708 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -348 919 -34 416 Flux liés aux immeubles de placement -1 075 1 070 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -17 298 -24 833 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -367 292 -58 179 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -9 724 -8 088 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -9 724 -8 088 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D) -1 038 371 504 441 Caisse et banques centrales 49 542 44 896 Caisse et banques centrales (actif) 49 542 44 896 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 396 996 897 201 Comptes ordinaires débiteurs (1) 1 445 618 918 791 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -48 622 -21 590 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 1 446 538 942 097 Caisse et banques centrales 40 608 49 542 Caisse et banques centrales (actif) 40 608 49 542 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 367 559 1 396 996 Comptes ordinaires débiteurs (1) 396 136 1 445 618 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -28 577 -48 622 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 408 167 1 446 538 Variation de la trésorerie nette -1 038 371 504 441 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. VI. — Annexe aux comptes consolidés 3.1.2.1. – Cadre général . 3.1.2.2. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions et Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions et garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements apportées en 2022 et le groupe Oney) et Assurances et les Autres Réseaux ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.1.2.1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.1.2.1.3. Evènements significatifs . — Conflit en Ukraine  : L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays. Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises (dollars et euros) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en euros, à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’euros, provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. Les impacts de la crise russo-ukrainienne sur la dépréciation des actifs au coût amorti et le provisionnement des engagements de financement et de garantie sont présentés dans la note 3.1.2.7.1.2. 3.1.2.1.4. Evènements postérieurs à la clôture . — Néant . 3.1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité . 3.1.2.2.1. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 3.1.2.2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2021 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022. Les textes nouvellement applicables en 2022 sont des amendements de portée spécifique ou mineure. Ils n’ont pas eu d’effet sur les comptes consolidés du Groupe. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions de : ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; apporter des informations complémentaires spécifiques en notes annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, BPCE Assurances, NA, BPCE Vie et ses fonds consolidés, BPCE Life, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement apportant des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17 a été publié le 25 juin 2020.Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. L’IASB a publié le 9 décembre 2021 un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Cet amendement a été adopté par le règlement (UE) 2022/1491 de la Commission du 8 septembre 2022. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciation d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 modifie les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats entrant dans son champ d’application. — Champ d’application  : Le champ d’application d’IFRS 17 est similaire à celui d’IFRS 4. La norme IFRS 17 s’appliquera aux : contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ; traités de réassurance cédée ; contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance. Le Groupe BPCE est concerné par ces trois typologies de contrats. En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein du Groupe BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers conformément aux pratiques antérieures. — Modèles de valorisation  : En application de la norme IFRS 17, les passifs d'assurance devront être comptabilisés à la valeur actuelle. Ils étaient jusqu'à présent valorisés au coût sous IFRS 4 qui autorise le maintien des engagements valorisés dans les règles de consolidation françaises, à l'exception de dispositions spécifiques introduites par IFRS 4, notamment celles relatives à la comptabilité reflet et au test de suffisance des passifs. Les passifs d’assurance seront désormais valorisés selon une approche « building blocks » (modèle général), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17. Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants : Un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – le Best Estimate (BE) ; Un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs ; Une « marge sur service contractuelle » (« Contractual Service Margin – CSM »). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Il est également retenu au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite. Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer) rattachables aux contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées ci-après. La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) relatif à la période de couverture restante et d’un passif relatif aux sinistres survenus. L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate . Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n‘est pas normé. Le Groupe BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financiers des passifs relatifs à la période de couverture restante est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR ( Value-at-Risk ), capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles, avec une vision pluriannuelle du risque. Une diversification intra-entité est également prise en compte (néanmoins, les bénéfices de diversification entre entités du groupe ne sont pas pris en compte). L’ajustement pour risque non-financier au titre des passifs relatifs aux sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques du Groupe BPCE et correspond à un niveau d’incertitude déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels. La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise par le groupe, mesurée pour chaque groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses non financières. Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au fil du temps, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue, celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance du Groupe BPCE aux assurés. Dans le cadre de l’application du modèle général aux contrats d’assurance emprunteur et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû. Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre du modèle général, le Best Estimate et l’ajustement pour risque non financiers sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure évaluée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du groupe de contrats. Le Groupe BPCE adopte une méthode ascendante (« bottom-up ») pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque à laquelle est ajoutée une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide). Au titre des contrats de prévoyance pluriannuels et de l’assurance emprunteur, les taux d’actualisation sont constitués de la courbe des taux sans risque. Un modèle « Variable Fee Approach » (VFA) est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants : Les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat possède une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; L’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part significative de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; Une part significative des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié. Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d'épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques. Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond à la gestion pour le compte de celui-ci des éléments sous-jacents (puisqu’il en reçoit une part substantielle). Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une diminution de l’évaluation des contrats. L’approche VFA se substitue ainsi à la « comptabilité reflet » instaurée par IFRS 4. Pour rappel, en application des principes de la « comptabilité reflet », la provision pour participation aux bénéfices différée est ajustée pour refléter les droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS 39. Sous IFRS 17, les principales différences entre les deux méthodes proviennent de la prise en compte dans la valorisation des contrats d’assurance des plus-values ou moins-values des éléments sous-jacents y compris pour ceux qui ne sont pas valorisés à leur juste valeur en IFRS. Par ailleurs, la part de plus-value latentes revenant à l’assureur ne figure plus dans les capitaux propres mais fait partie de la CSM pour la partie non encore rapportée au résultat. Dans le Groupe BPCE, la majorité des actifs financiers sous-jacents des contrats VFA sera valorisée à leur juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. La plupart des immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40. Afin d’éviter des discordances comptables entre la prise en compte en résultat des effets d’IFRS 17, d’IFRS 9 et d’IAS 40, la norme offre la possibilité d’appliquer l’option de désagrégation. Cette option permet pour les contrats participatifs directs d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers correspondant aux éléments sous-jacents. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Le Groupe BPCE a décidé d’appliquer cette option. Des adaptations aux dispositions du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés, ajustées pour tenir compte de la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre). La courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, avec l’ajout d’une prime d’illiquidité déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle. Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple est basé sur l’allocation des primes (« Premium Allocation Approach » – PAA) . Il est applicable à : L’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ; Contrats à déroulement court (i.e. sur une période inférieure à 12 mois). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD - incendies, accidents et risques divers)). Le passif initial au titre de la couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. En modèle PAA, le passif au titre des sinistres survenus non encore décaissés et au titre des groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs en modèle PAA ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment concernant les provisions pour sinistres survenus ( Best Estimate et Ajustement au titre du risque non-financier). En modèle PAA, les principales différences attendues par rapport à IFRS 4 concernant donc les provisions pour sinistres survenus, principalement au titre de la prise en compte de l’effet du passage du temps. — Niveau d’agrégation des contrats  : La norme définit le niveau de regroupement des contrats, à la maille « groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur profitabilité. La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble. Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois groupes : Les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ; Les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaire ; Les autres contrats du portefeuille. Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle. Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exception optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants : Les groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ; Les groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur ( matching adjustment ) a reçu l’accord des autorités de contrôle. Cette exception sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17. Le Groupe BPCE appliquera l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques. La classification par portefeuilles retenue par BPCE Assurances est cohérente avec celle retenue dans le cadre des exigences prudentielles. Le regroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés. — Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée  : IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe. Les traités de réassurance du Groupe BPCE ont été évalués en modèle général ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. — Approche à la date de transition  : La norme IFRS 17 sera appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en cours seront réévalués en date de transition selon les 3 méthodes ci-dessous : – Full Retrospective Approach (FRA)  : La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine de contrats. S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées : – Modified Retrospective Approach (MRA)  : L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) reste une méthode rétrospective qui se veut proche de la FRA, mais avec certaines simplifications de calcul. – Fair Value Approach (FVA)  : L’approche par Juste Valeur, dite FVA ( Fair Value Approach ) s’appuie seulement sur les données disponibles à la date de transition sans modéliser les flux financiers passés. Dans l’approche par Juste Valeur, la marge sur service contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette date. Le groupe BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée et juste valeur pour l’évaluation des passifs d’assurance en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données). Les simplifications retenues dans le cadre de l’application de la méthode rétrospective modifiée portent principalement sur le niveau d’agrégation des contrats, les flux de trésorerie passés et les taux d’actualisation. Impacts sur la présentation des états financiers . — IFRS 17 introduit de nouvelles exigences en termes de présentation des états financiers par rapport à IFRS 4. — Présentation du compte de résultat  : IFRS 17 introduit la présentation de nouveaux agrégats au compte de résultat, notamment la distinction entre un résultat des activités d’assurance (et de réassurance acceptée) et les produits ou charges financiers d’assurance (et de réassurance acceptée). Le résultat des activités d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) regroupera les produits (revenus) des contrats d’assurance émis (relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement), variation de l’ajustement au titre du risque non-financier, amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus, amortissement des flux de trésorerie d’acquisition) et les charges afférentes aux contrats d’assurance émis (prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement), constatation et reprise de composante onéreuse, amortissement des frais d’acquisition). La composante investissement sera donc exclue du compte de résultat. Cela concerne essentiellement les contrats valorisés en VFA dans le Groupe BPCE. Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance seront présentées au sein du PNB et non plus en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations. De nouveaux agrégats relatifs aux produits ou charges financiers des contrats d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) seront également présentés. Ceux-ci comprennent les produits financiers ou les charges financières relatives à l’effet du passage du temps ainsi qu’aux variations des taux d’actualisation. Une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée doit également être respectée. Par ailleurs, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales (qui remplace la recommandation n°2017-02 du 2 juin 2017 à compter de la date de première application de la norme IFRS 17) demande que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée» afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance. — Présentation du bilan  : Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 seront présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée). La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprendra également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée (actuellement présentés distinctement sous IFRS 4). Enfin, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. Le Groupe BPCE retiendra cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il applique actuellement. Par ailleurs, les créances nées d’opérations d’assurance et de réassurance acceptée ou cédée ainsi que la part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les passifs relatifs aux contrats d’assurance ne seront plus présentées au sein des placements d’assurance mais avec les actifs ou passifs relatifs aux contrats d’assurance ou de réassurance cédée. — Présentation des Annexes  : Les annexes actuellement présentées sous IFRS 4 seront très majoritairement modifiées pour respecter les nouvelles exigences quantitatives et qualitatives d’IFRS 17. Première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance . — Les filiales d’assurance du Groupe BPCE appliqueront la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 à partir du 1er janvier 2023 avec un retraitement des états comparatifs. Les principes comptables applicables aux instruments sont identiques à ceux déjà appliqués par le Groupe BPCE (hors filiales d’assurance) depuis 2018 et sont présentés dans la note 3.1.2.2.5.1 Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance sur le bilan sont présentés ci-dessous. L’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements au sein des placements financiers seront les suivants : selon IAS 39, certains titres de dettes (obligations) sont évalués au coût amorti parce qu’ils sont détenus jusqu’à l’échéance. A l’occasion de la revue du modèle de gestion associé à ces titres pour la première application d’IFRS 9, ils seront reclassés à la juste valeur par capitaux propres dans la mesure où ils sont rattachés à un modèle de gestion mixte de collecte des flux de trésorerie et de vente, les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » selon IAS 39, seront évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, les actions classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les filiales d’assurances du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres seront classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par résultat ou par capitaux propres auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. L’application des dépréciations pour pertes attendues selon IFRS 9 sera peu significative pour les filiales d’assurance du Groupe BPCE. Amendements à la norme IAS 12 : Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction . — Les modifications apportées à la norme IAS 12 « impôts sur le résultat » adoptées par l’Union européenne le 11 aout 2022 seront applicables à compter du 1er janvier 2023. Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application de l'exemption offerte par la norme IAS 12. Sont notamment concernés les contrats de location et les coûts de démantèlement pour lesquels il convient de comptabiliser à la fois un actif et un passif et qui devront désormais donner lieu à la comptabilisation d’impôts différés. Depuis la date de première application de la norme IFRS 16, le Groupe ne présente pas d’impôt différé en date de comptabilisation initiale des contrats de location, dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Par la suite, les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Ces amendements n’ont donc aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe BPCE. 3.1.2.2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2022, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 3.1.2.9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 3.1.2.7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 3.1.2.5.12) et les provisions relatives aux contrats d’assurance; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 3.1.2.8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 3.1.2.10) ; les impôts différés (note 3.1.2.10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 3.1.2.5.18) ; la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 3.1.2.11.2.2) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 3.1.2.2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 3.1.2.7) sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 3.1.2.2.5, 3.1.2.5.5, 3.1.2.5.9, 3.1.2.5.10.2. — Risques climatiques  : L’urgence environnementale et climatique représente l’un des plus grands défis auxquels les économies de la planète et l’ensemble des acteurs économiques sont confrontés aujourd’hui. La finance peut et doit être aux avant-postes de la transition écologique en orientant les flux financiers vers une économie durable. Convaincue de l’importance des risques et des opportunités suscités par le changement climatique, BPCE a placé la transition énergétique et le climat parmi les trois axes majeurs de son plan stratégique. Le Groupe BPCE est exposé, directement ou indirectement, à plusieurs facteurs de risques liés au climat. Pour les qualifier, BPCE a adopté la terminologie des risques proposés par la TCFD (Task Force on Climate-Related Financial Disclosures [1]) : « risque de transition » et « risque physique ». Dans le cadre de l’appétit aux risques et du processus d’identification des risques, l’évaluation de la matérialité de ces risques est revue annuellement et pourra, le cas échéant, être affinée à l’aide de nouvelles méthodologies de mesure. Le risque physique est pris en compte dans l’évaluation interne du besoin en capital du groupe (processus ICAAP) et le risque de transition de manière implicite. En effet, les modèles de notation internes des contreparties prennent déjà en compte les évolutions possibles de l’environnement économique dans un horizon de temps raisonnable (1 à 3 ans) et couvrent donc les possibles impacts de la transition climatique même si ceux-ci ne peuvent pas actuellement être dissociés. Des réflexions sont engagées pour mieux prendre en compte l’impact potentiel à long terme du risque de transition en déployant une logique de tests de résistance. Le groupe a par ailleurs progressivement déployé plusieurs outils visant à évaluer et piloter son exposition. La Banque de Grande Clientèle évalue les effets de ses transactions sur le climat en attribuant une note climatique (« Green Weighting Factor color rating ») soit à l’actif ou au projet financé, soit à l’emprunteur quand il s’agit d’un financement classique. Pour les clients Entreprises des établissements régionaux, a été mis en place un questionnaire ESG, visant à mieux connaître la maturité de ses clients en matière d’enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), et en particulier climatiques et à détecter les besoins d’accompagnement de ses clients dans la transition, à remonter les données nécessaires au calcul de l’alignement des encours et à intégrer ces critères comme une aide à l’évaluation des dossiers de crédit. Le processus d’identification, de quantification et de gestion des risques liés au climat, se renforce, au fur et à mesure de la collecte de données disponibles ou à recueillir, en complétant notamment le dispositif sur la quantification des risques et le suivi du risque physique. Le Groupe BPCE a participé à l’exercice pilote climatique de l’ACPR sur le risque de transition qui a permis, concernant le risque de crédit, de mener des réflexions sur le cadre méthodologique et d’identifier des travaux en amont de ces exercices pour surmonter plusieurs difficultés en lien notamment avec les différences entre la classification sectorielle utilisée par l’ACPR et la classification interne, et la nécessaire adaptation sur certains aspects des méthodologies internes de projection de portefeuille à des horizons aussi longs (projections demandées jusqu’à 2050). Le Groupe BPCE a également participé en 2022 au premier exercice de stress test climatique de la BCE. Le test de résistance cible des catégories spécifiques d’actifs exposés aux risques climatiques et non le bilan complet des banques. L’exercice s’est appuyé sur trois modules : Le premier est un questionnaire qualitatif de 78 questions, réparties en 11 thématiques portant sur des sujets méthodologiques, de collecte de données, de gouvernance, de stratégie commerciale. Le deuxième module vise à collecter un certain nombre de métriques sur 22 secteurs jugés sensibles au risque climatique, comme l’intensité carbone ou le nombre de gigatonnes de CO2 équivalent financées. Le troisième module consiste à estimer les impacts en résultat, au travers de nos propres modèles internes pour projeter les paramètres de risques sur différents horizons (1, 3 et 30 ans) et selon plusieurs scénarios en dissociant risque physique et risque de transition. La participation du Groupe BPCE à l’exercice de stress test climatique 2022 a démontré sa capacité à quantifier le risque climatique selon différents scénarios. Le Groupe BPCE, comme la plupart des établissements bancaires, a dû intégrer dans ses modèles internes une nouvelle dimension sectorielle sur des horizons de temps inédit allant jusqu’à 30 ans. Au terme de ces exercices, l’impact en termes de risque de crédit est négligeable aux échelles de temps considérées ; les travaux devront cependant être poursuivis notamment sur les dimensions méthodologiques en particulier de long terme, et enrichis. Enfin, cet exercice a permis au Groupe BPCE de quantifier les principaux risques auxquels le groupe est exposé et de prioriser les actions d’identification, d’atténuation et de surveillance de ces risques. 3.1.2.2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le directoire du 23 janvier 2023. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 21 avril 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 3.1.2.2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.1.2.2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception filiales d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 jusqu’au 31 décembre 2022 (cf. §2.2 sur l’application de la norme IFRS 17). Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financi è res ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 3.1.2.2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . 3.1.2.3. Consolidation . 3.1.2.3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est constituée : de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, des 12 sociétés locales d’épargne (SLE), de 3 filiales locales (CEBIM, PHILAE et BDR IMMO1), du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe. 3.1.2.3.2. Périmètre de consolidation – Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté figure en note 3.1.2.12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.1.2.3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 3.1.2.12.3. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.1.2.3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.1.2.3.2.3. Participations dans des activités conjointes . Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.1.2.3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.1.2.3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.1.2.3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.1.2.3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût du regroupement d’entreprise pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.1.2.3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.1.2.3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.1.2.3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’ exercice 2022 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2022, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 3.1.2.12 : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut . En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.1.2.4. Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 3.1.2.4.1. Intérêts, produits et charges assimilées . Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB . (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit (1) 76 648 /// 76 648 44 100 /// 44 100 Prêts ou créances sur la clientèle 241 594 /// 241 594 233 507 /// 233 507 Titres de dettes 3 240 /// 3 240 2 555 /// 2 555 Total actifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement 321 482 /// 321 482 280 162 /// 280 162 Opérations de location-financement /// /// Charges locatifs /// -29 -29 /// -25 -25 Titres de dettes 11 585 /// 11 585 8 797 /// 8 797 Autres /// /// Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 11 585 /// 11 585 8 797 /// 8 797 Actifs financiers non basiques non détenus à des fins de transaction 3 149 /// 3 149 2 300 /// 2 300 Dettes envers les établissements de crédit /// -36 480 -36 480 /// -28 539 -28 539 Dettes envers la clientèle /// -161 295 -161 295 /// -107 422 -107 422 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -1 502 -1 502 /// -411 -411 Total passifs financiers au coût amorti /// -199 277 -199 277 /// -136 372 -136 372 Instruments dérivés de couverture 32 521 -23 326 9 195 19 823 -26 272 -6 449 Instruments dérivés pour couverture économique 9 182 -3 701 5 481 349 -3 388 -3 039 Autres produits et charges d'intérêt 380 -1 177 -797 -439 -439 Total des produits et charges d'intérêt 378 299 -227 510 150 789 311 431 -166 496 144 935 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 53 855 milliers d’euros (23 654 milliers d’euros en 2021) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent -1 108 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (-1 652 milliers d’euros au titre de l’exercice 2021). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti YC opérations de location-financement 321 482 -199 277 122 205 280 162 -136 372 143 790 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 31 835 31 835 6 465 6 465 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 11 585 11 585 8 797 8 797 Dont actifs financiers standards à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 3.1.2.4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables . — En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 3.1.2.4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. 3.1.2.4.3. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 14 -2 12 22 -2 20 Opérations avec la clientèle 40 581 -53 40 528 39 069 -36 39 033 Prestation de services financiers 2 768 -8 330 -5 562 2 896 -8 208 -5 312 Vente de produits d'assurance vie 55 620 /// 55 620 55 797 /// 55 797 Moyens de paiement 38 432 -15 526 22 906 33 623 -13 451 20 172 Opérations sur titres 3 794 -395 3 399 3 888 -239 3 649 Activités de fiducie 1 373 -2 093 -720 1 401 -2 337 -936 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 8 896 -96 8 800 8 584 -105 8 479 Autres commissions 16 454 0 16 454 15 356 0 15 356 Total des commissions 167 932 -26 495 141 437 160 636 -24 378 136 258 3.1.2.4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 6 215 12 112 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture -487 3 247 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -487 3 247 Variation de la couverture de juste valeur -7 743 26 666 Variation de l'élément couvert 7 256 -23 419 Résultats sur opérations de change 747 557 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 6 475 15 916 (1) Y compris couverture économique de change. La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2022 : La variation de juste valeur des dérivés qui : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. la variation de juste valeur des dérivés affectée à hauteur de - 6 443 millions d’euros le résultat à hauteur de – 3 868 millions d’euros lié à la vente de prêts originés dans le cadre d’une activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et inscrits dans un modèle de transaction. 3.1.2.4.4. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes -2 318 813 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 28 210 22 833 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 25 892 23 646 3.1.2.4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 Prêts ou créances sur la clientèle (1) 25 25 482 482 Titres de dettes Total des gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 25 25 482 482 Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total des gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti (1) Dont plus-value de 25 milliers d’euros sur la cession de créances réalisée en janvier 2022. 3.1.2.4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 432 432 412 412 Produits et charges sur immeubles de placement 138 -211 -73 328 -195 133 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 706 -3 788 -1 082 2 709 -3 676 -967 Charges refacturées et produits rétrocédés 63 -86 -23 213 -81 132 Autres produits et charges divers d'exploitation 874 -7 900 -7 026 2 996 -7 080 -4 084 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -3 096 -3 096 /// -1 713 -1 713 Autres produits et charges (1) 3 643 -14 870 -11 227 5 918 -12 550 -6 632 Total des produits et charges des autres activités 4 213 -15 081 -10 868 6 658 -12 745 -6 087 (1) Pour rappel, en 2021, un produit de 2 339 K€ a été comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie du poste « Charges des autres activités » 3.1.2.4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente -1 884 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 811 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 31 620 milliers d’euros. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 276 milliers d’euros dont 2 785 milliers d’euros comptabilisés en charge et 491 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 357 milliers d’euros au 31 décembre 2022. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de personnel -121 382 -124 298 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -8 271 -8 068 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -68 225 -62 726 Autres frais administratifs -76 496 -70 794 Total des charges générales d’exploitation -197 878 -195 092 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 785 milliers d’euros (contre 3 149 milliers d’euros en 2021) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 316 milliers d’euros (contre 301 milliers d’euros en 2021). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 3.1.2.8.1. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 3.1.2.4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -32 -44 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -32 -44 3.1.2.5. Notes relatives au bilan . 3.1.2.5.1. Caisse, banques centrales Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Caisse 40 608 49 542 Banques centrales Total caisse, banques centrales 40 608 49 542 3.1.2.5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 3.1.2.5.1. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 3.1.2.5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 119 490 119 490 110 012 110 012 Autres Titres de dettes 119 490 119 490 110 012 110 012 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 31 759 31 759 32 556 32 556 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 66 993 66 993 81 979 81 979 Opérations de pension (2) Prêts 98 752 98 752 114 535 114 535 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 19 809 /// /// 19 809 8 349 /// /// 8 349 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 19 809 218 242 238 051 8 349 224 547 232 896 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 3.1.2.5.16). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement). 3.1.2.5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 28 629 /// 28 629 19 876 /// 19 876 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 28 629 28 629 19 876 19 876 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 3.1.5.16). 3.1.2.5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Dérivés de taux 470 561 19 412 28 554 538 107 3 285 19 869 Dérivés actions Dérivés de change 194 497 397 75 104 248 52 7 Autres dérivés Opérations fermes 665 058 19 809 28 629 642 355 3 337 19 876 Dérivés de taux 125 000 5 012 Dérivés actions Dérivés de change Autres dérivés Opérations conditionnelles 125 000 5 012 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de transaction 665 058 19 809 28 629 767 355 8 349 19 876 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 665 058 19 809 28 629 767 355 8 349 19 876 3.1.2.5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — L a couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STER) est basée sur la courbe d’actualisation €STER, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 4 498 227 224 920 208 359 3 924 180 87 689 68 924 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 4 498 227 224 920 208 359 3 924 180 87 689 68 924 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 4 498 227 224 920 208 359 3 924 180 87 689 68 924 Instruments de taux 80 000 1 732 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 80 000 1 732 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de flux de trésorerie 80 000 1 732 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dérives de couverture 4 498 227 224 920 208 359 4 004 180 89 421 68 924 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2022  : ( En milliers d' E uros ) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 516 872 1 701 075 1 791 733 488 547 Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur 516 872 1 701 075 1 791 733 488 547 Total 516 872 1 701 075 1 791 733 488 547 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Eléments couverts . — Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2022 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) ACTIFS : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 488 237 -43 431 531 668 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 488 237 -43 431 531 668 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 40 449 -130 264 170 713 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 27 649 -130 519 158 168 Titres de dette 12 800 255 12 545 PASSIFS : Passifs financiers au coût amorti 1 345 547 -206 402 1 551 949 Dettes envers les établissements de crédit 1 345 547 -206 402 1 551 949 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -816 861 32 707 -849 568 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 3.1.2.4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 3.1.2.4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) ACTIFS : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 413 185 12 456 400 729 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 413 185 12 456 400 729 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 61 487 35 450 26 037 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 18 101 34 572 -16 471 Titres de dette 43 386 878 42 508 PASSIFS : Passifs financiers au coût amorti 1 458 884 37 560 1 421 324 Dettes envers les établissements de crédit 1 458 884 37 560 1 421 324 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -984 212 10 346 -994 558 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 3.1.2.4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 1 732 605 -605 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 1 732 605 -605 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2022 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2022 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 605 -605 0 Dont couverture de taux 605 -605 0 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 605 -605 0 Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 2 149 -1 544 605 Dont couverture de taux 2 149 -1 544 605 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 2 149 -1 544 605 3.1.2.5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 3.1.2.5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 3.1.2.4.4). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Prêts ou créances sur les établissements de crédit /// /// Prêts ou créances sur la clientèle /// /// Titres de dettes 774 025 /// 774 025 831 053 /// 831 053 Titres de participation /// 520 920 520 920 /// 617 967 617 967 Actions et autres titres de capitaux propres (1) /// 146 596 146 596 /// 103 819 103 819 Juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global 774 025 667 516 1 441 541 831 053 721 786 1 552 839 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 176 /// 176 71 /// 71 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt) -39 057 -196 625 -235 682 17 956 -97 603 -79 647 (1) Le détail est donné dans la note 3.1.2.5.6 Au 31 décembre 2022, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres de participation BPCE avec une perte de -204 878 milliers d’euros. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. ()En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 520 920 23 630 734 487 617 967 21 304 2 457 -186 Actions et autres titres de capitaux propres 146 596 4 580 103 819 1 529 Total 667 516 28 210 734 487 721 786 22 833 2 457 -186 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions et s’élève à 487 milliers d’euros au 31 décembre 2022. 3.1.2.5.5. Actifs au coût amorti . Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 3.1.2.2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 3.1.2.2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient au - ou proche du - plafond des 25% du PGE). Le plafond autorisé est de 15% du CA moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire prendra la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc. ) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 3.1.2.5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 316 549 38 187 Obligations et autres titres de dettes 53 024 5 199 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -19 -1 Total des titres au cout amorti 369 554 43 385 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. 3.1.2.5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 396 760 1 445 618 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 5 313 918 4 343 464 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés Dépôts de garantie versés 16 680 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -52 -66 Total 5 727 306 5 789 016 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 3 022 759 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 2 727 182 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 671 824 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (3 020 626 milliers d’euros au 31 décembre 2021). 3.1.2.5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 170 813 148 550 Autres concours à la clientèle 14 851 362 13 974 960 Prêts à la clientèle financière 50 554 33 501 Crédits de trésorerie (1) 1 621 969 1 627 436 Crédits à l'équipement 4 422 626 4 137 376 Crédits au logement 8 601 937 8 073 639 Crédits à l'exportation 36 033 Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 21 052 21 018 Autres crédits 97 191 81 990 Autres prêts ou créances sur la clientèle 4 773 6 646 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 15 026 948 14 130 156 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -198 382 -195 199 Total 14 828 566 13 934 957 (1) Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 204 152 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 256 007 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les encours de financements verts sont détaillés au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe » La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. 3.1.2.5.6. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 48 314 50 126 Charges constatées d'avance 2 083 1 958 Produits à recevoir 23 156 19 759 Autres comptes de régularisation 6 880 22 826 Comptes de régularisation – actif 80 433 94 669 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 25 Débiteurs divers 113 888 77 570 Actifs divers 113 888 77 595 Total des comptes de régularisation et actifs divers 194 321 172 264 3.1.2.5.7. Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 16 314 -11 664 4 650 15 402 -11 624 3 778 Total des immeubles de placement 4 650 3 778 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 059 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (5 028 milliers d’euros au 31 décembre 2021). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 3.1.2.5.8. Immobilisations . Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne : constructions : 20 à 50 ans ; aménagements : 5 à 20 ans ; mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; matériels informatiques : 3 à 5 ans ; logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 274 243 -166 632 107 611 266 512 -166 845 99 667 Biens immobiliers 83 366 -47 860 35 506 79 772 -45 514 34 258 Biens mobiliers 190 877 -118 772 72 105 186 740 -121 331 65 409 Immobilisations corporelles données en location simple Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location 23 997 -16 923 7 074 23 003 -14 163 8 840 Biens immobiliers 23 997 -16 923 7 074 23 003 -14 163 8 840 Biens mobiliers Total des immobilisations corporelles 298 240 -183 555 114 685 289 515 -181 008 108 507 Immobilisations incorporelles 3 998 -3 644 354 3 861 -3 292 569 Logiciels 2 976 -2 622 354 2 839 -2 270 569 Autres immobilisations incorporelles 1 022 -1 022 0 1 022 -1 022 0 Total des immobilisations incorporelles 3 998 -3 644 354 3 861 -3 292 569 3.1.2.5.9. Dettes représentées par un titre . Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Emprunts obligataires 303 706 280 750 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 21 724 24 686 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées Dettes senior non préférées Total 325 430 305 436 Dettes rattachées 344 124 Total des dettes représentées par un titre 325 774 305 560 Les émissions d’obligations vertes sont détaillées au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.2 « Intensifier sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions obligataires à thématique transition énergétique. » La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.10. Dettes envers les établissements de crédits et la clientèle . Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 3.1.2.5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisés au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. S’agissant d’un taux de rémunération révisable, le taux d’intérêt effectif appliqué varie d’une période à l’autre. Le Groupe BPCE a atteint les objectifs de production de prêts fixés par la BCE. Ainsi, la bonification de - 0,50% a été constatée en produit sur la période de 12 mois concernée. Le 28 octobre 2022, la BCE a annoncé une modification de la rémunération du TLTRO3 : Entre le 23 juin 2022 et le 22 novembre 2022, le taux applicable est le taux de facilité de dépôt moyen de la BCE depuis la date de départ du TLTRO3 jusqu’au 22 novembre 2022 à partir du 23 novembre, le taux applicable est le taux moyen de facilité de dépôts de la BCE applicable jusqu'à la date d'échéance ou la date de remboursement anticipé de chaque opération TLTRO III en cours. 3.1.2.5.10.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes à vue 28 577 48 622 Opérations de pension Dettes rattachées 14 590 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 28 591 49 212 Emprunts et comptes à terme 5 643 436 4 916 605 Opérations de pension 107 467 Dettes rattachées 1 798 -117 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 5 752 701 4 916 488 Dépôts de garantie reçus 11 327 1 900 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimiles 5 792 619 4 967 600 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 3.1.2.9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 656 199 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (4 821 765 milliers d’euros au 31 décembre 2021). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2022 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 3.1.2.5.10.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 4 044 126 3 948 793 Livret A 4 016 804 3 779 533 Plans et comptes épargne-logement 2 817 955 2 894 909 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 780 674 2 689 014 Dettes rattachées 4 6 Comptes d'épargne à régime spécial 9 615 437 9 363 462 Comptes et emprunts à vue 5 495 8 658 Comptes et emprunts à terme 1 023 591 1 130 365 Dettes rattachées 10 840 20 304 Autres comptes de la clientèle 1 039 926 1 159 327 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers la clientèle 14 699 489 14 471 582 Le détail des livrets d’épargne responsable est présenté au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.4 « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ».) La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.11. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 56 757 63 229 Produits constatés d'avance 246 346 Charges à payer 32 364 30 969 Autres comptes de régularisation créditeurs 27 699 38 917 Comptes de régularisation - passif 117 066 133 461 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 14 404 17 620 Créditeurs divers 113 555 74 462 Passifs locatifs 7 053 8 777 Passifs divers 135 012 100 859 Total des comptes de régularisation et passifs divers 252 078 234 320 3.1.2.5.12. Provisions . Principes comptables — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risque : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 3.1.2.7. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2022 Provisions pour engagements sociaux et assimilés 2 416 981 -375 -680 -1 488 854 Provision pour restructurations 6 654 8 406 -1 267 -4 652 9 141 Risques légaux et fiscaux 7 398 6 288 -52 -2 309 11 325 Engagements de prêts et garanties 11 260 2 787 -391 -1 198 12 458 Provisions pour activité d'épargne-logement 22 752 1 108 23 860 Autres provisions d'exploitation 448 -62 386 Total des provisions 50 928 19 570 -2 147 -8 839 -1 488 58 024 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (-1 488 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. 3.1.2.5.12.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 70 245 58 548 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 699 521 1 704 627 Ancienneté de plus de 10 ans 792 154 842 814 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 561 919 2 605 989 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 256 854 250 081 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 2 818 773 2 856 069 3.1.2.5.12.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 267 434 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 1 361 2 167 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 1 628 2 601 3.1.2.5.12.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 491 780 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 330 5 654 Ancienneté de plus de 10 ans 12 649 13 414 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 18 470 19 848 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 5 417 2 943 Provisions constituées au titre des crédits PEL -4 -6 Provisions constituées au titre des crédits CEL -22 -33 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -26 -39 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 23 860 22 752 3.1.2.5.13. Dettes subordonnées . Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas de dettes subordonnées dans ces comptes au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2022. 3.1.2.5.14. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Parts sociales . Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 26 265 367 20 525 307 26 265 367 20 525 307 Augmentation de capital Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 26 265 367 525 307 26 265 367 525 307 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. 3.1.2.5.15. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. En milliers d'euros Exercice 2022 Exercice 2021 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 2 989 -772 2 217 1 429 -370 1 059 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -99 022 -1 913 -100 935 101 980 -2 215 99 765 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Impôts liés Éléments non recyclables en résultat -96 033 -2 685 -98 718 103 409 -2 585 100 824 Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -57 013 14 726 -42 287 -3 783 1 004 -2 779 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -605 155 -450 -1 544 407 -1 137 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Impôts liés /// /// /// /// Éléments recyclables en résultat -57 618 14 881 -42 737 -5 327 1 411 -3 916 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -153 651 12 196 -141 455 98 082 -1 174 96 908 Part du groupe -153 651 12 196 -141 455 98 082 -1 174 96 908 3.1.2.5.16. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 3.1.2.5.16.1. Actifs financier s  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En millions d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1) Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 244 729 218 456 6 100 20 173 97 770 88 800 8 970 Opérations de pension Autres actifs Total 244 729 218 456 6 100 20 173 97 770 88 800 8 970 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32 . 3.1.2.5.16.2. Passifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie (1) Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 236 988 221 488 15 500 88 800 88 800 Opérations de pension 107 639 106 459 1 180 Autres passifs Total 344 627 327 947 16 680 88 800 88 800 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 3.1.2.5.17. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 3.1.2.5.17.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie . (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2022 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit 117 259 117 259 Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 117 259 117 259 Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts ou créances sur les établissements de crédit 117 259 117 259 Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 5 933 130 985 138 6 918 268 Actifs financiers au coût amorti Total des actifs financiers donnés en garantie 5 933 130 985 138 6 918 268 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 117 259 5 933 130 985 138 7 035 527 La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 978 776 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (2 190 097 milliers d'euros au 31 décembre 2021) et le montant du passif associé s’élève à 6 627 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (7 872 milliers d'euros au 31 décembre 2021). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 6 035 376 1 006 549 7 041 925 Titres de dettes Actifs financiers au coût amorti 6 035 376 1 006 549 7 041 925 Total des actifs financiers donnés en garantie 6 035 376 1 006 549 7 041 925 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 3 877 393 1 006 549 4 883 942 3.1.2.5.17.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de la norme IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan . — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021, et BPCE Financement Purple Master Credit Cards sont souscrites par des investisseurs externes (note 3.1.2.12.1). Au 31 décembre 2022, 954 052 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeland , BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 3.1.2.5.17.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 3.1.2.5.17.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a cédé à la Compagnie de Financement Foncier (SCF) 2 000 milliers d’euros de créances saines accordées à des entités du secteur public. Le résultat dégagé sur cette cession réalisée en janvier s’élève à 25 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Suite à cette cession, les créances ont été décomptabilisées, dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages associés à ces actifs a été transférée à la SCF. La cession comporte une clause résolutoire, qui, dans certaines circonstances exceptionnelles, pourrait obliger le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à effectuer des paiements sur les créances cédées. Ces circonstances exceptionnelles recouvrent notamment des modifications de la réglementation affectant, de manière rétroactive, l’éligibilité des créances cédées. 3.1.2.5.18. Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence . Principes comptables . — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur le LIBOR USD qui n’a pas encore été remédié. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2021 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence se limitent depuis le mois de janvier 2022, essentiellement, à la remédiation des contrats antérieurs au 31 décembre 2021 référençant le LIBOR USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Depuis le 1er janvier 2022, l’utilisation de l’indice LIBOR USD n’est plus autorisée pour les nouveaux contrats, sauf exceptions telles que définies par les autorités de supervision, les clauses de fallback prévues par l’ISDA ayant, dans ce cas, été intégrées aux contrats visés. La prolongation de la période de publication du LIBOR USD jusqu’au 30 juin 2023, décidée par la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Administration (administrateur des LIBORs) doit permettre une transition progressive du stock de contrats vers des taux alternatifs. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. Depuis, la pérennité de l’EURIBOR n’a été remise en cause, ni par son administrateur, l’EMMI, ni par l’ESMA, superviseur de l’indice depuis le 1er janvier 2022. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. S’agissant du pôle GFS, le processus de remédiation des contrats indexés sur les indices EONIA et LIBORs ( autres que LIBOR USD pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) dont la publication n’est plus assurée depuis le mois de janvier 2022, a été finalisé, excepté concernant un nombre très limité de contrats, pour lesquels, les indices LIBORs synthétiques Yen ou GBP, basés sur les taux sans risque publiés par l’ICE Benchmark Administration, ou le taux €ster publié par la BCE plus 8,5 bp sont appliqués, dans l’attente d’une transition vers les RFRs. En 2022, cette phase plus opérationnelle s’est poursuivie pour le LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Le premier semestre 2022, a été marqué par la promulgation le 15 mars 2022, du Consolidated Appropriations Act 2022, prévoyant, pour les contrats relevant du droit américain, des dispositions visant à minimiser les risques légaux, opérationnels et économiques associés à la transition du LIBOR USD vers un taux de référence alternatif. Le 16 décembre 2022, la Réserve Fédérale américaine est venue compléter ce texte au travers de l’adoption d’un règlement final disposant, notamment, que le LIBOR USD sera remplacé par un taux basé sur le SOFR auquel s’ajoutera le spread déterminé par Bloomberg, le 5 mars 2021, suite aux annonces faites par la Financial Conduct Authority (FCA) sur la future cessation et la perte de représentativité des taux LIBORs. La Financial Conduct Authority (FCA) a par ailleurs, lancé deux consultations, respectivement aux mois de juin et novembre 2022 afin de se prononcer sur la nécessité ou non de publier, après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024, un indice LIBOR synthétique USD, pour les échéances au jour le jour, un, trois et six mois (la publication aurait lieu après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024). L’utilisation de cet indice synthétique viserait uniquement les contrats dont la remédiation n’aurait pas encore abouti au 30 juin 2023. La FCA prévoit de communiquer sa décision finale sur le sujet au cours du 1er semestre 2023. Le groupe de travail européen sur les taux de référence alternatifs a également lancé une consultation sur la nécessité de prévoir ou non un dispositif législatif pour désigner le taux de remplacement légal du LIBOR USD. En raison du degré d’avancement des réflexions du marché sur le remplacement du LIBOR USD, le lancement du processus de remédiation des contrats indexés sur le LIBOR USD a été initié en 2022 et se poursuivra notamment pour les produits de financement et les émissions (principalement sur la finalisation de l’analyse des clauses de fallback existantes, la définition de la stratégie de remédiation et le lancement de campagnes de remédiation) et se poursuivra au cours de l’année 2023. Pour les produits dérivés, leur migration sera opérée au 1er semestre 2023, pour l’essentiel des contrats, au travers du processus de conversion prévu par les chambres de compensation et des remédiations résultant de l’adhésion des entités du groupe BPCE et de ses contreparties au protocole ISDA. Pour les contrats résiduels nécessitant une renégociation bilatérale le Groupe BPCE prévoit, également au 1er semestre 2023, d’appliquer une approche identique à celle retenue pour les indices dont la disparition est intervenue le 31 décembre 2021. Pour mémoire, lors de la remédiation de ces indices, il avait été tenu compte des recommandations émises par les autorités de régulation et les groupes de travail, qui préconisaient le maintien de l’équivalence économique avant et après le remplacement de l’indice de référence dans un contrat. Ce principe s’était ainsi traduit par le remplacement du taux de référence historique par un taux de référence alternatif auquel avait été ajoutée une marge fixe compensant le différentiel entre ces deux taux, cet ajustement de la marge sur indice provenant essentiellement de l’utilisation des marges de risque de crédit fixées par les autorités de marché ou par la pratique de place. L’année 2022 a également été marqué par l’annonce, le 16 mai 2022, de la fin de la publication du CDOR (Canadian Dollar Offered Rate), à compter du 28 juin 2024. Le Groupe BPCE, dont les expositions à cet indice sont très limitées, appliquera un processus de transition identique à celui prévu pour le LIBOR USD. Cette même démarche sera appliquée pour les contrats indexés sur le SOR et le SIBOR (taux de référence à Singapour) dont la disparition est prévue respectivement aux mois de juin 2023 et de décembre 2024, et pour lesquels le Groupe BPCE est également peu exposé. S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, la remédiation des opérations commerciales, est globalement finalisée à l’exception des opérations en Libor USD dont la maturité est supérieure à juin 2023. En effet, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, totalement remédiées à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et de l’information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales en Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne étaient majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des Particuliers consentis par six établissements frontaliers de la Suisse. Ces opérations ont été totalement remédiées à fin juin 2022. Sur les autres opérations en Libor des Réseaux, les opérations internationales en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises ont été remédiées. Il reste des opérations en Libor USD, notamment venant du Marché Secteur Public des Caisses d’Epargne, lesquelles seront remédiées d’ici l’échéance réglementaire de juin 2023. Depuis le 1er janvier 2022, ces risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR et dans une faible mesure, à la transition des indices CDOR, SOR et SIBOR vers leur taux de référence alternatif respectif. 3.1.2.6. Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de dépréciation d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 3.1.2.7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagements de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés . 3.1.2.6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 2 242 De la clientèle 1 981 188 1 555 349 Ouvertures de crédit confirmées 1 976 324 1 548 376 Autres engagements 4 864 6 973 Total des engagements de financement donn é s 1 983 430 1 555 349 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 30 000 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 30 000 3.1.2.6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 80 97 D'ordre de la clientèle 452 703 411 777 Total des engagements de garantie donn é s 452 783 411 874 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 3 484 1 755 De la clientèle 8 998 183 8 368 841 Total des engagements de garantie reçus 9 001 667 8 370 596 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. 3.1.2.7. Exposition aux risques . — Les expositions aux risques sont abordées ci-après et ont représentées selon leur nature de risques, par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 3.1.2.7.1. Risque de crédit . L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1.2.7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -19 854 -23 534 Récupérations sur créances amorties 528 1 098 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 281 -2 676 Total coût du risque de crédit -24 607 -25 112 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs et par statut  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -105 926 Actifs financiers au coût amorti -23 261 -26 011 Dont prêts et créances -23 242 -26 011 Dont titres de dette -19 0 Autres actifs -43 331 Engagements de financement et de garantie -1 198 -358 Total coût du risque de crédit -24 607 -25 112 Dont statut 1 2 818 1 083 Dont statut 2 -4 823 -1 817 Dont statut 3 -22 602 -24 378 Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 3.1.2.7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3) il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc . Augmentation significative du risque de crédit . L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. — Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur Public et Logement Social : à la suite de la mission Deep Dive conduite par la BCE sur le coût du risque à la fin 2020 / début 2021, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 a été développée et mise en production au 1er semestre 2022. Cette évolution se traduit par : une sévérité sensiblement accrue de passage en S2, en particulier pour les contrats bien notés à l’octroi ; une harmonisation entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne des critères de passage en S2 pour les portefeuilles Particuliers et Professionnels. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Note à l’origine Particuliers Professionnels PME, Secteur Public et logement social 3 à 11 (AA à BB+) 3 crans 3 crans 3 crans 12 (BB) 2 crans 13 (BB-) 2 crans 14 à 15 (B+ à B) 1 cran 2 crans 1 cran 16 (B-) 1 cran 17 (CCC à C) Sensible en Statut 2 Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. — Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran — Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) — Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment. — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). À ce titre une nouvelle version des LGD PME a été mise en production depuis l’arrêté comptable du 30 juin 2022 ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Les données macroéconomiques prospectives ( forward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central. À ce titre, l’application du forward looking sur le paramètre LGD a été étendue à compter de l’arrêté du 30 juin 2022 à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME (elle était jusqu’ici uniquement appliquée sur les expositions sur l’immobilier des Particuliers et des Professionnels) ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale (CDG) ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. Le contexte économique est encore très incertain, principalement en raison (i) de la guerre Russie / Ukraine, (ii) des politiques monétaires des banques centrales, qui tentent d'endiguer le niveau élevé de l'inflation, ou encore (iii) de la situation en Chine, qui détend sa stratégie zéro-Covid pour booster sa croissance économique. La croissance mondiale devrait ralentir en 2023, laissant place à un risque de récession dans des scénarios très pessimistes/adverses. Dans ce contexte, la Recherche Economique a mis à jour le scénario central, validé au CDG BPCE en octobre 2022. Le scénario pessimiste est basé sur un scénario d'inflation durable et de fort ralentissement de l'activité, voire de récession, correspondant à l’un des scenarios adverses de la campagne des stress internes 2022. À l’inverse, le scénario optimiste correspond à un retour progressif de l’inflation à des niveaux plus normaux et à une reprise plus vigoureuse de l’activité. La déviation par rapport au scénario central est plus importante pour le scénario pessimiste qu’optimiste. Les pondérations de la zone France reposent sur le Consensus Forecast moyen de novembre. Les pondérations des zones euro et US reprennent ce même Consensus Forecast ainsi que son actualisation en décembre. Les poids élevés sur la borne centrale s'expliquent par la mise à jour du scénario (et sa sévérisation). Pour la zone France, le scénario macroéconomique apparaît significativement plus pessimiste que l’année dernière. La dégradation du contexte et des perspectives économiques se poursuivant et les projections de variables macro-économiques sont plus dégradées. En 2022, une dégradation significative des projections de la croissance du PIB français liée à la crise ukrainienne a été observée par les prévisionnistes et s’est traduite par une projection de +2,5% en 2022 et +0,6% en 2023 en scénario central. D’un autre côté, l’incertitude statistique utilisée pour déterminer les bornes pessimiste et optimiste pour l’année 2022 s‘est réduite avec le passage du temps. La borne pessimiste utilisée pour le 31 décembre 2022 est donc moins pessimiste que celle utilisée au 31 décembre 2021. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. — Pour le Groupe BPCE et groupe BPCE SA uniquement  : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place ( Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la banque de proximité, les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Pour la banque de Grande Clientèle, plus diversifiée géographiquement, les variables macroéconomiques retenues sont relatives à la conjoncture internationale et reposent, en plus des variables macroéconomiques de la zone France, utilisent les variables PIB zone euro et US. Afin de tenir compte de la diversité géographique de ses expositions notamment pour la banque de Grande Clientèle, le Groupe BPCE a été amenée à distinguer les pondérations de ses scénarios économiques en fonction de la zone géographique considérée. Pour la banque de proximité et pour la banque de Grande Clientèle, les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : — Au 31 décembre 2022 : — Au 31 décembre 2021 : Pour la banque de Grande clientèle, les scénarios macroéconomiques de 2022 des zones Euro et US, utilisés pour déterminer les pondérations sur ces zones sont les suivants : Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2022  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrale, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB. Ainsi, les pondérations retenues pour la zone France sont les suivantes : scénario central : 45% au 31 décembre 2022 pour l’ensemble du groupe contre 10% pour la banque de proximité et 60% la banque de Grande clientèle au 31 décembre 2021. scénario pessimiste : 35% au 31 décembre 2022 pour l’ensemble du groupe contre respectivement 85% pour la banque de proximité et 35 % la banque de Grande clientèle au 31 décembre 2021. scénario optimiste : 20% au 31 décembre 2022 pour l’ensemble du groupe contre 5% pour la banque de proximité et 35% pour la banque de Grande clientèle au 31 décembre 2021. Pour les expositions en zones euro (hors France) et US, principalement dans la Banque de Grande Clientèle, les pondérations sont les suivantes : en zone euro (hors France) : 21% pessimiste, 56% central et 22% optimiste en zone US : 23% pessimiste, 48% central et 29% optimiste En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2022  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrale, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB. Ainsi, les pondérations retenues sur la zone France sont les suivantes : scénario central : 45% au 31 décembre 2022 contre 10% au 31 décembre 2021 ; scénario pessimiste : 35% au 31 décembre 2022 contre 85% au 31 décembre 2021 ; scénario optimiste : 20% au 31 décembre 2022 contre 5% au 31 décembre 2021. Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils sont en revanche comptabilisés au niveau des établissements (cf. plus bas). — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe. Ces provisions concernent, pour le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté, à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration et du commerce-distribution spécialisé. Ces provisions ont été principalement dotées en 2020 et 2021 au titre des impacts de la crise de la Covid-19. En 2022, elles ont été complétées par des provisions additionnelles (sur les secteurs précédemment cités ainsi que sur le BTP) susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, etc.). Dans ce contexte, le Groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L'approche de suivi sectoriel se traduit notamment par une classification selon leur niveau de risque des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble des établissements du Groupe. En 2022, la méthodologie harmonisée développée en 2021 pour le calcul des provisions sectorielles au niveau du Groupe et la gouvernance associée ont été complétées et adaptées pour prendre en compte les évolutions du contexte macroéconomique. Des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées par certains établissements. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut suite à une cessation ou diminution de l’activité. Elles ne sont pas constituées de manière individualisée car couvrent un risque global sur certains secteurs de l’économie et sur un périmètre local, régional ou national, selon l’établissement. Dans une moindre mesure, les risques de transition sont également pris en compte dans ces pertes de crédit attendues. Ils correspondent aux conséquences économiques et financières d’une transition sociétale vers une économie bas-carbone, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (réglementation, marché, technologie, réputation), à laquelle un secteur d’activité ne peut s’aligner. La prise en compte du risque climatique est effectuée notamment par l’application, d’un stress sur le niveau de note de la contrepartie, ou d’un de taux de provisionnement global en fonction du segment de clientèle selon sa vulnérabilité aux risques climatiques. — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues liée à la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait, pour le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté, la constatation d’une dotation complémentaire de 7,66 millions d’euros. A l’inverse, la probabilité d’occurrence du scénario optimiste à 100% entrainerait, quant à elle, la constatation d’une reprise d’ECL de -8,66 millions d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . — Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 3.1.2.7.1.2.1. Variation des pertes de crédit S1 et S2  : ( En millions d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Modèle central 57 59 Compléments au modèle central 12 6 Autres 9 10 Total pertes de credit attendues s1/s2 77 75 3.1.2.7.1.2.2. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 831 123 -71 831 123 -71 Production et acquisition 454 822 -25 454 822 -25 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -401 445 1 -401 445 1 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) -110 299 -81 -110 299 -81 Solde au 31/12/2022 774 201 -176 774 201 -176 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.2.3. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 43 386 -1 43 386 -1 Production et acquisition 356 551 356 551 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -30 000 1 -30 000 1 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -20 20 Transferts vers S1 Transferts vers S2 -20 20 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) -364 -19 -364 -19 Solde au 31/12/2022 369 553 -19 20 369 573 -19 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.2.4. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 3 022 759 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 2 727 182 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 464 168 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 1 573 438 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 5 787 975 -66 1 107 5 789 082 -66 Production et acquisition 3 012 428 -5 3 012 428 -5 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 541 232 1 -1 541 232 1 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers 926 1 -926 -40 -39 Transferts vers S1 926 -926 Transferts vers S2 1 -40 -39 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) -1 532 742 17 -181 40 3 -1 532 920 57 Solde au 31/12/2022 5 727 355 -52 0 0 3 5 727 358 -52 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.2.5. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . — Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 12 753 447 -21 826 1 091 503 -45 145 276 277 -127 482 630 -5 8 298 -741 14 130 155 -195 199 Production et acquisition 1 029 609 -6 785 11 530 -463 995 1 042 133 -7 248 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 444 110 13 289 -359 216 13 771 -127 435 49 461 -17 2 -1 930 777 76 523 Réduction de valeur (passage en pertes) -18 286 14 666 -18 286 14 666 Transferts d'actifs financiers -372 114 2 676 343 414 -11 365 28 707 -11 069 831 -8 -831 79 7 -19 687 Transferts vers S1 207 263 -658 -206 456 7 722 -807 273 0 7 338 Transferts vers S2 -556 662 2 872 566 477 -21 672 -9 815 1 661 882 -9 -882 85 -0 -17 063 Transferts vers S3 -22 715 461 -16 607 2 585 39 329 -13 003 -51 1 51 -6 7 -9 961 Autres mouvements (1) 802 790 -6 342 873 643 -6 679 127 975 -53 893 -88 -4 -602 -519 1 803 717 -67 437 Solde au 31/12/2022 12 769 623 -18 987 1 960 873 -49 881 287 238 -128 318 1 373 -17 7 843 -1 179 15 026 949 -198 382 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.2.6. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 1 417 935 4 306 130 441 1 791 6 973 717 1 555 349 6 814 Production et acquisition 697 127 2 521 16 106 104 713 233 2 625 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -429 120 -609 -36 899 -41 -4 888 -470 907 -650 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -9 571 -295 9 228 1 066 342 67 -1 838 Transferts vers S1 44 477 129 -44 184 -506 -293 -2 0 -379 Transferts vers S2 -52 691 -388 54 044 1 574 -1 353 -31 0 1 155 Transferts vers S3 -1 357 -36 -632 -2 1 988 100 -1 62 Autres mouvements (1) 161 664 -1 719 21 655 -617 2 437 -11 185 756 -2 347 Solde au 31/12/2022 1 838 035 4 204 140 531 2 303 4 864 773 1 983 430 7 280 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.2.7. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 322 780 446 80 172 1 578 8 922 2 422 411 874 4 446 Production et acquisition 65 698 615 0 0 65 698 615 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -51 613 -60 -10 869 -45 -350 -30 -62 832 -135 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -11 865 -84 10 760 -222 1 098 0 -7 -306 Transferts vers S1 15 706 24 -15 231 -537 -475 0 0 -513 Transferts vers S2 -26 267 -107 26 409 315 -142 0 0 208 Transferts vers S3 -1 304 -1 -418 0 1 715 0 -7 -1 Autres mouvements (1) 40 942 -458 -2 666 -170 -226 1 186 38 050 558 Solde au 31/12/2022 365 942 459 77 397 1 141 9 444 3 578 452 783 5 178 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 3.1.2.7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 3 3 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 295 082 -129 495 165 587 148 237 Titres de dettes - JVOCI R Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 4 864 773 4 091 Engagements de garantie 9 444 3 578 5 866 5 862 Total des instruments financiers dépréciés (S3) (1) 309 393 -125 144 175 547 154 099 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan. 3.1.2.7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 119 490 Prêts 98 752 29 622 Dérivés de transaction 19 809 Total 238 051 29 622 (1) Valeur comptable au bilan 3.1.2.7.1.6. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 121 147 121 147 110 635 110 635 Encours restructurés sains 37 175 37 175 86 068 86 068 Total des encours restructurés 158 322 158 322 196 703 196 703 Dépréciations -44 435 -44 435 -50 274 -50 274 Garanties reçues 19 450 19 450 49 977 49 977 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 107 910 107 910 105 731 105 731 Réaménagement : refinancement 50 412 50 412 90 972 90 972 Total des encours restructurés 158 322 158 322 196 703 196 703 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 157 996 157 996 196 497 196 497 Autres pays 326 326 206 206 Total des encours restructurés 158 322 158 322 196 703 196 703 3.1.2.7.1.7. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Valeur brute comptable (1) ou montant nominal Dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues Net Fourchette de PD Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Non ventilé 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres 650 337 80 056 29 484 13 096 63 67 30 17 773 149 Statut 1 650 337 80 056 29 484 13 096 63 67 30 17 773 149 Statut 2 Statut 3 Titres au coût amorti 361 901 7 671 -1 -35 369 536 Statut 1 361 901 7 651 -1 -35 369 516 Statut 2 20 0 20 Statut 3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5 669 315 31 815 566 0 -8 -40 -4 5 701 644 Statut 1 5 669 315 31 815 566 0 -8 -4 5 701 684 Statut 2 -40 -40 Statut 3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1 362 526 735 598 403 787 456 481 1 444 419 1 486 826 257 468 108 808 8 771 035 -206 -611 -739 -567 -7 367 -22 989 -48 564 -57 923 6 116 948 Statut 1 1 324 612 657 573 355 274 423 795 1 278 277 1 028 438 39 705 -112 -289 -333 -384 -3 666 -6 653 -1 444 5 094 792 Statut 2 37 914 78 025 48 512 32 686 166 084 458 384 155 215 -94 -322 -406 -183 -3 691 -16 334 -14 712 941 078 Statut 3 59 3 62 548 108 808 -9 -2 -32 407 -57 923 81 078 Engagements de financement donnés 357 595 148 411 138 340 103 205 298 553 336 889 27 478 4 059 568 900 19 73 91 69 955 2 922 1 449 209 1 420 317 Statut 1 350 736 141 992 128 181 102 119 285 088 274 217 10 569 19 70 88 68 738 2 116 418 1 296 419 Statut 2 6 859 6 419 10 159 1 086 13 465 62 672 16 350 3 3 1 217 806 1 031 119 071 Statut 3 559 4 059 209 4 827 Engagements de garantie donnés 47 033 27 733 44 552 45 518 112 797 149 020 9 338 8 326 8 386 18 17 33 10 127 1 185 206 752 446 665 Statut 1 47 033 27 379 39 328 45 253 105 416 90 556 2 799 18 17 17 10 110 260 23 358 219 Statut 2 354 5 224 265 7 381 58 464 5 501 16 17 925 179 78 326 Statut 3 1 038 8 326 4 752 10 120 Total au 31 décembre 2022 8 448 708 991 798 616 162 618 300 1 887 584 1 980 406 294 850 121 193 9 348 321 -107 -454 -585 -471 -6 292 -18 958 -46 913 -56 962 14 828 259 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. 3.1.2.7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de marché. 3.1.2.7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. 3.1.2.7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur De 1 mois De 3 mois De 1 an Plus de Non Total au 31/12/2022 à 1 mois à 3 mois à 1 an à 5 ans 5 ans déterminé Caisse, banques centrales 40 608 40 608 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 238 051 238 051 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 4 259 104 618 383 198 364 614 584 852 1 441 541 Instruments dérivés de couverture 224 920 224 920 Titres au coût amorti 337 95 12 680 40 741 315 465 236 369 554 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 526 499 325 401 4 825 1 837 300 16 470 16 811 5 727 306 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 510 590 246 268 1 127 357 4 912 874 8 001 619 29 858 14 828 566 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -39 903 -39 903 Actifs financiers par échéance 4 082 293 571 764 1 249 480 7 174 113 8 698 168 1 054 825 22 830 643 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 28 629 28 629 Instruments dérivés de couverture 208 359 208 359 Dettes représentées par un titre 11 152 12 684 55 307 219 188 27 443 325 774 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 96 772 334 134 798 438 3 177 545 1 586 032 -200 302 5 792 619 Dettes envers la clientèle 12 537 518 124 045 359 771 1 468 016 210 139 14 699 489 Dettes subordonnées Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 257 1 257 Passifs financiers par échéance 12 645 442 470 863 1 213 516 4 864 749 1 823 614 37 943 21 056 127 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit 2 242 2 242 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 75 124 64 717 446 975 670 888 723 484 1 981 188 Total engagements de financement donn é s 75 124 64 717 446 975 670 888 725 726 1 983 430 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 3 7 20 50 80 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 3 142 9 658 95 685 151 307 192 911 452 703 Total engagements de garantie donn é s 3 145 9 665 95 705 151 357 192 911 452 783 3.1.2.8. Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité pour lesquels il convient de distinguer les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 3.1.2.8.1. Charges du personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière» ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -72 619 -73 231 Charges des régimes à cotisations définies -10 792 -10 917 Charges des régimes à prestations définies 520 811 Autres charges sociales et fiscales -33 974 -36 366 Intéressement et participation -4 517 -4 595 Total des charges de personnel -121 382 -124 298 3.1.2.8.2. Engagement s sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP. Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les régimes CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 3.1.2.8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2022 31/12/2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 180 735 6 727 766 188 228 273 743 Juste valeur des actifs du régime -249 564 -8 059 -384 -258 007 -324 688 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 68 829 68 829 53 122 Solde net au bilan 0 -1 332 382 -950 2 177 Engagements sociaux passifs 551 2 177 Engagements sociaux actifs (1) 1 501 (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 3.1.2.8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 263 257 9 451 1 035 273 743 294 303 Coût des services rendus 634 78 712 687 Coût des services passés Coût financier 2 775 77 6 2 858 1 741 Prestations versées -6 917 -680 -75 -7 672 -7 186 Autres -182 152 -278 -308 122 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -124 -124 3 235 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -75 466 -2 422 -77 888 -15 422 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -2 732 -361 -3 093 -3 468 Ecarts de conversion Autres 0 -269 Dette actuarielle en fin de période 180 735 6 727 766 188 228 273 743 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 316 379 7 933 376 324 688 328 017 Produit financier 3 342 44 2 3 388 1 960 Cotisations reçues Prestations versées -6 917 -6 917 -6 409 Autres -218 6 -212 226 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -63 022 82 -62 940 894 Ecarts de conversion Autres Juste valeur des actifs en fin de période 249 564 8 059 384 258 007 324 688 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 6 409 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 3.1.2.8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Coût des services 634 78 712 687 Coût financier net -534 4 -530 -219 Autres (dont plafonnement par résultat) 189 -284 -95 127 Charge de l’exercice 289 -202 87 595 Prestations versées -680 -75 Cotisations reçues Variation de provisions suite à des versements -680 -75 Total -391 -277 87 595 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2022 Exercice 2021(1) Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 204 204 1 796 Ecarts de réévaluation générés sur la période -15 016 -2 958 -17 974 -16 710 Ajustements de plafonnement des actifs 15 177 15 177 15 118 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 161 -2 754 -2 593 204 (1)Les données de l’exercice 2021 ont été corrigés suite à la non prise en compte de la variation courante : sur les écarts de réévaluation générés sur la période pour un montant de -161 K€ sur les ajustements de plafonnement des actifs pour un montant de 15 118 K€ 3.1.2.8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 3,75% 1,07% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 17 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . — Au 31 décembre 2022, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'Euros 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,55% -11 847 -7,94% -20 903 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,32% 13 230 9,01% 23 720 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 5,72% 10 346 7,61% 20 041 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,28% -9 549 -6,89% -18 134 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 38 605 37 618 N+6 à N+10 41 156 40 749 N+11 à N+15 39 796 40 247 N+16 à N+20 35 551 36 459 > N+20 84 472 90 910 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CGP-CE (y compris droits à remboursement)  : En % et milliers d'Euros 31/12/2022 31/12/2021 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 3,90% 9 743 1,80% 5 695 Actions 13,41% 33 475 12,00% 37 965 Obligations 80,18% 200 101 84,30% 266 707 Immobilier 2,50% 6 245 1,90% 6 011 Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 249 564 100,00% 316 378 3.1.2.9. Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 3.1.2.1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement … ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 3.1.2.5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) . — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one Loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2022, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers . Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 427 911 milliers d’euros pour les titres BPCE . Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. — Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. 3.1.2.9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 3.1.2.9.11.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 7 648 12 161 19 809 5 983 2 366 8 349 Dérivés de taux 7 251 12 161 19 412 5 931 2 366 8 297 Dérivés actions Dérivés de change 397 397 52 52 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 7 648 12 161 19 809 5 983 2 366 8 349 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 4 862 1 999 211 381 218 242 5 429 2 505 216 613 224 547 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 1 999 96 753 98 752 2 502 112 033 114 535 Titres de dettes 4 862 114 628 119 490 5 429 3 104 580 110 012 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 862 1 999 211 381 218 242 5 429 2 505 216 613 224 547 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 759 790 13 007 1 228 774 025 798 086 31 744 1 223 831 053 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 759 790 13 007 1 228 774 025 798 086 31 744 1 223 831 053 Instruments de capitaux propres 16 391 651 125 667 516 14 524 707 262 721 786 Actions et autres titres de capitaux propres 16 391 651 125 667 516 14 524 707 262 721 786 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 759 790 29 398 652 353 1 441 541 798 086 46 268 708 485 1 552 839 Dérivés de taux 223 690 1 230 224 920 89 421 89 421 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 223 690 224 920 89 421 89 421 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés - Dérivés de taux - Dérivés actions - Dérivés de change - Dérivés de crédit - Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 13 094 15 535 28 629 3 470 16 406 19 876 Dérivés de taux 13 019 15 535 28 554 3 463 16 406 19 869 Dérivés actions Dérivés de change 75 75 7 7 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 13 094 15 535 28 629 3 470 16 406 19 876 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 208 359 208 359 68 924 68 924 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 208 359 0 208 359 68 924 0 68 924 (1) Hors couverture économique. 3.1.2.9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2022  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat ( (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 2 366 8 885 1 786 -876 12 161 Dérivés de taux 2 366 8 885 1 786 -876 12 161 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 366 8 885 1 786 -876 12 161 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 216 613 6 156 -56 6 523 -17 855 211 381 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 112 033 -8 391 -6 889 96 753 Titres de dettes 104 580 14 547 -56 6 523 -10 966 114 628 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 216 613 6 156 -56 6 523 -17 855 211 381 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 1 223 5 1 228 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 223 5 1 228 Instruments de capitaux propres 707 262 861 22 769 -99 021 43 620 -24 366 0 651 125 Actions et autres titres de capitaux propres 707 262 861 22 769 -99 021 43 620 -24 366 651 125 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 708 485 866 22 769 -99 021 43 620 -24 366 0 0 652 353 Dérivés de taux 1 230 1 230 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 1 230 1 230 Passifs financiers : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 16 406 1 269 -1 -304 -1 835 15 535 Dérivés de taux 16 406 1 269 -1 -304 -1 835 15 535 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 16 406 1 269 -1 -304 0 -1 835 15 535 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.5.3. — Au 31 décembre 2021  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 642 1 290 1 463 -1 029 Dérivés de taux 642 1 290 1 463 -1 029 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 642 1 290 1 463 -1 029 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 216 680 4 919 -52 8 221 -18 221 7 568 -2 502 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 128 220 -5 256 -8 429 -2 502 Titres de dettes 88 460 10 175 -52 8 221 -9 792 7 568 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 216 680 4 919 -52 8 221 -18 221 7 568 -2 502 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 1 224 -1 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 224 -1 Instruments de capitaux propres 513 756 1 299 20 554 101 980 101 001 -23 760 -7 568 Actions et autres titres de capitaux propres 513 756 1 299 20 554 101 980 101 001 -23 760 -7 568 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 514 980 1 299 20 554 101 980 101 001 -23 761 -7 568 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 18 423 -751 -336 -1 029 99 Dérivés de taux 18 423 -751 -336 -1 029 99 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 18 423 -751 -336 -1 029 99 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.5.3. Au 31 décembre 2022, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés, les titres de participation à la juste valeur par capitaux propres et nos FCPR classé en autres titres de dette. Au cours de l’exercice, 38 582 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 15 868 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2022. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 38 582 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, -99 021 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont – 93 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2022. 3.1.2.9.13. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 31/12/2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 ACTIFS FINANCIERS : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 3 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 3 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 3 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 15 979 31 744 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 15 979 31 744 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 15 979 31 744 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture PASSIFS FINANCIERS : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 835 Dérivés de taux 1 835 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 835 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 31/12/2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 ACTIFS FINANCIERS : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 4 2 502 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 2 502 Titres de dettes 4 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 2 502 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 17 489 11 531 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 17 489 11 531 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 17 489 11 531 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture PASSIFS FINANCIERS : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 99 Dérivés de taux 99 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 99 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique. 3.1.2.9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 3.1.2.9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. En revanche, le taux de croissance à l’infini n’a pas d’impact significatif sur la juste valeur au 31 décembre 2022. Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 546 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 514 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 3.1.2.9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 3.1.2.9.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Actifs financiers au cout amorti 19 609 197 299 126 2 641 601 16 668 470 20 077 113 43 650 3 143 317 16 890 146 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 721 611 2 584 253 3 137 358 5 791 644 2 956 566 2 835 078 Prêts et créances sur la clientèle 13 580 737 49 625 13 531 112 14 241 819 186 751 14 055 068 Titres de dettes 306 849 299 126 7 723 43 650 43 650 Autres Passifs financiers au cout amorti 20 633 908 10 715 527 9 918 381 19 715 594 9 795 449 9 920 145 Dettes envers les établissements de crédit 5 650 662 4 883 776 766 886 4 935 235 4 018 755 916 480 Dettes envers la clientèle 14 657 948 5 506 700 9 151 248 14 475 216 5 471 913 9 003 303 Dettes représentées par un titre 325 298 325 051 247 305 143 304 781 362 Dettes subordonnées 3.1.2.10. Impôts  : 3.1.2.10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 3.1.2.10.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts courants -9 140 -16 871 Impôts différés -7 956 -1 157 Impôts sur le résultat -17 096 -18 028 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 En milliers d’euros Taux d’impôt En milliers d’euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 62 860 63 317 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -17 096 -18 028 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition 79 956 81 345 Effet des différences permanentes -13 031 -25 055 Résultat fiscal consolidé (A) 66 925 56 290 Taux d’imposition de droit commun français (B) 25,83% 28,41% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -17 287 -15 992 Effet de la variation des impôts différés non constatés Impôts à taux réduit et activités exonérées 274 517 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts -8 428 Effet des changements de taux d’imposition -363 Autres éléments -76 -2 618 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -17 096 -18 028 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 25,55% 32,03% Les différences permanentes sont depuis le 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique. 3.1.2.10.2. Impôts différés . Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En millions d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts différés issus des décalages temporaires comptables-fiscaux 42 236 37 562 Provisions pour passifs sociaux 636 583 Provisions pour activité d'épargne-logement 6 163 5 877 Provisions sur base de portefeuilles 9 553 8 998 Autres provisions non déductibles 5 825 4 506 Impôts différés sur pertes fiscales reportables 555 558 Impôts différés non constatés Autres sources de différences temporaires 19 504 17 040 Impôts différés sur réserves latentes -9 183 -9 159 Actifs financiers à la juste valeur par OCI NR (1) -6 305 -4 437 Actifs financiers à la juste valeur par OCI R (1) -2 159 -4 620 Couverture de flux de trésorerie -155 Ecarts actuariels sur engagements sociaux -719 53 Risque de crédit propre Impôts différés non constatés Impôts différés sur résultat 3 430 3 867 Impôts différés nets 36 483 32 270 Comptabilisés A l'actif du bilan 39 636 32 277 Au passif du bilan -3 153 -7 (1) Les impôts différés associés à ces instruments sont présentés nets des impôts différés correspondant à l’annulation des provisions pour dépréciation en normes françaises. 3.1.2.11. Autres informations 3.1.2.11.1. Information sectorielle  : (En milliers d'Euros) Pôle Banque Commerciale et Assurance Pôle financier Total 2022 2021 2022 2021 2022 2021 PNB 286 838 282 553 26 912 32 597 313 750 315 150 Frais de gestion -191 001 -190 424 -18 154 -18 225 -209 155 -208 649 Résultat Brut d'exploitation 95 837 92 129 8 758 14 372 104 595 106 501 Coût du risque -24 666 -26 279 59 1 167 -24 607 -25 112 Gains ou perte sur autres actifs -32 -44 0 0 -32 -44 Résultat avant impôt 71 140 65 806 8 817 15 539 79 956 81 345 3.1.2.11.2. Information sur les opérations de location financement et de location simple . 3.1.2.11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. — Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 3.1.2.4.1). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 427 412 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement Produits de location-financement 427 412 Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux Produits de location simple — Echéancier des créances de location-financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) Paiements de loyers actualisés (Investissement net) Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie Produits financiers non acquis Contrats de location simple Paiements de loyers 28 24 24 76 32 48 80 3.1.2.11.2.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables basés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -29 -25 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -3 113 -4 268 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -118 -28 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 260 -4 321 ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -691 -934 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -897 -304 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -1 588 -1 238 — Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 432 1 188 3 981 762 7 363 3.1.2.11.3. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 3.1.2.11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ( CGP ) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Crédits 892 608 5 661 3 046 079 5 102 Autres actifs financiers 558 119 38 511 617 584 32 382 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 1 450 727 44 172 3 663 663 37 484 Dettes 2 110 548 3 108 429 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 2 110 548 3 108 429 Intérêts, produits et charges assimilés -2 005 151 6 838 95 Commissions -7 320 174 -7 157 Résultat net sur opérations financières 25 189 103 20 309 1 348 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 15 864 428 19 990 1 443 Engagements donnés 36 168 31 908 Engagements reçus 30 000 1 374 1 527 Engagements sur instruments financiers à terme 20 000 20 000 Total des engagements avec les entités liées 50 000 37 542 20 000 33 435 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note « 3.1.2.12 – Détail du périmètre de consolidation ». 3.1.2.11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Avantages à court terme 2 693 2 769 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 2 693 2 769 — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 2 693 milliers d’euros au titre de 2022 (contre 2 769 milliers d’euros au titre de 2021). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. — Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Montant global des prêts accordés 3 959 4 149 Montant global des garanties accordées 3.1.2.11.3.3. Relation avec les entreprises sociales pour l’habitat . — Partenaire historique du mouvement HLM, le Groupe BPCE est un participant essentiel à toute la chaîne du logement social. Il intervient en tant qu’opérateur (première banque privée du logement social dont les constructions sont notamment financées par la collecte du Livret A) et est l’un des principaux distributeurs de prêts locatifs sociaux (PLS) et de prêts locatifs intermédiaires (PLI). Le groupe intervient également pour certaines entreprises sociales pour l’habitat en tant qu’unique actionnaire de référence. Considérant la substance économique des relations du groupe dans ce secteur d’activité, dont les acteurs font l’objet d’une réglementation spécifique, certaines entreprises sociales pour l’habitat ont été qualifiées de parties liées. — Transactions bancaires réalisées avec les entreprises sociales pour l’habitat  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédit 51 016 36 163 Garanties données 4 088 4 081 Encours de dépôts bancaires 3 706 210 Encours de placements financiers (OPCVM et titres) 4 938 2 158 ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d’intérêts sur les crédits 705 246 Charges financières sur dépôts bancaires -107 -23 Charges financières sur placements (OPCVM et titres) 43 37 3.1.2.11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées 3.1.2.11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 3.1.2.11.4.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hegde Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial Paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 3.1.2.11.4.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2022 : ( En milliers d' E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 37 285 36 336 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option 37 285 36 336 Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 456 9 263 Actifs financiers au coût amorti 36 678 10 239 Actifs divers 4 Total actif 84 423 55 838 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 5 490 24 152 Engagements de garantie donnés 13 276 Garantie reçues 7 387 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 26 153 24 152 Taille des entités structurées 1 221 817 786 550 — Au 31 décembre 2021  : ( En milliers d 'E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 52 396 12 558 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 52 396 12 558 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 12 542 10 422 Actifs financiers au coût amorti 30 664 14 078 Actifs divers Total actif 95 602 37 058 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 9 850 263 Engagements de garantie donnés 27 442 637 Garantie reçues 6 110 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 132 894 31 848 Taille des entités structurées 1 024 733 474 618 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 3.1.2.11.4.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées. 3.1.2.11.5. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'euros Cac 1 ( Mazars ) Cac 2 ( Deloitte ) Cac 3 ( KPMG ) Total Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % Montant % 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Certification des comptes 94 136 94 132 19 12 207 280 - Emetteur 94 136 83% 82% 94 132 76% 96% 0 -4 0% -33% 188 264 73% 84% - Filiales intégrés globalement 19 16 100% 133% 19 16 7% 5% Services autres que la certification des comptes (2) 19 29 30 5 0 0 49 34 - Emetteur 19 29 17% 18% 30 5 24% 4% 0 0% 0% 49 34 19% 11% - Filiales intégrés globalement Total 113 165 100% 100% 124 137 100% 0% 19 12 100% 100% 256 314 100% 100% Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable (2) Les Services autres que la certification des comptes concerne le rapport de l’organisme tiers indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière (Mazars), l’audit des comptes agrégés des SLEs au 31/05 (Mazars), les procédures convenues au titre des états liasse CI et annexes CI2 (Mazars), l’attestation FRU (Deloitte), les procédures convenues au titres d’états réglementaires SURFI/RUBA (Deloitte) et les diligences requises par les textes légaux ou réglementaires (Collège des CACs). 3.1.2.12. Détail du périmètre de consolidation . 3.1.2.12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappellés en 3.1.2.3.2.1. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2022, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans 2022 FCT Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (1,2 milliard d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2022 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10 . Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018, 2019, 2020 et 2021 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la cinquième opération avec un placement de titres seniors sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 3.1.2.12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Activités Taux d’intérêt Méthode (2) Caisse d' E pargne Bourgogne Franche-Comté France Banque Tête de groupe CEBIM France Marchand de biens 100% IG SAS PHILAE France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG BDR IMMO1 France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG SILO DE FCT CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT NAFI CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 2 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 3 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 4 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 5 DEMETER CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 6 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 7 DEMETER CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 8 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 9 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SLE AUXERRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE BELFORT ET SA REGION France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DE BESANCON France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NORD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SUD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU DOUBS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE HAUTE SAONE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU JURA France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NIEVRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE EST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE OUEST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SENS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 3.1.2.12.3. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2022 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) Montant en euro des capitaux propres (3) Montant en euro du résultat (3) SCI LE 380 France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -387 201 -42 682 X POLE PRESQU'ILE France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 11 833 099 -422 050 SAS THIERS France 22,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 193 551 -32 899 VIVALIS INVESTISSEMENTS France 22,56% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 3 591 921 58 881 SAS VALMY FINANCEMENT 3(4) France 25,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable N/A N/A SCI AEROCAMPUS BLAGNAC France 27,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 3 547 082 -759 627 SCI RENAISSANCE INVEST France 30,77% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 5 913 372 -585 378 SCI LC TOURS CAMPUS France 40,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 569 887 1 578 923 BIS DEVELOPPEMENT France 49,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -55 900 -15 500 FONCIERE BFC COMMERCES France 85,00% non significativité 8 400 -42 200 CEBFC PRIVATE EQUITY France 100,00% non significativité 1 000 000 0 BDR IMMOBILISATIONS France 100,00% non significativité 527 765 -107 331 BDR IMMOBILISATIONS 2 France 100,00% non significativité 105 960 -229 052 CEBFC INVEST France 100,00% non significativité 9 024 033 485 866 CEBFC LT France 100,00% non significativité 1 309 907 -1 247 667 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. (4) La société a été créée en décembre 2021, aucun compte annuel n’a donc été publié. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) FAI FRANCE ACTIVE INVESTISSEMENT France 0,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MAZEN SULLY France 0,05% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JDA DIJON HANDBALL France 0,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEUILLY CONTENTIEUX France 0,10% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BRENNUS HABITAT France 0,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEOLIA France 0,19% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable STADE DIJONNAIS France 0,30% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEMS CIRCUIT NEVERS MAGNY COURS France 0,57% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEMAN France 0,72% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SA DOLOISE DES HLM DU JURA France 0,78% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCPI PIERVAL SANTE France 0,80% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE SOLUTION CREDIT France 0,87% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GCE GIE ACHATS - BPCE ACHAT France 0,89% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable LOGE.GBM France 0,95% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM YONNE ENERGIE France 1,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE APS France 1,32% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable COTE D'OR ENERGIE France 1,34% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CRITEL France 1,43% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SPPICAV OPPCI GENERATION 3 France 1,47% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE SOLUTIONS INFORMATIQUES France 1,48% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable YONNE EQUIPEMENT France 1,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MCF URBAN CONVENIENCE (ex MCF RETAIL HIGH INCOME) France 1,79% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE Services Financiers France 1,81% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCPI Immobilisations Placement France 1,81% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Pays de Montbéliard Immobilier D'entreprises France 1,85% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMCIB France 2,32% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE France 2,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SPPICAV OPPCI GENERATION EDUCATION France 2,80% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM ELAN CHALON France 2,93% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE DEVELOPPEMENT ACTION ORDINAIRE France 3,08% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IDEHA France 3,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IT-CE France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMAD Val de Bourgogne France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM Patrimoniale Sud Bourgogne France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable DEMEURE ACCESS France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM SUD DEVELOPPEMENT France 3,47% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JDA DIJON BASKET France 3,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GCE MOBILIZ France 3,73% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE SYNDICATION RISQUES France 3,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOGESTAR France 3,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable RESIDYS France 4,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable AEW FONCIERE ECUREUIL France 4,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE ECOLOCALE France 4,45% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SIMAD France 4,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SA d' H abitation a Loyer Modéré Habellis France 4,68% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Société Civile Foncière Viticole de Cote d' O r France 4,74% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP Bourgogne sur Allier France 4,91% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS Foncière des Caisses d ’E pargne France 4,98% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMVIH France 5,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP FRANCHE COMTE France 5,22% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE HOLDING PARTICIPATIONS France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MCF OPPORTUNITY INVEST MOZIAC France 6,38% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SODEB France 6,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMM France 6,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEM Ste Patrimoniale de la Nièvre France 7,19% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MCF QUALITY STREET France 7,39% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NUMERICA France 7,63% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE Développement II Action Ordinaire France 8,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BFC Promotion Habitat France 8,21% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable AKTYA France 8,88% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MIDI FONCIERE 4 France 9,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ACTION 70 France 9,15% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ATREAM HOTELS France 9,34% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMA Maconnais Val de Saône Bourgogne du Sud France 10,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CIBFC France 10,21% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Société anonyme coopérative intérêt collectif pour l'accession a la propriété bourgogne nord France 10,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable TANDEM France 10,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable FONCIERE VALMI 2 France 11,63% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEDIA France 13,17% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable TERINDEV (HARFLEUR 2000) France 15,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SERVICES SENIORS INVEST France 16,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BATIFRANC France 17,31% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS DELTA PORT-ZELANDE France 17,46% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable COOP HABITAT BOURGOGNE France 18,46% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCI JONXIMMO France 18,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable OPCI CAPITOLE France 19,12% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Bourgogne Franche Comte Garantie France 19,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. ( Exercice clos le 31 décembre 2022 .) Aux sociétaires de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du groupe Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Comme précisé dans la note 3.1.2.7.1.2 de l’annexe, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 ainsi qu’une évolution des LGD sur le segment PME ont été développées et mises en production au 1er semestre 2022. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3 Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le caractère approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations, particulièrement en ce qui concerne le recalibrage des LGD sur le segment PME et l’évolution des critères de dégradation significative du risque de crédit mis en production à compter du 30 juin 2022 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2022. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés sur la clientèle s’élève au 31 décembre 2022 à 198 M€ dont 19 M€ au titre du statut 1, 50 M€ au titre du statut 2 et 128 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 25 M€ (en diminution de 2% sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.1.2.5.5.3 et 3.1.2.7.1.2 et de l’annexe qui mentionnent également les incidences du contexte économique toujours incertain sur le risque de crédit. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison : de la classification de cet instrument financier en niveau 3 de juste valeur ; - de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Caisse. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une prise de connaissance des modalités de valorisation selon l’approche en actif net réévalué tel que présentée ci-contre ; la comparaison du résultat de cette approche avec celle issue d’une analyse de comparables boursiers sur la base des données concernant les banques françaises cotées. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 428 M€ au 31 décembre 2022, soit une variation d’ OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -205 M€ Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.1.2.5.4 et 3.1.2.9 de l’annexe. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. En application de la loi, nous vous signalons que les informations à restituer au titre des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile (règlement délégué UE 2022/1214) n’ont pas été publiées par votre établissement dans sa déclaration de performance extra-financière. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’assemblée générale du 20 juin 2003 pour le cabinet Mazars et du 30 avril 2022 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2022, le cabinet Mazars était dans la 20ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 2nde année de sa mission sans interruption. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit   Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Courbevoie et Paris-La Défense, le 6 avril 2023. Les Commissaires aux comptes : MAZARS DELOITTE & Associés Paul- Armel JUNNE ; Charlotte VANDEPUTTE ; Associé, Associée.

08/02/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300208
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 décembre 2022 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 40 608 Effets Publics et Valeurs assimilées 837 260 Créances sur les Établissements de Crédit 5 740 139 Opérations avec la Clientèle 13 961 974 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 536 142 Actions et Autres Titres à revenu variable 29 274 Participations et autres titres détenus à long terme 199 976 Parts dans les Entreprises liées 656 209 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 237 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 388 Immobilisations corporelles 110 478 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 123 403 Comptes de Régularisation 119 835 Total actif 23 355 923 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP - Dettes envers les établissements de crédit 5 981 817 Opérations avec la Clientèle 14 981 621 Dettes représentées par un titre 21 816 Autres Passifs 359 669 Comptes de Régularisation 187 233 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 114 907 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 598 806 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 910 377 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) 20 000 Total passif 23 355 923 HORS-BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNÉS Engagements de financement 2 010 123 Engagements de garantie 452 783 Engagements sur titres - ENGAGEMENTS REÇUS Engagements de financement 30 000 Engagements de garantie 3 289 Engagements sur titres 437

31/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204268
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 septembre 202 2 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 48 308 Effets Publics et Valeurs assimilées 851 241 Créances sur les Établissements de Crédit 6 163 808 Opérations avec la Clientèle 13 551 842 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 542 771 Actions et Autres Titres à revenu variable 31 831 Participations et autres titres détenus à long terme 219 955 Parts dans les Entreprises liées 754 368 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 380 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 461 Immobilisations corporelles 107 988 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 125 141 Comptes de Régularisation 99 370 Total Actif 23 497 464 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP - Dettes envers les établissements de crédit 5 609 567 Opérations avec la Clientèle 15 526 203 Dettes représentées par un titre 21 999 Autres Passifs 306 129 Comptes de Régularisation 217 723 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 106 983 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 598 806 Capital souscrit 525 307 Primes d' Émission 143 122 Réserves 910 377 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) 20 000 Total Passif 23 497 464 HORS-BILAN MONTANT E ngagements donnés Engagements de financement 1 984 117 Engagements de garantie 452 907 Engagements sur titres - E ngagements reçus Engagements de financement 269 510 Engagements de garantie 3 460 Engagements sur titres 120

03/08/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203645
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 juin 202 2 (En milliers d’Euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 45 718 Effets Publics et Valeurs assimilées 843 761 Créances sur les Établissements de Crédit 6 251 386 Opérations avec la Clientèle 13 278 091 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 552 747 Actions et Autres Titres à revenu variable 30 893 Participations et autres titres détenus à long terme 219 825 Parts dans les Entreprises liées 756 098 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 347 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 514 Immobilisations corporelles 107 206 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 108 284 Comptes de Régularisation 108 774 Total Actif 23 303 644 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP - Dettes envers les établissements de crédit 5 552 704 Opérations avec la Clientèle 15 455 177 Dettes représentées par un titre 22 279 Autres Passifs 290 916 Comptes de Régularisation 167 065 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 106 643 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 598 806 Capital souscrit 525 307 Primes d' Émission 143 122 Réserves 910 377 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) 20 000 Total Passif 23 303 644 HORS-BILAN MONTANT E ngagements donnés Engagements de financement 1 960 731 Engagements de garantie 423 388 Engagements sur titres 17 185 E ngagements reçus Engagements de financement 7 550 Engagements de garantie 3 617 Engagements sur titres 120

18/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2201803
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z A. — Comptes individuels au 31 décembre 2021. I. — Compte de résultat. ( En milliers d'Euros ) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 3.2.2.3.1 278 767 295 441 Intérêts et charges assimilées 3.2.2.3.1 -138 412 -154 541 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2.2.3.2 22 620 29 975 Commissions (produits) 3.2.2.3.3 164 334 154 561 Commissions (charges) 3.2.2.3.3 -24 366 -22 982 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.2.2.3.4 579 -10 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.2.2.3.5 2 698 9 569 Autres produits d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 26 291 20 783 Autres charges d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 -31 897 -23 603 Produit net bancaire 300 615 309 193 Charges générales d'exploitation 3.2.2.3.7 -199 496 -193 817 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -9 174 -8 268 Résultat brut d'exploitation 91 945 107 108 Coût du risque 3.2.2.3.8 -25 644 -16 280 Résultat d'exploitation 66 301 90 828 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.2.2.3.9 81 392 14 138 Résultat courant avant impôt 147 693 104 966 Résultat exceptionnel 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.2.2.3.11 -16 155 -24 739 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées -60 000 0 Résultat net 71 538 80 227 I I. — Bilan. ( En milliers d'Euros .) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisses, banques centrales 49 542 44 896 Effets publics et valeurs assimilées 3.2.2.4.3 592 108 527 015 Créances sur les établissements de crédit 3.2.2.4.1 3 091 891 1 758 098 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 12 788 406 12 181 949 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.2.2.4.3 1 484 349 1 468 840 Actions et autres titres à revenu variable 3.2.2.4.3 31 555 29 557 Participations et autres titres détenus à long terme 3.2.2.4.4 177 743 110 184 Parts dans les entreprises liées 3.2.2.4.4 754 290 650 727 Opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2.2.4.5 222 64 Immobilisations incorporelles 3.2.2.4.6 625 799 Immobilisations corporelles 3.2.2.4.6 101 493 90 090 Autres actifs 3.2.2.4.8 74 012 111 515 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 124 953 103 596 Total de l'actif 19 271 189 17 077 330 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Dettes envers les établissements de crédit 3.2.2.4.1 4 920 985 3 588 433 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 12 033 472 11 368 271 Dettes représentées par un titre 3.2.2.4.7 24 797 14 357 Autres passifs 3.2.2.4.8 285 111 275 637 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 189 305 141 680 Provisions 3.2.2.4.10 99 729 92 462 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.2.2.4.12 110 054 50 054 Capitaux propres hors FRBG 3.2.2.4.13 1 607 736 1 546 436 Capital souscrit 525 307 525 307 Primes d'émission 143 122 143 122 Réserves 870 441 800 721 Report à nouveau -2 672 -2 941 Résultat de l'exercice (+/-) 71 538 80 227 Total du passif 19 271 189 17 077 330 Hors-bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés  : Engagements de financement 3.2.2.5.1 1 555 349 1 431 013 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 411 875 378 181 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus  : Engagements de financement 3.2.2.5.1 0 0 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 1 537 1 990 Engagements sur titres 120 566 III. — Notes annexes aux comptes individuels. 3.2.2.1 . – Cadre général . 3.2.2.1.1 . Le groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisées autour de deux grands pôles métiers : La Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.2.2.1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.2.2.1.3 . Evènements significatifs . — Néant. 3.2.2.1.4 . Evènements postérieurs à la clôture . — Néant. 3.2.2.2 . Principes et méthodes comptables généraux  : 3.2.2.2.1 . Méthodes d’évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le directoire du 24 01 2022. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 29 04 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 3.2.2.2.2 . Changements de méthodes comptable . — Le 5 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation n°2013-02 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestation pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la retraite. Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de Carrière (IFC). La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté applique ce texte de manière anticipée pour l’exercice clos au 31 décembre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 269 milliers d’euros sur la période 2021 en contrepartie des capitaux propres (report à nouveau). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une mention spécifique en note de bas de tableaux. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2021 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 3.2.2.2.3 . Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.2.2.2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente – 1 618 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 713 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 28 803 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 705 milliers d’euros dont 3 149 milliers d’euros comptabilisés en charge et 556 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 866 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 3.2.2.3 . Informations sur le compte de résultat . 3.2.2.3.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit (3) 35 701 -2 503 33 198 45 459 -14 779 30 680 Opérations avec la clientèle (1) 208 016 -116 972 91 044 215 753 -119 516 96 237 Obligations et autres titres à revenu fixe 40 548 -6 449 34 098 37 626 -8 657 28 969 Dettes subordonnées 0 0 Autres (2) -5 497 -12 487 -17 985 -3 397 -11 588 -14 986 Total 278 767 -138 412 140 355 295 441 -154 541 140 900 (1) Dont 482 milliers d’euros de plus-value sur les 10 cessions réalisées de juin à décembre 2021. (2) Dont (16 332) milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture. (3) Dont 581 milliers d’euros au titre des intérêts négatifs comptabilisés en produits d’intérêts dans le PNB. Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à (1 652) milliers d’euros pour l’exercice 2021, contre (1 479) milliers d’euros pour l’exercice 2020. Opérations de titrisation 2021. — Au 31 décembre 2021, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021 s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,6 milliards d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,5 milliards d’euros) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, l a diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2.2.3.2 . Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Actions et autres titres à revenu variable 21 177 Participations et autres titres détenus à long terme 484 2 730 Parts dans les entreprises liées 22 115 27 068 Total 22 620 29 975 3.2.2.3.3 . Commissions . Principes comptables. Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.2.2.3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 55 -11 44 62 -10 52 Opérations avec la clientèle 37 949 -36 37 912 37 125 0 37 125 Opérations sur titres 5 267 -239 5 029 5 665 -156 5 508 Moyens de paiement 33 623 -13 451 20 172 31 079 -12 844 18 235 Opérations de change 55 0 55 56 0 56 Engagements hors-bilan 8 708 -105 8 602 7 569 -91 7 478 Prestations de services financiers 7 556 -10 523 -2 967 7 562 -9 880 -2 318 Activités de conseil 175 0 175 176 0 176 Vente de produits d'assurance vie 55 797 0 55 797 50 643 0 50 643 Vente de produits d'assurance autres 15 148 0 15 148 14 625 0 14 625 Total 164 334 -24 366 139 969 154 561 -22 982 131 580 3.2.2.3.4 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 557 -12 Instruments financiers à terme 23 3 Total 579 -10 3.2.2.3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -882 1 070 188 72 123 196 Dotations -1 083 -2 598 -3 682 -89 -901 -990 Reprises 201 3 668 3 869 162 1 024 1 185 Résultat de cession 763 1 746 2 510 8 915 459 9 374 Autres éléments 0 0 0 0 Total -118 2 816 2 698 8 988 582 9 569 3.2.2.3.6 . Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles . Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 709 -3 803 -1 094 2 913 -3 792 -878 Refacturations de charges et produits bancaires 776 -5 495 -4 719 430 -6 913 -6 482 Activités immobilières 454 -436 19 4 171 -512 3 660 Prestations de services informatiques 0 0 Autres activités diverses (1) 22 215 -22 164 52 13 136 -12 386 750 Autres produits et charges accessoires 137 137 132 132 Total 26 291 -31 897 -5 606 20 783 -23 603 -2 820 (1) Un produit de 2 339 milliers d’euros comptabilisé au sein du poste « Autres activités diverses » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres activités diverses » . 3.2.2.3.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -72 641 -68 435 Charges de retraite et assimilées (1) -10 837 -10 707 Autres charges sociales -24 837 -22 978 Intéressement des salariés -4 595 -2 756 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -11 307 -10 638 Total des frais de personnel -124 216 -115 514 Impôts et taxes -3 307 -5 157 Autres charges générales d'exploitation (2) -71 973 -73 145 Total des autres charges d'exploitation -75 280 -78 302 Total -199 496 -193 817 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de 5 milliers d’euros au titre du résultat 2020. (2) La variation des autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 830 milliers d’euros en raison du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste Coût du risque. L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 726 cadres et 836 non-cadres, soit un total de 1 562 salariés. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. 3.2.2.3.8 . Coût du risque . Principes comptables. Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 Clientèle -51 259 29 071 -1 671 984 -22 875 -41 207 38 883 -2 750 479 -4 597 Titres et débiteurs divers -44 375 0 331 -0 29 0 29 Provisions Engagements hors-bilan -2 197 1 541 -656 -3 084 2 517 -567 Provisions pour risque clientèle -41 040 39 425 -1 616 -45 878 34 733 -11 146 Coût de recouvrement sur dossiers douteux (1) -830 0 -830 0 0 0 Total -95 370 70 412 -1 671 984 -25 644 -90 170 76 162 -2 750 479 -16 280 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 14 094 19 422 Reprises de dépréciations utilisées 15 352 19 489 Reprises de provisions devenues sans objet 39 425 31 506 Reprises de provisions utilisées 1 541 5 744 Total reprises nettes 70 412 76 162 (1) Reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque. 3.2.2.3.9 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 81 627 0 0 81 627 16 271 0 0 16 271 Dotations -4 125 -4 125 -7 421 -7 421 Reprises 85 752 0 85 752 23 692 0 23 692 Résultat de cession -190 0 -44 -235 -330 0 -1 803 -2 133 Total 81 436 0 -44 81 392 15 941 0 -1 803 14 138 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : dont (3 381) milliers d’euros au titre de CEBFC LT. les reprises de dépréciations sur titres de participation : dont 79 430 milliers d’euros au titre de BPCE et 3 470 milliers d’euros au titre de CEBFC Invest. 3.2.2.3.10 . Résultat exceptionnel . Principes comptables. Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2021. 3.2.2.3.11 . Impôt sur les bénéfices . Principes comptables. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.2.2.3.11.1 . Détail des impôts sur le résultat 2021 . — La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Bases imposables aux taux de 27.5% 15,00% 0,00% Au titre du résultat courant 57 455 3 015 79 510 Au titre du résultat exceptionnel Réint/ded Intégration 405 Imputation des déficits -899 Bases imposables 57 860 2 116 79 510 Impôt correspondant -15 911 -318 0 + Contributions 3,3% -500 -10 + Majorations de 10,7% - Déductions au titre des crédits d'impôts 149 Impôt comptabilisé -16 262 -328 0 Autres mouvements et Provisions pour impôts 435 Total -15 827 -328 0 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 4 978 milliers d’euro s. 3.2.2.3.12 . Répartition de l’activité  : ( En milliers d'Euros ) Total de l'activité Dont clientèle 2021 2020 2021 2020 Produit net bancaire 300 615 309 194 282 553 280 843 Frais de gestion -208 670 -202 085 -191 910 -183 988 Résultat brut d'exploitation 91 945 107 109 90 643 96 854 Coût du risque -25 644 -16 280 -26 811 -17 668 Résultat d'exploitation 66 301 90 828 63 832 79 186 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 81 392 14 138 -44 -1 787 Résultat courant avant impôts 147 693 104 966 63 788 77 399 3.2.2.4 . Informations sur le bilan . — Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.2.2.4.1 . Opérations interbancaires . Principes comptables. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires 1 442 900 914 406 Créances rattachées à vue 0 0 Créances à vue 1 442 900 914 406 Comptes et prêts à terme 1 648 893 843 825 Créances rattachées à terme 98 -134 Créances à terme 1 648 991 843 692 Total 3 091 891 1 758 098 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 437 367 milliers d'euros à vue et 1 612 018 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 727 182 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 2 654 124 milliers d'euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 3.2.2.4.2. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 41 959 16 102 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 8 881 6 348 Dettes rattachées à vue 590 367 Dettes à vue 51 430 22 817 Comptes et emprunts à terme 4 859 140 3 559 523 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 0 Dettes rattachées à terme 10 415 6 093 Dettes à terme 4 869 555 3 565 616 Total 4 920 985 3 588 433 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 581 milliers d'euros à vue et 3 109 490 milliers d'euros à terme. 3.2.2.4.2.1 . Opérations avec la clientèle . Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 120 523 110 384 Créances commerciales 10 447 11 973 Crédits de trésorerie et de consommation 1 392 243 1 361 414 Crédits à l'équipement 4 051 011 3 857 064 Crédits à l'habitat 6 925 902 6 579 080 Autres crédits à la clientèle 48 383 43 792 Prêts subordonnés 21 000 21 000 Autres 52 424 63 213 Autres concours à la clientèle 12 490 964 11 925 563 Créances rattachées 22 044 24 285 Créances douteuses 265 923 224 996 Dépréciations des créances sur la clientèle -121 495 -115 252 Total des créances sur la clientèle 12 788 406 12 181 948 Dont créances restructurées 32 257 31 327 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 11 747 12 464 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 3 448 507 milliers d’euros. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 256 007 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 295 910 milliers d’euros au 31 décembre 2020. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'épargne à régime spécial 6 651 845 6 338 687 Livret A 3 779 533 3 681 427 PEL / CEL 2 894 909 2 883 720 Livret Jeune, livret B et CODEVI 2 103 035 1 816 352 LEP 532 019 551 982 PEP 8 184 8 823 Autres 45 777 35 366 Créance sur le fonds d'épargne ( ** ) -2 711 611 -2 638 984 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 5 367 699 4 986 220 Autres sommes dues 8 558 15 120 Dettes rattachées 5 370 28 243 Total des dettes sur la clientèle 12 033 472 11 368 271 (**) Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle   ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 3 988 784 1 078 630 5 067 414 3 614 910 1 187 050 4 801 961 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 300 284 300 284 0 184 259 184 259 Total 3 988 784 1 378 914 5 367 699 3 614 910 1 371 309 4 986 220 3.2.2.4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dépréciation individuelle Dont créances douteuses compromises Dépréciation individuelle Brut Brut Société non financières 3 620 612 148 156 -76 974 53 298 -43 577 Entrepreneurs individuels 517 723 13 311 -6 548 6 716 -5 014 Particuliers 7 045 683 100 203 -36 523 16 944 -10 920 Administrations privées 53 078 3 371 -1 182 49 -46 Administrations publiques et Sécurité Sociale 1 352 560 0 0 0 0 Autres 54 322 882 -267 876 -267 Total au 31 décembre 2021 12 643 978 265 923 -121 495 77 883 -59 824 Total au 31 décembre 2020 12 072 205 224 997 -115 252 81 815 -67 093 3.2.2.4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 3.2.2.4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes /// 552 928 36 690 /// 589 618 /// 444 492 78 600 /// 523 092 Créances rattachées /// 2 675 623 /// 3 298 /// 2 878 1 174 /// 4 051 Dépréciations /// -809 0 /// -809 /// -128 0 /// -128 Effets publics et valeurs assimilées 0 554 794 37 313 0 592 108 0 447 242 79 773 0 527 015 Valeurs brutes /// 292 187 1 162 097 0 1 454 284 /// 257 880 1 185 363 0 1 443 242 Créances rattachées /// 30 178 207 0 30 385 /// 25 508 209 0 25 717 Dépréciations /// -320 0 0 -320 /// -119 0 0 -119 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 322 045 1 162 304 0 1 484 349 0 283 268 1 185 572 0 1 468 840 Montants bruts /// 20 /// 34 133 34 153 /// 4 /// 33 221 33 225 Créances rattachées /// 0 /// 0 0 /// 0 /// 0 0 Dépréciations /// 0 /// -2 598 -2 598 /// 0 /// -3 668 -3 668 Actions et autres titres à revenu variable 0 20 0 31 535 31 555 0 4 0 29 553 29 557 Total 0 876 859 1 199 617 31 535 2 108 012 0 730 514 1 265 345 29 553 2 025 412 Conformément au règlement ANC n°2020-10, au 31 décembre 2021, la valeur des titres de transaction présentés, au bilan, en déduction des dettes sur titres empruntés est de 0 milliers d’euros contre 0 milliers au 31 décembre 2020. Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 0 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 183 948 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 7 126 et – 2 598 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 801 280 41 690 842 970 0 611 138 21 391 632 529 Titres non cotés 0 42 706 184 148 226 854 0 22 421 186 564 208 985 Titres prêtés 0 0 972 949 972 949 0 68 566 1 056 008 1 124 573 Créances rattachées 0 32 853 831 33 684 0 28 385 1 383 29 768 Total 0 876 839 1 199 618 2 076 457 0 730 510 1 265 345 1 995 855 Dont titres subordonnés 0 28 179 186 564 214 743 0 28 179 186 564 214 743 Moins-value latentes /// -7 011 -19 194 -26 205 /// -5 379 -19 161 -24 540 Plus-values latentes /// 28 828 1 834 30 662 /// 44 766 2 885 47 651 Titres cotés 0 801 280 41 690 842 970 0 611 138 21 391 632 529 Emis par des organismes publics 552 119 36 690 588 809 396 455 16 391 412 846 Autres émetteurs 249 161 5 000 254 161 214 683 5 000 219 683 Titres non cotés 0 42 706 184 148 226 854 0 22 421 186 564 208 985 972 949 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 993 799 milliers au 31 décembre 2020). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à – 7 011 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre – 5 379 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 28 828 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 44 766 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1 834 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2020, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 2 885 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à -19 194 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre – 19 161 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Par ailleurs, il n’y a pas de dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 588 809 milliers d'euros au 31 décembre 2021. — Actions et autres titres à revenu variable  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 0 20 31 535 31 555 0 4 29 553 29 557 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 20 31 535 31 555 0 4 29 553 29 557 Titres cotés 0 0 0 0 0 0 OPCVM de capitalisation 0 0 0 0 0 0 Autres OPCVM 0 0 0 0 0 0 Autres titres 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 0 0 0 0 0 0 OPCVM de capitalisation 0 0 Autres OPCVM 0 0 0 0 Autres titres 0 0 0 0 Moins-values latentes dépréciées 0 0 -2 598 -2 598 -3 668 -3 668 Plus-values latentes 0 0 7 126 7 126 5 041 5 041 Parmi les actions et autres titres à revenu variable, il n’y a pas d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2021. Pour les titres de placement, il n’y a pas de plus ou moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 2 598 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre – 3 668 milliers d’euros au 31 décembre 2020 et les plus-values latentes s’élèvent à 7 126 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 5 041 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 3.2.2.4.3.2 . Evolution des titres d’investissements  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Achats Cessions Remboursements Créances rattachées Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2021 Effets publics 79 773 293 -42 228 -550 25 37 313 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 185 572 266 100 -289 366 -2 1 162 304 Total 1 265 345 266 393 0 -331 594 -552 25 0 1 199 617 3.2.2.4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables. Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.2.2.4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : Principes comptables. — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 3.2.2.4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Participations et autres titres détenus à long terme 120 473 85 977 -18 902 187 548 Parts dans les entreprises liées 738 400 23 628 -1 208 760 820 Valeurs brutes 858 873 109 605 -20 110 0 948 368 Participations et autres titres à long terme 10 289 4 125 -4 609 9 805 Parts dans les entreprises liées 87 673 0 -81 143 6 530 Dépréciations 97 962 4 125 -85 752 0 16 335 Total 760 911 105 480 65 642 0 932 033 Valeurs brutes 36 577 0 -2 209 0 34 368 Parts de sociétés civiles immobilières 36 577 -2 209 34 368 Dépréciations 6 467 0 -1 504 0 4 964 Parts de sociétés civiles immobilières 6 467 -1 504 4 964 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 29 404 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 30 110 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (17 858 milliers d’euros) Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2021 s’élève à 629 528 milliers d’euros figurent dans le poste parts dans les entreprises liées et représentent l’essentiel du poste. Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2021 se sont traduits par la constatation d’une reprise de provision sur dépréciation de 79 430 milliers d’euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 629 528 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.2.2.4.4.2 . Tableau des filiales et participations  : Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capital 31/12/2021 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2021 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2021 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2021 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI 2021 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2021 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2021 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2021 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2021 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) 14 321 -5 425 16 321 8 290 28 602 264 -2 321 0 CEBIM 8 121 -2 412 100% 8 121 5 024 21 196 244 929 0 CEBFC LT 6 200 -3 013 100% 8 200 3 266 7 405 20 -3 250 0 CEBFC INVEST 7 700 1 870 100% 11 000 9 276 4 3 733 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 9 483 7 037 95 403 //// //// 224 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 32 740 31 895 3 743 //// //// 389 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 Participations détenues à moins de 10% dont la valeur brute dépasse 1% du capital de l'établissement BPCE 180 478 16 205 747 2,61% 632 789 629 528 701 714 2 213 155 18 780 Ce holding promotion 145 611 98 294 5,23% 10 969 10 969 4 975 3 988 1 181 3.2.2.4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique BPCE ACHATS 12/20 rue Fernand Braudel - 75013 Paris GIE CE SYNDICATION RISQUE 5 rue Masseran - 75007 Paris GIE SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR 93 Route de Pommard - 21200 Beaune SC BPCE SERVICES FINANCIERS (ex CSF - GCE) 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13 GIE ECOLOCALE Ecureuil Promotion - Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 Paris Cedex 13 - GIE BPCE SOLUTIONS CREDIT (ECUREUIL CREDIT) Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 Paris Cedex 13 GIE IT-CE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13 GIE MOBILIZ 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13 GIE NEUILLY CONTENTIEUX 20 avenue Georges Pompidou - 92300 Levallois Perret GIE SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN 5 rue Masseran - 75007 Paris SNC VIVALIS INVESTISSEMENTS Rue Pierre Falliion - B.P. 119 - 69142 Rillieux-La-Pape Cedex GIE MAZEN SULLY 1 Rond Point de la Nation - 21000 Dijon SCCV JONXIMMO 17 rue Sophie Germain - 90000 Belfort SCI 3.2.2.4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : ( En milliers d'Euros ) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2021 31/12/2020 Créances 3 678 997 1 438 568 5 117 565 3 387 405 Dont subordonnées 3 221 418 221 421 203 553 Dettes 4 768 937 40 267 4 809 204 3 503 748 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 249 249 3 459 Engagements de garantie 237 405 17 228 254 633 207 053 Autres engagements donnés 5 788 726 0 5 788 726 5 418 142 Engagements donnés 6 026 131 17 477 6 043 608 5 628 654 Engagements de garantie 1 113 0 1 113 1 473 Engagements reçus 1 113 0 1 113 1 473 L’augmentation des opérations avec le réseau en 2021 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 3.2.2.4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables. L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 0 0 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 0 294 0 294 0 64 0 64 Dépréciation -72 -72 0 Créances rattachées 0 0 Total 0 222 0 222 0 64 0 64 3.2.2.4.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.4.6.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Droits au bail et fonds commerciaux 3 103 3 103 Logiciels 2 531 307 2 838 Autres 986 986 Valeurs brutes 6 620 307 0 0 6 927 Droits au bail et fonds commerciaux 2 993 53 3 046 Logiciels 1 841 428 2 269 Autres 987 987 Amortissements et dépréciations 5 821 481 0 0 6 302 Total valeurs nettes 799 -174 0 0 625 Immobilisations corporelles  : Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Augmentation Diminution Reclassements 31/12/2021 Terrains 6 573 873 -945 6 501 Constructions 66 760 2 547 69 307 Autres 166 726 17 793 -4 380 -274 179 865 Immobilisations corporelles d'exploitation 240 059 21 213 -4 380 -1 219 255 673 Immobilisations hors exploitation 16 231 42 -2 091 1 219 15 401 Valeurs brutes 256 290 21 255 -6 471 0 271 074 Terrains 0 0 Constructions 41 710 2 185 -528 43 367 Autres 112 658 6 508 -4 315 -260 114 591 Immobilisations corporelles d'exploitation 154 368 8 693 -4 315 -788 157 958 Immobilisations hors exploitation 11 832 195 -1 192 788 11 623 Amortissements et dépréciations 166 200 8 888 -5 507 0 169 581 Total valeurs nettes 90 090 12 367 -964 0 101 493 3.2.2.4.7 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision . ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Bons de caisse et bons d'épargne 486 705 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 24 200 13 550 Dettes rattachées 111 102 Total 24 797 14 357 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 0 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 3.2.2.4.8 . Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 25 30 200 204 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 2 956 0 3 360 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 14 493 //// 13 826 Créances et dettes sociales et fiscales 9 757 29 252 11 682 29 200 Dépôts de garantie reçus et versés 1 290 0 34 090 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 59 984 241 336 62 183 232 406 Total 74 012 285 111 111 515 275 637 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 3.2.2.4.3.1. 3.2.2.4.9 . Comptes de régularisation  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 3 507 5 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 6 924 4 171 7 898 3 543 Charges et produits constatés d'avance (1) 14 424 45 095 14 425 49 616 Produits à recevoir/Charges à payer (2) 30 915 40 120 32 300 34 878 Valeurs à l'encaissement 50 086 59 722 30 363 31 105 Autres (3) 22 604 36 689 18 605 22 538 Total 124 953 189 305 103 596 141 680 (1) Dont 7 725 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 34 877 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ. (2) Dont 10 475 milliers d’euros en produits à recevoir et 10 052 milliers d’euros en charges à payer sur instruments financiers à terme. (3) Dont 17 272 milliers d’euros à l’actif et 22 695 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce. 3.2.2.4.10 . Provisions . Principes comptables. Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 3.2.2.4.10.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Changement de méthode sur engagements sociaux Dotations Utilisations Reprises 31/12/2021 Provisions pour risques de contrepartie 55 419 43 237 1 541 39 425 57 690 Provisions pour engagements sociaux (1) 3 407 -269 721 225 719 2 915 Provisions pour PEL/CEL 21 100 1 652 0 22 752 Provisions pour litiges 6 117 2 982 291 1 411 7 398 Provisions pour restructurations 4 264 4 822 577 1 856 6 653 Provisions pour impôts 1 550 607 583 0 1 574 Autres 605 142 0 0 747 Autres provisions pour risques 2 154 749 583 0 2 321 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 92 462 -269 54 164 3 217 43 411 99 729 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 269 milliers d’euros en contrepartie du report à nouveau. 3.2.2.4.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations (3) Utilisations Reprises (3) 31/12/2021 Dépréciations sur créances sur la clientèle 115 252 36 983 -15 336 -15 404 121 495 Dépréciations sur autres créances 644 44 -375 0 312 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 115 896 37 026 -15 711 -15 404 121 807 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 10 259 2 184 -1 541 0 10 902 Autres Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 45 159 41 053 0 -39 425 46 787 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 55 419 43 237 -1 541 -39 425 57 690 Total 171 315 80 264 -17 252 -54 828 179 498 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré ; (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1) ; (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours) . L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la constitution de provisions sur les secteurs Tourisme-Hôtellerie-Restauration et Commerces spécialisés pour un montant de 5 100 milliers d’euros. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2021. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2021 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2021. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.2.2.4.10.3 . Provisions pour engagements sociaux . — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (22 800 milliers d'euros en 2021). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle (1) 263 076 9 451 1 035 273 562 282 130 11 080 1 092 294 302 Juste valeur des actifs du régime 316 161 7 933 376 324 470 319 866 7 782 367 328 015 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effets du plafonnement d'actifs -17 730 -17 730 -17 499 -17 499 Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes -35 355 -499 -35 854 -20 237 931 -19 306 Solde net au bilan 0 2 017 659 0 2 676 0 2 367 725 0 3 092 Engagements sociaux Passifs 2 017 659 2 676 2 367 725 3 092 Engagements sociaux Actifs 0 0 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de – 269 milliers d’euros en contrepartie du report à nouveau. — Analyse de la charge de l'exercice  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus 605 82 687 594 79 673 Coût des services passés Coût financier 1 705 35 1 1 741 2 342 55 3 2 400 Produit financier -1 936 -26 -1 962 -2 702 -36 -1 -2 739 Prestations versées -719 -58 -777 -1 060 -68 -1 128 Cotisations reçues 0 0 Ecarts actuariels -91 -91 -20 -20 Autres (1) 231 -245 -14 360 41 401 Total de la charge de l'exercice 0 -350 -66 -416 0 -406 -7 -413 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de - 269 milliers d’euros au titre du résultat 2021. — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1,07% 0,56% 0,25% 0,61% 0,33% 0,08% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Table de mortalité utilisée TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 Duration 17 ans 12 ans 9 ans 18 ans 13 ans 9 ans Sur l’année 2021, sur l’ensemble des – 15 655 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, -15 422 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 3 468 milliers d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience et 3 235 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2021, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 84.3 % en obligations, 12 % en actions, 1.9 % en actifs immobiliers et 1.8 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.2.2.4.10.4 . Provisions PEL / CEL  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 58 548 92 359 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 704 627 1 600 724 Ancienneté de plus de 10 ans 842 814 893 615 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 605 989 2 586 698 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 250 080 245 810 Total 2 856 069 2 832 508 — Encours de crédits octroyés : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement 434 709 Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement 2 167 3 418 Total 2 601 4 127 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Dotations / reprises nettes 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 361 -581 780 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 377 277 5 654 Ancienneté de plus de 10 ans 12 508 905 13 413 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 245 601 19 848 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 917 1 026 2 943 Provisions constituées au titre des crédits PEL -12 6 -6 Provisions constituées au titre des crédits CEL -50 17 -33 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -62 23 -39 Total 21 100 1 650 22 752 3.2.2.4.11 . Dettes subordonnées . Principes comptables. Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat . Aucunes dettes subordonnées comptabilisées au cours de l’exercice 2021. 3.2.2.4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §3.2.2.1.2). ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 60 000 110 054 Total 50 054 60 000 0 0 110 054 Au 31 décembre 2021, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 3.2.2.4.13 . Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2019 525 307 143 122 744 475 68 262 1 481 166 Mouvements de l'exercice 56 246 2 941 11 965 65 270 Total au 31 décembre 2020 525 307 143 122 800 721 -2 941 80 227 1 546 436 Impact changement de méthode (1) 269 269 Affectation résultat 2020 80 227 -80 227 0 Distribution de dividendes -10 506 -10 506 Résultat de la période 71 538 71 538 Total au 31 décembre 2021 525 307 143 122 870 442 -2 672 71 537 1 607 736 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de – 269 milliers d’euros en contrepartie du report à nouveau. Le capital social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche Comté s'élève à 525 307 milliers d'euros et est composé pour 525 307 340 euros de 26 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Sociétés locales d’épargne (SLE) Au 31 décembre 2021, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (704 957 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2021, les SLE ont perçu un dividende de 10 506 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2021, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 180 817 milliers d’euros comptabilisé en autres dettes d’exploitation dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2021, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 2 008 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. 3.2.2.4.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 Inférieur à 1 mois de 1 mois à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Total des emplois 2 270 134 353 878 2 495 683 5 342 954 7 494 325 17 956 976 Effets publics et valeurs assimilées 3 298 0 35 068 290 783 262 958 592 108 Créances sur les établissements de crédit 1 564 394 148 924 1 276 517 30 385 71 671 3 091 891 Opérations avec la clientèle 488 034 204 954 950 440 4 366 090 6 778 889 12 788 406 Obligations et autres titres à revenu fixe 214 185 0 233 661 655 696 380 806 1 484 349 Opérations de crédit-bail et de locations simples 222 0 0 0 0 222 Total des ressources 9 236 974 200 645 1 901 052 3 869 929 1 770 655 16 979 255 Dettes envers les établissements de crédit 64 834 76 582 1 498 575 1 769 186 1 511 807 4 920 985 Opérations avec la clientèle 9 172 017 124 063 399 525 2 079 019 258 848 12 033 472 Dettes représentées par un titre 122 0 2 952 21 724 0 24 797 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 3.2.2.4.2, 3.2.2.4.3.1 et 3.2.2.4.8 . 3.2.2.5 . Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 3.2.2.5.1 . Engagements reçus et donnés . Principes généraux. — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 3.2.2.5.1.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés  : Autres ouvertures de crédits confirmés 1 535 292 1 421 359 Autres engagements 20 057 9 654 En faveur de la clientèle 1 555 349 1 431 013 Total des engagements de financement donnes 1 555 349 1 431 013 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 3.2.2.5.1.2 . Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés Autres garanties 97 1 278 Cautions immobilières 2 680 0 D'ordre d'établissements de crédit 2 777 1 278 Cautions immobilières 88 729 91 434 Cautions administratives et fiscales 1 942 2 497 Autres cautions et avals donnés 213 916 215 607 Autres garanties données 104 510 67 365 D'ordre de la clientèle 409 097 376 903 Total des engagements de garantie donnes 411 875 378 181 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 537 1 990 Total des engagements de garantie reçus 1 537 1 990 3.2.2.5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 17 228 19 880 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 6 035 377 9 151 206 5 547 145 8 652 015 Total 6 052 605 9 151 206 5 567 026 8 652 015 Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 3 448 507 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 3 223 676 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 173 245 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 195 358 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 2 157 983 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 999 107 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a reçu 6 544 390 milliers d’euros d’actifs en garantie de caution à la clientèle (Compagnie Européenne de Garanties et de Caution) et 1 266 655 milliers d’euros en garantie d’hypothèques immobilières. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2021, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 17 228 milliers d’euros contre 19 880 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 3.2.2.5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé . 3.2.2.5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs 0 0 Swaps de taux 4 360 620 4 360 620 1 548 4 436 208 4 436 208 -30 838 Swaps cambistes 0 0 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats de change 0 0 Autres contrats à terme 0 0 Opérations de gré à gré 4 360 620 0 4 360 620 1 548 4 436 208 0 4 436 208 -30 838 Total opérations fermes 4 360 620 0 4 360 620 1 548 4 436 208 0 4 436 208 -30 838 Opérations conditionnelles Options de taux 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux 125 000 125 000 5 012 125 000 125 000 2 191 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 125 000 0 125 000 5 012 125 000 0 125 000 2 191 Total opérations conditionnelles 125 000 0 125 000 5 012 125 000 0 125 000 2 191 Total instruments financiers et de change a terme 4 485 620 0 4 485 620 6 560 4 561 208 0 4 561 208 -28 647 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 3.2.2.5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré . (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 4 360 620 0 4 360 620 4 436 208 0 4 436 208 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 4 360 620 0 0 0 4 360 620 4 436 208 0 0 0 4 436 208 Options de taux d'intérêt 0 125 000 125 000 0 125 000 125 000 Opérations conditionnelles 0 125 000 0 0 125 000 0 125 000 0 0 125 000 Total 4 360 620 125 000 0 0 4 485 620 4 436 208 125 000 0 0 4 561 208 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 13 112 -6 552 0 0 6 560 51 297 -79 943 0 0 -28 647 3.2.2.5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 492 320 1 763 559 2 104 740 4 360 620 Opérations fermes 492 320 1 763 559 2 104 740 4 360 620 Opérations de gré à gré 0 0 125 000 125 000 Opérations conditionnelles 0 0 125 000 125 000 Total 492 320 1 763 559 2 229 740 4 485 620 3.2.2.5.3 . Opérations en devises . Principes comptables. Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.5.4 . Ventilation du bilan par devises  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Euro 19 006 692 19 114 852 16 783 337 16 782 899 Dollar 2 850 2 212 7 020 6 839 Livre sterling 1 435 1 299 991 928 Franc suisse 260 122 152 746 285 891 286 581 Yen 0 0 0 0 Autres devises 89 80 91 83 Total 19 271 189 19 271 189 17 077 330 17 077 330 3.2.2.6 . Autres informations . 3.2.2.6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 3.2.2.6.2 . Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2021 aux organes de direction s’élèvent à 2 769 milliers d’euros. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Montant global des prêts accordés 4 149 2 415 3.2.2.6.3 . Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Cac 1 (MAZARS) Cac 2 (DELOITTE) Cac 3 (KPMG) TOTAL Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 Audit  : Missions de certification des comptes 136 156 82% 86% 132 0 96% 0% -4 141 100% 96% 264 297 89% 90% Services autres que la certification des comptes (2) 29 26 18% 14% 5 0 4% 0% 0 6 0% 4% 34 32 11% 10% Total 165 182 100% 100% 137 0 100% 0% -4 147 100% 100% 298 329 100% 100% Variation (%) -9% 100% -103% -9% (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable. (2) Les Services autres que la certification des comptes concernent le rapport de l’organisme tiers indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière (Mazars), l’audit des comptes agrégés des SLE au 31/05 (Mazars), l’attestation FRU (Deloitte) et les diligences requises par les textes légaux ou réglementaires (Collège des CAC). Les sommes inscrites correspondent aux charges provisionnées. Le versement réel sera de 78,5 k€ HT pour le cabinet MAZARS et de 78,5 k€ pour le cabinet DELOITTE. 3.2.2.6.4 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 mars 2021 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2021, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3.2.2.7 . Rapport de gestion . Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels ( Exercice clos le 31 décembre 2021 .) Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté Société anonyme à directoire 1 Rond-Point de la Nation 21000 Dijon A l’Assemblée générale de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A., Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : La mise à jour en novembre 2021 par l’Autorité des Normes Comptables de sa recommandation N°2013-02 concernant les règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, exposée dans la note 3.2.2.2.2 de l’annexe aux comptes annuels ; Le changement de présentation au compte de résultat des coûts de recouvrement exposé dans la note 3.2.2.3.8 de l’annexe aux comptes annuels. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Caisse est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par votre Caisse. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 121 M€ pour un encours brut de 12 910 M€ (dont un encours brut de 266 M€ faisant l’objet de dépréciation) au 31 décembre 2021. Les dépréciations et provisions constituées en couverture de risques de crédit s’élèvent à 179 M€, dont 58 M€ de provisions inscrites au passif. Le coût du risque sur l’exercice 2021 est une charge nette et s’élève à 26 M€ Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.2.2.3.8, 3.2.2.4.2.1 et 3.2.2.4.10 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. A ce titre, nous avons procédé à l’appréciation des critères d’identification par votre Caisse des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel. Dépréciation des encours de crédit douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Caisse et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales filiales ; l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 630 M€ au 31 décembre 2021 qui s’est traduite par une reprise de dépréciation de 79 M€ Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer à la note 3.2.2.4.4.1 de l’annexe. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-après : La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’orientation et de surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 et L.22-10-10 du code de commerce. Autres informations . En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’assemblée générale du 20 juin 2003 pour le cabinet Mazars et du 30 avril 2021 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2021, le cabinet Mazars était dans la 19ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 1ère année de sa mission. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris la Défense, le 14 avril 2022 . Les commissaires aux comptes  : Mazars : Deloitte & Associés : Paul-Armel JUNNE ; Charlotte VANDEPUTTE, Associé, Associée. Etats financier s . B. — Comptes consolidés . 3.1.1. Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2021 . 3.1.1.1. Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 3.1.2.4.1 311 431 303 035 Intérêts et charges assimilées 3.1.2.4.1 -166 496 -156 631 Commissions (produits) 3.1.2.4.2 160 636 150 976 Commissions (charges) 3.1.2.4.2 -24 378 -22 995 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.4.3 15 916 3 077 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.4.4 23 646 37 917 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 3.1.2.4.5 482 3 245 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produits des autres activités 3.1.2.4.6 6 658 9 163 Charges des autres activités 3.1.2.4.6 -12 745 -11 666 Produit net bancaire 315 150 316 121 Charges générales d'exploitation 3.1.2.4.7 -195 092 -189 838 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (1) -13 557 -12 052 Résultat brut d'exploitation 106 501 114 231 Coût du risque de crédit 3.1.2.7.1.1 -25 112 -26 664 Résultat d'exploitation 81 389 87 567 Gains ou pertes sur autres actifs 3.1.2.4.8 -44 -1 803 Résultat avant impôts 81 345 85 764 Impôts sur le résultat 3.1.2.10.1 -18 028 -20 235 Résultat net 63 317 65 529 Résultat net part du groupe 63 317 65 529 3.1.1.2. — Résultat global . ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net 63 317 65 529 Eléments recyclables en résultat -3 916 -1 703 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -3 783 -1 035 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -1 544 -1 233 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 1 411 565 Eléments non recyclables en résultat 100 824 -103 724 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 1 429 -35 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 101 980 -104 418 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -2 585 729 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 96 908 -105 427 Résultat global 160 225 -39 898 Part du groupe 160 225 -39 898 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est de – 189 milliers d’euros pour l’exercice 2021 et de – 317 milliers d’euros pour l’exercice 2020. 3.1.1.2. — Bilan consolidé . (En milliers d' E uros .) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 3.1.2.5.1 49 542 44 896 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.1 232 896 225 118 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 89 421 115 589 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.5.4 1 552 839 1 251 186 Titres au coût amorti 3.1.2.5.5.1 43 385 87 201 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3.1.2.5.5.2 5 789 016 4 416 244 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti ( * ) 3.1.2.5.5.3 13 934 957 13 401 355 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 515 Actifs d'impôts courants 9 433 11 456 Actifs d'impôts différés 3.1.2.10.1 32 277 34 680 Comptes de régularisation et actifs divers 3.1.2.5.6 172 264 148 698 Immeubles de placement 3.1.2.5.7 3 778 4 398 Immobilisations corporelles 3.1.2.5.8 108 507 97 582 Immobilisations incorporelles 3.1.2.5.8 569 691 Total des actifs 22 018 884 19 846 609 (*) Changement de présentation par rapport aux états financiers publiés en 2020 ( cf. note 3.1.2.5.5.3) Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.2 19 876 25 019 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 68 924 122 442 Dettes représentées par un titre 3.1.2.5.9 305 560 173 357 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3.1.2.5.10.1 4 967 600 3 691 416 Dettes envers la clientèle 3.1.2.5.10.2 14 471 582 13 854 703 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 26 055 7 335 Passifs d'impôts courants 1 783 6 Passifs d'impôts différés 7 Comptes de régularisation et passifs divers ( * ) 3.1.2.5.11 234 320 217 203 Provisions 3.1.2.5.12 50 928 48 576 Dettes subordonnées Capitaux propres 1 872 249 1 706 552 Capitaux propres part du groupe 1 872 249 1 706 552 Capital et primes liées 3.1.2.5.14.1 668 429 668 429 Réserves consolidées 1 228 680 1 157 679 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -88 177 -185 085 Résultat de la période 63 317 65 529 Total des passifs et capitaux propres 22 018 884 19 846 609 (*) Changement de présentation par rapport aux états financiers publiés en 2020 ( cf. note 3.1.2.5.5.3). 3.1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestations définies Capitaux propres au 1er janvier 2020 525 307 143 122 1 127 821 16 877 2 491 -97 889 0 -1 137 0 1 716 592 1 716 592 Distribution (1) -8 560 -8 560 -8 560 Augmentation de capital 38 575 38 575 38 575 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 272 272 272 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 0 30 287 0 0 0 0 0 0 30 287 30 287 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -799 -904 -103 697 -27 -105 427 -105 427 Résultat de la période 65 529 65 529 65 529 Résultat global -799 -904 -103 697 0 -27 65 529 -39 898 -39 898 Autres variations -429 -429 -429 Capitaux propres au 31 décembre 2020 525 307 143 122 1 157 679 16 078 1 587 -201 586 0 -1 164 65 529 1 706 552 1 706 552 Affectation du résultat de l'exercice 2020 65 529 -65 529 0 0 Effets de changements de méthodes comptables 194 -194 -194 Capitaux propres au 1er janvier 2021 525 307 143 122 1 223 402 16 078 1 587 -201 586 0 -1 164 0 1 706 746 1 706 746 Distribution (2) -8 088 -8 088 -8 088 Augmentation de capital 63 299 63 299 63 299 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -49 741 -49 741 -49 741 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 0 5 470 0 0 0 0 0 0 5 470 5 470 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -2 779 -1 137 99 765 1 059 96 908 96 908 Résultat de la période 63 317 63 317 63 317 Résultat global -2 779 -1 137 99 765 1 059 63 317 160 225 160 225 Autres variations -192 -192 -192 Capitaux propres au 31 décembre 2021 525 307 143 122 1 228 680 13 299 450 -101 821 0 -105 63 317 1 872 249 1 872 249 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, le Groupe caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 8 560 milliers d’Euros. Cette distribution a été effectué par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. (2) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 3.1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat avant impôts 81 345 85 764 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 12 865 12 336 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 13 142 3 959 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -24 022 -34 007 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 43 726 49 870 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 45 711 32 158 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 433 400 248 161 Flux liés aux opérations avec la clientèle 19 943 166 646 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -25 847 -7 865 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 30 776 -6 710 Impôts versés -14 620 -29 334 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 443 652 370 898 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 570 708 488 820 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -34 416 67 478 Flux liés aux immeubles de placement 1 070 4 826 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -24 833 -25 855 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -58 179 46 449 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -8 088 -8 560 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -8 088 -8 560 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D ) 504 441 526 709 Caisse et banques centrales 44 896 48 012 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 897 201 367 376 Comptes ordinaires débiteurs (1) 918 791 387 443 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -21 590 -20 067 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 942 097 415 388 Caisse et banques centrales 49 542 44 896 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 396 996 897 201 Comptes ordinaires débiteurs (1) 1 445 618 918 791 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -48 622 -21 590 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 1 446 538 942 097 Variation de la trésorerie nette 504 441 526 709 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. 3.1.2. — Annexe aux comptes consolidés 3.1.2.1. Cadre général . 3.1.2.1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.1.2.1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.1.2.1.3. Evènements significatifs . — Néant . 3.1.2.1.4. Evènements postérieurs à la clôture . — Néant . 3.1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité . 3.1.2.2. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 3.1.2.2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. — Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 2]  : Pour rappel, l’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 3.1.2.5.18. — Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel  : L’IFRS IC a été saisi du sujet de la prise en compte des conditions d’acquisition sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (avantages retraite et assimilés provisionnés au passif du bilan) dès lors que l’avantage consenti au salarié dépend à la fois : de sa présence dans l’entreprise lors du départ en retraite, de la durée de service du salarié (ancienneté), d’un plafond déterminé en nombre d'années de service. La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 20 avril 2021, indique qu’en application de la norme IAS 19, la période d’acquisition des droits devait être la période précédant immédiatement l’âge de départ à la retraite, à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits conformément aux conditions applicables au régime. Ainsi, il n’est plus possible, à l’instar de la méthode précédemment appliquée par le Groupe BPCE, de retenir comme période d’acquisition des droits la durée totale de service lorsque celle-ci est supérieure au plafond retenu pour le calcul de la prestation. Cette position ne modifie pas l’évaluation des engagements mais leur rythme de reconnaissance dans le temps au compte de résultat. Le Groupe BPCE a mis en œuvre cette position au 31 décembre 2021. Cette décision concerne principalement les Indemnités de Fin de carrière (IFC), avec pour effets jugés non significatifs une baisse du montant de provision reconnu à ce titre au 31 décembre 2021 de - 269 K€ en contrepartie des capitaux propres (réserves consolidées). L’impact IFRS IC est présenté en « Autres variations » dans le tableau de variation des capitaux propres pour un montant net d’impôts différés de -194 milliers d’euros. Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une information spécifique en bas de tableaux de la note 3.1.2.8.2. — Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles » L’IFRS IC a été saisi du sujet de la comptabilisation, chez le client, des coûts de configuration et de personnalisation d’un logiciel obtenu auprès d’un fournisseur dans le cadre d’un contrat de type SaaS (Software as a Service). La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 16 mars 2021, indique qu’en application des normes IAS 38, IAS 8 et IFRS 15, les contrats SaaS ne sont généralement pas reconnus à l’actif et sont comptabilisés chez le client comme une prestation de services. Les coûts de configuration et de personnalisation encourus sur ces contrats ne peuvent être reconnus en tant qu’immobilisations incorporelles que dans certaines situations, lorsque le contrat pourrait donner lieu à la création de nouvelles lignes de code par exemple, dont les avantages économiques futures bénéficieraient au client seul. A défaut, le client comptabilise ces coûts en charges au moment où il reçoit les services de configuration et de personnalisation du fournisseur (et non pas au moment où le client utilise ces services). Cette décision n’a pas d’effet sur les états financiers du Groupe BPCE au 31 décembre 2021. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables . — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’ UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. Les contrats d’épargne/retraite du Groupe BPCE devraient entrer pleinement dans le champ d’application de cette exemption européenne . L’IASB a publié le 9 décembre un amendement à IFRS17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciations d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats (sans classer dans un même groupe des contrats émis à plus d’un an d’intervalle- cohortes annuelles). Cependant, la Commission européenne a introduit un carve-out optionnel permettant de ne pas appliquer l’exigence de cohorte annuelle aux groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et aux groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire qui bénéficient d’une mutualisation des rendements des actifs sous-jacents entre les différentes générations d’assurés (contrats avec mutualisation intergénérationnelle). Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Au 31 décembre 2021, les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 3.1.2.2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2021, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 3.1.2.9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 3.1.2.7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 3.1.2.5.12) et les provisions relatives aux contrats d’assurance; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 3.1.2.8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 3.1.2.10) ; les impôts différés (note 3.1.2.10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 3.1.2.5.18) ; la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 3.1.2.11.2.2) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 3.1.2.2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 3.1.2.7) sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 3.1.2.2.5, 3.1.2.5.5, 3.1.2.5.9, 3.1.2.5.1.2. 3.1.2.2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le directoire du 24 janvier 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 29 avril 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 3.1.2.2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.1.2.2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception filiales d’assurance qui appliquent toujours la norme IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. — Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. — Catégories comptables  : Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 3.1.2.2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . 3.1.2.3. Consolidation . 3.1.2.3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est constituée : de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, des 12 sociétés locales d’épargne (SLE), de 3 filiales locales (CEBIM, PHILAE et BDR IMMO1), du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe. 3.1.2.3.2. Périmètre de consolidation – Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté figure en note 3.1.2.12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.1.2.3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées  : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 3.1.2.12.3. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.1.2.3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.1.2.3.2.3. Participations dans des activités conjointes .. — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.1.2.3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.1.2.3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.1.2.3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.1.2.3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.1.2.3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.1.2.3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.1.2.3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’ exercice 2021 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2021, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 3.1.2.12 : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.1.2.4. Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 3.1.2.4.1. Intérêts, produits et charges assimilées . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB . (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit (1) 44 100 /// 44 100 29 693 /// 29 693 Prêts ou créances sur la clientèle 233 507 /// 233 507 239 100 /// 239 100 Titres de dettes 2 555 /// 2 555 2 762 /// 2 762 Total actifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement 280 162 /// 280 162 271 555 /// 271 555 Opérations de location-financement /// /// Charges locatifs /// -25 -25 /// -30 -30 Titres de dettes 8 797 /// 8 797 8 632 /// 8 632 Autres /// /// Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 797 /// 8 797 8 632 /// 8 632 Actifs financiers non basiques non détenus à des fins de transaction 2 300 /// 2 300 3 436 /// 3 436 Dettes envers les établissements de crédit /// -28 539 -28 539 /// -15 710 -15 710 Dettes envers la clientèle /// -107 422 -107 422 /// -109 220 -109 220 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -411 -411 /// -450 -450 Total passifs financiers au coût amorti /// -136 372 -136 372 /// -125 380 -125 380 Instruments dérivés de couverture 19 823 -26 272 -6 449 18 504 -24 934 -6 430 Instruments dérivés pour couverture économique 349 -3 388 -3 039 908 -5 888 -4 980 Autres produits et charges d'intérêt -439 -439 -399 -399 Total des produits et charges d'intérêt 311 431 -166 496 144 935 303 035 -156 631 146 404 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 23 654 milliers d’euros (22 856 milliers d’euros en 2020) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent -1 652 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (-1 479 milliers d’euros au titre de l’exercice 2020). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti yc opérations de location-financement 280 162 -136 372 143 790 271 555 -125 380 146 175 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 6 465 6 465 5 783 5 783 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 797 8 797 8 632 8 632 Dont actifs financiers standards à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 3.1.2.4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 3.1.2.4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 22 -2 20 29 -1 28 Opérations avec la clientèle 39 069 -36 39 033 38 377 38 377 Prestation de services financiers 2 896 -8 208 -5 312 2 886 -7 557 -4 671 Vente de produits d'assurance vie 55 797 /// 55 797 50 640 /// 50 640 Moyens de paiement 33 623 -13 451 20 172 31 079 -12 844 18 235 Opérations sur titres 3 888 -239 3 649 4 339 -157 4 182 Activités de fiducie 1 401 -2 337 -936 1 349 -2 345 -996 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 8 584 -105 8 479 7 445 -91 7 354 Autres commissions 15 356 0 15 356 14 832 0 14 832 Total des commissions 160 636 -24 378 136 258 150 976 -22 995 127 981 3.1.2.4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 12 112 2 073 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture 3 247 1 016 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 3 247 1 016 Variation de la couverture de juste valeur 26 666 -6 120 Variation de l'élément couvert -23 419 7 136 Résultats sur opérations de change 557 -12 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 15 916 3 077 (1) Y compris couverture économique de change. La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2021 : La variation de juste valeur des dérivés qui : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. la variation de juste valeur des dérivés affectée à hauteur de 11 870 millions d’euros le résultat à hauteur de - 5 309 millions d’euros lié à la vente de prêts originés dans le cadre d’une activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et inscrits dans un modèle de transaction. 3.1.2.4.4. Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 813 7 813 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 22 833 30 104 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 23 646 37 917 3.1.2.4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 Prêts ou créances sur la clientèle (1) 482 482 3 245 3 245 Titres de dettes Total des gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 482 482 3 245 3 245 Dettes envers les établissements de crédit 0 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total des gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti (1) Dont plus-value de 482 milliers d’euros sur les 10 cessions de créances réalisées de juin à décembre 2021. 3.1.2.4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 412 412 269 269 Produits et charges sur immeubles de placement 328 -195 133 4 053 -284 3 769 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 709 -3 676 -967 2 913 -3 625 -712 Charges refacturées et produits rétrocédés 213 -81 132 106 -59 47 Autres produits et charges divers d'exploitation 2 996 -7 080 -4 084 1 822 -8 530 -6 708 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -1 713 -1 713 /// 832 832 Autres produits et charges (1) 5 918 -12 550 -6 632 4 841 -11 382 -6 541 Total des produits et charges des autres activités 6 658 -12 745 -6 087 9 163 -11 666 -2 503 (1) Un produit de 2 339 K€ comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie du poste « Charges des autres activités » 3.1.2.4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente -1 618 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 713 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 28 803 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 705 milliers d’euros dont 3 149 milliers d’euros comptabilisés en charge et 556 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 866 milliers d’euros au 31 décembre 2021. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de personnel (2) -124 298 -115 639 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -8 068 -9 396 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation (3) -62 726 -64 803 Autres frais administratifs -70 794 -74 199 Total des charges générales d’exploitation -195 092 -189 838 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 3 149 milliers d’euros (contre 2 749 milliers d’euros en 2020) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 301 milliers d’euros (contre 287 milliers d’euros en 2020). (2) L’application de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a été mise en œuvre sur 2021. Pour l’exercice 2020, sa mise en œuvre aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de 5 K€ sur la ligne « Charges de personnel » ; (3) La variation des « Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation » inclut une diminution de 830 milliers d’euros en 2021 en raison du reclassement des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste du poste « Charges générales d’exploitation » vers le poste « Coût du risque de crédit » dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels. Le montant était de 818 K€ au 31 décembre 2020. La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 3.1.2.8.1. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à – 5 414 milliers d’euros en 2021 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à – 7 836 milliers d’euros en 2021. 3.1.2.4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -44 -1 803 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -44 -1 803 3.1.2.5. Notes relatives au bilan . 3.1.2.5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Caisse 49 542 44 896 Banques centrales Total caisse, banques centrales 49 542 44 896 3.1.2.5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 3.1.2.5.1. — Date d’enregistrement des titres  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 3.1.2.5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. — Actifs à la juste valeur par résultat sur option  : La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 110 012 110 012 94 060 94 060 Autres Titres de dettes 110 012 110 012 94 060 94 060 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 32 556 32 556 32 728 32 728 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 81 979 81 979 95 492 95 492 Opérations de pension (2) Prêts 114 535 114 535 128 220 128 220 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 8 349 /// /// 8 349 2 838 /// /// 2 838 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 8 349 224 547 232 896 2 838 222 280 225 118 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 3.1.2.5.16). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement). 3.1.2.5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 19 876 /// 19 876 25 019 /// 25 019 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 19 876 19 876 25 019 /// 25 019 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 3.1.5.16). 3.1.2.5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 538 107 3 285 19 869 562 011 647 25 019 Instruments sur actions Instruments de change 104 248 52 7 Autres instruments Opérations fermes 642 355 3 337 19 876 562 011 647 25 019 Instruments de taux 125 000 5 012 125 000 2 191 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 125 000 5 012 125 000 2 191 Dérivés de crédit Total des instruments dériv é s de transaction 767 355 8 349 19 876 687 011 2 838 25 019 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 767 355 8 349 19 876 687 011 2 838 25 019 3.1.2.5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STER) est basée sur la courbe d’actualisation €STER, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 924 180 87 689 68 924 3 928 187 112 041 122 442 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 3 924 180 87 689 68 924 3 928 187 112 041 122 442 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 3 924 180 87 689 68 924 3 928 187 112 041 122 442 Instruments de taux 80 000 1 732 105 000 3 548 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 80 000 1 732 105 000 3 548 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de flux de trésorerie 80 000 1 732 105 000 3 548 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dériv é s de couverture 4 004 180 89 421 68 924 4 033 187 115 589 122 442 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021  : ( En milliers d' E uros ) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 411 944 1 795 070 1 418 983 378 183 Instruments de couverture de flux de trésorerie 80 000 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 331 944 1 795 070 1 418 983 378 183 Total 411 944 1 795 070 1 418 983 378 183 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 413 185 12 456 400 729 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 413 185 12 456 400 729 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 61 487 35 450 26 037 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 18 101 34 572 -16 471 Titres de dette 43 386 878 42 508 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 1 458 884 37 560 1 421 324 Dettes envers les établissements de crédit 1 458 884 37 560 1 421 324 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -984 212 10 346 -994 558 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 3.1.2.4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 3.1.2.4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 436 174 25 147 411 027 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 436 174 25 147 411 027 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 104 475 77 362 27 113 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 22 383 75 148 -52 765 Titres de dette 82 092 2 214 79 878 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 1 288 385 94 979 1 193 406 Dettes envers les établissements de crédit 1 288 385 94 979 1 193 406 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -747 736 7 530 -755 266 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 1 732 605 -605 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 1 732 605 -605 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 3.1.2.4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 3 548 2 149 -2 149 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 3 548 2 149 -2 149 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 2 149 -1 544 605 Dont couverture de taux 2 149 -1 544 605 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 2 149 -1 544 605 Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 3 382 -1 233 2 149 Dont couverture de taux 3 382 -1 233 2 149 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 3 382 -1 233 2 149 3.1.2.5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 3.1.2.5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 3.1.2.4.4). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Prêts ou créances sur les établissements de crédit /// /// Prêts ou créances sur la clientèle /// /// Titres de dettes 831 053 /// 831 053 724 562 /// 724 562 Titres de participation /// 617 967 617 967 /// 495 360 495 360 Actions et autres titres de capitaux propres (1) /// 103 819 103 819 /// 31 264 31 264 Juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global 831 053 721 786 1 552 839 724 562 526 624 1 251 186 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 71 /// 71 996 /// 996 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt) 17 956 -97 603 -79 647 21 739 -199 583 -177 844 (1) Le détail est donné dans la note 3.1.2.5.6 Au 31 décembre 2021, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres de participation BPCE avec une perte de -104 503 milliers d’euros. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres(OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 617 967 21 304 2 457 -186 495 360 29 124 2 965 -58 Actions et autres titres de capitaux propres 103 819 1 529 31 264 980 Total 721 786 22 833 2 457 -186 526 624 30 104 2 965 -58 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions et s’élève à 186 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 3.1.2.5.5. Actifs au coût amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 3.1.2.2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 3.1.2.2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 3.1.2.5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 38 187 81 852 Obligations et autres titres de dettes 5 199 5 350 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -1 Total des titres au cout amorti 43 385 87 201 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. 3.1.2.5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 1 445 618 918 791 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 4 343 464 3 464 903 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés Dépôts de garantie versés 32 800 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -66 -250 Total 5 789 016 4 416 244 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 2 727 182 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 2 654 125 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 020 626 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (1 725 049 milliers d’euros au 31 décembre 2020). Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 148 550 127 705 Autres concours à la clientèle 13 974 960 13 451 380 Prêts à la clientèle financière 33 501 34 401 Crédits de trésorerie (1) 1 627 436 1 583 312 Crédits à l'équipement 4 137 376 3 943 098 Crédits au logement (2) 8 073 639 7 781 168 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 21 018 21 018 Autres crédits 81 990 88 383 Autres prêts ou créances sur la clientèle 6 646 9 202 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 14 130 156 13 588 287 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -195 199 -186 932 Total 13 934 957 13 401 355 (1) Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 256 007 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 295 910 milliers d’euros au 31 décembre 2020. (2) La variation des crédits au logement est liée à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 3.1.2.5.5.3. Les encours de financements verts sont détaillés au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe » La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. — Changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro (PTZ) : Depuis le 30 juin 2021, BPCE a modifié la présentation au bilan des prêts à taux zéro afin de mieux refléter la valeur de l’exposition. Le reclassement lié à cette modification de présentation entraine une diminution à l’actif du montant des crédits au logement présentés au sein des « Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti » en contrepartie du compte de produits constatés d’avance (PCA), auparavant comptabilisé au passif et qui désormais vient en diminution de la valeur nominale du prêt. Au 31 décembre 2021 : A l’actif, le montant des prêts à taux zéro en prêts et créances sur la clientèle au coût amorti est de 34 877 milliers d’euros au 31 décembre 2021 au titre du reclassement contre 0 euros au 31 décembre 2020 ; Au passif, le montant des prêts à taux zéro lié au crédit d’impôt comptabilisé en produits constatés d’avance est de 0 euros au 31 décembre 2021 contre 38 990 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Le tableau suivant résume les effets de ce changement de présentation sur les différents postes concernés : (En millions d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Avant modification Modification Après modification Avant modification Modification Après modification Actif 13 900 080 34 877 13 934 957 13 401 355 38 990 13 440 345 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Passif 35 223 -34 877 346 39 401 -38 990 411 Produits constatés d’avance 3.1.2.5.6. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 50 126 30 591 Charges constatées d'avance 1 958 1 721 Produits à recevoir 19 759 23 563 Autres comptes de régularisation 22 826 18 674 Comptes de régularisation – actif 94 669 74 549 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 25 200 Débiteurs divers 77 570 73 949 Actifs divers 77 595 74 149 Total des comptes de régularisation et actifs divers 172 264 148 698 3.1.2.5.7. Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 15 402 -11 624 3 778 16 231 -11 833 4 398 Total des immeubles de placement 3 778 4 398 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 5 028 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (5 862 milliers d’euros au 31 décembre 2020). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 3.1.2.5.8. Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne : Constructions : 20 à 50 ans ; Aménagements : 5 à 20 ans ; Mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; Matériels informatiques : 3 à 5 ans ; Logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 266 512 -166 845 99 667 250 898 -163 089 87 809 Biens immobiliers 79 772 -45 514 34 258 77 297 -43 724 33 573 Biens mobiliers 186 740 -121 331 65 409 173 601 -119 365 54 236 Immobilisations corporelles données en location simple Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location 23 003 -14 163 8 840 19 826 -10 053 9 773 Biens immobiliers 23 003 -14 163 8 840 19 826 -10 053 9 773 Biens mobiliers Total des immobilisations corporelles 289 515 -181 008 108 507 270 724 -173 142 97 582 Immobilisations incorporelles 3 861 -3 292 569 3 555 -2 864 691 Logiciels 2 839 -2 270 569 2 533 -1 842 691 Autres immobilisations incorporelles 1 022 -1 022 0 1 022 -1 022 0 Total des immobilisations incorporelles 3 861 -3 292 569 3 555 -2 864 691 3.1.2.5.9. Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Emprunts obligataires 280 750 158 990 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 24 686 14 255 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées Dettes senior non préférées Total 305 436 173 245 Dettes rattachées 124 112 Total des dettes représentées par un titre 305 560 173 357 Les émissions d’obligations vertes sont détaillées au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.2 « Intensifier sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions obligataires à thématique transition énergétique. » La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.10. Dettes envers les établissements de crédits et la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 3.1.2.5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 3.1.2.5.10.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes à vue 48 622 21 590 Opérations de pension Dettes rattachées 590 367 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 49 212 21 957 Emprunts et comptes à terme 4 916 605 3 663 366 Opérations de pension Dettes rattachées -117 6 093 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 4 916 488 3 669 459 Dépôts de garantie reçus 1 900 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimiles 4 967 600 3 691 416 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 3.1.2.9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 821 765 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (3 576 325 milliers d’euros au 31 décembre 2020). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2021 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 3.1.2.5.10.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 3 948 793 3 576 889 Livret A 3 779 533 3 681 427 Plans et comptes épargne-logement 2 894 909 2 883 720 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 689 014 2 412 523 Dettes rattachées 6 7 Comptes d'épargne à régime spécial 9 363 462 8 977 677 Comptes et emprunts à vue 8 658 15 164 Comptes et emprunts à terme 1 130 365 1 242 310 Dettes rattachées 20 304 42 663 Autres comptes de la clientèle 1 159 327 1 300 137 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers la clientèle 14 471 582 13 854 703 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.11. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 63 229 31 105 Produits constatés d'avance (1) 346 39 401 Charges à payer 30 969 23 361 Autres comptes de régularisation créditeurs 38 917 25 124 Comptes de régularisation - passif 133 461 118 991 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 17 620 17 799 Créditeurs divers 74 462 70 794 Passifs locatifs 8 777 9 619 Passifs divers 100 859 98 212 Total des comptes de régularisation et passifs divers 234 320 217 203 (1) La variation des crédits au logement est liée notamment à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 3.1.2.5.5.3. 3.1.2.5.12. Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 3.1.2.7. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2021 Provisions pour engagements sociaux et assimilés (2) 4 338 721 -225 -719 -1 699 2 416 Provision pour restructurations 4 265 4 822 -578 -1 855 6 654 Risques légaux et fiscaux 6 117 2 982 -291 -1 411 7 398 Engagements de prêts et garanties 10 901 1 629 -1 249 -21 11 260 Provisions pour activité d'épargne-logement 21 100 1 652 22 752 Autres provisions d'exploitation 1 855 142 -1 549 448 Total des provisions 48 576 11 948 -2 343 -4 006 -3 248 50 928 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (-1 699 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2021 a pour effet une baisse des provisions de 269 K€ en contrepartie des réserves consolidées. 3.1.2.5.12.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 58 548 92 359 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 704 627 1 600 724 Ancienneté de plus de 10 ans 842 814 893 615 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 605 989 2 586 698 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 250 081 245 811 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 2 856 069 2 832 509 3.1.2.5.12.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 434 709 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 2 167 3 418 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 2 601 4 127 3.1.2.5.12.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 780 1 361 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 654 5 377 Ancienneté de plus de 10 ans 13 414 12 507 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 848 19 245 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 943 1 917 Provisions constituées au titre des crédits PEL -6 -12 Provisions constituées au titre des crédits CEL -33 -50 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -39 -62 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 22 752 21 100 3.1.2.5.13. Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas de dettes subordonnées dans ces comptes au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2021. 3.1.2.5.14. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Parts sociales . Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 26 265 367 20 525 307 26 265 367 20 525 307 Augmentation de capital Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 26 265 367 525 307 26 265 367 525 307 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. 3.1.2.5.15. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 1 429 -370 1 059 -35 8 -27 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 101 980 -2 215 99 765 -104 418 721 -103 697 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Impôts liés Éléments non recyclables en résultat 103 409 -2 585 100 824 -104 453 729 -103 724 Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -3 783 1 004 -2 779 -1 035 236 -799 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -1 544 407 -1 137 -1 233 329 -904 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Impôts liés /// /// /// /// Éléments recyclables en résultat -5 327 1 411 -3 916 -2 268 565 -1 703 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 98 082 -1 174 96 908 -106 721 1 294 -105 427 Part du groupe 98 082 -1 174 96 908 -106 721 1 294 -105 427 3.1.2.5.16. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 3.1.2.5.16.1. Actifs financier s . — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En millions d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1) Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 97 770 88 800 8 970 118 427 114 450 3 977 Opérations de pension Autres actifs Total 97 770 88 800 8 970 118 427 114 450 3 977 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32 . 3.1.2.5.16.2. Passifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie (1) Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 88 800 88 800 147 461 113 827 32 800 834 Opérations de pension Autres passifs Total 88 800 88 800 147 461 113 827 32 800 834 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 3.1.2.5.17. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 3.1.2.5.17.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 6 035 376 1 006 549 7 041 925 Titres de dettes Actifs financiers au coût amorti 6 035 376 1 006 549 7 041 925 Total des actifs financiers donnés en garantie 6 035 376 1 006 549 7 041 925 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 3 877 393 1 006 549 4 883 942 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2021 (0 milliers d'euros au 31 décembre 2020). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 2 190 097 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (1 017 441 milliers d'euros au 31 décembre 2020) et le montant du passif associé s’élève à 7 872 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (10 981 milliers d'euros au 31 décembre 2020). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Instruments de dettes 73 502 73 502 Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 73 502 73 502 Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 73 502 73 502 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 5 547 145 1 026 029 6 573 174 Titres de dettes 63 573 63 573 Actifs financiers au coût amorti 63 573 5 547 145 1 026 029 6 636 747 Total des actifs financiers donnés en garantie 137 075 5 547 145 1 026 029 6 710 249 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 137 075 3 548 038 1 026 029 4 711 142 3.1.2.5.17.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer LOANS 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2021 sont souscrites par des investisseurs externes (note 3.1.2.12.1). Au 31 décembre 2021, 972 949 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 3.1.2.5.17.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 3.1.2.5.17.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a cédé à la Compagnie de Financement Foncier (SCF) 29 740 milliers d’euros de créances saines accordées à des entités du secteur public . Le résultat dégagé sur ces cessions réalisées sur la période de juin à décembre 2021 s’élève à 482 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Suite à cette cession, les créances ont été décomptabilisées, dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages associés à ces actifs a été transférée à la SCF. La cession comporte une clause résolutoire, qui, dans certaines circonstances exceptionnelles, pourrait obliger le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à effectuer des paiements sur les créances cédées. Ces circonstances exceptionnelles recouvrent notamment des modifications de la réglementation affectant, de manière rétroactive, l’éligibilité des créances cédées. 3.1.2.5.18. Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence . Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur l’EURIBOR et le LIBOR USD qui n’ont pas encore été remédiés. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. La réforme des indices de référence a été accélérée par les annonces, à compter du mois de mars 2021, de la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Adminstration (administrateur des LIBORs) : Confirmant la cessation, après le 31 décembre 2021, de la publication des LIBORs EUR, CHF, JPY et GBP, la publication du LIBOR USD étant, quant à elle, prolongée jusqu’au 30 juin 2023 (sauf pour les ténors 1 semaine et 2 mois qui cesseront après le 31 décembre 2021) ; Autorisant, pour une durée limitée, pour les contrats existants (à l’exception des dérivés clearés) indexés sur le LIBOR YEN et GBP ( ténors 1 mois, 3 mois et 6 mois), à compter du 1er janvier 2022, l’utilisation d’indices LIBOR synthétiques basés sur les taux sans risque, publiés par l’ICE Benchmark Administration. Visant à limiter l’utilisation, pour les nouveaux contrats, à compter de la fin de l’année 2021, du LIBOR USD, une annonce similaire ayant été faite au mois de novembre 2021 par les autorités américaines. De son côté, l’Union européenne a publié le 22 octobre 2021, deux règlements (Règlements d’Exécution (UE) 2021/1847 et 2021/1848) prévoyant comme taux de remplacement légal, d’une part, pour le LIBOR CHF (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1847), le taux SARON composé, majoré de l’ajustement d’écart avec le LIBOR CHF déterminé par l’ISDA, le 5 mars 2021 (ajustement déterminé suite à l’annonce de la FCA portant sur la cessation de l’indice), d’autre part pour l’EONIA (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1848), le taux €STER (taux successeur de l’EONIA recommandé par le groupe de travail sur les taux de la zone euro) plus la marge de 8,5 point de base calculée par la Banque Centrale Européenne. Ces taux de remplacement seront appliqués suite à la fin de la publication du LIBOR CHF (1er janvier 2022) et de l’EONIA (3 janvier 2022), à tous contrats et instruments financiers pour lesquels une transition vers les taux de référence alternatifs ou l’intégration de clause robuste de fallback (disposition contractuelle prévoyant les modalités de remplacement de l’indice initialement convenu entre les parties), n’aura pas été opérée. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice et sur la capacité à maintenir ou non la méthode hybride sur tous les ténors . Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. A ce titre : Concernant les produits dérivés, le processus de remédiation des contrats des dérivés, s’est vu accéléré avec l’entrée en vigueur, le 25 janvier 2021, du Supplément 70 aux 2006 ISDA Definitions (appelé « ISDA IBOR Fallbacks Supplement ») et de nouvelles définitions de taux FBF visant à prévoir explicitement – pour les transactions futures – des taux de repli à la suite de la disparition annoncée des LIBORS. L’entrée en vigueur à cette même date de l’ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol, auquel Natixis SA et BPCE SA ont adhéré, le 21 décembre 2020, permet par ailleurs d’appliquer les mêmes clauses de repli au stock d’opérations en cours avec les autres adhérents à ce protocole. Les chambres de compensation ont, de plus, opéré au mois de décembre 2021, une bascule des produits clearés vers les RFRs (hors LIBOR USD), la transition aux taux €STER et SOFR ayant été opérée concernant la rémunération des dérivés collatéralisés en 2020. Le Groupe BPCE de manière pro active a sollicité ses clients afin de remédier les transactions dans les mêmes conditions que les chambres de compensation. Après le 31 décembre 2021, pour un nombre très limité de contrats, dans l’attente d’une transition vers les RFRs, le LIBOR synthétique YEN ou GBP sera appliqué ; S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail , les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, lesquelles sont en voie de finalisation de remédiation, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales indexées sur le LIBOR, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne sont majoritairement exposées en LIBOR CHF, avec des prêts habitat à des particuliers consentis par six établissements frontaliers de la Suisse. La remédiation de ces opérations est majoritairement automatique, après information de nos clients, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne. Des opérations internationales essentiellement en LIBOR USD / GBP à des Professionnels et Entreprises viennent compléter le stock des Banques Populaires et Caisses d’Epargne à date. Ces opérations ont été remédiées au 3ème quadrimestre 2021. Enfin, la clientèle du Marché du Secteur Public a souscrit auprès des Caisses d’Epargne des prêts avec une composante LIBOR CHF qui ont été remédiés en 2021 ; ceux avec une composante LIBOR USD seront remédiés ultérieurement, les ténors disparaissant en juin 2023. La transition L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité ». La matérialité, au 31 décembre 2021, des expositions aux LIBORs, est à mettre en lien avec l’existence, à cette date, d’opérations dont la période d’intérêt utilise un dernier fixing référencé au LIBOR, combinée, pour les dérivés, à l’application des fallbacks, au 3 janvier 2022. 3.1.2.6. Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 3.1.2.7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 3.1.2.6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 555 349 1 431 014 Ouvertures de crédit confirmées 1 548 376 1 429 134 Autres engagements 6 973 1 880 Total des engagements de financement donn é s 1 555 349 1 431 014 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 3.1.2.6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 97 1 278 D'ordre de la clientèle 411 777 376 903 Total des engagements de garantie donn é s 411 874 378 181 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 755 2 243 De la clientèle 8 368 841 7 907 049 Total des engagements de garantie reçus 8 370 596 7 909 292 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. 3.1.2.7. Exposition aux risques . — Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 3.1.2.7.1. Risque de crédit . L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1.2.7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -23 534 -24 687 Récupérations sur créances amorties 1 098 479 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations (1) -2 676 -2 456 Total coût du risque de crédit -25 112 -26 664 (1) La variation des « créances irrécouvrables » inclut une augmentation de 830 milliers d’euros en 2021 en raison du reclassement des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste du poste « Charges générales d’exploitation » vers le poste « Coût du risque de crédit » dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels. Le montant était de 818 K€ au 31 décembre 2020. — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires -236 -808 Opérations avec la clientèle -26 133 -24 923 Autres actifs financiers 1 257 -933 Total coût du risque de crédit -25 112 -26 664 3.1.2.7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 3.1.2.7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1)  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2)  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+ μ × PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date >μ× PD à l'octroi + Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier 1 3,0 % Professionnel 1 6,0 % PME 2 0,5 % Secteur public 2 0,5 % Logement Social 2 0,5 % sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : -un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; -un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives (f orward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60 % du choc de la crise sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard. Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL pour un montant de 3 M€ sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et des PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2021  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarios central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. À ce titre, un ajustement post-modèle de 2,5 M€ a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer les scénarii centraux à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes  : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions calculées localement, ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier et de l’automobile. Au 31 décembre 2021, ces provisions s’élèvent à 6 millions et concernent principalement les secteurs du Tourisme, de l’Hôtellerie, de la Restauration et du Commerce-distribution spécialisé. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour régulièrement. Depuis le début de l’année, le groupe a entrepris d’harmoniser la méthodologie de calcul des provisions sectorielles avec le déploiement et l’utilisation d’un outil dédié en application de la méthodologie retenue par le groupe. Ce nouvel outil permet la prise en compte de la dégradation de la note des contrats selon le secteur d’activité sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et des Corporate. Une gouvernance associée a été mise en place en central et au niveau des établissements du groupe. Des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées par certains établissements autres que la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté pour un montant de 33 M€. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut suite à une cessation ou diminution de l’activité. Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31 décembre 2021 s’élève pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté à 75 millions d’euros et se répartit de la manière suivante : 31/12/2021 Modèle central 66 Ajustement post-modèle 3 Complément au modèle central 6 Total Pertes de crédit attendues S1/S2 75 — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la CE Bourgogne Franche-Comté liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 0,4 millions d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 3.1.2.7.1.3. Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements . — A compter du 31 décembre 2020, les POCI sont présentés par segmentation S2 POCI et S3 POCI . — Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres . (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 725 558 -996 725 558 -996 Production et acquisition 166 348 -69 166 348 -69 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -43 439 -43 439 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) -17 344 994 -17 344 994 Solde au 31/12/2021 831 123 -71 831 123 -71 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.3.2. Variation des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 87 202 -1 87 202 -1 Production et acquisition Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -43 571 -43 571 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) -245 -245 Solde au 31/12/2021 43 386 -1 43 386 -1 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.3.3. Variation des pertes de crédit sur et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 2 727 182 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 2 654 125 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 1 573 438 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 763 674 milliers d’euros au 31 décembre 2020. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 4 416 494 -250 4 416 494 -250 Production et acquisition 1 428 984 -3 1 428 984 -3 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -614 965 -614 965 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -1 107 1 107 Transferts vers S1 Transferts vers S2 -1 107 1 107 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) 558 569 187 558 569 187 Solde au 31/12/2021 5 787 975 -66 1 107 5 789 082 -66 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.3.4. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . — Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 12 446 067 -22 129 899 708 -43 567 235 112 -120 478 7 400 -758 13 588 287 -186 932 Production et acquisition 2 248 618 -7 998 27 241 -929 0 0 936 0 2 276 795 -8 927 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -960 293 68 -68 216 162 -35 016 634 -133 0 -90 9 -1 063 748 873 Réduction de valeur (passage en pertes) -18 049 15 373 -18 049 15 373 Transferts d'actifs financiers -384 284 21 184 299 981 -12 656 84 421 -23 367 -26 11 26 -1 118 -14 829 Transferts vers S1 207 125 -553 -204 728 2 345 -2 393 106 4 1 898 Transferts vers S2 -558 450 15 512 566 850 -23 199 -8 333 1 728 121 -2 -121 11 67 -5 950 Transferts vers S3 -32 959 6 225 -62 141 8 198 95 147 -25 201 -147 13 147 -12 47 -10 777 Autres mouvements (1) -596 661 -12 951 -67 211 11 845 9 809 356 789 -16 26 9 -653 248 -757 Solde au 31/12/2021 12 753 447 -21 826 1 091 503 -45 145 276 277 -127 482 630 -5 8 298 -741 14 130 155 -195 199 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.3.5. Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 1 327 471 3 399 101 663 1 755 1 880 1 236 1 431 014 6 390 Production et acquisition 859 930 3 066 18 394 13 878 324 3 079 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -278 081 -64 -21 449 -6 -65 -299 595 -70 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -24 608 -794 18 324 462 6 357 32 73 -300 Transferts vers S1 14 437 48 -14 425 -103 -2 10 -55 Transferts vers S2 -38 805 -842 38 911 995 -44 -1 62 152 Transferts vers S3 -240 -6 162 -430 6 403 33 1 -397 Autres mouvements (1) -466 777 -1 301 13 509 -433 -1 199 -551 -454 467 -2 285 Solde au 31/12/2021 1 417 935 4 306 130 441 1 791 6 973 717 1 555 349 6 814 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.3.6. Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 313 858 1 025 56 578 1 381 7 745 2 105 378 181 4 511 Production et acquisition 76 964 144 76 964 144 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -48 542 -10 -2 058 -1 -878 -51 478 -11 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -14 983 -232 10 842 407 4 141 161 0 336 Transferts vers S1 6 488 10 -6 488 -24 0 -14 Transferts vers S2 -20 522 -200 20 559 436 -2 0 35 236 Transferts vers S3 -949 -42 -3 229 -5 4 143 161 -35 114 Autres mouvements (1) -4 517 -481 14 810 -209 -2 086 156 8 207 -534 Solde au 31/12/2021 322 780 446 80 172 1 578 8 922 2 422 411 874 4 446 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.4. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 3.1.2.7.1.5. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d'euros ) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 284 576 -128 221 156 355 135 752 Titres de dettes - JVOCI R Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 6 973 -717 6 256 Engagements de garantie 8 922 -2 422 6 500 Total des instruments financiers dépréciés (S3) (1) 300 471 -131 360 169 111 135 752 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 3.1.2.7.1.6. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 110 012 Prêts 114 535 34 475 Dérivés de transaction 8 349 Total 232 896 34 475 (1) Valeur comptable au bilan 3.1.2.7.1.7. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 110 635 110 635 79 221 79 221 Encours restructurés sains 86 068 86 068 72 249 72 249 Total des encours restructurés 196 703 196 703 151 470 151 470 Dépréciations -50 274 -50 274 -41 591 -41 591 Garanties reçues 49 977 49 977 42 875 42 875 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 105 731 105 731 100 309 100 309 Réaménagement : refinancement 90 972 90 972 51 161 51 161 Total des encours restructurés 196 703 196 703 151 470 151 470 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 196 497 196 497 150 861 150 861 Autres pays 206 206 609 609 Total des encours restructurés 196 703 196 703 151 470 151 470 3.1.2.7.1.8. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Valeur brute comptable (1) ou montant nominal Dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues Net Fourchette de PD Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres 729 882 60 290 24 724 15 005 24 23 13 11 829 830 Statut 1 729 882 60 290 24 724 15 005 24 23 13 11 829 830 Statut 2 0 Statut 3 0 Titres au coût amorti 43 386 -1 43 387 Statut 1 43 386 -1 43 387 Statut 2 0 Statut 3 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 4 307 770 34 716 -1 -66 4 342 552 Statut 1 4 306 664 34 716 -1 -66 4 341 446 Statut 2 1 107 1 107 Statut 3 0 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 4 700 981 2 995 663 470 299 1 620 590 2 156 817 1 463 660 503 245 203 486 -1 140 -1 369 -817 -1 675 -8 324 -27 093 -57 431 -90 860 14 303 452 Statut 1 4 686 106 2 979 052 433 263 1 572 389 2 005 245 1 021 386 59 380 -1 030 -1 133 -462 -1 266 -5 061 -9 044 -1 050 12 775 867 Statut 2 14 354 15 393 37 037 47 503 149 662 440 791 383 141 -47 -100 -355 -300 -3 064 -17 471 -23 292 1 132 509 Statut 3 521 1 218 697 1 911 1 484 60 724 203 486 -63 -136 -109 -199 -578 -33 089 -90 860 395 076 Engagements de financement donnés 382 764 205 940 99 723 182 204 377 686 261 112 35 219 6 826 17 48 85 110 1 333 2 618 1 487 133 1 545 643 Statut 1 382 691 205 884 84 565 169 588 354 935 208 649 11 413 17 48 83 108 1 230 1 971 455 1 413 813 Statut 2 3 56 15 158 12 616 22 750 52 463 23 733 2 2 103 647 1 032 124 993 Statut 3 70 1 73 6 826 133 6 837 Engagements de garantie donnés 52 336 43 382 27 533 29 369 94 957 141 029 6 588 8 157 15 25 20 12 171 1 457 365 789 400 497 Statut 1 52 336 43 382 26 172 29 302 88 426 77 789 2 015 15 25 13 12 143 200 38 318 976 Statut 2 1 361 67 6 531 63 240 3 905 7 28 1 257 286 73 526 Statut 3 668 8 157 41 789 7 995 Total au 31 décembre 2021 10 217 120 3 305 275 622 279 1 847 167 2 664 176 1 865 801 545 052 218 469 -1 086 -1 273 -699 -1 542 -6 886 -23 018 -55 579 -89 938 21 465 361 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. 3.1.2.7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de marché. 3.1.2.7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 3.1.2.7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle); soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2021 Caisse, banques centrales 49 542 49 542 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 232 896 232 896 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 4 063 23 129 429 251 344 269 752 127 1 552 839 Instruments dérivés de couverture 89 421 89 421 Titres au coût amorti 5 817 25 000 11 690 0 878 43 385 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 4 294 105 148 924 80 244 1 226 548 39 072 123 5 789 016 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 511 711 237 007 1 042 381 4 623 932 7 394 581 125 345 13 934 957 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers par échéance 4 865 238 385 931 1 170 754 6 291 421 7 777 922 1 200 790 21 692 056 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 19 876 19 876 Instruments dérivés de couverture 68 924 68 924 Dettes représentées par un titre 136 2 951 121 724 180 749 305 560 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 70 245 76 609 1 497 552 1 770 772 1 513 331 39 091 4 967 600 Dettes envers la clientèle 11 856 777 124 063 399 525 1 961 369 129 848 14 471 582 Dettes subordonnées 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 26 055 26 055 Passifs financiers par échéance 11 927 158 200 672 1 900 028 3 853 865 1 823 928 153 946 19 859 597 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 83 638 81 050 465 658 526 289 398 714 1 555 349 Total engagements de financement donn é s 83 638 81 050 465 658 526 289 398 714 1 555 349 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 97 97 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 3 024 9 001 61 559 154 040 184 153 411 777 Total engagements de garantie donn é s 3 024 9 001 61 559 154 137 184 153 411 874 3.1.2.8. Avantages du personnel et assimilés . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 3.1.2.8.1. Charges du personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -73 231 -68 996 Charges des régimes à cotisations définies -10 917 -11 113 Charges des régimes à prestations définies (1) 811 1 189 Autres charges sociales et fiscales -36 366 -33 963 Intéressement et participation -4 595 -2 756 Total des charges de personnel -124 298 -115 639 (1) La décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel mise en œuvre sur 2021 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 5 K€ sur les charges des régimes à prestations définies présentées pour l’exercice 2020. 3.1.2.8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP. Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les régimes CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 3.1.2.8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2021 31/12/2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle (2) 263 257 9 451 1 035 273 743 294 303 Juste valeur des actifs du régime -316 379 -7 933 -376 -324 688 -328 017 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 53 122 53 122 37 736 Solde net au bilan 1 518 659 2 177 4 022 Engagements sociaux passifs 2 177 4 022 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » (2) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 269 K€ en contrepartie des réserves consolidées. La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 3.1.2.8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan . — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages De tte actuarielle en début de période 282 130 11 080 1 093 294 303 289 480 Coût des services rendus 605 82 687 682 Coût des services passés Coût financier 1 705 35 1 1 741 2 400 Prestations versées -6 409 -719 -58 -7 186 -7 233 Autres 181 24 -83 122 -157 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 3 125 110 3 235 90 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -14 399 -1 023 -15 422 11 115 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -3 076 -392 -3 468 -2 074 Ecarts de conversion Autres (1) -269 -269 -2 074 Dette actuarielle en fin de période 263 257 9 451 1 035 273 743 294 303 (1) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 269 K€ en contrepartie des réserves consolidées présentée sur la ligne « Autres ». Sur 2020, l’application de cette décision aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de -259 K€ de dette actuarielle au 01/01/2020, de 5 K€ au titre du résultat 2020, de -15 K€ au titre des écarts de réévaluation et ainsi -269 K€ de dette actuarielle au 31/12/2020 et 01/01/2021. — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 319 866 7 783 368 328 017 327 134 Produit financier 1 935 25 1 960 2 738 Cotisations reçues Prestations versées -6 409 -6 409 -6 096 Autres 218 8 226 -176 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 769 125 894 4 417 Ecarts de conversion Autres Juste valeur des actifs en fin de période 316 379 7 933 376 324 688 328 017 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 6 409 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 3.1.2.8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 En milliers d'euros Coût des services 605 82 687 682 Coût financier net -220 1 -219 -338 Autres (dont plafonnement par résultat) 218 -91 127 360 Charge de l’exercice (1) 603 -8 595 704 Prestations versées -719 -58 Cotisations reçues Variation de provisions suite à des versements -719 -58 Total -116 -66 595 704 La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2020 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 5 K€ en charge de l’exercice 2020. — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2021 Exercice 2020 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 162 1 634 1 796 1 759 Ecarts de réévaluation générés sur la période -15 119 -1 430 -16 549 4 714 Ajustements de plafonnement des actifs -4 677 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période -14 957 204 -14 753 1 796 3.1.2.8.2.4. Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2021 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 1,07% 0,61% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration (1) 17 ans 18 ans (1) Le mode de calcul de la duration a été modifié en 2016 pour le contrat CGP-CE. — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2021, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -7,94% -20 903 -8,38% -23 655 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 9,01% 23 720 9,56% 26 970 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 7,61% 20 041 7,56% 21 323 Variation de -0,5% du taux d'inflation -6,89% -18 134 -6,85% -19 337 — Échéancier des paiements – Flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 37 618 35 652 N+6 à N+10 40 749 39 979 N+11 à N+15 40 247 40 488 N+16 à N+20 36 459 37 193 > N+20 90 910 96 520 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CGP-CE (y compris droits à remboursement)  : En % et milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,80% 5 695 1,00% 3 199 Actions 12,00% 37 965 8,40% 26 869 Obligations 84,30% 266 707 88,40% 282 761 Immobilier 1,90% 6 011 2,20% 7 037 Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 316 378 100,00% 319 866 3.1.2.9. Juste valeur des actifs et passifs financier . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 3.1.2.1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( A sk) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement … ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 3.1.2.5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2021, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 528 285 milliers d’euros pour les titres BPCE . Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (Titres) Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. — Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. 3.1.2.9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 3.1.2.9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 5 983 2 366 8 349 2 196 642 2 838 Dérivés de taux 5 931 2 366 8 297 2 196 642 2 838 Dérivés actions Dérivés de change 52 52 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 5 983 2 366 8 349 2 196 642 2 838 Instruments de dettes 5 429 2 505 216 613 224 547 5 600 216 680 222 280 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 2 502 112 033 114 535 128 220 128 220 Titres de dettes 5 429 3 104 580 110 012 5 600 88 460 94 060 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 5 429 2 505 216 613 224 547 5 600 216 680 222 280 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 798 086 31 744 1 223 831 053 706 584 16 754 1 224 724 562 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 798 086 31 744 1 223 831 053 706 584 16 754 1 224 724 562 Instruments de capitaux propres 14 524 707 262 721 786 12 868 513 756 526 624 Actions et autres titres de capitaux propres 14 524 707 262 721 786 12 868 513 756 526 624 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 798 086 46 268 708 485 1 552 839 706 584 29 622 514 980 1 251 186 Dérivés de taux 89 421 89 421 115 589 115 589 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 89 421 89 421 115 589 115 589 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés - Dérivés de taux - Dérivés actions - Dérivés de change - Dérivés de crédit - Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 3 470 16 406 19 876 6 596 18 423 25 019 Dérivés de taux 3 463 16 406 19 869 6 596 18 423 25 019 Dérivés actions Dérivés de change 7 7 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 3 470 16 406 19 876 6 596 18 423 25 019 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 68 924 68 924 122 442 122 442 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 68 924 68 924 122 442 122 442 (1) Hors couverture économique 3.1.2.9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2021  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat ( 2) en capitaux propres Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 642 1 290 1 463 -1 029 Dérivés de taux 642 1 290 1 463 -1 029 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 642 1 290 1 463 -1 029 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 216 680 4 919 -52 8 221 -18 221 7 568 -2 502 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 128 220 -5 256 -8 429 -2 502 Titres de dettes 88 460 10 175 -52 8 221 -9 792 7 568 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 216 680 4 919 -52 8 221 -18 221 7 568 -2 502 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 1 224 -1 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 224 -1 Instruments de capitaux propres 513 756 1 299 20 554 101 980 101 001 -23 760 -7 568 Actions et autres titres de capitaux propres 513 756 1 299 20 554 101 980 101 001 -23 760 -7 568 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 514 980 1 299 20 554 101 980 101 001 -23 761 -7 568 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 18 423 -751 -336 -1 029 99 Dérivés de taux 18 423 -751 -336 -1 029 99 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 18 423 -751 -336 -1 029 99 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.5.3. — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 176 258 -697 -308 213 642 Dérivés de taux 1 176 258 -697 -308 213 642 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 176 258 -697 -308 213 642 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 214 157 6 319 135 8 284 -13 215 1 000 216 680 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 134 336 3 767 -9 883 128 220 Titres de dettes 79 821 2 552 135 8 284 -3 332 1 000 88 460 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 214 157 6 319 135 8 284 -13 215 1 000 216 680 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 1 324 -100 1 224 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 324 -100 1 224 Instruments de capitaux propres 573 366 1 899 28 205 -104 418 30 378 -33 070 -1 000 18 396 513 756 Actions et autres titres de capitaux propres 573 366 1 899 28 205 -104 418 30 378 -33 070 -1 000 18 396 513 756 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 574 690 1 899 28 205 -104 418 30 378 -33 170 -1 000 18 396 514 980 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 530 4 329 -2 744 15 308 18 423 Dérivés de taux 1 530 4 329 -2 744 15 308 18 423 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 530 4 329 -2 744 15 308 18 423 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.5.3. Au 31 décembre 2021, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés, les titres de participation à la juste valeur par capitaux propres et nos FCPR classé en autres titres de dette. Au cours de l’exercice, 27 259 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 6 757 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2021. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 27 259 milliers d’euros, le Coût du risque de crédit à hauteur de 0 milliers d’euros, et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de 0 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, -101 980 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont – 102 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2021. 3.1.2.9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 31/12/2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 4 2 502 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 2 502 Titres de dettes 4 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 2 502 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 17 489 11 531 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 17 489 11 531 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 17 489 11 531 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 99 Dérivés de taux 99 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 99 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 31/12/2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 213 Dérivés de taux 213 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 213 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 5 545 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 5 545 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 5 545 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 13 507 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 13 507 Instruments de capitaux propres 18 396 Actions et autres titres de capitaux propres 18 396 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 13 507 18 396 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 15 308 Dérivés de taux 15 308 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 15 308 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique 3.1.2.9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 3.1.2.9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 340 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 392 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 295 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 3 060 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 3.1.2.9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 3.1.2.9.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Actifs financiers au cout amorti 20 077 113 43 650 3 143 317 16 890 146 18 390 879 60 188 2 016 386 16 314 305 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 791 644 2 956 566 2 835 078 4 422 117 1 766 985 2 655 132 Prêts et créances sur la clientèle 14 241 819 186 751 14 055 068 13 880 736 221 563 13 659 173 Titres de dettes 43 650 43 650 88 026 60 188 27 838 Autres Passifs financiers au cout amorti 19 715 594 9 795 449 9 920 145 17 732 205 7 970 005 9 762 200 Dettes envers les établissements de crédit 4 935 235 4 018 755 916 480 3 676 473 2 779 323 897 150 Dettes envers la clientèle 14 475 216 5 471 913 9 003 303 13 882 144 5 017 617 8 864 527 Dettes représentées par un titre 305 143 304 781 362 173 588 173 065 523 Dettes subordonnées 3.1.2.10. Impôts . 3.1.2.10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 3.1.2.10.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Impôts courants -16 871 -25 441 Impôts différés -1 157 5 206 Impôts sur le résultat -18 028 -20 235 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 En milliers d’euros Taux d’impôt En milliers d’euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 63 317 65 529 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -18 028 -20 235 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition 81 345 85 764 Effet des différences permanentes (1) -25 055 -35 631 Résultat fiscal consolidé (A) 56 290 50 133 Taux d’imposition de droit commun français (B) 28,41% 32,02% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A ) ( * ) ( B) -15 992 -16 053 Effet de la variation des impôts différés non constatés Impôts à taux réduit et activités exonérées 517 -3 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 428 494 Effet des changements de taux d’imposition -363 -1 709 Autres éléments -2 618 -2 964 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -18 028 -20 235 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 32,03% 40,36% (1) Les différences permanente sont pour la première fois, au 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique. 3.1.2.10.2. Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En millier d’ E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Plus-values latentes sur OPCVM 222 -3 Financement d'actif avec incidence fiscale Provisions pour passifs sociaux 583 1 120 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 877 5 519 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 10 642 8 166 Autres provisions non déductibles 2 862 3 468 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -9 159 -8 305 Autres sources de différences temporelles 20 685 23 883 Impôts différés liés aux décalages temporels 31 712 33 848 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 558 832 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 32 270 34 680 Comptabilisés A l’actif du bilan 32 277 34 680 Au passif du bilan 7 3.1.2.11. Autres informations . 3.1.2.11.1. Information sectorielle  : En Milliers d'euros Pôle Banque Commerciale et Assurance Pôle financier Total 2021 2020 2021 2020 2021 2020 PNB 282 553 280 842 32 597 35 279 315 150 316 121 Frais de gestion -190 424 -182 568 -18 225 -19 322 -208 649 -201 890 Résultat Brut d'exploitation 92 129 98 274 14 372 15 957 106 501 114 231 Coût du risque -26 279 -28 053 1 167 1 389 -25 112 -26 664 Gains ou perte sur autres actifs -44 -1 787 0 -16 -44 -1 803 Résultat avant impôt 65 806 68 434 15 539 17 330 81 345 85 764 3.1.2.11.2. Information sur les opérations de location financement et de location simple . 3.1.2.11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. — Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 3.1.2.4.1). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2021 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 412 269 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement Produits de location-financement 412 269 Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux Produits de location simple — Echéancier des créances de location-financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) Paiements de loyers actualisés (Investissement net) Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie Produits financiers non acquis Contrats de location simple Paiements de loyers 32 24 24 80 40 60 100 3.1.2.11.2.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -25 -30 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -4 268 -3 660 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -28 -23 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -4 321 -3 713 ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -934 -941 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -304 -374 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -1 238 -1 315 — Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 420 1 254 4 900 990 8 564 3.1.2.11. Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 3.1.2.11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ( CGP ) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Crédits 3 046 079 5 102 1 713 228 5 098 Autres actifs financiers 617 584 32 382 427 816 26 439 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 3 663 663 37 484 2 141 044 31 537 Dettes 3 108 429 1 985 154 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 3 108 429 1 985 154 Intérêts, produits et charges assimilés 6 838 95 2 988 95 Commissions -7 157 -7 873 Résultat net sur opérations financières 20 309 1 348 24 883 1 371 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 19 990 1 443 19 998 1 466 Engagements donnés 31 908 457 Engagements reçus 1 527 Engagements sur instruments financiers à terme 20 000 20 000 Total des engagements avec les entités liées 20 000 33 435 20 000 457 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note « 3.1.2.12 – Détail du périmètre de consolidation ». 3.1.2.11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Avantages à court terme 2 769 2 089 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 2 769 2 089 — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 2 769 milliers d’euros au titre de 2021 (contre 2 089 milliers d’euros au titre de 2020). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. — Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux : : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Montant global des prêts accordés 4 149 2 415 Montant global des garanties accordées 3.1.2.11.3.3. Relation avec les entreprises sociales pour l’habitat . — Partenaire historique du mouvement HLM, le Groupe BPCE est un participant essentiel à toute la chaîne du logement social. Il intervient en tant qu’opérateur (première banque privée du logement social dont les constructions sont notamment financées par la collecte du Livret A) et est l’un des principaux distributeurs de prêts locatifs sociaux (PLS) et de prêts locatifs intermédiaires (PLI). Le groupe intervient également pour certaines entreprises sociales pour l’habitat en tant qu’unique actionnaire de référence. Considérant la substance économique des relations du groupe dans ce secteur d’activité, dont les acteurs font l’objet d’une réglementation spécifique, certaines entreprises sociales pour l’habitat ont été qualifiées de parties liées. — Transactions bancaires réalisées avec les entreprises sociales pour l’habitat  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédit 36 163 25 624 Garanties données 4 081 4 178 Encours de dépôts bancaires 210 151 Encours de placements financiers (OPCVM et titres) 2 158 1 841 ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d’intérêts sur les crédits 246 236 Charges financières sur dépôts bancaires -23 -78 Charges financières sur placements (OPCVM et titres) 37 41 3.1.2.11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 3.1.2.11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 3.1.2.11.4.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial Paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 3.1.2.11.4.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2021  : ( En milliers d' E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 52 396 12 558 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 52 396 12 558 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 12 542 10 422 Actifs financiers au coût amorti 30 664 14 078 Actifs divers Total actif 95 602 37 058 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 9 850 263 Engagements de garantie donnés 27 442 637 Garantie reçues 6 110 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 132 894 31 848 Taille des entités structurées 1 024 733 474 618 — Au 31 décembre 2020 : ( En milliers d' E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 40 137 12 804 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 32 500 12 804 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 7 637 Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 14 021 9 949 Actifs financiers au coût amorti 58 796 15 201 Actifs divers Total actif 112 954 37 954 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 31 Engagements de garantie donnés 29 781 637 Garantie reçues 34 707 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 142 735 3 915 Taille des entités structurées 598 126 441 608 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 3.1.2.11.4.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées. 3.1.2.11.5. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'euros Cac 1 ( MAZARS ) Cac 2 ( DELOITTE ) Cac 3 ( KPMG ) TOTAL Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % Montant % 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 Certification des comptes 136 156 132 0 12 162 280 318 - Emetteur 136 156 82% 86% 132 0 96% 0% -4 141 -33% 84% 264 297 84% 85% - Filiales intégrés globalement 16 21 133% 13% 16 21 5% 6% Services autres que la certification des comptes (2) 29 26 5 0 0 6 34 32 - Emetteur 29 26 18% 14% 5 0 4% 0% 0 6 0% 4% 34 32 11% 9% - Filiales intégrés globalement Total 165 182 100% 100% 137 0 100% 0% 12 168 100% 100% 314 350 100% 100% Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable (2) Les Services autres que la certification des comptes concerne le rapport de l’organisme tiers indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière (Mazars), l’audit des comptes agrégés des SLEs au 31/05 (Mazars), l’attestation FRU (Deloitte) et les diligences requises par les textes légaux ou réglementaires (Collège des CACs). Les sommes inscrites correspondent aux charges provisionnées. Le versement réel sera de 78,5 k€ HT pour le cabinet MAZARS et de 78,5 k€ pour le cabinet DELOITTE. Détail du périmètre de consolidation 3.1.2.12. Opérations de titrisation . Principes comptables . La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappellés en 3.1.2.3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2021, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,6 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,5 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2020 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la quatrième opération avec un placement des titres senior sur les marchés . Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Activités Taux d’intérêt Méthode (2) CAISSE D'EPARGNE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ France Banque Tête de groupe CEBIM France Marchand de biens 100% IG SAS PHILAE France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG BDR IMMO1 France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG SILO DE FCT CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT NAFI CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 2 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 3 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 4 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 5 DEMETER CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 6 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 7 DEMETER CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 8 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SLE AUXERRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE BELFORT ET SA REGION France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DE BESANCON France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NORD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SUD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU DOUBS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE HAUTE SAONE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU JURA France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NIEVRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE EST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE OUEST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SENS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 3.1.2.12.3. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2021 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) Montant en euro des capitaux propres (3) Montant en euro du résultat (3) SCI LE 380 France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -344 519 -38 077 X POLE PRESQU'ILE France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 12 255 149 4 881 155 SAS THIERS France 22,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 1 040 112 -13 603 VIVALIS INVESTISSEMENTS France 22,56% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 4 599 267 1 066 227 SCI AEROCAMPUS BLAGNAC France 27,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 4 602 528 -675 938 SCI RENAISSANCE INVEST France 30,77% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 6 190 533 -585 700 BATIFRANC France 31,61% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 27 527 000 763 000 SCI LC TOURS CAMPUS France 40,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -1 009 037 128 234 BIS DEVELOPPEMENT France 49,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -55 900 -15 500 FONCIERE BFC COMMERCES France 85,00% Non significativité 8 400 -42 200 BDR IMMOBILISATIONS France 100,00% Non significativité 635 096 -464 690 BDR IMMOBILISATIONS 2 France 100,00% Non significativité 335 013,00 -161 160,00 CEBFC INVEST France 100,00% Non significativité 9 275 532 3 470 419 CEBFC LT France 100,00% Non significativité -2 733 545 -3 165 126 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) Sifa (société d'investissement France active) France 0,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MAZEN SULLY France 0,05% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CERCLE DIJON BOURGOGNE France 0,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE NEUILLY CONTENTIEUX France 0,10% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable HLM. SENS-BRENNUS HABITAT France 0,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SA HLM NEOLIA (EX SAFC) France 0,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable STADE DIJONNAIS France 0,37% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEMS CIRCUIT DE NEVERS France 0,57% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEMAN NEVERS France 0,72% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable DOLOISE DES HLM DU JURA France 0,78% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCPI PIERVAL SANTE France 0,80% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE ACHAT France 0,89% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE SOLUTION CREDIT France 0,94% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM YONNE ENERGIE France 1,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CRITEL France 1,43% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable S.A.E.M.L. YONNE EQUIPEMENT France 1,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCPI IMMOBILISATIONS PLACEMENT France 1,81% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE APS France 2,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE France 2,72% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE DEVELOPPEMENT France 3,08% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IDEHA France 3,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Entités du secteur financier non cotées (<10%) France 3,21% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IT-CE France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable S.E.M.A VAL DE BOURGOGNE France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM PATRIMONIALE SUD BOURGOGNE ( Hors Arpson ) France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCIC HLM LES DEMEURES DE HAUTE SAONE France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM SUD DEVELOPPEMENT France 3,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable S.A.O.S. JDA France 3,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM PAYS MONTBELIARD France 3,55% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM ELAN SPORTIF CHALONNAIS France 3,58% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE GCE MOBILIZ France 3,87% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE SYNDICATION RISQUES France 3,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOGESTAR ( Ste Gestion des Rousses ) France 3,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable RESIDYS France 4,31% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable AEW FONCIERE ECUREUIL France 4,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Entités du secteur non Financier non Cotées France 4,39% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ECOLOCALE France 4,45% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SIMAD France 4,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SC CHATEAU DE BLIGNY France 4,74% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CIF BOURGOGNE DU SUD ALLIER France 4,91% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM COOPERATIVE INDUSTRIELLE DE BOURGOGNE France 4,93% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS FONCIERE DES CE France 4,98% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMVIH France 5,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAIEMB LOGEMENT France 5,06% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CIF FRANCHE-COMTE France 5,22% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE HOLDING PARTICIPATIONS France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SNC ECUREUIL MASSERAN France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM COTE D'OR ENERGIE France 5,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable HLM VILLEO SA France 5,55% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM DE MICROPOLIS France 6,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEM PATRIMONIAL DE LA NIEVRE France 7,19% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ACTION 70 France 7,32% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SODEB France 8,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE Développement II Action Ordinaire France 8,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BFC PROMOTION HABITAT ( ex -Bourgogne HABITAT ) France 8,21% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCPI ATREAM HOTEL France 9,34% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEML NUMERICA France 9,76% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable S.E.M.A MACONNAIS VAL DE SAONE BOURGOGNE DU SUD France 10,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CREDIT IMMOBILIER COTE D'OR France 10,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable TANDEM (ex : SEMPAT 90) France 10,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable AKTYA (ex SAIEM B IMMOBILIER D'ENTREPRISES) France 11,47% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CAPITAL Franche comte investissement ( CIFC ) France 11,48% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS Foncière Valmi 2 (14/11/17) France 13,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable STE Equipt Dept Doubs France 13,73% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Entités du secteur non financier non cotées France 15,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable HARFLEUR 2000 France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NICEPHORE IMMOBILISATIONS DEV (NIDEV) France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCI FIA SERVICES SENIORS INVEST France 16,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS DELTA PORT-ZELANDE France 17,46% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable C.C.H.B. France 17,49% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS MIDI FONCIERE 4 (15/06/17) France 18,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JONXIMMO France 18,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable OPCI Capitole France 19,12% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BOURGOGNE Franche Garantie France 19,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. 3.1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2021.) Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté Société anonyme à directoire 1 Rond-Point de la Nation 21000 Dijon A l’Assemblée générale de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A., Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : L’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 3.1.2.2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; Le changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro exposé dans la note 3.1.2.5.5.3 de l’annexe aux comptes consolidés ; Le changement de présentation au compte de résultat des coûts de recouvrement exposé dans la note 3.1.2.7.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse La Caisse est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle . Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Caisse constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 3.1.2.7.1.2. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales par votre Caisse. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés sur la clientèle s’élève à 195 M€ dont 22 M€ au titre du statut 1, 45 M€ au titre du statut 2 et 127 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2021 est une charge nette de 25 M€ Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.1.2.5.5.3 et 3.1.2.7.1.2 et de l’annexe qui mentionnent également les incidences de la crise sanitaire et économique sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 . Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par votre Caisse des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) apprécié le niveau approprié des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales, à l’exception de Natixis, valorisée sur la base d’une approche multicritères tenant compte du prix de l’opération de marché intervenue en 2021. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres dans les comptes consolidés de votre Caisse. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser Natixis et CNP Assurances ; pour les autres filiales non cotées, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des paramètres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et un contre-calcul des valorisations ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 528 M€ au 31 décembre 2021. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.1.2.5.4 et 3.1.2.9 de l’annexe. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’assemblée générale du 20 juin 2003 pour le cabinet Mazars et du 30 avril 2021 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2021, le cabinet Mazars était dans la 19ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 1ère année de sa mission. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris la Défense, le 14 avril 2022 . Les commissaires aux comptes  : Mazars  : Deloitte & Associés  : Paul- A rmel JUNNE ; Charlotte VANDEPUTTE ; Associé , Associée .

06/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201434
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Forme juridique : Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088,21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 mars 2022 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 46 072 Effets Publics et Valeurs assimilées 854 192 Créances sur les Établissements de Crédit 6 021 991 Opérations avec la Clientèle 12 965 900 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 545 296 Actions et Autres Titres à revenu variable 30 816 Participations et autres titres détenus à long terme 178 963 Parts dans les Entreprises liées 755 006 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 322 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 545 Immobilisations corporelles 104 156 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 52 643 Comptes de Régularisation 128 642 Total Actif 22 684 544 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP - Dettes envers les établissements de crédit 4 965 387 Opérations avec la Clientèle 15 405 109 Dettes représentées par un titre 24 785 Autres Passifs 275 018 Comptes de Régularisation 192 362 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 104 093 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 607 736 Capital souscrit 525 307 Primes d' Émission 143 122 Réserves 870 441 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) 68 866 Total Passif 22 684 544 HORS-BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES Engagements de financement 1 661 956 Engagements de garantie 438 641 Engagements sur titres - ENGAGEMENTS RECUS Engagements de financement - Engagements de garantie 3 710 Engagements sur titres 26 445

09/02/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200185
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 décembre 2021 (En milliers d’Euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 49 542 Effets Publics et Valeurs assimilées 592 108 Créances sur les Établissements de Crédit 5 819 073 Opérations avec la Clientèle 12 788 406 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 484 349 Actions et Autres Titres à revenu variable 31 555 Participations et autres titres détenus à long terme 177 743 Parts dans les Entreprises liées 754 290 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 222 Location Simple - Immobilisations Incorporelles 625 Immobilisations corporelles 101 493 Capital souscrit non versé - Actions Propres - Comptes de négociation et de règlement - Autres Actifs 74 012 Comptes de Régularisation 124 953 Total Actif 21 998 371 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP - Dettes envers les établissements de crédit 4 920 985 Opérations avec la Clientèle 14 760 655 Dettes représentées par un titre 24 797 Autres Passifs 285 110 Comptes de Régularisation 260 843 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 99 729 Dettes subordonnées - Fonds pour Risques Bancaires Généraux 110 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 536 198 Capital souscrit 525 307 Primes d' Émission 143 122 Réserves 870 441 Écarts de Réévaluation - Provisions réglementées et Subventions d'investissement - Report à nouveau (+/-) -2 672 Total Passif 21 998 371 HORS-BILAN MONTANT E ngagements donnés Engagements de financement 1 555 349 Engagements de garantie 41 1 87 5 Engagements sur titres - E ngagements reçus Engagements de financement - Engagements de garantie 1 537 Engagements sur titres 120

05/11/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104243
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 Septembre 2021 . (En milliers d’Euros.) Actif Code poste Exercice N 1 Montant Caisse, B anques C entrales, CCP 10 48 196 Effets Publics et Valeurs assimilées 20 557 949 Créances sur les Etablissements de Crédit 30 6 364 787 Opérations avec la Clientèle 48 12 650 095 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 60 1 484 740 Actions et Autres Titres à revenu variable 70 32 480 Participations et autres titres détenus à long terme 91 177 802 Parts dans les Entreprises liées 100 676 025 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 110 193 Location simple 120 Immobilisations incorporelles 130 662 Immobilisations corporelles 140 103 696 Capital souscrit non versé 150 Actions propres 160 Comptes de négociation et de règlement 165 Autres actifs 170 67 663 Comptes de Régularisation 180 110 915 Total actif L98 22 275 203 Passif Code poste Exercice N 1 Montant Banques C entrales, CCP 300 Dettes envers les établissements de crédit 310 4 998 143 Opérations avec la Clientèle 348 15 079 112 Dettes représentées par un titre 350 24 316 Autres passifs 360 249 777 Comptes de Régularisation 370 243 527 Comptes de négociation et de règlement 375 Provisions pour Risques et Charges 380 94 345 Dettes subordonnées 430 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 420 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 435 1 535 929 Capital souscrit 440 525 307 Primes d' émission 450 143 122 Réserves 460 870 441 Ecarts de Réévaluation 470 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 475 Report à nouveau (+/-) 480 -2 941 Total passif L99 22 275 203 Hors-bilan Code poste Exercice N 1 Montant Engagements donn é s  : Engagements de financement 615 1 519 371 Engagements de garantie 635 404 381 Engagements sur titres 655 0 Engagements reçus : Engagements de financement 705 0 Engagements de garantie 715 1 544 Engagements sur titres 735 120

06/08/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103644
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 3 0 juin 2021 (en milliers d’euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 44 018 Effets Publics et Valeurs assimilées 578 343 Créances sur les Établissements de Crédit 5 884 026 Opérations avec la Clientèle 12 441 749 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 516 306 Actions et Autres Titres à revenu variable 30 051 Participations et autres titres détenus à long terme 106 545 Parts dans les Entreprises liées 674 840 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 46 Location Simple   Immobilisations Incorporelles 716 Immobilisations corporelles 100 051 Capital souscrit non versé   Actions Propres   Comptes de négociation et de règlement   Autres Actifs 76 822 Comptes de Régularisation 106 693 Total actif 21 560 206 Passif Montant Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 4 654 213 Opérations avec la Clientèle 14 740 616 Dettes représentées par un titre 24 507 Autres Passifs 235 959 Comptes de Régularisation 224 499 Comptes de négociation et de règlement   Provisions pour Risques et Charges 94 429 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 535 929 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 870 441 Écarts de Réévaluation   Provisions réglementées et Subventions d'investissement   Report à nouveau (+/-) -2 941 Total passif 21 560 206 Hors-Bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 565 925 Engagements de garantie 388 563 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 694 Engagements sur titres 0

26/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2102107
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z A. — Comptes individuels au 31 décembre 2020 (avec comparatif au 31 décembre 2019) I . — Compte de résultat . (En milliers d' E uros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 3.2.2.3.1 295 441 351 125 Intérêts et charges assimilées 3.2.2.3.1 -154 541 -177 934 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2.2.3.2 29 975 16 004 Commissions (produits) 3.2.2.3.3 154 561 154 359 Commissions (charges) 3.2.2.3.3 -22 982 -22 174 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.2.2.3.4 -10 209 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.2.2.3.5 9 569 1 736 Autres produits d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 20 783 15 709 Autres charges d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 -23 603 -16 668 Produit net bancaire 309 193 322 366 Charges générales d'exploitation 3.2.2.3.7 -193 817 -202 983 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 268 -8 048 Résultat brut d'exploitation 107 108 111 335 Coût du risque 3.2.2.3.8 -16 280 -12 644 Résultat d'exploitation 90 828 98 691 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.2.2.3.9 14 138 -2 191 Résultat courant avant impôt 104 966 96 500 Résultat exceptionnel 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.2.2.3.11 -24 739 -28 238 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 80 227 68 262 II. — Bilan (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 publié 31/12/2019 retraité Caisses, banques centrales 44 896 48 012 48 012 Effets publics et valeurs assimilées 3.2.2.4.3 527 015 524 455 524 455 Créances sur les établissements de crédit 3.2.2.4.1 1 758 098 3 829 635 1 478 751 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 12 181 949 11 430 073 11 430 073 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.2.2.4.3 1 468 840 1 491 631 1 491 631 Actions et autres titres à revenu variable 3.2.2.4.3 29 557 24 556 24 556 Participations et autres titres détenus à long terme 3.2.2.4.4 110 184 104 447 104 447 Parts dans les entreprises liées 3.2.2.4.4 650 727 610 813 610 813 Opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2.2.4.5 64 28 28 Immobilisations incorporelles 3.2.2.4.6 799 5 474 5 474 Immobilisations corporelles 3.2.2.4.6 90 090 75 691 75 691 Autres actifs 3.2.2.4.8 111 515 121 280 121 280 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 103 596 116 114 116 114 Total de l'actif 17 077 330 18 382 209 16 031 325 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 publié 31/12/2019 retraité Dettes envers les établissements de crédit 3.2.2.4.1 3 588 433 3 281 277 3 281 277 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 11 368 271 13 072 788 10 721 904 Dettes représentées par un titre 3.2.2.4.7 14 357 12 736 12 736 Autres passifs 3.2.2.4.8 275 637 249 815 249 815 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 141 680 154 592 154 592 Provisions 3.2.2.4.10 92 462 79 781 79 781 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.2.2.4.11 50 054 50 054 50 054 Capitaux propres hors FRBG 3.2.2.4.12 1 546 436 1 481 166 1 481 166 Capital souscrit 525 307 525 307 525 307 Primes d'émission 143 122 143 122 143 122 Réserves 800 721 744 475 744 475 Report à nouveau -2 941 0 0 Résultat de l'exercice (+/-) 80 227 68 262 68 262 Total du passif 17 077 330 18 382 209 16 031 325 (*) L’application du nouveau règlement ANC 2020-10 et les effets de compensation au bilan (emprunts de titres et épargne règlementée) sur 2019 et 2020 sont présentés en notes annexes en 3.2.2.4.1, 3.2.2.4.2, 3.2.2.4.3.1, 3.2.2.4.8 et 3.2.2.4.14. Hors-bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés  : Engagements de financement 3.2.2.5.1 1 431 013 1 258 867 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 378 181 318 386 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus  : Engagements de financement 3.2.2.5.1 0 1 652 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 1 990 2 949 Engagements sur titres 566 566 III. — Notes annexes aux comptes individuels . 3.2.2.1 – Cadre général . 3.2.2.1.1 . Le groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,662 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.2.2.1.2 Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable . Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central . La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.2.2.1.3 . Evènements significatifs  : Covid-19 . — L’année 2020 a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de la pandémie a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 3.2.2.1.5. 3.2.2.1.4 . Evènements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 3.2.2.4.4 de l’annexe aux comptes annuels, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 3.2.2.1.5 . Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes individuels sont décrits dans les paragraphes qui suivent. 3.2.2.1.5.1 . Mesures de soutien à l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédent l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de COVID-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. 3.2.2.1.5.1.1 . Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies 2 à 3 mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Au 31 décembre 2020, 2 498 PGE ont été émis par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté pour un montant de 303 278 milliers d’euros (dont 2 477 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 295 910 milliers d’euros) . 3.2.2.1.5.1.2 . Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de 6 mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à 12 mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en sains avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 6 172 crédits accordés par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté représentant 688 702 milliers d’euros (dont 557 013 milliers d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 52 955 milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 8 064 milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en statut 3. — Mesures individuelles  : Par ailleurs, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. 3.2.2.1.5.2 . Conséquences sur le recours à des estimations  : 3.2.2.1.5.2.1 . Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté s’établit à – 16 280 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020  : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 2 441 milliers d’euros: sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 7 312 milliers d’euros, ont été comptabilisées par les entités au sein du Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de l’aéronautique. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit le Groupe BPCE à comptabiliser une charge en Coût du risque de crédit de 16 462 milliers d’euros sur l’exercice 2020, soit une augmentation de 17 232 milliers d’euros (2 237.92%) par rapport à l’exercice 2019. 3.2.2.1.5.2.2 . Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’ illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté dans des fonds non cotés (environ 24 548 milliers d’euros) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. Ces valorisations sont utilisées pour évaluer la dépréciation éventuelle des titres détenus. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Ces travaux de valorisation des fonds de capital investissement et des fonds immobiliers se sont traduits par une dépréciation estimée à 1 277 milliers d’euros. 3.2.2.2 . Principes et méthodes comptables généraux  : 3.2.2.2.1 . Méthodes d’évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le directoire du 25 01 2021. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 30 04 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 3.2.2.2.2 . Changements de méthodes comptable . — Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2020 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. En revanche, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté applique le règlement n° 2020-10 du 22 décembre 2020 modifiant le règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l'épargne réglementée. Les actifs sont présentés en déduction des passifs dans les notes 3.2.2.4.2, 3.2.2.4.3.1, 3.2.2.4.8 et 3.2.2.4.14. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 3.2.2.2.3 . Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté applique la nouvelle définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 qui est présentée dans les notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.2.2.2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 10 040 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 3 378 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 16 381 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 235 milliers d’euros dont 2 750 milliers d’euros comptabilisés en charge et 485 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 310 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 3.2.2.3 . Informations sur le compte de résultat  : 3.2.2.3.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts . ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit (3) 45 459 -14 779 30 680 56 694 -20 768 35 926 Opérations avec la clientèle (1) 215 753 -119 516 96 237 249 925 -138 934 110 991 Obligations et autres titres à revenu fixe 37 626 -8 657 28 969 43 257 -9 178 34 079 Dettes subordonnées 0 0 Autres (2) -3 397 -11 588 -14 986 1 249 -9 055 -7 806 Total 295 441 -154 541 140 900 351 125 -177 934 173 190 (1) Dont 3 244 milliers d’euros de plus-value sur les 2 cessions réalisées en juillet et en décembre 2020. (2) Dont (13 507) milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture. (3) Dont 2 385 milliers d’euros au titre des intérêts négatifs comptabilisés en produits d’intérêts dans le PNB. Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à (1 479) milliers d’euros pour l’exercice 2020, contre une reprise de 2 664 milliers d’euros pour l’exercice 2019. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par les opérations de titrisation. 3.2.2.3.2 . Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Actions et autres titres à revenu variable 177 692 Participations et autres titres détenus à long terme 2 730 1 029 Parts dans les entreprises liées 27 068 14 283 Total 29 975 16 004 3.2.2.3.3 . Commissions  : Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.2.2.3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 62 -10 52 49 -10 38 Opérations avec la clientèle 37 125 0 37 125 38 110 -11 38 099 Opérations sur titres 5 665 -156 5 508 5 026 -34 4 992 Moyens de paiement 31 079 -12 844 18 235 30 160 -12 290 17 870 Opérations de change 56 0 56 86 0 86 Engagements hors-bilan 7 569 -91 7 478 7 665 -142 7 523 Prestations de services financiers 7 562 -9 880 -2 318 7 546 -9 687 -2 141 Activités de conseil 176 0 176 167 0 167 Vente de produits d'assurance vie 50 643 0 50 643 51 988 0 51 988 Vente de produits d'assurance autres 14 625 0 14 625 13 563 0 65 551 Total 154 561 -22 982 131 580 154 359 -22 174 132 185 3.2.2.3.4 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Titres de transaction 0 0 Opérations de change -12 209 Instruments financiers à terme 3 0 Total -10 209 3.2.2.3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 72 123 196 2 432 -1 268 1 165 Dotations -89 -901 -990 -114 -1 624 -1 738 Reprises 162 1 024 1 185 2 546 356 2 903 Résultat de cession 8 915 459 9 374 290 281 571 Autres éléments 0 0 0 0 Total 8 988 582 9 569 2 723 -986 1 736 3.2.2.3.6 . Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 913 -3 792 -878 2 921 -3 569 -648 Refacturations de charges et produits bancaires 430 -6 913 -6 482 392 -87 305 Activités immobilières 4 171 -512 3 660 109 -340 -230 Prestations de services informatiques 0 0 Autres activités diverses 13 136 -12 386 750 12 135 -12 672 -537 Autres produits et charges accessoires 132 132 153 153 Total 20 783 -23 603 -2 820 15 709 -16 668 -959 3.2.2.3.7 Charges générales d’exploitation Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -68 435 -70 370 Charges de retraite et assimilées (1) -10 707 -11 896 Autres charges sociales -22 978 -23 694 Intéressement des salariés -2 756 -5 143 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 638 -10 248 Total des frais de personnel -115 514 -121 351 Impôts et taxes -5 157 -5 323 Autres charges générales d'exploitation -73 145 -76 309 Total des autres charges d'exploitation -78 302 -81 632 Total -193 817 -202 983 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 702 cadres et 894 non-cadres , soit un total de 1 596 salariés. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 6 854 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 11 843 milliers d’euros en 2020. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 3.2.2.3.8 . Coût du risque  : Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 Clientèle -41 207 38 883 -2 750 479 -4 597 -50 157 45 213 -2 461 660 -6 744 Titres et débiteurs divers -0 29 0 29 -1 277 1 195 -2 -83 Provisions Engagements hors-bilan -3 084 2 517 -567 -2 827 2 137 -690 Provisions pour risque clientèle -45 878 34 733 -11 146 -37 188 32 060 -5 128 Autres 0 0 0 0 0 0 Total -90 170 76 162 -2 750 479 -16 280 -91 448 80 606 -2 463 660 -12 644 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 19 422 24 958 Reprises de dépréciations utilisées 19 489 21 451 Reprises de provisions devenues sans objet 31 506 31 899 Reprises de provisions utilisées 5 744 2 298 Total reprises nettes 76 162 80 606 3.2.2.3.9 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables . — Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 16 271 0 0 16 271 -1 765 0 0 -1 765 Dotations -7 421 -7 421 -3 361 -3 361 Reprises 23 692 0 23 692 1 596 0 1 596 Résultat de cession -330 0 -1 803 -2 133 -372 0 -54 -426 Total 15 941 0 -1 803 14 138 -2 137 0 -54 -2 191 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : (5 156) milliers d’euros. les reprises de dépréciations sur titres de participation : 112 milliers d’euros. le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : 330 milliers d’euros. 3.2.2.3.10 . Résultat exceptionnel  : Principes comptables . — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2020. 3.2.2.3.11 . Impôt sur les bénéfices  : Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.2.2.3.11.1 . Détail des impôts sur le résultat 2020 . — La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Bases imposables aux taux de 31,00% 15,00% 0,00% 16,50% Au titre du résultat courant 79 506 211 19 824 0 Au titre du résultat exceptionnel Réint/ded Intégration -649 Bases imposables 78 857 211 19 824 0 Impôt correspondant -24 430 0 0 0 + Contributions 3,3% -781 0 0 + Majorations de 10,7% - Déductions au titre des crédits d'impôts 705 Impôt comptabilisé -24 506 0 0 0 Autres mouvements et Provisions pour impôts -233 Total -24 739 0 0 0 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 6 235 milliers d’euros. 3.2.2.3.12 . Répartition de l’activité  : (En milliers d’Euros) Total de l'activité Dont clientèle 2020 2019 2020 2019 Produit net bancaire 309 194 322 366 280 843 279 439 Frais de gestion -202 085 -211 031 -183 988 -190 769 Résultat brut d'exploitation 107 109 111 336 96 854 88 670 Coût du risque -16 280 -12 644 -17 668 -12 366 Résultat d'exploitation 90 828 98 691 79 186 76 304 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 14 138 -2 191 -1 787 -53 Résultat courant avant impôts 104 966 96 500 77 399 76 251 3.2.2.4 . Informations sur le bilan . — Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.2.2.4.1 . Opérations interbancaires  : Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Comptes ordinaires 914 406 384 788 Créances rattachées à vue 0 1 Créances à vue 914 406 384 789 Comptes et prêts à terme 843 825 1 091 168 Créances rattachées à terme -134 2 794 Créances à terme 843 692 1 093 962 Total 1 758 098 1 478 751 (*) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif pour un montant de 2 654 124 milliers d’euros contre un montant de 2 350 884 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 912 447 milliers d'euros à vue et 805 429 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 654 124 milliers d'euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 3.2.2.4.2. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 16 102 9 850 Comptes et emprunts au jour le jour 0 118 Autres sommes dues 6 348 10 126 Dettes rattachées à vue 367 93 Dettes à vue 22 817 20 188 Comptes et emprunts à terme 3 559 523 3 065 504 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 187 402 Dettes rattachées à terme 6 093 8 183 Dettes à terme 3 565 616 3 261 089 Total 3 588 433 3 281 277 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 355 milliers d'euros à vue et 1 978 477milliers d'euros à terme. 3.2.2.4.2 . Opérations avec la clientèle  : Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 3.2.2.4.2.1 . Opérations avec la clientèle  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 110 384 196 371 Créances commerciales 11 973 16 447 Crédits de trésorerie et de consommation 1 361 414 1 077 778 Crédits à l'équipement 3 857 064 3 581 107 Crédits à l'habitat 6 579 080 6 300 699 Autres crédits à la clientèle 43 792 44 361 Prêts subordonnés 21 000 21 000 Autres 63 213 56 133 Autres concours à la clientèle 11 925 563 11 081 078 Créances rattachées 24 285 24 102 Créances douteuses 224 996 244 262 Dépréciations des créances sur la clientèle -115 252 -132 186 Total des créances sur la clientèle 12 181 948 11 430 073 Dont créances restructurées 31 327 28 643 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 12 464 8 662 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement au Système européen de Banque Centrale se monte à 3 223 676 milliers d’euros. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Comptes d'épargne à régime spécial 6 338 687 6 300 867 Livret A 3 681 427 3 592 375 PEL / CEL 2 883 720 2 819 095 Livret Jeune, Livret B et CODEVI 1 816 352 1 598 150 LEP 551 982 573 262 PEP 8 823 12 538 Autres 35 366 36 946 Créance sur le fonds d'épargne ( ** ) -2 638 984 -2 331 499 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 4 986 220 4 370 756 Dépôts de garantie 0 0 Autres sommes dues 15 120 13 909 Dettes rattachées 28 243 36 373 Total des dettes sur la clientèle 11 368 271 10 721 905 (**) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif pour un montant de 2 654 124 milliers d’euros contre un montant de 2 350 884 milliers d’euros au 31 décembre 2019. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 3 614 910 1 187 050 4 801 961 2 944 800 1 283 063 4 227 865 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 184 259 184 259 0 142 891 142 891 Total 3 614 910 1 371 309 4 986 220 2 944 800 1 425 955 4 370 756 3.2.2.4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 3 395 954 108 781 -67 482 55 526 -49 812 Entrepreneurs individuels 463 167 13 680 -7 411 7 226 -5 779 Particuliers 6 711 152 95 745 -38 659 18 453 -11 000 Administrations privées 47 581 4 392 -1 546 434 -382 Administrations publiques et Sécurité Sociale 1 398 728 2 223 -35 0 0 Autres 55 623 176 -119 176 -119 Total au 31 décembre 2020 12 072 205 224 997 -115 252 81 815 -67 093 Total au 31 décembre 2019 11 317 997 244 262 -132 186 102 089 -83 749 3.2.2.4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 3.2.2.4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes /// 444 492 78 600 /// 523 092 /// 377 269 142 674 /// 519 943 Créances rattachées /// 2 878 1 174 /// 4 051 /// 2 892 1 805 /// 4 697 Dépréciations /// -128 0 /// -128 /// -185 0 /// -185 Effets publics et valeurs assimilées 0 447 242 79 773 0 527 015 0 379 977 144 478 0 524 455 Valeurs brutes /// 257 880 1 185 363 0 1 443 242 /// 253 506 1 212 549 0 1 466 056 Créances rattachées /// 25 508 209 0 25 717 /// 25 494 216 0 25 710 Dépréciations /// -119 0 0 -119 /// -134 0 0 -134 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 283 268 1 185 572 0 1 468 840 0 278 866 1 212 765 0 1 491 631 Montants bruts /// 4 /// 33 221 33 225 /// 6 /// 28 342 28 348 Créances rattachées /// 0 /// 0 0 /// 0 /// 0 0 Dépréciations /// -0 /// -3 668 -3 668 /// -1 /// -3 791 -3 792 Actions et autres titres à revenu variable 0 4 0 29 553 29 557 0 5 0 24 551 24 556 Total 0 730 514 1 265 345 29 553 2 025 412 0 658 848 1 357 243 24 551 2 040 642 Conformément au règlement ANC n°2020-10 , au 31 décembre 2020, la valeur des titres de transaction présentés, au bilan, en déduction des dettes sur titres empruntés est de 0 milliers d’euros contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2019 . Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 110 118 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 252 712 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 5 041 et – 3 668 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 611 138 21 391 632 529 0 445 350 85 436 530 786 Titres non cotés 0 22 421 186 564 208 985 0 13 920 186 569 200 489 Titres prêtés 0 68 566 1 056 008 1 124 573 0 171 187 1 083 218 1 254 405 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 28 385 1 383 29 768 0 28 386 2 020 30 406 Total 0 730 510 1 265 345 1 995 855 0 658 843 1 357 243 2 016 086 Dont titres subordonnés 0 28 179 186 564 214 743 0 17 599 186 569 204 168 Moins-value latentes /// -5 379 -19 161 -24 540 /// -4 781 -36 424 -41 205 Plus-values latentes /// 44 766 2 885 47 651 /// 35 313 4 534 39 847 Titres cotés 0 611 138 21 391 632 529 0 445 350 85 436 530 786 Emis par des organismes publics 396 455 16 391 412 846 226 473 80 436 306 909 Autres émetteurs 214 683 5 000 219 683 218 877 5 000 223 877 Titres non cotés 0 22 421 186 564 208 985 0 13 920 186 569 200 489 993 799 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 020 981 milliers au 31 décembre 2019). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à – 5 379 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre – 4 781 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 44 766 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 35 313 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 2 885 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2019, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 4 534 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à – 19 161 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre – 36 424 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Par ailleurs, il n’y a pas de dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 522 964 milliers d'euros au 31 décembre 2020. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 0 4 29 553 29 557 0 5 24 551 24 556 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 4 29 553 29 557 0 5 24 551 24 556 Titres cotés 0 0 0 0 0 0 OPCVM de capitalisation 0 0 0 0 0 0 Autres OPCVM 0 0 0 0 0 0 Autres titres 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 0 0 0 0 0 0 OPCVM de capitalisation 0 0 Autres OPCVM 0 0 0 0 Autres titres 0 0 0 0 Moins-values latentes dépréciées 0 0 -3 668 -3 668 -3 793 -3 793 Plus-values latentes 0 0 5 041 5 041 2 615 2 615 Parmi les actions et autres titres à revenu variable, il n’y a pas d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2020. Pour les titres de placement, il n’y a pas de plus et moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 3 668 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre – 3 793 milliers d’euros au 31 décembre 2019 et les plus-values latentes s’élèvent à 5 041 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 615 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 3.2.2.4.3.2 . Evolution des titres d’investissements  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Achats Cessions Remboursements Créances rattachées Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2020 Effets publics 144 478 -64 127 -631 53 79 773 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 212 765 174 500 -201 687 -6 1 185 572 Total 1 357 243 174 500 0 -265 814 -637 53 0 1 265 345 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aux opérations de titrisation de 2020 par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 3.2.2.4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.2.2.4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables  : — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 3.2.2.4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Participations et autres titres détenus à long terme 108 509 20 243 -8 279 120 473 Parts dans les entreprises liées 720 983 20 094 -2 677 738 400 Valeurs brutes 829 492 40 337 -10 956 858 873 Participations et autres titres à long terme 4 062 6 339 -112 10 289 Parts dans les entreprises liées 110 170 1 082 -23 579 87 673 Dépréciations 114 232 7 421 -23 691 97 962 Total 715 260 32 916 12 735 0 760 911 Valeurs brutes 37 359 0 -782 0 0 36 577 Parts de sociétés civiles immobilières 37 359 -782 36 577 Dépréciations 4 411 2 056 0 0 0 6 467 Parts de sociétés civiles immobilières 4 411 2 056 6 467 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 30 110 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 32 948 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (16 381 milliers d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2020 se sont traduits par la constatation d’une reprise de provision sur dépréciation de 23 290 milliers d’euros sur l’exercice 2020 portant la dépréciation à 82 691 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 529 175 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.2.2.4.4.2 . Tableau des filiales et participations  : Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capital 31/12/2020 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2020 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2020 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2020 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI 2020 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2020 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2020 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2020 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2020 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) 15 821 -4 125 100 19 121 9 334 38 403 813 -1 112 0 CEBIM 8 121 -4 093 100 8 121 3 529 21 196 809 751 0 CEBFC Invest 7 700 -32 11 000 5 805 17 207 4 -1 863 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 21 263 16 827 89 549 //// //// 235 Filiales étrangères (ensemble) 0 0 0 0 Participations dans les sociétés françaises 21 977 20 957 3 471 //// //// 2 931 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 Participations détenues à moins de 10% dont la valeur brute dépasse 1% du capital de l'établissement BPCE 173 614 17 177 095 611 866 529 175 18 310 432 980 -1 073 022 23 903 CE Holding Promotion 145 611 124 100 10 969 10 969 1 165 403 1 371 3.2.2.4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique BPCE ACHATS 12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS GIE BPCE TRADE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE CE SYNDICATION RISQUE 5 rue Masseran - 75007 PARIS GIE CEFCL 2 Rue Royale - 57000 METZ SCI SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR 93 Route de Pommard - 21200 BEAUNE SC BPCE SERVICE FINANCIERS 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE ECOLOCALE Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13 GIE BPCE Solutions Crédit ( Écureuil Crédit ) Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13 GIE IT - CE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE LA CROIX BLANCHE Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 PARIS SCI MOBILIZ 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE NEUILLY CONTENTIEUX 20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET GIE SNC ECUREUIL MASSERAN 5 rue Masseran - 75007 PARIS SNC VIVALIS INVESTISSEMENTS Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX GIE JONXIMMO 17 Rue Sophie Germain - 90000 BELFORT SCI 3.2.2.4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2020 31/12/2019 Créances 2 247 213 1 140 193 3 387 405 3 289 209 Dont subordonnées 3 203 550 203 553 192 976 Dettes 3 465 384 38 364 3 503 748 1 880 157 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 3 459 3 459 3 947 Engagements de garantie 187 173 19 880 207 053 177 202 Autres engagements donnés 5 418 142 0 5 418 142 4 615 347 Engagements donnés 5 605 315 23 339 5 628 654 4 796 496 Engagements de financement 0 0 0 1 652 Engagements de garantie 1 473 0 1 473 1 777 Engagements reçus 1 473 0 1 473 3 429 3.2.2.4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples  : Principes comptables . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours douteux 0 64 0 64 0 28 0 28 Total 0 64 0 64 0 28 0 28 3.2.2.4.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.4.6.1 . Immobilisations incorporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Droits au bail et fonds commerciaux 4 858 -1 755 3 103 Logiciels 2 041 490 2 531 Autres 986 986 Valeurs brutes 7 885 490 0 -1 755 6 620 Droits au bail et fonds commerciaux 0 52 2 941 2 993 Logiciels 1 424 417 1 841 Autres 987 987 Amortissements et dépréciations 2 411 469 0 2 941 5 821 Total valeurs nettes 5 474 21 0 -4 696 799 3.2.2.4.6.2 . Immobilisations corporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Terrains 6 653 2 595 -2 675 6 573 Constructions 67 110 -668 318 66 760 Parts de SCI 0 0 Autres 151 523 4 483 -4 240 14 960 166 726 Immobilisations corporelles d'exploitation 225 286 7 078 -4 908 12 603 240 059 Immobilisations hors exploitation 21 002 77 -8 660 3 812 16 231 Valeurs brutes 246 288 7 155 -13 568 16 415 256 290 Terrains 0 0 Constructions 42 029 2 064 -589 -1 794 41 710 Parts de SCI 0 0 Autres 112 497 5 736 -4 191 -1 384 112 658 Immobilisations corporelles d'exploitation 154 526 7 800 -4 780 -3 178 154 368 Immobilisations hors exploitation 16 071 284 -7 701 3 178 11 832 Amortissements et dépréciations 170 597 8 084 -12 481 0 166 200 Total valeurs nettes 75 691 -929 -1 087 16 415 90 090 3.2.2.4.7 . Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Bons de caisse et bons d'épargne 705 890 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 13 550 11 750 Dettes rattachées 102 96 Total 14 357 12 736 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 0 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 3.2.2.4.8 . Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'euros ) 31/12/2020 31/12/2019 retraité* Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 200 204 24 154 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 3 360 0 2 369 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres* //// 13 826 //// 15 154 Créances et dettes sociales et fiscales 11 682 29 200 7 655 30 756 Dépôts de garantie reçus et versés 34 090 0 44 104 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 62 183 232 406 67 129 203 751 Total 111 515 275 637 121 280 249 815 (*) Conformément au règlement ANC n° 2020-10, Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 3.2.2.4.3.1. Au 31/12/2020 et au 31/12/2019, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas effectué de retraitement du montant de la dette sur titres empruntés. 3.2.2.4.9 . Comptes de régularisation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 5 0 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 7 898 3 543 2 885 1 660 Charges et produits constatés d'avance (1) 14 425 49 616 12 387 48 811 Produits à recevoir/Charges à payer (2) 32 300 34 878 36 325 52 002 Valeurs à l'encaissement 30 363 31 105 47 208 30 089 Autres (3) 18 605 22 538 17 309 22 030 Total 103 596 141 680 116 114 154 592 (1) Dont 7 767 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 38 990 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ. (2) Dont 8 234 milliers d’euros en produits à recevoir et 12 134 milliers d’euros en charges à payer sur instruments financiers à terme. (3) Dont 14 930 milliers d’euros à l’actif et 19 860 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce . 3.2.2.4.10 . Provisions  : Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement  : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 3.2.2.4.10.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Dotations Utilisations Reprises Autres variations 31/12/2020 Provisions pour risques de contrepartie 43 706 48 963 5 744 31 506 55 419 Provisions pour engagements sociaux 3 836 735 1 142 22 3 407 Provisions pour PEL/CEL 19 622 1 479 0 21 100 Provisions pour litiges 0 319 0 1 067 6 865 6 117 Provisions pour restructurations 3 835 1 722 490 803 4 264 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 Immobilisations financières 0 0 Promotion immobilière 0 0 Provisions pour impôts 1 338 511 299 1 550 Autres 7 445 28 3 0 -6 865 605 Autres provisions pour risques 8 782 540 302 0 -6 865 2 154 Autres provisions exceptionnelles 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Total 79 781 53 758 7 679 33 398 0 92 462 3.2.2.4.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2020 Dépréciations sur créances sur la clientèle 132 186 22 872 -19 585 -20 221 115 252 Dépréciations sur autres créances 673 0 -29 0 644 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 132 859 22 872 -19 614 -20 221 115 896 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 8 642 4 134 -2 517 10 259 Autres Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 35 064 44 828 -3 227 -31 506 45 159 Autres provisions 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 43 706 48 963 -5 744 -31 506 55 419 Total 176 565 71 835 -25 359 -51 727 171 315 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 3.2.2.4.1.1). (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation décrite en note 3.2.2.1.3 pour un montant de 1 455 milliers d’euros. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2020. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2020 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2020. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.2.2.4.10.3 . Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (22 961 milliers d'euros en 2019). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 282 130 11 080 1 092 294 302 277 034 11 361 1 085 289 480 Juste valeur des actifs du régime 319 866 7 782 367 328 015 319 116 7 693 354 327 163 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effets du plafonnement d'actifs -17 499 -17 499 -17 151 -17 151 Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes -20 237 931 -19 306 -24 931 895 -24 036 Solde net au bilan 0 2 367 725 0 3 092 0 2 773 731 0 3 504 Engagements sociaux Passifs 2 367 725 3 092 2 773 731 3 504 Engagements sociaux Actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice  : En milliers d'Euros Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus 594 79 673 490 66 556 Coût des services passés 1 310 Coût financier 2 342 55 3 2 400 4 364 156 10 4 530 Produit financier -2 702 -36 -1 -2 739 -5 276 -104 -3 -5 383 Prestations versées -1 060 -68 -1 128 -1 158 -78 -1 236 Cotisations reçues 0 0 Ecarts actuariels -20 -20 132 132 Autres 360 41 401 912 82 994 Total de la charge de l'exercice 0 -406 -7 -413 0 776 127 -407 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,61% 0,33% 0,08% 0,86% 0,47% 0,24% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Table de mortalité utilisée TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 Duration 18 ans 13 ans 9 ans 18 ans 12 ans 9 ans Sur l’année 2020, sur l’ensemble des 9 130 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 11 114 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 2 074 milliers d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience et 90 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2020, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88.4 % en obligations, 8.4 % en actions, 2.2 % en actifs immobiliers et 1 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.2.2.4.10.4 . Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 92 359 107 581 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 600 724 1 493 129 Ancienneté de plus de 10 ans 893 615 921 890 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 586 698 2 522 600 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 245 810 242 192 Total 2 832 508 2 764 792 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement 709 1 084 Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement 3 418 5 132 Total 4 127 6 216 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Dotations/ reprises nettes 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 704 -343 1 361 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 6 599 -1 222 5 377 Ancienneté de plus de 10 ans 10 394 2 114 12 508 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 18 697 549 19 245 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 012 905 1 917 Provisions constituées au titre des crédits PEL -17 5 -12 Provisions constituées au titre des crédits CEL -70 20 -50 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -87 25 -62 Total 19 622 1 479 21 100 3.2.2.4.11 . Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Aucune dettes subordonnées comptabilisées au cours de l’exercice 2020. 3.2.2.4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. 3.2.2.1.2). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 50 054 Total 50 054 0 0 0 50 054 Au 31 décembre 2020, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 3.2.2.4.13 . Capitaux propres  : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2018 475 307 143 122 711 960 45 586 1 375 975 Mouvements de l'exercice 50 000 32 515 22 676 105 191 Total au 31 décembre 2019 525 307 143 122 744 475 68 262 1 481 166 Impact changement de méthode (1) -2 941 -2 941 Augmentation de capital 0 Affectation résultat 2019 68 262 -68 262 0 Distribution de dividendes -12 016 -12 016 Résultat de la période 80 227 80 227 Total au 31 décembre 2020 525 307 143 122 800 721 -2 941 80 227 1 546 436 (1) Amortissement droit au bail. Le capital social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 525 307 milliers d'euros et est composé pour 525 307 340 euros de 26 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Sociétés locales d’épargne (SLE) Au 31 décembre 2020, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (691 399 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2020, les SLE ont perçu un dividende de 12 016 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2020, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 167 336 milliers d’euros comptabilisé en autres dettes d’exploitation dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté . Au cours de l’exercice 2020, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 1 766 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. 3.2.2.4.14 Durée résiduelle des emplois et ressources Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Inférieur à 1 mois de 1 mois à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Total des emplois 1 883 699 260 686 1 440 534 5 186 706 7 164 340 15 935 967 Effets publics et valeurs assimilées 4 051 0 42 203 228 252 252 509 527 015 Créances sur les établissements de crédit 1 369 289 29 826 138 873 135 591 84 519 1 758 098 Opérations avec la clientèle 414 778 230 860 1 152 095 3 965 802 6 418 415 12 181 949 Obligations et autres titres à revenu fixe 95 517 0 107 365 857 061 408 897 1 468 840 Opérations de crédit-bail et de locations simples 64 0 0 0 0 64 Total des ressources 8 435 118 191 639 1 003 095 3 471 350 1 869 858 14 971 062 Dettes envers les établissements de crédit 43 016 56 072 521 172 1 623 031 1 345 143 3 588 433 Opérations avec la clientèle 8 389 834 135 564 473 114 1 845 044 524 715 11 368 271 Dettes représentées par un titre 2 269 3 8 810 3 276 0 14 357 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés pour un montant de 0 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2019 et la créance sur le fonds d’épargne est présentée en déduction de l’épargne réglementée pour un montant de 2 654 124 milliers d’euros contre 2 350 884 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Se référer aux notes 3.2.2.4.2, 3.2.2.4.3.1 et 3.2.2.4.8 3.2.2.5 . Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 3.2.2.5.1 . Engagements reçus et donnés  : Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 3.2.2.5.1.1 . Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés  : Autres ouvertures de crédits confirmés 1 421 359 1 256 151 Autres engagements 9 654 2 715 En faveur de la clientèle 1 431 013 1 258 867 Total des engagements de financement donnes 1 431 013 1 258 867 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 1 652 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 0 1 652 3.2.2.5.1.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 1 278 1 742 D'ordre d'établissements de crédit 1 278 1 742 Cautions immobilières 91 434 82 366 Cautions administratives et fiscales 2 497 2 632 Autres cautions et avals donnés 215 607 184 608 Autres garanties données 67 365 47 037 D'ordre de la clientèle 376 903 316 643 Total des engagements de garantie donnes 378 181 318 386 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 990 2 949 Total des engagements de garantie reçus 1 990 2 949 3.2.2.5.1.3 Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 19 880 21 500 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 5 547 145 8 652 015 4 685 766 8 060 325 Total 5 567 026 8 652 015 4 707 266 8 060 325 Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 3 223 676 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 646 780 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 195 358 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 205 027 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 1 999 107 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 763 540 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2020, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 19 880 milliers d’euros contre 21 500 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 3.2.2.5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 3.2.2.1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 3.2.2.5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux 4 436 208 4 436 208 -30 838 4 324 753 4 324 753 -38 000 Opérations de gré à gré 4 436 208 0 4 436 208 -30 838 4 324 753 0 4 324 753 -38 000 Total opérations fermes 4 436 208 0 4 436 208 -30 838 4 324 753 0 4 324 753 -38 000 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux 125 000 125 000 2 191 75 000 75 000 2 964 Opérations de gré à gré 125 000 0 125 000 2 191 75 000 0 75 000 2 964 Total opérations conditionnelles 125 000 0 125 000 2 191 75 000 0 75 000 2 964 Total instruments financiers et de change a terme 4 561 208 0 4 561 208 -28 647 4 399 753 0 4 399 753 -35 036 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 3.2.2.5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 4 436 208 0 4 436 208 4 324 753 0 4 324 753 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 4 436 208 0 0 0 4 436 208 4 324 753 0 0 0 4 324 753 Options de taux d'intérêt 0 125 000 125 000 0 75 000 75 000 Opérations conditionnelles 0 125 000 0 0 125 000 0 75 000 0 0 75 000 Total 4 436 208 125 000 0 0 4 561 208 4 324 753 75 000 0 0 4 399 753 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 51 297 -79 943 0 0 -28 647 12 147 -47 184 0 0 -35 036 3.2.2.5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 321 468 1 817 204 2 297 536 4 436 208 Opérations fermes 321 468 1 817 204 2 297 536 4 436 208 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 125 000 125 000 Opérations conditionnelles 0 0 125 000 125 000 Total 321 468 1 817 204 2 422 536 4 561 208 3.2.2.5.3 . Opérations en devises  : Principes comptables . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.5.4 . Ventilation du bilan par devises  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Euro 16 783 337 16 782 899 18 054 376 18 048 293 Dollar 7 020 6 839 1 412 1 288 Livre sterling 991 928 1 711 1 659 Franc suisse 285 891 286 581 324 661 330 928 Autres devises 91 83 49 41 Total 17 077 330 17 077 330 18 382 209 18 382 209 3.2.2.6 . Autres informations  : 3.2.2.6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international . Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 3.2.2.6.2 . Rémunérations, avances, crédits et engagements . Les rémunérations versées en 2020 aux organes de direction s’élèvent à 2 089 milliers d’euros. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Montant global des prêts accordés 2 415 3 662 3.2.2.6.3 . Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'euros CAC 1 (MAZARS) CAC 2 (KPMG) TOTAL Montant % Montant % Montant % 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Audit Missions de certification des comptes 156 148 86 % 84 % 141 156 96 % 96 % 297 304 90 % 90 % Services autres que la certification des comptes 26 28 14 % 16 % 6 7 4 % 4 % 32 35 10 % 10 % Total 182 176 100% 100% 147 163 100% 100% 329 339 100% 100% Variation (%) 3 % -10 % -3 % Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable" 3.2.2.6.4 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 6 janvier 2020 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2020, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3.2.2.7 . — Rapport de gestion . Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2020 .) Caisse d’Epargne et de Prévoyance de BOURGOGNE FRANCHE-COMTE S.A 1 Rond-Point de la Nation 21000 Dijon RCS Dijon – 352 483 341 A l’Assemblée générale de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A., Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. — Observation  : Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable relatif à l’application du règlement n°2020-10 de l’Autorité des Normes Comptables relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l’épargne réglementée tel qu’exposé dans la note 3.2.2.2.2 de l’annexe des comptes annuels . Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Caisse est exposée à des risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles pour chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes individuels annuels, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par le Groupe BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives, …), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier, dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 115,3 M € pour un encours brut de 12 297,2 M € (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 225,0 M € ) au 31 décembre 2020. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 16,3 M € (contre 12,6 M € sur l’exercice 2019). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.2.2.4.2.1 et 3.2.2.3.8 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : prendre connaissance du dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification de la provision sectorielle comptabilisée dans votre Caisse. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit et du dispositif d’évaluation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. La valorisation des principales filiales est basée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) qui s’appuient sur les projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Caisse. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 529,2 M € au 31 décembre 2020 qui s’est traduite par une reprise de dépréciation de 23,3 M € Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 3.2.2.4.4.1 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception de leurs conclusions, nous étudions la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : l’obtention et la revue critique des plans d’affaires des filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux Sociétaires . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux Sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise . Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du directoire consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Autres informations . En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A. par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 20 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2020, le cabinet KPMG était dans la 30 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 18 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audi t : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense, le 13 avril 2021 et Lyon, le 13 avril 2021 . Les commissaires aux comptes  : Mazars  : KPMG Audit Département de KPMG S.A.  : Paul- Armel JUNNE  ; Rémi VINIT-DUNAND  ; Associé , Associé . Etats financier s . B. — Comptes consolidés. 3.1.1 . Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2020 . 3.1.1.1 . Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 3.1.2.4.1 303 035 332 056 Intérêts et charges assimilées 3.1.2.4.1 -156 631 -180 130 Commissions (produits) 3.1.2.4.2 150 976 150 772 Commissions (charges) 3.1.2.4.2 -22 995 -22 232 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.4.3 3 077 -556 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.4.4 37 917 18 392 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 3.1.2.4.5 3 245 25 553 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produits des autres activités 3.1.2.4.6 9 163 4 588 Charges des autres activités 3.1.2.4.6 -11 666 -5 913 Produit net bancaire 316 121 322 530 Charges générales d'exploitation 3.1.2.4.7 -189 838 -200 152 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (1) -12 052 -10 951 Résultat brut d'exploitation 114 231 111 427 Coût du risque de crédit 3.1.2.7.1.1 -26 664 -13 820 Résultat d'exploitation 87 567 97 607 Gains ou pertes sur autres actifs 3.1.2.4.8 -1 803 -54 Résultat avant impôts 85 764 97 553 Impôts sur le résultat 3.1.2.10.1 -20 235 -31 588 Résultat net 65 529 65 965 Résultat net part du groupe 65 529 65 965 3.1.1.2. — Résultat global. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net 65 529 65 965 Eléments recyclables en résultat -1 703 6 950 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 035 6 958 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -1 233 259 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 565 -267 Eléments non recyclables en résultat -103 724 -6 188 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -35 -1 026 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -104 418 -1 241 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 729 -3 921 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -105 427 762 Résultat global -39 898 66 727 Part du groupe -39 898 66 727 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est de – 317 milliers d’euros pour l’exercice 2020 et de -26 milliers d’euros pour l’exercice 2019. 3.1.1.3. — Bilan consolidé. En milliers d'euros Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 3.1.2.5.1 44 896 48 012 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.1 225 118 223 085 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 115 589 87 047 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.5.4 1 251 186 1 255 791 Titres au coût amorti 3.1.2.5.5.1 87 201 154 970 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3.1.2.5.5.2 4 416 244 3 842 548 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 3.1.2.5.5.3 13 401 355 12 647 246 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 515 133 Actifs d'impôts courants 11 456 7 954 Actifs d'impôts différés 3.1.2.10.1 34 680 28 113 Comptes de régularisation et actifs divers 3.1.2.5.6 148 698 168 240 Immeubles de placement 3.1.2.5.7 4 398 4 930 Immobilisations corporelles 3.1.2.5.8 97 582 89 009 Immobilisations incorporelles 3.1.2.5.8 691 617 Total des actifs 19 846 609 18 557 695 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.2 25 019 22 687 Instruments dérivés de couverture 3.1.5.3 122 442 102 827 Dettes représentées par un titre 3.1.5.9 173 357 111 549 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3.1.5.10.1 3 691 416 3 349 622 Dettes envers la clientèle 3.1.5.10.2 13 854 703 12 970 346 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 335 6 578 Passifs d'impôts courants 6 609 Passifs d'impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers 3.1.5.11 217 203 230 282 Provisions 3.1.5.12 48 576 43 662 Dettes subordonnées Capitaux propres 1 706 552 1 719 533 Capitaux propres part du groupe 1 706 552 1 719 533 Capital et primes liées 3.1.5.14.1 668 429 668 429 Réserves consolidées 1 157 679 1 064 797 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -185 085 -79 658 Résultat de la période 65 529 65 965 Total des passifs et capitaux propres 19 846 609 18 557 695 3.1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres. (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2019 475 307 143 122 1 074 853 10 370 2 048 -94 029 1 566 -375 0 1 612 862 1 612 862 Distribution -9 497 -9 497 -9 497 Augmentation de capital 50 000 -641 49 359 49 359 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 50 000 -10 138 39 862 39 862 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 6 507 443 -3 860 -1 566 -762 762 762 Résultat de la période 65 965 69 965 69 965 Résultat global 6 507 443 -3 860 -1 566 -762 65 965 66 727 66 727 Autres variations 82 82 82 Capitaux propres au 31 décembre 2019 525 307 143 122 1 064 797 16 877 2 491 -97 889 0 -1 137 65 965 1 719 533 1 719 533 Affectation du résultat de l'exercice 2019 65 965 -65 965 0 0 Effets de changements de méthodes comptables -2 941 -2 941 -2 941 Capitaux propres au 1er janvier 2020 525 307 143 122 1 127 821 16 877 2 491 -97 889 0 -1 137 0 1 716 592 1 716 592 Distribution (1) -8 560 -8 560 -8 560 Augmentation de capital 38 575 38 575 38 575 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 272 272 272 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 0 0 30 287 0 0 0 0 0 0 30 287 30 287 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -799 -904 -103 697 -27 -105 427 -105 427 Résultat de la période 65 529 65 529 65 529 Résultat global -799 -904 -103 697 0 -27 65 529 -39 898 -39 898 Autres variations -429 -429 -429 Capitaux propres au 31 décembre 2020 525 307 143 122 1 157 679 16 078 1 587 -201 586 0 -1 164 65 529 1 706 552 1 706 552 Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, le Groupe caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 8 560 milliers d’Euros. Cette distribution a été effectué par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. 3.1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat avant impôts 85 764 97 553 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 12 336 11 283 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 3 959 -11 069 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -34 007 -22 644 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 49 870 -8 402 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 32 158 -30 832 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 248 161 -442 919 Flux liés aux opérations avec la clientèle 166 646 342 188 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -7 865 37 093 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -6 710 22 590 Impôts versés -29 334 -24 723 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 370 898 -65 771 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 488 820 950 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations 67 478 46 417 Flux liés aux immeubles de placement 4 826 -136 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -25 855 -30 922 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 46 449 15 359 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -8 560 40 503 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -8 560 40 503 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 526 709 56 812 Caisse et banques centrales 48 012 54 080 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 367 376 304 496 Comptes ordinaires débiteurs (1) 387 443 333 622 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -20 067 -29 126 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 415 388 358 576 Caisse et banques centrales 44 896 48 012 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 897 201 367 376 Comptes ordinaires débiteurs (1) 918 791 387 443 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -21 590 -20 067 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 942 097 415 388 Variation de la trésorerie nette 526 709 56 812 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. 3.1.2 . — Annexe aux comptes consolidés . 3.1.2.1 . Cadre général . 3.1.2.1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,662 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et Oney) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.1.2.1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.1.2.1.3 . é vènements significatifs  : — Covid-19  : L'année 2020 a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de l’épidémie (reconnue comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis le 11 mars 2020) a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 3.1.2.1.5. 3.1.2.1.4 . Evènements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre, réalisé avec les minoritaires de Natixis, n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis et n’a aucun impact sur la valorisation des titres BPCE retenue pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. Pour information, la juste valeur des titres BPCE telle que retenue dans les comptes consolidés IFRS, soit 409 415 milliers d’euros dont - 202 450 milliers d’euros d’OCI a été établie en retenant une juste valeur des titres Natixis de 3,77 € par action. Cette juste valeur est fondée sur le cours de bourse au 31 décembre 2020 et sur les objectifs de cours (après prise en compte d’une prime de contrôle). 3.1.2.1.5 . Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes consolidés de l’entité Caisse d’épargne Bourgogne Franche-Comté sont décrits dans les paragraphes qui suivent et dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel . 3.1.2.1.5.1 . Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de Covid-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. Les informations sur les prêts et avances sujets à moratoire sont présentées dans le pilier 3. 3.1.2.1.5.1.1 . Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 3.1. 2.2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 3.1.2.2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. Au 31 décembre 2020, 2 498 PGE ont été émis par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté pour un montant de 303 278 milliers d’euros (dont 2 477 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 295 910 milliers d’euros). L’information sur la segmentation des prêts octroyés dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel . 3.1.2.1.5.1.2 . Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, le Groupe BPCE a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de six mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à douze mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en Statut 1 avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 6 172 crédits accordés par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté représentant 688 702 milliers d’euros (dont 557 013 milliers d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 52 955 milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 8 064 milliers d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. Une information plus détaillée sur les moratoires dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel . — Mesures individuelles : Par ailleurs, le Groupe BPCE a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. En pratique, les seuls octrois de moratoires ne donnent pas lieu à décomptabilisation de la créance dans la mesure où ils n’affectent pas significativement la valeur économique nette du crédit. 3.1.2.1.5.2 . Conséquences sur le recours à des estimations  : 3.1.2.1.5.2.1 . Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté s’établit à 26 664 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques (forward looking) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Pour la Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020 : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 2 441 milliers d’euros : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 8 962 milliers d’euros, ont été comptabilisées par les entités au sein du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de l’aéronautique. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à comptabiliser une charge en Coût du risque de crédit de 16 462 milliers d’euros sur l’exercice 2020, soit une augmentation de 17 232 milliers d’euros (2 237,92%) par rapport à l’exercice 2019. — Analyses de sensibilité des montants d’ECL : La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la banque de proximité liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : une variation du facteur de modération de +/-10 % autour de la valeur retenue de 60 % a un impact d’environ +/-975 milliers d’euros ; un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entrainerait une dotation supplémentaire d’environ 2 371 milliers d’euros ; une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entrainerait la constatation d’une dotation complémentaire de 156 milliers d’euros 3.1.2.1.5.2.2. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire. — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Dans ce contexte, les activités de BGC de Natixis ont été exposées à des effets de remarquage significatifs de certains paramètres de valorisation comme par exemple la composante « dividende » : l’annonce par un certain nombre d’entreprises de la suspension de leurs dividendes, a conduit à un quasi-effacement d’une majorité de dividendes court terme et s’est également traduite dans les valeurs de consensus utilisées pour le remarquage de ce paramètre ; en raison d’un environnement de marché stressé ayant généré d’importantes fluctuations, le paramètre « volatilité » a également fait l’objet d’un remarquage sur la totalité des opérations concernées. Les revenus de Natixis au cours de l’exercice 2020 ont été affectés par cette situation avec toutefois des impacts sur les niveaux de remarquage en diminution au second semestre 2020. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté dans des fonds non cotés (environ 24 548 milliers d’euros) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible . La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Ces travaux de valorisation des fonds de capital investissement et des fonds immobiliers se sont traduits par une décote estimée à 1 277 milliers d’euros, présentée au sein des « Gains ou pertes nets des instruments à la juste valeur par résultat ». 3.1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité : 3.1.2.2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 3.1.2.2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2019 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2020. Pour rappel, la norme IFRS 9 a remplacé IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requiert des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurance de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. — Norme IFRS 16 : La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et ses interprétations depuis le 1er janvier 2019. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée des contrats de location. Le 3 juillet 2020, l’Autorité des Normes Comptables a publié un relevé de conclusions relatif à l’application de la norme IFRS 16, remplaçant celui publié le 16 février 2018. Les travaux menés ont conduit le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables appliqués pour la détermination de la durée des contrats de location des baux commerciaux de droit français en situation dite de tacite prolongation. Ces modifications ont des effets non significatifs sur les états financiers. — Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2] : Pour rappel, l’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence (phase 1). Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2019. L’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 3.1.2.5.18. — Nouvelle définition du défaut : Les orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013, applicables à compter du 1er janvier 2021, et les dispositions du règlement européen 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicables au plus tard au 31 décembre 2020, vont renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit européens dans l’identification des encours en défaut. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Le Groupe BPCE a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 22 octobre 2020. Les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Statut 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit. Les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’ont pas d’effet significatif sur ses états financiers consolidés. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables — Norme IFRS 17 : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 3.1.2.2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2020, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 3.1.2.9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 3.1.2.7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 3.1.2.5.12) et les provisions relatives aux contrats d’assurance; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 3.1.2.8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 3.1.2.10) ; les impôts différés (note 3.1.2.10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 3.1.2.5.18) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 3.1.2.2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 3.1.2.11.2.2). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 3.1.2.1.5. — Brexit  : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les Britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Une période de transition a ensuite eu lieu jusqu’en décembre 2020, pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services ont été négociés alors que les règles européennes en vigueur continuaient de s’appliquer. Le 24 décembre 2020, Royaume-Uni et Union Européenne ont conclu un accord de sortie, permettant de clore la période de transition avec un cadre pour les relations commerciales futures. Cependant cet accord ne couvre pas les services financiers, le Groupe BPCE a donc appliqué dès le 1er janvier 2021 les mesures préparées pour une sortie sans accord, sans impact significatif pour ses activités. Les deux parties (Royaume-Uni et Union Européenne) se sont fixés 3 mois, jusqu’au 31 mars 2021, pour négocier des règles spécifiques au secteur financier. Le Groupe BPCE suit de près les conclusions de ces négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Enfin, la non-reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est toujours pas un risque à court terme, l’ESMA ayant annoncé le 21 septembre 2020 une extension de la période d’équivalence au 30 juin 2022. 3.1.2.2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le directoire du 25 janvier 2021. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 30 avril 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 3.1.2.2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.1.2.2.5.1 . Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). — Modèle de gestion ou business model : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. — Catégories comptables : Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique . Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 3.1.2.2.5.2 . Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . 3.1.2.3. Consolidation  : 3.1.2.3.1 . Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est constituée : de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, des 12 sociétés locales d’épargne (SLE), de 3 filiales locales (CEBIM, PHILAE et BDR IMMO1), du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe. 3.1.2.3.2 . Périmètre de consolidation – Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté figure en note 3.1.2.12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.1.2.3 . 2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 3.1.2.12.3. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.1.2.3 . 2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.1.2.3 . 2.3 . Participations dans des activités conjointes . — Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.1.2.3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.1.2.3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.1.2.3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.1.2.3.3.3 . Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.1.2.3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.1.2.3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.1.2.3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2020, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 3.1.2.12 : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.1.2.4 . Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 3.1.2.4.1 . Intérêts, produits et charges assimilées . Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Sur l’exercice 2020, les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Sur l’exercice 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit (1) 29 693 /// 29 693 38 405 /// 38 405 Prêts ou créances sur la clientèle 239 100 /// 239 100 256 845 /// 256 845 Titres de dettes 2 762 /// 2 762 5 202 /// 5 202 Total actifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement 271 555 /// 271 555 300 452 /// 300 452 Opérations de location-financement /// /// Charges locatifs /// -30 -30 /// -15 -15 Titres de dettes 8 632 /// 8 632 8 962 /// 8 962 Autres /// /// Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 632 /// 8 632 8 962 /// 8 962 Actifs financiers non basiques non détenus à des fins de transaction 3 436 /// 3 436 3 072 /// 3 072 Dettes envers les établissements de crédit /// -15 710 -15 710 /// -18 688 -18 688 Dettes envers la clientèle /// -109 220 -109 220 /// -123 996 -123 996 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -450 -450 /// -190 -190 Total passifs financiers au coût amorti /// -125 380 -125 380 /// -142 874 -142 874 Instruments dérivés de couverture 18 504 -24 934 -6 430 19 536 -31 260 -11 724 Instruments dérivés pour couverture économique 908 -5 888 -4 980 34 -5 494 -5 460 Autres produits et charges d'intérêt -399 -399 -487 -487 Total des produits et charges d'intérêt 303 035 -156 631 146 404 332 056 -180 130 151 926 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 22 856 milliers d’euros (26 624 milliers d’euros en 2019) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent -1 479 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (2 664 milliers d’euros au titre de l’exercice 2019). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti yc opérations de location-financement 271 555 -125 380 146 175 300 452 -142 874 157 578 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 5 783 5 783 7 000 7 000 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 632 8 632 8 962 8 962 Dont actifs financiers standards à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 3.1.2.4.2 . Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, (cf. note 3.1.2.4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 29 -1 28 15 -1 14 Opérations avec la clientèle 38 377 38 377 39 368 -11 39 357 Prestation de services financiers 2 886 -7 557 -4 671 4 185 -7 615 -3 430 Vente de produits d'assurance vie 50 640 /// 50 640 50 660 /// 50 660 Moyens de paiement 31 079 -12 844 18 235 30 160 -12 290 17 870 Opérations sur titres 4 339 -157 4 182 3 589 -79 3 510 Activités de fiducie 1 349 -2 345 -996 1 462 -2 094 -632 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 7 445 -91 7 354 7 543 -142 7 401 Autres commissions 14 832 0 14 832 13 790 0 13 790 Total des commissions 150 976 -22 995 127 981 150 772 -22 232 128 540 3.1.2.4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 2 073 3 926 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture 1 016 -4 691 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 1 016 -4 691 Variation de la couverture de juste valeur -6 120 7 155 Variation de l'élément couvert 7 136 -11 846 Résultats sur opérations de change -12 209 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 3 077 -556 (1) Y compris couverture économique de change 3.1.2.4.4 . Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 7 813 -2 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 30 104 18 394 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 37 917 18 392 3.1.2.4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 Prêts ou créances sur la clientèle 3 245 3 245 25 915 -289 25 626 Titres de dettes Total des gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 3 245 3 245 25 915 -289 25 626 Dettes envers les établissements de crédit 0 -73 -73 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total des gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti -73 -73 (1) Dont plus-value de 3 245 milliers d’euros sur les 2 cessions de créances réalisées en juillet et décembre 2020. 3.1.2.4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables. — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 269 269 223 223 Produits et charges sur immeubles de placement 4 053 -284 3 769 232 -332 -100 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 913 -3 625 -712 2 921 -3 609 -688 Charges refacturées et produits rétrocédés 106 -59 47 119 -87 32 Autres produits et charges divers d'exploitation 1 822 -8 530 -6 708 1 093 -2 526 -1 433 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 832 832 /// 641 641 Autres produits et charges 4 841 -11 382 -6 541 4 133 -5 581 -1 448 Total des produits et charges des autres activités 9 163 -11 666 -2 503 4 588 -5 913 -1 325 3.1.2.4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente -1 200 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 628 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 26 420 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 235 milliers d’euros dont 2 749 milliers d’euros comptabilisés en charge et 485 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 310 milliers d’euros au 31 décembre 2020. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de personnel -115 639 -121 484 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -9 396 -8 267 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -64 803 -70 401 Autres frais administratifs -74 199 -78 668 Total des charges générales d’exploitation -189 838 -200 152 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 749 milliers d’euros (contre 2 115 milliers d’euros en 2019) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 287 milliers d’euros (contre 267 milliers d’euros en 2019). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 3.1.2.8.1. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à – 6 854 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à – 11 843 milliers d’euros en 2020. 3.1.2.4.8 . Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -1 803 -54 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -1 803 -54 3.1.2.5 . Notes relatives au bilan . 3.1.2.5.1 . Caisse, banques centrales . Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Caisse 44 896 48 012 Banques centrales Total caisse, banques centrales 44 896 48 012 3.1.2.5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 3.1.2.5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. — Actifs à la juste valeur par résultat sur option  : La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 94 060 94 060 85 366 85 366 Autres Titres de dettes 94 060 94 060 85 366 85 366 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 32 728 32 728 32 897 32 897 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 95 492 95 492 101 439 101 439 Opérations de pension (3) Prêts 128 220 128 220 134 336 134 336 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 2 838 /// /// 2 838 3 383 /// /// 3 383 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 2 838 222 280 225 118 3 383 219 702 223 085 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 3.1.2.5.16). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. 3.1.2.5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 25 019 /// 25 019 22 687 /// 22 687 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 25 019 25 019 22 687 22 687 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 3.1.5.16). 3.1.2.5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 562 011 647 25 019 284 310 419 22 687 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 562 011 647 25 019 284 310 419 22 687 Instruments de taux 125 000 2 191 75 000 2 964 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 125 000 2 191 75 000 2 964 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de transaction 687 011 2 838 25 019 359 310 3 383 22 687 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 687 011 2 838 25 019 359 310 3 383 22 687 3.1.2.5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libelle en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 928 187 112 041 122 442 4 034 247 82 281 102 827 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 3 928 187 112 041 122 442 4 034 247 82 281 102 827 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 3 928 187 112 041 122 442 4 034 247 82 281 102 827 Instruments de taux 105 000 3 548 105 000 4 766 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 105 000 3 548 105 000 4 766 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de flux de trésorerie 105 000 3 548 105 000 4 766 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dériv é s de couverture 4 033 187 115 589 122 442 4 139 247 87 047 102 827 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2020  : ( En milliers d'Euros ) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 286 484 1 756 914 1 509 026 480 763 Instruments de couverture de flux de trésorerie 25 000 80 000 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 261 484 1 676 914 1 509 026 480 763 Total 286 484 1 756 914 1 509 026 480 763 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 436 174 25 147 411 027 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 436 174 25 147 411 027 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 104 475 77 362 27 113 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 22 383 75 148 -52 765 Titres de dette 82 092 2 214 79 878 Passifs : Passifs financiers au coût amorti 1 288 385 94 979 1 193 406 Dettes envers les établissements de crédit 1 288 385 94 979 1 193 406 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -747 736 7 530 -755 266 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 3.1.2.4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 3.1.2.4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2019 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 360 024 14 520 345 504 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 360 024 14 520 345 504 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 175 712 57 261 118 451 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 25 833 52 017 -26 184 Titres de dette 149 879 5 244 144 635 Passifs : Passifs financiers au coût amorti 1 133 030 64 760 1 068 270 Dettes envers les établissements de crédit 1 133 030 64 760 1 068 270 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -597 294 7 021 -604 315 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 3 548 2 149 -2 149 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 3 548 2 149 -2 149 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 3.1.2.4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 4 766 3 382 -3 382 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 4 766 -3 382 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert . Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 3 382 -1 233 2 149 Dont couverture de taux 3 382 -1 233 2 149 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 3 382 -1 233 2 149 Cadrage des OCI 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 3 123 259 3 382 Dont couverture de taux 3 123 259 3 382 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 3 123 259 3 382 3.1.2.5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 3.1.2.5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 3.1.2.4.4). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Prêts ou créances sur les établissements de crédit /// /// Prêts ou créances sur la clientèle /// /// Titres de dettes 724 562 /// 724 562 655 211 /// 655 211 Titres de participation /// 495 360 495 360 /// 573 366 573 366 Actions et autres titres de capitaux propres (1) /// 31 264 31 264 /// 27 214 27 214 Juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global 724 562 526 624 1 251 186 655 211 600 580 1 255 791 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 996 /// 996 35 /// 35 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt) 21 739 -199 583 -177 844 22 739 -95 165 -72 426 (1) Le détail est donné dans la note 3.1.2.5.6 Au 31 décembre 2020, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres de participation BPCE avec une perte de -202 450 milliers d’euros. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres(OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 495 360 29 124 2 965 -58 573 366 17 414 13 647 -237 Actions et autres titres de capitaux propres 31 264 980 27 214 980 Total 526 624 30 104 2 965 -58 600 580 18 394 13 647 -237 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions et s’élève à 58 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 3.1.2.5.5 . Actifs au coût amorti . Principes comptables. — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises (cf. note 3.1.2.1.5). — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 3.1.2.5.5.1 . Titres au coût amorti / ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 81 852 149 491 Obligations et autres titres de dettes 5 350 5 480 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -1 Total des titres au cout amorti 87 201 154 970 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. 3.1.2.5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 918 791 387 444 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 3 464 903 3 411 743 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés Dépôts de garantie versés 32 800 43 400 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -250 -39 Total 4 416 244 3 842 548 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 2 654 125 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 350 884 milliers d’euros au 31 décembre 2019. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 725 049 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (1 450 487 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 3.1.2.5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 127 705 216 622 Autres concours à la clientèle 13 451 380 12 609 886 Prêts à la clientèle financière 34 401 31 688 Crédits de trésorerie (1) 1 583 312 1 294 163 Crédits à l'équipement 3 943 098 3 656 876 Crédits au logement 7 781 168 7 516 953 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 21 018 21 020 Autres crédits 88 383 89 186 Autres prêts ou créances sur la clientèle 9 202 9 619 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 13 588 287 12 836 127 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -186 932 -188 881 Total 13 401 355 12 647 246 (1) Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 295 910 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. 3.1.2.5.6 . Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 30 591 47 433 Charges constatées d'avance 1 721 1 596 Produits à recevoir 23 563 25 874 Autres comptes de régularisation 18 674 17 342 Comptes de régularisation - actif 74 549 92 245 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 200 24 Débiteurs divers 73 949 75 971 Actifs divers 74 149 75 995 Total des comptes de régularisation et actifs divers 148 698 168 240 3.1.2.5.7 . Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 16 231 -11 833 4 398 21 001 -16 071 4 930 Total des immeubles de placement 4 398 4 930 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 5 862 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (6 693 milliers d’euros au 31 décembre 2019). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 3.1.2.5.8 . I mmobilisations . Principes comptables. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne : constructions : 20 à 50 ans ; aménagements : 5 à 20 ans ; mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; matériels informatiques : 3 à 5 ans ; logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/20 20 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 250 898 -163 089 87 809 236 126 -163 072 73 054 Biens immobiliers 77 297 -43 724 33 573 77 728 -43 909 33 819 Biens mobiliers 173 601 -119 365 54 236 158 398 -119 163 39 235 Immobilisations corporelles données en location simple Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location (1) 19 826 -10 053 9 773 18 559 -2 604 15 955 Biens immobiliers 19 826 -10 053 9 773 18 559 -2 604 15 955 Biens mobiliers Total des immobilisations corporelles 270 724 -173 142 97 582 254 685 -165 676 89 009 Immobilisations incorporelles 3 555 -2 864 691 3 064 -2 447 617 Logiciels 2 533 -1 842 691 2 042 -1 425 617 Autres immobilisations incorporelles 1 022 -1 022 0 1 022 -1 022 0 Total des immobilisations incorporelles 3 555 -2 864 691 3 064 -2 447 617 (1) L’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 1 885 milliers d’euros au 1er janvier 2020. 3.1.2.5.9 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Emprunts obligataires 158 990 98 803 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 14 255 12 640 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées Dettes senior non préférées Total 173 245 111 443 Dettes rattachées 112 106 Total des dettes représentées par un titre 173 357 111 549 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.10 . Dettes envers les établissements de crédits et la clientèle . Principes comptables. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 3.1.2.5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 3.1.2.5.10.1 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes à vue 21 590 20 067 Opérations de pension Dettes rattachées 367 93 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 21 957 20 160 Emprunts et comptes à terme 3 663 366 3 133 877 Opérations de pension 187 402 Dettes rattachées 6 093 8 183 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 3 669 459 3 329 462 Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers les établissements de crédit et assimiles 3 691 416 3 349 622 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 3.1.2.9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 576 325 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (3 231 997 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 3.1.2.5.10.2 . Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 3 576 889 2 913 258 Livret A 3 681 427 3 592 375 Plans et comptes épargne-logement 2 883 720 2 819 094 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 412 523 2 220 896 Dettes rattachées 7 10 Comptes d'épargne à régime spécial 8 977 677 8 632 375 Comptes et emprunts à vue 15 164 13 937 Comptes et emprunts à terme 1 242 310 1 355 555 Dettes rattachées 42 663 55 221 Autres comptes de la clientèle 1 300 137 1 424 713 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers la clientèle 13 854 703 12 970 346 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 3.1.2.5.9. 3.1.2.5.11 Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 31 105 30 089 Produits constatés d'avance 39 401 43 996 Charges à payer 23 361 26 050 Autres comptes de régularisation créditeurs 25 124 22 065 Comptes de régularisation - passif 118 991 122 200 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 17 799 15 308 Créditeurs divers 70 794 81 741 Passifs locatifs (1) 9 619 11 033 Passifs divers 98 212 108 082 Total des comptes de régularisation et passifs divers 217 203 230 28 2 (1) L’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 1 885 milliers d’euros au 1 er janvier 2020. 3.1.2.5.12 Provisions . Principes comptables. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 3.1.2.7. (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2020 Provisions pour engagements sociaux et assimilés 4 760 735 -82 -1 110 35 4 338 Provision pour restructurations 3 836 1 722 -490 -803 4 265 Risques légaux et fiscaux 6 865 319 -1 067 6 117 Engagements de prêts et garanties (2) 6 962 4 670 -731 10 901 Provisions pour activité d'épargne-logement 19 622 1 478 21 100 Autres provisions d'exploitation 1 617 539 -301 1 855 Total des provisions 43 662 9 463 -873 -3 711 35 48 576 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (35 milliers d’euros avant impôts). (2)Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018 3.1.2.5.12.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 92 359 107 581 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 600 724 1 493 129 Ancienneté de plus de 10 ans 893 615 921 890 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 586 698 2 522 599 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 245 811 242 192 Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement 2 832 509 2 764 792 3.1.2.5.12.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 709 1 084 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 3 418 5 132 Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement 4 127 6 216 3.1.2.5.12.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 361 1 704 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 377 6 599 Ancienneté de plus de 10 ans 12 507 10 394 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 245 18 697 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 917 1 012 Provisions constituées au titre des crédits PEL -12 -17 Provisions constituées au titre des crédits CEL -50 -70 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -62 -87 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 21 100 19 622 3.1.2.5.13 . Dettes subordonnées  : Principes comptables. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas de dettes subordonnées dans ces comptes au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2020. 3.1.2.5.14 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 3.1.2.5.14.1 . Parts sociales  : Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 26 265 367 20 525 307 23 765 367 20 475 307 Augmentation de capital 2 500 000 20 50 000 Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 26 265 367 525 307 26 265 367 525 307 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. 3.1.2.5.15 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -35 8 -27 -1 026 264 -762 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -104 418 721 -103 697 -1 241 -2 619 -3 860 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Impôts liés -1 566 -1 566 Éléments non recyclables en résultat -104 453 729 -103 724 -2 267 -3 921 -6 188 Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 035 236 -799 6 958 -451 6 507 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -1 233 329 -904 259 184 443 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Impôts liés /// /// /// /// Éléments recyclables en résultat -2 268 565 -1 703 7 217 -267 6 950 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -106 721 1 294 -105 427 4 950 -4 188 762 Part du groupe -106 721 1 294 -105 427 4 950 -4 188 762 3.1.2.5.16 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables. — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 3.1.2.5.16.1 . Actifs financiers  : — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 118 427 114 450 3 977 90 430 86 096 4 334 Opérations de pension Autres actifs Total 118 427 114 450 3 977 90 430 86 096 4 334 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 3.1.2.5.16.2 . Passifs financiers . — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 147 461 113 827 32 800 834 125 514 81 560 43 400 554 Opérations de pension 187 366 180 249 7 117 Autres passifs Total 147 461 113 827 32 800 834 312 880 261 809 43 400 7 671 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 3.1.2.5.17 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 3.1.2.5.17.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Instruments de dettes 73 502 73 502 Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 73 502 73 502 Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 73 502 73 502 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 5 547 145 1 026 029 6 573 174 Titres de dettes 63 573 63 573 Actifs financiers au coût amorti 63 573 5 547 145 1 026 029 6 636 747 Total des actifs financiers donnés en garantie 137 075 5 547 145 1 026 029 6 710 249 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 137 075 3 548 038 1 026 029 4 711 142 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2020 (187 366 millions d’euros au 31 décembre 2019). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1 017 441 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (1 084 774 milliers d’euros au 31 décembre 2019) et le montant du passif associé s’élève à 10 981 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Instruments de dettes 183 770 134 268 318 038 Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 183 770 134 268 318 038 Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 183 770 134 268 318 038 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 4 685 765 15 665 4 701 430 Titres de dettes 64 972 65 927 130 899 Actifs financiers au coût amorti 64 972 65 927 4 685 765 15 665 4 832 329 Total des actifs financiers donnés en garantie 248 742 200 195 4 685 765 15 665 5 150 367 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 248 742 200 195 2 922 226 15 665 3 386 828 3.1.2.5.17.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 sont souscrites par des investisseurs externes (note 3.1.2.12.1). Au 31 décembre 2020, 993 799 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 3.1.2.5.17.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 3.1.2.5.17.2 . Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a cédé à la Compagnie de Financement Foncier (SCF) 10 003 milliers d’euros de créances saines accordées à des entités du secteur public . Le résultat dégagé sur ces cessions réalisées en juillet s’élève à 379 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Suite à cette cession, les créances ont été décomptabilisées, dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages associés à ces actifs a été transférée à la SCF. La cession comporte une clause résolutoire, qui, dans certaines circonstances exceptionnelles, pourrait obliger le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à effectuer des paiements sur les créances cédées. Ces circonstances exceptionnelles recouvrent notamment des modifications de la réglementation affectant, de manière rétroactive, l’éligibilité des créances cédées. 3.1.2.5.18 . Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence  : Principes comptables. — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couverture sont présentées dans la note 3.1.2.5.3. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique . En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 est devenu un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice. Deux consultations ont été lancées, au mois de novembre 2020, par le groupe de travail européen, sur les taux de référence alternatifs, afin d’accompagner les entités dans la rédaction des clauses de fallback. Ces consultations portent, à ce titre, sur la détermination des évènements déclencheurs de la cessation permanente de l’EURIBOR et sur les modalités de détermination du taux, basé sur l’€ster, qui se substituera alors à l’EURIBOR. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. S’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « Risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen. Toutefois, des travaux sont toujours en cours pour définir les modalités de transition à ces taux. Des solutions législatives sont, par ailleurs, envisagées notamment au niveau européen, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour les contrats référencés au taux LIBOR, qui n’auraient pas été renégociés à l’issue de la période de transition. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor et la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. En 2020, a commencé une phase plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut l’utilisation des nouveaux indices, la remédiation du stock ainsi qu’une communication plus active avec les clients de la banque. Cependant la grande majorité des contrats concernés par la réforme ne seront remédiés avec des taux alternatifs qu’en 2021. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le chapitre 5 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » 3.1.2.6 . Engagements  : Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 3.1.2.7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 3.1.2.6.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 431 014 1 258 867 Ouvertures de crédit confirmées 1 429 134 1 258 150 Autres engagements 1 880 717 Total des engagements de financement donnes 1 431 014 1 258 867 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 1 652 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 1 652 3.1.2.6.2 . Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 1 278 1 742 D'ordre de la clientèle 376 903 316 644 Total des engagements de garantie donnes 378 181 318 386 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 243 3 239 De la clientèle 7 907 049 7 283 227 Total des engagements de garantie reçus 7 909 292 7 286 466 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. 3.1.2.7 . Exposition aux risques . — Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 3.1.2.7.1 . Risque de crédit  : L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1.2.7.1.1 . Coût du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -24 687 -12 217 Récupérations sur créances amorties 479 661 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -2 456 -2 264 Total coût du risque de crédit -26 664 -13 820 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Opérations interbancaires -808 -368 Opérations avec la clientèle -24 923 -13 396 Autres actifs financiers -933 -56 Total coût du risque de crédit -26 664 820) 3.1.2.7.1.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 3.1.2.7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 (stage 3 ou S3) Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased or originated credit impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §3.1.2.5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. Augmentation significative du risque de crédit. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. Voir si cross ref avec Pilier 3 gestion des risques sur identification de la forbearance La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en défaut ne sont pas remplis ; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « Investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. — Mesure des pertes de crédit attendues : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. — Prise en compte des informations de nature prospective : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Dans le contexte de la crise de la Covid-19, des provisions complémentaires ont été comptabilisées en couverture de risques spécifiques sur certains secteurs dont, à titre principal, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, le commerce-distribution spécialisé et l’aéronautique. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour mensuellement. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués : Sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d'une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l'endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; Sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l'amélioration mécanique des notations sous l'effet des mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte — Méthodologie de calcul de pertes attendues : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 60% pour le scénario central, 35% pour le scénario pessimiste, 5% pour le scénario optimiste. Du fait de l’incertitude liée au contexte de crise sanitaire, ces bornages sont beaucoup plus écartés du scénario central que dans un contexte habituel hors crise. La méthode actuelle prend en compte les déviations passées des données du consensus à partir desquelles sont mesurées les probabilités d’occurrence des scénarios pessimistes et optimistes. L’incertitude du contexte fait que la méthode a dû être adaptée afin de rendre atteignable ces bornages. Cette adaptation consiste à aligner la dispersion précédemment calibrée sur les déviations de consensus sur l’incertitude actuelle, estimée via la dispersion des prévisions composant ledit consensus. Dans le contexte de la crise Covid-19, d’importante mesures de soutien de l’état ont été mises en place. Le groupe a retenu comme hypothèse que ces mesures ont eu pour impact de décaler les effets de la crise dans le temps d’environ 9 mois (entre les 6 mois de moratoires et les 12 mois de délai de remboursement des PGE). Des mesures telles que le chômage partiel ont pour conséquence qu’une partie significative de l’impact de la crise est absorbée par la puissance publique (notes de la Banque de France et de OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Economiques). Cela se traduit dans le dispositif de modélisation du Groupe BPCE par une modération de 60% de l’impact sur les paramètres de calcul des ECL des déviations de la croissance de sa tendance long terme. La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : Montants à adapter par les établissements : Une variation du facteur de modération de +/-10% autour de la valeur retenue de 60% a un impact d’environ +/-975 milliers d’euros ; Un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entrainerait une dotation supplémentaire d’environ 2 371 milliers d’euros ; Une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entrainerait la constatation d’une dotation de 156 milliers d’euros La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle depuis la crise de la Covid-19 sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3. Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois consécutifs au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou, la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 3.1.2.7.1.2.1 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 655 246 -35 655 246 -35 Production et acquisition 186 253 -91 186 253 -91 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -113 205 -113 205 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) -2 736 -870 -2 736 -870 Solde au 31/12/2020 725 558 -996 725 558 -996 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.2.2 Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances aux établissement de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 3 842 587 -39 3 842 587 -39 Production et acquisition 2 904 -7 2 904 -7 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) Réduction de valeur (passage en pertes) -884 -884 Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) 571 887 -204 571 887 -204 Solde au 31/12/2020 4 416 494 -250 4 416 494 -250 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 2 654 125 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 2 350 884 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 763 674 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 777 310 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 3.1.2.7.1.2.3 Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 11 683 818 -14 718 888 752 -34 516 263 558 -139 648 0 0 12 836 128 -188 882 Production et acquisition 2 100 932 -6 601 17 142 -467 0 0 7 400 -758 2 125 474 -7 826 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -936 914 47 -98 905 313 -52 094 2 177 -1 087 913 2 537 Réduction de valeur (passage en pertes) -22 673 20 217 -22 673 20 217 Transferts d'actifs financiers -170 505 13 611 134 114 -14 076 22 000 -10 430 -14 391 -10 895 Transferts vers S1 287 965 -986 -290 995 2 788 -3 035 105 -6 065 1 907 Transferts vers S2 -438 135 10 280 452 292 -21 986 -21 880 2 772 -7 723 -8 934 Transferts vers S3 -20 335 4 317 -27 183 5 122 46 915 -13 307 -603 -3 868 Autres mouvements (1) -231 264 -14 468 -41 395 5 179 24 321 7 206 -248 338 -2 083 Solde au 31/12/2020 12 446 067 -22 129 899 708 -43 567 235 112 -120 478 7 400 -758 13 588 287 -186 932 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté, y compris si celle-ci a subi une amélioration mécanique sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE décrit infra et dans la note 1.5.2). Les encours concernés par cette amélioration mécanique et qui pourraient être transférés en statut 2 s’élèvent à 34 736 milliers d’euros. Ce transfert n’aurait pas d’impact sur le coût du risque dans la mesure où cette amélioration a été neutralisée dans le calcul des dépréciations décrit inf. 3.1.2.7.1.2.4 . Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 1 169 814 1 713 88 336 926 717 223 1 258 867 2 862 Production et acquisition 667 429 1 662 12 428 16 679 857 1 678 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -220 140 -37 -15 654 -15 -147 -235 941 -52 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -11 559 -667 14 630 822 570 -8 3 641 147 Transferts vers S1 27 239 117 -25 276 -230 -11 0 1 952 -113 Transferts vers S2 -37 895 -784 40 337 1 052 -84 -8 2 358 260 Transferts vers S3 -903 -431 665 -669 Autres mouvements (1) -278 073 728 1 923 6 740 1 021 -275 410 1 755 Solde au 31/12/2020 1 327 471 3 399 101 663 1 755 1 880 1 236 1 431 014 6 390 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.2.5 . Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 233 322 469 80 135 1 889 4 929 1 742 318 386 4 100 Production et acquisition 88 905 194 9 727 176 98 632 370 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -19 918 -3 -8 335 -3 -965 -29 218 -6 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers 21 658 -46 -25 992 -77 3 884 716 -450 593 Transferts vers S1 31 543 133 -31 431 -255 -301 -5 -189 -127 Transferts vers S2 -8 970 -178 8 898 378 -15 -1 -87 199 Transferts vers S3 -915 -1 -3 459 -200 4 200 722 -174 521 Autres mouvements (1) -10 109 411 1 043 -604 -103 -353 -9 169 -546 Solde au 31/12/2020 313 858 1 025 56 578 1 381 7 745 2 105 378 181 4 511 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 3.1.2.7.1.3 . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 3.1.2.7.1.4 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (1) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 242 512 -121 236 121 276 119 834 Titres de dettes - JVOCI R Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 1 880 1 236 644 Engagements de garantie 7 745 2 105 5 640 Total 252 137 -117 895 127 560 119 834 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 3.1.2.7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d'Euros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 94 060 Prêts 128 220 38 363 Dérivés de transaction 2 838 Total 225 118 38 363 (1) Valeur comptable au bilan 3.1.2.7.1.6. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 79 221 79 221 77 990 77 990 Encours restructurés sains 72 249 72 249 32 493 32 493 Total des encours restructurés 151 470 151 470 110 483 110 483 Dépréciations -41 591 -41 591 -37 072 9 -37 063 Garanties reçues 42 875 42 875 37 421 9 37 430 — Analyse des encours bruts  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 100 309 100 309 41 888 41 888 Réaménagement : refinancement 51 161 51 161 68 595 68 595 Total des encours restructurés 151 470 151 470 110 483 110 483 — Zone géographique de la contrepartie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 150 861 150 861 109 867 109 867 Autres pays 609 609 616 616 Total des encours restructurés 151 470 151 470 110 483 110 483 3.1.2.7.1.7. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Valeur brute comptable (1) ou montant nominal Dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues Net Fourchette de PD Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres 632 675 45 428 30 551 15 681 187 397 332 723 419 Statut 1 632 675 45 428 30 551 15 681 187 397 332 723 419 Statut 2 0 Statut 3 0 Titres au coût amorti 87 201 87 201 Statut 1 87 201 87 201 Statut 2 0 Statut 3 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 428 056 35 713 250 3 463 519 Statut 1 3 428 056 35 713 250 3 463 519 Statut 2 0 Statut 3 0 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 4 668 351 2 844 850 423 103 1 531 874 2 027 556 1 357 206 470 468 171 392 -1 047 -1 313 -586 -1 834 -8 118 -23 562 -62 687 -82 710 13 676 655 Statut 1 4 660 187 2 838 832 410 339 1 474 249 1 908 327 1 001 394 70 350 -926 -1 117 -469 -1 327 -5 426 -8 802 -1 744 12 383 489 Statut 2 7 758 5 265 12 764 57 342 117 896 355 034 338 919 -68 -60 -117 -456 -2 479 -14 612 -25 725 938 496 Statut 3 406 752 283 1 333 779 61 198 171 392 -53 -136 -51 -213 -147 -35 218 -82 710 354 670 Engagements de financement donnés 408 086 168 528 109 343 115 205 334 699 248 312 28 875 1 623 49 87 62 934 2 382 1 337 1 409 820 Statut 1 408 085 167 721 109 343 109 919 309 619 198 463 12 470 49 87 62 819 1 790 392 1 312 421 Statut 2 1 807 5 286 25 080 49 845 16 152 115 592 945 95 519 Statut 3 4 253 1 623 1 880 Engagements de garantie donnés 31 009 44 807 33 592 55 412 81 940 104 172 9 393 5 763 63 36 50 388 1 039 920 744 362 848 Statut 1 31 009 43 501 33 580 55 412 77 699 59 704 2 355 51 36 50 312 469 92 302 250 Statut 2 1 306 12 4 241 44 457 6 346 12 76 567 727 54 980 Statut 3 11 692 5 763 3 101 744 5 618 Total au 31 décembre 2020 9 255 378 3 103 613 632 302 1 718 172 2 444 195 1 709 690 508 736 178 778 -1 014 -315 -1 390 -6 796 -20 141 -60 430 -81 966 -82 710 19 805 625 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. 3.1.2.7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de marché. 3.1.2.7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 3.1.2.7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2020 Caisse, banques centrales 44 896 44 896 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 225 118 225 118 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 4 482 20 165 316 800 337 224 572 515 1 251 186 Instruments dérivés de couverture 115 589 115 589 Titres au coût amorti 1 368 42 222 41 397 2 214 87 201 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 4 027 563 29 826 138 873 135 591 51 606 32 785 4 416 244 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 444 632 256 942 1 247 160 4 260 136 7 064 789 127 696 13 401 355 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 515 7 515 Actifs financiers par échéance 4 522 941 286 768 1 448 420 4 753 924 7 453 619 1 083 432 19 549 104 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 25 019 25 019 Instruments dérivés de couverture 122 442 122 442 Dettes représentées par un titre 5 001 3 17 350 127 833 23 170 173 357 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 46 947 56 072 521 172 1 624 099 1 348 147 94 979 3 691 416 Dettes envers la clientèle 11 005 267 135 564 473 113 1 845 044 395 715 13 854 703 Dettes subordonnées 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 335 7 335 Passifs financiers par échéance 11 057 215 191 639 1 011 635 3 596 976 1 767 032 249 775 17 874 272 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 128 473 112 594 345 603 516 665 327 679 1 431 014 Total engagements de financement donnes 128 473 112 594 345 603 516 665 327 679 1 431 014 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 98 295 787 98 1 278 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 2 867 8 016 39 220 141 265 185 535 376 903 Total engagements de garantie donnes 2 965 8 311 40 007 141 363 185 535 378 181 3.1.2.8. Avantages du personnel  : Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 3.1.2.8.1. Charges du personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière» ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -68 996 -70 506 Charges des régimes à cotisations définies -11 113 -11 120 Charges des régimes à prestations définies 1 189 -378 Autres charges sociales et fiscales (1) -33 963 -34 337 Intéressement et participation -2 756 -5 143 Total des charges de personnel -115 639 -121 484 (1) Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1er janvier 2019. 3.1.2.8.2. Engagement sociaux . Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP. Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les régimes CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 3.1.2.8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2020 31/12/2019 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 282 130 11 080 1 093 294 303 289 480 Juste valeur des actifs du régime -319 866 -7 783 -368 -328 017 -327 134 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 37 736 37 736 42 082 Solde net au bilan 3 297 725 4 022 4 428 Engagements sociaux passifs 4 022 4 428 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 3.1.2.8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 277 034 277 034 11 361 1 085 289 480 252 762 Coût des services rendus 594 88 682 556 Coût des services passés 1 310 Coût financier 2 342 2 342 55 3 2 400 4 530 Prestations versées -6 096 -6 096 -1 060 -77 -7 233 -7 061 Autres -192 -192 41 -6 -157 214 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 90 90 87 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 10 936 10 936 179 11 115 39 986 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -1 894 -1 894 -180 -2 074 -2 903 Ecarts de conversion Autres -1 Dette actuarielle en fin de période 282 130 282 130 11 080 1 093 294 303 289 480 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 319 116 319 116 7 664 354 327 134 300 343 Produit financier 2 701 2 701 36 1 2 738 5 383 Cotisations reçues Prestations versées -6 096 -6 096 -6 096 -5 826 Autres -219 -219 30 13 -176 -29 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 4 364 4 364 53 4 417 27 262 Ecarts de conversion Autres 1 Juste valeur des actifs en fin de période 319 866 319 866 7 783 368 328 017 327 134 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 6 096 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 3.1.2.8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Coût des services 594 88 682 1 866 Coût financier net -340 2 -338 -853 Autres (dont plafonnement par résultat) 360 360 912 Total de la charge de l'exercice 614 90 704 1 925 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2020 Exercice 2019 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 161 1 598 1 759 733 Ecarts de réévaluation générés sur la période 4 678 36 4 714 9 908 Ajustements de plafonnement des actifs -4 677 -4 677 -8 882 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 162 1 634 1 796 1 759 3.1.2.8.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 0,61% 0,86% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration (1) 18 ans 18 ans (1) Le mode de calcul de la duration a été modifié en 2016 pour le contrat CGP-CE. — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2020, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -8,38% -23 655 -8,48% -23 484 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 9,56% 26 970 9,68% 26 811 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 7,56% 21 323 7,77% 21 520 Variation de -0,5% du taux d'inflation -6,85% -19 337 -7,03% -19 467 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 35 652 34 168 N+6 à N+10 39 979 39 181 N+11 à N+15 40 488 40 566 N+16 à N+20 37 193 37 886 > N+20 96 520 103 092 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CGP-CE (y compris droits à remboursement)  : En % et milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,00% 3 199 1,10% 3 508 Actions 8,40% 26 869 9,00% 28 701 Obligations 88,40% 282 761 87,90% 280 310 Immobilier 2,20% 7 037 2,00% 6 384 Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 319 866 100,00% 318 903 3.1.2.9. Juste valeur des actifs et passifs financier . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 3.1.2.1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement … ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 3.1.2.5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2020, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers  : — Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. S’agissant de la participation détenue dans Natixis, sa valorisation est fondée sur les deux méthodes suivantes : le cours de bourse et la médiane des objectifs de cours publiés par les analystes de recherche couvrant le titre Natixis. Compte tenu du contrôle exercé par BPCE sur Natixis, une prime de contrôle a été appliquée sur ces références. Pour la participation détenue dans la CNP, sa valorisation a été réalisée en s’appuyant sur une méthode multicritères tenant compte notamment de l’opération réalisée par La Banque Postale ayant conduit cette dernière à devenir l’actionnaire majoritaire de CNP Assurances et d’éléments de marché et en particulier du cours de bourse de CNP Assurances et des objectifs de cours des analystes de recherche, méthodes auxquelles ont été appliqués des niveaux de pondération différents avec une prépondérance sur les approches de marché. Les autres filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 409 415 milliers d’euros pour les titres BPCE . — Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (Titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. — Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. 3.1.2.9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 3.1.2.9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 2 196 642 2 838 3 383 3 383 Dérivés de taux 2 196 642 2 838 3 383 3 383 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 196 642 2 838 3 383 3 383 Instruments de dettes 5 600 216 680 222 280 5 545 214 157 219 702 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 128 220 128 220 134 336 134 336 Titres de dettes 5 600 88 460 94 060 5 545 79 821 85 366 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 5 600 216 680 222 280 5 545 214 157 219 702 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 706 584 16 754 1 224 724 562 610 693 43 194 1 324 655 211 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 706 584 16 754 1 224 724 562 610 693 43 194 1 324 655 211 Instruments de capitaux propres 12 868 513 756 526 624 27 214 573 366 600 580 Actions et autres titres de capitaux propres 12 868 513 756 526 624 27 214 573 366 600 580 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 706 584 29 622 514 980 1 251 186 610 693 70 408 574 690 1 255 791 Dérivés de taux 115 589 115 589 87 047 87 047 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 115 589 115 589 87 047 87 047 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés - Dérivés de taux - Dérivés actions - Dérivés de change - Dérivés de crédit - Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 6 596 18 423 25 019 21 157 1 530 22 687 Dérivés de taux 6 596 18 423 25 019 21 157 1 530 22 687 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 6 596 18 423 25 019 21 157 1 530 22 687 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 122 442 122 442 102 827 102 827 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 122 442 122 442 102 827 102 827 (1) Hors couverture économique. 3.1.2.9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés 1 176 258 -697 -308 213 642 Dérivés de taux 1 176 258 -697 -308 213 642 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 176 258 -697 -308 213 642 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 214 157 6 319 135 8 284 -13 215 1 000 216 680 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 134 336 3 767 -9 883 128 220 Titres de dettes 79 821 2 552 135 8 284 -3 332 1 000 88 460 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 214 157 6 319 135 8 284 -13 215 1 000 216 680 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 1 324 -100 1 224 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 324 -100 1 224 Instruments de capitaux propres 573 366 1 899 28 205 -104 418 30 378 -33 070 -1 000 18 396 513 756 Actions et autres titres de capitaux propres 573 366 1 899 28 205 -104 418 30 378 -33 070 -1 000 18 396 513 756 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 574 690 1 899 28 205 -104 418 30 378 -33 170 -1 000 18 396 514 980 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés 1 530 4 329 -2 744 15 308 18 423 Dérivés de taux 1 530 4 329 -2 744 15 308 18 423 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 530 4 329 -2 744 15 308 18 423 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.6.3. — Au 31 décembre 2019  : (En milliers d'Euros) 01/01/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 210 331 -173 3 507 18 992 -13 603 -4 897 214 157 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 141 985 -112 3 507 -11 044 134 336 Titres de dettes 68 346 -61 18 992 -2 559 -4 897 79 821 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 210 331 -173 3 507 18 992 -13 603 -4 897 214 157 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 1 403 -79 1 324 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 403 -79 1 324 Instruments de capitaux propres 546 428 17 414 -767 48 471 -31 636 -6 544 573 366 Actions et autres titres de capitaux propres 546 428 17 414 -767 48 471 -31 636 -6 544 573 366 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 547 831 17 414 -767 48 471 -31 715 -6 544 574 690 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés 2 139 -501 -108 1 530 Dérivés de taux 2 139 -501 -108 1 530 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 139 -501 -108 1 530 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.6.3. Au 31 décembre 2020, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés, les titres de participation à la juste valeur par capitaux propres et nos FCPR classé en autres titres de dette. Au cours de l’exercice, 42 063 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 13 723 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2020. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 42 063 milliers d’euros, le Coût du risque de crédit à hauteur de 0 milliers d’euros, et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de 0 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, -104 418 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont – 103 262 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2020. 3.1.2.9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 31/12/2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 213 Dérivés de taux 213 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 213 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 5 545 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 5 545 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 5 545 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 13 507 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 13 507 Instruments de capitaux propres 18 396 Actions et autres titres de capitaux propres 18 396 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 13 507 18 396 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 15 308 Dérivés de taux 15 308 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 15 308 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 31/12/2019 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 4 897 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 4 897 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 897 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 7 379 28 342 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 7 379 28 342 Instruments de capitaux propres 6 544 Actions et autres titres de capitaux propres 6 544 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 379 28 342 6 544 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique . 3.1.2.9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 3.1.2.9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 445 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 602 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 1 935 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 1 726 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 3.1.2.9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 3.1.2.9.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti 18 390 879 60 188 2 016 386 16 314 305 16 771 729 128 461 1 759 587 14 883 681 Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 422 117 1 766 985 2 655 132 3 851 846 1 344 363 2 507 483 Prêts et créances sur la clientèle 13 880 736 221 563 13 659 173 12 762 877 386 679 12 376 198 Titres de dettes 88 026 60 188 27 838 157 006 128 461 28 545 Autres Passifs financiers au cout amorti 17 732 205 7 970 005 9 762 200 16 451 652 12 372 169 4 079 483 Dettes envers les établissements de crédit 3 676 473 2 779 323 897 150 3 353 865 3 293 484 60 381 Dettes envers la clientèle 13 882 144 5 017 617 8 864 527 12 985 813 8 979 461 4 006 352 Dettes représentées par un titre 173 588 173 065 523 111 974 99 224 12 750 Dettes subordonnées 3.1.2.10 . Impôts  : 3.1.2.10.1 . Impôts sur le résultat  : Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 3.1.2.10.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Impôts courants -25 441 -30 421 Impôts différés 5 206 -1 167 Impôts sur le résultat -20 235 -31 588 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 ( * ) En milliers d’Euros Taux d’impôt En milliers d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 65 529 65 965 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -20 235 -31 588 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition 85 764 97 553 Effet des différences permanentes (1) -35 631 -26 181 Résultat fiscal consolidé (A) 50 133 71 372 Taux d’imposition de droit commun français (B) 32,02% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A ) ( * ) ( B) -16 053 -24 573 Effet de la variation des impôts différés non constatés Impôts à taux réduit et activités exonérées -3 2 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 494 616 Effet des changements de taux d’imposition -1 709 -3 916 Autres éléments -2 964 -3 717 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -20 235 -31 588 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 40,36% 32,38% (*) Les données comparatives de l’exercice 2019 devront être retraitées afin d’être présentées sur la base de ce nouveau format (induisant une modification du pourcentage du taux d’impôt effectif de l’exercice 2019 par rapport à celui publié l’an passé). Les données 2019 ont été modifiées à des fins de comparabilité. Les différences permanente sont pour la première fois, au 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique ». 3.1.2.10.2 . Impôts différés  : Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En millier d’Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Plus-values latentes sur OPCVM -3 -3 Financement d'actif avec incidence fiscale 0 Provisions pour passifs sociaux 1 120 1 225 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 519 5 362 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 8 166 5 433 Autres provisions non déductibles 3 468 3 925 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -8 305 -9 572 Autres sources de différences temporelles (1) 23 883 20 945 Impôts différés liés aux décalages temporels 33 848 27 315 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 832 798 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 34 680 28 113 Comptabilisés A l’actif du bilan 34 680 28 113 Au passif du bilan 3.1.2.11 . Autres informations  : 3.1.2.11.1 . Information sectorielle  : ( En millier d’Euros ) Pôle Banque Commerciale et Assurance Pôle financier Total 2020 2019 2020 2019 2020 2019 PNB 280 842 281 182 35 279 41 348 316 121 322 530 Frais de gestion -182 568 -189 503 -19 322 -21 600 -201 890 -211 103 Résultat Brut d'exploitation 98 274 91 679 15 957 19 748 114 231 111 427 Coût du risque -28 053 -13 500 1 389 -320 -26 664 -13 820 Gains ou perte sur autres actifs -1 787 -53 -16 -1 -1 803 -54 Résultat avant impôt 68 434 78 126 17 330 19 427 85 764 97 553 3.1.2.11.2 . Information sur les opérations de location financement et de location simple  : 3.1.2.11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur  : Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 3.1.2.4.1). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 269 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement Produits de location-financement 269 Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux Produits de location simple — Echéancier des créances de location-financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) Paiements de loyers actualisés (Investissement net) Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie Produits financiers non acquis Contrats de location simple Paiements de loyers 40 30 30 100 58 85 143 3.1.2.11.2.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -30 -15 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation (1) -3 660 -2 727 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -23 -119 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 713 -2 861 (1) L’application de la décision IFRS IC sur 2019 aurait donné lieu à la présentation sur la ligne « Dotations aux amortissements au titre des droits d’utilisation » d’un montant complémentaire de 53 milliers d’euros présenté en 2019 sur la ligne « Charges de location au titre des contrats de courte durée ». — Sorties de trésorerie relatives aux contrats de location  : ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -941 -923 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -374 -209 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -1 315 -1 132 — Echéancier des passifs locatifs  : ( En milliers d’Euros ) 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 306 1 186 5 762 407 8 661 3.1.2.11.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 3.1.2.11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (CGP) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Crédits 1 713 228 5 098 1 196 055 5 091 Autres actifs financiers 427 816 26 439 522 297 27 363 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 2 141 044 31 537 1 718 352 32 454 Dettes 1 985 154 1 670 738 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 1 985 154 1 670 738 Intérêts, produits et charges assimilés 2 988 95 8 941 105 Commissions -7 873 -6 301 Résultat net sur opérations financières 24 883 1 371 11 521 2 437 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 19 998 1 466 14 161 2 542 Engagements donnés 457 4 513 Engagements reçus 1 652 Engagements sur instruments financiers à terme 20 000 20 000 Total des engagements avec les entités liées 20 000 457 21 652 4 513 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 3.1.2.12 - Périmètre de consolidation ». 3.1.2.11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Avantages à court terme 2 089 2 116 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 284 2 116 — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 2 089 milliers d’euros au titre de 2020 (contre 2 116 milliers d’euros au titre de 2019). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. — Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux  : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Montant global des prêts accordés 2 415 3 662 Montant global des garanties accordées 3.1.2.11.3.3 . Relation avec les entreprises sociales pour l’habitat . — Partenaire historique du mouvement HLM, le Groupe BPCE est un participant essentiel à toute la chaîne du logement social. Il intervient en tant qu’opérateur (première banque privée du logement social dont les constructions sont notamment financées par la collecte du Livret A) et est l’un des principaux distributeurs de prêts locatifs sociaux (PLS) et de prêts locatifs intermédiaires (PLI). Le groupe intervient également pour certaines entreprises sociales pour l’habitat en tant qu’unique actionnaire de référence. Considérant la substance économique des relations du groupe dans ce secteur d’activité, dont les acteurs font l’objet d’une réglementation spécifique, certaines entreprises sociales pour l’habitat ont été qualifiées de parties liées. — Transactions bancaires réalisées avec les entreprises sociales pour l’habitat : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédit 25 624 26 303 Garanties données 4 178 4 101 Encours de dépôts bancaires 151 11 850 Encours de placements financiers (OPCVM et titres) 1 841 1 841 ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d’intérêts sur les crédits 236 228 Charges financières sur dépôts bancaires -78 -142 Charges financières sur placements (OPCVM et titres) 41 41 3.1.2.11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 3.1.2.11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 3.1.2.11.4.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 3.1.2.11.4.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 40 137 12 804 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 32 500 12 804 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 7 637 Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 14 021 9 949 Actifs financiers au coût amorti 58 796 15 201 Actifs divers Total actif 112 954 37 954 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 31 Engagements de garantie donnés 29 781 637 Garantie reçues 34 707 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 142 735 3 915 Taille des entités structurées 598 126 441 608 — Au 31 décembre 2019 : ( En milliers d’Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 37 638 12 814 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 37 638 12 814 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3 340 5 220 Actifs financiers au coût amorti 39 868 13 408 Actifs divers Total actif 80 846 31 442 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 1 412 Engagements de garantie donnés 17 450 Garantie reçues 7 385 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 80 846 42 919 Taille des entités structurées 785 567 543 406 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 3.1.2.11.4.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées. — Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Cac 1 (MAZARS) Cac 2 (KPMG) TOTAL Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Certification des comptes 156 148 162 173 318 321 - Emetteur 156 148 86% 84% 141 156 84% 87% 297 304 85% 85% - Filiales intégrés globalement 21 17 12% 9% 21 17 6% 5% Services autres que la certification des comptes (2) 26 28 6 7 32 35 - Emetteur 26 28 14% 16% 6 7 4% 4% 32 35 9% 10% - Filiales intégrés globalement Total 182 176 168 180 350 356 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable (2) Mission d’audit et rapport sur les informations RSE. 3.1.2.12. Détail du périmètre de consolidation  : 3.1.2.12.1 . Opérations de titrisation  : Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappellés en 3.1.2.3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2020, plusieurs nouvelles entités ad hoc (Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 28 octobre 2020.Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,08 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2020 et une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la troisième opération avec un placement des titres senior sur les marchés Opération BCL sur le prêt personnel BPCE Financement, née d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 25 mai 2020.Cette opération autosouscrite s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) au FCT BCL2020 et une souscription par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 3.1.2.12.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Activités Taux d’intérêt Méthode (2) CAISSE D'EPARGNE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE France Banque Tête de groupe CEBIM France Marchand de biens 100% IG SAS PHILAE France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG BDR IMMO1 France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG SILO DE FCT CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT NAFI CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 2 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 3 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 4 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 5 DEMETER CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 6 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SLE AUXERRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE BELFORT ET SA REGION France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DE BESANCON France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NORD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SUD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU DOUBS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE HAUTE SAONE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU JURA France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NIEVRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE EST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE OUEST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SENS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 3.1.2.12.3 . Entreprises non consolidées au 31 décembre 2020 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) Montant en euro des capitaux propres (3) Montant en euro du résultat (3) SCI LE 380 France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -306 442 53 241 X POLE PRESQU'ILE France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 7 373 994 -6 151 110 S.E.M.A MACONNAIS VAL DE SAONE BOURGOGNE DU SUD France 21,86% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 5 671 700 64 600 SAS THIERS France 22,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 2 264 154 12 541 202 VIVALIS INVESTISSEMENTS France 22,56% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 4 599 267 1 066 227 BATIFRANC France 23,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 26 557 000 1 784 000 SCI DE LA CROIX BLANCHE France 24,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 2 667 329 717 327 MIDI FONCIERE 4 France 25,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 5 323 077 23 144 VILLEO HABITAT France 26,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 189 344 600 4 921 400 SCI AEROCAMPUS BLAGNAC France 27,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 5 615 534 -281 435 SCI RENAISSANCE INVEST France 30,77% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 6 487 180 -63 847 SCI LC TOURS CAMPUS France 40,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -1 137 270 103 996 SCI CEFCL France 45,48% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 4 723 493 386 119 BIS DEVELOPPEMENT France 49,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -40 400 -18 400 COOP HABITAT BOURGOGNE France 61,42% non significativité 1 001 800 -339 800 FONCIERE BFC COMMERCES France 85,00% non significativité 50 600 -36 600 BDR IMMOBILISATIONS France 100,00% non significativité 1 099 786 -217 118 BDR IMMOBILISATIONS 2 France 100,00% non significativité 496 173 -109 368 CEBFC INVEST France 100,00% non significativité 668 104 -2 361 911 CEBFC LT France 100,00% non significativité 673 566 -569 123 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) SIFA ( SOCIÉTÉ D'INVESTISSEMENT FRANCE ACTIVE) France 0,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JDA DIJON HANDBALL France 0,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEUILLY CONTENTIEUX France 0,10% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEOLIA France 0,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable STADE DIJONNAIS France 0,52% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE ANONYME D'ECONOMIE MIXTE SPORTIVE DU CIRCUIT DE NEVERS MAGNY-COURS France 0,57% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE D'AMENAGEMENT DE LA NIEVRE France 0,72% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE DOLOISE DES HLM DU JURA France 0,78% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCPI PIERVAL SANTE France 0,80% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BRENNUS HABITAT France 0,83% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE ACHATS France 0,89% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE SOLUTIONS CREDIT France 0,94% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM YONNE ENERGIE France 1,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CRITEL France 1,43% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable YONNE EQUIPEMENT France 1,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE SERVICES FINANCIERS France 1,89% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE APS France 2,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE France 2,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE DEVELOPPEMENT France 3,08% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IDEHA France 3,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IT-CE France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable S.E.M Aménagement et Développement Val de Bourgogne France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM Patrimoniale Sud Bourgogne France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable DEMEURES DE SAONE France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM SUD DEVELOPPEMENT France 3,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JDA DIJON BASKET France 3,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable PAYS DE MONTBELIARD IMMOBILIER D'ENTREPRISES France 3,55% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM ELAN CHALON France 3,58% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE CE SYNDICATION RISQUES France 3,68% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE GCE MOBILIZ France 3,73% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAIEMB LOGEMENT France 3,79% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE DE GESTION DE LA STATION DES ROUSSES France 3,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MATA CAPITAL HIGH INCOME PROPERTY (MCHIPF 1) France 4,39% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ECOLOCALE GIE France 4,45% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE IMMOBILIERE DE LA MADELEINE France 4,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE CIVILE FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR France 4,74% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP BOURGOGNE DU SUD ALLIER France 4,91% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS FONCIERE DES CE France 4,98% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE A VOCATION HOTELIERE France 5,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP FRANCHE-COMTE France 5,22% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE HOLDING PARTICIPATIONS France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable COTE D'OR ENERGIE France 5,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE BPCE TRADE France 5,88% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE MICROPOLIS France 6,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM POUR LA COOPERATION INDUSTRIELLE EN BOURGOGNE France 6,76% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE PATRIMONIALE DE LA NIEVRE France 7,19% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ACTION 70 France 7,32% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE EQUIPEMENT DU TERRITOIRE DE BELFORT France 8,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE DEVELOPPEMENT 2 France 8,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BFC PROMOTION HABITAT France 8,21% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NUMERICA France 9,76% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable AKTYA France 9,93% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP BOURGOGNE NORD France 10,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable TANDEM France 10,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CAPITAL FRANCHE COMTE INVESTISSEMENT France 11,48% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable EXPANSION 39 France 12,90% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS FONCIERE VALMI 2 (14/11/17) France 13,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable HARFLEUR 2000 France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NICEPHORE IMMOBILIER DEVELOPPEMENT (NIDEV) France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SERVICES SENIORS INVEST France 16,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS DELTA PORT-ZELANDE France 17,46% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEDIA France 17,75% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JONXIMMO France 18,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BOURGOGNE GARANTIE France 19,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. 3.1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. ( Exercice clos le 31 décembre 2020 .) Caisse d’Epargne et de Prévoyance de BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société Anonyme 1 Rond-Point de la Nation 21000 Dijon A l’Assemblée générale de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A., Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche Comté S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté est exposé à des risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation pour pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par le Groupe BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, informations prospectives,…). Dans le contexte inédit de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 3.1.2.1.5.2.1 de l’annexe. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles pour chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 186,9 M€ dont 22,1 M€ au titre du statut 1, 43,6 M€ au titre du statut 2 et 121,2 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 26,7 M€ (en hausse de 93% sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.1.2.5.5.3, 3.1.2.7.1.1 et 3.1.2.7.1.2 de l’annexe. Les impacts de la crise COVID-19 sur le risque de crédit sont mentionnés dans la note 3.1.2.1.5.2.1. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté à : prendre connaissance du dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations , ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification de la provision sectorielle comptabilisée dans votre Caisse. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit et du dispositif d’évaluation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2020. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est basée : pour Natixis et CNP Assurances, sur une approche multicritère combinant valeurs boursières objectifs de cours publiés par les analystes et le cas échéant autres prix résultants de transactions récentes ; pour les autres filiales non cotées, sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Caisse. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 409,4 M€ au 31 décembre 2020, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -202,5 M€. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.1.2.5.4 et 3.1.2.9 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception de leurs conclusions, nous étudions la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser Natixis et CNP Assurances ; pour les autres filiales non cotées, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des paramètres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et un contre-calcul des valorisations ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A. par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 20 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2020, le cabinet KPMG était dans la 30 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 18 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense, le 13 avril 2021 et Lyon, le 13 avril 2021 . Les commissaires aux comptes : Mazars : KPMG Audit Département de KPMG S.A. : Paul-Armel JUNNE ; Rémi VINIT-DUNAND ; Associé, Associé.

05/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101460
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 mars 202 1 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 44 163 Effets Publics et Valeurs assimilées 534 050 Créances sur les Établissements de Crédit 4 985 798 Opérations avec la Clientèle 12 287 939 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 521 506 Actions et Autres Titres à revenu variable 30 227 Participations et autres titres détenus à long terme 113 499 Parts dans les Entreprises liées 651 576 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 36 Location Simple   Immobilisations Incorporelles 759 Immobilisations corporelles 91 620 Capital souscrit non versé   Actions Propres   Comptes de négociation et de règlement   Autres Actifs 87 431 Comptes de Régularisation 105 086 Total Actif 20 453 690 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 3 686 006 Opérations avec la Clientèle 14 621 452 Dettes représentées par un titre 19 694 Autres Passifs 248 200 Comptes de Régularisation 187 539 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 94 309 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 546 436 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 800 721 Écarts de Réévaluation   Provisions réglementées et Subventions d'investissement   Report à nouveau (+/-) 77 286 Total Passif 20 453 690 HORS BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES   Engagements de financement 1 530 320 Engagements de garantie 389 627 Engagements sur titres 0 ENGAGEMENTS RECUS   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 825 Engagements sur titres 0

10/02/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100200
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital : 525  307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 DIJON CEDEX 9 352 483 341 RCS : Dijon Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 décembre 2020 (en milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 44 896 Effets Publics et Valeurs assimilées 527 015 Créances sur les Établissements de Crédit 4 413 893 Opérations avec la Clientèle 12 181 948 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 468 840 Actions et Autres Titres à revenu variable 29 557 Participations et autres titres détenus à long terme 110 183 Parts dans les Entreprises liées 650 728 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 64 Location Simple   Immobilisations Incorporelles 799 Immobilisations corporelles 90 090 Capital souscrit non versé   Actions Propres   Comptes de négociation et de règlement   Autres Actifs 111 515 Comptes de Régularisation 103 596 Total Actif 19 733 124 PASSIF MONTANT Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 3 590 104 Opérations avec la Clientèle 14 022 394 Dettes représentées par un titre 14 357 Autres Passifs 275 637 Comptes de Régularisation 221 907 Comptes de négociation et de règlement   Provisions pour Risques et Charges 92 462 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 466 209 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 800 721 Écarts de Réévaluation   Provisions réglementées et Subventions d'investissement   Report à nouveau (+/-) -2 941 Total Passif 19 733 124 HORS BILAN MONTANT ENGAGEMENTS DONNES   Engagements de financement 1 431 013 Engagements de garantie 378 181 Engagements sur titres 0 ENGAGEMENTS RECUS   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 990 Engagements sur titres 566

06/11/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004427
Texte de l'annonce :

CAISSE D'ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Forme juridique : Banque coopérative au capital de 525 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 septembre 2020 (en milliers d'euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 47 509 Effets Publics et Valeurs assimilées 609 543 Créances sur les Établissements de Crédit 4 547 427 Opérations avec la Clientèle 12 039 233 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 502 031 Actions et Autres Titres à revenu variable 23 425 Participations et autres titres détenus à long terme 107 386 Parts dans les Entreprises liées 609 672 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 21 Location Simple   Immobilisations Incorporelles 5 570 Immobilisations corporelles 82 553 Capital souscrit non versé   Actions Propres   Comptes de négociation et de règlement   Autres Actifs 113 745 Comptes de Régularisation 96 335 Total actif 19 784 450 Passif Montant Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 3 664 446 Opérations avec la Clientèle 14 061 196 Dettes représentées par un titre 15 583 Autres Passifs 245 622 Comptes de Régularisation 195 108 Comptes de négociation et de règlement   Provisions pour Risques et Charges 83 291 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 469 150 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 800 721 Écarts de Réévaluation   Provisions réglementées et Subventions d'investissement   Report à nouveau (+/-) 0 Total passif 19 784 450 Hors-Bilan Montant ENGAGEMENTS DONNES   Engagements de financement 1 413 151 Engagements de garantie 345 374 Engagements sur titres 0 ENGAGEMENTS RECUS   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 2 149 Engagements sur titres 3 657

07/08/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003594
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital de 525 307 340 € Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 3 0 juin 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 51 146 Effets Publics et Valeurs assimilées 664 531 Créances sur les Établissements de Crédit 4 704 477 Opérations avec la Clientèle 11 863 650 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 499 232 Actions et Autres Titres à revenu variable 23 785 Participations et autres titres détenus à long terme 100 055 Parts dans les Entreprises liées 611 832 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 27 Location Simple   Immobilisations Incorporelles 5 586 Immobilisations corporelles 79 012 Capital souscrit non versé   Actions Propres   Comptes de négociation et de règlement   Autres Actifs 116 374 Comptes de Régularisation 97 379 Total actif 19 817 086 Passif Montant Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 4 010 880 Opérations avec la Clientèle 13 756 331 Dettes représentées par un titre 15 257 Autres Passifs 229 576 Comptes de Régularisation 198 713 Comptes de négociation et de règlement   Provisions pour Risques et Charges 87 125 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 469 150 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 800 721 Écarts de Réévaluation   Provisions réglementées et Subventions d'investissement   Report à nouveau (+/-) 0 Total passif 19 817 086 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 379 708 Engagements de garantie 335 255 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 2 242 Engagements sur titres 566

29/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2001995
Texte de l'annonce :

CAISSE D' ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Forme juridique : Banque coopérative au capital de 52 5 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6 419Z A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2019 . (avec comparatif au 31 décembre 2018). I. — Compte de résultat. (En milliers d’Euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 3.2.2.3.1 351 125 335 274 Intérêts et charges assimilées 3.2.2.3.1 -177 934 -177 743 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2.2.3.2 16 004 17 120 Commissions (produits) 3.2.2.3.3 154 359 157 236 Commissions (charges) 3.2.2.3.3 -22 174 -21 091 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.2.2.3.4 209 100 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.2.2.3.5 1 736 2 054 Autres produits d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 15 709 11 497 Autres charges d'exploitation bancaire 3.2.2.3.6 -16 668 -11 668 Produit net bancaire 322 366 312 779 Charges générales d'exploitation 3.2.2.3.7 -202 983 -202 579 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 048 -8 294 Résultat brut d'exploitation 111 335 101 906 Coût du risque 3.2.2.3.8 -12 644 -36 019 Résultat d'exploitation 98 691 65 887 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.2.2.3.9 -2 191 175 Résultat courant avant impôt 96 500 66 062 Résultat exceptionnel 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.2.2.3.11 -28 238 -20 476 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 68 262 45 586 II. — Bilan et hors bilan. (En milliers d’Euros) . Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisses, banques centrales 48 012 54 080 Effets publics et valeurs assimilées 3.2.2.4.3 524 455 559 485 Créances sur les établissements de crédit 3.2.2.4.1 3 829 635 3 752 183 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 11 430 073 11 081 547 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.2.2.4.3 1 491 631 1 490 629 Actions et autres titres à revenu variable 3.2.2.4.3 24 556 20 679 Participations et autres titres détenus à long terme 3.2.2.4.4 104 447 97 476 Parts dans les entreprises liées 3.2.2.4.4 610 813 572 504 Opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2.2.4.5 28 1 Immobilisations incorporelles 3.2.2.4.6 5 474 5 268 Immobilisations corporelles 3.2.2.4.6 75 691 54 961 Autres actifs 3.2.2.4.8 121 280 132 441 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 116 114 227 646 Total de l'actif 18 382 209 18 048 900 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 3.2.2.4.1 3 281 277 3 711 343 Opérations avec la clientèle 3.2.2.4.2 13 072 788 12 337 326 Dettes représentées par un titre 3.2.2.4.7 12 736 2 091 Autres passifs 3.2.2.4.8 249 815 223 586 Comptes de régularisation 3.2.2.4.9 154 592 272 484 Provisions 3.2.2.4.10 79 781 76 041 Dettes subordonnées 3.2.2.4.11 0 0 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.2.2.4.12 50 054 50 054 Capitaux propres hors FRBG 3.2.2.4.13 1 481 166 1 375 975 Capital souscrit 525 307 475 307 Primes d'émission 143 122 143 122 Réserves 744 475 711 960 Résultat de l'exercice (+/-) 68 262 45 586 Total du passif 18 382 209 18 048 900 (En milliers d’Euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements de financement 3.2.2.5.1 1 258 867 1 230 978 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 318 386 321 381 Engagements sur titres 0 2 000 (En milliers d’Euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements reçus Engagements de financement 3.2.2.5.1 1 652 0 Engagements de garantie 3.2.2.5.1 2 949 15 154 Engagements sur titres 566 566 III. — Notes annexes aux comptes individuels. 3.2.2.1. – Cadre général. 3.2.2.1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d' Épargne comprend les Caisses d' Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,6831 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.2.2.1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.2.2.1.3. Evènements significatifs. — La Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté a réalisé en novembre et décembre 2019 trois opérations de cession de créances saines accordées à des entités du secteur public. Ces cessions ont porté sur un encours de capital restant dû de 246 013 milliers d’ Euros et ont généré une plus-value nette comptable de 18 780 milliers d’ Euros en tenant compte des soultes payées suite aux nettings de swaps. La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté a procédé en date du 22 novembre 2019 à une augmentation de son capital social par apport en numéraire d’une somme 50 000 milliers d’ Euros pour le porter de 475 307 milliers d’ Euros à 525 307 milliers d’ Euros . 3.2.2.1.4. Evènements postérieurs à la clôture. — Néant. 3.2.2.2. Principes et méthodes comptables généraux 3.2.2.2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.2.2. Changements de méthodes comptable. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2019. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2019 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 3.2.2.2.3. Principes comptables généraux. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent . 3.2.2.2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 11 867 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 2 040 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 12 487 milliers d’ Euros . Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 2 488 milliers d’ Euros dont 2 115 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 373 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 825 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. 3.2.2.3. Informations sur le compte de résultat . 3.2.2.3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables  : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 56 694 -20 768 35 926 64 244 -21 873 42 372 Opérations avec la clientèle (1) 249 925 -138 934 110 991 223 653 -134 437 89 216 Obligations et autres titres à revenu fixe 43 257 -9 178 34 079 47 247 -13 850 33 397 Dettes subordonnées 0 0 Autres (2) 1 249 -9 055 -7 806 130 -7 585 -7 455 Total 351 125 -177 934 173 191 335 274 -177 743 157 530 (1) Dont 18 780 milliers d’Euros de plus-value sur les 3 cessions réalisées en novembre et décembre 2019. (2) Dont (10 469) milliers d’Euros au titre des opérations de macrocouverture. Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La reprise de la provision épargne logement s’élève à 2 664 milliers d’ Euros pour l’exercice 2019, contre 509 milliers d’ Euros pour l’exercice 2018. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par les opérations de titrisation . 3.2.2.3.2. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables  : Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Actions et autres titres à revenu variable 692 0 Participations et autres titres détenus à long terme 1 029 2 401 Parts dans les entreprises liées 14 283 14 718 Total 16 004 17 120 3.2.2.3.3. Commissions . Principes comptables  : Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.2.2.3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : • commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; • commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 49 -10 38 -243 -11 -253 Opérations avec la clientèle 38 110 -11 38 099 46 204 -8 46 196 Opérations sur titres 5 026 -34 4 992 4 523 -84 4 439 Moyens de paiement 30 160 -12 290 17 870 28 387 -11 869 16 518 Opérations de change 86 0 86 90 0 90 Engagements hors-bilan 7 665 -142 7 523 6 959 -100 6 859 Prestations de services financiers 7 546 -9 687 -2 141 7 218 -9 019 -1 801 Activités de conseil 167 0 167 159 0 159 Autres commissions (1) 65 551 0 65 551 63 938 0 63 938 Total 154 359 -22 174 132 185 157 236 -21 091 136 146 (1) Dont vente de produits d’assurance vie pour 51 988 milliers d’Euros . 3.2.2.3.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables  : Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : – les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; – les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; – les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 209 100 Instruments financiers à terme 0 0 Total 209 100 3.2.2.3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables  : C e poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 2 432 -1 268 1 165 -2 748 38 -2 710 Dotations -114 -1 624 -1 738 -2 748 -177 -2 925 Reprises 2 546 356 2 903 0 215 215 Résultat de cession 290 281 571 3 167 1 596 4 764 Autres éléments 0 0 0 0 Total 2 723 -986 1 736 421 1 634 2 054 3.2.2.3.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables  : Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif aux postes d’immobilisations corporelles, — Ces produits et charges comprennent notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations concernées . (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 921 -3 569 -648 2 835 -3 308 -473 Refacturations de charges et produits bancaires 392 -87 305 145 -141 4 Activités immobilières 109 -340 -230 114 -231 -116 Prestations de services informatiques 0 0 Autres activités diverses 12 135 -12 672 -537 8 207 -7 987 219 Autres produits et charges accessoires 153 153 196 196 Total 15 709 -16 668 -959 11 497 -11 668 -171 3.2.2.3.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables  : Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -70 370 -70 952 Charges de retraite et assimilées (1) -11 896 -11 148 Autres charges sociales -23 694 -26 229 Intéressement des salariés -5 143 -3 773 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 248 -8 649 Total des frais de personnel -121 351 -120 751 Impôts et taxes -5 323 -6 590 Autres charges générales d'exploitation -76 309 -75 238 Total des autres charges d'exploitation -81 632 -81 828 Total -202 983 -202 579 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 662 cadres et 981 non cadres, soit un total de 1 643 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un montant de 282 milliers d’ Euros . L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 3.2.2.3.8 . Coût du risque . Principes comptables  : Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit de toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 Clientèle -50 157 45 213 -2 461 660 -6 744 -60 659 44 070 -1 503 618 -17 474 Titres et débiteurs divers -1 277 1 195 -2 -83 -395 1 840 1 446 Provisions Engagements hors-bilan -2 827 2 137 -690 -4 979 2 032 -2 947 Provisions pour risque clientèle -37 188 32 060 -5 128 -28 694 11 650 -17 044 Autres 0 0 0 0 Total -91 449 80 606 -2 463 660 -12 645 -94 726 59 592 -1 503 618 -36 019 Dont : Reprises de dépréciations devenues sans objet 24 958 25 642 Reprises de dépréciations utilisées 21 451 20 269 Reprises de provisions devenues sans objet 31 899 11 189 Reprises de provisions utilisées 2 298 2 492 Total reprises nettes 80 606 59 592 3.2.2.3.9 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables  : Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : – les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; – les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -1 765 0 0 -1 765 -164 0 0 -164 Dotations -3 361 -3 361 -522 -522 Reprises 1 596 0 1 596 358 0 358 Résultat de cession -372 0 -54 -426 9 0 330 339 Total -2 137 0 -54 -2 191 -155 0 330 175 — Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : – les dotations aux dépréciations sur titres de participation : (3 051) milliers d’ Euros . – les reprises de dépréciations sur titres de participation : 992 milliers d’ Euros . – le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : (372) milliers d’ Euros . 3.2.2.3.10 . Résultat exceptionnel . Principes comptables  : Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2019. 3.2.2.3.11 . Impôt sur les bénéfices . Principes comptables  : Les réseaux Caisses d’ Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés, exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.2.2.3.11.1 . Détail des impôts sur le résultat 2019 . — La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. — L’impôt sur les sociétés, acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Bases imposables aux taux de 33,33 % 15,00 % 0,00 % 16,50 % Au titre du résultat courant 86 670 -1 110 -1 720 0 Au titre du résultat exceptionnel Réint/ded Intégration 1 538 Bases imposables 88 208 -1 110 -1 720 0 Impôt correspondant -29 376 0 0 0 + Contributions 3,3 % -944 0 0 + Majorations de 10,7 % - Déductions au titre des crédits d'impôts 1 677 Impôt comptabilisé -28 643 0 0 0 Autres mouvements et Provisions pour impôts 405 Total -28 238 0 0 0 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 6 634 milliers d’ Euros . 3.2.2.3.12 . Répartition de l’activité  : (En milliers d’Euros) Total de l'activité Dont clientèle 2019 2018 2019 2018 Produit net bancaire 322 366 312 779 279 439 273 311 Frais de gestion -211 031 -210 873 -190 769 -192 373 Résultat brut d'exploitation 111 335 101 906 88 670 80 938 Coût du risque -12 645 -36 020 -12 366 -35 423 Résultat d'exploitation 98 690 65 887 76 304 45 515 Gains ou pertes sur actifs immobilisés -2 190 175 -53 0 Résultat courant avant impôts 96 500 66 062 76 251 45 515 3.2.2.4 . Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.2.2.4.1 Opérations interbancaires . Principes comptables  : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires 384 788 333 138 Créances rattachées à vue 1 2 Créances à vue 384 789 333 140 Comptes et prêts à terme 3 422 667 3 394 694 Créances rattachées à terme 22 179 24 349 Créances à terme 3 444 846 3 419 044 Total 3 829 635 3 752 183 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 383 475 milliers d' Euros à vue et 1 047 553 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 350 884 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 9 850 16 824 Comptes et emprunts au jour le jour 118 0 Autres sommes dues 10 126 12 237 Dettes rattachées à vue 93 68 Dettes à vue 20 188 29 129 Comptes et emprunts à terme 3 065 504 3 619 589 Valeurs et titres donnés en pension à terme 187 402 50 495 Dettes rattachées à terme 8 183 12 131 Dettes à terme 3 261 089 3 682 214 Total 3 281 277 3 711 343 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 216 milliers d' Euros à vue et 1 660 081 milliers d' Euros à terme. 3.2.2.4.2 . Opérations avec la clientèl e. Principes comptables  : Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 3.2.2.4.2.1 . Opérations avec la clientèle  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 196 371 182 834 Créances commerciales 16 447 16 517 Crédits de trésorerie et de consommation 1 077 778 1 077 644 Crédits à l'équipement 3 581 107 3 526 078 Crédits à l'habitat 6 300 699 6 009 881 Autres crédits à la clientèle 44 361 42 191 Prêts subordonnés 21 000 21 000 Autres 56 133 68 169 Autres concours à la clientèle 11 081 078 10 744 964 Créances rattachées 24 102 25 158 Créances douteuses 244 262 259 532 Dépréciations des créances sur la clientèle -132 186 -147 458 Total 11 430 073 11 081 547 Dont créances restructurées 28 643 27 678 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 8 662 7 235 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement du Système européen de Banque Centrale se monte à 2 646 780 milliers d’ Euros . (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'épargne à régime spécial 8 632 365 8 371 995 Livret A 3 592 375 3 542 096 PEL / CEL 2 819 095 2 739 896 Livret Jeune, L ivret B et CODEVI 1 598 150 1 417 167 LEP 573 262 631 696 PEP 12 538 13 124 Autres 36 946 28 018 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 4 370 756 3 873 043 Autres sommes dues 13 909 13 181 Dettes rattachées 55 758 79 107 Total 13 072 788 12 337 326 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 2 944 800 1 283 063 4 227 865 2 624 760 1 176 080 3 800 841 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 142 891 142 891 0 72 202 72 202 Total 2 944 800 1 425 955 4 370 756 2 624 760 1 248 282 3 873 043 3.2.2.4.2.2 Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 2 900 396 102 218 -70 051 61 731 -55 765 Entrepreneurs individuels 420 896 17 142 -9 755 9 606 -7 804 Particuliers 6 443 811 121 857 -50 620 30 145 -19 657 Administrations privées 50 632 2 849 -1 632 490 -437 Administrations publiques et Sécurité Sociale 1 449 192 0 0 0 0 Autres 53 070 196 -129 117 -85 Total au 31 décembre 2019 11 317 997 244 262 -132 186 102 089 -83 749 Total au 31 décembre 2018 10 969 472 259 532 -147 457 108 692 -87 195 3.2.2.4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 3.2.2.4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables  : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes /// 377 269 142 674 /// 519 943 /// 358 185 196 848 /// 555 033 Créances rattachées /// 2 892 1 805 /// 4 697 /// 2 797 2 291 /// 5 088 Dépréciations /// -185 0 /// -185 /// -635 0 /// -635 Effets publics et valeurs assimilées 0 379 977 144 478 0 524 455 0 360 347 199 139 0 559 485 Valeurs brutes /// 253 506 1 212 549 0 1 466 056 /// 232 202 1 239 936 0 1 472 138 Créances rattachées /// 25 494 216 0 25 710 /// 21 442 224 0 21 666 Dépréciations /// -134 0 0 -134 /// -3 175 0 0 -3 175 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 278 866 1 212 765 0 1 491 631 0 250 469 1 240 159 0 1 490 629 Montants bruts /// 6 /// 28 342 28 348 /// 5 017 /// 18 321 23 338 Créances rattachées /// 0 /// 0 0 /// 0 /// 0 0 Dépréciations /// -1 /// -3 791 -3 792 /// -135 /// -2 524 -2 659 Actions et autres titres à revenu variable 0 5 0 24 551 24 556 0 4 882 0 15 797 20 679 Total 0 658 848 1 357 243 24 551 2 040 642 0 615 698 1 439 297 15 797 2 070 793 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 212 849 milliers d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 343 158 milliers d’ Euros . Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 2 615 et - 3 793 milliers d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 445 350 85 436 530 786 0 334 446 9 965 344 411 Titres non cotés 0 13 920 186 569 200 489 0 1 400 188 980 190 380 Titres prêtés 0 171 187 1 083 218 1 254 405 0 250 730 1 237 839 1 488 569 Créances rattachées 0 28 386 2 020 30 406 0 24 239 2 515 26 754 Total 0 658 843 1 357 243 2 016 086 0 610 816 1 439 298 2 050 114 Dont titres subordonnés 0 17 599 186 569 204 168 0 4 853 188 980 193 833 1 020 981 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 045 947 milliers au 31 décembre 2018). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à – 4 781 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre – 7 302 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018.Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 35 313 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 25 347 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 4 534 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre 2018, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 8 985 milliers d’ Euros . Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à – 36 424 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre – 44 019 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Par ailleurs, il n’y a pas de dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie au 31 décembre 2019. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 519 758 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 0 4 877 0 4 877 Titres non cotés 0 5 24 551 24 556 0 5 15 797 15 802 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 5 24 551 24 556 0 4 882 15 797 20 679 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 0 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 0 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2019 (contre 4 877 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 4 877 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2018). Pour les titres de placement, il n’y a pas de plus et moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 3 793 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre – 2 525 millions d’ Euros au 31 décembre 2018 et les plus-values latentes s’élèvent à 2 615 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 3 587 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. 3.2.2.4.3.2 . Evolution des titres d’investissements  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Achats Cessions Remboursements Créances rattachées Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2019 Effets publics 199 139 755 -54 983 -486 53 144 478 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 240 159 218 205 -246 741 -8 1 150 1 212 765 Total 1 439 298 218 960 0 -301 724 -494 53 1 150 1 357 243 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté aux opérations de titrisation de 2019 décrite en note 3.2.2.1.3 et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 3.2.2.4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables  : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS , le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.2.2.4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables . — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 3.2.2.4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2019 Participations et autres titres détenus à long terme 99 480 15 720 -6 691 108 509 Parts dans les entreprises liées 682 968 52 362 -14 347 720 983 Valeurs brutes 782 448 68 082 -21 038 829 492 Participations et autres titres à long terme 2 004 3 045 -987 4 062 Parts dans les entreprises liées 110 464 71 -365 110 170 Dépréciations 112 468 3 116 -1 352 114 232 Immobilisations financières nettes 669 980 64 966 -19 686 0 715 260 En 2019, la caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté a souscrit à l’augmentation de capital de BPCE pour 36 655 milliers d’ Euros et a perçu des dividendes à hauteur de 10 541 milliers d’ Euros dont 5 270 milliers d’ Euros réinvestis en action. Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 32 948 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 25 187 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (12 487 milliers d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2019 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 105 981 milliers d’ Euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 497 476 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. 3.2.2.4.4.2 Tableau des filiales et participations — Les montants sont exprimés (En milliers d’Euros . )  : Filiales et participations Capital 31/12/2019 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2019 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2019 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2019 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI 2019 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2019 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2019 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2019 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2019 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50 %) 8 121 -3 861 100 8 393 4 541 21 196 760 -232 0 CEBIM 8 121 -3 861 100 8 393 4 541 21 196 760 -232 0 2. Participations (détenues entre 10 et 50 %) B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 15 698 12 081 106 755 //// //// 245 Participations dans les sociétés françaises 27 164 26 408 3 471 //// //// 867 Participations détenues à moins de 10 % dont la valeur brute dépasse 1 % du capital de l'établissement BPCE 170 385 17 331 186 603 457 497 476 18 310 930 559 441 581 10 541 CE HOLDING PROMOTION 145 611 124 100 10 969 10 969 3 573 2 000 2 437 3.2.2.4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique BPCE ACHATS 12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS GIE BPCE TRADE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE CE SYNDICATION RISQUE 5 rue Masseran - 75007 PARIS GIE CEFCL 2 Rue Royale - 57000 METZ SCI SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR 93 Route de Pommard - 21200 BEAUNE SC BPCE SERVICE FINANCIERS 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE ECOLOCALE Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13 GIE BPCE SOLUTIONS CREDIT (ECUREUIL CREDIT) Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13 GIE IT - CE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE LA CROIX BLANCHE Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 PARIS SCI MOBILIZ 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE NEUILLY CONTENTIEUX 20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET GIE SNC ECUREUIL MASSERAN 5 rue Masseran - 75007 PARIS SNC VIVALIS INVESTISSEMENTS Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX GIE JONXIMMO 17 Rue Sophie Germain - 90000 BELFORT SCI 3.2.2.4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2019 31/12/2018 Créances 1 937 584 1 351 626 3 289 209 3 343 896 Dont subordonnées 3 192 973 192 976 182 790 Dettes 1 848 287 31 870 1 880 157 2 506 967 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 3 947 3 947 9 147 Engagements de garantie 155 702 21 500 177 202 189 236 Autres engagements donnés 4 615 347 0 4 615 347 4 642 185 Engagements donnés 4 771 049 25 447 4 796 496 4 840 568 Engagements de financement 1 652 0 1 652 0 Engagements de garantie 1 777 0 1 777 6 117 Engagements reçus 3 429 0 3 429 6 117 3.2.2.4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables  : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours douteux 28 28 1 1 Total 0 28 0 28 0 1 0 1 3.2.2.4.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.4.6.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables  : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Droits au bail et fonds commerciaux 4 858 4 858 Logiciels 1 591 480 -30 2 041 Autres 986 986 Valeurs brutes 7 435 480 -30 0 7 885 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 Logiciels 1 180 270 -26 1 424 Autres 987 987 Amortissements et dépréciations 2 167 270 -26 0 2 411 Total valeurs nettes 5 268 210 -4 0 5 474 3.2.2.4.6.2 . Immobilisations corporelles . Principes comptables  : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. — Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Terrains 6 720 2 655 -2 722 6 653 Constructions 69 232 -5 -2 117 67 110 Autres 132 781 7 132 -6 440 18 050 151 523 Immobilisations corporelles d'exploitation (1) 208 733 9 787 -6 445 13 211 225 286 Immobilisations hors exploitation 15 293 262 -209 5 656 21 002 Valeurs brutes 224 026 10 049 -6 654 18 867 246 288 Terrains 0 0 Constructions 43 783 2 249 -5 -3 998 42 029 Autres 114 236 5 529 -6 389 -879 112 497 Immobilisations corporelles d'exploitation 158 019 7 778 -6 394 -4 877 154 526 Immobilisations hors exploitation 11 046 332 -184 4 877 16 071 Amortissements et dépréciations 169 065 8 110 -6 578 0 170 597 Total valeurs nettes 54 961 1 939 -76 18 867 75 691 (1) Dont Immobilisations en cours pour un montant de 19 596 milliers d’Euros . 3.2.2.4.7 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables  : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Bons de caisse et bons d'épargne 890 1 007 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 11 750 1 000 Dettes rattachées 96 85 Total 12 736 2 091 3.2.2.4.8 . Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 24 154 29 771 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 2 369 0 0 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 15 154 //// 8 681 Créances et dettes sociales et fiscales 7 655 30 756 12 866 26 418 Dépôts de garantie reçus et versés 44 104 0 49 700 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 67 129 203 751 69 846 187 716 Total 121 280 249 815 132 441 223 586 3.2.2.4.9 . Comptes de régularisation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 2 885 1 660 3 969 1 905 Charges et produits constatés d'avance (1) 12 387 48 811 10 836 50 599 Produits à recevoir/Charges à payer (2) 36 325 52 002 37 319 57 989 Valeurs à l'encaissement 47 208 30 089 147 219 138 405 Autres (3) 17 309 22 030 28 303 23 587 Total 116 114 154 592 227 646 272 484 (1) Dont 7 659 milliers d’Euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 43 371 milliers d’Euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ. (2) Dont 10 191 milliers d’Euros en produits à recevoir et 26 356 milliers d’Euros en charges à payer sur instruments financiers à terme. (3) Dont 20 456 milliers d’Euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce. 3.2.2.4.10 . Provisions . Principes comptables  : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. — Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement  : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans, existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 3.2.2.4.10.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2019 Provisions pour risques de contrepartie 37 888 40 015 2 298 31 899 43 706 Provisions pour engagements sociaux 2 958 2 138 1 260 0 3 836 Provisions pour PEL/CEL 22 285 2 664 19 622 Provisions pour restructurations 2 795 2 817 744 1 032 3 835 Provisions pour impôts 1 015 323 0 1 338 Autres 9 099 4 649 2 554 3 750 7 444 Autres provisions pour risques 10 115 4 972 2 554 3 750 8 782 Total 76 042 49 942 6 856 39 345 79 781 3.2.2.4.10.2 Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2019 Dépréciations sur créances sur la clientèle 147 458 31 768 -20 450 -26 589 132 186 Dépréciations sur autres créances 1 786 82 -1 195 0 673 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 149 243 31 850 -21 645 -26 589 132 859 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 7 952 2 827 -2 137 8 642 Autres Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 29 936 37 188 -161 -31 899 35 064 Autres provisions 0 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 37 888 40 015 -2 298 -31 899 43 706 Total 187 131 71 865 -23 944 -58 488 176 565 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré. (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. Notes 3.2.2.4.1 et 3.2.2.4.2.1). L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation décrite en note 3.2.2.1.3 pour un montant de 1 102 milliers d’ Euros . Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2019. La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home loans 2019 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home loans FCT 2019. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.2.2.4.10.3 . Provisions pour engagements sociaux  : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’ Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (23 288 milliers d' Euros en 2019). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements de la Caisse d’ Épargne de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : – le régime de retraite des Caisses d’ Épargne , anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’ Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’ Épargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle 277 034 11 361 1 085 289 480 242 455 9 352 955 252 762 Juste valeur des actifs du régime 319 116 7 693 354 327 163 292 507 7 485 350 300 342 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effets du plafonnement d'actifs -17 151 -17 151 -16 239 -16 239 Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes -24 931 895 -24 036 -33 813 -130 -33 943 Solde net au bilan 0 2 773 731 0 3 504 0 1 997 605 0 2 602 Engagements sociaux Passifs 2 773 731 3 504 1 997 605 2 602 Engagements sociaux Actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus 490 66 556 507 71 578 Coût des services passés 1 310 Coût financier 4 364 156 10 4 530 4 050 114 7 4 171 Produit financier -5 276 -104 -3 -5 383 -4 605 -80 -2 -4 687 Prestations versées -1 158 -78 -1 236 -665 -67 -732 Cotisations reçues 0 0 Ecarts actuariels 132 132 -83 -83 Autres 912 82 994 555 96 651 Total de la charge de l'exercice 0 776 127 -407 0 -28 -74 -102 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,86 % 0,47 % 0,24 % 1,82 % 1,39 % 0,99 % Taux d'inflation 1,60 % 1,60 % 1,60 % 1,70 % 1,70 % 1,70 % Taux de croissance des salaires Table de mortalité utilisée TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 Duration 18 ans 12 ans 9 ans 18 ans 12 ans 8 ans Sur l’année 2019, sur l’ensemble des 37 170 milliers d’ Euros d’écarts actuariels générés, 39 986 milliers d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 2 903 milliers d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 87 milliers d’ Euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2019, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’ Épargne sont répartis à hauteur de 87.9 % en obligations, 9 % en actions, 2 % en actifs immobiliers et 1.1 % en trésorerie. — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.2.2.4.10.4 . Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) : Ancienneté de moins de 4 ans 107 581 256 370 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 493 129 1 824 313 Ancienneté de plus de 10 ans 921 890 410 317 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 522 600 2 491 000 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 242 192 241 764 Total 2 764 792 2 732 764 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement 1 084 1 585 Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement 5 132 7 520 Total 6 216 9 105 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Dotations/ reprises nettes 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 3 980 -2 276 1 704 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 8 974 -2 375 6 599 Ancienneté de plus de 10 ans 6 928 3 466 10 394 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 882 -1 185 18 697 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 495 -1 483 1 012 Provisions constituées au titre des crédits PEL -19 2 -17 Provisions constituées au titre des crédits CEL -73 3 -70 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -92 5 -87 Total 22 285 -2 663 19 622 3.2.2.4.11 . Dettes subordonnées . Principes comptables  : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Aucunes dettes subordonnées comptabilisées au cours de l’exercice 2019. 3.2.2.4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux  : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §3.2.2.1.2). (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2019 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 50 054 Total 50 054 0 0 0 50 054 Au 31 décembre 2019, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d' Euros affectés au Fonds Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance. 3.2.2.4.13 . Capitaux propres  : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2017 475 307 143 122 667 767 57 977 1 344 173 Mouvements de l'exercice 44 193 -12 391 31 802 Total au 31 décembre 2018 475 307 143 122 711 960 45 586 1 375 975 Augmentation de capital 50 000 50 000 Affectation résultat 2018 19 444 -45 586 -26 142 Distribution de dividendes 13 071 13 071 Résultat de la période 68 262 68 262 Total au 31 décembre 2019 525 307 143 122 744 475 68 262 1 481 166 Le capital social de la Caisse d' Épargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 525 307 milliers d' Euros et est composé pour 525 307 340 Euros de 26 265 367 parts sociales de nominal 20 Euros , entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 milliers d’ Euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 07 Octobre 2019, par l’émission au pair de 2 500 000 parts sociales nouvelles de 20 Euros de valeur nominale chacune. Sociétés locales d’épargne (SLE)  : Au 31 décembre 2019, les parts sociales émises par la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (652 824 milliers d’ Euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2019, les SLE ont perçu un dividende de 13 071 milliers d’ Euros au titre de leur participation dans la Caisse d’ Épargne . Au 31 décembre 2019, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 128 643 milliers d’ Euros comptabilisé (préciser où les CCA sont présentés au bilan de la CE) dans les comptes de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2019, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 1 907 milliers d’ Euros , présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté. 3.2.2.4.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Inférieur à 1 mois de 1 mois à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Total des emplois 4 024 875 245 573 1 117 173 4 892 705 6 995 494 17 275 823 Effets publics et valeurs assimilées 4 697 0 79 064 261 355 179 339 524 455 Créances sur les établissements de crédit 3 378 494 32 080 103 670 222 768 92 624 3 829 635 Opérations avec la clientèle 506 842 209 993 832 796 3 701 738 6 178 704 11 430 073 Obligations et autres titres à revenu fixe 134 815 3 500 101 645 706 844 544 828 1 491 631 Opérations de crédit-bail et de locations simples 28 0 0 0 0 28 Total des ressources 10 198 015 390 686 1 088 993 3 019 306 1 669 800 16 366 801 Dettes envers les établissements de crédit 213 062 129 172 724 296 1 077 713 1 137 034 3 281 277 Opérations avec la clientèle 9 984 830 261 507 363 379 1 930 305 532 767 13 072 788 Dettes représentées par un titre 122 8 1 318 11 289 0 12 736 3.2.2.5 . Informations sur le hors bilan et opérations assimilées 3.2.2.5.1 Engagements reçus et donnés  : Principes généraux  : Engagements de financement . — Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie . — Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 3.2.2.5.1.1 . Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés Autres ouvertures de crédits confirmés 1 256 151 1 224 260 Autres engagements 2 715 6 718 En faveur de la clientèle 1 258 867 1 230 978 Total des engagements de financement donnés 1 258 867 1 230 978 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 1 652 0 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 1 652 0 3.2.2.5.1.2 . Engagements de garantie (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés  : Autres garanties 1 742 1 180 D'ordre d'établissements de crédit  : 1 742 1 180 Cautions immobilières 82 366 94 048 Cautions administratives et fiscales 2 632 3 081 Autres cautions et avals donnés 184 608 173 700 Autres garanties données 47 037 49 373 D'ordre de la clientèle  : 316 643 320 202 Total des engagements de garantie donn é s 318 386 321 381 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 2 949 15 154 Total des engagements de garantie reçus 2 949 15 154 3.2.2.5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan 31/12/2019 31/12/2018 (En milliers d’Euros) Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 21 500 17 766 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 4 685 766 8 060 325 4 642 185 7 616 644 Total 4 707 266 8 060 325 4 659 951 7 616 644 — Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 2 646 780 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 677 727 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 205 027 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 223 186 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 0 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès du Crédit Foncier contre 144 272 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 1 763 540 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 596 999 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2019, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 21 500 milliers d’ Euros contre 17 766 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. 3.2.2.5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables  : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 3.2.2.1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 3.2.2.5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Swaps de taux 4 324 753 4 324 753 -38 000 3 901 702 3 901 702 -46 848 Opérations de gré à gré 4 324 753 0 4 324 753 -38 000 3 901 702 0 3 901 702 -46 848 Total opérations fermes 4 324 753 0 4 324 753 -38 000 3 901 702 0 3 901 702 -46 848 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux 75 000 75 000 2 964 0 0 0 Opérations de gré à gré 75 000 0 75 000 2 964 0 0 0 0 Total op é rations conditionnelles 75 000 0 75 000 2 964 0 0 0 0 Total instruments financiers et de change à terme 4 399 753 0 4 399 753 -35 036 3 901 702 0 3 901 702 -46 848 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 3.2.2.5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : ( En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Swaps de taux d'intérêt 4 324 753 0 4 324 753 3 901 702 0 3 901 702 Opérations fermes 4 324 753 0 0 0 4 324 753 3 901 702 0 0 0 3 901 702 Options de taux d'intérêt 0 75 000 75 000 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 75 000 0 0 75 000 0 0 0 0 0 Total 4 324 753 75 000 0 0 4 399 753 3 901 702 0 0 0 3 901 702 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 12 147 -47 184 0 0 -35 036 -29 813 -17 034 0 0 -46 848 3.2.2.5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 310 298 1 938 061 2 076 394 4 324 753 Opérations fermes 310 298 1 938 061 2 076 394 4 324 753 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 75 000 75 000 Opérations conditionnelles 0 0 75 000 75 000 Total 310 298 1 938 061 2 151 394 4 399 753 3.2.2.5.3 . Opérations en devises . Principes comptables  : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.5.4 . Ventilation du bilan par devises  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Euro 18 054 376 18 048 293 17 681 244 17 677 820 Dollar 1 412 1 288 2 532 1 983 Livre S terling 1 711 1 659 1 945 1 910 Franc S uisse 324 661 330 928 362 964 367 110 Yen 0 0 134 2 Autres devises 49 41 81 75 Total 18 382 209 18 382 209 18 048 900 18 048 900 3.2.2.6 . Autres informations . 3.2.2.6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 3.2.2.6.2 . Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2019 aux organes de direction s’élèvent à 2 116 milliers d’ Euros . (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Montant global des prêts accordés 3 662 3 783 3.2.2.6.3 Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants (En milliers d’Euros) CAC 1 (MAZARS) CAC 2 (KPMG) TOTAL Montant % Montant % Montant % 2019 2018 2019 2018 2 019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Audit : Missions de certification des comptes 148 139 84 % 83 % 156 139 96 % 96 % 304 278 90 % 89 % Services autres que la certification des comptes 28 28 16 % 17 % 7 6 4 % 4 % 35 34 10 % 11 % TOTAL 176 167 100% 100% 163 145 100% 100% 339 312 100% 100% Variation (%) 5 % 12 % 9 % Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable ». 3.2.2.6.4 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2019, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3.2.2.7 . Rapport de gestion . Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. ( Exercice clos le 31 décembre 2019 .) A l’Assemblée générale de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A., 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le Directoire le 27 janvier 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion  : Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Caisse enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connait votre Caisse sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2019. Le stock de dépréciation sur encours de crédits s’élève à 132,2 M€ pour un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 244,3 M€ et 35,1 M€ de provisions pour risque de contrepartie clientèle sur base statistique pour un encours brut de 11 318 M€ et des engagements de financement donnés à la clientèle de 1 259 M€ ainsi que des engagements de garantie donnés à la clientèle de 317 M€ au 31 décembre 2019. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 12,6 M€ (contre 36,0 M€ sur l’exercice 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.2.2.4.2, 3.2.2.4.2.1, 3.2.2.4.2.2, 3.2.2.4.10.2, 3.2.2.5.1.1, 3.2.2.5.1.2 et 3.2.2.3.8 de l’annexe. Dépréciations des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit  : Nos travaux ont principalement consisté à : — nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, — apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019 ; – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. Dépréciations sur encours de crédits douteux et douteux compromis  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Caisse, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 497,5 M€ au 31 décembre 2019. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.2.2.4.4 et 3.2.2.4.4.1 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors d’un précédent exercice. 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux Sociétaires . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion arrêté par le Directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux Sociétaires . S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’Assemblée générale des Sociétaires appelée à statuer sur les comptes. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du Directoire consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 20 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 29 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 17 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. — Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Lyon et Paris La Défense, le 8 avril 2020, Les commissaires aux comptes  : KPMG Audit  : Département de KPMG S.A. , Rémi Vinit-Dunand  ; MAZARS  : Michel Barbet-Massin . 3. – E tats financier s . 3.1. – Comptes consolidés . B. — Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2019 . 3.1.1.1. – Compte de résultat consolidé : (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 3.1.2.4.1 332 056 348 214 Intérêts et charges assimilées (1) 3.1.2.4.1 -180 130 -180 682 Commissions (produits) 3.1.2.4.2 150 772 152 333 Commissions (charges) 3.1.2.4.2 -22 232 -21 103 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.4.3 -556 3 683 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.4.4 18 392 20 323 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 3.1.2.4.5 25 553 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produits des autres activités 3.1.2.4.6 4 588 9 819 Charges des autres activités 3.1.2.4.6 -5 913 -10 088 Produit net bancaire 322 530 322 499 Charges générales d'exploitation 3.1.2.4.7 -200 152 -202 385 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (1) -10 951 -8 470 Résultat brut d'exploitation 111 427 111 644 Coût du risque de crédit 3.1.2.7.1.1 -13 820 -21 464 Résultat d'exploitation 97 607 90 180 Gains ou pertes sur autres actifs 3.1.2.4.8 -54 331 Résultat avant impôts 97 553 90 511 Impôts sur le résultat 3.1.2.10.1 -31 588 -25 391 Résultat net 65 965 65 120 Résultat net part du groupe 65 965 65 120 3.1.1.2 . – Résultat global . (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net 65 965 65 120 Eléments recyclables en résultat 6 950 -9 788 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 6 958 -9 692 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 259 -5 236 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -267 5 140 Eléments non recyclables en résultat -6 188 -1 706 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -1 026 767 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -1 241 -849 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -3 921 -1 624 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 762 -11 494 Résultat global 66 727 53 626 Part du groupe 66 727 53 626 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables -26 9 3.1.1.3. – Bilan consolidé. (En milliers d'Euros.) A ctif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 3.1.2.5.1 48 012 54 080 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.1 223 085 215 302 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 87 047 53 202 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.5.4 1 255 791 1 178 703 Titres au coût amorti 3.1.2.5.5.1 154 970 212 894 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3.1.2.5.5.2 3 842 548 3 769 111 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 3.1.2.5.5.3 12 647 246 12 272 442 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 133 489 Actifs d'impôts courants 7 954 13 127 Actifs d'impôts différés 3.1.2.10.1 28 113 33 803 Comptes de régularisation et actifs divers 3.1.2.5.6 168 240 275 247 Immeubles de placement 3.1.2.5.7 4 930 4 247 Immobilisations corporelles (1) 3.1.2.5.8 89 009 53 184 Immobilisations incorporelles 3.1.2.5.8 617 5 268 Total des actifs 18 557 695 18 141 099 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 3.1.2.2.2. Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.2 22 687 22 322 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 102 827 77 735 Dettes représentées par un titre 3.1.2.5.9 111 549 24 097 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3.1.2.5.10.1 3 349 622 3 742 452 Dettes envers la clientèle 3.1.2.5.10.2 12 970 346 12 313 432 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 6 578 Passifs d'impôts courants 609 385 Passifs d'impôts différés 3.1.2.10.2 139 Comptes de régularisation et passifs divers (1) 3.1.2.5.11 230 282 302 991 Provisions (2) 3.1.2.5.12 43 662 44 684 Dettes subordonnées 3.1.2.5.13 Capitaux propres 1 719 533 1 612 862 Capitaux propres part du groupe 1 719 533 1 612 862 Capital et primes liées 3.1.2.5.14.1 668 429 618 429 Réserves consolidées 1 064 797 1 009 733 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -79 658 -80 420 Résultat de la période 65 965 65 120 Total des passifs et capitaux propres 18 557 695 18 141 099 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 3.1.2.2.2 ; (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la 1ère application de l’interprétation d’ IFRIC 23. Les impacts de la 1ère application de la norme sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 3.1.2.2.2. 3.1.1.4 . – Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2018 475 307 143 122 1 001 069 16 725 5 481 -92 979 2 725 -878 1 550 572 1 550 572 Distribution -9 140 -9 140 -9 140 Augmentation de capital 17 919 17 919 17 919 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -101 -101 -101 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 8 678 8 678 8 678 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -6 355 -3 433 -1 050 -1 159 503 -11 494 -11 494 Résultat de la période 65 120 65 120 65 120 Résultat global -6 355 -3 433 -1 050 -1 159 503 65 120 53 626 53 626 Autres variations -14 -14 -14 Capitaux propres au 31 décembre 2018 475 307 143 122 1 009 733 10 370 2 048 -94 029 1 566 -375 65 120 1 612 862 1 612 862 Affectation du résultat de l'exercice 2018 65 120 -65 120 0 Effets des changements liés à la première application d' IFRS 9 Capitaux propres au 1er janvier 2019 475 307 143 122 1 074 853 10 370 2 048 -94 029 1 566 -375 0 1 612 862 1 612 862 Distribution -9 497 -9 497 -9 497 Augmentation de capital 50 000 -641 49 359 49 359 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 50 000 0 -10 138 0 0 0 0 0 0 39 862 39 862 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 6 507 443 -3 860 -1 566 -762 762 762 Résultat de la période 65 965 65 965 65 965 Résultat global 6 507 443 -3 860 -1 566 -762 65 965 66 727 66 727 Autres variations 82 82 82 Capitaux propres au 31 décembre 2019 525 307 143 122 1 064 797 16 877 2 491 -97 889 0 -1 137 65 965 1 719 533 1 719 533 3.1.1.5 . – Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat avant impôts 97 553 90 511 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 11 283 8 666 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -11 069 -8 279 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -22 644 -25 185 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements -8 402 -15 873 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -30 832 -40 671 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -442 919 540 783 Flux liés aux opérations avec la clientèle 342 188 -453 033 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 37 093 62 788 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 22 590 -8 878 Impôts versés -24 723 -22 149 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -65 771 119 511 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 950 169 351 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations 46 417 7 798 Flux liés aux immeubles de placement -136 -304 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -30 922 -7 989 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 15 359 -495 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 40 503 -9 140 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 40 503 -9 140 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D ) 56 812 159 716 Caisse et banques centrales 54 080 47 647 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 304 496 151 213 Comptes ordinaires débiteurs (1) 333 622 169 957 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -29 126 -18 744 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 358 576 198 860 Caisse et banques centrales 48 012 54 080 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 367 376 304 496 Comptes ordinaires débiteurs (1) 387 443 333 622 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -20 067 -29 126 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 415 388 358 576 Variation de la trésorerie nette 56 812 159 716 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignation. 3.1.2 . – Annexe aux comptes consolidés 3.1.2.1 . Cadre général 3.1.2.1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’ Épargne comprend les Caisses d’ Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’ Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne . BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,6831 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.1.2.1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.1.2.1.3 . é vènements significatifs . — La Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté a réalisé en novembre et décembre 2019 trois opérations de cession de créances saines accordées à des entités du secteur public. Ces cessions ont porté sur un encours de capital restant dû de 246 013 milliers d’ Euros et ont généré une plus-value nette comptable de 18 780 milliers d’ Euros en tenant compte des soultes payées suite aux nettings de swaps. La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté a procédé en date du 22 novembre 2019 à une augmentation de son capital social par apport en numéraire d’une somme 50 000 milliers d’ Euros pour le porter de 475 307 milliers d’ Euros à 525 307 milliers d’ Euros . 3.1.2.1.4 . Evènements postérieurs à la clôture . — Néant. 3.1.2.2 . – Normes comptables applicables et comparabilité 3.1.2.2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 3.1.2.2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2018 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2019. Pour rappel, la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l' IFRS 17 « contrats d’assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’ IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Pour rappel, le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’ IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle est applicable depuis le 1er janvier 2019. IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quel que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – Le droit de décider de l’utilisation du bien. IFRS 16 affecte la comptabilisation en tant que preneur des contrats dits de location simple ou opérationnelle pour lesquels les loyers afférents étaient enregistrés en résultat. Du point de vue du bailleur, les dispositions retenues restent inchangées par rapport à l’ancienne norme IAS 17. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. Les principes comptables appliqués par le Groupe BPCE sont détaillés en note 3.1.2.11.2.2. Des précisions sur l’application d’ IFRS 16 ont été apportées par la décision du Comité d’interprétation des normes comptables IFRS ( IFRS IC) le 27 novembre 2019. Des travaux sont en cours pour analyser leurs effets. Elles pourraient amener le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables tel qu’appliqués au 31 décembre 2019, notamment pour la détermination de la durée des contrats de location. Le Groupe BPCE a choisi de retenir les exceptions prévues par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période parmi les charges générales d’exploitation. Le Groupe BPCE a également retenu l’option de ne pas appliquer, en tant que preneur, la norme IFRS 16 aux contrats portant sur des immobilisations incorporelles. Compte tenu de l’effet très marginal de la prise en compte des contrats de location portant sur des véhicules, le groupe a décidé de ne pas modifier leur traitement comptable. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 porte dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode consiste à évaluer, à cette date, le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois (concernant en particulier les baux en situation de tacite prolongation au 1er janvier 2019) a été appliquée . Le montant des passifs locatifs ainsi déterminé au 1er janvier 2019 s’élève à 11 820 milliers d’ Euros présenté au sein du poste « Comptes de régularisation et passifs divers ». Il correspond à la valeur actualisée des paiements locatifs restant à payer sur la durée des contrats de location (au sens IFRS 16) au 1er janvier 2019. Le taux moyen pondéré retenu à cette date est de s’élève à 0,2016 %. — Ce montant peut être rapproché des informations présentées en note annexe 3.1.2.11.2.2 relatives aux paiements minimaux futurs au titre des opérations de location en tant que preneur du document de référence 2018, en intégrant les écarts suivants : – les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition et ne sont ainsi pas inclus dans le montant des passifs locatifs, – les passifs locatifs sont déterminés en excluant la TVA (y compris TVA non récupérable) alors que l’information fournie au 31 décembre 2018 l’inclut, – les passifs locatifs sont initialement déterminés en actualisant les loyers sur la durée des contrats conformément à IFRS 16. Les loyers compris dans les engagements hors bilan au 31 décembre 2018 ne sont pas actualisés. Le montant d’effet d’actualisation constaté au 1er janvier 2019 s’élève à 24 milliers d’ Euros . – Outre la période contractuelle non résiliable, la durée retenue pour l’évaluation des passifs locatifs comprend les périodes couvertes par des options que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ou de ne pas exercer, – les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats de courte durée (y compris les contrats de courte durée en date de transition à IFRS 16) sont exclus du calcul des passifs locatifs conformément aux exemptions prévues par IFRS 16. Les droits d’utilisation sont évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date et ajustés des éléments afférents aux contrats de location déjà inscrits au bilan avant l’entrée en vigueur d’ IFRS 16. Le montant correspondant présenté parmi les immobilisations corporelles au 1er janvier 2019 s’élève à 16 771 milliers d’ Euros . L’application de la norme FRS 16 est sans effet sur le montant des capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019 du Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté. Son application ne génère pas d’impact significatif sur le résultat du Groupe BPCE. IFRIC 23 . — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». L’application au 1er janvier 2019 de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact sur le montant des capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE. L’impact est uniquement en termes de présentation dans les états financiers des incertitudes relatives aux traitements fiscaux qui sont désormais, pour l’ensemble des entités du groupe, classées aux postes « Actifs et passifs d’impôts » et non plus au poste « Provisions » conformément à IFRIC update de septembre 2019. Le processus de collecte, d’analyse et de suivi des incertitudes a cependant été revu pour permettre de mieux documenter la conformité des modalités de comptabilisation et d’évaluation appliquées par le Groupe BPCE avec les exigences prévues par l’interprétation. Amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019 . — L’IASB a publié en décembre 2017 un amendement à la norme IAS 12 précisant si les effets d’impôts sur des distributions liés à des instruments et des coupons versés comptabilisés en capitaux propres selon IAS 32 devaient être comptabilisés en résultat, parmi les autres éléments du résultat global (OCI) ou en capitaux propres, selon l’origine des montants distribués. Ainsi, si les montants s'assimilent à des dividendes (au sens d’ IFRS 9), les effets d'impôt doivent être comptabilisés au compte de résultat, lors de la comptabilisation du passif constitutif de l’obligation de payer les dividendes. S’ils ne s’assimilent pas à des dividendes, les effets d’impôts seront comptabilisés en capitaux propres. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence . — L’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31/12/2019. — Ils permettent de considérer que : – les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme – les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat – la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Ces amendements s’appliquent jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme ou lorsque la relation de couverture cesse d’exister. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couvertures sont présentées dans le note 3.1.2.5.3. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 3.1.2.2.3. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. — Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2022. En effet, lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l’IASB a décidé de reporter d’un an son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’ IFRS 17 au 1er janvier 2022. Un projet d’amendement « Exposure Draft ED/2019/4 Amendments to IFRS 17 » a été publié le 26 juin 2019. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. En dépit des incertitudes pesant encore sur la norme (date d’application, actions en cours pour infléchir certaines positions, exposure draft publié le 26 juin 2019), les entités d’assurance du groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 3.1.2.2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2019, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 3.1.2.9) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 3.1.2.7.1) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 3.1.2.5.12) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 3.1.2.8.2) ; – les impôts différés (note 3.1.2.10) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 3.1.2.2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs. (note 3.1.2.11.2.2) — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition . — Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le parlement britannique a récemment approuvé l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, la ratification par le parlement européen étant attendue pour le 29 janvier 2020. A l’issue, une période de transition s’ouvrira jusqu’au 31 décembre 2020, période pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services seront négociés alors que les règles européennes actuelles continueront de s’appliquer. Les conséquences politiques et économiques du Brexit sont dorénavant suspendus aux accords qui seront conclus durant cette année 2020, sachant que les parlementaires européens considèrent d’ores et déjà ce calendrier excessivement serré. Dans ce contexte, le Groupe BPCE a anticipé différents scénarios de sortie possibles, et suivra de près les conclusions des négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Le risque sur la non reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est plus un risque à court terme — Incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR  : Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’UE d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’UE, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Au titre de BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. En zone E uro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 deviendra un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, une nouvelle méthodologie de calcul visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, a été finalisée en novembre 2019. La valorisation des contrats indexés Euribor peut également être affectée par les modifications de la rémunération des accords de collatéralisation (habituellement indexés sur l’EONIA). En revanche, s’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen cependant, des travaux sont toujours en cours pour proposer des structures à terme qui seront basées sur ces taux alternatifs. Des incertitudes plus importantes subsistent donc pour les opérations utilisant l’indice LIBOR. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Concernant ce dernier aspect, des amendements aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 ont été publiés par l’IASB au mois de septembre 2019 sur les sujets liés à la couverture. Les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 9 présentés prévoient des exceptions applicables de façon temporaire aux exigences prévues par ces normes en matière de comptabilité de couverture, tandis que les amendements à la norme IFRS 7 exigent, pour les relations de couverture auxquelles sont appliquées ces exceptions, des informations sur l’exposition des entités à la réforme IBORs, sur leur façon de gérer la transition aux taux de référence alternatifs ainsi que sur les hypothèses ou jugements importants qu’elles ont retenus pour appliquer ces amendements. L’objectif visé par l’IASB est de permettre aux entités d’éviter la rupture de relations de couvertures résultant des incertitudes associées à la réforme IBORs. Des discussions sont en cours à l’IASB concernant les sujets post-réforme IBORs. Aucun projet de texte n’a encore été publié à ce stade. Une attention particulière reste donc à porter sur les effets éventuels de la réforme en termes de décomptabilisation des actifs et passifs financiers indexés IBORs, sur les sujets de juste valeur, d’application du critère SPPI et de relations de couverture dans le cadre de la transition. — Incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat  : Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales . 3.1.2.2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS , le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2019. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le directoire du 27 janvier 2020. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 23 avril 2020. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés (En milliers d’Euros) , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 3.1.2.2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.1.2.2.5.1 . Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. — La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). — Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; – un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . — Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 3.1.2.2.5.2 . Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 3.1.2.3 . Consolidation 3.1.2.3.1 . Entité consolidante  : — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté est constituée : – de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté, – des 12 sociétés locales d’épargne (SLE), – de 3 filiales locales (CEBIM, PHILAE et BDR IMMO1), – du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe. 3.1.2.3.2 . Périmètre de consolidation – Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté figure en note 3.1.2.12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.1.2.3 . 2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées  : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 3.1.2.12.3. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.1.2.3 . 2.2 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.1.2.3.2.3 . Participations dans des activités conjointes  : Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.1.2.3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.1.2.3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ E uro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.1.2.3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés ont été éliminés. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.1.2.3.3.3 . Regroupements d’entreprises  : — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.1.2.3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.1.2.3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.1.2.3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’ exercice 2019 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2019, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 3.1.2.12 : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté a également évolué au cours de l’exercice 2019, par l’entrée en périmètre de son compartiment respectif dans une nouvelle entité ad hoc BPCE Demeter 2019-07 FCT mentionnée en note 3.1.2.5.17.1.2 : BPCE Demeter 2019-07 FCT . 3.1.2.4 . – Notes relatives au compte de résultat  : L’essentiel  : — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts – les commissions – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti – le produit net des activités d’assurance – les produits et charges des autres activités 3.1.2.4.1 . Intérêts, produits et charges assimilées . Principes comptables  : Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 38 405 -18 688 19 717 46 300 -19 560 26 740 Prêts / emprunts sur la clientèle 256 845 -123 996 132 849 257 486 -127 262 130 224 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 5 202 -677 4 525 7 759 -396 7 363 Dettes subordonnées /// /// -1 -1 Passifs locatifs (2) /// -15 -15 /// Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 300 452 -143 376 157 076 311 545 -147 219 164 326 Opérations de location-financement Titres de dettes 8 962 /// 8 962 10 384 /// 10 384 Autres /// /// Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 962 /// 8 962 10 384 /// 10 384 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres (1) 309 414 -143 376 166 038 321 929 -147 219 174 710 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 3 072 /// 3 072 3 070 /// 3 070 Instruments dérivés de couverture 19 536 -31 260 -11 724 23 114 -30 275 -7 161 Instruments dérivés pour couverture économique 34 -5 494 -5 460 101 -3 188 -3 087 Total des produits et charges d'intérêt 332 056 -180 130 151 926 348 214 -180 682 167 532 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 26 624 milliers d’Euros (24 946 milliers d’Euros en 2018) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 3.1.2.2.2. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 2 664 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (509 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti YC opérations de location-financement 300 452 -142 874 157 578 311 545 -146 852 164 693 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 7 000 7 000 7 409 7 409 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 962 8 962 10 384 10 384 Dont actifs financiers standards à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 3.1.2.4.2 . Produits et charges de commissions . Principes comptables  : En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, ( cf. note 3.1.2.4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort que les commissions donc sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service  : — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 15 -1 14 14 -3 11 Opérations avec la clientèle 39 368 -11 39 357 45 944 -8 45 936 Prestation de services financiers 4 185 -7 615 -3 430 3 958 -6 939 -2 981 Vente de produits d'assurance vie 50 660 /// 50 660 48 346 /// 48 346 Moyens de paiement 30 160 -12 290 17 870 28 387 -11 868 16 519 Opérations sur titres 3 589 -79 3 510 3 322 -84 3 238 Activités de fiducie 1 462 -2 094 -632 1 229 -2 101 -872 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 7 543 -142 7 401 6 743 -100 6 643 Autres commissions 13 790 0 13 790 14 390 0 14 390 Total des commissions 150 772 -22 232 128 540 152 333 -21 103 131 230 3.1.2.4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 3 926 3 665 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture -4 691 -82 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -4 691 -83 Variation de la couverture de juste valeur 7 155 -1 609 Variation de l'élément couvert -11 846 1 526 Résultats sur opérations de change 209 100 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat -556 3 683 (1) y compris couverture économique de change . 3.1.2.4.4 . Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés – les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes -2 3 167 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 18 394 17 156 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 18 392 20 323 3.1.2.4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti . Principes comptables  : Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 Prêts ou créances sur la clientèle (1) 25 915 -289 25 626 Titres de dettes Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 25 915 -289 25 626 Dettes envers les établissements de crédit 0 -73 -73 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti -73 -73 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 25 915 -362 25 553 (1) Dont plus-value de 25 626 milliers d’Euros sur les 3 cessions de créances réalisées en novembre et décembre 2019 (voir note 3.1.2.1.3) . 3.1.2.4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables  : — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 223 223 Produits et charges sur immeubles de placement 232 -332 -100 253 -196 57 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 921 -3 609 -688 2 835 -3 370 -535 Charges refacturées et produits rétrocédés 119 -87 32 100 -141 -41 Autres produits et charges divers d'exploitation 1 093 -2 526 -1 433 6 631 -9 942 -3 311 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 641 641 /// 3 561 3 561 Autres produits et charges 4 133 -5 581 -1 448 9 566 -9 892 -326 Total des produits et charges des autres activités 4 588 -5 913 -1 325 9 819 -10 088 -269 3.1.2.4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables  : Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 152 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 74 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 24 354 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 2 488 milliers d’ Euros dont 2 115 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 373 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 825 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Charges de personnel -121 484 -120 750 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -8 267 -10 010 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -70 401 -71 625 Autres frais administratifs -78 668 -81 635 Total des charges générales d’exploitation -200 152 -202 385 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 115 milliers d’Euros (contre 2 251 milliers d’Euros en 2018) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 267 milliers d’Euros (contre 790 milliers d’Euros en 2018). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 3.1.2.8.1. 3.1.2.4.8 . Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables  : Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -54 331 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -54 331 3.1.2.5 . – Notes relatives au bilan . 3.1.2.5.1 . Caisse, banques centrales . Principes comptables  : Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Caisse 48 012 54 080 Banques centrales Total caisse, banques centrales 48 012 54 080 3.1.2.5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 3.1.2.5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option  : La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 85 366 85 366 73 226 73 226 Autres Titres de dettes 85 366 85 366 73 226 73 226 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 32 897 32 897 33 022 33 022 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 101 439 101 439 108 963 108 963 Opérations de pension (3) Prêts 134 336 134 336 141 985 141 985 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 3 383 /// /// 3 383 91 /// /// 91 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 3 383 219 702 223 085 91 215 211 215 302 (1) Uniquement dans le cas d’une « non concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. Note 3.1.2.5.16). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. 3.1.2.5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. — L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : – Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. – Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. – Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. 31/12/2019 31/12/2018 (En milliers d’Euros) Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 22 687 /// 22 687 22 322 /// 22 322 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 22 687 22 687 22 322 22 322 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. Note 3.1.2.5.16). 3.1.2.5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 284 310 419 22 687 138 502 91 22 322 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 284 310 419 22 687 138 502 91 22 322 Instruments de taux 75 000 2 964 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 75 000 2 964 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de transaction 359 310 3 383 22 687 138 502 91 22 322 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 359 310 3 383 22 687 138 502 91 22 322 3.1.2.5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture). — Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralités est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor – la valeur temps des couvertures optionnelles – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) – des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 4 034 247 82 281 102 827 3 360 200 46 269 76 150 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 4 034 247 82 281 102 827 3 360 200 46 269 76 150 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 4 034 247 82 281 102 827 3 360 200 46 269 76 150 Instruments de taux 105 000 4 766 425 000 6 933 1 585 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 105 000 4 766 425 000 6 933 1 585 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de flux de trésorerie 105 000 4 766 0 425 000 6 933 1 585 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dériv é s de couverture 4 139 247 87 047 102 827 3 785 200 53 202 77 735 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2019 : (En milliers d’Euros) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 310 184 1 926 458 1 549 735 352 870 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 105 000 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 310 184 1 821 458 1 549 735 352 870 Total 310 184 1 926 458 1 549 735 352 870 Eléments couverts . — Couverture de juste valeur  : (En milliers d’Euros) Au 31 décembre 2019 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 360 024 14 520 345 504 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 360 024 14 520 345 504 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 175 712 57 261 118 451 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 25 833 52 017 -26 184 Titres de dette 149 879 5 244 144 635 Passifs Passifs financiers au coût amorti 1 133 030 64 760 1 068 270 Dettes envers les établissements de crédit 1 133 030 64 760 1 068 270 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -597 294 7 021 -604 315 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture . L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 3.1.2.4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 4 766 -3 382 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 4 766 -3 382 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 3.1.2.4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 3 123 259 3 382 Dont couverture de taux 3 123 259 3 382 Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 3 123 259 3 382 3.1.2.5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’ IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 3.1.2.5.5 – Actifs au coût amorti. —  Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 3.1.2.4.4). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Titres de dettes 655 211 /// 655 211 613 879 /// 613 879 Titres de participation /// 573 366 573 366 /// 539 884 539 884 Actions et autres titres de capitaux propres /// 27 214 27 214 /// 24 940 24 940 Juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global 655 211 600 580 1 255 791 613 879 564 824 1 178 703 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 35 /// 35 51 /// 51 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt) 22 739 -95 165 -72 426 15 765 -93 924 -78 159 Au 31 décembre 2019, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres de participation BPCE avec une perte de -105 981 milliers d’ Euros et un gain de 4 530 milliers d’euro sur CE Holding Promotion. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participations – des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 573 366 17 414 13 647 -237 539 884 17 070 Actions et autres titres de capitaux propres 27 214 980 24 940 86 Total 600 580 18 394 13 647 -237 564 824 17 156 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions et s’élève à 237 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. 3.1.2.5.5 . Actifs au coût amorti . Principes comptables  : Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 3.1.2.5.5.1 . Titres au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 149 491 207 300 Obligations et autres titres de dettes 5 480 5 595 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -1 Total des titres au cout amorti 154 970 212 894 La juste valeur des titres est présentée en note 3 .1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour perte de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. 3.1.2.5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 387 444 333 624 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 3 411 743 3 385 818 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés Dépôts de garantie versés 43 400 49 700 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -39 -31 Total 3 842 548 3 769 111 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 2 350 884 milliers d’Euros au 31 décembre 2019 contre 2 202 164 milliers d’Euros au 31 décembre 2018 . La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 450 487 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (1 529 808 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 3.1.2.5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 216 622 204 909 Autres concours à la clientèle 12 609 886 12 255 851 Prêts à la clientèle financière 31 688 29 369 Crédits de trésorerie 1 294 163 1 296 216 Crédits à l'équipement 3 656 876 3 595 897 Crédits au logement 7 516 953 7 211 843 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 21 020 21 022 Autres crédits 89 186 101 504 Autres prêts ou créances sur la clientèle 9 619 9 843 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 12 836 127 12 470 603 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -188 881 -198 161 Total 12 647 246 12 272 442 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 3.1.2.7.1. 3.1.2.5.6 . Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 47 433 147 514 Charges constatées d'avance 1 596 1 530 Produits à recevoir 25 874 25 352 Autres comptes de régularisation 17 342 28 305 Comptes de régularisation - actif 92 245 202 701 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 24 29 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 75 971 72 517 Actifs divers 75 995 72 546 Total des comptes de régularisation et actifs divers 168 240 275 247 3.1.2.5.7 . Immeubles de placement . Principes comptables  : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 21 001 -16 071 4 930 15 292 -11 045 4 247 Total des immeubles de placement 4 930 4 247 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 693 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (6 449 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 3.1.2.5.8 . I mmobilisations . Principes comptables  : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’ Épargne  : – constructions : 20 à 50 ans ; – aménagements : 5 à 20 ans ; – mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; – matériels informatiques : 3 à 5 ans ; – logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : 236 126 -163 072 73 054 219 573 -166 389 53 184 Biens immobiliers 77 728 -43 909 33 819 79 917 -45 530 34 387 Biens mobiliers 158 398 -119 163 39 235 139 656 -120 859 18 797 Immobilisations corporelles données en location simple  : Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location (1)  : 18 559 -2 604 15 955 Biens immobiliers 18 559 -2 604 15 955 Biens mobiliers Total des immobilisations corporelles 254 685 -165 676 89 009 219 573 -166 389 53 184 Immobilisations incorporelles  : 3 064 -2 447 617 7 471 -2 203 5 268 Droit au bail 4 857 4 857 Logiciels 2 042 -1 425 617 1 592 -1 181 411 Autres immobilisations incorporelles 1 022 -1 022 0 1 022 -1 022 0 Total des immobilisations incorporelles 3 064 -2 447 617 7 471 -2 203 5 268 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 3.1.2.2.2. 3.1.2.5.9 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables  : Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Emprunts obligataires 98 803 22 000 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 12 640 2 007 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées Dettes non préférées Total 111 443 24 007 Dettes rattachées 106 90 Total des dettes représentées par un titre 111 549 24 097 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.10 . Dettes envers les établissements de crédits et la clientèle . Principes comptables  : Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 3.1.2.5.9). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 3.1.2.5.10.1 . Dettes envers les établissements de crédit  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes à vue 20 067 29 126 Opérations de pension Dettes rattachées 93 67 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 20 160 29 193 Emprunts et comptes à terme 3 133 877 3 650 634 Opérations de pension 187 402 50 495 Dettes rattachées 8 183 12 130 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 3 329 462 3 713 259 Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers les établissements de crédit et assimiles 3 349 622 3 742 452 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 3.1.2.9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 231 997 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (3 715 424 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 3.1.2.5.10.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs  : 2 913 258 2 600 933 Livret A 3 592 375 3 542 096 Plans et comptes épargne-logement 2 819 094 2 739 895 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 220 896 2 090 005 Dettes rattachées 10 11 Comptes d'épargne à régime spécial  : 8 632 375 8 372 007 Comptes et emprunts à vue 13 937 13 247 Comptes et emprunts à terme 1 355 555 1 248 283 Dettes rattachées 55 221 78 962 Autres comptes de la clientèle  : 1 424 713 1 340 492 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle  : Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers la clientèle 12 970 346 12 313 432 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.11 . Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 30 089 138 405 Produits constatés d'avance 43 996 46 153 Charges à payer 26 050 27 287 Autres comptes de régularisation créditeurs 22 065 23 698 Comptes de régularisation - passif 122 200 235 543 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 15 308 9 452 Créditeurs divers 81 741 57 996 Passifs locatifs (1) 11 033 Passifs divers 108 082 67 448 Total des comptes de régularisation et passifs divers 230 282 302 991 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 3.1.2.2.2. 3.1.2.5.12 . Provisions . Principes comptables  : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux autres que l’impôt sur le résultat et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 3.1.2.7. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2019 Provisions pour engagements sociaux et assimilés 2 828 2 166 -103 -1 157 1 026 4 760 Provision pour restructurations 2 795 2 817 -744 -1 032 3 836 Risques légaux et fiscaux 7 333 4 621 0 -5 067 -22 6 865 Engagements de prêts et garanties (2) 6 961 1 672 0 -1 671 0 6 962 Provisions pour activité d'épargne-logement 22 285 -2 664 1 19 622 Autres provisions d'exploitation 2 482 351 -1 215 -1 1 617 Total des provisions 44 684 11 627 -2 062 -11 591 1 004 662 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (1 026 milliers d’Euros avant impôts). (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’ IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018 3.1.2.5.12.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 107 581 256 370 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 493 129 1 824 313 Ancienneté de plus de 10 ans 921 890 410 317 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 522 599 2 491 000 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 242 192 241 764 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 2 764 792 2 732 764 3.1.2.5.12.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 1 084 1 585 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 5 132 7 520 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 6 216 9 104 3.1.2.5.12.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne-logement (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 1 704 3 980 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 6 599 8 974 Ancienneté de plus de 10 ans 10 394 6 928 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 18 697 19 882 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 012 2 495 Provisions constituées au titre des crédits PEL -17 -19 Provisions constituées au titre des crédits CEL -70 -73 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -87 -92 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 19 622 22 285 3.1.2.5.13 . Dettes subordonnées . Principes comptables  : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. La Caisse d’ Épargne de bourgogne Franche-Comté n’a pas de dettes subordonnées dans ces comptes au 31 décembre 2019. 3.1.2.5.14 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables  : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’ IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 3.1.2.5.14.1. Parts sociales . Principes comptables  : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Valeur à l'ouverture 23 765 367 20 475 307 23 765 367 20 475 307 Augmentation de capital 2 500 000 20 50 000 Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 26 265 367 525 307 23 765 367 475 307 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté. 3.1.2.5.15 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -1 026 264 -762 767 -264 503 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -1 241 -2 619 -3 860 -849 -201 -1 050 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Impôts liés -1 566 -1 566 -1 159 -1 159 Éléments non recyclables en résultat -2 267 -3 921 -6 188 -82 -1 624 -1 706 Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 6 958 -451 6 507 -9 692 3 337 -6 355 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 259 184 443 -5 236 1 803 -3 433 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Impôts liés /// /// /// /// Éléments recyclables en résultat 7 217 -267 6 950 -14 928 5 140 -9 788 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 4 950 -4 188 762 -15 010 3 516 -11 494 Part du groupe 4 950 -4 188 762 -15 010 3 516 -11 494 3.1.2.5.16 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables  : Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. — Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : – pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 3.1.2.5.16.1 . Actifs financiers . — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral ) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral ) Exposition nette Dérivés 90 430 86 096 4 334 53 293 53 209 84 Opérations de pension Autres actifs Total 90 430 86 096 4 334 53 293 53 209 84 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 3.1.2.5.16.2 . Passifs financiers . — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral ) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral ) Exposition nette Dérivés 125 514 81 560 43 400 554 100 057 50 357 49 700 0 Opérations de pension 187 366 180 249 7 117 50 501 50 501 0 Autres passifs Total 312 880 261 809 43 400 7 671 150 558 100 858 49 700 0 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 3.1.2.5.17 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables  : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 3.1.2.5.17.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Instruments de dettes 183 770 134 268 318 038 Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 183 770 134 268 318 038 Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 183 770 134 268 318 038 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 4 685 765 15 665 4 701 430 Titres de dettes 64 972 65 927 130 899 Actifs financiers au coût amorti 64 972 65 927 4 685 765 15 665 4 832 329 Total des actifs financiers donnés en garantie 248 742 200 195 4 685 765 15 665 5 150 367 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 248 742 200 195 2 922 226 15 665 3 386 828 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 187 366 milliers d' Euros au 31 décembre 2019 (50 501 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1 084 774 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (1 087 691 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018) et le montant du passif associé s’élève à 16 805 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Instruments de dettes 275 714 55 928 331 642 Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 275 714 55 928 331 642 Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 275 714 55 928 331 642 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 4 642 185 1 087 691 5 729 876 Titres de dettes 191 979 191 979 Actifs financiers au coût amorti 191 979 4 642 185 1 087 691 5 921 855 Total des actifs financiers donnés en garantie 467 693 55 928 4 642 185 1 087 691 6 253 497 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 467 693 55 928 2 900 913 1 087 691 4 512 225 3.1.2.5.17.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créances  : Le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 et BPCE Home loans FCT 2019 sont souscrites par des investisseurs externes (note 3.1.2.12). Au 31 décembre 2019, 1 020 981 millions d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 3.1.2.5.17.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). En 2019, le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté dans le cadre d’une opération de refinancement appelée Demeter, a procédé au nantissement d’un portefeuille de prêts personnels dans le cadre de l’article L211-38 du code monétaire et financier. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 3.1.2.5.18 . Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté a cédé à la Compagnie de Financement Foncier (SCF) 97 725 milliers d’ Euros de créances saines accordées à des entités du secteur public. Le résultat dégagé sur cette cession réalisée au mois de décembre s’élève à 10 131 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Suite à cette cession, les créances ont été décomptabilisées, dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages associés à ces actifs a été transférée à la SCF. La cession comporte une clause résolutoire, qui, dans certaines circonstances exceptionnelles, pourrait obliger le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté à effectuer des paiements sur les créances cédées. Ces circonstances exceptionnelles recouvrent notamment des modifications de la réglementation affectant, de manière rétroactive, l’éligibilité des créances cédées. 3.1.2.6 . – Engagements . Principes comptables  : Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’ IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’ IFRS 9 tels que présentés dans la note 3.1.2.7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 3.1.2.6.1 . Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 258 867 1 225 778 Ouvertures de crédit confirmées 1 258 150 1 222 771 Autres engagements 717 3 007 Total des engagements de financement donnés 1 258 867 1 225 778 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 1 652 De la clientèle Total des engagements de financement re ç us 1 652 3.1.2.6.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 1 742 1 180 D'ordre de la clientèle 316 644 320 201 Total des engagements de garantie donnés 318 386 321 381 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 3 239 15 514 De la clientèle 7 283 227 6 896 866 Total des engagements de garantie re ç us 7 286 466 6 912 380 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. 3.1.2.7 . Exposition aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 3.1.2.7.1 . Risque de crédit . L’essentiel  : Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1.2.7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables  : Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de la période : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -12 217 -20 595 Récupérations sur créances amorties 661 618 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -2 264 -1 487 Total coût du risque de cr é dit -13 820 -21 464 Coût du risque de la période par nature d’actifs : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Opérations interbancaires -368 -19 Opérations avec la clientèle -13 396 -21 038 Autres actifs financiers -56 -407 Total coût du risque de crédit -13 820 -21 464 3.1.2.7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables  : Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 3.1.2.7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. — A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : Statut 1 (stage 1 ou S1)  : – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 (stage 2 ou S2)  : – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 (stage 3 ou S3)  : – Il s’agit des encours, pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement, qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut, tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013, relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’ IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues  : Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watch List . A noter qu’un encours d’une contrepartie Watch List qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). Augmentation significative du risque de crédit . — L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : – Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; – Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; – Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. Mesure des pertes de crédit attendues . — Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. — En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat et de son taux d'intérêt effectif ; – Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Prise en compte des informations de nature prospective . — Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne pondérée de scénarios probabilisés, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations prospectives. — S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : – le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; – un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; – un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. — Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : – 80% pour le scénario central, – 20% pour le scénario pessimiste, Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB et ses composantes, le taux de chômage et les taux d’intérêts. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie  : Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 3.1.2.7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financier  : (En milliers d’Euros) Solde au 01/01/2019 Nouveaux contrats originés ou acquis Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements Solde au 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments de dettes Exposition brute : Statut 1 613 927 17 303 24 090 -74 655 246 Statut 2 Statut 3 3 -2 -1 0 TOTAL Exposition brute 613 930 17 303 24 090 -75 655 246 Dépréciation pour pertes de crédit attendues  : Statut 1 -51 11 5 -35 Statut 2 Statut 3 TOTAL Dépréciations pour pertes de crédit attendues -51 0 11 -35 Prêts et créances aux établissements de crédit Exposition brute : Statut 1 Statut 2 Statut 3 TOTAL Exposition brute Dépréciation pour pertes de crédit attendues : Statut 1 Statut 2 Statut 3 TOTAL Dépréciations pour pertes de crédit attendues Prêts et créances à la clientèle Exposition brute : Statut 1 Statut 2 Statut 3 TOTAL Exposition brute Dépréciation pour pertes de crédit attendues : Statut 1 Statut 2 Statut 3 TOTAL Dépréciations pour pertes de crédit attendues Actifs financiers au coût amorti Instruments de dettes Exposition brute : Statut 1 212 895 -57 925 1 154 971 Statut 2 Statut 3 TOTAL Exposition brute 212 895 -57 925 1 154 971 Dépréciation pour pertes de crédit attendues : Statut 1 -1 -1 Statut 2 Statut 3 TOTAL Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 -1 Prêts et créances aux établissements de crédit Exposition brute : Statut 1 3 769 142 8 968 17 166 -6 47 317 3 842 587 Statut 2 Statut 3 TOTAL Exposition brute 3 769 142 8 968 17 166 -6 47 317 3 842 587 Dépréciation pour pertes de crédit attendues : Statut 1 -31 -8 -39 Statut 2 Statut 3 TOTAL Dépréciations pour pertes de crédit attendues -31 -8 -39 Prêts et créances à la clientèle Exposition brute : Statut 1 11 284 239 1 318 989 -690 542 -90 521 286 932 -425 117 -27 933 27 771 11 683 818 Statut 2 908 419 17 969 -147 998 -19 362 -284 484 452 867 -37 149 -1 510 888 752 Statut 3 277 945 11 239 -56 856 -21 820 -11 234 -17 997 62 384 19 896 263 557 TOTAL Exposition brute 12 470 603 1 336 958 -827 301 -166 739 -21 820 -8 786 9 753 -2 698 46 157 12 836 127 Dépréciation pour pertes de crédit attendues : Statut 1 -14 919 -4 485 -8 918 224 -878 10 069 4 082 108 -14 717 Statut 2 -33 739 -611 7 119 1 628 2 500 -16 279 9 183 -4 317 -34 516 Statut 3 -149 502 -5 575 25 788 19 556 155 1 812 -19 975 -11 907 -139 648 TOTAL Dépréciations pour pertes de crédit attendues -198 160 -5 096 -7 374 27 640 19 556 1 777 -4 398 -6 710 -16 116 -188 881 3.1.2.7.1.2.2. Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : (En milliers d’Euros) Solde au 01/01/2019 Nouveaux engagements originés ou acquis Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Engagements intégralement transférés, appelés ou arrivés à maturité au cours de la période Transferts Autres mouvements Solde au 31/12/2019 Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Engagements de financement donnés Exposition brute : Statut 1 1 139 113 487 680 -376 965 -68 686 24 458 -39 512 -651 4 377 1 169 814 Statut 2 83 658 5 452 -3 709 -10 052 -21 141 39 659 -840 -4 691 88 336 Statut 3 3 007 -3 643 1 592 -8 -58 207 -380 717 TOTAL Exposition brute 1 225 778 493 132 -384 317 -77 146 3 309 89 -1 284 -694 1 258 867 Provision pour pertes de crédit attendues  : Statut 1 1 714 795 -614 -13 72 -332 91 1 713 Statut 2 756 14 -251 -3 -119 560 -31 926 Statut 3 230 2 -1 -8 223 TOTAL Provision pour pertes de crédit attendues 2 700 809 -863 -16 -47 227 52 2 862 Engagements de garantie donnés Exposition brute  : Statut 1 267 176 37 780 -49 946 -10 037 14 925 -14 310 -59 -12 207 233 322 Statut 2 48 657 41 707 1 783 -15 274 13 982 -757 -9 963 80 135 Statut 3 5 548 -3 935 2 288 -10 -27 766 299 4 929 TOTAL Exposition brute 321 381 79 487 -52 098 -7 749 -359 -355 -50 -21 871 318 386 Provision pour pertes de crédit attendues  : Statut 1 824 194 -274 -3 53 -322 -3 469 Statut 2 1 234 1 070 -110 -208 372 -469 1 889 Statut 3 2 203 11 -1 -3 -468 1 742 TOTAL Provision pour pertes de crédit attendues 4 261 1 264 -373 -3 -156 47 -940 4 100 3.1.2.7.1. 3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 3.1.2.7.1.4 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (1) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 263 557 -139 648 123 909 141 630 Titres de dettes - JVOCI R Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 717 223 494 Engagements de garantie 4 929 1 742 3 187 Total 269 203 -137 683 127 590 141 630 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) . (2) Valeur brute comptable . (3) Valeur comptable au bilan . 3.1.2.7.1. 5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 85 366 Prêts 134 336 38 546 Dérivés de transaction 3 383 Total 223 085 38 546 (1) Valeur comptable au bilan . 3.1.2.7.1. 6. Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 77 990 77 990 91 579 91 579 Encours restructurés sains 32 493 32 493 59 828 59 828 Total des encours restructurés 110 483 110 483 151 407 151 407 Dépréciations -37 072 9 -37 063 -37 146 37 -37 109 Garanties reçues 37 421 9 37 430 78 835 37 78 872 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 41 888 41 888 77 279 77 279 Réaménagement : refinancement 68 595 68 595 74 128 74 128 Total des encours restructurés 110 483 110 483 151 407 151 407 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 109 867 109 867 150 567 150 567 Autres pays 616 616 840 840 Total des encours restructurés 110 483 110 483 151 407 151 407 3.1.2.7.2. Risque de marché  : — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de marché. 3.1.2.7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change » 3.1.2.7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois. Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2019 Caisse, banques centrales 48 012 48 012 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 223 085 223 085 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 4 778 3 500 36 245 286 393 287 036 637 839 1 255 791 Instruments dérivés de couverture 87 047 87 047 Titres au coût amorti 1 999 64 038 83 689 5 244 154 970 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 380 913 32 080 103 682 222 768 59 509 43 596 3 842 548 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 535 583 237 111 932 083 4 000 736 6 817 505 124 228 12 647 246 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 133 133 Actifs financiers par échéance 3 971 285 272 691 1 136 048 4 593 586 7 164 050 1 121 172 18 258 832 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 22 687 22 687 Instruments dérivés de couverture 102 827 102 827 Dettes représentées par un titre 2 566 8 7 650 83 258 18 067 111 549 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 216 185 129 172 724 603 1 078 938 1 135 964 64 760 3 349 622 Dettes envers la clientèle 9 952 789 261 506 363 379 1 930 305 462 367 12 970 346 Dettes subordonnées 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 6 578 6 578 Passifs financiers par échéance 10 171 540 390 686 1 095 632 3 092 501 1 616 398 196 852 16 563 609 Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 80 058 63 590 393 348 399 712 322 159 1 258 867 Total engagements de financement donnés 80 058 63 590 393 348 399 712 322 159 1 258 867 Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit 45 137 364 1 196 1 742 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 1 718 5 268 16 134 132 812 160 712 316 644 Total engagements de garantie donnés 1 763 5 405 16 498 134 008 160 712 318 386 3.1.2.8. – Avantages du personnel . Principes comptables  : — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : – Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. – Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. – Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. – Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 3.1.2.8.1. Charges du personnel. — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -70 506 -72 180 Charges des régimes à cotisations définies -11 120 -11 175 Charges des régimes à prestations définies -378 881 Autres charges sociales et fiscales (1) -34 337 -34 503 Intéressement et participation -5 143 -3 773 Total des charges de personnel -121 484 -120 750 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales – Une entreprise responsable dans ses pratiques internes ». (1) Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel s’élève à 2 583 milliers d’Euros au titre de l’exercice 2018. Il a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1 er janvier 2019. 3.1.2.8.2 . Engagement sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. — Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’ Épargne , anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’ Épargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’ Épargne (CGP). Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’ Épargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques effectués : – un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ; – un risque d’insuffisance d’actifs ; – le souhait d’être en mesure de revaloriser régulièrement les pensions. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les régimes CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 3.1.2.8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2019 31/12/2018 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 277 034 277 034 11 361 1 085 289 480 252 762 Juste valeur des actifs du régime -319 116 -319 116 -7 664 -354 -327 134 -300 343 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 42 082 42 082 42 082 50 052 Solde net au bilan 3 697 731 4 428 2 471 Engagements sociaux passifs 4 428 2 471 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » . La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 3.1.2.8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan. — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 242 455 242 455 9 352 955 252 762 270 220 Coût des services rendus 490 66 556 578 Coût des services passés 1 310 1 310 Coût financier 4 364 4 364 156 10 4 530 4 171 Prestations versées -5 826 -5 826 -1 157 -78 -7 061 -6 243 Autres 82 132 214 14 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 87 87 -100 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 38 593 38 593 1 393 39 986 -11 934 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -2 552 -2 552 -351 -2 903 -3 944 Ecarts de conversion Autres -1 -1 Dette actuarielle en fin de période 277 034 277 034 11 361 1 085 289 480 252 762 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 292 507 292 507 7 486 350 300 343 302 071 Produit financier 5 276 5 276 104 3 5 383 4 687 Cotisations reçues 0 Prestations versées -5 826 -5 826 -5 826 -5 511 Autres -29 -29 2 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 27 159 27 159 103 27 262 -906 Ecarts de conversion Autres 1 1 Juste valeur des actifs en fin de période 319 116 319 116 7 664 354 327 134 300 343 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 5 826 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 3.1.2.8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel » (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Coût des services 1 800 66 1 866 578 Coût financier net -860 7 -853 -516 Autres (dont plafonnement par résultat) 912 912 555 Total de la charge de l'exercice 1 852 73 1 925 617 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d’Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2019 Exercice 2018 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 161 572 733 1 501 Ecarts de réévaluation générés sur la période 8 882 1 026 9 908 -15 072 Ajustements de plafonnement des actifs -8 882 -8 882 14 304 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 161 1 598 1 759 733 3.1.2.8.2.4 . Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 0,86% 1,82% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration (1) 18 ans 18 ans (1) Le mode de calcul de la duration a été modifié en 2016 pour le contrat CGP-CE. — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2019, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -8,48% -23 484 -8,07% -19 566 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 9,68% 26 811 9,17% 22 233 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 7,77% 21 520 7,62% 18 475 Variation de -0,5% du taux d'inflation -7,03% -19 467 -6,90% -16 729 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 34 168 32 759 N+6 à N+10 39 181 38 402 N+11 à N+15 40 566 40 615 N+16 à N+20 37 886 38 573 > N+20 103 092 110 025 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CGP-CE (y compris droits à remboursement) : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 CGP-CE CGP-CE Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,10% 3 508 0,40% 1 171 Actions 9,00% 28 701 9,31% 27 230 Obligations 87,90% 280 310 88,29% 258 250 Immobilier 2,00% 6 384 2,00% 5 856 Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 318 903 100,00% 292 507 3.1.2.9. Juste valeur des actifs et passifs financier . L’essentiel  : La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 3.1.2.1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2  : — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices ITRAAX, IBOXX. .. Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE … ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 3.1.2.9.1.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2019, le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 497 476 milliers d’ Euros pour les titres BPCE . Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur  : — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. 3.1.2.9.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 3 .1.2.9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) TOTAL Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) TOTAL Actifs financiers Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés  : 3 383 3 383 -91 -91 Dérivés de taux 3 383 3 383 -91 -91 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 3 383 3 383 -91 -91 Instruments de dettes  : 5 545 214 157 219 702 4 880 210 331 215 211 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 134 336 134 336 141 985 141 985 Titres de dettes 5 545 79 821 85 366 4 880 68 346 73 226 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 5 545 214 157 219 702 4 880 210 331 215 211 Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes  : 610 693 43 194 1 324 655 211 548 724 63 752 1 403 613 879 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 610 693 43 194 1 324 655 211 548 724 63 752 1 403 613 879 Instruments de capitaux propres  : 27 214 573 366 600 580 18 396 546 428 564 824 Actions et autres titres de capitaux propres 27 214 573 366 600 580 18 396 546 428 564 824 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 610 693 70 408 574 690 1 255 791 548 724 82 148 547 831 1 178 703 Dérivés de taux 87 047 87 047 53 202 53 202 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 87 047 87 047 53 202 53 202 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : -20 183 -2 139 -22 322 Dérivés de taux -20 183 -2 139 -22 322 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés  : 21 157 1 530 22 687 20 183 2 139 22 322 Dérivés de taux 21 157 1 530 22 687 20 183 2 139 22 322 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 21 157 1 530 22 687 20 183 2 139 22 322 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Dérivés de taux 102 827 102 827 77 735 77 735 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 102 827 102 827 77 735 77 735 (1) hors couverture économique . 3.1.2.9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur. — Au 31 décembre 2019  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 210 331 -173 3 507 18 992 -13 603 -4 897 214 157 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 141 985 -112 3 507 -11 044 134 336 Titres de dettes 68 346 -61 18 992 -2 559 -4 897 79 821 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 210 331 -173 3 507 18 992 -13 603 -4 897 214 157 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 1 403 -79 1 324 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 1 403 -79 1 324 Instruments de capitaux propres 546 428 17 414 -767 48 471 -31 636 -6 544 573 366 Actions et autres titres de capitaux propres 546 428 17 414 -767 48 471 -31 636 -6 544 573 366 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 547 831 17 414 -767 48 471 -31 715 -6 544 574 690 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés 2 139 -501 -108 1 530 Dérivés de taux 2 139 -501 -108 1 530 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 139 -501 -108 1 530 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique . (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.4.3. — Au 31 décembre 2018  : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 193 348 4 530 6 3 576 -18 752 -322 5 171 22 774 210 331 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 153 110 628 -11 753 141 985 Titres de dettes 40 238 3 902 6 3 576 -6 999 -322 5 171 22 774 68 346 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 193 348 4 530 6 3 576 -18 752 5 171 210 331 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 207 1 401 -205 1 403 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 207 1 401 -205 1 403 Instruments de capitaux propres 522 448 17 070 -2 340 12 535 -16 853 -91 13 659 546 428 Actions et autres titres de capitaux propres 522 448 17 070 -2 340 12 535 -16 853 -91 13 659 546 428 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 522 655 17 070 -2 340 13 936 -16 853 -296 13 659 547 831 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés 2 139 2 139 Dérivés de taux 2 139 2 139 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 139 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Au 31 décembre 2019, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés, les titres de participation à la juste valeur par capitaux propres et nos FCPR classé en autres titres de dette. Au cours de l’exercice, 21 249 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 17 742 milliers d’ Euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2019. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 21 249 milliers d’ Euros , le Coût du risque de crédit à hauteur de 0 milliers d’ Euros , et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de 0 milliers d’ Euros . Au cours de l’exercice -767 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont -723 milliers d’ Euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2019. 3.1.2.9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2019 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (*) Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes  : 4 897 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 4 897 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 897 Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes  : 7 379 28 342 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 7 379 28 342 Instruments de capitaux propres  : 6 544 Actions et autres titres de capitaux propres 6 544 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 379 28 342 6 544 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (*) Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique . Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2018 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (*) Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes  : 5 171 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 5 171 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 5 171 Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes  : 28 342 7 379 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 28 342 7 379 Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 28 342 7 379 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (*) Instruments dérivés  : 2 139 Dérivés de taux 2 139 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 139 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers   Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique 3.1.2.9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 3.1.2.9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 8 108 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 8 683 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 19 668 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 18 465 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 3.1.2.9.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 3.1.2.9.1. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti  : 16 771 729 128 461 1 759 587 14 883 681 16 589 286 153 791 2 976 581 13 458 914 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 851 846 1 344 363 2 507 483 3 800 719 1 110 578 2 690 141 Prêts et créances sur la clientèle 12 762 877 386 679 12 376 198 12 572 110 1 803 337 10 768 773 Titres de dettes 157 006 128 461 28 545 216 457 153 791 62 666 Autres Passifs financiers au cout amorti  : 16 451 652 0 12 372 169 4 079 483 16 104 454 12 174 665 3 929 789 Dettes envers les établissements de crédit 3 353 865 3 293 484 60 381 3 757 821 3 705 020 52 801 Dettes envers la clientèle 12 985 813 8 979 461 4 006 352 12 322 508 8 447 639 3 874 869 Dettes représentées par un titre 111 974 99 224 12 750 24 125 22 006 2 119 Dettes subordonnées 3.1.2.10 . – Impôts . 3.1.2.10.1 . Impôts sur le résultat . Principes comptables  : Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. — Les impôts sur le résultat regroupent : – d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). – d’autre part, les impôts différés (voir 3.1.2.10.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Impôts courants -30 421 -20 538 Impôts différés -1 167 -4 853 Impôts sur le résultat -31 588 -25 391 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 (En milliers d’Euros) taux d’impôt (En milliers d’Euros) taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 65 965 65 120 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -31 588 -25 391 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition ( A ) 97 553 90 511 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -33 587 -31 163 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes (1) 9 014 8 210 Impôts à taux réduit et activités exonérées 2 51 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 616 1 183 Effet des changements de taux d’imposition -3 916 382 Autres éléments -3 717 -4 054 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -31 588 -25 391 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 32,38% 28,05% 3.1.2.10.2 . Impôts différés . Principes comptables  : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En millier d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Plus-values latentes sur OPCVM -3 -3 Financement d'actif avec incidence fiscale Provisions pour passifs sociaux 1 225 769 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 362 6 325 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 5 433 6 075 Autres provisions non déductibles 3 925 3 199 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -9 572 -5 979 Autres sources de différences temporelles (1) 20 945 22 553 Impôts différés liés aux décalages temporels 27 315 32 939 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 798 725 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 28 113 33 664 Comptabilisés  : A l’actif du bilan 28 113 33 803 Au passif du bilan 139 3.1.2.11 . Autres informations . 3.1.2.11.1 . Information sectorielle  : (En milliers d’Euros) Pôle Banque Commerciale et Assurance Pôle financier Total 2019 2018 2019 2018 2019 2018 PNB 281 182 276 622 41 348 45 877 322 530 322 499 Frais de gestion -189 503 -190 898 -21 600 -19 957 -211 103 -210 855 Résultat Brut d'exploitation 91 679 85 724 19 748 25 920 111 427 111 644 Coût du risque -13 500 -20 839 -320 -625 -13 820 -21 464 Gains ou perte sur autres actifs -53 -1 331 -54 331 Résultat avant impôt 78 126 64 885 19 427 25 626 97 553 90 511 3.1.2.11.2 . Information sur les opérations de location financement et de location simple . 3.1.2.11. 2.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables  : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. — La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et – les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. — La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; – le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 3.1.2.4.1). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – l’investissement net ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Echéancier des créances de location-financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) Paiements de loyers actualisés (Investissement net) Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie Produits financiers non acquis Contrats de location simple Paiements de loyers 58 47 38 143 56 73 129 3.1.2.11.2.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables  : IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. Les contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » sont considérés avoir une durée résiduelle de 9 mois, correspondant à la période en cours à laquelle s’ajoute la période de préavis de résiliation. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclu de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -15 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -2 727 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -119 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -2 861 —  Sorties de trésorerie relatives aux contrats de location : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -923 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -209 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -1 132 — Echéancier des passifs locatifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 321 1 280 7 630 736 10 967 3.1.2.11.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 3.1.2.11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ( CGP ) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’ Épargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Crédits 1 196 055 5 091 1 122 896 8 689 Autres actifs financiers 522 297 27 363 490 096 41 636 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 1 718 352 32 454 1 612 992 50 325 Dettes 1 670 738 2 438 846 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 1 670 738 2 438 846 Intérêts, produits et charges assimilés 8 941 105 16 125 111 Commissions -6 301 -3 352 Résultat net sur opérations financières 11 521 2 437 10 541 3 420 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 14 161 2 542 23 314 3 531 Engagements donnés 4 513 4 513 Engagements reçus 1 652 Engagements sur instruments financiers à terme 20 000 20 000 Total des engagements avec les entités liées 21 652 4 513 20 000 4 513 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 3.1.2.12 - Périmètre de consolidation. 3.1.2.11.3.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Avantages à court terme 2 116 1 892 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 2 116 1 892 Avantages à court terme  : Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 2 116 milliers d’ Euros au titre de 2019 (contre 1 892 milliers d’ Euros au titre de 2018). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. — Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Montant global des prêts accordés 3 662 3 783 Montant global des garanties accordées 3.1.2.11.3.3. Relation avec les entreprises sociales pour l’habitat . — Partenaire historique du mouvement HLM, le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté est un participant essentiel à toute la chaîne du logement social. Il intervient en tant qu’opérateur (première banque privée du logement social dont les constructions sont notamment financées par la collecte du Livret A) et est l’un des principaux distributeurs de prêts locatifs sociaux (PLS) et de prêts locatifs intermédiaires (PLI). Le groupe intervient également pour certaines entreprises sociales pour l’habitat en tant qu’unique actionnaire de référence. Considérant la substance économique des relations du groupe dans ce secteur d’activité, dont les acteurs font l’objet d’une réglementation spécifique, certaines entreprises sociales pour l’habitat ont été qualifiées de parties liées. — Transactions bancaires réalisées avec les entreprises sociales pour l’habitat : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Encours de crédit 26 303 Garanties données 4 101 Encours de dépôts bancaires 11 850 Encours de placements financiers (OPCVM et titres) 1 841 (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Produits d’intérêts sur les crédits 228 Charges financières sur dépôts bancaires -142 Charges financières sur placements (OPCVM et titres) 41 3.1.2.11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 3.1.2.11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 3.1.2.11.4.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. — Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : – Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; – les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 3.1.2.11.4.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2019 : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 37 638 12 814 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 37 638 12 814 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3 340 5 220 Actifs financiers au coût amorti 39 868 13 408 Actifs divers Total actif 80 846 31 442 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 1 412 Engagements de garantie donnés 17 450 Garantie reçues 7 385 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 80 846 42 919 Taille des entités structurées 785 567 543 406 — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 42 284 6 308 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 34 076 6 308 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 8 208 Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 837 4 199 Actifs financiers au coût amorti 32 508 13 164 Actifs divers Total actif 76 629 23 671 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 703 Engagements de garantie donnés 1 910 Garantie reçues 7 460 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 76 629 18 824 Taille des entités structurées 756 094 358 716 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation ) ; – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 3.1.2.11.4.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées. » 3.1.2.11.5. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants (En milliers d’Euros) CAC 1 (MAZARS) CAC 2 (KPMG) TOTAL Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2 018 2019 2018 Certification des comptes  : 148 139 173 139 321 278 Emetteur 148 139 84% 83% 156 139 87% 96% 304 278 85% 89% Filiales intégrés globalement 17 9% 17 5% Services autres que la certification des comptes (2) 28 28 7 6 35 34 Emetteur 28 28 16% 17% 7 6 4% 4% 35 34 10% 11% Filiales intégrés globalement Total 176 167 180 145 356 312 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable . (2) Mission d’audit et rapport sur les informations RSE 3.1.2.12. – Détail du périmètre de consolidation. 3.1.2.12.1 . Opérations de titrisation . Principes comptables  : La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.1.2.3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,1 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2019 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,0 milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’ IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. 3.1.2.12.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Activités Taux d’intérêt Méthode (2) CAISSE D'EPARGNE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE France Banque Tête de groupe CEBIM France Marchand de biens 100% IG SAS PHILAE France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG BDR IMMO1 France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG SILO DE FCT CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT NAFI CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 2 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 3 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 4 CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SILO DE FCT 5 DEMETER CEBFC France Fonds commun de titrisation 100% IG SLE AUXERRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE BELFORT ET SA REGION France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DE BESANCON France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NORD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SUD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU DOUBS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE HAUTE SAONE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU JURA France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NIEVRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE EST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE OUEST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SENS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG (1) Pays d’implantation. (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 3.1.2.12.3 . Entreprises non consolidées au 31 décembre 2019 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. — Les entreprises non consolidées sont constituées : – d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, – d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. — Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non consolidation (2) Montant en euro des capitaux propres (3) Montant en euro du résultat (3) SCI LE 380 France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -128 041 -129 041 SERVICES SENIORS INVEST France 20,20% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Nouvelle structure X POLE PRESQU'ILE France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 14 900 000 S.E.M.A MACONNAIS VAL DE SAONE BOURGOGNE DU SUD France 21,86% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 2 641 498 98 671 SAS THIERS France 22,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 2 649 674 879 590 VIVALIS INVESTISSEMENTS France 22,56% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 3 899 970 366 930 BATIFRANC France 23,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 21 034 832 761 705 SCI DE LA CROIX BLANCHE France 24,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 3 150 477 360 753 MIDI FONCIERE 4 France 25,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 5 299 932 14 046 VILLEO HABITAT France 26,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 189 344 000 4 921 000 SCI AEROCAMPUS BLAGNAC France 27,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 7 503 804 -340 709 SCI RENAISSANCE INVEST France 30,77% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Nouvelle structure SCI LC TOURS CAMPUS France 40,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -1 083 698 -393 146 SCI CEFCL France 45,48% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 4 723 493 386 119 BIS DEVELOPPEMENT France 49,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -21 965 -31 965 COOP HABITAT BOURGOGNE France 61,42% non significativité 1 351 064 -330 605 FONCIERE BFC COMMERCES France 85,00% non significativité 87 257 -162 743 BDR IMMOBILISATIONS France 100,00% non significativité 1 099 786 -217 118 BDR IMMOBILISATIONS 2 France 100,00% non significativité 496 173 -109 368 CEBFC INVEST France 100,00% non significativité 668 104 -2 361 911 CEBFC LT France 100,00% non significativité 673 566 -569 123 (1) Pays d’implantation . (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non consolidation (2) SIFA (SOCIETE D'INVESTISSEMENT FRANCE ACTIVE) France 0,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JDA DIJON HANDBALL France 0,09% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEUILLY CONTENTIEUX France 0,10% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEOLIA France 0,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable STADE DIJONNAIS France 0,52% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE ANONYME D'ECONOMIE MIXTE SPORTIVE DU CIRCUIT DE NEVERS MAGNY-COURS France 0,57% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE D'AMENAGEMENT DE LA NIEVRE France 0,72% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE DOLOISE DES HLM DU JURA France 0,78% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BRENNUS HABITAT France 0,83% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE ACHATS France 0,89% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE SOLUTIONS CREDIT France 0,94% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM YONNE ENERGIE France 1,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CRITEL France 1,43% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable YONNE EQUIPEMENT France 1,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE SERVICES FINANCIERS France 1,89% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE APS France 2,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE France 2,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE DEVELOPPEMENT France 3,08% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IDEHA France 3,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MCF OPPORTUNITY INVEST MOZIAC France 3,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IT-CE France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable S.E.M AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT VAL DE BOURGOGNE France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM PATRIMONIALE SUD BOURGOGNE France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable DEMEURES DE SAONE France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM SUD DEVELOPPEMENT France 3,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JDA DIJON BASKET France 3,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable PAYS DE MONTBELIARD IMMOBILIER D'ENTREPRISES France 3,55% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM ELAN CHALON France 3,58% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE CE SYNDICATION RISQUES France 3,68% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE GCE MOBILIZ France 3,73% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAIEMB LOGEMENT France 3,79% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE DE GESTION DE LA STATION DES ROUSSES France 3,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MATA CAPITAL HIGH INCOME PROPERTY (MCHIPF 1) France 4,39% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ECOLOCALE GIE France 4,45% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE IMMOBILIERE DE LA MADELEINE France 4,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CALAO PRODUCTIONS France 4,64% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE CIVILE FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR France 4,74% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP BOURGOGNE DU SUD ALLIER France 4,91% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS FONCIERE DES CE France 4,98% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE A VOCATION HOTELIERE France 5,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP FRANCHE-COMTE France 5,22% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE HOLDING PARTICIPATIONS France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable COTE D'OR ENERGIE France 5,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE BPCE TRADE France 5,88% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE MICROPOLIS France 6,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM POUR LA COOPERATION INDUSTRIELLE EN BOURGOGNE France 6,76% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE PATRIMONIALE DE LA NIEVRE France 7,19% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ACTION 70 France 7,32% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE EQUIPEMENT DU TERRITOIRE DE BELFORT France 8,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BFC PROMOTION HABITAT France 8,21% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NUMERICA France 9,76% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable AKTYA France 9,93% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS DIJON PREMIERE VOO TV France 10,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACICAP BOURGOGNE NORD France 10,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable TANDEM France 10,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CAPITAL FRANCHE COMTE INVESTISSEMENT France 11,48% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable EXPANSION 39 France 12,90% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS FONCIERE VALMI 2 (14/11/17) France 13,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEDIA France 14,57% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable TV 185 France 15,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable HARFLEUR 2000 France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NICEPHORE IMMOBILIER DEVELOPPEMENT (NIDEV) France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS DELTA PORT-ZELANDE France 17,46% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JONXIMMO France 18,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BOURGOGNE GARANTIE France 19,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (1) Pays d’implantation . (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. ( Exercice clos le 31 décembre 2019 .) A l’Assemblée générale de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté S.A., 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le Directoire le 27 janvier 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion . — Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. — Observation  : Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable relatif à l’application à compter du 1er janvier 2019 de la norme IFRS 16 sur les contrats de location exposé dans les notes 3.1.2.2.2 « Référentiel » et 3.1.2.2.3 « Recours à des estimations et jugements » ainsi que dans les autres notes de l’annexe aux comptes consolidés présentant des données chiffrées liées aux incidences de ce changement. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823 -7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statut 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, informations prospectives, …). Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connait votre Caisse sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2019. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 188,9 M€ dont 14,8 M€ au titre du statut 1, 34,5 M€ au titre du statut 2 et 139,6 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 13,8 M€ (en baisse de 36% sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.1.2.2.5.1, 3.1.2.5.5 et 3.1.2.7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 . — Nos travaux ont principalement consisté : – à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019 ; – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; – ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification de la provision sectorielle comptabilisée dans votre Caisse. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 . Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2019. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Caisse ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 497,5 M€ au 31 décembre 2019, soit une variation d’ OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -106,0 M€ . Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.1.2.5.4 et 3.1.2.9 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors d’un précédent exercice. 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion arrêté par le Directoire. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’Assemblée générale des Sociétaires appelée à statuer sur les comptes. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. — Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 30 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 29 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 17 ème année. — Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés  : Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. — Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Lyon et Paris La Défense, le 8 avril 2020, Les commissaires aux comptes : KPMG Audit  : Département de KPMG S.A. , Rémi Vinit-Dunand . MAZARS  : Michel Barbet-Massin .

06/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001360
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital de 525 307 340 € Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 mars 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 56 156 Effets Publics et Valeurs assimilées 596 278 Créances sur les Établissements de Crédit 4 034 990 Opérations avec la Clientèle 11 497 294 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 485 908 Actions et Autres Titres à revenu variable 31 018 Participations et autres titres détenus à long terme 104 784 Parts dans les Entreprises liées 610 306 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 32 Location Simple   Immobilisations Incorporelles 5 441 Immobilisations corporelles 80 308 Capital souscrit non versé   Actions Propres   Comptes de négociation et de règlement   Autres Actifs 120 144 Comptes de Régularisation 92 721 Total actif 18 715 380 Passif Montant Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 3 504 951 Opérations avec la Clientèle 13 183 308 Dettes représentées par un titre 12 740 Autres Passifs 226 352 Comptes de Régularisation 177 707 Comptes de négociation et de règlement   Provisions pour Risques et Charges 79 102 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 481 166 Capital souscrit 525 307 Primes d'Émission 143 122 Réserves 744 475 Écarts de Réévaluation   Provisions réglementées et Subventions d'investissement   Report à nouveau (+/-) 68 262 Total passif 18 715 380 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 293 268 Engagements de garantie 327 368 Engagements sur titres 0 Engagements reçus   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 2 341 Engagements sur titres 566

05/02/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000158
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au c apital de 525 307 340 € Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 3 1 déc embre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 48 012 Effets Publics et Valeurs assimilées 524 455 Créances sur les Établissements de Crédit 3 829 634 Opérations avec la Clientèle 11 430 073 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 491 631 Actions et Autres Titres à revenu variable 24 556 Participations et autres titres détenus à long terme 104 489 Parts dans les Entreprises liées 610 773 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 28 Location simple Immobilisations incorporelles 5 474 Immobilisations corporelles 75 691 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de négociation et de règlement Autres actifs 121 279 Comptes de Régularisation 116 114 Total Actif 18 382 209 Passif Montant Banques centrales, CCP Dettes envers les établissements de crédit 3 281 277 Opérations avec la Clientèle 13 072 788 Dettes représentées par un titre 12 736 Autres passifs 249 815 Comptes de Régularisation 222 854 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 79 781 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 412 904 Capital souscrit 525 307 Primes d' émission 143 122 Réserves 7 44 475 Écarts de Réévaluation Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) 0 Total Passif 18 382 209 Hors-bilan Montant Engagements donn é s Engagements de financement 1 258 867 Engagements de garantie 318 386 Engagements sur titres 0 Engagements reçus Engagements de financement 1 652 Engagements de garantie 2 949 Engagements sur titres 566

01/11/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904724
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au c apital de 475 307 340 € Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 3 0 septembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 42 007 Effets Publics et Valeurs assimilées 517 518 Créances sur les Établissements de Crédit 3 844 113 Opérations avec la Clientèle 11 472 292 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 498 548 Actions et Autres Titres à revenu variable 24 855 Participations et autres titres détenus à long terme 101 700 Parts dans les Entreprises liées 605 382 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 5 Location simple Immobilisations incorporelles 5 497 Immobilisations corporelles 74 024 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de négociation et de règlement Autres actifs 143 303 Comptes de Régularisation 219 291 Total actif 18 548 535 Passif Montant Banques centrales, CCP Dettes envers les établissements de crédit 3 491 865 Opérations avec la Clientèle 12 988 090 Dettes représentées par un titre 4 757 Autres passifs 249 428 Comptes de Régularisation 329 982 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 71 455 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1   3 62 904 Capital souscrit 475 307 Primes d' émission 143 122 Réserves 7 44 475 Écarts de Réévaluation Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) 0 Total passif 18 548 535 Hors-bilan Montant Engagements donn é s Engagements de financement 1 233 734 Engagements de garantie 312 544 Engagements sur titres 500 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 3 088 Engagements sur titres 566

07/08/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904061
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au Capital de 475 307 340 €. Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9. 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z. Situation trimestrielle au 3 0 juin 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 4 1 865 Effets Publics et Valeurs assimilées 56 4 954 Créances sur les Établissements de Crédit 3  769 344 Opérations avec la Clientèle 11  319 839 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1   49 4 858 Actions et Autres Titres à revenu variable 1 6 383 Participations et autres titres détenus à long terme 9 6 615 Parts dans les Entreprises liées 6 12 015 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 2 Location simple Immobilisations incorporelles 5 479 Immobilisations corporelles 6 5 155 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de négociation et de règlement Autres actifs 1 32 699 Comptes de Régularisation 2 56 412 Total actif 18  375 620 Passif Montant Banques centrales, CCP Dettes envers les établissements de crédit 3  730 261 Opérations avec la Clientèle 12  590 984 Dettes représentées par un titre 3 995 Autres passifs 2 04 002 Comptes de Régularisation 357 892 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 75 528 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1   3 62 904 Capital souscrit 475 307 Primes d' émission 143 122 Réserves 7 44 475 Écarts de Réévaluation Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) 0 Total passif 18  375 620 Hors-bilan Montant Engagements donn é s Engagements de financement 1   2 85 173 Engagements de garantie 32 7 274 Engagements sur titres 500 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 5 445 Engagements sur titres 566

07/06/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1902719
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Forme juridique : Banque coopérative au capital de 475 307 340 € Siège social : 1 Rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 651 E A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2018. I. — Bilan et hors bilan. (En milliers d’ Euros .) Actif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Caisses, banques centrales 54 080 47 647 Effets publics et valeurs assimil é es 3.2.2.3.3 559 485 595 474 Cr é ances sur les é tablissements de cr é dit 3.2.2.3.1 3 752 183 3 854 031 Op é rations avec la client è le 3.2.2.3.2 11 081 547 10 291 662 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.2.2.3.3 1 490 629 1 523 096 Actions et autres titres à revenu variable 3.2.2.3.3 20 679 17 539 Participations et autres titres détenus à long terme 3.2.2.3.4 97 476 121 399 Parts dans les entreprises li é es 3.2.2.3.4 572 504 511 372 Opérations de crédit -bail et de locations simples 3.2.2.3.5 1 3 Immobilisations incorporelles 3.2.2.3.6 5 268 5 157 Immobilisations corporelles 3.2.2.3.6 54 961 54 861 Autres actifs 3.2.2.3.8 132 441 123 086 Comptes de régularisation 3.2.2.3.9 227 646 186 555 Total de l'actif 18 048 900 17 331 882 Passif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Dettes envers les établissements de crédit 3.2.2.3.1 3 711 343 3 421 381 Opérations avec la client è le 3.2.2.3.2 12 337 326 12 038 030 Dettes représentées par un titre 3.2.2.3.7 2 091 1 198 Autres passifs 3.2.2.3.8 223 586 206 253 Comptes de régularisation 3.2.2.3.9 272 484 209 204 Provisions 3.2.2.3.10 76 041 61 589 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG ) 3.2.2.3.11 50 054 50 054 Capitaux propres hors FRBG 3.2.2.3.12 1 375 975 1 344 173 Capital souscrit 475 307 475 307 Primes d'émission 143 122 143 122 Réserves 711 960 667 767 Résultat de l'exercice (+/-) 45 586 57 977 Total du passif 18 048 900 17 331 882 Hors-bilan Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donn é s : Engagements de financement 3.2.2.4.1 1 230 978 1 308 460 Engagements de garantie 3.2.2.4.1 321 381 305 560 Engagements sur titres 2 000 0 Engagements reçus  : Engagements de garantie 3.2.2.4.1 15 154 14 523 Engagements sur titres 566 566 II. — Compte de résultat. (En milliers d' Euros ) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 3.2.2.5.1 335 274 365 278 Intérêts et charges assimilées 3.2.2.5.1 -177 743 -189 933 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 Revenus des titres à revenu variable 3.2.2.5.2 17 120 16 243 Commissions (produits) 3.2.2.5.3 157 236 152 985 Commissions (charges) 3.2.2.5.3 -21 091 -19 401 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.2.2.5.4 100 527 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.2.2.5.5 2 054 10 626 Autres produits d'exploitation bancaire 3.2.2.5.6 11 497 9 119 Autres charges d'exploitation bancaire 3.2.2.5.6 -11 668 -12 082 Produit net bancaire 312 779 333 362 Charges générales d'exploitation 3.2.2.5.7 -202 579 -201 282 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 294 -8 971 Résultat brut d'exploitation 101 906 123 109 Coût du risque 3.2.2.5.8 -36 019 -25 172 Résultat d'exploitation 65 887 97 937 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.2.2.5.9 175 -3 813 Résultat courant avant impôt 66 062 94 124 Résultat exceptionnel 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.2.2.5.11 -20 476 -36 147 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 45 586 57 977 III. — Annexe. 3.2.2.1. – Cadre général. 3.2.2.1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE1 dont fait partie la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,7825 % sont organisées autour de trois grands pôles : – la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; – la Banque de Grande Clientèle ; – et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.2.2.1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.2.2.1.3. Evènements significatifs  : Impact en résultat du changement d’estimation comptable sur le risque de crédit portant sur les engagements non douteux inscrits au bilan ou au hors bilan. A compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’estimation des engagements non douteux présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale sont alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. L’impact du changement de modalités de calcul se traduit par une charge de 18 707 milliers d’ Euros en compte de résultat au poste Coût du risque. Opérations de titrisation 2018  : Au 31 décembre 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut ), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5) et en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5). En octobre 2018, le montant des créances cédées par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en 2018 s’élève à 24 707 milliers d’ Euros . 3.2.2.1.4. Evènements postérieurs à la clôture. — Néant. 3.2.2.2. Principes et méthodes comptables 3.2.2.2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2018. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2018 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 3.2.2.2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. — Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : – 3.2.2.2.3.1. Opérations en devises . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. es opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. A compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 3.2.2.2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2.2.3.4. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs . A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 3.2.2.2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). Immobilisations incorporelles . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. — Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 3.2.2.2.3.6. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 3.2.2.2.3.7. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 3.2.2.2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 3.2.2.2.3.9. Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : — microcouverture (couverture affectée) ; — macrocouverture (gestion globale de bilan) ; — positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; — gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 3.2.2.2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . — Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 3.2.2.2.3.11. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 3.2.2.2.3.12. Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.2.2.2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 11 641 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 332 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 10 303 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2018, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2018. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 2 648 milliers d’ Euros dont 2 251 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 397 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 452 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. 3.2.2.3. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.2.2.3.1. Opérations interbancaires  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires 333 138 169 390 Créances rattachées à vue 2 0 Créances à vue 333 140 169 390 Comptes et prêts à terme 3 394 694 3 656 555 Prêts subordonnés et participatifs 0 141 Créances rattachées à terme 24 349 27 944 Créances à terme 3 419 044 3 684 640 Total 3 752 183 3 854 031 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 330 341 milliers d' Euros à vue et 1 172 647 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 202 164 milliers d' Euros au 31 décembre 2018. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires créditeurs 16 824 7 536 Autres sommes dues 12 237 11 121 Dettes rattachées à vue 68 17 Dettes à vue  : 29 129 18 674 Comptes et emprunts à terme 3 619 589 3 309 653 Valeurs et titres donnés en pension à terme 50 495 79 903 Dettes rattachées à terme 12 131 13 151 Dettes à terme  : 3 682 214 3 402 707 Total 3 711 343 3 421 381 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 67 milliers d’ Euros à vue et 2 425 610 milliers d' Euros à terme. 3.2.2.3.2. Opérations avec la clientèle  : 3.2.2.3.2.1. Opérations avec la clientèle  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires débiteurs 182 834 155 298 Créances commerciales 16 517 20 184 Crédits de trésorerie et de consommation 1 077 644 1 029 003 Crédits à l'équipement 3 526 078 3 133 660 Crédits à l'habitat 6 009 881 5 712 535 Autres crédits à la clientèle 42 191 40 459 Prêts subordonnés 21 000 21 000 Autres 68 169 41 993 Autres concours à la clientèle 10 744 964 9 978 650 Créances rattachées 25 158 25 578 Créances douteuses 259 532 262 231 Dépréciations des créances sur la clientèle -147 458 -150 279 Total 11 081 547 10 291 662 Dont créances restructurées 27 678 23 205 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 7 235 6 501 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement du Système européen de Banque Centrale se montent à 2 677 727 milliers d’ Euros . La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aux opérations de titrisation décrites en note 3.2.2.1.3. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes d'épargne à régime spécial 8 371 995 8 242 757 Livret A 3 542 096 3 535 255 PEL / CEL 2 739 896 2 655 586 Livret Jeune, L ivret B et CODEVI 1 417 167 1 352 736 LEP 631 696 655 874 PEP 13 124 14 000 Autres 28 018 29 306 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 3 873 043 3 692 163 Autres sommes dues 13 181 10 579 Dettes rattachées 79 107 92 531 Total 12 337 326 12 038 030 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle . (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 2 624 760 1 176 080 3 800 841 2 453 955 1 186 618 3 640 573 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 72 202 72 202 0 51 590 51 590 Total 2 624 760 1 248 282 3 873 043 2 453 955 1 238 208 3 692 163 3.2.2.3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 2 589 991 103 471 -71 510 63 570 -55 466 Entrepreneurs individuels 382 213 19 496 -10 045 10 823 -8 838 Particuliers 6 184 589 133 828 -64 396 33 735 -22 422 Administrations privées 45 725 2 663 -1 466 492 -429 Administrations publiques et Sécurité Sociale 1 714 257 0 0 0 0 Autres 52 698 73 -40 73 -40 Total au 31 décembre 2018 10 969 472 259 532 -147 457 108 692 -87 195 Total au 31 décembre 2017 10 179 710 262 231 -150 279 113 941 -90 340 3.2.2.3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 3.2.2.3.3.1. Portefeuille titres  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes /// 358 185 196 848 /// 555 033 /// 385 751 203 975 /// 589 726 Créances rattachées /// 2 797 2 291 /// 5 088 /// 3 328 2 542 /// 5 870 Dépréciations /// -635 0 /// -635 /// 0 -122 /// -122 Effets publics et valeurs assimilées 0 360 347 199 139 0 559 485 0 389 079 206 395 0 595 474 Valeurs brutes /// 232 202 1 239 936 0 1 472 138 /// 236 144 1 271 522 0 1 507 666 Créances rattachées /// 21 442 224 0 21 666 /// 16 113 514 0 16 627 Dépréciations /// -3 175 0 0 -3 175 /// -47 -1 150 0 -1 197 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 250 469 1 240 159 0 1 490 629 0 252 210 1 270 886 0 1 523 096 Montants bruts /// 5 017 /// 18 321 23 338 /// 12 /// 20 090 20 102 Créances rattachées /// 0 /// 0 0 /// 0 /// 0 0 Dépréciations /// -135 /// -2 524 -2 659 /// -1 /// -2 561 -2 563 Actions et autres titres à revenu variable 0 4 882 0 15 797 20 679 0 11 0 17 529 17 539 Total 0 615 698 1 439 298 15 797 2 070 793 0 641 300 1 477 280 17 529 2 136 110 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE (voir note 3.2.2.1.3) Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 399 869 milliers d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 426 330 milliers d’ Euros . Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 3 587 et – 2 525 milliers d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 334 446 9 965 344 411 0 263 935 15 138 279 073 Titres non cotés 0 1 400 188 980 190 380 0 6 098 186 248 192 346 Titres prêtés 0 250 730 1 237 839 1 488 569 0 351 815 1 272 839 1 624 654 Titres empruntés 0 0 0 0 Créances douteuses 0 0 0 0 0 0 Créances rattachées 0 24 239 2 515 26 754 0 19 441 3 056 22 497 Total 0 610 816 1 439 298 2 050 114 0 641 289 1 477 281 2 118 570 Dont titres subordonnés 0 4 853 188 980 193 833 0 5 003 186 249 191 252 1 045 947 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 070 913 milliers au 31 décembre 2017). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à – 7 302 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre - 63 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 25 347 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 36 583 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 8 985 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2017, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 20 888 milliers d’ Euros . Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à – 44 019 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre – 52 343 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 122 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 554 397 milliers d' Euros au 31 décembre 2018. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 4 877 0 4 877 0 0 0 0 Titres non cotés 0 5 15 797 15 802 0 11 17 529 17 539 Créances rattachées 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 4 882 15 797 20 679 0 11 17 529 17 539 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 4 877 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 4 877 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2018 (contre 0 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 0 milliers d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2017). Pour les titres de placement, il n’y a pas de plus ou moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 2 525 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre – 2 586 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 et les plus-values latentes s’élèvent à 3 587 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 6 861 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. 3.2.2.3.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Achats Cessions Remboursements Créances rattachées Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2018 Effets publics 206 395 2 906 -10 000 -251 -33 122 199 139 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 270 886 220 831 -251 268 -290 1 240 159 Total 1 477 281 223 737 0 -261 268 -541 -33 122 1 439 298 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aux opérations de titrisation de 2018 décrite en note 3.2.2.1.3 et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 3.2.2.3.3.3. Reclassement d’actifs . — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actifs. 3.2.2.3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : 3.2.2.3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2018 Participations et autres titres détenus à long terme 125 019 31 285 -5 863 -50 961 99 480 Parts dans les entreprises liées 621 895 10 222 -110 50 961 682 968 Valeurs brutes 746 914 41 507 -5 973 782 448 Participations et autres titres à long terme 3 620 281 -1 897 2 004 Parts dans les entreprises liées 110 523 241 -300 110 464 Dépréciations 114 143 522 -2 197 112 468 Immobilisations financières nettes 632 771 40 985 -3 776 0 669 980 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 25 187 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 25 409 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (10 304 milliers d’ Euros ). Le poste Autres variations correspond au reclassement de l’entité BDR IMMO1 en Entreprise Liée. La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2018 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 105 981 milliers d’ Euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 460 821 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. 3.2.2.3.4.2. Tableau des filiales et participations . — ( Les montants sont exprimés en milliers d’ Euros . ) : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSSDI 2018 Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 15 290 10 599 114 658 //// //// 1 195 Participations dans les sociétés françaises 26 968 25 201 7 036 //// //// 1 635 Participations détenues à moins de 10% dont la valeur brute dépasse 1% du capital de l'établissement BPCE 157 698 16 019 936 566 802 460 821 18 310 494 388 390 468 10 541 CE HOLDING PROMOTION 349 465 168 803 21 632 21 632 4 143 1 894 3 420 3.2.2.3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique BPCE ACHATS 12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS GIE BPCE TRADE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE CE SYNDICATION RISQUE 5 rue Masseran - 75007 PARIS GIE CEFCL 2 Rue Royale - 57000 METZ SCI SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR 93 Route de Pommard - 21200 BEAUNE SCI BPCE SERVICE FINANCIERS 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE ECOLOCALE Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13 GIE BPCE SOLUTIONS CREDIT (ECUREUIL CREDIT) Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13 GIE IT - CE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE LA CROIX BLANCHE Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 PARIS SCI MOBILIZ 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE NEUILLY CONTENTIEUX 20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET GIE SNC ECUREUIL MASSERAN 5 rue Masseran - 75007 PARIS SNC VIVALIS INVESTISSEMENTS Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX GIE JONXIMMO 17 Rue Sophie Germain - 90000 BELFORT SCI 3.2.2.3.4.4. Opérations avec les entreprises liées (En milliers d’ Euros ) Établissements de crédit Autres entreprises 31/12/2018 31/12/2017 Créances 1 982 499 1 361 398 3 343 896 3 674 255 Dont subordonnées 3 182 787 182 790 1 Dettes  : 2 479 310 27 657 2 506 967 2 200 489 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 9 147 9 147 5 274 Engagements de garantie 171 470 17 766 189 236 166 626 Autres engagements donnés 4 642 185 0 4 642 185 4 595 344 Engagements donnés 4 813 655 26 913 4 840 568 4 767 244 Engagements de garantie 6 117 0 6 117 5 120 Engagements reçus 6 117 0 6 117 5 120 3.2.2.3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours douteux 1 1 0 Créances rattachées 0 3 3 Total 0 1 0 1 0 3 0 3 3.2.2.3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles  : 3.2.2.3.6.1. Immobilisations incorporelles  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Droits au bail et fonds commerciaux 4 833 101 -76 4 858 Logiciels 1 356 235 1 591 Autres 986 986 Valeurs brutes 7 175 336 -76 0 7 435 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 Logiciels 1 031 149 1 180 Autres 987 987 Amortissements et dépréciations 2 018 149 0 0 2 167 Total valeurs nettes 5 157 187 -76 0 5 268 3.2.2.3.6.2. Immobilisations corporelles  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Terrains 6 640 3 035 -2 955 6 720 Constructions 67 673 -76 1 635 69 232 Autres 135 717 5 142 -5 771 -2 307 132 781 Immobilisations corporelles d'exploitation (1) 210 030 8 177 -5 847 -3 627 208 733 Immobilisations hors exploitation 11 897 442 -675 3 629 15 293 Valeurs brutes 221 927 8 619 -6 522 2 224 026 Terrains 0 0 Constructions 42 676 2 238 -66 -1 065 43 783 Autres 116 143 5 909 -5 662 -2 154 114 236 Immobilisations corporelles d'exploitation 158 819 8 147 -5 728 -3 219 158 019 Immobilisations hors exploitation 8 247 196 -616 3 219 11 046 Amortissements et dépréciations 167 066 8 343 -6 344 0 169 065 Total valeurs nettes 54 861 276 -178 2 54 961 (1) Dont Immobilisations en cours pour un montant de 728 milliers d’Euros au 31/12/2018 . 3.2.2.3.7. Dettes représentées par un titre  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Bons de caisse et bons d'épargne 1 007 1 101 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 1 000 0 Dettes rattachées 85 97 Total 2 091 1 198 3.2.2.3.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 29 771 1 618 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 8 681 //// 10 316 Créances et dettes sociales et fiscales 12 866 26 418 10 273 38 508 Dépôts de garantie reçus et versés 49 700 0 0 0 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 69 846 187 716 112 813 156 811 Total 132 441 223 586 123 086 206 253 3.2.2.3.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 3 969 1 905 5 165 2 062 Charges et produits constatés d'avance (1) 10 836 50 599 12 087 50 794 Produits à recevoir/Charges à payer (2) 37 319 57 989 36 859 57 173 Valeurs à l'encaissement 147 219 138 405 126 869 90 809 Autres (3) 28 303 23 587 5 575 8 367 Total 227 646 272 484 186 555 209 204 (1) Dont 6 768 milliers d’Euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 45 169 milliers d’Euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ. (2) Dont 11 565 milliers d’Euros en produits à recevoir et 30 881 milliers d’Euros en charges à payer sur instruments financiers à terme. (3) Dont 20 818 milliers d’Euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce. 3.2.2.3.10. Provisions  : 3.2.2.3.10.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2018 Provisions pour risques de contrepartie 17 897 33 672 2 492 11 189 37 888 Provisions pour engagements sociaux 3 083 712 837 0 2 958 Provisions pour PEL/CEL 22 794 0 509 22 285 Provisions pour restructurations 3 642 629 1 110 366 2 795 Provisions pour impôts 976 51 12 1 015 Autres 13 197 1 350 3 168 2 279 9 099 Autres provisions pour risques 14 174 1 401 3 180 2 279 10 115 Total 61 589 36 414 7 985 13 977 76 041 3.2.2.3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2018 Dépréciations sur créances sur la clientèle 150 279 42 974 -18 428 -27 368 147 458 Dépréciations sur autres créances 3 231 395 -1 840 0 1 786 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 153 510 43 368 -20 269 -27 368 149 243 Provisions sur engagements hors bilan (1) 5 005 4 979 -2 032 7 952 Provisions pour risque de crédit clientèle (2) 12 892 28 694 -461 -11 189 29 936 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 17 897 33 672 -2 492 -11 189 37 888 Total 171 408 77 040 -22 760 -38 557 187 131 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’Anc (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation décrite en note 3.2.2.1.3 pour un montant de 1 202 milliers d’ Euros . Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2018. La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home loans 2018 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home loans FCT 2018. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.2.2.3.10.3. Provisions pour engagements sociaux  : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (23 297 milliers d' Euros en 2018). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : — le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle 242 455 9 352 955 252 762 259 316 9 878 1 025 270 219 Juste valeur des actifs du régime 292 507 7 485 350 300 342 294 509 7 216 346 302 071 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effets du plafonnement d'actifs -16 239 -16 239 -15 684 -15 684 Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes -33 813 -130 -33 943 -19 509 637 -18 872 Solde net au bilan 0 1 997 605 0 2 602 0 2 025 679 0 2 704 Engagements sociaux Passifs 1 997 605 2 602 2 025 679 2 704 Engagements sociaux Actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus 507 71 578 511 73 584 Coût des services passés Coût financier 4 050 114 7 4 171 4 167 103 6 4 276 Produit financier -4 605 -80 -2 -4 687 -4 934 -70 -2 -5 006 Prestations versées -665 -67 -732 -542 -30 -572 Cotisations reçues 0 0 Ecarts actuariels -83 -83 -93 -93 Autres 555 96 651 767 37 804 Total de la charge de l'exercice 0 -28 -74 -102 0 39 -46 -7 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1.82 % 1.39 % 0.99 % 1.58 % 1.11 % 0.66 % Taux d'inflation 1.70 % 1.70 % 1.70 % 1.70 % 1.70 % 1.70 % Taux de croissance des salaires Table de mortalité utilisée TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 Duration 18 ans 12 ans 8 ans 18 ans 12 ans 8 ans Sur l’année 2018, sur l’ensemble des – 15 978 milliers d’ Euros d’écarts actuariels générés, -11 934 milliers d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 3 944 milliers d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -100 milliers d’ Euros proviennent des ajustements liés à la démographie. Au 31 décembre 2018, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88.3 % en obligations, 9.3 % en actions, 2 % en actifs immobiliers et 0.4 % en trésorerie. — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.2.2.3.10.4. Provisions PEL/CEL  : — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 256 370 213 840 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 824 313 1 764 996 Ancienneté de plus de 10 ans 410 317 423 379 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 491 000 2 402 215 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 241 764 243 539 Total 2 732 764 2 645 754 — Encours de crédits octroyés  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement 1 585 2 401 Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement 7 520 10 997 Total 9 105 13 398 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Dotations/ reprises nettes 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 3 720 260 3 980 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 10 089 -1 115 8 974 Ancienneté de plus de 10 ans 6 903 25 6 928 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 20 712 -830 19 882 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 230 265 2 495 Provisions constituées au titre des crédits PEL -26 7 -19 Provisions constituées au titre des crédits CEL -122 49 -73 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -148 56 -92 Total 22 794 -509 22 285 3.2.2.3.11. Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2018 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 50 054 Total 50 054 0 0 0 50 054 Au 31 décembre 2018, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d' Euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance. 3.2.2.3.12. Capitaux propres  : (En milliers d’ Euros ) Capital Primes d'émission Réserves / autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2016 475 307 143 122 603 993 77 733 1 300 155 Mouvements de l'exercice 63 774 -19 756 44 018 Total au 31 décembre 2017 475 307 143 122 667 767 57 977 1 344 173 Augmentation de capital 0 Affectation résultat 2017 30 409 -57 977 -27 568 Distribution de dividendes 13 784 13 784 Résultat de la période 45 586 45 586 Total au 31 décembre 2018 475 307 143 122 711 960 45 586 1 375 975 Le capital social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche - comté s'élève à 475 307 milliers d' Euros et est composé pour 475 307 340 Euros de 23 765 367 parts sociales de nominal 20 Euros , entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Sociétés locales d’épargne (SLE)  : Au 31 décembre 2018, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (603 465 milliers d’ Euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2018, les SLE ont perçu un dividende de 13 784 milliers d’ Euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne. Au 31 décembre 2018, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 129 268 milliers d’ Euros comptabilisé en autres dettes d’exploitation dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2018, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 1 806 milliers d’ Euros , présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. 3.2.2.3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Inférieur à 1 mois de 1 mois à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Total des emplois 3 720 048 250 762 1 189 059 4 865 229 6 858 746 16 883 845 Effets publics et valeurs assimilées 5 088 0 54 982 239 847 259 568 559 485 Créances sur les établissements de crédit 3 089 771 35 188 207 395 363 000 56 829 3 752 183 Opérations avec la clientèle 494 426 214 464 809 134 3 583 022 5 980 500 11 081 547 Obligations et autres titres à revenu fixe 130 762 1 110 117 548 679 360 561 849 1 490 629 Opérations de crédit-bail et de locations simples 1 0 0 0 0 1 Total des ressources 9 609 052 381 701 1 080 932 3 364 505 1 614 570 16 050 761 Dettes envers les établissements de crédit 209 779 191 065 755 327 1 520 419 1 034 752 3 711 343 Opérations avec la clientèle 9 399 067 190 537 325 462 1 842 442 579 818 12 337 326 Dettes représentées par un titre 206 99 143 1 644 0 2 091 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 3.2.2.4 . – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 3.2.2.4.1. Engagements reçus et donnés 3.2.2.4.1.1. Engagements de financement (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés  : Autres ouvertures de crédits confirmés 1 224 260 1 303 974 Autres engagements 6 718 4 487 En faveur de la clientèle 1 230 978 1 308 460 Total des engagements de financement donnes 1 230 978 1 308 460 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 0 0 3.2.2.4.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés  : Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 1 180 0 D'ordre d'établissements de crédit  : 1 180 0 Cautions immobilières 94 048 82 008 Cautions administratives et fiscales 3 081 3 251 Autres cautions et avals donnés 173 700 176 856 Autres garanties données 49 373 43 445 D'ordre de la clientèle  : 320 202 305 560 Total des engagements de garantie donnes 321 381 305 560 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 15 154 14 523 Total des engagements de garantie reçus 15 154 14 523 3.2.2.4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 17 766 16 210 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 4 642 185 7 616 644 4 595 344 7 263 062 Total 4 659 951 7 616 644 4 611 554 7 263 062 — Au 31 décembre 2018, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 2 677 727 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 628 868 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, – 223 186 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 241 762 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, – 144 272 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès du Crédit Foncier dans le cadre du processus TRICP contre 109 924 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, – 1 596 999 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 614 789 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2018, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 17 766 milliers d’ Euros (contre 16 210 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017). 3.2.2.4.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : 3.2.2.4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs 0 0 Swaps de taux 3 901 702 3 901 702 -46 848 3 360 101 3 360 101 -39 702 Swaps cambistes 0 0 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats de change 0 0 Autres contrats à terme 0 0 Opérations de gré à gré 3 901 702 0 3 901 702 -46 848 3 360 101 0 3 360 101 -39 702 Total Opérations fermes 3 901 702 0 3 901 702 -46 848 3 360 101 0 3 360 101 -39 702 Opérations conditionnelles Options de taux 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Total Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Total instruments financiers et de change à terme 3 901 702 0 3 901 702 -46 848 3 360 101 0 3 360 101 -39 702 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 3.2.2.4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Swaps de taux d'intérêt 3 901 702 0 3 901 702 1 582 000 1 778 101 3 360 101 Opérations fermes 3 901 702 0 0 0 3 901 702 1 582 000 1 778 101 0 0 3 360 101 Total 3 901 702 0 0 0 3 901 702 1 582 000 1 778 101 0 0 3 360 101 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -29 813 -17 034 0 0 -46 848 -43 303 3 601 0 0 -39 702 3.2.2.4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 187 341 1 859 046 1 855 314 3 901 702 Opérations fermes 187 341 1 859 046 1 855 314 3 901 702 Total 187 341 1 859 046 1 855 314 3 901 702 3.2.2.4.3. Ventilation du bilan par devise  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Euro 17 681 244 17 677 820 16 940 167 16 939 162 Dollar 2 532 1 983 1 702 458 Livre S terling 1 945 1 910 2 295 2 269 Franc S uisse 362 964 367 110 387 585 389 864 Yen 134 2 0 0 Autres devises 81 75 133 129 Total 18 048 900 18 048 900 17 331 882 17 331 882 3.2.2.5. – Informations sur le compte de résultat . 3.2.2.5.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 64 244 -21 873 42 372 76 243 -24 117 52 125 Opérations avec la clientèle 223 653 -134 437 89 216 231 271 -140 378 90 893 Obligations et autres titres à revenu fixe 47 247 -13 850 33 397 53 636 -13 347 40 289 Dettes subordonnées 0 0 Autres (*) 130 -7 585 -7 455 4 128 -12 091 -7 963 Total 335 274 -177 743 157 530 365 278 -189 933 175 344 (*) Dont (7 962) milliers d'Euros au titre des opérations de macrocouverture contre 2 800 et (11 475) milliers d’Euros au 31 décembre 2017 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La reprise de la provision épargne logement s’élève à 509 milliers d’ Euros pour l’exercice 2018, contre une dotation de (615) milliers d’ Euros pour l’exercice 2017. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par les opérations de titrisation décrite en note 3.2.2.1.3. 3.2.2.5.2. Revenu des titres à revenu variable  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 Participations et autres titres détenus à long terme 2 401 2 788 Parts dans les entreprises liées 14 718 13 454 Total 17 120 16 243 3.2.2.5.3. Commissions  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire -243 -11 -253 10 -414 -404 Opérations avec la clientèle 46 204 -8 46 196 44 990 -7 44 984 Opérations sur titres 4 523 -84 4 439 5 133 -115 5 018 Moyens de paiement 28 387 -11 869 16 518 28 330 -10 351 17 979 Opérations de change 90 0 90 91 0 91 Engagements hors-bilan 6 959 -100 6 859 6 010 -128 5 882 Prestations de services financiers 7 218 -9 019 -1 801 7 537 -8 386 -849 Activités de conseil 159 0 159 125 0 125 Autres commissions (1) 63 938 0 63 938 60 759 0 60 759 Total 157 236 -21 091 136 146 152 985 -19 401 133 584 (1) Dont vente de produits d’assurance vie pour 49 770 milliers d’Euros. 3.2.2.5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 100 527 Instruments financiers à terme 0 0 Total 100 527 3.2.2.5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placements assimilés  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -2 748 38 -2 710 1 776 -800 976 Dotations -2 748 -177 -2 925 -4 -936 -940 Reprises 0 215 215 1 780 136 1 916 Résultat de cession 3 167 1 596 4 764 3 730 5 921 9 650 Total 421 1 634 2 054 5 507 5 121 10 626 3.2.2.5.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 835 -3 308 -473 2 737 -3 240 -503 Refacturations de charges et produits bancaires 145 -141 4 142 -177 -34 Activités immobilières 114 -231 -116 1 011 -1 046 -34 Prestations de services informatiques 0 0 Autres activités diverses 8 207 -7 987 219 5 040 -7 620 -2 580 Autres produits et charges accessoires 196 196 188 188 Total 11 497 -11 668 -171 9 119 -12 082 -2 964 3.2.2.5.7. Charges générales d’exploitation  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements -70 952 -67 768 Charges de retraite et assimilées -11 148 -11 796 Autres charges sociales -26 229 -26 381 Intéressement des salariés -3 773 -4 048 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -8 649 -9 067 Total des frais de personnel -120 751 -119 060 Impôts et taxes -6 590 -6 209 Autres charges générales d'exploitation -75 238 -76 013 Total des autres charges d'exploitation -81 828 -82 222 Total -202 579 -201 282 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 650 cadres et 999 non cadres, soit un total de 1 649 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un montant de 2 583 milliers d’ Euros . L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 3.2.2.5.8. Coût du risque  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 Clientèle -60 659 44 070 -1 503 618 -17 474 -161 379 140 083 -2 719 388 -23 626 Titres et débiteurs divers -395 1 840 1 446 -1 847 101 -1 746 Provisions Engagements hors-bilan -4 979 2 032 -2 947 -2 379 1 977 -402 Provisions pour risque clientèle -28 694 11 650 -17 044 -1 703 2 305 603 Autres 0 0 Total -94 726 59 592 -1 503 618 -36 019 -167 308 144 466 -2 719 388 -25 172 Dont : Reprises de dépréciations devenues sans objet 25 642 127 042 Reprises de dépréciations utilisées 20 269 13 142 Reprises de provisions devenues sans objet 11 189 2 305 Reprises de provisions utilisées 2 492 1 977 Total reprises nettes 59 592 144 466 3.2.2.5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -164 0 0 -164 -3 694 0 0 -3 694 Dotations -522 -522 -4 248 -4 248 Reprises 358 0 358 554 0 554 Résultat de cession 9 0 330 339 -182 0 63 -120 Total -155 0 330 175 -3 876 0 63 -3 813 — Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : – les dotations aux dépréciations sur titres de participation : (281) milliers d’ Euros . – les reprises de dépréciations sur titres de participation : 56 milliers d’ Euros . – le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : 9 milliers d’ Euros . 3.2.2.5.10. Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2018. 3.2.2.5.11. Impôt sur les bénéfices . 3.2.2.5.11.1. Détail des impôts sur le résultat 2018 . — La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Bases imposables aux taux de 33.33% 15.00% 0.00% 28.00% Au titre du résultat courant 60 942 261 9 500 Au titre du résultat exceptionnel Imputations des déficits 956 Bases imposables 61 898 261 9 500 Impôt correspondant -20 632 -39 -140 + Contributions 3,3% -656 -1 -5 + Majorations de 10,7% - Déductions au titre des crédits d'impôts -124 Impôt comptabilisé -21 412 -40 0 -145 Autres mouvements et Provisions pour impôts 1 121 Total -20 291 -40 0 -145 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 6 534 milliers d’ Euros . 3.2.2.5.12. Répartition de l’activité  : (En milliers d’Euros) Total de l'activité Dont clientèle 2018 2017 2018 2017 Produit net bancaire 312 779 333 362 273 311 331 666 Frais de gestion -210 873 -210 253 -192 373 -200 976 Résultat brut d'exploitation 101 906 123 109 80 938 130 690 Coût du risque -36 020 -25 172 -35 423 -25 170 Résultat d'exploitation 65 887 97 937 45 515 105 520 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 175 -3 813 0 0 Résultat courant avant impôts 66 062 94 124 45 515 105 520 3.2.2.6. – Autres informations . 3.2.2.6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 3.2.2.6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2018 aux organes de direction s’élèvent à 1 892 milliers d’ Euros . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Montant global des prêts accordés 3 783 1 818 3.2.2.6.3. Honoraires des commissaires aux comptes Honoraires des contrôleurs légaux des comptes Montants (En milliers d’Euros) CAC 1 (MAZARS) CAC 2 (KPMG) TOTAL Montant % Montant % Montant % 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Audit : Missions de certification des comptes 145 128 87 % 86 % 145 126 100% 100% 290 254 93 % 92 % Services autres que la certification des comptes 22 21 13 % 14 % 0 0 0 % 0 % 22 21 7 % 8 % TOTAL 167 149 100% 100% 145 126 100% 100% 312 275 100% 100% Variation (%) 12 % 15 % 13 % 3.2.2.6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2018, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3.2.2.6.5. Rapport de gestion . – Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le 31 décembre 2018.) A l’Assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, dans le cadre d’un changement d’estimation des provisions collectives antérieurement comptabilisées, votre Caisse a décidé d’enregistrer, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de perte en cas de défaut, les informations prospectives, …), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connaît votre Caisse sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 147,5 millions d ’ E uros pour un encours brut de 11 229 millions d ’ E uros (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 259,5 millions d ’ E uros ) au 31 décembre 2018. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 36,0 millions d ’ E uros (contre 25,2 millions d ’ E uros sur l’exercice 2017). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.2.2.2.3.2, 3.2.2.3.2.1, 3.2.2.3.2.2, 3.2.2.3.10.2 et 3.2.2.5.8 de l’annexe. Dépréciations sur encours non douteux   : Nos travaux ont principalement consisté à : — nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, — apprécier les travaux des auditeurs du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée la consistance des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; – ont apprécié la pertinence des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018 ; – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Caisse. Dépréciations sur encours de crédit douteux et douteux compromis   : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Au regard de l’actif net réévalué de BPCE au 31 décembre 2018, la valeur du titre apparaît inchangée par rapport à l’exercice précédent, conduisant à maintenir la même valeur nette comptable des titres BPCE dans les comptes de votre Caisse. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Caisse, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 460,8 millions d ’ E uros au 31 décembre 2018. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.2.2.2.3.4 et 3.2.2.3.4 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Caisse considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du Directoire consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 30 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2018, le cabinet KPMG était dans la 28 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 16 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . — Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. — Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Lyon et Paris La Défense, le 15 avril 2019 Les commissaires aux comptes : KPMG A udit  : MAZARS , Département de KPMG S.A. , Rémi V init- D unand  ; Michel Barbet-Massin . 3. – Etats financier s 3.1. – Comptes consolidés. B. — Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2018 3.1.1.1. – Compte de résultat consolidé : (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 3.1.2.4.1 348 214 Intérêts et charges assimilées 3.1.2.4.1 -180 682 Commissions (produits) 3.1.2.4.2 152 333 Commissions (charges) 3.1.2.4.2 -21 103 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.4.3 3 683 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.4.4 20 323 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produits des autres activités 3.1.2.4.5 9 819 Charges des autres activités 3.1.2.4.5 -10 088 Produit net bancaire 322 499 Charges générales d'exploitation 3.1.2.4.6 -202 385 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -8 470 Résultat brut d'exploitation 111 644 Coût du risque de crédit 3.1.2.7.1.1 -21 464 Résultat d'exploitation 90 180 Gains ou pertes sur autres actifs 3.1.2.4.7 331 Résultat avant impôts 90 511 Impôts sur le résultat 3.1.2.10.1 -25 391 Résultat net 65 120 Résultat net part du groupe 65 120 — Résultat consolidé du 31/12/2017 en IAS 39 : (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 3.1.2.6.1 363 461 Intérêts et charges assimilées 3.1.2.6.1 -182 681 Commissions (produits) 3.1.2.6.2 148 582 Commissions (charges) 3.1.2.6.2 -18 999 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.6.3 -696 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 3.1.2.6.4 26 455 Produits des autres activités 3.1.2.6.5 8 170 Charges des autres activités 3.1.2.6.5 -14 612 Produit net bancaire 329 680 Charges générales d'exploitation 3.1.2.6.6 -200 447 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -9 147 Résultat brut d'exploitation 120 086 Coût du risque 3.1.2.6.7 -25 766 Résultat d'exploitation 94 320 Gains ou pertes sur autres actifs 63 Résultat avant impôts 94 383 Impôts sur le résultat 3.1.2.6.10 -29 167 Résultat net 65 216 Résultat net part du groupe 65 216 3.1.1.2. – Résultat global. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Résultat net 65 120 Eléments recyclables en résultat -9 788 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -9 692 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -5 236 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 5 140 Eléments non recyclables en résultat -1 706 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 767 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -849 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -1 624 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -11 494 Résultat global 53 626 Part du groupe 53 626 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables — Résultat global du 31/12/2017 en IAS 39 : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Résultat net 65 216 Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies 300 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat -103 Impôts Eléments non recyclables en résultat 197 Ecarts de conversion Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -13 096 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture -1 914 Impôts 5 199 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat Eléments recyclables en résultat -9 811 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) -9 614 Résultat global 55 602 Part du groupe 55 602 3.1.1.3. – Bilan consolidé. (En milliers d' Euros .) Actif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 (2) Caisse, banques centrales 3.1.2.5.1 54 080 47 647 47 647 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.1 215 302 198 530 126 776 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 53 202 62 974 62 974 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1.2.5.4 1 178 703 1 180 027 1 454 557 Titres au coût amorti 3.1.2.5.5.1 212 894 234 889 11 742 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3.1.2.5.5.2 3 769 111 3 865 761 3 898 796 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 3.1.2.5.5.3 12 272 442 11 492 541 11 513 986 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 489 Actifs d'impôts courants 13 127 11 548 11 548 Actifs d'impôts différés 3.1.2.10.2 33 803 44 700 36 517 Comptes de régularisation et actifs divers 3.1.2.5.7 275 247 230 503 230 503 Immeubles de placement 3.1.2.5.8 4 247 3 649 3 649 Immobilisations corporelles 3.1.2.5.9 53 184 53 858 53 858 Immobilisations incorporelles 3.1.2.5.9 5 268 5 157 5 157 Total des actifs 18 141 099 17 431 784 17 457 710 (1) Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1er janvier 2018 en IFRS 9 est présenté dans la partie 3.1.1.6. (2) Les montants du 31 décembre 2017 correspondent au bilan publié après reclassements sans changement de méthode de valorisation des actifs et passifs financiers présentés au format IFRS 9 (voir note 3.1.1.6). Passif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 (2) Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.2 22 322 24 663 24 663 Instruments dérivés de couverture 77 735 78 047 78 047 Dettes représentées par un titre 3.1.2.5.11 24 097 1 198 1 198 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3.1.2.5.10.1 3 742 452 3 448 852 3 448 852 Dettes envers la clientèle 3.1.2.5.10.2 12 313 432 12 029 253 12 029 253 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 200 1 200 Passifs d'impôts courants 385 Passifs d'impôts différés 3.1.2.10.2 139 10 078 11 393 Comptes de régularisation et passifs divers 3.1.2.5.12 302 991 238 128 238 128 Provisions 3.1.2.5.13 44 684 49 793 46 143 Dettes subordonnées Capitaux propres 1 612 862 1 550 572 1 578 833 Capitaux propres part du groupe 1 612 862 1 550 572 1 578 833 Capital et primes liées 3.1.2.5.14 618 429 618 429 618 429 Réserves consolidées 1 009 733 1 001 069 917 013 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -80 420 -68 926 43 391 Résultat de la période 65 120 Total des passifs et capitaux propres 18 141 099 17 431 784 17 457 710 (1) Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1er janvier 2018 en IFRS 9 est présenté dans la partie 3.1.1.6. (2) Les montants du 31 décembre 2017 correspondent au bilan publié après reclassements sans changement de méthode de valorisation des actifs et passifs financiers présentés au format IFRS 9 (voir note 3.1.1.6). 3.1.1.4. – Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 01/01/ 2017 475 307 143 122 838 086 47 023 6 736 -1 075 1 509 199 1 509 199 Distribution -9 594 -9 594 -9 594 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires -9 594 -9 594 -9 594 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -8 556 -1 255 197 -9 614 -9 614 Résultat de la période 65 216 65 216 65 216 Résultat global -8 556 -1 255 197 65 216 55 602 55 602 Autres variations (3) 23 626 23 626 23 626 Capitaux propres au 31/12/2017 475 307 143 122 852 118 38 467 5 481 -878 65 216 1 578 833 1 578 833 Affectation du résultat de l'exercice 2017 65 216 -65 216 Effets des changements liés à la première application d 'IFRS 9 (6) 83 735 -21 742 -92 979 2 725 -28 261 -28 261 Capitaux propres au 01/01/ 2018 475 307 143 122 1 001 069 16 725 5 481 -92 979 2 725 -878 1 550 572 1 550 572 Distribution -9 140 -9 140 -9 140 Augmentation de capital 17 919 17 919 17 919 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (5) -101 -101 -101 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 8 678 8 678 8 678 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -6 355 -3 433 -1 050 -1 159 503 -11 494 -11 494 Résultat de la période 65 120 65 120 65 120 Résultat global -6 355 -3 433 -1 050 -1 159 503 65 120 53 626 53 626 Autres variations (3) -14 -14 -14 Capitaux propres au 31/12/2018 475 307 143 122 1 009 733 10 370 2 048 -94 029 1 566 -375 65 120 1 612 862 1 612 862 3.1.1.5. – Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat avant impôts 90 511 94 383 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 8 666 9 328 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -8 279 14 786 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -25 185 -17 930 Autres mouvements -15 873 5 517 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -40 671 11 701 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 540 783 446 189 Flux liés aux opérations avec la clientèle -453 033 -487 585 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 62 788 76 888 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -8 878 9 554 Impôts versés -22 149 -40 014 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 119 511 5 032 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 169 351 111 116 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 7 798 15 514 Flux liés aux immeubles de placement -304 1 336 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -7 989 -10 956 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -495 5 894 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -9 140 -9 594 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -9 140 -9 594 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 159 716 107 416 Caisse et banques centrales 47 647 42 330 Opérations à vue avec les établissements de crédit 151 213 60 325 Comptes ordinaires débiteurs (1) 169 957 94 080 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -18 744 -33 755 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 198 860 102 655 Caisse et banques centrales 54 080 47 647 Opérations à vue avec les établissements de crédit 304 496 162 424 Comptes ordinaires débiteurs ( 1 ) 333 622 169 957 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -29 126 -7 533 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 358 576 210 071 Variation de la trésorerie nette 159 716 107 416 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations . 3.1.1.6. – Première application d’IFRS 9 . 1. Incidence de l’adoption de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 . — Le Groupe BPCE applique la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 depuis le 1er janvier 2018. Les options retenues sont décrites en note 3.1.2.2 et les principes comptables en note 3.1.2.4 Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 sur le bilan au 1er janvier 2018 sont les suivants : Classement et évaluation  : L’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. — Les principaux reclassements sont les suivants : – pour les portefeuilles de crédit de la banque de proximité, les impacts sont très limités et concernent principalement : certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, les prêts structurés consentis aux collectivités locales qui étaient désignés à la juste valeur par résultat sur option selon IAS 39 et sont désormais classés en actifs financiers non basiques selon IFRS 9 au sein du poste actif à la juste valeur par résultat. Ces actifs étant déjà mesurés à la juste valeur par résultat en IAS 39, ce reclassement n’a pas d’impact sur les fonds propres du groupe. — pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées parmi les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, les opérations de pension classées en prêts et créances et en dettes et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont désormais comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette est différente sous IFRS 9 avec un choix, au niveau de chaque entité du groupe, entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils sont gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR, à l’exception de celles du métier de l’assurance, qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres sont classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) sont évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) sont évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal et (iii) sont maintenues au coût amorti si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur ou par capitaux propres ont un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût amorti compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, l’impact de ces reclassements dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe Caisse d’ E pargne de Bourgogne Franche Comté au 1er janvier 2018 ne représente que – 7 107 milliers d’euro. Le Groupe BPCE a par ailleurs décidé d’appliquer l’option offerte par la recommandation de l’ANC n° 2017-02 du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales de présenter distinctement au bilan et au compte de résultat les activités d’assurance. Toujours en application de cette recommandation, les appels de marge et dépôts de garanties versés enregistrés en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 (44 411 milliers d’ Euros ) ont été reclassés au 1er janvier 2018 parmi les prêts et créances sur les établissements de crédit ou les actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé. Dépréciation  : La nouvelle méthodologie d’évaluation du risque de crédit introduite par IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements de financement et de garantie. Il en est de même des créances résultant de contrats de location, des créances commerciales et des actifs sur contrats. Un seul modèle de provisionnement prévaut désormais alors que sous IAS 39, un modèle de provisionnement distinct existait pour : (i) les instruments évalués au coût amorti, (ii) les instruments de dettes évalués en « Actifs disponibles à la vente », (iii) les instruments de capitaux propres évalués en « Actifs disponibles à la vente » et (iv) les instruments maintenus au coût. Ce nouveau modèle s’applique à l’identique pour les instruments évalués au coût amorti et pour les instruments de dettes évalués à la juste valeur en contrepartie des « Capitaux propres » recyclables. En revanche, sous IFRS 9, les instruments de capitaux propres ne sont plus dépréciés puisqu’ils doivent être évalués à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par « Capitaux propres » non recyclables. — Sous IAS 39, les dépréciations ab initio étaient strictement interdites. Un actif ou un groupe d’actif ne devaient être dépréciés que si : – il existait une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif ( IE événement générateur de pertes – loss event) ; – et, ces événements générateurs de pertes avaient un impact sur les flux de trésorerie estimés de l’actif financier. La norme IFRS 9 impose dorénavant aux entités de reconnaître les dépréciations à un stade plus précoce, c‘est à dire dès la date de première comptabilisation de l’instrument financier. C’est l’application de ce principe qui conduit à une augmentation du montant des dépréciations constatées sur les actifs concernés. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de – 31 817 milliers d’ Euros avant impôts (- 21 154 milliers d’ Euros après impôts). Les dépréciations pour risque de crédit s’élèvent désormais à 202 379 milliers d’ Euros en application de la norme IFRS 9 contre un montant de 170 563 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 en application des normes IAS 39 et IAS 37. Elles se ventilent entre 18 864 milliers d’ Euros concernant les actifs financiers et engagements de financement et de garantie relevant du statut 1 (stage 1 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à un an), 30 089 milliers d’ Euros relevant du statut 2 (stage 2 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à maturité) et 153 426 milliers d’ Euros relevant du statut 3 correspondant aux actifs et engagements dits douteux/en défaut. Les dépréciations sur base de portefeuille constituées en application d’IAS 39 s’élevaient par ailleurs à 13 705 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Elles concernent en grande majorité les prêts et créances au coût amorti (196 570 milliers d’ Euros ) et, dans une moindre mesure, les engagements de financement et de garantie (5 765 milliers d’ Euros ), et les instruments de dettes à la juste valeur par capitaux propres recyclables (44 milliers d’ Euros ). L’effet des reclassements entre catégories d’actifs financiers n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2018. L’essentiel des actifs financiers évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs évalués à la juste valeur selon IAS 39 continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat). — Le tableau ci-après présente le détail des effets du changement liés aux reclassements et à l’application de la nouvelle méthode de provisionnement entre IAS 39 et IFRS 9 par classe d'actifs et de passifs financiers. Les principes généraux de classement des instruments financiers en IFRS 9 sont présentés en note 3.1.2.2.5.1. ACTIF (En milliers d’Euros) IAS 39 Bilan référentiel IAS 39 au 31/12/ 2017 Reclassements Total après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 01/01/ 2018 ACTIF (En milliers d’Euros) IFRS 9 Valorisation (1) Correction de valeur pour pertes de crédit Caisses, banques centrales 47 647 47 647 47 647 Caisse, Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat 126 776 126 776 71 754 198 530 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 62 974 62 974 62 974 Instruments dérivés de couverture - JV positive Actifs financiers disponibles à la vente 1 454 557 -1 454 557 1 454 557 1 454 557 -274 530 1 180 027 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 854 385 44 411 3 898 796 -33 022 -13 3 865 761 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle 11 515 479 -1 493 11 513 986 6 709 -28 154 11 492 541 Prêts et créances sur la clientèle 11 742 11 742 223 147 234 889 Titres de dette au coût amorti Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 249 -10 249 Actifs d'impôts courants 11 548 11 548 11 548 Actifs d'impôts courants Actifs d'impôts différés 36 517 36 517 -2 494 10 677 44 700 Actifs d'impôts différés Comptes de régularisation et actifs divers 274 914 -44 411 230 503 230 503 Comptes de régularisation et actifs divers Participation aux bénéfices différée Participation aux bénéfices différée Immeubles de placement 3 649 3 649 3 649 Immeubles de placement Immobilisations corporelles 53 858 53 858 53 858 Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles 5 157 5 157 5 157 Immobilisations incorporelles Total actif 17 457 710 0 17 457 710 -8 436 -17 490 17 431 784 TOTAL ACTIF (1) Il s’agit du changement du mode d’évaluation de l’actif. Par exemple, un actif au coût amorti sous IAS 39 peut être évalué en juste valeur sous IFRS 9. PASSIF (En milliers d’Euros) IAS 39 Bilan référentiel IAS 39 au 31 /12/ 2017 Reclassements Total après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 01/01/ 2018 PASSIF (En milliers d’Euros) IFRS 9 Valorisation (1) Correction de valeur pour pertes de crédit Banques centrales Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 24 663 24 663 24 663 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 78 047 78 047 78 047 Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit 3 448 852 3 448 852 3 448 852 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle 12 029 253 12 029 253 12 029 253 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 1 198 1 198 1 198 Dettes représentées par un titre Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 200 1 200 1 200 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants Passifs d'impôts courants Passifs d'impôts différés 11 393 11 393 -1 329 14 10 078 Passifs d'impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers 238 128 238 128 238 128 Comptes de régularisation et passifs divers Provisions 46 143 46 143 3 650 49 793 Provisions Dettes subordonnées Dettes subordonnées Capitaux propres 1 578 833 1 578 833 -7 107 -21 154 1 550 572 Capitaux propres Capitaux propres part du Groupe 1 578 833 1 578 833 -7 107 -21 154 1 550 572 Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées 618 429 618 429 618 429 Capital et réserves liées Réserves consolidées 852 118 64 895 917 013 105 236 -21 180 1 001 069 Réserves consolidées Gains et pertes latents 43 070 321 43 391 -112 343 26 -68 926 Gains et pertes comptabilisés directement en OCI Résultat de la période 65 216 -65 216 Résultat de la période Total passif 17 457 710 0 17 457 710 -8 436 -17 490 17 431 784 TOTAL PASSIF (1) Il s’agit du changement du mode d’évaluation de l’actif. Par exemple, un actif au coût amorti sous IAS 39 peut être évalué en juste valeur sous IFRS 9. 2. Synthèse des reclassements entre IAS 39 et IFRS 9 par catégorie . — Actifs financiers : Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Note 01/01/2018 Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Actifs financiers à la juste valeur par résultat 126 776 198 530 Dont juste valeur par résultat relevant des opérations de transaction Instruments dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat (b) 12 869 Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat (c) 32 543 Prêts et créances Actifs financiers à la juste valeur par résultat (a) 153 110 Dont juste valeur par résultat sur option Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat Prêts ou créances sur établissements de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat Prêts ou créances sur la clientèle Actifs financiers à la juste valeur par résultat (a) 126 768 Titres reçus en pension Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture  : 62 974 62 974 Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente  : 1 454 557 1 180 027 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat 899 566 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 657 579 Instruments de dettes au coût amorti Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat 554 991 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (d) 522 448 Prêts ou créances Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Prêts et créances (*)  : 15 369 864 15 593 191 Comptes et prêts Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit (e) 33 022 44 411 Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle (e) 1 493 6 709 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Comptes ordinaires débiteurs Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 234 889 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Valeurs et titres reçus en pension Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Actifs financiers à la juste valeur par résultat Location financement Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 249 Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 10 249 Comptes de régularisation et actifs divers 274 914 230 503 Comptes de régularisation et actifs divers 44 411 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Immeubles de placement 3 649 3 649 Immeubles de placement Caisse, banques centrales 47 647 47 647 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs d'impôts courant 11 548 11 548 Actifs d'impôts différés 36 517 44 700 Immobilisations corporelles 53 858 53 858 Immobilisations incorporelles 5 157 5 157 Total 17 457 710 17 431 784 Passifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Note 01/01/2018 Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : 24 663 24 663 Dont juste valeur par résultat relevant des opérations de transaction Instruments dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat Titres Passifs financiers à la juste valeur par résultat Autres dettes Passifs financiers à la juste valeur par résultat Dont juste valeur par résultat sur option Titres Passifs financiers à la juste valeur par résultat Titres et valeurs donnés en pension Passifs financiers à la juste valeur par résultat Autres dettes Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 78 047 78 047 Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle  : 15 478 105 15 478 105 Dépôts et emprunts Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Comptes ordinaires créditeurs Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Valeurs et titres donnés en pension Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Passifs financiers à la juste valeur par résultat Comptes de régularisation et passifs divers 238 128 238 128 Comptes de régularisation et actifs divers Actifs financiers à la juste valeur par résultat Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 1 198 1 198 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 200 1 200 Passifs d'impôts courant Passifs d'impôts différés 11 393 10 078 Dettes sur actifs destinés à être cédés Provisions 46 143 49 793 Dettes subordonnées Capitaux propres totaux 1 578 833 1 550 572 Total 17 457 710 17 431 784 Les provisions collectives sont en diminution de l'actif, comme les provisions individuelles et, donc incluses dans la valeur nette comptable des instruments . Colonne « Valeur comptable sous IAS 39 » = Valeur comptable au 31/12/2017 Colonne « Valeur comptable sous IFRS 9 » = Valeur comptable au 01/01/2018 (yc les effets du changement) — L’application des critères de la norme IFRS 9 (note 3.1.6) relatifs aux modèles de gestion et aux caractéristiques contractuelles des instruments financiers a conduit le groupe à effectuer les modifications suivantes concernant la classification des actifs financiers par rapport à IAS 39 : (a) Les prêts et créances classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur sur option » sous IAS 39 gérés suivant un modèle de gestion de transaction ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 pour 126 768 milliers d' Euros . Les prêts et créances reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect du caractère basique s'élèvent à 153 110 milliers d' Euros . (b) Les instruments de dettes classés parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » sous IAS 39 ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9 à hauteur de 45 412 milliers d' Euros en raison du non-respect du caractère basique. (c) Les parts d’OPCVM non consolidés représentant un montant de 20 216 milliers d’ Euros sont considérés comme des instruments de dette non basiques sous IFRS 9 et sont donc classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat ». Les autres titres à revenu variable (hors titres de participation) gérés suivant un modèle de gestion de transaction sont reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9. Les titres de participation reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9 s’élèvent à 12 327 milliers d' Euros . (d) Les titres de participation reclassés sur option parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » (non recyclables) sous IFRS 9 représentent un montant de 522 448 milliers d' Euros . (e) Il s’agit des prêts ou créances classés parmi les « Prêts et créances » sous IAS 39 et reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect du caractère basique pour 26 342 milliers d’ Euros . Ce reclassement n’a pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres. Les effets du changement relatif aux changements de classification et à la mise en place de la nouvelle méthode de provisionnement sont communiqués en note 3.1.1.6 . 3. Tableau des effets du changement des dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues . Ce tableau présente le détail des effets du changement lié à l'application de nouvelles règles de dépréciation ou de provisionnement du risque de crédit entre IAS 39 et IFRS 9. Réconciliation des dépréciations et des provisions (en milliers d' Euros ) Dépréciation ou provision sous IAS 39 Impacts IFRS 9 Dépréciation ou provision sous IFRS 9 Prêts et créances au coût amorti -168 404 -28 167 -196 571 Titres de dette au coût amorti Instruments de dette disponibles à la vente / à la juste valeur par capitaux propres recyclables -44 -44 Total bilan Provisions pour engagements par signature -2 115 -3 650 -5 765 Total dépréciations et provisions -170 563 -31 817 -202 380 4. Autres informations . (En milliers d’ Euros ) Juste valeur à la date de clôture Profit ou perte sur la juste valeur qui aurait été comptabilisée en résultat s'il n'y avait pas eu de reclassement Profit ou perte sur la juste valeur qui aurait été comptabilisée dans les autres éléments du résultat global s'il n'y avait pas eu de reclassement Actifs financiers reclassés de « Actifs financiers disponible à la vente » à « Actifs financiers au coût amorti » 223 147 14 743 Actifs financiers reclassés de « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » à « Actifs financiers au coût amorti » Actifs financiers reclassés de « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » à « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » Passifs financiers reclassés de « Passifs financiers à la juste valeur par résultat » à « Passifs financiers au coût amorti » Total 223 147 14 743 3.1.2. – Annexe aux comptes consolidés . 3.1.2.1. Cadre général 3.1.2.1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,7825 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, les Services Financiers Spécialisés et l’Assurance de Natixis, et les Autres réseaux (Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.1.2.1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.1.2.1.3. é vènements significatifs . — Néant. 3.1.2.1.4. Evènements postérieurs à la clôture . — Néant. 3.1.2.2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 3.1.2.2.1. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 3.1.2.2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2017 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018. La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respectent les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1 er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d'assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. L’amendement « Caractéristiques de remboursement anticipé avec rémunération négative » a été adopté par la Commission Européenne le 22 mars 2018. Le Groupe BPCE a appliqué cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplace les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle est applicable depuis le 1 er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017 et est également applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. — Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète désormais le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Les travaux liés à la première application d’IFRS 15 se sont notamment appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein des établissements et filiales pilotes, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’a pas reconnu d’impacts significatifs lié à l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. — Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 16  : La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu est limité, les dispositions applicables étant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme. IFRS 16 affectera principalement la comptabilisation des contrats de location en tant que preneur. L’actuelle norme IAS 17, ne donne pas lieu à un enregistrement au bilan des contrats dits de location simple ou opérationnelle et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. A contrario, la norme IFRS 16 impose au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations corporelles, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés sur la durée du contrat. Le Groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période avec une mention spécifique en annexe. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal du groupe. La charge relative au passif locatif figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le groupe a engagé les travaux d’analyse d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2018. Les choix structurants en termes d’organisation et de systèmes d’information ont été réalisés au cours du premier semestre. Les travaux du second semestre ont été consacrés à la phase d’implémentation opérationnelle, actuellement en cours de finalisation avant leurs déploiements début 2019. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste « Immobilisations corporelles » sans que cela ne modifie le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode conduira à évaluer le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois au 1 er janvier 2019 sera appliquée . Les droits d’utilisation seront évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date. Des impôts différés seront constatés séparément pour les actifs et les passifs. Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Sous réserve de son adoption par la Commission européenne, cette norme sera applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 17 et en dépit des incertitudes pesant encore sur la norme, les entités d’assurance du Groupe BPCE ont ou auront bientôt finalisé leur phase de cadrage afin de définir leur feuille de route et le coût de l’implémentation. Elles se sont dotées, en 2018, de structures projet, qui leur permettront au sein des différents chantiers d’appréhender l’ensemble des dimensions de la norme : modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d'assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. IFRIC 23  : La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux » de juin 2017 est venue clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation permet de tenir compte de l'incertitude qu'il peut y avoir quant à la position fiscale d'une entreprise pour évaluer et pour comptabiliser l'impôt exigible et l'impôt différé. Ce texte adopté par la Commission européenne par règlement du 23 octobre 2018 s’applique à compter du 1 er janvier 2019. Le groupe a entamé une réflexion sur son approche de recensement et de documentation des incertitudes et des risques fiscaux sans pour autant s’attendre à ce stade à un impact en terme de valorisation. 3.1.2.2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2018, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 3.1.2.9), – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 3.1.2.7.1), – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 3.1.2.5.13 ) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 3.1.2.8.2), – les impôts différés (note 3.1.2.10). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 3.1.2.2.5.1). 3.1.2.2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2018. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ont été arrêtés par le directoire du 28 janvier 2019. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 30 avril 2019. 3.1.2.2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 3.1.2.2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. — La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés. – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte. – un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . — Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 3.1.2.2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 3.1.2.3. – Consolidation . 3.1.2.3.1. Entité consolidante  : — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est constituée : – de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, – des 12 sociétés locales d’épargne (SLE), – de 3 filiales locales (CEBIM, PHILAE et BDR IMMO1), – du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe. 3.1.2.3.2 Périmètre de consolidation – Méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté figure en note 3.1.2.12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.1.2.3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées  : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 3.1.2.12.3. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.1.2.3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.1.2.3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.1.2.3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.1.2.3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.1.2.3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.1.2.3.3.3. Regroupements d’entreprises  : — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; – les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; – en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.1.2.3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.1.2.3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.1.2.3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’ exercice 2018 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2018 par l’entrée en périmètre : – de sa filiale BDR IMMO1 – et de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 14 : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.1.2.4. – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel  : — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts – les commissions – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti – le produit net des activités d’assurance – les produits et charges des autres activités 3.1.2.4.1. Intérêts, produits et charges assimilées . Principes comptables  : Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (en milliers d'euros) Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 46 300 -19 560 26 740 Prêts / emprunts sur la clientèle 257 486 -127 262 130 224 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 7 759 -29 7 730 Dettes subordonnées   -1 -1 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 311 545 -146 852 164 693 Titres de dettes 10 384   10 384 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 384   10 384 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 321 929 -146 852 175 077 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 3 070   3 070 Instruments dérivés de couverture 23 114 -30 275 -7 161 Instruments dérivés pour couverture économique 101 -3 188 -3 087 Autres produits et charges d'intérêt 0 -367 -367 Total des produits et charges d'intérêt 348 214 -180 682 167 532 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 24 945 milliers d’ Euros (24 154 milliers d’ Euros en 2017) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 261 678 -132 817 128 861 Prêts et créances avec les établissements de crédit 58 313 -20 741 37 572 Opérations de location-financement 0 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées -31 -31 Instruments dérivés de couverture 22 815 -28 888 -6 073 Actifs financiers disponibles à la vente 19 757 19 757 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 474 474 Actifs financiers dépréciés 286 286 Autres produits et charges d'intérêts 138 -204 -66 Total des produits et charges d'intérêts 363 461 -182 681 180 780 Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 509 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (-615 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017). (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti YC opérations de location-financement 311 545 -146 852 164 693 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 7 409 7 409 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 384 10 384 Dont actifs financiers standards à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 3.1.2.4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables  : Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service  : — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 14 -3 11 10 -3 7 Opérations avec la clientèle 45 944 -8 45 936 45 095 -7 45 088 Prestation de services financiers 3 958 -6 939 -2 981 4 158 -6 149 -1 991 Vente de produits d'assurance vie 48 346 48 346 44 899 44 899 Moyens de paiement 28 387 -11 868 16 518 28 330 -10 351 17 979 Opérations sur titres 3 322 -84 3 239 4 045 -115 3 930 Activités de fiducie 1 229 -2 101 -872 1 118 -2 246 -1 128 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 6 743 -100 6 643 6 101 -128 5 973 Autres commissions 14 390 0 14 390 14 826 14 826 Total des commissions 152 333 -21 103 131 230 148 582 -18 999 129 583 3.1.2.4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 3 665 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture  : -82 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -83 Variation de la couverture de juste valeur -1 609 Variation de l'élément couvert 1 526 Résultats sur opérations de change 100 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 3 683 (1) y compris couverture économique de change . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Résultats sur instruments financiers de transaction 5 451 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option -4 436 Résultats sur opérations de couverture  : -2 238 Inefficacité de la couverture de juste valeur -2 238 Variation de juste valeur de l'instrument de couverture -216 Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts -2 022 Résultats sur opérations de change (1) 527 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat -696 3.1.2.4.4. Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les profits et pertes des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables reprennent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres – les dépréciations comptabilisées ne coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres — Instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Montant comptabilisé en résultat (dividendes) Montant comptabilisé en capitaux propres sur la période Montant reclassé pour la période en réserves lors de la décomptabilisation Dividendes 17 156 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -849 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 17 156 -849 La somme du montant comptabilisé en capitaux propres sur la période et du montant reclassé pour la période en réserves lors de la décomptabilisation correspond à la ligne « Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres » du résultat global. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Résultats de cession 9 641 Dividendes reçus 17 178 Dépréciation durable des titres à revenu variable -364 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 26 455 3.1.2.4.5. Produits et charges des autres activités . Principes comptables  : — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 8 8 Produits et charges sur immeubles de placement 253 -196 57 313 -181 132 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 835 -3 370 -535 2 738 -3 240 -502 Charges refacturées et produits rétrocédés 100 -141 -41 124 -177 -53 Autres produits et charges divers d'exploitation 6 631 -9 942 -3 311 4 987 -6 517 -1 530 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 3 561 3 561 -4 497 -4 497 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 9 566 -9 892 -326 7 849 -14 431 -6 582 Total des produits et charges des autres activités 9 819 -10 088 -269 8 170 -14 612 -6 442 3.1.2.4.6. Charges générales d’exploitation . Principes comptables  : Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 939 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 332 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 21 944 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 2 648 milliers d’ Euros dont 2 251 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 397 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 452 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Charges de personnel -120 750 -119 060 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -10 010 -9 246 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -71 625 -72 141 Autres frais administratifs -81 635 -81 387 Total des charges générales d’exploitation -202 385 -200 447 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 251 milliers d’Euros (contre 1 829 milliers d’Euros en 2017) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 790 milliers d’Euros (contre 1 086 millions d’Euros en 2017) La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 3.1.2.8.1. 3.1.2.4.7. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables  : Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 331 63 Total des gains ou pertes sur autres actifs 331 63 3.1.2.5. – Notes relatives au bilan . 3.1.2.5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables  : Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Caisse 54 080 47 647 Banques centrales 0 0 Total caisse, banques centrales 54 080 47 647 3.1.2.5.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 3.1.2.5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat Principes comptables  : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option  : La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 73 226 73 226 45 412 45 412 Autres Titres de dettes 73 226 73 226 45 412 45 412 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 33 022 33 022 33 022 33 022 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 108 963 108 963 120 088 120 088 Opérations de pension (3) Prêts 141 985 141 985 153 110 153 110 Instruments de capitaux propres Dérivés de transaction (1) 91 /// /// 91 8 /// /// 8 Dépôts de garantie versés Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 91 215 211 215 302 8 198 522 198 530 (1) Uniquement dans le cas d’une « non concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. Note 3.1.2.5.16). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. 3.1.2.5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat Principes comptables  : Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option  : La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. — L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : – Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. – Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. – Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Dérivés de transaction 22 322 22 322 24 663 24 663 Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 22 322 22 322 24 663 24 663 3.1.2.5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat. Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 138 502 91 22 322 102 471 8 24 663 Opérations fermes 138 502 91 22 322 102 471 8 24 663 Total des instruments dérives de transaction 138 502 91 22 322 102 471 8 24 663 Dont marchés organisés 138 502 91 22 322 102 471 8 24 663 3.1.2.5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat, – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché, – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur  : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie  : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) . — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises  : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor – la valeur temps des couvertures optionnelles – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Crédit Value adjustment et Debit Value ajustement) – des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 360 200 46 269 76 150 2 877 630 53 355 78 013 Opérations fermes 3 360 200 46 269 76 150 2 877 630 53 355 78 013 Couverture de juste valeur 3 360 200 46 269 76 150 2 877 630 53 355 78 013 Instruments de taux 425 000 6 933 1 585 380 000 9 619 34 Opérations fermes 425 000 6 933 1 585 380 000 9 619 34 Couverture de flux de trésorerie 425 000 6 933 1 585 380 000 9 619 34 Total des instruments dérives de couverture 3 785 200 53 202 77 735 3 257 630 62 974 78 047 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2018 : (En milliers d’ Euros ) Inf. A 1 an De 1 an à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 187 145 1 853 522 1 335 912 408 621 Instruments de couverture de flux de trésorerie 340 000 85 000 Instruments de couverture de juste valeur 187 145 1 513 522 1 250 912 408 621 Total 187 145 1 853 522 1 335 912 408 621 Eléments couverts . — Couverture de juste valeur : (En milliers d’Euros) Au 31 décembre 2018 Couverture du risque de taux Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 292 772 9 218 283 554 Titres de dette 292 772 9 218 283 554 Actifs financiers au coût amorti 268 744 17 495 251 249 Prêts ou créances sur la clientèle 60 930 9 030 51 900 Titres de dette 207 814 8 465 199 349 Passifs Passifs financiers au coût amorti 1 115 059 29 739 1 085 320 Dettes envers les établissements de crédit 1 115 059 29 739 1 085 320 Total -553 543 -3 026 -550 517 (1) Intérêts courus exclus. (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 3.1.2.4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2018 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 5 348 -3 123 3 123 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 5 348 -3 123 -3 123 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture . L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 3.1.4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2018 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2018 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 8 359 -5 237 1 3 123 Total 8 359 -5 237 1 3 123 3.1.2.5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 3.1.2.5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ». (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Instruments financiers de dettes standards détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Instruments financiers de dettes standards détenus dans un modèle mixte Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Prêts ou créances sur les établissements de crédit /// Prêts ou créances sur la clientèle /// Titres de dettes 613 879 /// 613 879 657 579 657 579 Titres de participation /// 539 884 539 884 522 448 522 448 Actions et autres titres de capitaux propres (1) /// 24 940 24 940 Juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 613 879 564 824 1 178 703 657 579 522 448 1 180 027 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 51 /// 51 40 /// 40 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt) 15 816 -93 924 -78 108 25 508 -93 075 -67 567 (1) Le détail est donné dans la note 3.1.2.5.6. Au 31 décembre 2018, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres de participation BPCE avec une perte de -105 981 milliers d’ Euros et un gain de 6 548 milliers d’ Euros sur CE Holding Promotion. 3.1.2.5.5. Actifs au coût amorti . Principes comptables  : Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Renégociations et restructuration  : La norme IFRS 9 requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit selon IFRS 9, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (telle que par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur, et la différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée et est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions  : Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Prêts et créances ». 3.1.2.5.5.1. Titres au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Effets publics et valeurs assimilées 207 300 220 663 Obligations et autres titres de dettes 5 595 14 226 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 0 Total des titres au cout amorti 212 894 234 889 3.1.2.5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 333 623 169 957 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 3 385 818 3 651 265 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 141 Dépôts de garantie versés 49 700 44 411 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -31 -13 Total 3 769 111 3 865 761 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 2 202 164 milliers d’Euros au 31 décembre 2018 contre 2 121 385 milliers d’Euros au 1er janvier 2018 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 3.1.2.9.2. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 332 565 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 (1 692 167 milliers d’ Euros au 1 er janvier 2018). 3.1.2.5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 204 909 173 081 Autres concours à la clientèle  : 12 255 851 11 507 789 Prêts à la clientèle financière 29 369 15 426 Crédits de trésorerie 1 296 216 1 253 354 Crédits à l'équipement 3 595 897 3 242 295 Crédits au logement 7 211 843 6 888 225 Crédits à l'exportation Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés 21 022 21 020 Autres crédits 101 504 87 469 Autres prêts ou créances sur la clientèle 9 843 8 229 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 12 470 603 11 689 099 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -198 161 -196 558 Total 12 272 442 11 492 541 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 3.1.2.9.2 3.1.2.5.6. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participations – des actions et autres titres de capitaux propres . Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 539 884 17 070 536 107 Actions et autres titres de capitaux propres 24 940 86 Total 564 824 17 156 536 107 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions et s’élève à 9 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. 3.1.2.5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 147 514 127 209 Charges constatées d'avance 1 530 1 535 Produits à recevoir 25 352 24 753 Autres comptes de régularisation 28 305 5 586 Comptes de régularisation - actif 202 701 159 083 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 29 1 Dépôts de garantie versés 13 093 Débiteurs divers 59 424 71 419 Actifs divers 72 546 71 420 Total des comptes de régularisation et actifs divers 275 247 230 503 Les garanties versées enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 ont été reclassées au 1 er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit (voir Note 3.1.2.5.5). 3.1.2.5.8. Immeubles de placement . Principes comptables  : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés au coût historique 15 292 -11 045 4 247 11 896 -8 247 3 649 Total des immeubles de placement 4 247 3 649 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 449 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 (6 086 milliers d’ Euros au 1 er janvier 2018). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13 3.1.2.5.9. I mmobilisations . Principes comptables  : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne – constructions : 20 à 50 ans ; – aménagements : 5 à 20 ans ; – mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ; – matériels informatiques : 3 à 5 ans ; – logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 3.1.2.11. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers  : 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 79 917 -45 530 34 387 78 279 -44 289 33 990 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles 139 656 -120 859 18 797 142 592 -122 724 19 868 Total des immobilisations corporelles 219 573 -166 389 53 184 220 871 -167 013 53 858 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 4 857 0 4 857 4 832 0 4 832 Logiciels 1 592 -1 181 411 1 357 -1 032 325 Autres immobilisations incorporelles 1 022 -1 022 0 1 022 -1 022 0 Total des immobilisations incorporelles 7 471 -2 203 5 268 7 211 -2 054 5 157 3.1.2.5.10. Dettes envers les établissements de crédits et la clientèle . Principes comptables  : Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 3.1.2.5.10.1. Dettes envers les établissements de crédit  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes à vue 29 126 18 744 Dettes rattachées 67 17 Dettes à vue envers les établissements de crédit 29 193 18 761 Emprunts et comptes à terme 3 650 634 3 337 037 Opérations de pension 50 495 79 903 Dettes rattachées 12 130 13 151 Dettes à termes envers les établissements de crédit 3 713 259 3 430 091 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 742 452 3 448 852 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 3.1.2.9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 716 826 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 (3 428 529 milliers d’ Euros au 1 er janvier 2018). 3.1.2.5.10.2 Dettes envers la clientèle  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires créditeurs  : 2 600 933 2 445 142 Livret A 3 542 096 3 535 255 Plans et comptes épargne-logement 2 739 895 2 655 585 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 090 005 2 051 916 Dettes rattachées 11 17 Comptes d'épargne à régime spécial  : 8 372 007 8 242 773 Comptes et emprunts à vue 13 247 10 692 Comptes et emprunts à terme 1 248 283 1 238 209 Dettes rattachées 78 962 92 437 Autres comptes de la clientèle  : 1 340 492 1 341 338 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle  : 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 12 313 432 12 029 253 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.11. Dettes représentées par un titre . Principes comptables  : Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Emprunts obligataires 22 000 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 2 007 1 101 Total 24 007 1 101 Dettes rattachées 90 97 Total des dettes représentées par un titre 24 097 1 198 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 3.1.2.9. 3.1.2.5.12. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 138 405 90 809 Produits constatés d'avance 46 153 45 410 Charges à payer 27 287 27 645 Autres comptes de régularisation créditeurs 23 698 8 378 Comptes de régularisation - passif 235 543 172 242 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 9 452 10 933 Créditeurs divers 57 996 54 953 Passifs divers 67 448 65 886 Total des comptes de régularisation et passifs divers 302 991 128 3.1.2.5.13. Provisions . Principes comptables  : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. — Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 3.1.2.6.  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2018 Provisions pour engagements sociaux 3 719 713 -172 -665 -767 2 828 Provisions pour restructurations 3 642 629 -1 110 -366 0 2 795 Risques légaux et fiscaux 11 638 1 116 -5 066 -355 0 7 333 Engagements de prêts et garanties (2) 5 765 2 057 0 -861 0 6 961 Provisions pour activité d'épargne-logement 22 794 0 0 -509 0 22 285 Autres provisions d'exploitation 2 235 285 -38 0 0 2 482 Total des provisions 49 793 4 800 -6 386 -2 756 -767 44 684 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (767 milliers d’Euros avant impôts). (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’ IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018. 3.1.2.5.13.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 256 370 213 841 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 824 313 1 764 996 Ancienneté de plus de 10 ans 410 317 423 379 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 491 000 2 402 216 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 241 764 243 539 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 2 732 764 2 645 755 3.1.2.5.13.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 1 585 2 401 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 7 520 10 997 Total des encours de crédit s octroyés au titre de l' épargne -logement 9 105 13 398 3.1.2.5.13.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 3 980 3 720 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 8 974 10 090 Ancienneté de plus de 10 ans 6 928 6 902 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 882 20 712 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 495 2 230 Provisions constituées au titre des crédits PEL -19 -26 Provisions constituées au titre des crédits CEL -73 -122 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -92 -148 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 22 285 22 794 3.1.2.5.14. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables  : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 3.1.2.5.14.1. Parts sociales . Principes comptables  : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 23 765 367 20 475 307 23 765 367 20 475 307 Augmentation de capital Réduction de capital Autres variations Valeur à la clôture 23 765 367 475 307 23 765 367 475 307 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. 3.1.2.5.15. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 767 -264 503 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -849 -201 -1 050 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 -1 159 -1 159 Éléments non recyclables en résultat -82 -1 624 -1 706 Ecarts de conversion /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -9 692 3 337 -6 355 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -5 236 1 803 -3 433 Éléments recyclables en résultat -14 928 5 140 -9 788 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -15 010 3 516 -11 494 Part du groupe -15 010 3 516 -11 494 3.1.2.5.16. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables  : Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. — Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : – pour les opérations de pension : – pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 3.1.2.5.16.1. Actifs financiers . — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 53 293 53 209 0 84 62 982 58 303 4 679 Opérations de pension Autres actifs Total 53 293 53 209 0 84 62 982 58 303 0 4 679 3.1.2.5.16.2. Passifs financiers . — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 100 057 50 357 49 700 0 102 676 -116 679 44 300 175 055 Opérations de pension 50 501 50 501 0 0 79 842 79 732 110 0 Autres passifs Total 150 558 100 858 49 700 0 182 518 -36 947 44 410 175 055 3.1.2.5.17. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables  : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 3.1.2.5.17.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 275 714 55 928 331 642 Actifs financiers au coût amorti 191 979 0 4 642 185 1 087 691 5 921 855 Total des actifs financiers donnés en garantie 467 693 55 928 4 642 185 1 087 691 6 253 497 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 467 693 55 928 2 900 913 1 087 691 4 512 225 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 50 501 milliers d' Euros au 31 décembre 2018 (79 842 milliers d’ Euros au 1er janvier 2018). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1 087 691 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 (1 084 566 milliers d’ Euros au 1er janvier 2018), et le montant du passif associé s’élève à 22 000 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2017 Actifs financiers disponibles à la vente 583 666 86 170 669 836 Prêts et créances 4 595 344 1 084 566 5 679 910 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 10 249 10 249 Total des actifs financiers donnés en garantie 593 915 86 170 4 595 344 1 084 566 6 359 995 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 593 915 86 170 4 116 589 949 572 5 746 246 Passifs associés Actifs financiers disponibles à la vente 79 842 79 842 Prêts et créances 221 717 221 717 Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés 79 842 221 717 301 559 3.1.2.5.17.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Cessions de créances  : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors de l’opération de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 sont souscrites par des investisseurs externes (note 3.1.2.12). Au 31 décembre 2018, 1 045 847 milliers d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 3.1.2.5.17.1. 2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 3.1.2. 6 . – Engagements . Principes comptables  : Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 3.1.2.7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement), – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 3.1.2.6.1. Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle  : 1 225 778 1 306 636 Ouvertures de crédit confirmées 1 222 771 1 305 357 Autres engagements 3 007 1 279 Total des engagements de financement donnes 1 225 778 1 306 636 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 3.1.2.6.2. Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 1 180 D'ordre de la clientèle 320 201 305 560 Total des engagements de garantie donnes 321 381 305 560 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 15 514 14 940 De la clientèle 6 896 866 6 488 859 Total des engagements de garantie reçus 6 912 380 6 503 799 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 3.1.2.5.17 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent en 3.1.2.5.17.1 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent en 3.1.2.5.17 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». 3.1.2.7. – Exposition aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 3.1.2.7.1. Risque de crédit . L’essentiel  : Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Attention, schéma ci-dessous modifié  : — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1.2.7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables  : Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de la période  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -20 595 -23 442 Récupérations sur créances amorties 618 388 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -1 487 -2 712 Total coût du risque de crédit -21 464 -25 766 — Coût du risque de la période par nature d’actifs  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Opérations interbancaires -19 Opérations avec la clientèle -21 038 -25 757 Autres actifs financiers -407 -9 Total coût du risque de crédit -21 464 -25 766 3.1.2.7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables  : Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 3.1.2.7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Crédit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : Statut 1 ( stage 1 ou S1)  : – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ou S2)  : – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : – Il s’agit des encours, pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement, qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut, tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013, relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated crédit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IAS 17 le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues  : Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. En-dehors de ces quelques cas, l’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est également possible si elle aboutit à des effets similaires. La mesure de la dégradation du risque permet dans la grande majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : – Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an depuis la comptabilisation initiale (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; – Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; – Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuient la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de disponibilité de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade s détenus par la Banque de Grande Clientèle. Pour les instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont évaluées également principalement sur une base individuelle, en fonction des caractéristiques de chaque contrat. Des provisions collectives peuvent être définies par les différents établissements du groupe, correspondant à des provisions dites « sectorielles ». Les établissements du groupe ont ainsi la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir si nécessaire des provisions sectorielles complémentaires. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-après (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations collectives. — Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; – Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définis dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9. La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. A des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe) - règles consistant à attribuer la meilleure note de l’échelle interne dans le cas d’absence de note à l’octroi et la dernière note de l’échelle avant le statut sensible dans le cas d’absence de note à date. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred crédit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected crédit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 3.1.2.7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financier  : Solde au 01/01/2018 Nouveaux contrats originés ou acquis Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période Transferts Total transferts Autres mouvements Solde au 31/12/2018 Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments de dettes Exposition brute Statut 1 657 617 84 600 -19 058 -110 429 1 197 613 927 Statut 2 Statut 3 2 40 -38 -2 434 2 433 3 TOTAL Exposition brute 657 619 84 640 -19 096 -112 863 3 630 613 930 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 40 12 -3 -1 2 51 Statut 2 Statut 3 -1 194 1 194 TOTAL Dépréciation pour pertes de crédits attendues 40 12 -3 -1 195 1 196 51 Actifs financiers au coût amorti Instruments de dettes Exposition brute Statut 1 234 889 13 780 -9 059 -32 685 5 970 212 895 Statut 2 Statut 3 TOTAL Exposition brute 234 889 13 780 -9 059 -32 685 5 970 212 895 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 -1 -1 Statut 2 Statut 3 TOTAL Dépréciation pour pertes de crédits attendues -1 -1 Prêts et créances aux établissements de crédit Exposition brute Statut 1 3 865 774 577 809 70 029 -890 367 1 824 1 824 144 073 3 769 142 Statut 2 Statut 3 TOTAL Exposition brute 3 865 774 577 809 70 029 -890 367 1 824 1 824 144 073 3 769 142 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 -13 -4 -15 1 0 -31 Statut 2 Statut 3 TOTAL Dépréciation pour pertes de crédits attendues -13 -4 -15 1 0 -31 Prêts et créances à la clientèle Exposition brute Statut 1 10 633 197 2 147 818 -457 375 -751 619 261 799 -458 607 -30 981 -227 789 -59 993 11 284 239 Statut 2 783 163 42 598 -38 062 -89 314 -268 985 467 812 -39 218 159 609 50 424 908 419 Statut 3 272 739 10 027 -13 936 -38 730 -4 143 -19 528 60 329 36 658 11 187 277 945 TOTAL Exposition brute 11 689 099 2 200 443 -509 372 -879 662 -11 329 -10 322 -9 870 -31 522 1 618 12 470 603 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 -16 625 -7 685 3 718 675 -789 2 622 214 2 048 2 950 -14 919 Statut 2 -28 664 -1 174 -1 032 2 096 8 221 -17 372 1 833 -7 319 2 354 -33 739 Statut 3 -151 269 -3 015 -2 346 21 769 596 4 650 -12 644 -7 398 -7 244 -149 502 TOTAL Dépréciation pour pertes de crédits attendues -196 558 -11 873 339 24 540 8 028 -10 100 -10 597 -12 669 -1 940 -198 161 3.1.2.7.1.2. 2 . Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : Solde au 01/01/2018 Nouveaux engagements HB originés ou acquis Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Engagements intégralement transférés, appelés ou arrivés à maturité au cours de la période Transferts Autres mouvements Solde au 31/12/2018 Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Engagements de financement donnés Exposition brute Statut 1 1 232 565 730 734 -246 253 -587 902 27 255 -47 898 -1 832 32 444 1 139 113 Statut 2 72 792 13 308 4 545 -25 177 -25 767 34 034 -246 10 169 83 658 Statut 3 1 279 622 256 -88 -14 -140 1 045 47 3 007 TOTAL Exposition brute 1 306 636 744 664 -241 452 -613 167 1 474 -14 004 -1 033 42 660 1 225 778 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 1 708 1 556 -773 -648 85 -164 -5 -45 1 714 Statut 2 669 77 -57 -140 -275 448 -1 35 756 Statut 3 314 -2 -1 -2 -79 230 TOTAL Dépréciation pour pertes de crédits attendues 2 691 1 633 -830 -790 -191 282 -6 -89 2 700 Engagements de garanties donnés Exposition brute Statut 1 283 969 75 386 -15 246 -29 197 4 181 -18 608 -527 -35 990 267 176 Statut 2 15 461 742 122 -2 700 -4 213 17 302 -485 22 428 48 657 Statut 3 6 130 389 -646 -1 062 -373 -885 816 1 179 5 548 TOTAL Exposition brute 305 560 76 517 -15 770 -32 959 -405 -2 191 -196 -12 383 321 381 Dépréciation pour pertes de crédits attendues Statut 1 514 344 178 -40 14 -62 -124 824 Statut 2 755 3 586 -9 -52 300 -349 1 234 Statut 3 1 801 402 2 203 TOTAL Dépréciation pour pertes de crédits attendues 3 070 347 764 -49 -38 238 -71 4 261 3.1.2.7.1. 3 . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 3.1.2.7.1. 4 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (1) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 277 946 -149 502 128 444 0 Titres de dettes - JVOCI R 3 0 3 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 3 007 -230 2 777 0 Engagements de garantie 5 548 -2 203 3 345 0 Total 286 504 -151 935 134 569 0 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI). (2) Valeur brute comptable. (3) Valeur comptable au bilan. 3.1.2.7.1. 5 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 73 226 0 Prêts 141 985 30 002 Dérivés de transaction 91 0 Total 215 302 30 002 (1) Valeur comptable au bilan . 3.1.2.7.1. 6 . Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 91 579 0 91 579 84 277 443 84 721 Encours restructurés sains 59 828 0 59 828 43 929 1 451 45 380 Total des encours restructurés 151 407 0 151 407 128 206 1 895 130 101 Dépréciations -37 146 37 -37 109 -35 865 -35 865 Garanties reçues 78 835 37 78 872 77 497 77 497 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 77 279 0 77 279 53 952 838 54 790 Réaménagement : refinancement 74 128 0 74 128 74 254 1 057 75 311 Total des encours restructurés 151 407 0 151 407 128 206 1 895 130 101 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 150 567 0 150 567 127 794 1 894 129 688 Autres pays 840 0 840 412 1 413 Total des encours restructurés 151 407 0 151 407 128 206 1 895 101 3.1.2.7. 2 . Risque de marché  : — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de marché. 3.1.2.7. 3. Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ces résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. 3.1.2.7. 4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’ Euros ) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2018 Caisse, banques centrales 54 080 0 0 0 0 0 54 080 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 120 0 33 104 5 915 113 948 62 215 215 302 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 1 156 8 714 214 759 389 250 564 824 1 178 703 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 53 502 53 202 Titres au coût amorti 0 0 55 815 157 079 0 0 212 894 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 135 028 35 601 173 986 367 867 56 629 0 3 769 111 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 506 178 243 051 909 399 3 892 495 6 585 062 136 257 12 272 442 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 489 489 Actifs financiers par échéance 3 695 406 279 808 1 181 018 4 638 115 7 144 889 817 287 17 756 223 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 22 322 22 322 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 77 735 77 735 Dettes représentées par un titre 206 99 142 1 644 22 006 0 24 097 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 210 935 191 075 755 835 1 532 303 1 052 304 0 3 742 452 Dettes envers la clientèle 9 375 172 190 537 325 462 1 842 442 579 819 0 12 313 432 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 9 586 313 381 711 1 081 439 3 376 389 1 654 129 100 057 16 180 038 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 56 178 73 048 372 389 390 787 333 376 0 1 225 778 Total engagements de financement donn é s 56 178 73 048 372 389 390 787 333 376 0 1 225 778 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 2 6 15 1 157 0 0 1 180 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 7 209 19 619 54 818 56 626 181 929 17 766 337 967 Total engagements de garantie donn é s 7 211 19 625 54 833 57 783 181 929 17 766 339 147 3.1.2. 8. – Avantages du personnel . Principes comptables  : — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : – Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. – Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décompose en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. – Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. – Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 3.1.2. 8. 1. Charges du personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements -72 180 -71 348 Charges des régimes à cotisations définies -11 175 -11 757 Charges des régimes à prestations définies 881 855 Autres charges sociales et fiscales -34 503 -32 762 Intéressement et participation -3 773 -4 048 Total des charges de personnel -120 750 -119 060 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 650 cadres et 999 non cadres, soit un total de 1 649 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 583 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018 contre 2 280 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 3.1.2. 8.2. Engagement sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. — Le régime fermé de retraite (dit de maintien de droits) des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGP. Les droits ont été cristallisés à la date de fermeture du régime soit le 31 décembre 1999. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration de la CGP sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques effectués : – un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ; – un risque d’insuffisance d’actifs ; – le souhait d’être en mesure de revaloriser régulièrement les pensions. La part de l’obligataire dans l’actif du régime est déterminante : en effet, la maîtrise du risque de taux pousse la CGP à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration aussi proche que possible de celle du passif. Le souhait de revalorisation annuelle des rentes, bien que restant à la main du Conseil d’administration de la CGP pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les régimes CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 3.1.2.8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 242 455 242 455 9 352 955 0 252 762 270 220 Juste valeur des actifs du régime -292 507 -292 507 -7 486 -350 0 -300 343 -302 071 Effet du plafonnement d'actifs 50 052 50 052 0 50 052 35 193 Solde net au bilan 0 0 1 866 605 0 2 471 3 342 Engagements sociaux passifs (1) 0 2 471 3 342 Engagements sociaux actifs 0 (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » . La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 3.1.2.8.2. 2 . Variation des montants comptabilisés au bilan . — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 259 317 259 317 9 878 1 025 0 270 220 265 490 Coût des services rendus 0 0 507 71 0 578 584 Coût financier 4 050 4 050 114 7 0 4 171 4 276 Prestations versées -5 511 -5 511 -665 -67 0 -6 243 -5 749 Autres 0 0 95 -81 0 14 -48 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 -100 -100 238 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -11 594 -11 594 -340 -11 934 7 623 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -3 807 -3 807 -137 -3 944 -2 194 Dette actuarielle en fin de période 242 455 242 455 9 352 955 0 252 762 270 220 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 294 509 294 509 7 216 346 0 302 071 308 216 Produit financier 4 605 4 605 80 2 0 4 687 5 005 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 Prestations versées -5 511 -5 511 0 0 0 -5 511 -5 178 Autres 0 0 0 2 0 2 8 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -1 096 -1 096 190 0 0 -906 -5 980 Juste valeur des actifs en fin de période 292 507 292 507 7 486 350 0 300 343 302 071 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à dues concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 5 511 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut (taux des obligations Corporate AA). L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi. 3.1.2.8.2. 3 . Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Coût des services 507 71 578 584 Coût financier net -521 5 -516 -730 Autres (dont plafonnement par résultat) 555 0 555 711 Total de la charge de l'exercice 541 76 617 565 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : En millier d' Euros Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2018 Exercice 2017 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période  : 162 1 339 1 501 1 800 Dont écarts actuariels 24 952 1 031 25 983 41 961 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -14 305 -767 -15 072 -5 260 Ajustements de plafonnement des actifs 14 304 0 14 304 4 961 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période  : 161 572 733 1 501 Dont écarts actuariels -46 632 572 -46 060 -31 150 Dont effet du plafonnement d'actif 46 793 0 46 793 32 489 3.1.2.8.2.4. Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2018 31/12/2017 CGP-CE CGP-CE Taux d'actualisation 1,82% 1,58% Taux d'inflation 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration (1) 18 ans 18 ans (1) Le mode de calcul de la duration a été modifié en 2016 pour le contrat CGP-CE . — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2018, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : (En % et milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 CGP-CE CGP-CE % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -8,07 % -19 566 -8,48 % -21 989 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 9,17 % 22 233 9,68 % 25 107 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 7,62 % 18 475 8,02 % 20 801 Variation de -0,5% du taux d'inflation -6,90 % -16 729 -7,23 % -18 755 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 CGP-CE CGP-CE N+1 à N+5 753 720 N+6 à N+10 882 860 N+11 à N+15 933 932 N+16 à N+20 886 904 > N+20 2 528 2 713 3.1.2. 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financier . L’essentiel  : La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 3.1.2.1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «) . — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads « de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)  : Instruments dérivés de niveau 2  : — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement… ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 460 821 millions d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilis é s au cout amorti (titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur   Il s’agit notamment – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. Juste valeur des dettes interbancaires  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. 3.1.2.9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 3.1.2.9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers  : — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés -91 -91 Dérivés de taux -91 -91 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 91 91 Dérivés de taux 91 91 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 91 91 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 4 880 210 331 215 211 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 141 985 141 985 Titres de dettes 4 880 68 346 73 226 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 880 210 331 215 211 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 548 724 63 752 1 403 613 879 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 548 724 63 752 1 403 613 879 Instruments de capitaux propres 18 396 546 428 564 824 Actions et autres titres de capitaux propres 18 396 546 428 564 824 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 548 724 82 148 547 831 1 178 703 Dérivés de taux 53 202 53 202 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 53 202 53 202 (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : -20 183 -2 139 -22 322 Dérivés de taux -20 183 -2 139 -22 322 Dérivés actions 0 0 0 Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 -20 183 -2 139 -22 322 Instruments dérivés  : 20 183 2 139 22 322 Dérivés de taux 20 183 2 139 22 322 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 20 183 2 139 22 322 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Dérivés de taux 77 735 77 735 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 77 735 77 735 (1) hors couverture économique . 3.1.2.9.1. 2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 193 348 4 530 6 3 576 -18 752 -322 5 171 22 774 210 331 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 153 110 628 -11 753 141 985 Prêts sur la clientèle Titres de dettes 40 238 3 902 6 3 576 -6 999 -322 5 171 22 774 68 346 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 193 348 4 530 6 3 576 -18 752 -322 5 171 22 774 210 331 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 207 1 401 -205 1 403 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Prêts sur la clientèle Titres de dettes 207 1 401 -205 1 403 Instruments de capitaux propres 522 448 17 070 -2 340 12 535 -16 853 -91 13 659 546 428 Actions et autres titres de capitaux propres 522 448 17 070 -2 340 12 535 -16 853 -91 13 659 546 428 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 522 655 17 070 -2 340 13 936 -16 853 -296 13 659 547 831 Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.4.3. (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 2 139 2 139 Dérivés de taux 2 139 2 139 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 2 139 2 139 Instruments dérivés 2 139 2 139 Dérivés de taux 2 139 2 139 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 139 2 139 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option (1) hors couverture technique. (2) les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 3.1.2.4.3. Au 31 décembre 2018, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés, les titres de participation à la juste valeur par capitaux propres et nos FCPR classé en autres titres de dette. Au cours de l’exercice, 21 606 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 21 600 milliers d’ Euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2018. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 21 606 milliers d’ Euros , le Coût du risque de crédit à hauteur de 0 milliers d’ Euros , et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de 0 milliers d’ Euros . Au cours de l’exercice, 2 340 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 2 340 milliers d’ Euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2018. 3.1.2.9.1 .3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2018 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 Actifs financiers Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes  : 5 171 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 5 171 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard  : 5 171 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes  : 28 342 7 379 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 28 342 7 379 Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 28 342 7 379 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture  : (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2018 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : 2 139 Dérivés de taux 2 139 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (*) 2 139 Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : (1) hors couverture technique . Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. 3.1.2.9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 3.1.2.4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 4 682 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 4 969 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 12 188 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 11 508 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. 3.1.2.9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 3.1.2.9. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti  : 16 589 286 153 791 2 976 581 13 458 914 15 874 510 10 249 1 325 046 14 539 215 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 800 719 1 110 578 2 690 141 3 875 132 938 850 2 936 282 Prêts et créances sur la clientèle 12 572 110 1 803 337 10 768 773 11 989 129 386 196 11 602 933 Titres de dettes 216 457 153 791 62 666 10 249 10 249 Autres Passifs financiers au cout amorti  : 16 104 454 12 174 665 3 929 789 15 468 390 5 872 192 9 596 198 Dettes envers les établissements de crédit 3 757 821 3 705 020 52 801 3 417 367 3 414 863 2 504 Dettes envers la clientèle 12 322 508 8 447 639 3 874 869 12 049 788 2 457 329 9 592 459 Dettes représentées par un titre 24 125 22 006 2 119 1 235 1 235 Dettes subordonnées 3.1.2.10. – Impôts . 3.1.2.10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables  : — Les impôts sur le résultat regroupent : – les impôts courants qui sont calculés sur la base des bénéfices imposables sur la période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur. – les impôts différés (voir 3.1.2.10.2) (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Impôts courants -20 538 -33 784 Impôts différés -4 853 4 617 Impôts sur le résultat -25 391 -29 167 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2018 Exercice 2017 (En milliers d’Euros) taux d’impôt (En milliers d’Euros) taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 65 120 65 216 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -25 391 -29 167 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 90 511 94 383 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -31 163 -32 496 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes (1) 8 210 5 894 Impôts à taux réduit et activités exonérées 51 651 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 1 183 275 Effet des changements de taux d’imposition 382 -1 544 Autres éléments -4 054 -1 947 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -25 391 -29 167 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 28,05% 30,90% 3.1.2.10.2. Impôts différés . Principes comptables  : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Plus-values latentes sur OPCVM GIE fiscaux Provisions pour passifs sociaux 619 641 Provisions pour activité d’épargne-logement 6 325 6 473 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit Autres provisions non déductibles 9 274 8 495 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -5 746 -8 043 Autres sources de différences temporelles (1) 22 467 26 159 Impôts différés liés aux décalages temporels 32 939 33 725 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 725 897 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 33 664 34 622 Comptabilisés 33 664 34 622 A l’actif du bilan 33 803 44 700 Au passif du bilan 139 10 078 3.1.2.11. – Autres informations . 3.1.2.11.1. Information sectorielle  : (En milliers d’Euros) Pôle Banque Commerciale et Assurance Pôle financier Total 2 018 2 017 2 018 2 017 2 018 2 017 Pnb 276 622 270 428 45 877 59 252 322 499 329 680 Frais de gestion -190 898 -192 023 -19 957 -17 571 -210 855 -209 594 Résultat Brut d'exploitation 85 724 78 405 25 920 41 681 111 644 120 086 Coût du risque -20 839 -25 764 -625 -2 -21 464 -25 766 Gains ou perte sur autres actifs 331 63 331 63 Résultat avant impôt 64 885 52 641 25 626 41 742 90 511 94 383 3.1.2.11.2. Information sur les opérations de location financement et de location simple . Principes comptables  : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. — La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; et – les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. — Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location et si les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; et – le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 selon la même méthode que celle décrite pour les actifs financiers au coût amorti (note 3.1.2.4.1.10) et sont comptabilisées en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » . Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 3.1.2.11.2.1. Opérations de location en tant que bailleur  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir Produits financiers non acquis Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 56 73 0 129 55 71 0 126 3.1.2.11.2.1. Opérations de location en tant que preneur . — Paiements minimaux futurs  : Preneur (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables 3 174 10 607 3 096 16 877 2 977 9 880 4 001 16 858 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous location non résiliables — Montants comptabilisés en résultat net  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Location simple Paiements minimaux -3 190 -3 085 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période Produits des sous location 3.1.2.11.3. Transactions avec les parties liées Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 3.1.2.11.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. — Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (CGP) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Société mère Co-entreprises et autres parties liées Société mère Co-entreprises et autres parties liées Crédits 1 122 896 8 689 1 210 606 9 093 Autres actifs financiers 490 096 41 636 468 985 48 018 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 1 612 992 50 325 1 679 591 57 111 Dettes 2 438 846 2 111 394 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 2 438 846 3 755 2 111 394 Intérêts, produits et charges assimilés 16 125 111 25 684 121 Commissions -3 352 -1 802 Résultat net sur opérations financières 10 541 3 420 10 723 3 818 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 23 314 3 531 34 605 3 939 Engagements donnés 4 513 523 566 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme 20 000 20 000 Total des engagements avec les entités liées 20 000 4 513 20 523 566 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 3.1.2.3.2 - Périmètre de consolidation ». 3.1.2.11.3. 2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Avantages à court terme 1 892 1 930 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 1 892 1 930 Avantages à court terme  : Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 1 892 milliers d’ Euros au titre de 2018 (contre 1 930 milliers d’ Euros au titre de 2017). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. — Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Montant global des prêts accordés 3 783 1 818 Montant global des garanties accordées 3.1.2.11.3.2. Intérêts dans les entités structurées non consolidées 3.1.2.11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur, – agent placeur, – gestionnaire, ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 3.1.2.11.4.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 3.1.2.11.4. 2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 42 284 6 308 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 34 076 6 308 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 8 208 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 837 4 199 Actifs financiers au coût amorti 32 508 13 164 Actifs divers Total actif 76 629 23 671 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 703 Engagements de garantie donnés 1 910 Garantie reçues 7 460 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 76 629 18 824 Taille des entités structurées 756 094 358 716 — Au 1er janvier 2018 : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 37 742 4 744 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 37 742 4 744 Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 30 650 62 526 Actifs divers Total actif 68 392 67 270 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 215 Engagements de garantie donnés 1 910 Garantie reçues 1 425 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 66 967 69 395 Taille des entités structurées 569 048 95 107 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation ) ; – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 3.1.2.11.4. 3 . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées. » 3.1.2.11. 5. Honoraires des commissaires aux comptes  : Honoraires des contrôleurs légaux des comptes Montants (En milliers d’Euros) CAC 1 (MAZARS) CAC 2 (KPMG) TOTAL Montant % Montant % Montant % 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Audit Missions de certification des comptes 145 128 87% 86% 145 126 100% 100% 290 254 93% 92% Services autres que la certification des comptes 22 21 13% 14% 0 0 0% 0% 22 21 7% 8% Total 167 149 100% 100% 145 126 100% 100% 312 275 100% 100% Variation (%) 12% 15% 13% 3.1.2.12. – Détail du périmètre de consolidation . 3.1.2.12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables  : La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.1.2.3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans et BPCE Home Loans FCT 2017_5, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi le dispositif de refinancement du Groupe BPCE. 3.1.2.12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Activités Taux d’intérêt Méthode (2) CEBIM France Marchand de biens 100% IG SAS PHILAE France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG BDR IMMO1 France Location terrains, autres biens immobiliers 100% IG SILO DE FCT CE BOURGOGNE FRANCHE COMTE France Fonds commun de titrisation 100% IG SLE AUXERRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE BELFORT ET SA REGION France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DE BESANCON France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NORD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SUD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU DOUBS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE HAUTE SAONE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU JURA France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NIEVRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE EST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAONE ET LOIRE OUEST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SENS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG (1) Pays d’implantation. (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 3.1.2.12.3. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2018 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. — Les entreprises non consolidées sont constituées : – d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, – d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non consolidation (2) Montant en E uro des capitaux propres en (3) Montant en E uro du résultat (3) SARL CHAMP DE FOIRE France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 159 562 6 446 SCI LE 380 France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -128 041 -129 041 X POLE PRESQU'ILE France 20,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Nouvelle structure SAS THIERS France 22,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 2 649 674 879 590 VIVALIS INVESTISSEMENTS France 22,56% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 4 599 267 1 066 227 BATIFRANC France 23,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 20 382 161 323 430 SCI DE LA CROIX BLANCHE France 24,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 2 667 329 717 327 MIDI FONCIERE 4 France 25,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 5 285 900 -214 114 SCI AEROCAMPUS BLAGNAC France 27,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 7 503 804 -340 709 JDA DIJON HANDBALL France 34,55% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -285 446 -285 462 SCI LC TOURS CAMPUS France 40,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable -1 083 698 -393 146 SCI CEFCL France 45,48% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 4 723 493 386 119 BIS DEVELOPPEMENT France 49,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable 10 000 COOP HABITAT BOURGOGNE France 61,42% non significativité 1 681 290 31 219 FONCIERE BFC COMMERCES France 85,00% non significativité Nouvelle structure BDR IMMOBILISATIONS France 100,00% non significativité 1 089 951 1 045 951 BDR IMMOBILISATIONS 2 France 100,00% non significativité 30 016 -17 317 CEBFC INVEST France 100,00% non significativité 1 247 324 251 133 CEBFC LT France 100,00% non significativité -1 084 726 -2 130 018 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’ IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation — Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non consolidation (2) SIFA ( S ociété d' I nvestissement F rance A ctive) France 0,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEUILLY CONTENTIEUX France 0,10% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NEOLIA HLM BELFORT France 0,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable LOGISSIM HABITAT France 0,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable STADE DIJONNAIS France 0,52% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable Circuit N evers M agny C ours France 0,57% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEMAN France 0,72% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable DOLOISE DES HLM DU JURA France 0,78% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BRENNUS HABITAT France 0,83% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GCE GIE ACHATS - BPCE ACHAT France 0,89% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE ECUREUIL CREDIT France 0,94% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM YONNE ENERGIE France 1,11% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CRITEL France 1,43% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCPI IMMOBILISATIONS PLACEMENT France 1,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable YONNE EQUIPEMENT France 1,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE APS France 2,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BPCE France 2,62% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE DEVELOPPEMENT ACTION ORDINAIRE France 3,08% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable IDEHA France 3,18% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE GCE TECHNOLOGIES France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM VAL DE BOURGOGNE France 3,24% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM PATRIMONIALE SUD BOURGOGNE France 3,28% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM SUD DEVELOPPEMENT France 3,35% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CIFC (CAPITAUX INV FRANCHE COMTE) France 3,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM PAYS DE MONTBELIARD France 3,55% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM ELAN SPORTIF CHALONNAIS France 3,58% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE CAISSE EPARGNE GARANT France 3,68% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE GCE MOBILIZ France 3,73% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAIEMB LOGEMENT France 3,79% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOGESTAR France 3,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MATA CAPITAL HIGH INCOME PROPERTY France 4,39% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE ECOLOCALE France 4,45% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SIMAD France 4,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CALAO PRODUCTIONS France 4,64% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCIETE CIVILE DU CHATEAU France 4,74% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CIF BOURGOGNE SUD ALLIER France 4,91% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS FONCIERE DES CAISSES D’EPARGNE France 4,98% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMVIH France 5,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SACI FRANCE FRANCHE COMTE France 5,22% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CE HOLDING PROMOTION France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SNC ECUREUIL MASSERAN France 5,23% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM COTE D'OR ENERGIE France 5,26% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SA D’HLM France 5,46% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable AEW FONCIERE ECUREUIL France 5,50% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SOCAD France 5,69% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCIC HLM LES DEMEURES DE SAONE France 5,75% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable GIE BPCE TRADE France 5,88% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMM France 6,60% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEM CIB France 6,76% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAEM STE PATRIMONIALE DE LA NIEVRE France 7,19% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ACTION 70 France 7,32% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SODEB France 8,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BFC PROMOTION HABITAT France 8,21% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ATREAM HOTEL France 9,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NUMERICA POLE MULTIMEDIA France 9,76% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAIEMB IMMOBILIER D'ENTREPRISE (ATKYA) France 9,93% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable VOO TV France 10,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMA MACONNAIS VAL DE SAONE BOURGOGNE DU SUD France 10,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable MCF QUALITY STREET France 10,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable RESIDYS France 10,25% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable CIF BOURGOGNE COTE D’OR Y France 10,44% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEDD France 10,78% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable INST DVP ECON BOURGOGNE France 10,95% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SEMPAT 90 France 10,97% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable EXPANSION 39 France 12,90% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable FONCIERE VALMI 2 France 13,51% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable TV 185 France 15,00% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable HARFLEUR 2000 France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable NICEPHORE IMMOBILIER DEVELOPPEMENT France 15,01% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SA D'HABITATION A LOYER MODERE HABELLIS France 15,34% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SERVICES SENIORS INVEST France 16,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable JDA DIJON BASKET France 17,29% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SAS DELTA PORT-ZELANDE France 17,46% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable SCI JONXIMMO France 18,70% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable OPCI CAPITOLE France 19,12% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable BOURGOGNE GARANTIE France 19,99% Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (1) Pays d’implantation. (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’ IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2018.) A l’Assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion . – Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. — Observation  : Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable relatifs à la première application des normes IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur les produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, exposés dans la note 3.1.2.2.2 de l’annexe des comptes consolidés. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Incidence de la 1ère application d’IFRS 9 Risque identifié Notre réponse L’application de la norme IFRS 9 « instruments financiers » à partir du 1er janvier 2018 a introduit des modifications significatives dans les règles de classement et d’évaluation ainsi que de dépréciation des actifs financiers, se traduisant par des impacts financiers et opérationnels. Classement et évaluation   : Selon la norme IFRS 9, la classification d’un actif financier résulte du modèle de gestion (modèle de collecte, modèle de vente, modèle mixte) et des caractéristiques des flux contractuels basiques (dit « SPPI »). En fonction du modèle de gestion retenu et des caractéristiques de ses flux, ainsi que de sa nature (instruments de dettes ou de capitaux propres), l’actif financier est évalué soit au coût amorti, soit à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat. Au regard de ces critères, les instruments financiers en stock au 1er janvier 2018 ont fait l’objet d’une analyse afin de les classifier et de les évaluer selon les modalités prévues par cette nouvelle norme. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2)   : — En complément des modalités de dépréciations au titre du risque de crédit avéré (statut 3), les nouvelles règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution de provisions estimées comme suit : – Statut 1 matérialisant une perte attendue à 1 an à partir de la comptabilisation initiale d’un actif financier ; – Statut 2 matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale. — L’estimation de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour définir : – certains paramètres de calcul des pertes de crédit attendues à savoir notamment la probabilité de défaut et le taux de perte en cas de défaut. Ces modèles sont déterminés sur la base de modèles développés en interne tenant compte des spécificités sectorielles ; – les critères de dégradation du risque de crédit ; – les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Caisse comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du périmètre de cette norme, de la complexité de sa mise en œuvre et de l’importance des estimations comptables du volet « dépréciation », nous avons considéré que la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 constitue un point clé de notre audit de l’exercice 2018. Les incidences de la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 sont détaillées en note 3.1.1.6 des états financiers, les options retenues sont décrites en note 3.1.2.2 et les principes comptables en notes 3.1.2.4 et 3.1.2.5 de l’annexe aux comptes consolidés. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de -31,8 millions d ’ Euros avant impôts (-21,2 m illions d ’ E uros après impôts). Classement et évaluation  : — S’agissant des impacts de première application, nos principaux travaux ont consisté en : – la revue pour validation des analyses réalisées par les auditeurs du groupe BPCE pour déterminer la classification des actifs financiers ; – l’obtention et la revue de la documentation relative aux modèles de gestion et la vérification du respect de ceux-ci ; – la vérification sur base d’échantillons de contrats, de la qualité des analyses effectuées et conduisant au classement des contrats dans les nouvelles catégories prévues par la norme. Nous avons également pris connaissance et apprécié le dispositif de contrôle interne mis en œuvre pour documenter les analyses et la conformité des modèles de gestion avec les dispositions de la norme pour les nouvelles productions. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2)  : Nos travaux ont consisté principalement en une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, qui avec leurs experts et spécialistes, ont procédé à : – la revue de la segmentation des portefeuilles de crédits et la cartographie des modèles de calcul des dépréciations par périmètre ; – la réalisation d’une analyse de conformité des méthodes de calcul et modalités de calibrage avec les dispositions de la norme IFRS 9, notamment sur : – les critères de dégradation significative du risque de crédit (variation de la notation et de la probabilité de défaut depuis la comptabilisation initiale, …) ; – les calculs de pertes attendues (revue des modèles, du calibrage des PD, LGD, de la prise en compte des garanties, des hypothèses de forward looking, des modalités d’actualisation au TIE, des modalités de backtesting, …) ; – la réalisation de contre calculs avec leurs propres outils ; – la réalisation de contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. — Enfin, nos travaux de contrôles ont également porté sur : – la revue des chiffrages d’impact, du processus de consolidation des données et de l’information financière au titre de la première application au 1er janvier 2018 ; – la justification et l’estimation des provisions sectorielles constatées en complément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3) Risque identifié Notre réponse La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Caisse constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, la probabilité de défaut, le taux de perte en cas de défaut, les informations prospectives, …), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Caisse en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connaît votre Caisse sur son marché principal et de la première année d’application d’ IFRS 9, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 202,4 millions d’Euros dont 18,9 millions d’Euros au titre du statut 1, 30,1 millions d’Euros au titre du statut 2 et 153,4 millions d’Euros au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 21,5 millions d’Euros (en baisse de 17% sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.1.1.6, 3.1.2.5.5 et 3.1.2.7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2  : — Dans la continuité des diligences réalisées dans le cadre de la 1ère application d’IFRS 9, nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée la consistance des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des nouvelles règles IFRS 9 ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018 ; – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles complémentaires comptabilisées aux bornes de votre Caisse. Dépréciation des encours de crédit en statut 3   : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2018. — Valorisation des titres BPCE Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Caisse ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 460,8 millions d’Euros au 31 décembre 2018, soit une variation d’ OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -106,0 millions d’Euros. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.1.2.5.4 et 3.1.2.9 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Directoire. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. — Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 30 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2018, le cabinet KPMG était dans la 28ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 16ème année. — Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. — Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – i l apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Lyon et Paris La Défense, le 15 avril 2019. Les commissaires aux comptes : KPMG A udit Mazars Département de KPMG S.A. Rémi V init- D unand Michel Barbet-Massin

08/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901727
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au Capital de 475 307 340 €. Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9. 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z. Situation trimestrielle au 31 mars 2019 (En milliers d'Euros.) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 44 288 Effets Publics et Valeurs assimilées 569 223 Créances sur les Établissements de Crédit 3 639 856 Opérations avec la Clientèle 11 230 211 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 499 190 Actions et Autres Titres à revenu variable 15 135 Participations et autres titres détenus à long terme 97 504 Parts dans les Entreprises liées 600 715 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 1 Location simple Immobilisations incorporelles 5 286 Immobilisations corporelles 66 540 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de négociation et de règlement Autres actifs 126 952 Comptes de Régularisation 241 804 Total actif 18 136 705 Passif Montant Banques centrales, CCP Dettes envers les établissements de crédit 3 453 375 Opérations avec la Clientèle 12 607 739 Dettes représentées par un titre 4 076 Autres passifs 212 429 Comptes de Régularisation 357 592 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 75 465 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 375 975 Capital souscrit 475 307 Primes d' émission 143 122 Réserves 711 960 Écarts de Réévaluation Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) 45 586 Total passif 18 136 705 Hors-bilan Montant Engagements donn é s Engagements de financement 1 244 389 Engagements de garantie 324 474 Engagements sur titres 0 Engagements reçus Engagements de financement 15 000 Engagements de garantie 10 704 Engagements sur titres 566

06/02/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900155
Texte de l'annonce :

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital de 475 307 340 € Siège social : 1, Rond Point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 31 décembre 2018 (E n milliers d'E uros ) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 54 080 Effets Publics et Valeurs assimilées 559 485 Créances sur les Établissements de Crédit 3 752 183 Opérations avec la Clientèle 11 081 547 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 490 812 Actions et Autres Titres à revenu variable 20 496 Participations et autres titres détenus à long terme 97 516 Parts dans les Entreprises liées 572 464 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 1 Location Simple   Immobilisations Incorporelles 5 268 Immobilisations corporelles 54 961 Capital souscrit non versé   Actions Propres   Comptes de négociation et de règlement   Autres Actifs 132 441 Comptes de Régularisation 227 647 Total actif 18 048 901 Passif Montant Banques Centrales, CCP   Dettes envers les établissements de crédit 3 711 343 Opérations avec la Clientèle 12 337 326 Dettes représentées par un titre 2 091 Autres Passifs 223 586 Comptes de Régularisation 318 071 Comptes de négociation et de règlement - Provisions pour Risques et Charges 76 041 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 330 389 Capital souscrit 475 307 Primes d' Émission 143 122 Réserves 711 960 Écarts de Réévaluation   Provisions réglementées et Subventions d'investissement   Report à nouveau (+/-)   Total passif 18 048 901 Hors-bilan Montant E ngagements donnés  :   Engagements de financement 1 230 978 Engagements de garantie 321 381 Engagements sur titres 2 000 E ngagements reçus  :   Engagements de financement 0 Engagements de garantie 15 154 Engagements sur titres 566

02/11/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1805037
Texte de l'annonce :

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital de 475 307 340 € Siège social : 1, Rond Point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 septembre 2018 . (En milliers d'Euros.) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 47 989 Effets Publics et Valeurs assimilées 549 028 Créances sur les Établissements de Crédit 3 731 100 Opérations avec la Clientèle 10 835 261 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 488 162 Actions et Autres Titres à revenu variable 15 957 Participations et autres titres détenus à long terme 129 295 Parts dans les Entreprises liées 516 643 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 4 Location simple Immobilisations incorporelles 5 056 Immobilisations corporelles 54 529 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de négociation et de règlement Autres actifs 126 420 Comptes de Régularisation 251 161 Total actif 17 750 605 Passif Montant Banques centrales, CCP Dettes envers les établissements de crédit 3 439 383 Opérations avec la Clientèle 12 313 638 Dettes représentées par un titre 1 107 Autres passifs 199 518 Comptes de Régularisation 359 390 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 56 985 Dettes subordonnées 141 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 330 389 Capital souscrit 475 307 Primes d' émission 143 122 Réserves 711 960 Écarts de Réévaluation Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) Total passif 17 750 605 Hors-bilan Montant Engagements donn é s  : Engagements de financement 1 294 898 Engagements de garantie 302 540 Engagements sur titres Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 15 621 Engagements sur titres 566

03/08/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804233
Texte de l'annonce :

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérati ve au capital de 475 307 340 € Siège social : 1, Rond Point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z Situation trimestrielle au 30 juin 2018 (En milliers d'euros ) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 47 361 Effets Publics et Valeurs assimilées 551 184 Créances sur les Établissements de Crédit 3 825 273 Opérations avec la Clientèle 10 611 821 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 506 683 Actions et Autres Titres à revenu variable 16 270 Participations et autres titres détenus à long terme 127 577 Parts dans les Entreprises liées 515 225 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 16 Location simple Immobilisations incorporelles 5 046 Immobilisations corporelles 55 018 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de négociation et de règlement Autres actifs 111 242 Comptes de Régularisation 259 854 Total actif 17 632 570 Passif Montant Banques centrales , CCP Dettes envers les établissements de crédit 3 290 170 Opérations avec la Clientèle 12 365 928 Dettes représentées par un titre 1 102 Autres passifs 178 183 Comptes de Régularisation 358 810 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 57 793 Dettes subordonnées 141 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 330 389 Capital souscrit 475 307 Primes d' émission 143 122 Réserves 711 960 Écarts de Réévaluation Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) Total passif 17 632 570 Hors-bilan Montant Engagements donn é s  : Engagements de financement 1 313 329 Engagements de garantie 316 505 Engagements sur titres Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 16 949 Engagements sur titres 566

30/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1802609
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Forme juridique : Banque coopérative au capital de 475 307 340 € Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 651 E A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2017. I. — Bilan et hors bilan. (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisses, banques centrales 47 647 42 330 Effets publics et valeurs assimilées 3.2.2.3.3 595 474 607 496 Créances sur les établissements de crédit 3.2.2.3.1 3 854 031 4 213 235 Opé rations avec la clientèle 3.2.2.3.2 10 291 662 9 690 030 Obligations et autres titres a revenu fixe 3.2.2.3.3 1 523 096 1 429 951 Actions et autres titres a revenu variable 3.2.2.3.3 17 539 27 925 Participations et autres titres détenus a long terme 3.2.2.3.4 121 399 79 777 Parts dans les entreprises liées 3.2.2.3.4 511 372 514 802 Op é rations de crédit-bail et de locations simples 3.2.2.3.5 3 0 Immobilisations incorporelles 3.2.2.3.6 5 157 4 946 Immobilisations corporelles 3.2.2.3.6 54 861 54 394 Autres actifs 3.2.2.3.8 123 086 151 897 Comptes de régularisation 3.2.2.3.9 186 555 162 035 Total de l'actif 17 331 882 16 978 818 Passif Notes 31/12/2017 31/12/201 6 Dettes envers les établissements de crédit 3.2.2.3.1 3 421 381 3 471 731 Op é rations avec la clientèle 3.2.2.3.2 12 038 030 11 672 634 Dettes représentées par un titre 3.2.2.3.7 1 198 5 013 Autres passifs 3.2.2.3.8 206 253 222 391 Comptes de régularisation 3.2.2.3.9 209 204 196 710 Provisions 3.2.2.3.10 61 589 60 130 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG) 3.2.2.3.11 50 054 50 054 Capitaux propres hors FRBG 3.2.2.3.12 1 344 173 1 300 155 Capital souscrit 475 307 475 307 Primes d'émission 143 122 143 122 Réserves 667 767 603 993 Résultat de l'exercice (+/-) 57 977 77 733 Total du passif 17 331 882 16 978 818 Hors-bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donné s  : Engagements de financement 3.2.2.4.1 1 308 460 1 163 564 Engagements de garantie 3.2.2.4.1 305 560 298 146 Engagements reç us  : Engagements de financement 3.2.2.4.1 0 300 000 Engagements de garantie 3.2.2.4.1 14 523 16 212 Engagements sur titres 566 1 355 II. — Compte de résultat . (En milliers d'E uros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et produits assimilés 3.2.2.5.1 365 278 404 723 Intérêts et charges assimilées 3.2.2.5.1 -189 933 -221 843 Revenus des titres à revenu variable 3.2.2.5.2 16 243 11 898 Commissions (produits) 3.2.2.5.3 152 985 150 042 Commissions (charges) 3.2.2.5.3 -19 401 -19 470 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.2.2.5.4 527 410 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.2.2.5.5 10 626 16 391 Autres produits d'exploitation bancaire 3.2.2.5.6 9 119 5 989 Autres charges d'exploitation bancaire 3.2.2.5.6 -12 082 -9 578 Produit net bancaire 333 362 338 562 Charges générales d'exploitation 3.2.2.5.7 -201 282 -202 912 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 971 -9 524 Résultat brut d'exploitation 123 109 126 126 Coût du risque 3.2.2.5.8 -25 172 -22 299 Résultat d'exploitation 97 937 103 827 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.2.2.5.9 -3 813 -89 Résultat courant avant impôt 94 124 103 738 Impôt sur les bénéfices 3.2.2.5.11 -36 147 -26 005 Résultat net 57 977 77 733 III. — Annexe. 3.2.2. 1. – Cadre général . 3.2.2. 1.1. Le groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d' Épargne comprend les Caisses d' Épargne et les Sociétés Locales d' Épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis , société cotée détenue à 71.0227 % sont organisées autour de trois grands pôles : — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis ) ; — la Banque de Grande Clientèle ; — et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.2.2. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d' Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d' Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0.15 % et ne pourra excéder 0.3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d' Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d' Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.2.2. 1.3. Évènements significatifs  : Opérations de titrisation interne au Groupe BPCE . — Au 30 juin 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans mises en place en mai 2014 et mai 2016, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et des prêts personnels, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. 3.2.2. 1.4. Évènements postérieurs à la clôture . — Néant 3.2.2. 2. – Principes et méthodes comptables . 3.2.2. 2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2. 2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2017. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2017 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 3.2.2. 2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : — continuité de l’exploitation ; — permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; — indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 3.2.2. 2.3.1. Opérations en devises . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2. 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis :plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ». Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 3.2.2. 2.3.3. Opérations de créd it-bail et de locations simples. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 3.2.2. 2.3.4 . Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’ illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : — dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; — lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : — dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; — lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 3.2.2. 2.3.5 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Immobilisations incorporelles . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Éléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 3.2.2. 2.3.6 . Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 3.2.2. 2.3.7 . Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : — l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; — l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : — l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; — l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 3.2.2. 2.3.8 . Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 3.2.2. 2.3.9 . Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : — microcouverture (couverture affectée) ; — macrocouverture (gestion globale de bilan) ; — positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; — gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de sur-couverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture , si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 3.2.2.1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : — pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; — pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture , les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture . Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 3.2.2. 2. 3. 10 . Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : — commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; — commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 3.2.2.2.3.11. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 3.2.2. 2.3.12 . Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’ Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.2.2. 2.3.13 . Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 10 702 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 348 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 7 671 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 2 151 milliers d’euros dont 1 829 milliers d’euros comptabilisés en charge et 322 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 055 milliers d’euros. 3.2.2. 3. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.2.2. 3.1. Opérations interbancaires  : Actif (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires 169 390 59 156 Créances à vue 169 390 59 156 Comptes et prêts à terme 3 656 555 4 068 776 Prêts subordonnés et participatifs 141 50 241 Créances rattachées à terme 27 945 35 062 Créances à terme 3 684 641 4 154 079 Total 3 854 031 4 213 235 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 165 913 milliers d'euros à vue et 1 525 901 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 121 385 milliers d'euros au 31 décembre 2017. Passif (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 7 536 3 755 Comptes et emprunts au jour le jour 0 30 000 Autres sommes dues 11 121 14 080 Dettes rattachées à vue 17 8 Dettes à vue 18 674 47 843 Comptes et emprunts à terme 3 309 653 3 300 067 Valeurs et titres donnés en pension à terme 79 903 104 414 Dettes rattachées à terme 13 151 19 407 Dettes à terme 3 402 707 3 423 888 Total 3 421 381 3 471 731 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 16 milliers d'euros à vue et 2 096 114 milliers d'euros à terme. 3.2.2. 3.2. Opérations avec la clientèle  : 3.2.2. 3.2.1. Opérations avec la clientèle  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 155 298 183 623 Créances commerciales 20 184 20 151 Crédits de trésorerie et de consommation 1 029 003 903 699 Crédits à l'équipement 3 133 660 2 828 111 Crédits à l'habitat 5 712 535 5 492 519 Autres crédits à la clientèle 40 459 33 992 Prêts subordonnés 21 000 21 000 Autres 41 993 62 190 Autres concours à la clientèle 9 978 650 9 341 510 Créances rattachées 25 578 28 043 Créances douteuses 262 231 259 099 Dépréciations des créances sur la clientèle -150 279 -142 396 Total 10 291 662 9 690 030 Dont créances restructurées 23 205 18 078 Dont créances restructurées reclassées en encours sains 6 501 4 868 Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement du Système européen de Banque Centrale se montent à 2 628 868 milliers d’euros. La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 3.2.2.1.3. (En milliers d'Eu ros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'épargne à régime spécial 8 242 757 7 963 745 Livret A 3 535 255 3 424 769 PEL / CEL 2 655 586 2 538 605 Livret Jeune, livret B et CODEVI 1 352 736 1 276 439 LEP 655 874 681 939 P EP 14 000 15 205 Autres 29 306 26 789 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 3 692 163 3 579 061 Autres sommes dues 10 579 12 662 Dettes rattachées 92 531 117 166 Total 12 038 030 11 672 634 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 2 453 955 1 186 618 3 640 573 2 320 092 1 242 099 3 562 191 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 51 590 51 590 0 16 870 16 870 Total 2 453 955 1 238 208 3 692 163 2 320 092 1 258 969 3 579 061 3.2.2. 3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 2 387 263 108 169 -71 182 68 564 -58 296 Entrepreneurs individuels 336 625 18 706 -10 301 10 971 -8 976 Particuliers 5 896 825 133 394 -67 275 33 847 -22 571 Administrations privées 50 342 1 961 -1 521 552 -491 Administrations publiques et Sécurité Sociale 1 466 666 0 0 0 0 Autres 41 990 0 0 7 -7 Total au 31 décembre 2017 10 179 710 262 231 -150 279 113 941 -90 340 Total au 31 décembre 2016 9 573 327 259 099 -142 396 110 780 -82 651 3.2.2. 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 3.2.2. 3.3.1. Portefeuille titres  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes /// 385 751 203 975 /// 589 726 /// 384 433 219 293 /// 603 726 Créances rattachées /// 3 328 2 542 /// 5 870 /// 2 851 2 603 /// 5 454 Dépréciations /// 0 -122 /// -122 /// -1 528 -156 /// -1 684 Effets publics et valeurs assimilées 0 389 079 206 395 0 595 474 0 385 756 221 740 0 607 496 Valeurs brutes /// 236 144 1 271 522 0 1 507 666 /// 267 324 1 150 952 0 1 418 276 Créances rattachées /// 16 113 514 0 16 627 /// 12 145 976 0 13 121 Dépréciations /// -47 -1 150 0 -1 197 /// -294 -1 152 0 -1 446 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 252 210 1 270 886 0 1 523 096 0 279 175 1 150 776 0 1 429 951 Montants bruts /// 12 /// 20 090 20 102 /// 4 413 /// 25 273 29 686 Créances rattachées /// 0 /// 0 0 /// 0 /// 0 0 Dépréciations /// -1 /// -2 561 -2 563 /// 0 /// -1 761 -1 761 Actions et autres titres à revenu variable 0 11 0 17 529 17 539 0 4 413 0 23 512 27 925 Total 0 641 300 1 477 281 17 529 2 136 110 0 669 344 1 372 516 23 512 2 065 372 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 3.2.2.1.3) Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 465 871 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 445 949 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 6 861 et – 2 586 milliers d’euros. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 263 935 15 138 279 073 0 342 801 26 277 369 078 Titres non cotés 0 6 098 186 248 192 346 0 6 749 180 030 186 779 Titres prêtés 0 351 815 1 272 839 1 624 654 0 300 388 1 162 630 1 463 018 Créances rattachées 0 19 441 3 056 22 497 0 14 993 3 579 18 572 Total 0 641 289 1 477 281 2 118 570 0 664 931 1 372 516 2 037 447 Dont titres subordonnés 0 5 003 186 249 191 252 0 4 792 171 189 175 981 1 070 913 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 940 400 milliers au 31 décembre 2016). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à - 63 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre – 1 991 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 36 583 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 38 713 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 20 888 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2016, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 38 648 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à – 52 343 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre – 5 432 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 122 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 158 milliers d’euros au 31 décembre 2016. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 589 605 milliers d'euros au 31 décembre 2017. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres non cotés 0 11 17 529 17 539 0 4 413 23 512 27 925 Total 0 11 17 529 17 539 0 4 413 23 512 27 925 Pour les titres de placement, il n’y a pas de moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation au 31 décembre 2017 comme au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 1 342 milliers au 31 décembre 2016. Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 2 586 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre – 1 762 milliers d’euros au 31 décembre 2016 et les plus-values latentes s’élèvent à 6 861 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 10 386 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 3.2.2. 3.3.2. Évolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Achats Cessions Remboursements Créances rattachées Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2017 Effets publics 221 740 1 648 -17 060 -61 94 34 206 395 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 150 776 472 537 -351 966 -462 -1 2 1 270 886 Total 1 372 516 474 185 0 -369 026 -523 93 36 1 477 281 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 3.2.2.1.3 et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 3.2.2. 3.3.3. Reclassement d’actifs . — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.2.2. 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : 3.2.2. 3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et aut res titres détenus à long terme : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution 31/12/2017 Participations et autres titres détenus à long terme 81 429 51 617 -8 027 125 019 Parts dans les entreprises liées 621 855 86 -46 621 895 Valeurs brutes 703 284 51 703 -8 073 746 914 Participations et autres titres à long terme 1 652 2 405 -437 3 620 Parts dans les entreprises liées 107 053 3 682 -212 110 523 Dépréciations 108 705 6 087 -649 114 143 Immobilisations financières nettes 594 579 45 616 -7 424 632 771 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 25 409 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 28 903 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (7 670 milliers d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2017 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 105 992 milliers d’euros sur les titres BPCE. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.2.2.3.4.2. Tableau des filiales et participations ( Les montants sont exprimés en milliers d’euros. )  : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50 %) B PCE 155 742 15 364 967 561 532 455 540 0 384 157 729 037 10 723 Ce holding promotion 349 465 230 058 21 632 21 632 7 059 3 829 2 490 2. Participations (détenues entre 10 et 50 %) B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 15 290 10 609 104 578 //// //// 2 178 Certificats d'associations 3 610 3 610 0 0 Participations dans les sociétés françaises 26 013 24 411 6 914 //// //// 700 3.2.2. 3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique BPCE ACHATS 12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS GIE BPCE TRADE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE CE SYNDICATION RISQUE 5 rue Masseran - 75007 PARIS GIE CEFCL 2 Rue Royale - 57000 METZ SCI SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR 93 Route de Pommard - 21200 BEAUNE SCI BPCE SERVICE FINANCIERS 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE ECOLOCALE Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13 GIE ECUREUIL CREDIT Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13 GIE IT - CE 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE LA CROIX BLANCHE Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 PARIS SCI MOBILIZ 50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13 GIE NEUILLY CONTENTIEUX 20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET GIE SCCV DES ALLEES 8 Rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX SCCV SCCV LE CLOS VESONTIO 8 Rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX SCCV SNC ECUREUIL MASSERAN 5 rue Masseran - 75007 PARIS SNC VIVALIS INVESTISSEMENTS Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX GIE JONXIMMO 17 Rue Sophie Germain - 90000 BELFORT SCI 3.2.2. 3.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'E uros ) Établissements de crédit Autres entreprises 31/12/2017 31/12/2016 Créances 2 166 799 1 507 457 3 674 255 3 675 394 Dont subordonnées 0 0 1 216 678 Dettes 2 176 717 23 772 2 200 489 2 401 531 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 5 274 5 274 1 517 Engagements de garantie 150 416 16 210 166 626 176 204 Autres engagements donnés 4 595 344 0 4 595 344 4 116 589 Engagements donnés 4 745 760 21 484 4 767 244 4 294 310 Engagements de financement 0 0 0 300 000 Engagements de garantie 5 120 0 5 120 4 597 Autres engagements reçus Engagements reçus 5 120 0 5 120 304 597 3.2.2. 3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples  : ( En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Créances rattachées 3 3 0 Total 0 3 0 3 0 0 0 0 3.2.2. 3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles  : 3.2.2. 3.6.1. Immobilisations incorporelles  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Droits au bail et fonds commerciaux 4 833 4 833 Logiciels 1 039 317 1 356 Autres 986 986 Valeurs brutes 6 858 317 0 0 7 175 Droits au bail et fonds commerciaux 0 0 Logiciels 926 105 1 031 Autres 986 1 987 Amortissements et dépréciations 1 912 106 0 0 2 018 Total valeurs nettes 4 946 211 0 0 5 157 3.2.2. 3.6.2. Immobilisations corporelles  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Terrains 6 495 4 075 -3 930 6 640 Constructions 63 371 4 302 67 673 Autres 132 344 6 367 -1 026 -1 968 135 717 Immobilisations corporelles d'exploitation 202 210 10 442 -1 026 -1 596 210 030 Immobilisations hors exploitation 15 750 114 -5 840 1 873 11 897 Valeurs brutes 217 960 10 556 -6 866 277 221 927 Terrains 0 0 Constructions 40 307 2 219 150 42 676 Autres 111 874 6 645 -1 009 -1 367 116 143 Immobilisations corporelles d'exploitation 152 181 8 864 -1 009 -1 217 158 819 Immobilisations hors exploitation 11 385 181 -4 536 1 217 8 247 Amortissements et dépréciations 163 566 9 045 -5 545 0 167 066 Total valeurs nettes 54 394 1 511 -1 321 277 54 861 3.2.2. 3.7. Dettes représentées par un titre  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Bons de caisse et bons d'épargne 1 101 4 879 Dettes rattachées 97 134 Total 1 198 5 013 3.2.2. 3.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 1 618 1 1 649 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 10 316 //// 14 197 Créances et dettes sociales et fiscales 10 273 38 508 5 111 39 027 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 112 813 156 811 146 785 167 518 Total 123 086 206 253 151 897 222 391 3.2.2. 3.9 . Comptes de régularisation  : ( En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 0 1 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 5 165 2 062 6 385 1 772 Charges et produits constatés d'avance (1) 12 087 50 794 14 063 46 917 Produits à recevoir/Charges à payer (2) 36 859 57 173 37 560 61 434 Valeurs à l'encaissement 126 869 90 809 102 564 78 776 Autres (3) 5 575 8 367 1 461 7 810 Total 186 555 209 204 162 035 196 710 (1). Dont 7 620 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 43 791 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ. (2). Dont 11 696 milliers d’euros en produits à recevoir et 29 533 milliers d’euros en charges à payer sur instruments financiers à terme. (3). Dont 6 591 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce. 3.2.2. 3.10. Provisions  : 3.2.2. 3.10.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2017 Provisions pour risques de contrepartie 18 098 4 082 1 977 2 305 17 898 Provisions pour engagements sociaux 3 083 701 665 37 3 083 Provisions pour PEL/CEL 22 179 615 0 22 794 Provisions pour restructurations 8 495 1 641 6 495 3 642 Provisions pour impôts 232 836 91 976 Autres 8 043 6 491 58 1 279 13 197 Autres provisions pour risques 8 275 7 327 150 1 279 14 174 Total 60 130 14 365 9 285 3 620 61 589 3.2.2. 3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2017 Dépréciations sur créances sur la clientèle 142 396 149 029 -13 041 -128 105 150 279 Dépréciations sur autres créances 1 486 1 847 -102 0 3 231 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 143 759 150 876 -13 143 -128 105 153 510 Provisions sur engagements hors bilan (1) 4 603 2 379 -1 977 5 005 Provisions pour risque de crédit clientèle (2) 13 495 1 703 0 -2 305 12 892 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 18 098 4 082 -1 977 -2 305 17 897 Total 161 857 154 957 -15 119 -130 411 171 408 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. (3) L’établissement a modifié en 2017 ses modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations pour se conformer aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC prévoyant un calcul en stock des dépréciations (reprise intégrale des montants de dépréciation de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de dépréciation de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la participation de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 3.2.2.1.3. Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2017. La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.2.2. 3.10.3. Provisions pour engagements sociaux  : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’ Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (23 560 milliers d'euros en 2017). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : — le régime de retraite des Caisses d’ Épargne , anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’ Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’ Épargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ; Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle 259 317 9 878 1 025 270 220 254 432 9 998 1 061 265 491 Juste valeur des actifs du régime 294 509 7 216 346 302 071 300 805 7 075 336 308 216 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effets du plafonnement d'actifs -15 684 -15 684 -14 917 -14 917 Écarts actuariels non reconnus gains/pertes -19 509 637 -18 872 -31 456 937 -30 519 Solde net au bilan 0 2 025 679 0 2 704 0 1 986 725 0 2 711 Engagements sociaux Passifs 2 025 679 2 704 1 986 725 2 711 Engagements sociaux Actifs 0 0 — Ana lyse de la charge de l'exercice : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus 511 73 584 422 66 488 Coût des services passés Coût financier 4 167 103 6 4 276 4 840 145 11 4 996 Produit financier -4 934 -70 -2 -5 006 -5 648 -108 -3 -5 759 Prestations versées -542 -30 -572 -483 -117 -600 Cotisations reçues 0 0 Écarts actuariels -93 -93 -3 -3 Autres 767 37 804 808 48 856 Total de la charge de l'exercice 0 39 -46 -7 0 24 -46 -22 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages CGPCE Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1.58 % 1.11 % 0.66 % 1.65 % 0.99 % 0.57 % Taux d'inflation 1.70 % 1.70 % 1.70 % 1.60 % 1.60 % 1.60 % Taux de croissance des salaires Table de mortalité utilisée TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 TGHO5/TGF05 Duration 18 ans 12 ans 8 ans 19ans 12 ans 8 ans Sur l’année 2017, sur l’ensemble des 5 896 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 7 766 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 1 870 milliers d’euros (Z=X-Y) proviennent des ajustements liés à l’expérience. Au 31 décembre 2017, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’ Épargne sont répartis à hauteur de 88.2 % en obligations, 9.8 % en actions, 1.7 % en actifs immobiliers, et 0.3 % en trésorerie. Les tables de mortalité utilisées sont : — TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.2.2. 3.10.4. Provisions PEL/CEL  : — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d' Épargne - logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 213 840 1 301 122 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 764 996 542 317 Ancienneté de plus de 10 ans 423 379 440 264 Encours collectés au titre des plans Épargne - logement 2 402 215 2 283 703 Encours collectés au titre des comptes Épargne - logement 243 539 243 596 Total 2 645 754 2 527 299 Encours de crédits octroyés En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédit octroyés au titre des plans Épargne - logement 2 401 3 617 Encours de crédit octroyés au titre des comptes Épargne - logement 10 997 16 602 Total 13 398 20 219 — Provisions sur engagem ents liés aux comptes et plans Épargne -logement  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Dotations/ reprises nettes 31/12/2017 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 12 219 -8 499 3 720 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 325 7 764 10 089 Ancienneté de plus de 10 ans 5 908 995 6 903 Provisions constituées au titre des plans Épargne - logement 20 452 260 20 712 Provisions co nstituées au titre des comptes Épargne - logement 1 956 274 2 230 Provisions constituées au titre des crédits PEL -40 14 -26 Provisions constituées au titre des crédits CEL -189 67 -122 Provisions co nstituées au titre des crédits Épargne- logement -229 81 -148 Total 22 179 615 22 794 3.2.2. 3.11. Fonds pour risques bancaires généraux  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2017 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 50 054 Total 50 054 0 0 0 50 054 Au 31 décembre 2017, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance. 3.2.2. 3.12 . Capitaux propres  : (En milliers d'E uros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2015 425 307 143 122 555 130 56 327 1 179 886 Mouvements de l'exercice 50 000 48 863 21 406 120 269 Total au 31 décembre 2016 475 307 143 122 603 993 77 733 1 300 155 Affectation résultat 2016 49 815 -77 733 -27 918 Distribution de dividendes 13 959 13 959 Résultat de la période 57 977 57 977 Total au 31 décembre 2017 475 307 143 122 667 767 57 977 1 344 173 Le capital social de la Caisse d' Épargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 475 307 milliers d'euros et est composé pour 475 307 340 euros de 23 765 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne. Sociétés locales d’épargne (SLE) Au 31 décembre 2017, les parts sociales émises par la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 Sociétés Locales d’ Épargne , dont le capital (584 954 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2016, les SLE ont perçu un dividende de 13 959 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’ Épargne . Au 31 décembre 2017, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 110 590 milliers d’euros et qui comprend également le solde des dettes rattachées, comptabilisé en autres dettes d’exploitation dans les comptes de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche- Comté. Au cours de l’exercice 2017, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 1 569 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté. 3.2.2. 3.13. Durée résiduelles des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 Inférieur à 1 mois de 1 mois à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Total des emplois 3 439 922 269 084 1 096 210 4 793 328 6 665 723 16 264 267 Effets publics et valeurs assimilées 5 870 0 9 974 202 674 376 956 595 474 Créances sur les établissements de crédit 2 873 367 79 302 231 348 619 474 50 538 3 854 031 Opérations avec la clientèle 435 054 178 774 715 192 3 329 542 5 633 100 10 291 662 Obligations et autres titres à revenu fixe 125 627 11 008 139 695 641 638 605 128 1 523 096 Opérations de crédit-bail et de locations simples 3 0 0 0 0 3 Total des ressources 9 164 429 416 062 1 020 752 3 025 463 1 833 904 15 460 610 Dettes envers les établissements de crédit 62 706 270 975 554 343 1 434 502 1 098 855 3 421 381 Opérations avec la clientèle 9 101 490 145 043 466 278 1 590 170 735 049 12 038 030 Dettes représentées par un titre 232 45 131 791 0 1 198 3.2.2. 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 3.2.2. 4.1. Engagements reçus et donnés  : 3.2.2. 4.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés Autres ouvertures de crédits confirmés 1 303 974 1 159 813 Autres engagements 4 487 3 752 En faveur de la clientèle 1 308 460 1 163 564 Total des engagements de financement donné s 1 308 460 1 163 564 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 300 000 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 0 300 000 3.2.2. 4.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés Cautions immobilières 82 008 67 919 Cautions administratives et fiscales 3 251 2 399 Autres cautions et avals donnés 176 856 190 054 Autres garanties données 43 445 37 775 D'ordre de la clientèle 305 560 298 146 Total d es engagements de garantie donné s 305 560 298 146 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 14 523 16 212 Total des engagements de garantie reçus 14 523 16 212 Autres engagements ne figurant pas au hors bilan Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 2 628 868 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 310 159 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 109 924 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès du Crédit Foncier dans le cadre du processus TRICP contre 126 251 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 241 762 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 260 124 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 1 614 789 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 420 055 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 3.2.2. 4.1.3. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagem ents ou pour le compte de tiers. — Par ailleurs, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2017, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 16 210 milliers d’euros (contre 19 789 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 3.2.2. 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : 3.2.2. 4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs 0 0 Swaps de taux 3 360 101 3 360 101 -39 702 2 757 760 2 757 760 -47 784 Swaps cambistes 0 0 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats de change 0 0 Autres contrats à terme 0 0 Opérations de gré à gré 3 360 101 0 3 360 101 -39 702 2 757 760 0 2 757 760 -47 784 Total opérations fermes 3 360 101 0 3 360 101 -39 702 2 757 760 0 2 757 760 -47 784 Opérations conditionnelles Options de taux 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Total instruments financiers et de change à terme 3 360 101 0 3 360 101 -39 702 2 757 760 0 2 757 760 -47 784 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 3.2.2. 4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Swaps de taux d'intérêt 1 582 000 1 778 101 3 360 101 1 404 668 1 353 092 2 757 760 Opérations fermes 1 582 000 1 778 101 0 0 3 360 101 1 404 668 1 353 092 0 0 2 757 760 Total 1 582 000 1 778 101 0 0 3 360 101 1 404 668 1 353 092 0 0 2 757 760 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -43 303 3 601 0 0 -39 702 -39 374 -8 410 0 0 -47 784 3.2.2. 4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total Opérations de gré à gré 155 473 1 571 042 1 633 586 3 360 101 Opérations fermes 155 473 1 571 042 1 633 586 3 360 101 Total 155 473 1 571 042 1 633 586 3 360 101 3.2.2. 4.3. Ventilation du bilan par devise : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Euro 16 940 167 16 939 162 16 509 726 16 502 702 Dollar 1 702 458 1 293 471 Livre sterling 2 295 2 269 2 355 2 337 Franc suisse 387 585 389 864 465 333 473 201 Autres devises 133 129 111 107 Total 17 331 882 17 331 882 16 978 818 16 978 818 3.2.2. 5. – Informations sur le compte de résultat . 3.2.2. 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 76 243 -24 117 52 125 89 105 -30 875 58 231 Opérations avec la clientèle 231 271 -140 378 90 893 256 765 -156 154 100 611 Obligations et autres titres à revenu fixe 53 636 -13 347 40 289 55 902 -16 229 39 672 Autres ( * ) 4 128 -12 091 -7 962 2 951 -18 586 -15 634 Total 365 278 -189 933 175 345 404 723 -221 844 182 880 ( * ) Dont 2 800 et (11 475) milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture . Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à (615) milliers d’euros pour l’exercice 2017, contre une reprise de provision de 707 milliers d’euros pour l’exercice 2016. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par l’opération « Titrisation » décrite en note 3.2.2.3.2.1. 3.2.2. 5.2. Revenu des titres à revenu variable  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Participations et autres titres détenus à long terme 2 788 965 Parts dans les entreprises liées 13 454 10 932 Total 16 243 11 898 3.2.2. 5.3. Commissions  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 10 -414 -404 259 -718 -459 Opérations avec la clientèle 44 990 -7 44 984 45 788 -12 45 777 Opérations sur titres 5 133 -115 5 018 5 235 -128 5 107 Moyens de paiement 28 330 -10 351 17 979 27 317 -10 094 17 224 Opérations de change 91 0 91 96 0 96 Engagements hors-bilan 6 010 -128 5 882 3 525 -166 3 359 Prestations de services financiers 7 537 -8 386 -849 7 176 -8 351 -1 176 Activités de conseil 125 0 125 38 0 38 Autres commissions (1) 60 759 0 60 759 60 608 0 60 608 Total 152 985 -19 401 133 584 150 042 -19 470 130 574 (1) Dont vente de produits d’assurance vie pour 46 029 milliers d’euros. 3.2.2. 5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations de change 527 410 Total 527 410 3.2.2. 5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placements assimilés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 1 776 -800 976 394 -222 172 Dotations -4 -936 -940 -1 679 -450 -2 129 Reprises 1 780 136 1 916 2 073 228 2 301 Résultat de cession 3 730 5 920 9 650 16 219 0 16 219 Total 5 506 5 120 10 626 16 613 -222 16 391 3.2.2. 5.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 737 -3 240 -503 2 685 -3 097 -412 Refacturations de charges et produits bancaires 142 -177 -34 118 -144 -26 Activités immobilières 1 011 -1 046 -34 129 -252 -123 Autres activités diverses 5 040 -7 620 -2 580 2 862 -6 085 -3 223 Autres produits et charges accessoires 188 188 195 195 Total 9 119 -12 082 -2 964 5 989 -9 578 -3 589 3.2.2. 5.7. Charges générales d’exploitation  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -67 768 -69 028 Charges de retraite et assimilées (1) -11 796 -11 347 Autres charges sociales -26 381 -26 489 Intéressement des salariés -4 048 -5 163 Impôts et taxes liés aux rémunérations -9 067 -9 147 Total des frais de personnel -119 060 -121 174 Impôts et taxes -6 209 -9 012 Autres charges générales d'exploitation -76 013 -72 726 Total des autres charges d'exploitation -82 222 -81 738 Total -201 282 -202 912 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 622 cadres et 1 051 non cadres, soit un total de 1 673 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel, pour un montant de 2 280 milliers d’euros. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 3.2.2. 5.8. Coût du risque  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Clientèle -161 379 140 083 -2 719 388 -23 626 -48 166 22 514 -2 552 364 -27 840 Titres et débiteurs divers -1 847 101 -1 746 -46 1 042 997 Provisions Engagements hors-bilan -2 379 1 977 -402 -3 054 1 944 -1 110 Provisions pour risque clientèle -1 703 2 305 603 0 5 654 5 654 Total -167 308 144 466 -2 719 388 -25 172 -51 266 31 155 -2 552 364 -22 299 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 127 042 12 151 Reprises de dépréciations utilisées 13 142 11 405 Reprises de provisions devenues sans objet 2 305 4 814 Reprises de provisions utilisées 1 977 2 785 Total reprises nettes 144 466 31 155 3.2.2. 5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -3 694 0 0 -3 694 2 731 0 0 2 731 Dotations -4 248 -4 248 -215 -215 Reprises 554 0 554 2 946 0 2 946 Résultat de cession -182 0 63 -120 -2 824 0 4 -2 820 Total -3 876 0 63 -3 813 -93 0 4 -89 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : — les dotations aux dépréciations sur titres de participation : (259) milliers d’euros . — les reprises de dépréciations sur titres de participation : 4 milliers d’euros . — le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : (182) milliers d’euros . 3.2.2. 5.10. Résultat exceptionnel . — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2017 3.2.2. 5.11. Impôt sur les bénéfices . — Détail des impôts sur le résultat 2017 . La Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Bases imposables aux taux de 33.33 % 15.00 % Au titre du résultat courant 79 107 3 081 Imputations des déficits -1 904 Bases imposables 77 203 3 081 Impôt correspondant -25 734 -463 + Contributions 3.3 % -824 -15 - Déductions au titre des crédits d'impôts -1 611 Impôt comptabilisé -28 169 -478 Autres mouvements et Provisions pour impôts -7 500 Total -35 669 -478 *La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 5 658 milliers d’euros. 3.2.2. 5.12. Répartition de l’activité  : ( En milliers d'Euros ) Total de l'activité Dont clientèle 2 017 2 016 2 017 20 16 Produit net bancaire 333 362 338 562 331 666 306 269 Frais de gestion -210 253 -212 436 -200 976 -203 516 Résultat brut d'exploitation 123 109 126 126 130 690 102 753 Coût du risque -25 172 -22 299 -25 170 -24 179 Résultat d'exploitation 97 937 103 827 105 520 78 574 Gains ou pertes sur actifs immobilisés -3 813 -89 0 0 Résultat courant avant impôts 94 124 103 738 105 520 78 574 3.2.2. 6. – Autres informations . 3.2.2. 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 3.2.2. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2017 aux organes de direction s’élèvent à 1 930 milliers d’euros. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Montant global des prêts accordés 1 818 1 794 3.2.2. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants (En milliers d'E uros ) CAC 1 (MAZARS) CAC 2 (KPMG) TOTAL Montant % Montant % Montant % 2 017 2 016 2 017 2 016 2 017 2 016 2 017 2 016 2 017 2 016 2 017 2 016 Audit Missions de certification des comptes 128 122 86 % 75 % 126 131 100% 100% 254 253 92 % 86 % Services autres que la certification des comptes 21 40 14 % 25 % 0 0 0 % 0 % 21 40 8 % 14 % TOTAL 149 162 100% 100% 126 131 100% 100% 275 293 100% 100% Variation (%) -8 % -4 % -6 % 3.2.2. 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2017, la Caisse d’ Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3.2.2.6.5. Rapport de gestion . Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2017 ) A l’assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréci ations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Votre Caisse constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlois que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.2.2.2.3.2, 3.2.2.3.2, 3.2.2.3.10.2 et 3.2.2.5.8 de l’annexe. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur b ase individuelle et collective. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. Nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification de la provision sectorielle comptabilisée dans votre Caisse. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres de s principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération d ans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisa tion par un expert indépendant. Au regard de l’actif net réévalué de BPCE au 31 décembre 2017, la valeur du titre apparaît inchangée par rapport à l’exercice précédent, conduisant à maintenir la même valeur nette comptable des titres BPCE da ns les comptes de votre Caisse. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Caisse, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait app el au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 455,5 MILLI ON D’EUROS au 31 décembre 2017. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.2.2.2.3.4 et 3.2.2.3.4 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions p our les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : — la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations ( Natixis , Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonct ion du profil de chaque entité, — la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de don nées prévisionnelles, — l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 4. Vérification du rapport de gestion et des autres doc uments adressés aux sociétaires . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. Rapport s ur le gouvernement d’entreprise. — Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’orientation et de surveillance sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L. 225-37-4 du code de commerce. Autres informations. — En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. — Informations résultant d'autres obligations lé gales et réglementaires : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 30 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 27 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 15 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . — Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire . — Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Lyon et Paris La Défense, le 6 avril 2018. Les commissaires aux comptes  : KPMG Audit Département de KPMG S.A.  : MAZARS  : Rémi Vinit - Dunand  ; Michel Barbet- Massin . États financiers . B. — Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre2016. 3.1.1.1 . — Bilan consolidé. (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales 3.1.2.5.1 47 647 42 330 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.1 126 776 149 053 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 62 974 76 934 Actifs financiers disponibles à la vente 3.1.2.5.4 1 454 557 1 553 412 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3.1.2.5.6.1 3 854 385 4 247 990 Prêts et créances sur la clientèle 3.1.2.5.6.2 11 515 479 10 666 458 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 10 707 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 3.1.2.5.7 10 249 10 175 Actifs d'impôts courants 11 548 4 095 Actifs d'impôts différés 3.1.2.5.9 36 517 32 044 Comptes de régularisation et actifs divers 3.1.2.5.10 274 914 248 771 Immeubles de placement 3.1.2.5.13 3 649 4 365 Immobilisations corporelles 3.1.2.5.14 53 858 52 852 Immobilisations incorporelles 3.1.2.5.14 5 157 4 946 Total de l'actif 17 457 710 17 104 132 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.5.2.2 24 663 33 881 Instruments dérivés de couverture 3.1.2.5.3 78 047 90 836 Dettes envers les établissements de crédit 3.1.2.5.16.1 3 448 852 3 517 224 Dettes envers la clientèle 3.1.2.5.16.2 12 029 253 11 661 968 Dettes représentées par un titre 3.1.2.5.17 1 198 5 012 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 200 1 231 Passifs d'impôts courants Passifs d'impôts différés 3.1.2.5.9 11 393 16 822 Comptes de régularisation et passifs divers 3.1.2.5.18 238 128 223 499 Provisions 3.1.2.5.20 46 143 44 460 Capitaux propres 1 578 833 1 509 199 Capitaux propres part du groupe 1 578 833 1 509 199 Capital et primes liées 618 429 618 429 Réserves consolidées 852 118 767 749 Gains et pertes comptabilisés directement en autres 43 070 52 684 Éléments du résultat global Résultat de l'exercice 65 216 70 337 Total des passifs et capitaux propres 17 457 710 17 104 132 3.1.1.2. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'E uros ) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 3.1.2.6.1 363 461 399 489 Intérêts et charges assimilées 3.1.2.6.1 -182 681 -201 040 Commissions (produits) 3.1.2.6.2 148 582 146 443 Commissions (charges) 3.1.2.6.2 -18 999 -18 756 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.1.2.6.3 -696 -12 473 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 3.1.2.6.4 26 455 28 692 Produits des autres activités 3.1.2.6.5 8 170 3 938 Charges des autres activités 3.1.2.6.5 -14 612 -8 598 Produit net bancaire 329 680 337 695 Charges générales d'exploitation 3.1.2.6.6 -200 447 -201 518 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -9 147 -9 720 Résultat brut d'exploitation 120 086 126 457 Coût du risque 3.1.2.6.7 -25 766 -23 747 Résultat d'exploitation 94 320 102 710 Gains ou pertes sur autres actifs 3.1.2.6.8 63 4 Résultat avant impôts 94 383 102 714 Impôts sur le résultat 3.1.2.6.10 -29 167 -32 377 Résultat net 65 216 70 337 Résultat net part du groupe 65 216 70 337 3.1.1.3 . — R ésultat global . (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net 65 216 70 337 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 300 -814 Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies -103 280 Éléments non recyclables en résultat 197 -534 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -13 096 15 629 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture -1 914 5 277 Impôts 5 199 -2 470 Éléments recyclables en résultat -9 811 18 436 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôt) -9 614 17 902 Résultat global 55 602 88 239 Part du groupe 55 602 88 239 3.1.1.4 . — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'E uros ) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Primes Variation de juste valeur des instruments Écart de réévaluation sur les passifs sociaux Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Capitaux propres au 1er janvier 2016 425 307 143 122 824 497 -541 32 047 3 276 0 1 427 708 1 427 708 Distribution -9 841 -9 841 -9 841 Augmentation de capital 50 000 -46 907 3 093 3 093 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -534 14 976 3 460 17 902 17 902 Résultat 70 337 70 337 70 337 Autres variations 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2016 475 307 143 122 767 749 -1 075 47 023 6 736 70 337 1 509 199 1 509 199 Affectation du résultat de l'exercice 2016 70 337 -70 337 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 475 307 143 122 838 086 -1 075 47 023 6 736 0 1 509 199 1 509 199 Mouvements liés aux relations avec les actionnaires Distribution -9 594 -9 594 -9 594 Augmentation de capital 23 626 23 626 23 626 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 197 -8 556 -1 255 -9 614 -9 614 Résultat 65 216 65 216 65 216 Autres variations 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2017 475 307 143 122 852 118 -878 38 467 5 481 65 216 1 578 833 1 578 833 3.1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat avant impôts 94 383 102 714 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 9 328 9 958 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations 14 786 9 697 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -17 930 -13 857 Autres mouvements 5 517 10 763 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 11 701 16 561 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 446 189 208 079 Flux liés aux opérations avec la clientèle -487 585 -734 436 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 76 888 -36 188 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 9 554 24 642 Impôts versés -40 014 -32 625 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 5 032 -570 528 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 111 116 -451 253 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 15 514 12 495 Flux liés aux immeubles de placement 1 336 136 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -10 956 -5 569 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 5 894 7 062 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -9 594 40 159 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) -9 594 40 159 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 107 416 -404 032 Caisse et banques centrales 42 330 46 626 Caisse et banques centrales (actif) 42 330 46 626 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 60 325 460 061 Comptes ordinaires débiteurs (1) 94 080 467 082 Comptes créditeurs à vue -33 755 -7 021 Trésorerie à l'ouverture 102 655 506 687 Caisse et banques centrales 47 647 42 330 Caisse et banques centrales (actif) 47 647 42 330 Opérations à vue avec les établissements de crédit 162 424 60 325 Comptes ordinaires débiteurs (1) 169 957 94 080 Comptes créditeurs à vue -7 533 -33 755 Trésorerie à la clôture 210 071 102 655 Variation de la trésorerie nette 107 416 -404 032 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts 3.12 . — Annexe aux comptes consolidés . 3.1.2. 1. – Cadre général . 3.1.2. 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur, à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’ Épargne comprend les Caisses d’ Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’ Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créée par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne . BPCE est notamment chargée d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis , société cotée détenue à 71.03 % sont organisées autour de trois grands pôles : — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités financières de Natixis ), — la Banque de Grande Clientèle , — et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 3.1.2. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires, pour organiser la garantie de solvabilité du groupe, ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE, sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE, sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts, effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE, sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE, au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0.15 % et ne peut excéder 0.3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts, au titre du système de garantie et de solidarité, se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau, pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 3.1.2. 1.3. Événements significatifs . — Néant 3.1.2. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant 3.1.2. 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 3.1.2. 2.1. – Cadre réglementaire . — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice, clos le 31 décembre 2017 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1). 3.1.2. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2017. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : IFRS 9 . — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016. La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers. Classement et évaluation  : Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou Business model Le Business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire à l’entité pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : — la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; — les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; — la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; — la fréquence, le volume et la motivation de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé, instrument par instrument, mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (modèle de collecte) ; — un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (modèle de collecte et de vente) ; — un modèle de gestion dont l’objectif est d’encaisser des flux de trésorerie induits par la cession des actifs financiers (détenus à des fins de transaction). Détermination du caractère basique ou SPPI ( Solely Payments of Principal and Interest ). Un actif financier est basique si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent. A titre d’exemple : — les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; — les caractéristiques des taux applicables ; — les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. Les instruments de dette (prêts, créances ou titres de dette) peuvent être évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres ou en juste valeur par résultat. Un instrument de dette est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion, dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dette est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion, dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et — les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres seront par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En revanche, en cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent, notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non « SPPI »). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cela permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes, lorsque ces derniers seront des actifs financiers, de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation, liés aux variations du risque de crédit propre, seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. Dépréciations : Les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue ( Expected Credit Losses ou ECL). Les dépréciations ou provisions pour perte de crédit attendue seront constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Cette approche du risque de crédit plus prospective est déjà prise en compte, pour partie, lorsque des provisions collectives sont actuellement constatées sur des portefeuilles homogènes d’actifs financiers en application de la norme IAS 39. Les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories dépendant de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : Statut 1 ( stage 1 ) Il n’y a pas de dégradation significative du risque de crédit ; — Une dépréciation ou la provision pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an ; — Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation Statut 2 ( stage 2 ) — En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie ; — La dépréciation ou la provision pour risque de crédit sera alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ) — Il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’actif concerné. Cette catégorie équivaut au périmètre d’encours dépréciés individuellement sous IAS 39 ; — La dépréciation ou la provision pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation Par ailleurs, la norme distingue les actifs dépréciés, dès leur acquisition ou leur origination ( purchased or originated credit impaired ou POCI), qui correspondent à des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit lors de leur comptabilisation initiale. Lors de sa comptabilisation initiale, un taux d’intérêt effectif ajusté est calculé qui intègre les flux estimés recouvrables. Les dépréciations ultérieures seront calculées en réestimant les flux recouvrables, le taux d’intérêt effectif retraité étant fixé. En cas de réestimation de flux supérieurs aux flux recouvrables, alors un gain pourrait être constaté en résultat. Comptabilité de couverture  : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié afin d’être davantage en adéquation avec la gestion des risques. Travaux de mise en œuvre  : Depuis 2015, le pilotage du programme IFRS9 est structuré autour d’un comité stratégique, transverse aux directions risques et finances, se réunissant quatre fois par an avec la majeure partie des membres du comité de direction générale de BPCE. Le comité stratégique arbitre les orientations, les décisions, définit le planning de mise en œuvre et consolidé le budget du programme. Le programme IFRS9 anime également, cinq fois par an, un comité de pilotage où sont représentés les dirigeants ou mandataires sociaux des Caisses d’ Épargne et des Banques Populaires ainsi que les principales filiales (Crédit Foncier, Natixis ). Le comité de pilotage arbitre les orientations et décisions opérationnelles en lien avec la mise en œuvre de la norme. Le comité de pilotage restitue également l’avancement des travaux suivi dans les comités filières finance, risques, informatique et accompagnement du changement qui se tiennent toutes les six semaines. En parallèle, une revue complète de la mise en place de la norme (avancement, orientations et options prises) a été présentée et discutée en comité d’audit de BPCE. Les enjeux de la norme ont également été détaillés courant octobre aux membres du conseil de surveillance de BPCE et de ses principales filiales. Les travaux du second semestre 2017 ont été principalement consacrés à la finalisation des recettes fonctionnelles sur les différents chantiers, la recette générale, la préparation du bilan d’ouverture ( First Time Application ), la finalisation des travaux de calibrage des modèles, la mesure des impacts des dépréciations, l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement. Classement et évaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Évaluation » que l’essentiel des actifs financiers, qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39, continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers, évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade, sont les suivants : — pour les portefeuilles de crédit de la banque commerciale, les impacts seront très limités et concernent principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; — pour les autres portefeuilles de financement : — les opérations de pension classées en actifs financiers, désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9, seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat ; — les opérations de pension, classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9, seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat ; — les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire, à partir du 1 er janvier 2019, avec une application anticipée possible. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cet amendement, par anticipation au 1 er janvier 2018, dès lors que le texte sera adopté par la Comission européenne. — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient, soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres, selon qu’ils seront gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente ; – les parts d’OPCVM ou de FCPR, qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat, en raison de leur nature d’instrument de dette sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; – les titres de participation, classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les capitaux propres ; – les parts de titrisation, évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créance selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par capitaux propres, si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seront maintenues au coût amorti dans les autres cas. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers, évalués au coût amorti et à la juste valeur, auront potentiellement un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE, en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins, ces reclassements étant limités ou affectant des actifs, dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût, compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, il n’est pas attendu d’impact significatif de ces reclassements , en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1 er janvier 2018. Dépréciations. — Comme précédemment indiqué, la dépréciation pour risque de crédit sera égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque. L’augmentation significative du risque de crédit s’appréciera sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (statut 3). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe prévoit un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités qui le compose. Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises, la mesure de cette dégradation repose sur le critère quantitatif qui s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à 12 mois depuis l’octroi (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi. Ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, parmi lesquels la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en Watch List . Les expositions notées par le moteur dédié aux Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés sont également dégradées en Statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition pourrait être appliquée pour certains titres de dette notés investment grade . Les instruments financiers, pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale, seront considérés comme dépréciés et relèveront du statut 3. Les critères d’identification des instruments dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut au sens prudentiel. La norme requiert par ailleurs l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation . Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est à mener cependant au cas par cas. Le traitement des restructurations pour difficultés financières devrait rester analogue à celui prévalant selon IAS 39. Pour les actifs en statut 1 ou en statut 2, les pertes de crédit attendues (ECL, Expected Credit Losses ) sont calculées comme le produit de trois paramètres : — probabilité de défaut (PD), — taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default ), — exposition en cas de défaut (EAD, Exposure at Default ) – celle-ci dépendant notamment des cash-flows contractuels, du taux d’intérêt effectif du contrat et du niveau de remboursement anticipé attendu. Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment pour les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le cadre des stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour prendre en compte les conditions courantes et les projections prospectives macro-économiques : — les paramètres IFRS 9 visent néanmoins à estimer au plus juste les pertes dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs de ces marges de prudence sont en conséquence retraitées ; — les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; — les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ) , tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et l’EAD). Les paramètres prudentiels sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent. Les enjeux sont peu significatifs pour le groupe. L’ajustement des paramètres au contexte économique se fait, via la définition de scénarios économiques raisonnables et justifiables, associés à des probabilités d’occurrence, et le calcul d’une perte de crédit moyenne probable. Ce dispositif d’ajustement nécessite la définition de modèles, liant les paramètres IFRS 9 à un ensemble de variables économiques. Ces modèles s’appuient sur ceux développés dans le cadre des stress-tests. Le dispositif de projection se fonde également sur le processus budgétaire. Trois scénarios économiques (le scénario budgétaire accompagné de visions optimiste et pessimiste de ce scénario), associés à des probabilités, sont ainsi définis sur un horizon de trois ans afin d’évaluer la perte économique probable. Les scénarios et pondérations sont définis à l’aide d’analyses du département de Recherche économique Natixis et du jugement expert du management. Si la majorité des paramètres sont définis par les directions des Risques de BPCE et de Natixis , d’autres entités, dont Natixis Financement, BPCE International et certains établissements en région pour leurs filiales contribuent également au dispositif groupe de provisionnement IFRS 9. Les établissements en région ont par ailleurs la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir des provisions sectorielles complémentaires si nécessaire. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par la cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les travaux de validation ont été planifiés de façon à permettre une revue des principaux paramètres de calcul en amont de la première application d’IFRS 9. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. Les travaux de calibrage et de validation restent en cours et ne permettent pas à ce stade une communication dans les états financiers. Comptabilité de couverture Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer à ce stade les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. Application de la norme IFRS 9 aux activités d’assurance Le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1 er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : — de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; — d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; — d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Le Groupe BPCE, étant un conglomérat financier, prévoit d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeureront suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef , Surassur , Prépar Vie et Prépar Iard . Dispositions transitoires. — En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Par ailleurs le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017, relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public, a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés anticipés. Norme IFRS 15 . — La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplacera les normes et interprétations actuelles, relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1 er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Il devrait également être applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires devra désormais refléter le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en 5 étapes : Identification des contrats avec les clients ; Identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; Détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; Allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; Comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme ont été engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et sont en cours de finalisation. Ces travaux se sont appuyés sur des autodiagnostics, réalisés au sein de quelques établissements et filiales pilotes en coordination avec la direction des comptabilités groupe, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : Les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière ; Les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location ; Les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 identifiés, tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’anticipe en conséquence pas d’impacts significatifs de l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers. Norme IFRS 16 La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle a été adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017. Elle sera applicable au 1 er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17. Selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. A contrario, la norme IFRS 16 imposera au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location, sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, selon le cas, parmi les immobilisations corporelles ou les immeubles de placement, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. Le groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois ) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur (valeur à neuf unitaire 5 000 euros au plus). Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement, sur la durée du contrat de location. La charge relative à la dette locative figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le groupe a engagé les travaux d’analyses d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2017 et sont entrés en phase d’analyse des choix structurants à effectuer en termes d’organisation et de systèmes d’information. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter, dans une très large mesure, sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact signi fi catif est donc attendu sur le poste « Immobilisations corporelles » sans que cela ne modifie en soit le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1 er janvier 2019, sans comparatif au niveau de l’exercice 2018 et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. 3.1.2. 2.3. Recours à des estimations . — La préparation des états financiers exige, dans certains domaines, la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2017, les estimations comptables, qui nécessitent la formulation d’hypothèses, sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : — la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 3.1.2.4.1.6) ; — le montant des dépréciations des actifs financiers et, plus particulièrement, les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 3. 1. 2. 4.1.7) ; — les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 3.1.2.4.5) ; — les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 3.1.2.4.10) ; — les impôts différés (note 3.1.2.4.11). 3.1.2. 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2017. Les états financiers consolidés du groupe, au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017, ont été arrêtés par le directoire du 29 janvier 2018. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 24 avril 2018. 3.1.2. 3. – Principes et méthodes de consolidation . 3.1.2. 3.1. Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté est constituée : — de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté, — des 12 sociétés locales d’épargne (SLE), — de 2 filiales locales (CEBIM et PHILAE), — du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe. 3.1.2. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités, dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités, consolidées par le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté, figure en note 3.1.2.16 – Périmètre de consolidation. 3.1.2. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont conso lidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable, directement ou indirectement au groupe, correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 3.1.2.16.4. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.1.2. 3.2.3. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition, puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quote-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 « Instruments financiers » - comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire, telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39 . Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». Participations dans des activités conjointes  : Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés, en fonction de leur nature, sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. 3.1.2. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.1.2. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : — de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; — de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.1.2. 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.1.2. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États financiers et individuels » révisées : — les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; — les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39). — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : — en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; — lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.1.2. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti, à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale, des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie, lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : — en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; — l’obligation d’enregistrer un passif, alors même que les options de vente ne sont pas exercées, conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; — les variations ultérieures de ce passif, liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle, sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; — si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; — tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.1.2. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) clôturent leurs comptes au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre. 3.1.2. 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation . 3.1.2. 4.1. Actifs et passifs financiers  : 3.1.2. 4.1.1. Prêts et créances . — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances, consentis aux établissements de crédit et à la clientèle, ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 3.1.2.4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur, augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration, suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits, directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts, sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement, qui ne donneront pas lieu à tirage, sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits, relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an, sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. 3.1.2. 4.1.2. Titres . — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 : — actifs financiers à la juste valeur par résultat, — actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, — prêts et créances, — actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Cette catégorie comprend : — les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et — les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 3.1.2.4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants : — une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; — une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; — un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur), nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance, pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; — un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative, soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; — un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; — une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Prêts et créances . — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs financiers disponibles à la vente . — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 3.1.2.4.1.6. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titres sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé, entre la date de transaction et la date de règlement livraison, lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. Règles appliquées en cas de cession partielle . — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 3.1.2. 4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : — sa rémunération est traitée comme un dividende et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; — l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; — si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 3.1.2.4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. En cas de rachat anticipé, le gain ou la perte de juste valeur réalisée , attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Dettes émises . — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés . Les dettes subordonnées, que l’émetteur est tenu de rembourser, sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur, diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Parts sociales . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre, de demander le remboursement de ses parts, ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres, si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. 3.1.2. 4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — L’amendement de la norme IAS 39, adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005, permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs, géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément, dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible, dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 3.1.2. 4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : — sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit ou d’une autre variable, à condition que, dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; — il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; — il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : Dérivés de transaction . — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dérivés de couverture . — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert et ce, à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat, lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles ( macrocouverture )  : Documentation en c ouverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : — des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable, dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; — des transactions futures, dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe, dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant, pour chaque bande de maturité, un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve -out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve -out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture , la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : — un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; — un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir, si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé . Il est constaté directement en résultat, si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés, lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. 3.1.2. 4.1.6. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix, qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif, lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement ) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 3.1.2.1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : — une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; — une baisse significative du volume des transactions ; — une faible fréquence de mise à jour des cotations ; — une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; — une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; — une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites), par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; — des écarts très importants entre le prix vendeur ( bid ) et le prix acheteur ( ask ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) . — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’ État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx ). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1, si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : — les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; — les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; — les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS, – les accords de taux futurs (FRA), – les swaptions standards, – les caps et floors standards, – les achats et ventes à terme de devises liquides, – les swaps et options de change sur devises liquides, – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name ) ou sur indices Itraax , Iboxx .... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu), – le paramètre est alimenté périodiquement, – le paramètre est représentatif de transactions récentes, – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes. Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : — les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE ; — certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d' illiquidité , en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; — les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; — des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; — les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs ( structureurs par exemple). Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti . — Pour les instruments financiers, qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : — des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; — des passifs exigibles à vue ; — des prêts et emprunts à taux variable ; — des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué , la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument. Juste valeur des dettes interbancaires . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE. Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres » L’ illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement. Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1. Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan. 3.1.2. 4.1.7. Dépréciation des actifs financiers Dépréciation des titres . — Les titres, autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat, sont dépréciés individuellement, dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou, depuis plus de 36 mois, de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique, caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou, depuis plus de 6 mois, de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes, tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». Dépréciation des prêts et créances . — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies : — il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013, relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. — ces événements entraînent la constatation de pertes avérées ( incurred losses ). Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : — les dépréciations sur base individuelle, — les dépréciations sur base de portefeuilles. Dépréciation sur base individuelle . — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. Dépréciation sur base de portefeuilles . — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. 3.1.2. 4.1.8. Reclassements d’actifs financiers . — Plusieurs reclassements sont autorisés : Reclassements autorisés, antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7, adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. Reclassements autorisés, depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7, adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) : — Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement, dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit, par ailleurs, avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; — Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ». Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit, par ailleurs, avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. 3.1.2. 4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés . Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières), il y a décomptabilisation , dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : — les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; — des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 3.1.2. 4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers . — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 3.1.2.5.19). 3.1.2. 4.2. Immeubles de placement . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 3.1.2.4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». 3.1.2. 4.3. Immobilisations . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : — il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; — le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition, éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût, diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été rete nues pour les Caisses d’ Épargne . constructions : 20 à 50 ans, aménagements : 5 à 20 ans, mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans, matériels informatiques : 3 à 5 ans, logiciels : maximum 5 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation, lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation, financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur), est précisé dans la note 3.1.2.4.9. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 3.1.2. 4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. 3.1.2. 4.5. Provisions . — Les provisions, autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs, dont l’échéance ou le montant est incertain, mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : — l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; — l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : — l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; — l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. 3.1.2. 4.6. Produits et charges d’intérêts . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture. Le taux d’intérêt effectif est le taux, qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. 3.1.2. 4.7. Commissions sur prestations de services . — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : — les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; — les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; — les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. 3.1.2. 4.8. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : — seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »; — les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 3.1.2. 4.9. Opérations de location-financement et assimilées . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. 3.1.2. 4.9.1. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : — le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; — Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’ actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; — la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; — au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; et — les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : — si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ; — les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; et — le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances. Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : — la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; — et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. 3.1.2. 4.9.2. Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 3.1.2. 4.10. Avantages du personnel . — Les avantages au personnel sont classés en quatre catégories : 3.1.2. 4.10.1. Avantages à court terme . — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. 3.1.2. 4.10.2. Avantages à long terme . — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision. 3.1.2. 4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi . — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 3.1.2. 4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi . — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net. Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies . — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel (risque que les prestations soient moins importantes que prévu) et le risque de placement (risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues) incombent aux membres du personnel. Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer. Régimes à prestations définies . — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées. Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants. 3.1.2. 4.11. Impôts différés . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : — aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; — aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ; — aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. 3.1.2. 4.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 1 005 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 348 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 18 372 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à 0partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées représente pour l’exercice 2 151 milliers d’euros dont 1 829 milliers d’euros comptabilisés en charge et 322 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 055 milliers d’euros. 3.1.2. 5. – Notes relatives au bilan . 3.1.2. 5.1. Caisse, banques centrales  : ( En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Caisses 47 647 42 330 Total caisses, banques centrales 47 647 42 330 3.1.2. 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment des instruments de dérivés ferme sur taux. Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments de dérivés ferme sur taux. 3.1.2. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Sur option Total Transaction Sur option Total Prêts à la clientèle 126 768 126 768 149 045 149 045 Prêts 126 768 126 768 149 045 149 045 Dérivés de transaction 8 8 8 8 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 8 126 768 126 776 8 149 045 149 053 Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — Les actifs financiers, valorisés à la juste valeur sur option, comprennent uniquement des contrats de prêts structurés aux collectivités locales. (En milliers d'E uros ) Non-concordance comptable Actifs financiers à la juste valeur sur option Prêts et opérations de pension 126 768 126 768 Total 126 768 126 768 Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — L'exposition au risque de crédit représente une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 126 768 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 149 045 milliers d’euros au 31 décembre 2016. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Exposition au risque de crédit Variation de juste valeur imputable au risque de crédit Exposition au risque de crédit Variation de juste valeur imputable au risque de crédit Prêts à la clientèle 126 768 149 045 Total 126 768 149 045 Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2017. 3.1.2. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Dérivés de transaction 24 663 33 881 Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 24 663 33 881 3.1.2. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 102 471 8 24 663 116 674 8 33 881 Instruments de change Opérations fermes 102 471 8 24 663 116 674 8 33 881 Total des instruments dérivés de transaction 102 471 8 24 663 116 674 8 33 881 3.1.2. 5.3. Instruments dérivés de couverture . — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 877 630 53 355 78 013 2 311 086 64 632 90 836 Opérations fermes 2 877 630 53 355 78 013 2 311 086 64 632 90 836 Couverture de juste valeur 2 877 630 53 355 78 013 2 311 086 64 632 90 836 Instruments de taux 380 000 9 619 34 330 000 12 302 Opérations fermes 380 000 9 619 34 330 000 12 302 Couverture de flux de trésorerie 380 000 9 619 34 330 000 12 302 Total des instruments dérivés de couverture 3 257 630 62 974 78 047 2 641 086 76 934 90 836 3.1.2. 5.4. Actifs financiers disponibles à la vente . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 630 485 645 350 Obligations et autres titres à revenu fixe 269 079 334 404 Titres dépréciés 1 196 1 194 Titres à revenu fixe 900 760 980 948 Actions et autres titres à revenu variable 664 087 682 728 Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente 1 564 847 1 663 676 Dépréciation des titres à revenu fixe -1 194 -1 192 Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable -109 096 -109 072 Total des actifs financiers disponibles à la vente 1 454 557 1 553 412 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt) 46 595 59 691 Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur, lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur. Au 31 décembre 2017, les gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global sont constitués des gains et pertes sur titres à revenu fixe pour 31 564 milliers d’euros et 15 031 milliers d’euros sur les titres à revenu variable. 3.1.2. 5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 3.1.2. 5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments dérivés 8 8 Dont dérivés de taux 8 8 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 8 8 Titres Dont titres à revenu fixe Autres actifs financiers 126 768 126 768 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 126 768 126 768 Dont dérivés de taux 62 974 62 974 Instruments dérivés de couverture 62 974 62 974 Titres de participation 534 775 534 775 Titres 783 245 109 913 26 624 919 782 Dont titres à revenu fixe 783 245 109 913 6 408 899 566 Dont titres à revenu variable 20 216 20 216 Actifs financiers disponibles à la vente 783 245 109 913 561 399 1 454 557 (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers Instruments dérivés 24 663 24 663 Dont dérivés de taux 24 663 24 663 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 24 663 24 663 Dont dérivés de taux 78 047 78 047 Instruments dérivés de couverture 78 047 78 047 ( En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments dérivés 8 8 Dont dérivés de taux 8 8 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 8 8 Titres Dont titres à revenu fixe Autres actifs financiers 149 045 149 045 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 149 045 149 045 Dont dérivés de taux 76 934 76 934 Instruments dérivés de couverture 76 934 76 934 Titres de participation 534 727 534 727 Titres 957 863 60 822 1 018 685 Dont titres à revenu fixe 957 863 21 893 979 756 Dont titres à revenu variable 38 929 38 929 Actifs financiers disponibles à la vente 957 863 595 549 1 553 412 (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( N iveau 3) Total Passifs financiers Instruments dérivés 33 881 33 881 Dont dérivés de taux 33 881 33 881 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 33 881 33 881 Dont dérivés de taux 90 836 90 836 Instruments dérivés de couverture 90 836 90 836 3.1.2. 5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2017  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2017 au compte de résultat Achats / Émission Ventes / Remboursements de et vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Actifs financiers Instruments dérivés Dont dérivés de taux Dont dérivés de change Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable Autres actifs financiers 149 045 -7 828 -244 -14 205 126 768 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 149 045 -7 828 -244 -14 205 126 768 Titres de participation 534 727 -2 992 3 266 -5 969 5 743 534 775 Autres titres 60 822 344 15 -8 332 1 348 -17 165 -10 408 26 624 Dont titres à revenu fixe 21 893 -20 -10 800 -4 665 6 408 Dont titres à revenu variable 38 929 364 15 -8 332 1 348 -6 365 -5 743 20 216 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 595 549 344 15 -11 324 4 614 -23 134 -4 665 561 399 Passifs financiers Instruments dérivés Dont dérivés de taux Passifs financiers détenus à des fins de transaction Au 31 décembre 2017, les instruments financiers, évalués selon une technique utilisant des données non observables, comprennent plus particulièrement : Au cours de l’exercice, -7 713 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, dont -7 484 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2017. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de -7 713 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, -11 324 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont -5 564 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2017. — Au 31 décembre 2016  : (En milliers d'Euros) 01/01/2016 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2016 au compte de résultat Achats / Émission Ventes / Remboursements de et vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Actifs financiers Instruments dérivés Dont dérivés de taux Dont dérivés de change Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable Autres actifs financiers 166 910 948 -2 000 -16 813 149 045 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 166 910 948 -2 000 -16 813 149 045 Titres de participation 525 394 8 112 2 320 -1 099 534 727 Autres titres 65 022 -107 1 -1 639 3 048 -5 503 60 822 Dont titres à revenu fixe 22 936 -107 43 -979 21 893 Dont titres à revenu variable 42 086 1 -1 682 3 048 -4 524 38 929 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 590 416 -107 1 6 473 5 368 -6 602 595 549 Passifs financiers Instruments dérivés Dont dérivés de taux Passifs financiers détenus à des fins de transaction Au 31 décembre 2016, les instruments financiers, évalués selon une technique utilisant des données non observables, comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés. Au cours de l’exercice, -1 158 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat, au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 841 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2016. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de -1 158 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 6 474 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 6 566 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31décembre 2016. 3.1.2. 5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 3.1.2.4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0.25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 921 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0.25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 790 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une baisse du taux d’actualisation de 0.25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 16 218 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une hausse du taux d’actualisation de 0.25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 15 170 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. Le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 3.1.2. 5.6. Prêts et créances . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 3.1.2.7.1. 3.1.2. 5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédi t : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 854 385 4 247 990 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 3 854 385 4 247 990 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 3.1.2.14. Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 169 957 94 080 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 3 684 287 4 102 137 Opérations de location financement Autres prêts et créances sur les établissements de crédit 141 51 773 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 3 854 385 4 247 990 (1) L es fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 2 121 385 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 2 161 087 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 692 167 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (1 993 667 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 3.1.2. 5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 11 682 811 10 823 497 Dépréciations individuelles -153 627 -142 793 Dépréciations sur base de portefeuilles -13 705 -14 246 Total des prêts et créances sur la clientèle 11 515 479 10 666 458 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 3.1.2. 14. Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 153 400 173 141 Prêts à la clientèle financière 18 630 22 931 Crédits de trésorerie 1 191 176 1 067 267 Crédits à l'équipement 3 158 441 2 804 487 Crédits au logement 6 779 260 6 373 820 Prêts subordonnés 21 020 21 020 Autres crédits 87 724 96 985 Autres concours à la clientèle 11 256 251 10 386 510 Titres assimilés à des prêts et créances 1 493 1 402 Autres prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances dépréciés 271 667 262 444 Total des prêts et créances sur la clientèle 11 682 811 10 823 497 3.1.2. 5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 10 249 10 175 Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 249 10 175 Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 249 10 175 La juste valeur des actifs détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 3.1.2.14. 3.1.2. 5.8. Reclassements d’actifs financiers . — Le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours des exercices 2009 à 2017 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ». 3.1.2. 5.9. Impôts différés . — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Provisions pour activité d'épargne-logement 6 474 7 637 Provisions sur base de portefeuilles 3 395 4 320 Autres provisions non déductibles 8 847 10 666 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -11 393 -16 821 Autres sources de différences temporelles 21 362 17 171 Autres éléments de revalorisation du bilan -4 458 -7 878 Impôts différés liés aux décalages temporels 24 227 15 095 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 897 128 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés Impôts diffères nets 25 124 15 223 Comptabilisés A l'actif du bilan 36 517 32 044 Au passif du bilan -11 393 -16 822 Au 31 décembre 2017, il n’existe aucune différence temporelle déductible, perte fiscale et crédit d’impôt non utilisé pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan. 3.1.2. 5.10. Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 127 209 102 941 Charges constatées d'avance 1 535 1 931 Produits à recevoir 24 753 24 905 Autres comptes de régularisation 5 586 1 470 Comptes de régularisation - Actif 159 083 131 247 Dépôts de garantie versés 44 411 55 701 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 1 1 Débiteurs divers 71 419 61 822 Actifs divers 115 831 117 524 Total des comptes de régularisation et actifs divers 274 914 248 771 3.1.2. 5.11. Immeubles de placement  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeuble de placement Comptabilisés au coût historique 11 896 -8 247 3 649 15 750 -11 385 4 365 Total des immeubles de placement 11 896 -8 247 3 649 15 750 -11 385 4 365 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 086 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (7 233 milliers d’euros au 31 décembre 2016). La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 3.1.2.4.2, classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 3.1.2. 5.12. Immobilisations  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles Terrains et constructions 78 279 -44 289 33 990 73 831 -41 787 32 044 Équipement , mobilier et autres immobilisations corporelles 142 592 -122 724 19 868 139 219 -118 411 20 808 Total des immobilisations corporelles 220 871 -167 013 53 858 213 050 -160 198 52 852 Immobilisations incorporelles Droit au bail 4 832 4 832 4 832 4 832 Logiciels 1 357 -1 032 325 1 040 -926 114 Autres immobilisations incorporelles 1 022 -1 022 1 021 -1 021 Total des immobilisations incorporelles 7 211 -2 054 5 157 6 893 -1 947 4 946 3.1.2. 5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». 3.1.2. 5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes à vue 18 744 47 843 Dettes rattachées 17 8 Dettes à vue envers les établissements de crédit 18 761 47 851 Emprunts et comptes à terme 3 337 037 3 345 552 Opérations de pension 79 903 104 414 Dettes rattachées 13 151 19 407 Dettes à termes envers les établissements de crédit 3 430 091 3 469 373 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 448 852 3 517 224 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 3.1.2.14. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 428 297 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (2 274 954 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 3.1.2. 5.13.2. Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 2 445 142 2 309 610 Livret A 3 535 255 3 424 769 Plans et comptes épargne-logement 2 655 585 2 538 605 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 051 916 2 000 372 Dettes rattachées 17 32 Comptes d'épargne à régime spécial 8 242 773 7 963 778 Comptes et emprunts à vue 10 692 12 782 Comptes et emprunts à terme 1 238 209 1 258 969 Dettes rattachées 92 437 116 829 Autres comptes de la clientèle 1 341 338 1 388 580 Total des dettes envers la clientèle 12 029 253 11 661 968 La juste valeur des dettes envers la cl ientèle est présentée en note 3.1.2.14 . 3.1.2. 5.14. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Autres dettes représentées par un titre 1 101 4 878 Total 1 101 4 878 Dettes rattachées 97 134 Total des dettes représentées par un titre 1 198 5 012 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 3.1.2.14. 3.1.2. 5.15. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 90 809 78 772 Produits constatés d'avance 45 410 40 133 Charges à payer 27 645 30 770 Autres comptes de régularisation créditeurs 8 378 7 810 Comptes de régularisation - passif 172 242 157 485 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 10 933 15 846 Dépôt de garantie reçus Créditeurs divers (1) 54 953 50 168 Passifs divers 65 886 66 014 Total des comptes de régularisation et passifs divers 238 128 223 499 (1) Do nt dettes d’exploitation non bancaires pour 19 207 milliers d’euros et dettes sociales et fiscales pour 22 791 milliers d’euros. 3.1.2. 5.16. Provisions . — Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous. (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements(1) 31/12/2017 Provisions pour engagements sociaux 4 020 701 -123 -579 -300 3 719 Provisions pour restructurations 8 495 1 641 -6 494 3 642 Risques légaux et fiscaux 6 412 5 372 -57 -89 11 638 Engagements de prêts et garantis 2 982 627 -1 494 2 115 Provisions pour activité d' Épargne -logement 22 179 615 22 794 Autres provisions d'exploitation 372 1 955 -92 2 235 Total des provisions 44 460 10 911 -8 260 -668 -300 46 143 (1) L es autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (-300 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. 3.1.2. 5.16.1. E ncours collectés au titre de l’ É pargne -logement  : En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d' Épargne - logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 213 840 1 301 122 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 764 996 542 317 Ancienneté de plus de 10 ans 423 379 440 264 Encour s collectés au titre des plans Épargne - logement 2 402 215 2 283 703 Encours collectés au titre des comptes Épargne - logement 243 539 243 596 Total des encours collectés au titre de l' Épargne - logement 2 645 755 2 527 299 3.1.2. 5.16.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’ É pargne -logement  : ( En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédi ts octroyés au titre des plans Épargne - logement 2 401 3 617 Encours de crédits octroyés au titre des comptes Épargne - logement 10 997 16 602 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' Épargne - logement 13 398 20 218 3.1.2. 16.3 . Provis ions constituées au titre de l’ É pargne -logement  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 3 720 12 219 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 10 090 2 325 Ancienneté de plus de 10 ans 6 903 5 908 Provisions constituées au titre des plans Épargne - logement 20 712 20 451 Provisions co nstituées au titre des comptes Épargne - logement 2 230 1 956 Provisions constituées au des crédits PEL -26 -39 Provisions constituées au des crédits CEL -122 -188 Provisions co nstituées au titre des crédits Épargne - logement -148 -228 Total des provis ions constituées au titre de l' Épargne - logement 22 794 22 179 3.1.2. 5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : 3.1.2. 5.17.1. Parts sociales  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 23 765 367 20 475 307 21 265 367 20 425 307 Augmentation de capital 2 500 000 20 50 000 Valeur à la clôture 23 765 367 475 307 23 765 367 475 307 Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté. 3.1.2. 5.18. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 300 -103 197 -814 280 -534 Écarts de conversion /// /// Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente (1) -13 096 4 540 -8 556 15 629 -653 14 976 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture -1 914 659 -1 255 5 277 -1 817 3 460 Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d' impôts ) -9 614 17 902 Part du groupe -9 614 17 902 (1) Dont 7 756 milliers d’euros (avant impôts) recyclés en résultat de l’exercice 2017 contre 10 619 milliers d’euros en 2016. 3.1.2. 5.19. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension : — les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), — les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; — pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral ) » et « Appels de marge versés (cash collateral ) ». 3.1.2. 5.19.1. Actifs financiers . — Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 62 982 62 982 76 942 76 942 Opérations de pension Autres instruments financiers Actifs financiers à la juste valeur 62 982 76 942 76 942 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances) Total 62 982 62 982 76 942 76 942 — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 62 982 58 303 4 679 76 942 71 200 5 742 Opérations de pension Autres actifs Total 62 982 58 303 4 679 76 942 71 200 5 742 3.1.2. 5.19.2. Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan (En millions d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 102 710 102 710 124 717 124 717 Opérations de pension 0 0 Autres instruments financiers 0 0 Passifs financiers à la juste valeur 102 710 102 710 124 717 124 717 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 79 842 79 842 104 394 104 394 Autres instruments financiers ( portefeuille de dettes) 0 0 Total 182 552 182 552 229 111 229 111 — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En millions d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 102 676 -116 679 44 300 175 055 124 717 -140 217 55 700 209 234 Opérations de pension 79 842 79 732 110 0 104 394 104 394 0 Autres passifs Total 182 518 -36 947 44 410 175 055 229 111 -35 823 55 700 209 234 3.1.2. 6. – Notes relatives au compte de résultat . 3.1.2. 6.1. Intérêts, produits et charges assimilés . — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 261 678 -132 817 128 861 287 499 -146 286 141 213 Prêts et créances avec les établissements de crédit (1) 58 313 -20 741 37 572 68 929 -25 532 43 397 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées -31 -31 -33 -33 Instruments dérivés de couverture 22 815 -28 888 -6 073 22 933 -29 189 -6 256 Actifs financiers disponibles à la vente 19 757 19 757 18 792 18 792 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 474 474 472 472 Actifs financiers dépréciés 286 286 229 229 Autres produits et charges d'intérêts 138 -204 -66 635 635 Total des produits et charges d'intérêts 363 461 -182 681 180 780 399 489 -201 040 198 449 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 24 154 milliers d’euros (29 408 milliers d’euros en 2016) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations . Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent -615 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (707 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016). 3.1.2. 6.2. Produits et charges de commissions . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 10 -3 7 9 -1 8 Opérations avec la clientèle 45 095 -7 45 088 46 057 -12 46 045 Prestation de services financiers 4 158 -6 149 -1 991 5 238 -6 141 -903 Vente de produits d'assurance vie 44 899 44 899 44 024 44 024 Moyens de paiement 28 330 -10 351 17 979 27 317 -10 094 17 223 Opérations sur titres 4 045 -115 3 930 3 962 -128 3 834 Activités de fiducie 1 118 -2 246 -1 128 1 305 -2 214 -909 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 6 101 -128 5 973 3 354 -166 3 188 Autres commissions 14 826 14 826 15 177 15 177 Total des commissions 148 582 -18 999 129 583 146 443 -18 756 127 687 3.1.2. 6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats sur instruments financiers de transaction (1) 5 451 -2 671 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option -4 436 3 176 Résultats sur opérations de couverture -2 238 -13 388 Inefficacité de la couverture de juste valeur -2 238 -13 388 Variation de juste valeur de l'instrument de couverture -216 8 985 Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts -2 022 -22 373 Résultats sur opérations de change 527 410 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat -696 -12 473 (1) y compris couverture économique de change 3.1.2. 6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente . — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats de cession 9 641 15 345 Dividendes reçus 17 178 13 348 Dépréciation durable des titres à revenu variable -364 -1 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 26 455 28 692 L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 3.1.2.4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2017 . 3.1.2. 6.5. Produits et charges des autres activités . — Figurent notamment dans ce poste : — les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; — les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; — les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; — les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur opérations de location 8 8 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 313 -181 132 287 -238 49 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 738 -3 240 -502 2 686 -3 097 -411 Charges refacturées et produits rétrocédés 124 -177 -53 170 -144 26 Autres produits et charges divers d'exploitation 4 987 -6 517 -1 530 795 -3 805 -3 010 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation -4 497 -4 497 -1 314 -1 314 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 7 849 -14 431 -6 582 3 651 -8 360 -4 709 Total des produits et charges des autres activités 8 170 -14 612 -6 442 3 938 -8 598 -4 660 3.1.2. 6.6. Charges générales d’exploitation . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Charges de personnel -119 060 -121 172 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -9 246 -9 266 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -72 141 -71 080 Autres frais administratifs -81 387 -80 346 Total des charges générales d'exploitation -200 447 -201 518 (1). Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1 829 milliers d’euros (contre 1 630 milliers d’euros en 2016) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 1 086 milliers d’euros (contre 1 243 milliers d’euros en 2016). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 3.1.2. 6.7. Coût du risque . — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. — Coût du risque de la période  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -23 442 -22 128 Récupérations sur créances amorties 388 364 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -2 712 -1 983 Total Coût du risque -25 766 -23 747 — Coût du risque de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations avec la clientèle -25 757 -24 773 Autres actifs financiers -9 1 026 Total Coût du risque -25 766 -23 747 3.1.2. 6.8. Gains ou pertes sur autres actifs . — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 63 4 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs 63 4 3.1.2. 6.9. Impôts sur le résultat  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Impôts courants -33 784 -26 381 Impôts différés 4 617 -5 996 Impôts sur le résultat -29 167 -32 377 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net (part du groupe) 65 216 70 337 Impôts -29 167 -32 377 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A) 94 383 102 714 Taux d'imposition de droit commun français (B) * 34.43 % 34.43 % Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -32 496 -35 364 Effet des différences permanentes 5 894 3 305 Impôts à taux réduit et activités exonérées 651 231 Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés -1 544 -3 436 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 275 536 Autres éléments -1 947 2 352 Impôts sur le résultat -29 167 -32 377 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 30.90 % 31.52 % 3.1.2. 7. – Expositions aux risques . L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. L’information relative actifs financiers présentant des impayés et aux réaménagements en présence de difficultés financières est présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie. 3.1.2. 7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie . — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : — la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches, — la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie, — la répartition des expositions brutes par zone géographique, — la concentration du risque de crédit par emprunteur, — la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1.2. 7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 3.1.2. 7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'E uros ) Encours sains Encours douteux Dépréciations et provisions Encours net Encours net 31/12/2017 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable) 126 776 126 776 149 053 Instruments dérivés de couverture 62 974 62 974 76 934 Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 899 564 1 196 -1 194 899 566 979 756 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 854 385 3 854 385 4 247 990 Prêts et créances sur la clientèle 11 411 144 271 667 -167 332 11 515 479 10 666 458 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 249 10 249 10 175 Exposition des engagements au bilan 16 365 092 272 863 -168 526 16 469 429 16 130 366 Garanties financières données 299 430 6 130 305 560 298 146 Engagements par signature 1 305 357 1 279 -2 115 1 304 521 1 159 065 Exposition des engagements au hors bilan 1 604 787 7 409 -2 115 1 610 081 1 457 211 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie 17 969 879 280 272 -170 641 18 079 510 17 587 577 3.1.2. 7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit  : (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Dotations Reprises Autres variations 31/12/2017 Actifs financiers disponibles à la vente 1 192 2 1 194 Opérations avec la clientèle 157 039 48 226 -37 934 1 167 332 Autres actifs financiers 171 14 -6 179 Dépréciations déduites de l'actif 158 402 48 242 -37 940 1 168 705 Provisions sur engagements hors bilan 2 982 627 -1 494 2 115 Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit 161 384 48 869 -39 434 1 170 820 3.1.2. 7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés . — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. À titre d’exemple : — un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; — un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; — un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants, présentés dans le tableau ci-dessous, n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : (En milliers d'E uros ) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes 2 2 Prêts et avances 187 831 3 938 2 654 1 817 118 040 314 280 Total au 31/12/2017 187 831 3 938 2 654 1 817 118 042 314 282 (En milliers d'E uros ) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes 2 2 Prêts et avances 170 784 1 342 937 327 119 651 293 041 Total au 31/12/2016 170 784 1 342 937 327 119 653 293 043 3.1.2. 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : — les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; — les cours de change ; — les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; — et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 3.1.2. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. 3.1.2. 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : — soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle, — soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle), — soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'E uros ) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Caisse, banques centrales 47 647 47 647 Actif financiers à des fins de transaction 8 8 Actif financiers à la juste valeur par le résultat - sur option 14 7 311 119 443 126 768 Instruments dérivés de couverture //// //// //// //// //// 62 974 62 974 Instruments financiers disponibles à la vente 8 553 121 012 409 895 112 703 190 161 612 233 1 454 557 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 873 934 78 673 229 473 622 055 50 250 3 854 385 Prêts et créances sur la clientèle 451 452 199 714 784 551 3 490 236 6 391 285 198 241 11 515 479 Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux //// //// //// //// Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 275 9 974 10 249 Actifs financiers par échéance 3 381 861 399 399 1 433 907 4 232 305 6 751 139 873 456 17 072 067 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 24 663 24 663 Instruments dérivés de couverture //// //// //// //// //// 78 047 78 047 Dettes envers les établissements de crédit 65 080 269 458 543 576 1 399 712 1 171 026 3 448 852 Dettes envers la clientèle 9 092 713 145 043 466 278 1 590 170 735 049 12 029 253 Dettes représentées par un titre 232 45 131 790 1 198 Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux //// //// //// //// //// 1 200 1 200 Passifs financiers par échéance 9 158 025 414 546 1 009 985 2 990 672 1 906 075 103 910 15 583 213 Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle 62 072 48 634 437 482 418 206 340 242 1 306 636 Total engagements de financements donnes 62 072 48 634 437 482 418 206 340 242 1 306 636 Engagements de garantie en faveur clientèle 10 026 28 026 81 549 66 613 118 823 523 305 560 Total engagements de garantie donnes 10 026 28 026 81 549 66 613 118 823 523 305 560 3.1.2. 8. – Avantages du personnel 3.1.2. 8.1. Charges de personnel  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -71 348 -71 306 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -10 902 -10 442 Autres charges sociales et fiscales -32 762 -34 261 Intéressement et participation -4 048 -5 163 Total des charges de personnel -119 060 -121 172 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 622 cadres et 1051 non cadres, soit un total de 1673 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 280 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017 contre 2 234 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 3.1.2. 8.2. Engagements sociaux  : Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux . — Le régime de retraite des Caisses d’ Épargne , anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’ Épargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’ Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’ Épargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif/passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques effectués : — un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ; — un risque d’insuffisance d’actifs ; — le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO. La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une Duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Le régime CGPCE est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : — retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités, — autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 3.1.2. 8.2.2. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2017 31/12/2016 complément de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 259 317 9 878 1 025 270 220 265 490 Juste valeur des actifs du régime -294 509 -7 216 -346 -302 071 -308 216 Effet du plafonnement d'actifs 35 193 35 193 46 373 Solde net au bilan 1 2 662 679 3 342 3 647 Engagements sociaux passifs 2 662 679 3 341 3 647 3.1.2. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Total exercice 2016 complément de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle en début de période 254 432 9 997 1 061 265 490 255 784 Coût des services rendus 511 73 584 488 Coût des services passés Coût financier 4 167 103 6 4 276 4 997 Prestations versées -5 178 -541 -30 -5 749 -5 479 Autres 37 -85 -48 57 Variations comptabilisées en résultat -1 011 110 -36 -937 63 Écarts de réévaluation - hypothèses démographiques 238 238 -101 Écarts de réévaluation - hypothèses financières 7 766 -143 7 623 12 995 Écarts de réévaluation - effets d'expérience -1 870 -324 -2 194 -3 251 Variation comptabilisées directement en "autres éléments du résultat global" (non recyclables) 5 896 -229 5 667 9 643 Écarts de conversion Variations de périmètre Autres Dette actuarielle en fin de période 259 317 9 878 1 025 270 220 265 490 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Total exercice 2016 complément de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Juste valeur des actifs en début de période 300 805 7 075 336 308 216 293 553 Produit financier 4 933 70 2 5 005 5 758 Prestations versées -5 178 -5 178 -4 879 Autres 8 8 13 Variations comptabilisées en résultat -245 70 10 -165 892 Écart de réévaluation - Rendement des actifs du régime -6 051 71 -5 980 13 791 Variation comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -6 051 71 -5 980 13 791 Autres -20 Juste valeur des actifs en fin de période 294 509 7 216 346 302 071 308 216 — Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi  : (En milliers d'E uros ) Complément de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Total exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 161 1 639 1 800 986 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -4 961 -300 -5 261 -4 147 Ajustement de plafonnement des actifs 4 961 4 961 4 961 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 161 1 339 1 500 1 800 Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. 3.1.2. 8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies . — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Total exercice 2016 complément de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Coût des services rendus 511 73 584 488 Coût financier 4 167 103 6 4 276 4 997 Produit financier -4 934 -70 -2 -5 006 -5 759 Prestations versées -542 -30 -572 -600 Cotisations reçues Autres (dont plafonnement d'actifs) 767 37 -93 711 -853 Total de la charge de l'exercice (1) 39 -46 -7 22 (1). Dont une charge de 452 milliers d’euros constatée dans les frais de personnel. 3.1.2. 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : (En pourcentage) Exercice 2017 Exercice 2016 CGPE CGPE Taux d'actualisation 1.58 % 1.65 % Taux d'inflation 1.70 % 1.60 % Tables de mortalité utilisée TGH05/TGF05 TGH05/TGF05 Duration (1) 18.4 18.9 Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses Au 31 décembre 2017, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : (En % et en euros) Exercice 2017 Exercice 2016 CGP CGP Variation de+ 0.5 % du taux d'actualisation -8.48 % -8.68 % Variation de -0.5 % du taux d'actualisation +9.68 % +9.94 % Variation de+0.5 % du taux d'inflation +8.02 % +8.15 % Variation de -0.5 % du taux d'inflation -7.23 % -7.34 % — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : CGP N+1 à N+5 31 320 N+6 à N+10 37 429 N+11 à N+15 40 589 N+16 à N+20 39 360 > N+20 118 096 — Ventilation de la juste valeur des actifs du régime  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 31/12/2016 CGP CGP Poids par catégories en % Juste valeur des actifs Poids par catégories en % Juste valeur des actifs Trésorerie 0.3% 883 0.2% 749 Actions 9.8% 28 862 7.4% 22 287 Obligations 88.2% 259 757 89.0% 267 788 Immobilier 1.7% 5 007 0.5% 1 396 Fonds de placement 0.0% 2.9% 8 585 Total 100% 294 509 100% 300 805 3.1.2. 9. – Information sectorielle . (En Milliers d'E uros ) Pôle Banque Commerciale et Assurance Pôle financier Total 2016 2017 2016 2017 2016 2017 PNB 304 000 330 361 33 695 -681 337 695 329 680 Frais de gestion -201 276 -198 955 -9 962 -10 639 -211 238 -209 594 Résultat Brut d'exploitation 102 724 131 406 23 733 -11 320 126 457 120 086 Coût du risque -24 787 -25 764 1 040 -2 -23 747 -25 766 Gains ou perte sur autres actifs 4 63 4 63 Résultat avant impôt 77 938 105 642 24 776 -11 259 102 714 94 383 3.1.2. 10. – Engagements . Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. 3.1.2. 10.1. Engagements de financement . (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 306 636 1 162 047 Ouvertures de crédit confirmées 1 305 357 1 161 265 Autres engagements 1 279 782 Total des engagements de financement donné s 1 306 636 1 162 047 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 300 000 Total des engagements de financement reçus 300 000 3.1.2. 10.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit D'ordre de la clientèle 305 560 298 146 Autres engagements donnés Total des engagements de garantie donnés 305 560 298 146 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 14 940 16 718 De la clientèle 6 488 859 5 728 567 Autres engagements reçus Total des engagements de garantie reçus 6 503 799 5 745 285 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des surêtes réelles autres que celles figurant dans la note 3.1.2.12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 3.1.2.12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent dans la note 3.1.2.12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». 3.1.2. 11. – Transactions avec les parties liées . Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : — l’organe central BPCE, — les co-entreprises qui sont mises en équivalence, — les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées), — les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ( CGP ), — les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’ Épargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…). (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 BPCE Autres parties liées BPCE Autres parties liées Crédits 1 210 606 9 093 1 548 421 9 053 Autres actifs financiers 468 985 48 018 470 580 46 969 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 1 679 591 57 111 2 019 001 56 022 Dettes 2 111 394 2 291 943 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 2 111 394 2 291 943 Intérêts, produits et charges assimilés 25 684 121 28 933 122 Commissions -1 802 -178 Résultat net sur opérations financières 10 723 3 818 9 154 3 337 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 34 605 3 939 37 909 3 459 Engagements donnés 523 566 522 1 355 Engagements reçus 300 000 Engagements sur instruments financiers à terme 20 000 30 000 Total des engagements avec les entités liées 20 523 566 330 522 1 355 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 3.1.2.16 - Périmètre de consolidation ». 3.1.2. 11.2. Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Avantages à court terme 1 930 1 832 Total 1 930 1 832 Avantages à court terme . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 1 930 milliers d’euros au titre de 2017 (contre 1 832 millions d’euros au titre de 2016). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Montant global des prêts accordés 1 818 1 794 3.1.2. 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . 3.1.2. 12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et a utres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations JV TOTAL VNC VNC VNC VNC VNC Actifs financiers disponibles à la vente 583 666 86 170 669 836 Prêts et créances 4 595 344 1 084 566 1 084 566 5 679 910 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 10 249 10 249 T otal des actifs financiers donné s en garantie 593 915 86 170 4 595 344 1 084 566 1 084 566 6 359 995 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 593 915 86 170 4 116 589 949 572 949 572 5 746 246 Passifs associés Actifs financiers disponibles à la vente 79 842 79 842 Prêts et créances 221 717 221 717 Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés 79 842 221 717 301 559 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 79 842 milliers d'euros au 31 décembre 2017 (104 394 milliers d’euros au 31 décembre 2016). La juste valeur des titrisations données en garantie est de 1 084 566 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (949 572 milliers d’euros au 31 décembre 2016), la totalité concernant des actifs transférés non intégralement décomptabilisés . Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations JV TOTAL VNC VNC VNC VNC VNC Actifs financiers disponibles à la vente 565 617 112 996 678 613 Prêts et créances 4 116 589 949 572 949 572 5 066 161 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 10 175 10 175 T otal des actifs financiers donné s en garantie 575 792 112 996 4 116 589 949 572 949 572 5 754 949 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 575 792 112 996 4 116 589 949 572 949 572 5 754 949 Passifs associés Actifs financiers disponibles à la vente 104 394 104 394 Prêts et créances 236 400 236 400 Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés 104 394 236 400 340 794 3.1.2. 12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : Mises en pension et prêts de titres . — Le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés . Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créance . — Le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées . — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Au 31 décembre 2017, 1 070 913 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE 3.1.2. 12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont CGE Covered Bonds, BPCE SFH, BPCE Home Loans FCT ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 3.1.2. 13. – Informations sur les opérations de location financement et de location simple . 3.1.2. 13.1. Opérations de location en tant que bailleur  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir Produits financiers non acquis Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 55 71 126 76 90 166 3.1.2. 13.2. Opérations de location en tant que preneur . — Montants comptabilisés en résultat net  : (En millions d’E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Location simple Paiements minimaux -3 085 -4 079 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période Produits des sous location 3.1.2. 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 3.1.2.4.1.6. (En milliers d'E uros ) Juste valeur 31/12/2017 31/12/2016 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 875 132 938 850 2 936 282 4 286 697 1 359 823 2 926 874 Prêts et créances sur la clientèle 11 989 129 386 196 11 602 933 11 047 601 393 502 10 654 099 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 10 249 10 249 10 898 10 898 Dettes envers les établissements de crédit 3 417 367 3 414 863 2 504 3 490 470 3 488 609 1 861 Dettes envers la clientèle 12 049 788 2 457 329 9 592 459 11 713 206 2 322 604 9 390 602 Dettes représentées par un titre 1 235 1 235 5 076 5 076 Dettes subordonnées 3.1.2. 15. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 3.1.2. 15.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée, qui ont le caractère d’entité structurée, relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : — originateur / structureur /arrangeur, — agent placeur, — gestionnaire, — ou tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté restitue, dans la note 3.1.2.15.2, l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : — les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; — les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 3.1.2. 15.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2017 : (En milliers d'E uros ) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers disponibles à la vente 37 742 4 744 42 486 Prêts et créances 30 650 62 526 93 176 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs divers Total actif 68 392 67 270 135 662 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 215 215 Engagements de garantie donnés 1 910 1 910 Garantie reçues 1 425 1 425 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 66 967 69 395 136 362 Taille de l' entité structurée 569 048 95 107 664 155 — Au 31 décembre 2016  : (En milliers d'E uros ) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers disponibles à la vente 34 505 4 836 39 341 Prêts et créances 15 490 40 149 55 639 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs divers Total actif 49 995 44 985 94 980 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés 2 951 2 951 Engagements de garantie donnés 771 771 Garantie reçues 1 470 1 470 Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 48 525 48 707 97 232 Taille de l' entité structurée 555 547 112 841 668 388 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : — titrisation, le montant total des émissions au passif des entités, — gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation), — financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques, — autres activités, le total bilan. Au cours de la période, le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 3.1.2. 15.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe, lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : — elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; — elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées. 3.1.2. 16. – Périmètre de consolidation . 3.1.2. 16.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2017 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2017, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 3.1.2.16.2 : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut . En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’ Épargne Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune des ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. » 16.2. Opérations de titrisation . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’euros environ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc . Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. 3.1.2. 16.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Activité exercée % De contrôle Méthode de consolidation (2) CEBIM France Marchand de biens 100,00 % IG SAS PHILAE France Location terrains, autres biens immobiliers 100,00 % IG SILO DE FCT CE BOURGOGNE FRANCHE COMTE France Fonds commun de titrisation 100,00 % IG SLE AUXERRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE BELFORT ET SA REGION France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DE BESANCON France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NORD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SUD COTE D'OR France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU DOUBS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE HAUTE SAÔNE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE DU JURA France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE NIEVRE France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAÔNE ET LOIRE EST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SAÔNE ET LOIRE OUEST France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG SLE SENS France Supports juridiques de gestion de patrimoine Société mère IG (1) Pays d’implantation . (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 3.1.2. 16.4. Entreprises non consolidées au 31 décembre 2017 . — Les entreprises non consolidées sont constituées : — d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, — d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif . Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenu Motif de non consolidation (2) Montant des capitaux propres (3) Montant du résultat (3) SARL CHAMP DE FOIRE FRANCE 20.00 % non significativité 159 562 6 446 CERCLE DIJON BOURGOGNE FRANCE 21.98 % absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) -239 983 -190 995 VIVALIS INVESTISSEMENTS FRANCE 22.56 % non significativité 4 599 267 1 066 227 BATIFRANC FRANCE 23.35 % absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) 20 167 766 642 811 SCI DE LA CROIX BLANCHE FRANCE 24.99 % non significativité 2 667 329 717 327 SCCV DES ALLEES FRANCE 33.33 % absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) 23 312 20 312 CLOS VESONTIO FRANCE 33.33 % absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) 46 344 43 344 COOP CASTORS HABITAT BOURGOGNE FRANCE 39.80 % absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) 1 649 106 -553 459 SCI CEFCL FRANCE 45.48 % absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) 4 723 493 386 119 BIS DEVELOPPEMENT FRANCE 49.00 % absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) nouvelle structure immatriculée le 17/07/2017 FONCIERE BFC COMMERCES FRANCE 85.00 % Non significativité nouvelle structure immatriculée le 05/09/2017 BDR IMMOBILISATIONS FRANCE 100.00 % Non significativité 1 069 048 -213 829 BDR IMMOBILISATIONS 1 FRANCE 100.00 % Non significativité 967 783 523 944 BDR IMMOBILISATIONS 2 FRANCE 100.00 % Non significativité 47 333 11 732 CEBFC INVEST FRANCE 100.00 % Non significativité 996 191 -3 809 CEBFC LT FRANCE 100.00 % Non significativité 830 026 -186 021 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation sous influence notable comptabilisée à la juste valeur par résultat selon IAS 39 selon l’option ouverte par IAS 28 (J.V.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), entreprises sociales pour l’habitat qualifiée de partie liée (E.S.H.), etc. … (3) Montants en euros des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connus à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenu Motif de non consolidation (2) SIFA (SOCIÉTÉ D'INVESTISSEMENT FRANCE ACTIVE) FRANCE 0.01 % Non significativité CE DEVELOPPEMENT ACTION P1 FRANCE 0.02 % Non significativité NEUILLY CONTENTIEUX FRANCE 0.10 % Non significativité LOGISSIM HABITAT FRANCE 0.44 % Non significativité NEOLIA HLM BELFORT FRANCE 0.50 % Non significativité STADE DIJONNAIS FRANCE 0.52 % Non significativité CIRCUIT NEVERS MAGNY COURS FRANCE 0.57 % Non significativité SAEMAN FRANCE 0.72 % Non significativité SA DOLOISE DES HLM DU JURA FRANCE 0.78 % Non significativité BRENNUS HABITAT FRANCE 0.83 % Non significativité GCE GIE ACHATS - BPCE ACHAT FRANCE 0.89 % Non significativité GIE ECUREUIL CREDIT FRANCE 0.94 % Non significativité SEM YONNE ENERGIE FRANCE 1.11 % Non significativité CRITEL FRANCE 1.43 % Non significativité YONNE EQUIPEMENT FRANCE 1.62 % Non significativité LES EDITIONS DE L EPARGNE FRANCE 1.79 % Non significativité BPCE SERVICES FINANCIERS FRANCE 1.88 % Non significativité SAS FONCIERE DES CAISSES D EPARGNE FRANCE 2.29 % Non significativité FCPR FIDEPPP FRANCE 2.50 % Non significativité BPCE APS FRANCE 2.50 % Non significativité FIDEPPP2 FRANCE 2.50 % Non significativité BPCE FRANCE 2.62 % Non significativité CE DEVELOPPEMENT ACTION ORDINAIRE FRANCE 3.07 % Non significativité HLM VILLEO SA FRANCE 3.09 % Non significativité IDEHA FRANCE 3.18 % Non significativité GIE GCE TECHNOLOGIES FRANCE 3.24 % Non significativité SEM VAL DE BOURGOGNE FRANCE 3.24 % Non significativité SEM PATRIMONIALE SUD BOURGOGNE FRANCE 3.28 % Non significativité CIFC (CAPITAUX INV FRANCHE COMTE) FRANCE 3.44 % Non significativité SEM PAYS DE MONTBELIARD FRANCE 3.57 % Non significativité SEM ELAN SPORTIF CHALONNAIS FRANCE 3.58 % Non significativité GIE GCE MOBILIZ FRANCE 3.60 % Non significativité GIE CAISSE EPARGNE GARANT FRANCE 3.68 % Non significativité SAIEMB LOGEMENT FRANCE 3.79 % Non significativité SOGESTAR FRANCE 3.97 % Non significativité EPARGNE PIERRE FRANCE 4.30 % Non significativité GIE ECOLOCALE FRANCE 4.45 % Non significativité SIMAD FRANCE 4.60 % Non significativité CALAO PRODUCTIONS FRANCE 4.64 % Non significativité SEM CIB FRANCE 4.65 % Non significativité SOCIETE CIVILE DU CHÂTEAU FRANCE 4.74 % Non significativité CIF BOURGOGNE SUD ALLIER FRANCE 4.91 % Non significativité SEMVIH FRANCE 5.00 % Non significativité SNC ECUREUIL MASSERAN FRANCE 5.23 % Non significativité SEM COTE D'OR ENERGIE FRANCE 5.26 % Non significativité SACI FRANCE FRANCHE COMTE FRANCE 5.38 % Non significativité SA D HLM FRANCE 5.46 % Non significativité AEW FONCIERE ECUREUIL FRANCE 5.50 % Non significativité GIE BPCE TRADE FRANCE 5.56 % Non significativité SOCAD FRANCE 5.69 % Non significativité SCIC HLM LES DEMEURES DE SAONE FRANCE 5.75 % Non significativité SEMM FRANCE 6.60 % Non significativité BFC PROMOTION HABITAT FRANCE 6.60 % Non significativité SAEM STE PATRIMONIALE DE LA NIEVRE FRANCE 7.19 % Non significativité SEM SUD DEVELOPPEMENT FRANCE 7.32 % Non significativité ACTION 70 FRANCE 7.32 % Non significativité CE HOLDING PROMOTION FRANCE 7.76 % Non significativité SODEB FRANCE 8.01 % Non significativité NUMERICA POLE MULTIMEDIA FRANCE 9.76 % Non significativité SAIEMB IMMOBILIER D'ENTREPRISE (ATKYA) FRANCE 9.93 % Non significativité SEMA MACONNAIS VAL DE SAONE BOURGOGNE DU SUD FRANCE 10.00 % Non significativité VOO TV FRANCE 10.00 % Non significativité EPARGNE HABITAT FRANCE 10.26 % Non significativité CIF BOURGOGNE COTE D OR Y FRANCE 10.44 % Non significativité INST DVP ECON BOURGOGNE FRANCE 10.95 % Non significativité SEDD FRANCE 12.07 % Non significativité EXPANSION 39 FRANCE 12.90 % Non significativité TV 185 FRANCE 15.00 % Non significativité HARFLEUR 2000 FRANCE 15.01 % Non significativité NIDEV FRANCE 15.01 % Non significativité SEMPAT 90 FRANCE 15.77 % Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) JDA DIJON BASKET FRANCE 17.29 % Non significativité SCIC HABITAT BOURGOGNE CHAMPAGNE FRANCE 18.62 % Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable ( yc les structures à caractère fiscal) SCI JONXIMMO FRANCE 18.70 % Non significativité BOURGOGNE GARANTIE FRANCE 19.99 % Non significativité (1) Pays d’implantation. (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation sous influence notable comptabilisée à la juste valeur par résultat selon IAS 39 selon l’option ouverte par IAS 28 (J.V.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), entreprises sociales pour l’habitat qualifiée de partie liée (E.S.H.), etc. … 3.1.2. 17. – Honoraires des commissaires aux comptes . — Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux  : Montants en milliers d'euros CAC 1 (MAZARS) CAC 2 (KPMG) TOTAL Montant % Montant % Montant % 2 017 2 016 2 017 2 016 2 017 20 16 2 017 2 016 2 016 2 016 2 017 2 016 Missions de certification des comptes 128 122 86 % 75 % 136 151 100% 100% 264 273 93 % 87 % - Émetteur 128 122 126 131 254 253 - Filiales intégrés globalement 0 0 10 20 10 20 Services autres que la certification des comptes 21 40 14 % 25 % 0 0 0 % 0 % 21 40 7 % 13 % - Émetteur 21 40 0 0 21 40 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 Total 149 162 100% 100% 136 151 100% 100% 285 313 100% 100% Variation (%) -8 % -10 % -9 % VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2017) A l’assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion . – Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréci ations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823 -7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Votre Caisse constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlo is que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.1.2.4.1.7, 3.1.2.5.6.2, 3.1.2.6.7, 3.1.2.7.1.2 et 3.1.2.7.1.3 de l’annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle et collective. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique, qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. Nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification de la provision sectorielle comptabilisée dans votre Caisse. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres disponibles à la vente, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Caisse ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 455,5 MILLION D’EUROS au 31 décembre 2017, soit une variation par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -106 MILLION D’EUROS Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.1.2.4.1.6 et 3.1.2.5.5 de l’annexe aux comptes consolidés. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions p our les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : — la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations ( Natixis , Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, — la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, — l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 4. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du directoire . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. — Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse d’ Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée générale du 8 juillet 1991 pour le cabinet KPMG et du 30 juin 2003 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 27 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 15 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise r elatives aux comptes consolidés. — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. — Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Lyon et Paris La Défense, le 6 avril 2018 . Les commissaires aux comptes  : KPMG Audit Département de KPMG S.A.  : MAZARS  : Rémi Vinit - Dunand  ; Michel Barbet- Massin .

14/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801954
Texte de l'annonce :

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Banque coopérative au capital de 475 307 340 €. Siège social : 1, Rond Point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9. 352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z. Situation trimestrielle publiable au 31/03/2018. (En milliers d'EUROS.) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 45 541 Effets Publics et Valeurs assimilées 607 418 Créances sur les Établissements de Crédit 3 803 923 Opérations avec la Clientèle 10 481 510 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 515 453 Actions et Autres Titres à revenu variable 16 455 Participations et autres titres détenus à long terme 123 108 Parts dans les Entreprises liées 511 388 Crédit-bail et Location avec Option d'Achat 3 Location simple Immobilisations incorporelles 5 058 Immobilisations corporelles 54 918 Capital souscrit non versé Actions propres Comptes de négociation et de règlement Autres actifs 109 092 Comptes de Régularisation 306 526 Total actif 17 580 393 Passif Montant Banques centrales , CCP Dettes envers les établissements de crédit 3 344 235 Opérations avec la Clientèle 12 216 227 Dettes représentées par un titre 1 194 Autres passifs 193 852 Comptes de Régularisation 369 870 Comptes de négociation et de règlement Provisions pour Risques et Charges 60 377 Dettes subordonnées 141 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 50 054 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 344 443 Capital souscrit 475 307 Primes d' émission 143 122 Réserves 667 767 Écarts de Réévaluation Provisions réglementées et Subventions d'investissement Report à nouveau (+/-) 58 247 Total passif 17 580 393 Hors-bilan Montant Engagements donn é s  : Engagements de financement 1 310 707 Engagements de garantie 315 738 Engagements sur titres Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 14 946 Engagements sur titres 566

09/02/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800215
Texte de l'annonce :

1800215

9 février 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°18


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au capital de 475 307 340 €.

Siège social : 1, Rond Point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 décembre 2017.

 (En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

47 647

Effets Publics et Valeurs assimilées

595 474

Créances sur les Établissements de Crédit

3 854 031

Opérations avec la Clientèle

10 291 662

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 523 096

Actions et Autres Titres à revenu variable

17 539

Participations et autres titres détenus à long terme

121 399

Parts dans les Entreprises liées

511 372

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 157

Immobilisations corporelles

54 861

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

123 086

Comptes de Régularisation

186 555

Total actif

17 331 882

 

Passif

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 421 381

Opérations avec la Clientèle

12 038 030

Dettes représentées par un titre

1 198

Autres Passifs

206 253

Comptes de Régularisation

267 181

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

61 589

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 286 196

Capital souscrit

475 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

667 767

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

17 331 882

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 308 460

Engagements de garantie

305 560

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

14 523

Engagements sur titres

566

 

 

1800215

06/11/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704953
Texte de l'annonce :

1704953

6 novembre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 475 307 340 €.

Siège Social : 1, rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30 septembre 2017.

 (En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

47 972

Effets Publics et Valeurs assimilées

616 873

Créances sur les Établissements de Crédit

3 922 570

Opérations avec la Clientèle

10 082 897

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 539 652

Actions et Autres Titres à revenu variable

22 028

Participations et autres titres détenus à long terme

99 706

Parts dans les Entreprises liées

514 995

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 874

Immobilisations corporelles

55 898

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

134 802

Comptes de Régularisation

163 567

Total actif

17 205 834

 

Passif

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 419 116

Opérations avec la Clientèle

11 950 042

Dettes représentées par un titre

4 650

Autres passifs

184 282

Comptes de Régularisation

251 821

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

59 673

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 286 196

Capital souscrit

475 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

667 767

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

17 205 834

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés 

 

Engagements de financement

1 247 899

Engagements de garantie

299 201

Engagements sur titres

 

Engagements reçus 

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

15 419

Engagements sur titres

566

 

 

1704953

04/08/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704147
Texte de l'annonce :

1704147

4 août 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 365 307 340 €.

Siège Social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30 juin 2017.

 

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

47 938

Effets Publics et Valeurs assimilées

633 562

Créances sur les Etablissements de Crédit

3 925 882

Opérations avec la Clientèle

9 857 447

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 599 119

Actions et Autres Titres à revenu variable

22 075

Participations et autres titres détenus à long terme

93 692

Parts dans les Entreprises liées

514 963

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 885

Immobilisations corporelles

56 403

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

125 034

Comptes de Régularisation

162 871

Total actif

17 043 871

 

Passif

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 466 540

Opérations avec la Clientèle

11 750 675

Dettes représentées par un titre

4 780

Autres passifs

173 036

Comptes de Régularisation

253 302

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

59 288

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 286 196

Capital souscrit

475 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

667 767

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

17 043 871

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés 

 

Engagements de financement

1 254 765

Engagements de garantie

294 739

Engagements sur titres

 

Engagements reçus 

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

15 948

Engagements sur titres

1 355

 

 

1704147

17/05/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1701865
Texte de l'annonce :

1701865

17 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Forme juridique : Banque coopérative au capital de 475 307 340 €

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 651 E

 

A. — Comptes individuels annuels.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisses, banques centrales

 

42 330

46 626

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

607 496

545 903

Créances sur les établissements de crédit

3.1

4 213 235

4 895 468

Operations avec la clientèle

3.2

9 690 030

9 374 569

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

1 429 951

1 324 511

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

27 925

30 667

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

79 777

56 620

Parts dans les entreprises liées

3.4

514 802

514 791

Immobilisations incorporelles

3.5

4 946

5 062

Immobilisations corporelles

3.5

54 394

58 487

Autres actifs

3.7

151 897

172 645

Comptes de régularisation

3.8

162 035

160 905

Total de l'actif

 

16 978 818

17 186 254

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 471 731

3 505 581

Operations avec la clientèle

3.2

11 672 634

11 923 783

Dettes représentées par un titre

3.6

5 013

5 568

Autres passifs

3.7

222 391

269 399

Comptes de régularisation

3.8

196 710

181 025

Provisions

3.9

60 130

70 958

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

50 054

50 054

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 300 155

1 179 886

Capital souscrit

 

475 307

425 307

Primes d'émission

 

143 122

143 122

Réserves

 

603 993

555 130

Résultat de l'exercice (+/-)

 

77 733

56 327

Total du passif

 

16 978 818

17 186 254

 

Hors bilan

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 163 564

1 019 870

Engagements de garantie

4.1

298 146

306 133

Engagements sur titres

 

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

300 000

412 127

Engagements de garantie

4.1

16 212

72 701

Engagements sur titres

 

1 355

1 355

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'Euros.)

 

 

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

5.1

404 723

451 425

Intérêts et charges assimilées

5.1

-221 843

-280 817

Revenus des titres à revenu variable

5.2

11 898

17 738

Commissions (produits)

5.3

150 042

159 728

Commissions (charges)

5.3

-19 470

-19 646

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

410

1 483

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

16 391

2 094

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

5 989

4 603

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-9 578

-8 070

Produit net bancaire

 

338 562

328 538

Charges générales d'exploitation

5.7

-202 912

-200 613

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-9 524

-10 049

Résultat brut d'exploitation

 

126 126

117 876

Coût du risque

5.8

-22 299

-31 688

Résultat d'exploitation

 

103 827

86 188

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-89

420

Résultat courant avant impôt

 

103 738

86 608

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.11

-26 005

-30 281

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

 

 

Résultat net

 

77 733

56 327

 

III. — Annexe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,03%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2016.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2016 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2 Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis :

— plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions Epargne-logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.8. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (Cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.9. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.10. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.11. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice.

Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro.

 

2.3.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 9 697 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 197 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 6 157 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviend un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016.,Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 918 milliers d’euros dont 1 630 milliers d’euros comptabilisés en charge et 288 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 732 milliers d’euros.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires

59 156

467 016

Valeurs non imputées

0

213

Créances à vue

59 156

467 229

Comptes et prêts à terme

4 068 776

4 334 377

Prêts subordonnés et participatifs

50 241

50 241

Créances rattachées

35 062

43 621

Créances à terme

4 154 079

4 428 239

Total

4 213 235

4 895 468

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 55 348 milliers d'euros à vue et 1 903 564 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 161 087 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

3 755

7 021

Comptes et emprunts au jour le jour

30 000

0

Autres sommes dues

14 080

12 592

Dettes rattachées à vue

8

19

Dettes à vue

47 843

19 632

Comptes et emprunts à terme

3 300 067

3 320 128

Valeurs et titres donnés en pension à terme

104 414

146 047

Dettes rattachées à terme

19 407

19 774

Dettes à terme

3 423 888

3 485 949

Total

3 471 731

3 505 581

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 30 004 milliers d'euros à vue et 2 241 587 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

183 623

179 341

Créances commerciales

20 151

21 746

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

903 699

940 709

Crédits à l'équipement

2 828 111

2 746 904

Crédits à l'habitat

5 492 519

5 237 147

Autres crédits à la clientèle

33 992

71 002

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

21 000

21 000

Autres

62 190

0

Autres concours à la clientèle

9 341 510

9 016 761

Créances rattachées

28 043

31 553

Créances douteuses

259 099

251 678

Dépréciations des créances sur la clientèle

-142 396

-126 510

Total

9 690 030

9 374 569

Dont créances restructurées

18 078

15 257

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

4 868

3 264

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement du Système européen de Banque Centrale se montent à 2 310 159 milliers d’euros.

La diminution du poste « Crédits de trésorerie et de consommation » s’explique par la participation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'épargne à régime spécial

7 963 745

7 856 522

Livret A

3 424 769

3 486 856

PEL / CEL

2 538 605

2 360 023

Livret Jeune, livret B et CODEVI

1 276 439

1 256 221

LEP

681 939

713 897

PEP

15 205

16 111

Autres

26 789

23 413

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 579 061

3 929 995

Autres sommes dues

12 662

10 861

Dettes rattachées

117 166

126 405

Total

11 672 634

11 923 783

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 320 092

1 242 099

3 562 191

2 386 850

1 542 145

3 928 995

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

16 870

16 870

0

1 000

1 000

Total

2 320 092

1 258 969

3 579 061

2 386 850

1 543 145

3 929 995

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 006 114

111 895

-69 659

69 468

-54 602

Entrepreneurs individuels

334 693

19 058

-9 104

9 637

-7 139

Particuliers

5 599 689

126 037

-61 923

30 759

-20 067

Administrations privées

45 872

2 109

-1 710

909

-836

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 540 553

0

0

0

0

Autres

46 406

0

0

7

-7

Total au 31 décembre 2016

9 573 327

259 099

-142 396

110 780

-82 651

Total au 31 décembre 2015

9 249 401

251 678

-126 510

103 854

-96 033

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

///

384 433

219 293

///

603 726

///

310 656

229 057

///

539 713

Créances rattachées

///

2 851

2 603

///

5 454

///

4 305

2 611

///

6 916

Dépréciations

///

-1 528

-156

///

-1 684

///

-536

-190

///

-726

Effets publics et valeurs assimilées

0

385 756

221 740

0

607 496

0

314 425

231 478

0

545 903

Valeurs brutes

///

267 324

1 150 952

0

1 418 276

///

305 599

1 011 819

0

1 317 418

Créances rattachées

///

12 145

976

0

13 121

///

9 929

1 036

0

10 965

Dépréciations

///

-294

-1 152

0

-1 446

///

-1 674

-2 198

0

-3 872

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

279 175

1 150 776

0

1 429 951

0

313 855

1 010 657

0

1 324 511

Montants bruts

///

4 413

///

25 273

29 686

///

4 414

///

27 796

32 210

Créances rattachées

///

0

///

0

0

///

0

///

0

0

Dépréciations

///

0

///

-1 761

-1 761

///

-4

///

-1 540

-1 543

Actions et autres titres à revenu variable

0

4 413

0

23 512

27 925

0

4 411

0

26 256

30 667

Total

0

669 344

1 372 516

23 512

2 065 372

0

632 691

1 242 135

26 256

1 901 081

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 407 520 milliers d’euros.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 405 890 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 10 386 et – 1 762 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

342 801

26 277

369 078

0

601 845

256 936

858 781

Titres non cotés

0

6 749

180 030

186 779

0

6 197

127 752

133 949

Titres prêtés

0

300 388

1 162 630

1 463 018

0

6 003

853 800

859 803

Créances rattachées

0

14 993

3 579

18 572

0

14 234

3 647

17 881

Total

0

664 931

1 372 516

2 037 447

0

628 279

1 242 135

1 870 414

Dont titres subordonnés

0

4 792

171 189

175 981

0

18 674

117 910

136 584

 

940 400 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 850 800 milliers au 31 décembre 2015).

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à – 1 991 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre – 1 921 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 38 713 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 33 733 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 38 648 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Au 31 décembre 2015, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 29 681 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à – 5 432 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre - 42 809 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 158 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 196 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 602 042 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres non cotés

0

4 413

23 512

27 925

0

4 411

26 256

30 667

Total

0

4 413

23 512

27 925

0

4 411

26 256

30 667

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 342 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 567 milliers au 31 décembre 2015.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 1 762 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre – 1 547 milliers d’euros au 31 décembre 2015 et les plus-values latentes s’élèvent à 10 386 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 14 018 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Achats

Cessions

Remboursements

Créances rattachées

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2016

Effets publics

231 478

644

 

-10 498

-8

90

34

221 740

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 010 657

233 024

 

-93 888

-59

-3

1 045

1 150 776

Total

1 242 135

233 668

0

-104 386

-67

87

1 079

1 372 516

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

31/12/2016

Participations et autres titres détenus à long terme

58 138

24 917

-1 626

81 429

Parts dans les entreprises liées

621 868

2 670

-2 683

621 855

Valeurs brutes

680 006

27 587

-4 309

703 284

Participations et autres titres à long terme

1 518

243

-109

1 652

Parts dans les entreprises liées

107 077

 

-24

107 053

Dépréciations

108 595

243

-133

108 705

Immobilisations financières nettes

571 411

27 344

-4 176

594 579

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 28 903 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 28 885 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (6 157 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2016 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 105 992 milliers d’euros sur les titres BPCE.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Tableau des filiales et participations (Les montants sont exprimés en milliers d’euros.)

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

15 078

14 237

63 926

 

 

 

249

 

Certificats d'associations

 

 

 

3 444

3 444

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

24 107

22 359

10 513

 

 

 

847

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BPCE ACHATS

12/20 rue Fernand Braudel - 75013 Paris

GIE

BPCE TRADE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris cedex 13

GIE

CE SYNDICATION RISQUE

5 rue Masseran - 75007 Paris

GIE

CEFCL

2 Rue Royale - 57000 Metz

SCI

SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR

93 Route de Pommard - 21200 Beaune

SCI

BPCE SERVICE FINANCIERS

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris cedex 13

GIE

ECOLOCALE

Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 Paris cedex 13

GIE

ECUREUIL CREDIT

Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 Paris cedex 13

GIE

IT - CE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris cedex 13

GIE

LA CROIX BLANCHE

Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 Paris

SCI

MOBILIZ

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris cedex 13

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20 avenue Georges Pompidou - 92300 Levallois-Perret

GIE

SCCV DES ALLEES

8 Rue des Champs Moreaux - 21121 Daix

SCCV

SCCV LE CLOS VESONTIO

8 Rue des Champs Moreaux - 21121 Daix

SCCV

SNC ECUREUIL

5 rue Masseran - 75007 Paris

SNC

VIVALIS INVESTISSEMENTS

Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 Rillieux-la-Pape Cedex

GIE

JONXIMMO

17 Rue Sophie Germain - 90000 Belfort

SCI

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2016

31/12/2015

Créances

2 487 662

1 187 732

3 675 394

3 193 776

Dont subordonnées

52 832

163 846

216 678

163 439

Dettes

2 375 985

25 546

2 401 531

2 578 099

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

1 517

1 517

4 439

Engagements de garantie

156 415

19 789

176 204

208 933

Autres engagements donnés

4 116 589

 

4 116 589

3 891 707

Engagements donnés

4 273 004

21 306

4 294 310

4 105 079

Engagements de financement

300 000

 

300 000

412 127

Engagements de garantie

4 597

 

4 597

9 134

Autres engagements reçus

 

 

 

 

Engagements reçus

304 597

0

304 597

421 261

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Droits au bail et fonds commerciaux

4 833

 

 

 

4 833

Logiciels

997

42

 

 

1 039

Autres

986

 

 

 

986

Valeurs brutes

6 816

42

0

0

6 858

Droits au bail et fonds commerciaux

0

 

 

 

0

Logiciels

771

155

 

 

926

Autres

983

3

 

 

986

Amortissements et dépréciations

1 754

158

0

0

1 912

Total valeurs nettes

5 062

-116

0

0

4 946

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Terrains

7 144

665

 

-1 314

6 495

Constructions

65 129

 

 

-1 758

63 371

Autres

129 750

4 542

-269

-1 679

132 344

Immobilisations corporelles d'exploitation

202 023

5 207

-269

-4 751

202 210

Immobilisations hors exploitation

10 907

33

-266

5 076

15 750

Valeurs brutes

212 930

5 240

-535

325

217 960

Terrains

0

 

 

 

0

Constructions

40 466

2 241

 

-2 400

40 307

Autres

106 883

7 125

-269

-1 865

111 874

Immobilisations corporelles d'exploitation

147 349

9 366

-269

-4 265

152 181

Immobilisations hors exploitation

7 094

238

-212

4 265

11 385

Amortissements et dépréciations

154 443

9 604

-481

0

163 566

Total valeurs nettes

58 487

-4 364

-54

325

54 394

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Bons de caisse et bons d'épargne

4 879

5 425

Dettes rattachées

134

143

Total

5 013

5 568

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

1

1 649

1

1 751

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

14 197

////

14 113

Créances et dettes sociales et fiscales

5 111

39 027

643

39 448

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

146 785

167 518

172 001

214 088

Total

151 897

222 391

172 645

269 399

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

1

 

3

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

6 386

1 772

7 622

1 536

Charges et produits constatés d'avance (1)

14 063

46 917

13 792

49 512

Produits à recevoir/Charges à payer (2)

37 560

61 434

33 257

65 158

Valeurs à l'encaissement

102 564

78 776

91 806

55 721

Autres (3)

1 461

7 811

14 425

9 099

Total

162 035

196 710

160 905

181 025

(1)Dont 9 496 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 35 472 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ.

(2)Dont 12 260 milliers d’euros en produits à recevoir et 30 563 milliers d’euros en charges à payer sur instruments financiers à terme.

(3)Dont 5 264 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce.

 

3.9. Provisions :

 

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

22 642

3 054

2 784

4 814

18 098

Provisions pour engagements sociaux

3 138

599

604

50

3 083

Provisions pour PEL/CEL

22 886

 

 

707

22 179

Provisions pour restructurations

10 157

1 684

3 346

 

8 495

Provisions pour impôts

990

 

758

 

232

Autres

11 145

3 560

3 422

3 240

8 043

Autres provisions pour risques

12 135

3 560

4 180

3 240

8 275

Total

70 958

8 897

10 914

8 811

60 130

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2016

Dépréciations sur créances sur la clientèle

126 510

39 543

-10 363

-13 294

142 396

Dépréciations sur autres créances

2 388

17

-1 042

0

1 363

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

128 898

39 560

-11 405

-13 294

143 759

Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 494

3 053

-1 944

 

4 603

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

19 149

0

-841

-4 814

13 495

Autres provisions

0

 

 

 

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

22 643

3 053

-2 785

-4 814

18 097

Total

151 541

42 613

-14 190

-18 108

161 856

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la participation de la caisse d’Epargne de Bourogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016.

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (23 440 milliers d'euros en 2016).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

254 432

9 998

1 061

 

265 491

245 755

8 991

1 038

 

255 784

Juste valeur des actifs du régime

300 805

7 075

336

 

308 216

286 359

6 907

267

 

293 533

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Effets du plafonnement d'actifs

-14 917

 

 

 

-14 917

-14 109

 

 

 

-14 109

Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes

-31 456

937

 

 

-30 519

-26 495

122

 

 

-26 373

Solde net au bilan

0

1 986

725

 

2 711

0

1 962

771

 

2 733

Engagements sociaux Passifs

 

1 986

725

 

2 711

 

1 962

771

 

2 733

Engagements sociaux Actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

422

66

 

488

 

436

71

 

507

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

4 840

145

11

 

4 996

4 815

125

11

 

4 951

Produit financier

-5 648

-108

-3

 

-5 759

-5 048

-92

-3

 

-5 143

Prestations versées

 

-483

-117

 

-600

 

-278

 

 

-278

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Ecarts actuariels

 

 

-3

 

-3

 

 

237

 

237

Autres

808

48

 

 

856

233

82

 

 

315

Total de la charge de l'exercice

0

24

-46

 

-22

0

273

316

 

589

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Exercice 2016

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1.65%

0.99%

0.57%

 

1.99%

1.56%

1.10%

 

Taux d'inflation

1.60%

1.60%

1.60%

 

1.70%

1.70%

1.70%

 

Taux de croissance des salaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Table de mortalité utilisée

TGHO5/TGF05

TGHO5/TGF05

TGHO5/TGF05

 

TGHO5/TGF05

TGHO5/TGF05

TGHO5/TGF05

 

Duration

19ans

12 ans

8 ans

 

18 ans

12 ans

8 ans

 

 

Sur l’année 2016, sur l’ensemble des 8 769 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 11 824 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -3 055 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2016, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 89 % en obligations, 7.4 % en actions, 0.5 % en actifs immobiliers, 2.9 % en actifs monétaires et 0.2 % en trésorerie.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 301 122

1 083 990

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

542 317

530 826

Ancienneté de plus de 10 ans

440 264

468 446

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 283 703

2 083 262

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

243 596

246 665

Total

2 527 299

2 329 927

Encours de crédits octroyés

 

 

En milliers d'euros

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

3 617

5 394

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

16 602

23 952

Total

20 219

29 346

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations/ reprises nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

10 892

1 327

12 219

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 985

-660

2 325

Ancienneté de plus de 10 ans

6 329

-421

5 908

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 206

246

20 452

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 998

-1 042

1 956

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-61

21

-40

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-256

67

-189

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-317

88

-229

Total

22 887

-708

22 179

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2016

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

   

50 054

 Total

50 054

0

0

0

50 054

 

Au 31 décembre 2016, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ Autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2014

365 307

143 122

502 091

59 943

1 070 463

Mouvements de l'exercice

60 000

 

53 039

-3 616

109 423

Total au 31 décembre 2015

425 307

143 122

555 130

56 327

1 179 886

Augmentation de capital

50 000

 

 

 

50 000

Affectation résultat 2015

 

 

41 399

-56 327

-14 928

Distribution de dividendes

 

 

7 464

 

7 464

Résultat de la période

 

 

 

77 733

77 733

Total au 31 décembre 2016

475 307

143 122

603 993

77 733

1 300 155

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 475 307 milliers d'euros et est composé pour 475 307 340 euros de 23 765 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 14 Mars 2016, par l’émission au pair de 2 500 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune.

 

Sociétés locales d’épargne (SLE)

Au 31 décembre 2016, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (561 516 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2015, les SLE ont perçu un dividende de 7 464 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne.

Au 31 décembre 2016, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 87 105 milliers d’euros comptabilisé en Autres passifs dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2016, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 2 274 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Inférieur à 1 mois

de 1 mois à 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Total des emplois

3 367 456

237 776

1 143 433

4 952 728

6 239 318

15 940 711

Effets publics et valeurs assimilées

5 454

0

17 060

196 085

388 897

607 496

Créances sur les établissements de crédit

2 788 019

55 772

318 222

884 173

167 049

4 213 235

Opérations avec la clientèle

446 762

162 963

682 075

3 145 623

5 252 607

9 690 030

Obligations et autres titres à revenu fixe

127 221

19 041

126 076

726 847

430 765

1 429 951

Total des ressources

9 018 330

499 340

892 181

3 132 916

1 606 613

15 149 379

Dettes envers les établissements de crédit

178 001

358 674

342 081

1 593 861

999 114

3 471 731

Opérations avec la clientèle

8 836 306

140 649

549 942

1 538 239

607 499

11 672 635

Dettes représentées par un titre

4 023

18

158

815

0

5 013

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés

 

 

Ouverture de crédits documentaires

0

397

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 159 813

1 015 356

Autres engagements

3 752

4 117

En faveur de la clientèle

1 163 564

1 019 870

Total des engagements de financement donnés

1 163 564

1 019 870

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

300 000

412 127

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

300 000

412 127

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés

 

 

Cautions immobilières

67 919

43 878

Cautions administratives et fiscales

2 399

3 946

Autres cautions et avals donnés

190 054

226 861

Autres garanties données

37 775

31 448

D'ordre de la clientèle

298 146

306 133

Total des engagements de garantie donnés

298 146

306 133

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

16 212

72 701

Total des engagements de garantie reçus

16 212

72 701

 

Autres engagements ne figurant pas au hors bilan.

Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 310 159 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 144 040 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

— 126 251 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès du Crédit Foncier dans le cadre du processus TRICP contre 155 356 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

— 260 124 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 275 474 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

— 1 420 055 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 316 837 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

4.1.3. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2016, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 19 789 milliers d’euros (contre 21 542 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

Contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations sur marchés organisés :

0

0

0

0

0

0

0

0

Accords de taux futurs

 

 

0

 

 

 

0

 

Swaps de taux

2 757 760

 

2 757 760

-47 784

2 221 128

 

2 221 128

-80 525

Swaps cambistes

 

 

0

 

 

 

0

 

Swaps financiers de devises

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

2 757 760

0

2 757 760

-47 784

2 221 128

0

2 221 128

-80 525

Total opérations fermes

2 757 760

0

2 757 760

-47 784

2 221 128

0

2 221 128

-80 525

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations sur marchés organisés :

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux

0

 

0

0

0

 

0

0

Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

Total instruments financiers et de change à terme

2 757 760

0

2 757 760

-47 784

2 221 128

0

2 221 128

-80 525

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Swaps de taux d'intérêt

1 404 668

1 353 092

 

 

2 757 760

1 436 071

785 057

 

 

2 221 128

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Opérations fermes

1 404 668

1 353 092

0

0

2 757 760

1 436 071

785 057

0

0

2 221 128

Options de taux d'intérêt

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

1 404 668

1 353 092

0

0

2 757 760

1 436 071

785 057

0

0

2 221 128

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-39 374

-8 410

0

0

-47 784

-49 940

-30 585

0

0

-80 525

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

Total

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

266 429

1 197 882

1 293 449

2 757 760

Opérations fermes

266 429

1 197 882

1 293 449

2 757 760

Total

266 429

1 197 882

1 293 449

2 757 760

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

16 509 726

16 502 702

16 680 798

16 679 793

Dollar

1 293

471

3 274

1 933

Livre sterling

2 355

2 337

2 742

2 728

Franc suisse

465 333

473 201

499 321

501 685

Yen

0

0

0

0

Autres devises

111

107

119

115

Total

16 978 818

16 978 818

17 186 254

17 186 254

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

89 105

-30 875

58 231

103 751

-45 606

58 146

Opérations avec la clientèle

256 765

-156 154

100 611

283 510

-182 206

101 305

Obligations et autres titres à revenu fixe

55 902

-16 229

39 672

57 554

-14 537

43 018

Dettes subordonnées

 

 

0

 

 

0

Autres*

2 951

-18 586

-15 634

6 609

-38 469

-31 859

Total

404 723

-221 844

182 880

451 425

-280 817

170 608

* Dont 609 et (18 586) milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 707 milliers d’euros pour l’exercice 2016, contre une dotation de 590 milliers d’euros pour l’exercice 2015.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

965

1 193

Parts dans les entreprises liées

10 932

16 544

Total

11 898

17 738

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

259

-718

-459

137

-273

-136

Opérations avec la clientèle

45 788

-12

45 777

60 860

0

60 860

Opérations sur titres

5 235

-128

5 107

5 902

-228

5 674

Moyens de paiement

27 317

-10 094

17 224

26 779

-10 889

15 890

Opérations de change

96

0

96

98

0

98

Engagements hors-bilan

3 525

-166

3 359

3 774

-294

3 480

Prestations de services financiers

7 176

-8 351

-1 176

5 327

-7 962

-2 635

Activités de conseil

38

0

38

41

0

41

Autres commissions (1)

60 608

0

60 608

56 810

0

56 810

Total

150 042

-19 470

130 574

159 728

-19 646

140 083

(1) Dont vente de produits d’assurance vie pour 45 438 milliers d’euros.

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations de change

410

1 510

Instruments financiers à terme

0

-27

Total

410

1 483

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

394

-222

172

-1 463

-314

-1 777

Dotations

-1 679

-450

-2 129

-1 638

-340

-1 978

Reprises

2 073

228

2 301

176

26

202

Résultat de cession

16 219

0

16 219

3 879

-3

3 876

Autres éléments

 

0

0

 

-5

-5

Total

16 613

-222

16 391

2 416

-323

2 094

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 685

-3 097

-412

2 610

-2 844

-234

Refacturations de charges et produits bancaires

118

-144

-26

125

-144

-19

Activités immobilières

129

-252

-123

31

-248

-217

Prestations de services informatiques

 

 

0

 

 

0

Autres activités diverses

2 862

-6 085

-3 223

1 625

-4 834

-3 209

Autres produits et charges accessoires

195

 

195

212

 

212

Total

5 989

-9 578

-3 589

4 603

-8 070

-3 467

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-69 028

-66 048

Charges de retraite et assimilées (1)

-11 347

-10 912

Autres charges sociales

-26 489

-27 602

Intéressement des salariés

-5 163

-4 148

Participation des salariés

0

0

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-9 147

-8 947

Total des frais de personnel

-121 174

-117 657

Impôts et taxes

-9 012

-7 113

Autres charges générales d'exploitation

-72 726

-75 843

Total des autres charges d'exploitation

-81 738

-82 956

Total

-202 912

-200 613

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 619 cadres et 1 060 non cadres, soit un total de 1 679 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Clientèle

-48 166

22 514

-2 552

364

-27 840

-48 056

22 501

-1 778

624

-26 710

Titres et débiteurs divers

-46

1 042

 

0

997

-224

205

 

0

-20

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-3 054

1 944

 

 

-1 110

-2 052

305

 

 

-1 747

Provisions pour risque clientèle

0

5 654

 

 

5 654

-3 212

0

 

 

-3 212

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

-51 266

31 155

-2 552

364

-22 299

-53 545

23 011

-1 778

623

-31 689

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

12 151

 

 

 

 

12 077

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

11 405

 

 

 

 

10 629

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

4 814

 

 

 

 

305

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

2 785

 

 

 

 

 

 

 

 

Total reprises nettes

 

31 155

 

 

 

 

23 011

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

2 731

0

0

2 731

1 583

0

0

1 583

Dotations

-215

 

 

-215

-224

 

 

-224

Reprises

2 946

0

 

2 946

1 808

0

 

1 808

Résultat de cession

-2 824

0

4

-2 820

-1 160

0

-3

-1 163

Total

-93

0

4

-89

423

0

-3

420

 

Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes :

— les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 5 milliers d’euros.

— les reprises de dépréciations sur titres de participation : 72 milliers d’euros.

— le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : (2 824) milliers d’euros.

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2016.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2016

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

83 124

150

616

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputations des déficits

2 503

 

 

Bases imposables

85 627

150

616

Impôt correspondant

-28 540

-22

 

+ Contributions 3,3%

-917

-1

 

+ Majorations de 10,7%

 

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-220

 

 

Impôt comptabilisé

-29 677

-23

0

Autres mouvements et Provisions pour impôts

3 695

 

 

Total

-25 982

-23

0

(*) La créance provisoire liée au crédit d’impôt PTZ s’élève à 3 932 milliers d’euros.

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'Euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

2016

2015

2016

2015

Produit net bancaire

338 562

328 538

306 269

323 118

Frais de gestion

-212 436

-210 662

-203 516

-203 120

Résultat brut d'exploitation

126 126

117 876

102 753

119 998

Coût du risque

-22 299

-31 688

-24 179

-31 507

Résultat d'exploitation

103 827

86 188

78 574

88 491

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-89

420

0

0

Résultat courant avant impôts

103 738

86 608

78 574

88 491

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2016 aux organes de direction s’élèvent à 1 832 milliers d’euros.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Montant global des prêts accordés

1 794

1 850

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants (En milliers d'Euros)

CAC 1 (KPMG)

CAC 2 (MAZARS)

TOTAL

Montant

%

Montant

%

Montant

%

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Missions de certification des comptes

131

144

100%

100%

122

133

75%

91%

253

277

86%

96%

Services autres que la certification des comptes

0

0

0%

0%

40

13

25%

9%

40

13

14%

4%

Total

131

144

100%

100%

162

146

100%

100%

293

290

100%

100%

Variation (%)

-9%

 

 

 

11%

 

 

 

1%

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2016, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

Note 7. – Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2016.)

 

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué aux notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers. — La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.3 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.6 et 3.9.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Chalon sur Saône et La Défense, le 29 mars 2017

Les commissaires aux comptes ;

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2016.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

5.1

42 330

46 626

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

149 053

166 919

Instruments dérivés de couverture

5.3

76 934

62 568

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 553 412

1 522 990

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

4 247 990

4 898 127

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

10 666 458

10 203 148

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

10 707

24 419

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

10 175

10 103

Actifs d'impôts courants

 

4 095

582

Actifs d'impôts différés

5.9

32 044

38 906

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

248 771

315 091

Immeubles de placement

5.11

4 365

3 812

Immobilisations corporelles

5.12

52 852

57 695

Immobilisations incorporelles

5.12

4 946

5 062

Total de l'actif

 

17 104 132

17 356 048

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

33 881

36 267

Instruments dérivés de couverture

5.3

90 836

106 835

Dettes envers les établissements de crédit

5.13.1

3 517 224

3 549 340

Dettes envers la clientèle

5.13.2

11 661 968

11 917 107

Dettes représentées par un titre

5 .14

5 012

5 568

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 231

 

Passifs d'impôts différés

5.9

16 822

15 498

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

223 499

249 084

Provisions

5.16

44 460

48 641

Capitaux propres

 

1 509 199

1 427 708

Capitaux propres part du groupe

 

1 509 199

1 427 708

Capital et primes liées

 

618 429

568 429

Réserves consolidées

 

767 749

761 187

Gains et pertes comptabilisés directement en autres

 

52 684

34 782

Eléments du résultat global

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

70 337

63 310

Total des passifs et capitaux propres

 

17 104 132

17 356 048

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

6.1

399 489

439 170

Intérêts et charges assimilées

6.1

-201 040

-238 453

Commissions (produits)

6.2

146 443

160 170

Commissions (charges)

6.2

-18 756

-19 221

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-12 473

-25 742

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

28 692

23 134

Produits des autres activités

6.5

3 938

3 973

Charges des autres activités

6.5

-8 598

-7 327

Produit net bancaire

 

337 695

335 704

Charges générales d'exploitation

6.6

-201 518

-201 851

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-9 720

-10 777

Résultat brut d'exploitation

 

126 457

123 076

Coût du risque

6.7

-23 747

-31 700

Résultat d'exploitation

 

102 710

91 376

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

4

243

Résultat avant impôts

 

102 714

91 619

Impôts sur le résultat

6.9

-32 377

-28 309

Résultat net

 

70 337

63 310

Résultat net part du groupe

 

70 337

63 310

 

III. — Résultat global.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net

70 337

63 310

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-814

765

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

280

-263

Eléments non recyclables en résultat

-534

502

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

15 629

3 208

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

5 277

-796

Impôts

-2 470

535

Eléments recyclables en résultat

18 436

2 947

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôt)

17 902

3 449

Résultat global

88 239

66 759

Part du groupe

88 239

66 759

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Variation de juste valeur des instruments

Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2015

365 307

143 122

811 338

-1 043

28 578

3 798

 

1 351 100

1 351 100

Distribution

 

 

-9 728

 

 

 

 

-9 728

-9 728

Augmentation de capital

60 000

 

-40 423

 

 

 

 

19 577

19 577

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

 

 

502

3 469

-522

 

3 449

3 449

Résultat

 

 

 

 

 

 

63 310

63 310

63 310

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2015

425 307

143 122

761 187

-541

32 047

3 276

63 310

1 427 708

1 427 708

Affectation du résultat de l'exercice 2015

 

 

63 310

 

 

 

-63 310

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2016

425 307

143 122

824 497

-541

32 047

3 276

 

1 427 708

1 427 708

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-9 841

 

 

 

 

-9 841

-9 841

Augmentation de capital

50 000

 

-46 907

 

 

 

 

3 093

3 093

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

 

 

-534

14 976

3 460

 

17 902

17 902

Résultat

 

 

 

 

 

 

70 337

70 337

70 337

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2016

475 307

143 122

767 749

-1 075

47 023

6 736

70 337

1 509 199

1 509 199

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat avant impôts

102 714

91 619

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

9 958

11 022

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

9 697

16 330

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-13 857

-20 542

Autres mouvements

10 763

49 952

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

16 561

56 762

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

208 079

539 965

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-734 436

-159 708

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-36 188

-201 647

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

24 642

65 629

Impôts versés

-32 625

-22 419

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-570 528

221 820

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-451 253

370 201

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

12 495

58 540

Flux liés aux immeubles de placement

136

-781

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 569

-14 792

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

7 062

42 967

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

40 159

50 272

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

40 159

50 272

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-404 032

463 440

Caisse et banques centrales

46 626

44 870

Caisse et banques centrales (actif)

46 626

44 870

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

460 061

-1 623

Comptes ordinaires débiteurs (1)

467 082

12 314

Comptes créditeurs à vue

-7 021

-13 937

Trésorerie à l'ouverture

506 687

43 247

Caisse et banques centrales

42 330

46 626

Caisse et banques centrales (actif)

42 330

46 626

Opérations à vue avec les établissements de crédit

60 325

460 061

Comptes ordinaires débiteurs (1)

94 080

467 082

Comptes créditeurs à vue

-33 755

-7 021

Trésorerie à la clôture

102 655

506 687

Variation de la trésorerie nette

-404 032

463 440

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts

 

 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,03%, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Baisse du taux d’imposition. — L’application de la Loi de Finances 2017 publiée et homologuée au Journal Officiel du 30 décembre 2016, qui prévoit la baisse du taux d’impôt de 34,43 % à 28,92 % à partir de 2019 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros a conduit le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à revaloriser ses bases d’impôts différés et à comptabiliser une charge d’impôt différée de 3 430 milliers d’euros en 2016.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture 1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelles normes publiées et non encore applicables :

 

Nouvelle norme IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016.

La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB.

Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers.

 

Classement et évaluation : Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »).

Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat.

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat.

Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9.

 

Dépréciations : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue.

Ainsi, les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories en fonction de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale et une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

 

Étape 1 (stage 1)

— Une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an.

— Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

 

Étape 2 (stage 2)

— En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie.

— La dépréciation pour risque de crédit sera alors augmentée au niveau des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison).

— Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

 

Étape 3 (stage 3)

— La dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) et son montant sera ajusté le cas échéant pour tenir compte d’une dégradation supplémentaire du risque de crédit.

— Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation.

 

Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 9, le Groupe BPCE conduit ses travaux de mise en œuvre dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés.

Entamés dès le premier semestre 2015, les travaux d’analyse, de conception et de développement informatique se sont poursuivis au cours de l’exercice 2016 et se poursuivront au cours du premier semestre 2017. Le second semestre sera principalement consacré aux recettes, à la finalisation des travaux de calibrage des modèles, à l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement.

 

Classement et Evaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Evaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9., De même l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39(actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par le résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9.

Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants :

— Pour les portefeuilles de crédits de la banque commerciale, les impacts devraient rester limités et concerner principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

— Pour les autres portefeuilles de financement :

— Les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat.

— Les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat.

Les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Néanmoins, le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement symétriques, sujet de Place dont a été saisi en décembre le Board de l’IASB qui devrait statuer courant 2017 sur la possibilité de comptabiliser ces instruments au coût amorti.

— Pour les portefeuilles de titres :

— Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dettes pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global selon qu’ils seront gérés dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente.

— Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net en raison de leur nature d’instrument de dette et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

— Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les autres éléments du résultat global.

— Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global si elles sont gérées dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seraient maintenus au coût amorti dans les autres cas.

Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs. Néanmoins ces reclassements étant peu nombreux, il n’est pas attendu d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018.

Le traitement des passifs étant similaire à celui actuel selon IAS 39, le passif est peu impacté.

 

Dépréciation : Le groupe va s’appuyer sur le dispositif interne de gestion des risques, sous-tendant les calculs réglementaires des exigences en fonds propres pour la constitution des portefeuilles et le calcul des dépréciations. Un dispositif ad hoc de calcul et de comptabilisation des dépréciations sur encours sains est en cours de construction nécessitant d’importants développements informatiques.

Les modèles qui seront mis en œuvre pour le calcul des dépréciations sont élaborés dans le respect de la gouvernance des modèles afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du groupe selon la nature des actifs et la destination des modèles. Ils s’appuieront en priorité sur les modèles internes existants de mesure des risques et sur des informations externes si des mesures internes ne sont pas disponibles. Ces modèles seront adaptés afin de permettre une mesure de la probabilité de défaut des créances à maturité des encours. Les dépréciations calculées tiendront compte des conditions courantes et des projections économiques et financières attendues. Les mesures pourront donc, dans certains cas, être significativement différentes des mesures utilisées dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres, compte tenu du caractère prudent de ces dernières.

Les modèles de calcul des dépréciations seront mis en œuvre de manière centralisée afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe BPCE, selon la nature des actifs.

La mesure de la dégradation significative sera opérée au travers de la combinaison d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs en cours de calibrage. Les critères quantitatifs s’appuieront sur les dispositifs de notation, s’attachant à comparer le risque associé à la notation courante au risque mesuré lors de l’octroi. Les critères qualitatifs comprennent des indicateurs complémentaires au dispositif de notation privilégiant la mesure du risque courante à sa comparaison aux valeurs passées, tels que les impayés de plus de 30 jours ou le statut de la contrepartie en Watch List (intégrant le statut forbearance).

Les simulations d’impact chiffrées, effectuées à ce jour, comportent encore à ce stade des options simplificatrices qui ne permettent raisonnablement pas de considérer que l’estimation revêt un caractère suffisamment fiable pour être publiée. Des informations pourront être communiquées en 2017 en fonction de l’avancement des travaux et de la qualité des estimations obtenues.

 

Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE, a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de rester intégralement sous IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018.

En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9.

 

Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers.

 

Nouvelle norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Comptabilisation du chiffre d’affaires » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective.

Selon IFRS 15, la comptabilisation du produit des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services.

La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couve rts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme sont engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et seront finalisés au cours de l’exercice 2017.

 

Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Locations » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle sera applicable au 1er janvier 2019 de façon rétrospective, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif.

Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17.

Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan de tous les contrats de location sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et la dette financière actuariellement sur la durée du contrat de location. La charge d’intérêt relative à la dette et la charge d’amortissement du droit d’utilisation seront comptabilisés séparément au compte de résultat. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat.

Le groupe a débuté les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme suite à sa publication, début 2016. L’estimation du montant des droits d’utilisation à comptabiliser au bilan est en cours d’évaluation. Un impact significatif sur les postes d’immobilisations et sur les postes de passifs financiers au bilan est toutefois attendu.

 

2.3. Recours a des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2016, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.11) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ont été arrêtés par le directoire du 23 janvier 2017. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 25 avril 2017.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est constituée :

— de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté ;

— des 12 sociétés locales d’épargne (SLE) ;

— de 2 filiales locales (CEBIM et PHILAE) ;

— du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCE figure en note 16 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 18.5.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

3.3. Regles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie :

— des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

— ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

— soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

— soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui était, explicitement exclus du champ d’application.

 

3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options.

Ces engagements sont traités comptablement comme suit :

— en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ;

— l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du groupe ;

— les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les réserves consolidées-Part du groupe ;

— si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées-Part du groupe pour leurs parts respectives ;

— tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé.

 

3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre.

Par exception, les sociétés locales d’épargne (SLE) ont leur date de clôture de l’exercice au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre qui sont enregistrées, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignées à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche active. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement;

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument.

 

Juste valeur des dettes interbancaires. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE.

 

Instruments reclasses en « prets et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres3. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses.

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Depreciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.25).

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destines à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

– lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

– lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Operations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages du personnel. — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.

 

Régimes à cotisations définies. — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement –risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent au membre du personnel.

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

 

Régimes à prestations définies. — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants.

Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision.

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 1 495 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 197 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 15 854 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviend un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2016. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 918 milliers d’euros dont 1 630 millers d’euros comptabilisés en charge et 288 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 732 milliers d’euros.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Caisses

42 330

46 626

Total caisses, banques centrales

42 330

46 626

 

5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment des instruments de dérivés ferme sur taux.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments de dérivés ferme sur taux.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Prêts à la clientèle

 

149 045

149 045

 

166 910

166 910

Prêts

 

149 045

149 045

 

166 910

166 910

Dérivés de transaction

8

 

8

9

 

9

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

8

149 045

149 053

2

166 910

166 919

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent uniquement des contrats de prêts structurés aux collectivités locales.

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Prêts et opérations de pension

149 045

149 045

Total

149 045

149 045

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — L'exposition au risque de crédit représente une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 149 045 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 166 910 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Prêts à la clientèle

149 045

 

166 910

 

Total

149 045

0

166 910

0

 

Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2015 et au 31 décembre 2016.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dérivés de transaction

33 881

36 267

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

33 881

36 267

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

116 674

8

33 881

133 242

9

36 267

Instruments de change

 

 

 

2 137

 

 

Opérations fermes

116 674

8

33 881

135 379

9

36 267

Total des instruments dérivés de transaction

116 674

8

33 881

135 379

9

36 267

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

2 311 086

64 632

90 836

1 952 886

55 359

106 835

Opérations fermes

2 311 086

64 632

90 836

1 952 886

55 359

106 835

Couverture de juste valeur

2 311 086

64 632

90 836

1 952 886

55 359

106 835

Instruments de taux

330 000

12 302

 

135 000

7 209

 

Opérations fermes

330 000

12 302

0

135 000

7 209

0

Couverture de flux de trésorerie

330 000

12 302

0

135 000

7 209

0

Total des instruments dérivés de couverture

2 641 086

76 934

90 836

2 087 886

62 568

106 835

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

645 350

574 871

Obligations et autres titres à revenu fixe

334 404

380 609

Titres dépréciés

1 194

2 262

Titres à revenu fixe

980 948

957 742

Actions et autres titres à revenu variable

682 728

676 552

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 663 676

1 634 294

Dépréciation des titres à revenu fixe

-1 192

-2 232

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-109 072

-109 072

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 553 412

1 522 990

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

59 691

44 062

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2016, les gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global sont constitués des gains et pertes sur titres à revenu fixe pour 32 193 milliers d’euros et 27 498 milliers d’euros sur les titres à revenu variable.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

8

 

8

Dont dérivés de taux

 

8

 

8

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

8

 

8

Titres

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

149 045

149 045

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

149 045

149 045

Dont dérivés de taux

 

76 934

 

76 934

Instruments dérivés de couverture

 

76 934

 

76 934

Titres de participation

 

 

534 727

534 727

Titres

957 863

 

60 822

1 018 685

Dont titres à revenu fixe

957 863

 

21 893

979 756

Dont titres à revenu variable

 

 

38 929

38 929

Actifs financiers disponibles à la vente

957 863

 

595 549

1 553 412

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

33 881

 

33 881

Dont dérivés de taux

 

33 881

 

33 881

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

33 881

 

33 881

Dont dérivés de taux

 

90 836

 

90 836

Instruments dérivés de couverture

 

90 836

 

90 836

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

9

 

9

Dont dérivés de taux

 

9

 

9

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

9

 

9

Titres

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

166 910

166 910

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

166 910

166 910

Dont dérivés de taux

 

62 568

 

62 568

Instruments dérivés de couverture

 

62 568

 

62 568

Titres de participation

 

 

525 394

525 394

Titres

922 764

9 810

65 022

997 596

Dont titres à revenu fixe

922 764

9 810

22 936

955 510

Dont titres à revenu variable

 

 

42 086

42 086

Actifs financiers disponibles à la vente

922 764

9 810

590 416

1 522 990

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

36 267

 

36 267

Dont dérivés de taux

 

36 267

 

36 267

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

36 267

 

36 267

Dont dérivés de taux

 

106 835

 

106 835

Instruments dérivés de couverture

 

106 835

 

106 835

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

— Au 31 décembre 2016 :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période au compte de résultat

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2016

Sur les opérations en vie à la clôture

Opérations sorties du bilan à la clôture

en capitaux propres

Achats / Emission

Ventes / Remboursements

de et vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

166 910

948

-2 000

 

 

-16 813

 

 

 

149 045

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

166 910

948

-2 000

 

 

-16 813

 

 

 

149 045

Titres de participation

525 394

 

 

8 112

2 320

-1 099

 

 

 

534 727

Autres titres

65 022

-107

1

-1 639

3 048

-5 503

 

 

 

60 822

Dont titres à revenu fixe

22 936

-107

 

43

 

-979

 

 

 

21 893

Dont titres à revenu variable

42 086

 

1

-1 682

3 048

-4 524

 

 

 

38 929

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

590 416

-107

1

6 473

5 368

-6 602

 

 

 

595 549

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés.

Au cours de l’exercice, - 1 158 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 841 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2016.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de -1 158 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 6 474 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 6 566 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31décembre 2016.

 

— Au 31 décembre 2015 :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période au compte de résultat

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2015

Sur les opérations en vie à la clôture

Opérations sorties du bilan à la clôture

en capitaux propres

Achats / Emission

Ventes / Remboursements

de et vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

194 840

-5 590

-2 500

 

 

-19 840

 

 

 

166 910

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

194 840

-5 590

-2 500

 

0

-19 840

 

 

 

166 910

Titres de participation

552 566

 

640

4 105

4 582

-36 499

 

 

 

525 394

Autres titres

64 260

956

3

1 804

9 554

-11 555

 

 

 

65 022

Dont titres à revenu fixe

28 923

-62

 

3

84

-6 012

 

 

 

22 936

Dont titres à revenu variable

35 337

1 018

3

1 801

9 470

-5 543

 

 

 

42 086

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

616 826

956

643

5 909

14 136

-48 054

 

 

 

590 416

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés.

Au cours de l’exercice, - 6 491 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont -4 634 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2015.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de -6 737 milliers d’euros et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de 246 milliers millions d’euros.

Au cours de l’exercice, 246 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont -9 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2015.

 

5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de - 4 203 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 4 504 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 14 254 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de -13 323 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 247 990

4 898 127

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

4 247 990

4 898 127

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

94 080

469 759

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

4 102 137

4 376 541

Opérations de location financement

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

51 773

51 827

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

4 247 990

4 898 127

(1)Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 2 161 087 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2 708 216 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 993 667 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (2 084 927 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

10 823 497

10 348 273

Dépréciations individuelles

-142 793

-126 182

Dépréciations sur base de portefeuilles

-14 246

-18 943

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 666 458

10 203 148

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

173 141

168 253

Prêts à la clientèle financière

22 931

 

Crédits de trésorerie

1 067 267

966 478

Crédits à l'équipement

2 804 487

2 690 794

Crédits au logement

6 373 820

6 173 259

Prêts subordonnés

21 020

21 013

Autres crédits

96 985

74 756

Autres concours à la clientèle

10 386 510

9 926 300

Titres assimilés à des prêts et créances

1 402

902

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

 

Prêts et créances dépréciés

262 444

252 818

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 823 497

10 348 273

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

10 175

10 103

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 175

10 103

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 175

10 103

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 15.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours des exercices 2009 à 2016 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Provisions pour activité d'épargne-logement

7 637

7 880

Provisions sur base de portefeuilles

4 320

6 101

Autres provisions non déductibles

10 666

12 999

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-16 821

-14 750

Autres sources de différences temporelles

17 171

17 048

Autres éléments de revalorisation du bilan

-7 878

-6 843

Impôts différés liés aux décalages temporels

15 095

22 435

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

128

752

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

221

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

15 223

23 408

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

32 044

38 906

Au passif du bilan

-16 822

-15 498

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

102 941

91 806

Charges constatées d'avance

1 931

2 362

Produits à recevoir

24 905

20 804

Autres comptes de régularisation

1 470

14 428

Comptes de régularisation - actif

131 247

129 400

Dépôts de garantie versés

55 701

117 824

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

1

1

Débiteurs divers

61 822

67 866

Actifs divers

117 524

185 691

Total des comptes de régularisation et actifs divers

248 771

315 091

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

15 750

-11 385

4 365

10 906

-7 094

3 812

Total des immeubles de placement

15 750

-11 385

4 365

10 906

-7 094

3 812

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 7 233 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (7255 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

73 831

-41 787

32 044

76 239

-41 812

34 427

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

139 219

-118 411

20 808

136 626

-113 358

23 268

Total des immobilisations corporelles

213 050

-160 198

52 852

212 865

-155 170

57 695

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 832

 

4 832

4 832

 

4 832

Logiciels

1 040

-926

114

998

-771

227

Autres immobilisations incorporelles

1 021

-1 021

0

1 022

-1 019

3

Total des immobilisations incorporelles

6 893

-1 947

4 946

6 852

-1 790

5 062

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes à vue

47 843

19 614

Dettes rattachées

8

19

Dettes à vue envers les établissements de crédit

47 851

19 633

Emprunts et comptes à terme

3 345 552

3 363 886

Opérations de pension

104 414

146 047

Dettes rattachées

19 407

19 774

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 469 373

3 529 707

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 517 224

3 549 340

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 274 954 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (2 414 573 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

2 309 610

2 381 957

Livret A

3 424 769

3 486 856

Plans et comptes épargne-logement

2 538 605

2 360 023

Autres comptes d'épargne à régime spécial

2 000 372

2 009 643

Dettes rattachées

32

49

Comptes d'épargne à régime spécial

7 963 778

7 856 571

Comptes et emprunts à vue

12 782

10 861

Comptes et emprunts à terme

1 258 969

1 543 145

Dettes rattachées

116 829

124 573

Autres comptes de la clientèle

1 388 580

1 678 579

Total des dettes envers la clientèle

11 661 968

11 917 107

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres dettes représentées par un titre

4 878

5 425

Total

4 878

5 425

Dettes rattachées

134

143

Total des dettes représentées par un titre

5 012

5 568

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

78 772

55 721

Produits constatés d'avance

40 133

41 284

Charges à payer

30 770

30 336

Autres comptes de régularisation créditeurs

7 810

9 099

Comptes de régularisation - passif

157 485

136 440

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

15 846

15 864

Dépôt de garantie reçus

 

28 118

Créditeurs divers (1)

50 168

68 662

Passifs divers

66 014

112 644

Total des comptes de régularisation et passifs divers

223 499

249 084

(1) Dont dettes d’exploitation non bancaires pour 19 265 milliers d’euros et dettes sociales et fiscales pour 22 653 milliers d’euros

 

5.16. Provisions. — Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

(1)

31/12/2016

Provisions pour engagements sociaux

3 260

599

-121

-532

814

4 020

Provisions pour restructurations

10 157

1 684

-3 346

 

 

8 495

Risques légaux et fiscaux

7 864

3 555

-3 420

-1 587

 

6 412

Engagements de prêts et garantis

2 696

1 882

-1 596

 

 

2 982

Provisions pour activité d'épargne-logement

22 887

 

 

-708

 

22 179

Autres provisions d'exploitation

1 777

5

-757

-653

 

372

Total des provisions

48 641

7 725

-9 240

-3 480

814

44 460

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (814 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion.

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 301 122

1 083 990

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

542 317

530 826

Ancienneté de plus de 10 ans

440 264

468 446

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 283 703

2 083 262

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

243 596

246 665

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 527 299

2 329 927

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

3 617

5 394

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

16 602

23 952

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

20 218

29 346

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

12 219

10 892

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 325

2 985

Ancienneté de plus de 10 ans

5 908

6 329

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 451

20 206

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 956

2 998

Provisions constituées au des crédits PEL

-39

-61

Provisions constituées au des crédits CEL

-188

-256

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-228

-317

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

22 179

22 887

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.17.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

21 265 367

20

425 307

18 265 367

20

365 307

Augmentation de capital

2 500 000

20

50 000

3 000 000

20

60 000

Valeur à la clôture

23 765 367

 

475 307

21 265 367

 

425 307

 

Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

5.18. Variation des gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-814

280

-534

765

-263

502

Ecarts de conversion

0

///

0

0

///

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente (1)

15 629

-653

14 976

3 208

261

3 469

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

5 277

-1 817

3 460

-796

274

-522

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

 

 

17 902

 

 

3 449

Part du groupe

 

 

17 902

 

 

3 449

(1) Dont 10 619 milliers d’euros (avant impôts) recyclés en résultat de l’exercice 2016 contre 2 698 milliers d’euros en 2015.

 

5.19. Compensation d’actifs et de passifs financiers. — Les actifs et passifs financiers compensés au bilan l’ont été au regard des critères de la norme IAS 32. Selon cette norme, un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si :

— le groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés ; et

— s’il a l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Au sein du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, l’essentiel des montants compensés provient des opérations de pensions livrées et de dérivés traitées majoritairement par Natixis avec des chambres de compensation pour lesquels les critères de la norme IAS 32 sont respectés :

— pour les dérivés, il s’agit de la compensation par devise des valorisations actives et des valorisations passives des dérivés ;

— pour les opérations de pension livrée, le montant inscrit au bilan correspond au montant net des contrats de prise et de mise en pension livrée sur titres qui :

— sont conclus avec la même chambre de compensation,

— présentent la même date d’échéance,

— portent sur le même titre et le même dépositaire,

— sont conclus dans la même devise.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

À compter du 31 décembre 2016, les montants reportés en autres actifs et autres passifs n’intègrent que ceux qui font effectivement l’objet d’accords de compensation.

 

 

5.19.1. Actifs financiers. — Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

76 942

 

76 942

62 577

 

62 577

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres instruments financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur

76 942

0

76 942

62 577

0

62 577

Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances)

 

 

 

 

 

 

Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances)

 

 

 

 

 

 

Total

76 942

0

76 942

62 577

0

62 577

 

— Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

76 942

71 200

 

5 742

62 577

56 878

 

5 699

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

76 942

71 200

0

5 742

62 577

56 878

0

5 699

 

5.19.2. Passifs financiers :

 

— Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

 

(En millions d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

124 717

 

124 717

143 102

 

143 102

Opérations de pension

0

 

 

 

 

 

Autres instruments financiers

0

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur

124 717

0

124 717

143 102

0

143 102

Opérations de pension (portefeuille de dettes)

104 394

 

104 394

146 059

 

146 059

Autres instruments financiers (portefeuille de dettes)

 

 

 

 

 

 

Total

229 111

0

229 111

289 161

0

289 161

 

— Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En millions d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

124 717

-140 217

55 700

209 234

143 102

-110 478

89 500

164 080

Opérations de pension

104 394

104 394

 

0

146 059

146 059

-206

206

Autres passifs

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

229 111

-35 823

55 700

209 234

289 161

35 581

89 294

164 286

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimiles. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

287 499

-146 286

141 213

310 409

-160 548

149 861

Prêts et créances avec les établissements de crédit

68 929

-25 532

43 397

83 472

-38 350

45 122

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-33

-33

 

-65

-65

Instruments dérivés de couverture

22 933

-29 189

-6 256

24 148

-39 490

-15 342

Actifs financiers disponibles à la vente

18 792

 

18 792

19 594

 

19 594

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

472

 

472

467

 

467

Actifs financiers dépréciés

229

 

229

-41

 

-41

Autres produits et charges d'intérêts

635

 

635

1 121

 

1 121

Total des produits et charges d'intérêts

399 489

-201 040

198 449

439 170

-238 453

200 717

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 29 408 milliers d’euros (39 757 milliers d’euros en 2015) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 707 milliers d’euros au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (-590 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

9

-1

8

37

-2

35

Opérations avec la clientèle

46 057

-12

46 045

62 556

 

62 556

Prestation de services financiers

5 238

-6 141

-903

5 459

-5 491

-32

Vente de produits d'assurance vie

44 024

 

44 024

41 055

 

41 055

Moyens de paiement

27 317

-10 094

17 223

26 779

-10 889

15 890

Opérations sur titres

3 962

-128

3 834

4 425

-228

4 197

Activités de fiducie

1 305

-2 214

-909

1 512

-2 472

-960

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 354

-166

3 188

3 871

-139

3 732

Autres commissions

15 177

 

15 177

14 476

 

14 476

Total des commissions

146 443

-18 756

127 687

160 170

-19 221

140 949

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats sur instruments financiers de transaction

-2 671

-1 284

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

3 176

-2 894

Résultats sur opérations de couverture

-13 388

-23 074

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-13 388

-23 074

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

8 985

13 728

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-22 373

-36 802

Résultats sur opérations de change (1)

410

1 510

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-12 473

-25 742

(1) y compris couverture économique de change

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats de cession

15 345

2 697

Dividendes reçus

13 348

19 559

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1

878

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

28 692

23 134

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2016.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

287

-238

49

174

-245

-71

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 686

-3 097

-411

2 604

-2 834

-230

Charges refacturées et produits rétrocédés

170

-144

26

235

-144

91

Autres produits et charges divers d'exploitation

795

-3 805

-3 010

960

-3 998

-3 038

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

 

-1 314

-1 314

 

-106

-106

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

3 651

-8 360

-4 709

3 799

-7 082

-3 283

Total des produits et charges des autres activités

3 938

-8 598

-4 660

3 973

-7 327

-3 354

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Charges de personnel

-121 172

-117 658

Impôts et taxes (1)

-9 266

-8 298

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-71 080

-75 895

Autres frais administratifs

-80 346

-84 193

Total des charges générales d'exploitation

-201 518

-201 851

(1) Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1 630 milliers d’euros (contre 13 milliers d’euros en 2015) et la taxe sur risques bancaires systémiques (TSB) pour un montant annuel de 1 243 milliers d’euros (contre 1 296 milliers d’euros en 2015).

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Cout du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

— Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-22 128

-30 873

Récupérations sur créances amorties

364

624

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-1 983

-1 451

Total Coût du risque

-23 747

-31 700

 

— Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations avec la clientèle

-24 773

-31 679

Autres actifs financiers

1 026

-21

Total Coût du risque

-23 747

-31 700

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

4

-3

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

246

Total des gains ou pertes sur autres actifs

4

243

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Impôts courants

-26 381

-30 913

Impôts différés

-5 996

2 604

Impôts sur le résultat

-32 377

-28 309

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net (part du groupe)

70 337

63 310

Impôts

-32 377

-28 309

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

102 714

91 619

Taux d'imposition de droit commun français (B) *

34.43%

34.43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-35 364

-31 544

Effet des différences permanentes

3 305

4 895

Impôts à taux réduit et activités exonérées

231

346

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-3 436

-2 853

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

536

283

Autres éléments

2 352

564

Impôts sur le résultat

-32 377

-28 309

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

31.52%

30.90%

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

L’information relative aux réaménagements en présence de difficultés financières est désormais présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie.

A l’attention des établissements : Aux fin d’harmonisation de présentation avec le document de référence du groupe, le tableau « Réaménagement en présence de difficultés financières » (sourcé du FINREP) doit désormais figurer dans la partie Gestion des risques du rapport annuel à la suite du paragraphe Forbearance, performing et non performing exposures.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net

Encours net

31/12/2016

31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

149 053

 

 

149 053

166 919

Instruments dérivés de couverture

76 934

 

 

76 934

62 568

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

979 754

1 194

-1 192

979 756

955 510

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 247 990

 

 

4 247 990

4 898 127

Prêts et créances sur la clientèle

10 561 053

262 444

-157 039

10 666 458

10 203 148

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 175

 

 

10 175

10 103

Exposition des engagements au bilan

16 024 959

263 638

-158 231

16 130 366

16 296 375

Garanties financières données

289 859

8 287

 

298 146

306 133

Engagements par signature

1 161 265

782

-2 982

1 159 065

1 016 527

Exposition des engagements au hors bilan

1 451 124

9 069

-2 982

1 457 211

1 322 660

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

17 476 083

272 707

-161 213

17 587 577

17 619 035

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2016

Actifs financiers disponibles à la vente

2 232

2

-1 042

 

1 192

Opérations avec la clientèle

145 125

43 899

-31 985

 

157 039

Autres actifs financiers

156

15

-1

1

171

Dépréciations déduites de l'actif

147 513

43 916

-33 028

1

158 402

Provisions sur engagements hors bilan

2 696

1 882

-1 596

 

2 982

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

150 209

45 798

-34 624

1

161 384

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

2

2

Prêts et avances

170 784

1 342

937

327

119 651

293 041

Total au 31/12/2016

170 784

1 342

937

327

119 653

293 043

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

30

30

Prêts et avances

93 049

2 749

467

301

126 636

223 202

Total au 31/12/2015

93 049

2 749

467

301

126 666

223 232

 

7.2. Risque de marche. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

42 330

 

 

 

 

 

42 330

Actif financiers à des fins de transaction

 

 

 

 

 

8

8

Actif financiers à la juste valeur par le résultat - sur option

1 372

341

363

1 695

145 274

 

149 045

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

////

76 934

76 934

Instruments financiers disponibles à la vente

14 111

163 041

334 439

96 231

306 569

639 021

1 553 412

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 822 942

55 772

318 222

884 325

166 729

 

4 247 990

Prêts et créances sur la clientèle

457 413

186 592

767 145

3 392 489

5 700 722

162 097

10 666 458

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

////

////

////

////

////

10 707

10 707

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

175

10 000

 

 

 

 

10 175

Actifs financiers par échéance

3 338 343

415 746

1 420 169

4 374 740

6 319 294

888 767

16 757 059

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

33 881

33 881

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

////

90 836

90 836

Dettes envers les établissements de crédit

177 929

357 080

332 460

1 557 056

1 092 699

 

3 517 224

Dettes envers la clientèle

8 825 641

140 649

549 942

1 538 238

607 498

 

11 661 968

Dettes représentées par un titre

4 023

18

157

814

 

 

5 012

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

////

////

////

////

////

1 231

1 231

Passifs financiers par échéance

9 007 593

497 747

882 559

3 096 108

1 700 197

125 948

15 310 152

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

77 999

66 891

393 882

331 843

291 432

 

1 162 047

Total engagements de financements donnes

77 999

66 891

393 882

331 843

291 432

0

1 162 047

Engagements de garantie en faveur clientèle

8 673

24 967

68 933

71 988

123 062

523

298 146

Total engagements de garantie donnes

8 673

24 967

68 933

71 988

123 062

523

298 146

 

Note 8. – Avantages du personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-71 306

-71 378

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-10 442

-10 332

Autres charges sociales et fiscales

-34 261

-31 800

Intéressement et participation

-5 163

-4 148

Total des charges de personnel

-121 172

-117 658

 

L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 619 cadres et 1060 non cadres, soit un total de 1679 salariés.

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 234 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016 contre 2 224 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) est désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif / passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques effectués :

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ;

— un risque d’insuffisance d’actifs ;

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO.

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers investment grade). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs.

Le régime CGPCE est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2016

31/12/2015

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

254 432

9 997

1 061

 

265 490

255 784

Juste valeur des actifs du régime

-300 805

-7 075

-336

 

-308 216

-293 533

Effet du plafonnement d'actifs

46 373

 

 

 

46 373

40 604

Solde net au bilan

 

2 922

725

 

3 647

2 855

Engagements sociaux passifs

 

2 922

725

 

3 647

2 855

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Total exercice 2015

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

245 755

8 991

1 038

255 784

273 441

Coût des services rendus

 

421

67

488

507

Coût des services passés

 

 

 

 

 

Coût financier

4 840

145

12

4 997

4 951

Prestations versées

-4 931

-483

-65

-5 479

-4 852

Autres

 

48

9

57

318

Variations comptabilisées en résultat

-91

131

23

63

924

Ecarts de réévaluation - hypothèses démographiques

 

-101

 

-101

-3 486

Ecarts de réévaluation - hypothèses financières

11 823

1 172

 

12 995

-9 567

Ecarts de réévaluation - effets d'expérience

-3 055

-196

 

-3 251

-5 709

Variation comptabilisées directement en "autres éléments du résultat global" (non recyclables)

8 768

875

 

9 643

-18 762

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

181

Dette actuarielle en fin de période

254 432

9 997

1 061

265 490

255 784

 

— Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d’Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Total exercice 2015

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Juste valeur des actifs en début de période

286 359

6 927

267

293 553

282 999

Produit financier

5 648

107

3

5 758

5 142

Prestations versées

-4 932

 

53

-4 879

-4 574

Autres

 

 

13

13

 

Variations comptabilisées en résultat

716

107

69

892

568

Ecart de réévaluation - Rendement des actifs du régime

13 730

61

 

13 791

9 776

Variation comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

13 730

61

 

13 791

9 776

Autres

 

-20

 

-20

210

Juste valeur des actifs en fin de période (1)

300 805

7 075

336

308 216

293 553

 

— Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Total exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

161

825

986

1 751

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-4 961

814

-4 147

-28 537

Ajustement de plafonnement des actifs

4 961

 

4 961

27 772

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

161

1 639

1 800

986

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Total exercice 2015

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Coût des services rendus

 

-421

-67

-488

-507

Coût financier

-4 840

-145

-12

-4 997

-4 951

Produit financier

5 648

107

3

5 758

5 141

Prestations versées

 

483

118

601

278

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

Autres (dont plafonnement d'actifs)

-808

-48

4

-852

-550

Total de la charge de l'exercice (1)

 

-24

46

22

-589

(1) Dont une charge de 398 milliers d’euros constatée dans les frais de personnel.

 

8.2.4. Autres informations :

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Exercice 2016

Exercice 2015

CGPE

CGPE

Taux d'actualisation

1.65%

1.99%

Taux d'inflation

1.60%

1.70%

Tables de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration (1)

18.9

18

(1)Le mode de calcul de la duration a été modifié en 2015 pour le contrat CGP-CE

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2016, une variation de 0.5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle (contre une variation de 1% du taux d’actualisation au 31 décembre 2015):

 

(En % et en euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

CGP

CGP

Variation de+ 0.5% du taux d'actualisation

-8.68%

-16.42%

Variation de -0.5% du taux d'actualisation

+9.94%

21.57%

Variation de+0.5% du taux d'inflation

+8.15%

17.19%

Variation de -0.5% du taux d'inflation

-7.34%

-13.94%

 

 

— Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

 

CGP

N+1 à N+5

29 683

N+6 à N+10

36 100

N+11 à N+15

40 036

N+16 à N+20

39 750

> N+20

125 506

 

— Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

(En milliers d’Euros)

CGP

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

 

Trésorerie

0.2%

749

Actions

7.4%

22 287

Obligations

89.0%

267 788

Immobilier

0.5%

1 396

Fonds de placement

2.9%

8 585

Total

100%

300 805

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

(En Milliers d'Euros)

Pôle Banque Commerciale et Assurance

Pôle financier

Total

2015

2016

2015

2016

2015

2016

PNB

323 901

304 000

11 803

33 695

335 704

337 695

Frais de gestion

-203 409

-201 276

-9 219

-9 962

-212 628

-211 238

Résultat Brut d'exploitation

120 492

102 724

2 584

23 733

123 076

126 457

Coût du risque

-31 672

-24 787

-28

1 040

-31 700

-23 747

Gains ou perte sur autres actifs

0

0

243

4

243

4

Résultat avant impôt

88 820

77 938

2 799

24 776

91 619

102 714

 

Note 10. – Engagements.

 

Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

10.1 Engagements de financement.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

 

 

De la clientèle

1 162 047

1 019 223

Ouvertures de crédit confirmées

1 161 265

1 018 669

Autres engagements

782

554

Total des engagements de financement donnés

1 162 047

1 019 223

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

300 000

412 127

Total des engagements de financement reçus

300 000

412 127

 

10.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

 

 

D'ordre de la clientèle

298 146

306 133

Autres engagements donnés

 

 

Total des engagements de garantie donnés

298 146

306 133

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

16 718

73 390

De la clientèle

5 728 567

5 276 154

Autres engagements reçus

 

 

Total des engagements de garantie reçus

5 745 285

5 349 544

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement à la disposition» figurent dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (CGP) ;

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

BPCE

Autres parties liées

BPCE

Autres parties liées

Crédits

1 548 421

9 053

2 113 873

9 044

Autres actifs financiers

470 580

46 969

470 779

41 185

Autres actifs

 

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

2 019 001

56 022

2 584 652

50 229

Dettes

2 291 943

 

2 434 844

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

2 291 943

 

2 434 844

 

Intérêts, produits et charges assimilés

28 933

122

21 610

3 478

Commissions

-178

 

-254

17

Résultat net sur opérations financières

9 154

3 337

9 154

9 350

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

37 909

3 459

30 510

12 845

Engagements donnés

522

1 355

25 103

1 355

Engagements reçus

300 000

 

412 472

 

Engagements sur instruments financiers à terme

30 000

 

30 000

 

Total des engagements avec les entités liées

330 522

1 355

467 575

1 355

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Avantages à court terme

1 832

1 477

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

1 832

1 477

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 1 832 milliers d’euros au titre de 2016 (contre 1 477 milliers d’euros au titre de 2015).

Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Montant global des prêts accordés

1 794

1 850

 

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés

en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement decomptabilises et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

JV

Total

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers disponibles à la vente

565 617

112 996

 

 

 

678 613

Prêts et créances

 

 

4 116 589

949 572

949 572

5 066 161

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

10 175

 

 

 

 

10 175

Total des actifs financiers donnés en garantie

575 792

112 996

4 116 589

949 572

949 572

5 754 949

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

575 792

112 996

4 116 589

949 572

949 572

5 754 949

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

104 394

 

 

 

104 394

Prêts et créances

 

 

236 400

 

 

236 400

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

104 394

236 400

 

 

340 794

 

Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 104 394 milliers d'euros au 31 décembre 2016 (146 060 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

La juste valeur des titrisations données en garantie est de 949 575 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (856 047 milliers d’euros au 31 décembre 2015), la totalité concernant des actifs transférés non intégralement décomptabilisés.

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

JV

Total

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers disponibles à la vente

10 085

158 265

 

 

 

168 350

Prêts et créances

 

 

3 891 707

856 047

856 047

4 747 754

Total des actifs financiers donnés en garantie

10 085

158 265

3 891 707

856 047

856 047

4 916 104

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

10 085

158 265

3 891 707

856 407

856 407

4 916 464

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

146 060

 

 

 

146 060

Prêts et créances

 

 

211 099

 

 

211 099

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

146 060

211 099

 

 

357 159

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgongne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Au 31 décembre 2016, 940 400 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans ou BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’Eparge Bourgogne franche Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.1.2.. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont GCE Covered Bonds, BPCE SFH, BPCE Home Loans FCT ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

Note 13. – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple.

 

13.1. Opérations de location en tant de BAILLEUR :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location financement

 

 

 

 

Investissement brut

 

 

 

 

Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir

 

 

 

 

Produits financiers non acquis

 

 

 

 

Location simple

 

 

 

 

Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables

76

90

 

166

 

13.2 Operations de location en tant que preneur. — Montants comptabilisés en résultat net :

 

(En millions d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Location simple

 

 

Paiements minimaux

-4 079

 

Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période

 

 

Produits des sous location

 

 

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

Juste valeur

31/12/2016

Juste valeur

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 286 697

 

1 359 823

2 926 874

4 953 614

 

2 101 127

2 852 487

Prêts et créances sur la clientèle

11 047 601

 

393 502

10 654 099

10 460 312

 

407 330

10 052 982

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 898

10 898

 

 

11 261

11 261

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 490 470

 

3 488 609

1 861

3 560 038

 

3 528 447

31 591

Dettes envers la clientèle

11 713 206

 

2 322 604

9 390 602

12 011 696

 

2 480 809

9 530 887

Dettes représentées par un titre

5 076

 

 

5 076

5 632

 

 

5 632

Dettes subordonnées

 

 

 

 

110 558

 

 

110 558

 

Note 15. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

15.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC)) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

Autres activités : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités.

 

15.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

34 505

 

4 836

39 341

Prêts et créances

 

15 490

 

40 149

55 639

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

49 995

 

44 985

94 980

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

2 951

2 951

Engagements de garantie donnés

 

 

 

771

771

Garantie reçues

 

1 470

 

 

1 470

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

48 525

 

48 707

97 232

Taille de l'entité structurée

 

555 547

 

112 841

668 388

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

37 185

 

2 792

39 977

Prêts et créances

 

7 013

 

26 799

33 812

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

44 198

 

29 591

73 789

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

3 935

3 935

Engagements de garantie donnés

 

 

 

1 817

1 817

Garantie reçues

 

 

 

2 000

2 000

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

44 198

 

33 343

77 541

Taille de l'entité structurée

 

568 493

 

287 455

855 948

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

15.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 16. – Périmètre de consolidation.

 

16.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016. — Le périmètre de consolidation du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2016, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 16.2 : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut.

En effet compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune des ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. »

 

16.2. Operations de titrisation. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques crées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10.

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

 

16.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Sociétés

Implantation

Activité exercée

% De contrôle

Méthode de consolidation

CEBIM

France

Marchand de biens

100,00%

IG

SAS PHILAE

France

Location terrains, autres biens immobiliers

100,00%

IG

SILO DE FCT CE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

France

Fonds Commun de Titrisation

100,00%

IG

SLE AUXERRE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE BELFORT ET SA REGION

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DE BESANCON

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE NORD COTE D'OR

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SUD COTE D'OR

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DU DOUBS

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE HAUTE SAONE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DU JURA

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE NIEVRE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE EST

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE OUEST

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SENS

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

 

Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

— Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux :

 

(Montants en milliers d'Euros)

CAC 1 (KPMG)

CAC 2 (MAZARS)

TOTAL

Montant (1)

%

Montant (1)

%

Montant (1)

%

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

Missions de certification des comptes (2)

151

144

100%

100%

122

133

75%

91%

273

277

87%

96%

Emetteur

131

132

 

 

122

133

 

 

253

265

 

 

Filiales intégrés globalement

20

12

 

 

0

0

 

 

20

12

 

 

Services autres que la certification des comptes

0

0

0%

0%

40

13

25%

9%

40

13

13%

4%

Emetteur

0

0

 

 

40

13

 

 

40

13

 

 

Filiales intégrés globalement

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Total

151

144

100%

100%

162

146

100%

100%

313

290

100%

100%

Variation (%)

5%

 

 

 

11%

 

 

 

8%

 

 

 

(1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable

(2) Y compris les prestations des experts indépendants ou membres du réseau du commissaire aux comptes, auxquels celui-ci a recours dans le cadre de la certification des comptes

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6, 6.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

 

 

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. — Le Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers. — Le Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Impôts différés. — Le Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise des impôts différés (note 5.9 de l’annexe). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10, 5.16 et 8.2 de l’annexe.Provisionnement des produits d’épargne logement

Le Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Chalon sur Saône et La Défense, le 29 mars 2017.

Les commissaires aux comptes :

 

1701865

12/05/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701791
Texte de l'annonce :

1701791

12 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D’ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 365 307 340 €.

Siège Social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

 

Situation au 31 mars 2017

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

48 339

Effets Publics et Valeurs assimilées

642 627

Créances sur les Etablissements de Crédit

4 138 547

Opérations avec la Clientèle

9 883 783

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 382 416

Actions et Autres Titres à revenu variable

27 187

Participations et autres titres détenus à long terme

82 032

Parts dans les Entreprises liées

514 774

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 920

Immobilisations corporelles

53 966

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

105 782

Comptes de Régularisation

161 703

Total actif

17 046 076

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 695 399

Opérations avec la Clientèle

11 541 893

Dettes représentées par un titre

4 858

Autres passifs

176 689

Comptes de Régularisation

216 808

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

60 220

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 300 155

Capital souscrit

475 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

603 993

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

77 733

Total passif

17 046 076

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 254 481

Engagements de garantie

298 215

Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

11 376

Engagements sur titres

1 355

 

 

1701791

10/02/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 231
Texte de l'annonce :

1700231

10 février 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°18


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au Capital de 475 307 340 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 décembre 2016

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

42 330

Effets Publics et Valeurs assimilées

607 496

Créances sur les Etablissements de Crédit

4 213 235

Opérations avec la Clientèle

9 690 030

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 429 951

Actions et Autres Titres à revenu variable

27 925

Participations et autres titres détenus à long terme

79 777

Parts dans les Entreprises liées

514 802

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 946

Immobilisations corporelles

54 394

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

151 897

Comptes de Régularisation

162 035

Total actif

16 978 818

 

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 471 731

Opérations avec la Clientèle

11 672 634

Dettes représentées par un titre

5 013

Autres passifs

222 391

Comptes de Régularisation

274 443

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

60 130

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 222 422

Capital souscrit

475 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

603 993

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

16 978 818

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 163 564

Engagements de garantie

298 146

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

 

Engagements de financement

300 000

Engagements de garantie

16 212

Engagements sur titres

1 355

 

 

1700231

04/11/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5070
Texte de l'annonce :

1605070

4 novembre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 475 307 340 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

 

Situation au 30 septembre 2016

(en milliers d'euros)

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

46 804

Effets Publics et Valeurs assimilées

467 263

Créances sur les Etablissements de Crédit

4 325 674

Opérations avec la Clientèle

9 491 750

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 421 636

Actions et Autres Titres à revenu variable

28 641

Participations et autres titres détenus à long terme

98 604

Parts dans les Entreprises liées

489 838

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

4 962

Immobilisations corporelles

54 211

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

155 823

Comptes de Régularisation

163 875

Total actif

16 749 081

 

PASSIF

MONTANT

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 169 813

Opérations avec la Clientèle

11 768 441

Dettes représentées par un titre

5 219

Autres Passifs

193 798

Comptes de Régularisation

274 580

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

64 754

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 222 422

Capital souscrit

475 307

Primes d'Emission

143 122

Réserves

603 993

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

16 749 081

 

HORS - BILAN

MONTANT

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 065 679

Engagements de garantie

288 630

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

 

Engagements de financement

300 000

Engagements de garantie

13 924

Engagements sur titres

26 953

 

 

1605070

29/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4174
Texte de l'annonce :

1604174

29 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 475 307 340 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30 juin 2016.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

43 173

Effets Publics et Valeurs assimilées

514 881

Créances sur les Etablissements de Crédit

4 681 322

Opérations avec la Clientèle

9 333 907

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 453 876

Actions et Autres Titres à revenu variable

30 861

Participations et autres titres détenus à long terme

90 594

Parts dans les Entreprises liées

489 838

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 991

Immobilisations corporelles

55 424

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

148 474

Comptes de Régularisation

166 427

Total actif

17 013 768

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 216 875

Opérations avec la Clientèle

12 033 437

Dettes représentées par un titre

5 334

Autres passifs

184 667

Comptes de Régularisation

236 966

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

64 013

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 222 422

Capital souscrit

475 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

603 993

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

17 013 768

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 579 337

Engagements de garantie

310 224

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

 

Engagements de financement

212 508

Engagements de garantie

14 512

Engagements sur titres

1 355

 

 

1604174

27/05/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2225
Texte de l'annonce :

1602225

27 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°64


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE et de prevoyance DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Forme juridique : Banque coopérative au capital de 475 307 340 €

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 651 E

 

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisses, banques centrales

 

46 626

44 870

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

545 903

423 013

Créances sur les établissements de crédit

3.1

4 895 468

5 227 036

Operations avec la clientèle

3.2

9 374 569

8 820 325

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

1 324 511

1 291 713

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

30 667

31 863

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

56 620

39 620

Parts dans les entreprises liées

3.4

514 791

530 065

Immobilisations incorporelles

3.5

5 062

5 240

Immobilisations corporelles

3.5

58 487

53 006

Autres actifs

3.7

172 645

239 822

Comptes de régularisation

3.8

160 905

173 773

Total de l'actif

 

17 186 254

16 880 346

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 019 870

927 890

Engagements de garantie

4.1

306 133

343 547

Engagements sur titres

 

 

 

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 505 581

3 728 333

Operations avec la clientèle

3.2

11 923 783

11 458 594

Dettes représentées par un titre

3.6

5 568

6 961

Autres passifs

3.7

269 399

290 795

Comptes de régularisation

3.8

181 025

201 562

Provisions

3.9

70 957

73 584

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

50 054

50 054

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 179 887

1 070 463

Capital souscrit

 

425 307

365 307

Primes d'émission

 

143 122

143 122

Réserves

 

555 130

502 497

Report à nouveau

 

0

-406

Résultat de l'exercice (+/-)

 

56 327

59 943

Total du passif

 

17 186 254

16 880 346

 

 Hors bilan

 Notes

 31/12/2015

31/12/2014

 Engagements reçus :

 

 

 

 Engagements de financement

 4.1

 412 127

 510 000

 Engagements de garantie

 4.1

 72 701

 78 716

 Engagements sur titres

 

 1 355

 1 860

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'Euros.)

 

 

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

5.1

451 425

500 377

Intérêts et charges assimilées

5.1

-280 817

-308 520

Revenus des titres à revenu variable

5.2

17 738

11 695

Commissions (produits)

5.3

159 728

141 219

Commissions (charges)

5.3

-19 646

-22 165

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

1 483

2 202

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

2 094

10 671

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

4 603

4 601

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-8 070

-8 872

Produit net bancaire

 

328 538

331 208

Charges générales d'exploitation

5.7

-200 613

-203 212

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 049

-10 592

Résultat brut d'exploitation

 

117 876

117 404

Coût du risque

5.8

-31 688

-28 396

Résultat d'exploitation

 

86 188

89 008

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

420

-2 748

Résultat courant avant impôt

 

86 608

86 260

Impôt sur les bénéfices

5.11

-30 281

-26 317

Résultat net

 

56 327

59 943

 

III. — Annexe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE

Le Groupe BPCE est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis :

— Plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Coût du risque ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.8. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.9. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.10. Revenus des titres

Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.11. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

2.3.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 15,7 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 44,6 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 665 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 1 480 milliers d’euros dont 1 036 milliers d’euros comptabilisés en charge et 444 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires

467 016

12 261

Valeurs non imputées

213

271

Créances à vue

467 229

12 532

Comptes et prêts à terme

4 334 377

5 106 024

Prêts subordonnés et participatifs

50 241

50 241

Créances rattachées à terme

43 621

58 239

Créances à terme

4 428 239

5 214 504

Total

4 895 468

5 227 036

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 462 999 milliers d'euros à vue et 1 621 732 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, LDD et LEP représente 2 708 216 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

7 021

13 937

Autres sommes dues

12 592

12 767

Dettes rattachées à vue

19

31

Dettes à vue

19 632

26 735

Comptes et emprunts à terme

3 320 128

3 515 848

Valeurs et titres donnés en pension à terme

146 047

164 523

Dettes rattachées à terme

19 774

21 227

Dettes à terme

3 485 949

3 701 597

Total

3 505 581

3 728 333

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent uniquement en dettes à terme de 2 413 211 milliers d'euros.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

179 341

191 849

Créances commerciales

21 746

24 048

Crédits de trésorerie et de consommation

940 709

893 497

Crédits à l'équipement

2 746 904

2 636 218

Crédits à l'habitat

5 237 147

4 832 350

Autres crédits à la clientèle

71 002

71 488

Prêts subordonnés

21 000

21 000

Autres concours à la clientèle

9 016 761

8 454 553

Créances rattachées

31 553

34 231

Créances douteuses

251 678

226 811

Dépréciations des créances sur la clientèle

-126 510

-111 167

Total

9 374 569

8 820 325

Dont créances restructurées

15 257

11 424

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

3 264

2 222

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement du Système Européen de Banque Centrale se monte à 2 144 040 milliers d’euros.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'épargne à régime spécial

7 856 522

7 853 214

Livret A

3 486 856

3 685 456

PEL / CEL

2 360 023

2 145 455

Livret Jeune, livret B et CODEVI

1 256 221

1 247 535

LEP

713 897

737 604

PEP

16 111

17 494

Autres

23 413

19 669

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 929 995

3 481 334

Autres sommes dues

10 861

7 371

Dettes rattachées

126 405

116 675

Total

11 923 783

11 458 594

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 386 850

1 542 145

3 928 995

2 083 817

1 396 517

3 480 334

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

1 000

1 000

0

1 000

1 000

Total

2 386 850

1 543 145

3 929 995

2 083 817

1 397 517

3 481 334

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 904 799

107 764

-60 574

65 018

-58 595

Entrepreneurs individuels

321 649

17 947

-8 621

9 398

-8 621

Particuliers

5 457 123

123 586

-55 886

28 278

-27 388

Administrations privées

65 392

2 381

-1 429

1 160

-1 429

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 471 800

0

0

0

0

Autres

28 638

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2015

9 249 401

251 678

-126 510

103 854

-96 033

Total au 31 décembre 2014

8 704 309

227 183

-111 167

91 382

-64 583

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

///

310 656

229 057

///

539 713

///

189 732

228 885

///

418 617

Créances rattachées

///

4 305

2 611

///

6 916

///

2 002

2 618

///

4 620

Dépréciations

///

-536

-190

///

-726

///

0

-224

///

-224

Effets publics et valeurs assimilées

0

314 425

231 478

0

545 903

0

191 734

231 279

0

423 013

Valeurs brutes

///

305 599

1 011 819

0

1 317 418

///

230 386

1 051 833

0

1 282 219

Créances rattachées

///

9 929

1 036

0

10 965

///

9 873

2 542

0

12 415

Dépréciations

///

-1 674

-2 198

0

-3 872

///

-708

-2 213

0

-2 921

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

313 854

1 010 657

0

1 324 511

0

239 551

1 052 162

0

1 291 713

Montants bruts

///

4 414

///

27 796

32 210

///

4 419

///

28 674

33 093

Créances rattachées

///

0

///

0

0

///

0

///

0

0

Dépréciations

///

-4

///

-1 540

-1 543

///

-4

///

-1 226

-1 230

Actions et autres titres à revenu variable

0

4 411

0

26 256

30 667

0

4 415

0

27 448

31 863

Total

0

632 690

1 242 135

26 256

1 901 081

0

435 700

1 283 441

27 448

1 746 589

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas de titres prêtés au 31/12/2015 pour les effets publics et valeurs assimilées.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 230 214 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 14 018 et - 1 547 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

601 845

256 936

858 781

0

390 180

292 730

682 910

Titres non cotés

0

6 197

127 752

133 949

0

5 281

128 752

134 033

Titres prêtés

0

6 003

853 800

859 803

0

23 949

856 800

880 749

Titres empruntés

0

 

 

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

 

 

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

14 234

3 647

17 881

0

11 875

5 159

17 034

Total

0

628 279

1 242 135

1 870 414

0

431 285

1 283 441

1 714 726

Dont titres subordonnés

0

18 674

117 910

136 584

0

18 398

117 910

136 308

 

850 800 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 850 800 milliers au 31 décembre 2014).

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent a – 1 921 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre - 125 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 33 733 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 41 214 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 29 681 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2014, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 33 603 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à – 42 809 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre - 22 421 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 196 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 234 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 538 987 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

4 411

26 256

30 667

0

4 415

27 448

31 863

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

4 411

26 256

30 667

0

4 415

27 448

31 863

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre - 158 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 567 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 396 milliers au 31 décembre 2014.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 1 547 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre – 1 131 milliers d’euros au 31 décembre 2014 et les plus-values latentes s’élèvent à 14 018 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 9 786 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2015

Achats

Cessions

Remboursements

Créances rattachées

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2015

Effets publics

231 279

86

 

 

-7

86

34

231 478

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 052 163

 

 

-40 012

-1 506

-3

15

1 010 657

Total

1 283 442

86

0

-40 012

-1 513

83

49

1 242 135

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

31/12/2015

Participations et autres titres détenus à long terme

40 945

17 647

-454

58 138

Parts dans les entreprises liées

638 918

17 528

-34 578

621 868

Valeurs brutes

679 863

35 175

-35 032

680 006

Participations et autres titres à long terme

1 325

221

-28

1 518

Parts dans les entreprises liées

108 853

4

-1 780

107 077

Dépréciations

110 178

225

-1 808

108 595

Immobilisations financières nettes

569 685

34 950

-33 224

571 411

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 28 885 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 20 579 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (5 331 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2015 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 105 992 milliers d’euros sur les titres BPCE.

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

 

Tableau des filiales et participations (Les montants sont exprimés en milliers d’euros).

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cebim

4 121

-1 550

100,00%

4 393

4 103

21 196

 

837

575

 

 

Philae

4 550

-1 458

100,00%

4 550

4 550

100

 

683

-156

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

0

0

0

 

0

0

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

4 135

3 532

25 117

 

 

 

285

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Certificats d'associations

 

 

 

3 666

3 666

0

 

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

11 033

10 622

3 348

 

 

 

973

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BPCE ACHATS

12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS

GIE

BPCE TRADE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

CE SYNDICATION RISQUE

5 rue Masseran - 75007 PARIS

GIE

CEFCL

2 Rue Royale - 57000 METZ

SCI

SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR

93 Route de Pommard - 21200 BEAUNE

SCI

BPCE SERVICE FINANCIERS

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

ECOLOCALE

Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13

GIE

ECUREUIL CREDIT

Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13

GIE

IT - CE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

LA CROIX BLANCHE

Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 PARIS

SCI

MOBILIZ

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET

GIE

SCCV DES ALLEES

8 Rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX

SCCV

SCCV LE CLOS VESONTIO

8 Rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX

SCCV

SNC ECUREUIL

5 rue Masseran - 75007 PARIS

SNC

VIVALIS INVESTISSEMENTS

Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX

GIE

JONXIMMO

17 Rue Sophie Germain - 90000 BELFORT

SCI

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2015

31/12/2014

Créances

2 157 152

1 036 624

3 193 776

3 614 566

Dont subordonnées

52 886

110 553

163 439

163 527

Dettes

2 559 881

18 218

2 578 099

2 850 789

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

4 439

4 439

0

Engagements de garantie

187 391

21 542

208 933

241 443

Autres engagements donnés

3 891 707

 

3 891 707

3 567 411

Engagements donnés

4 079 098

25 981

4 105 079

3 808 854

Engagements de financement

412 127

 

412 127

510 000

Engagements de garantie

9 134

 

9 134

8 630

Engagements reçus

421 261

0

421 261

518 630

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Droits au bail et fonds commerciaux

4 833

 

 

 

4 833

Logiciels

899

98

 

 

997

Autres

986

 

 

 

986

Valeurs brutes

6 718

98

0

0

6 816

Droits au bail et fonds commerciaux

0

 

 

 

0

Logiciels

509

262

 

 

771

Autres

969

14

 

 

983

Amortissements et dépréciations

1 478

276

0

0

1 754

Total valeurs nettes

5 240

-178

0

0

5 062

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Terrains

6 764

380

 

 

7 144

Constructions

58 781

6 348

 

 

65 129

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Autres

123 008

7 982

-1 227

-13

129 750

Immobilisations corporelles d'exploitation

188 553

14 710

-1 227

-13

202 023

Immobilisations hors exploitation

10 168

831

-88

-4

10 907

Valeurs brutes

198 721

15 541

-1 315

-17

212 930

Terrains

0

 

 

 

0

Constructions

37 890

2 576

 

 

40 466

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Autres

100 910

7 197

-1 224

 

106 883

Immobilisations corporelles d'exploitation

138 800

9 773

-1 224

0

147 349

Immobilisations hors exploitation

6 915

245

-66

 

7 094

Amortissements et dépréciations

145 715

10 018

-1 290

0

154 443

Total valeurs nettes

53 006

5 523

-25

-17

58 487

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

5 425

6 635

Dettes rattachées

143

326

Total

5 568

6 961

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

1

1 751

7

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

0

0

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

14 113

////

9 763

Créances et dettes sociales et fiscales

643

39 448

294

36 310

Dépôts de garantie reçus et versés

0

0

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

172 001

214 088

239 521

244 722

Total

172 645

269 399

239 822

290 795

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

3

 

 

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

7 622

1 536

20 648

46 707

Charges et produits constatés d'avance (1)

13 792

49 512

13 416

56 255

Produits à recevoir/Charges à payer (2)

33 257

65 158

20 421

29 582

Valeurs à l'encaissement

91 806

55 721

104 801

56 256

Autres (3)

14 425

9 099

14 486

12 762

Total

160 905

181 025

173 773

201 562

(1) Dont 10 037 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 32 740 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ.

(2) Dont 12 245 milliers d’euros en produits à recevoir et 34 825 milliers d’euros en charges à payer sur instruments financiers à terme.

(3) Dont 12 567 milliers d’euros à l’actif et 7 865 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce.

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

17 683

5 265

305

 

22 643

Provisions pour engagements sociaux

2 565

893

320

 

3 138

Provisions pour PEL/CEL

22 297

589

 

 

22 886

Provisions pour restructurations

11 053

7 042

5 776

2 162

10 157

Provisions pour impôts

1 095

59

164

 

990

Autres

18 891

2 199

7 026

2 918

11 145

Autres provisions pour risques

19 986

2 258

7 190

2 918

12 135

Total

73 584

16 046

13 591

5 080

70 958

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Dépréciations sur créances sur la clientèle

111 167

39 075

-10 455

-13 277

126 510

Dépréciations sur autres créances

2 542

50

0

-204

2 388

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

113 709

39 123

-10 455

-13 481

128 898

Provisions sur engagements hors bilan (1)

1 745

2 053

-305

 

3 494

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

15 937

3 213

0

0

19 150

Autres provisions

0

 

 

 

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

17 682

5 266

-305

0

22 643

Total

131 391

44 389

-10 760

-13 481

151 541

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’entrée dans la seconde phase de l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

Depuis mai 2015, la caisse d’ Epargne de Bourgogne Franche-Comté ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’il a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

La Caisse d’ Epargne de Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la caisse d’ Epargne de Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargneet les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (22 703 milliers d'euros en 2015).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE) (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

245 755

8 991

1 038

 

255 784

263 459

9 391

772

 

273 622

Juste valeur des actifs du régime

286 359

6 907

267

 

293 533

276 058

6 814

317

 

283 189

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Effets du plafonnement d'actifs

14 109

 

 

 

14 109

13 877

 

 

 

13 877

Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes

-26 495

122

 

 

-26 373

1 278

 

 

 

1 278

Solde net au bilan

0

1 962

771

 

2 733

0

2 577

455

 

3 032

Engagements sociaux Passifs

 

1 962

771

 

2 733

 

2 577

455

 

3 032

Engagements sociaux Actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

436

71

 

507

 

385

32

 

417

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

4 815

125

11

 

4 951

6 747

223

20

 

6 990

Produit financier

-5 048

-92

-3

 

-5 143

-7 156

-89

-80

 

-7 325

Prestations versées

 

-278

 

 

-278

 

-588

 

 

-588

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Ecarts actuariels

 

 

237

 

237

 

 

 

 

 

Autres

233

82

 

 

315

409

 

122

 

531

Total de la charge de l'exercice

0

273

316

 

589

0

-69

94

 

25

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,99%

1,56%

1,10%

 

1,84%

1,35%

1,55%

 

Taux d'inflation

1,70%

1,70%

1,70%

 

1,80%

1,80%

1,80%

 

Taux de croissance des salaires

 

 

 

 

 

1,80%

1,80%

 

Table de mortalité utilisée

TGHO5/TGF05

TGHO5/TGF05

TGHO5/TGF05

 

TGHO5/TGF05

TF00/02

TF00/02

 

Duration

18 ans

12 ans

8 ans

 

28 ans

12 ans

15 ans

 

 

Sur l’année 2015, sur l’ensemble des (17 997) milliers d’euros d’écarts actuariels générés, ( 9 228) milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, (5 478) milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et (3 291) milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 82.6 % en obligations, 2.6 % en actions, 1.4 % en actifs immobiliers, 13.2% en actifs monétaires et 0.2 % en trésorerie.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 083 990

820 067

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

530 826

533 990

Ancienneté de plus de 10 ans

468 446

527 133

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 083 262

1 881 190

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

246 665

244 802

Total

2 329 927

2 125 992

Encours de crédits octroyés

 

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

5 394

7 770

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

23 952

33 511

Total

29 346

41 281

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations/ reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

7 139

3 753

10 892

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

3 645

-660

2 985

Ancienneté de plus de 10 ans

8 158

-1 829

6 329

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

18 942

1 264

20 206

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 721

-723

2 998

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-87

26

-61

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-279

23

-256

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-366

49

-317

Total

22 297

590

22 887

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2015

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

 

 

 

50 054

Total

50 054

0

0

0

50 054

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2013

365 307

143 122

464 613

47 455

1 020 497

Mouvements de l'exercice

 

 

37 478

12 488

49 966

Total au 31 décembre 2014

365 307

143 122

502 091

59 943

1 070 463

Augmentation de capital

60 000

 

 

 

60 000

Affectation résultat 2014

 

 

46 135

-59 943

-13 808

Distribution de dividendes

 

 

6 904

 

6 904

Résultat de la période

 

 

 

56 327

56 327

Total au 31 décembre 2015

425 307

143 122

555 130

56 327

1 179 886

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 425 307 milliers d'euros et est composé pour 425 307 340 euros de 21 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 60 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 16 Février 2015, par l’émission au pair de 3 000 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune.

Sociétés locales d’épargne (SLE)

Au 31 décembre 2015, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (558 424 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2015, les SLE ont perçu un dividende de 6 904 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne.

Au 31 décembre 2015, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 135 239 milliers d’euros comptabilisé en Autres Passifs dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2015, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 3 752 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Inférieur à 1 mois

de 1 mois à 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

non déterminé

Total

Total des emplois

3 772 722

217 054

985 847

5 205 998

5 958 830

 

16 140 451

Effets publics et valeurs assimilées

6 916

0

10 498

200 610

327 879

 

545 903

Créances sur les établissements de crédit

3 292 460

30 029

165 389

1 116 549

291 041

 

4 895 468

Opérations avec la clientèle

456 384

173 326

701 728

3 002 458

5 040 674

 

9 374 569

Obligations et autres titres à revenu fixe

16 963

13 700

108 231

886 382

299 236

 

1 324 511

Total des ressources

9 029 002

468 777

1 147 424

3 500 564

1 289 167

 

15 434 932

Dettes envers les établissements de crédit

164 189

386 101

712 685

1 528 051

714 555

 

3 505 581

Opérations avec la clientèle

8 860 292

82 672

434 623

1 971 584

574 612

 

11 923 783

Dettes représentées par un titre

4 521

5

116

927

0

 

5 568

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés :

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

986

Ouverture de crédits documentaires

397

761

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 015 356

922 641

Autres engagements

4 117

3 502

En faveur de la clientèle

1 019 870

926 904

Total des engagements de financement donnés

1 019 870

927 890

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

412 127

510 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

412 127

510 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Cautions immobilières

43 878

35 991

Cautions administratives et fiscales

3 946

4 154

Autres cautions et avals donnés

226 861

275 237

Autres garanties données

31 448

28 165

D'ordre de la clientèle

306 133

343 547

Total des engagements de garantie donnés

306 133

343 547

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

72 701

78 716

Total des engagements de garantie reçus

72 701

78 716

 

L’évolution des engagements reçus des clients (hypothèques, cautions…) s’explique principalement par la participation à l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

Les garanties ont en effet été cédées avec leurs créances sous-jacentes.

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 144 040 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 655 899 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

— 155 356 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès du Crédit Foncier dans le cadre du processus TRICP contre 194 073 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

— 0 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE Covered Bonds contre 75 047 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

— 275 474 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 276 975 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

— 1 316 837 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 249 255 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

— 0 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 100 361 milliers d’euros au 31 décembre 2014. La diminution s’explique par l’affectation d’une grande partie des crédits concernés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 21 542 milliers d’euros (contre 15 800 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

2 221 128

 

2 221 128

-80 525

2 137 599

 

2 137 599

-138 884

Opérations de gré à gré

2 221 128

0

2 221 128

-80 525

2 137 599

0

2 137 599

-138 884

Total opérations fermes

2 221 128

0

2 221 128

-80 525

2 137 599

0

2 137 599

-138 884

Total instruments financiers et de change à terme

2 221 128

0

2 221 128

-80 525

2 137 599

0

2 137 599

-138 884

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comtésur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Swaps de taux d'intérêt

1 436 071

785 057

 

 

2 221 128

1 485 577

652 023

 

 

2 137 599

Opérations fermes

1 436 071

785 057

0

0

2 221 128

1 485 577

652 023

0

0

2 137 599

Total

1 436 071

785 057

0

0

2 221 128

1 485 577

652 023

0

0

2 137 599

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-49 940

-30 585

0

0

-80 525

-67 815

-71 069

0

0

-138 884

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

Total

Opérations de gré à gré

182 161

1 242 770

796 197

2 221 128

Opérations fermes

182 161

1 242 770

796 197

2 221 128

Total

182 161

1 242 770

796 197

2 221 128

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

16 680 798

16 679 793

16 404 551

16 402 757

Dollar

3 274

1 933

2 792

1 549

Livre sterling

2 742

2 728

5

0

Franc suisse

499 321

501 685

472 893

475 938

Autres devises

119

115

105

101

Total

17 186 254

17 186 254

16 880 346

16 880 346

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

103 751

-45 606

58 146

117 303

-59 222

58 081

Opérations avec la clientèle

283 510

-182 206

101 305

317 255

-188 590

128 665

Obligations et autres titres à revenu fixe

57 554

-14 537

43 018

50 379

-23 184

27 195

Autres*

6 609

-38 469

-31 859

15 440

-37 524

-22 084

Total

451 425

-280 817

170 608

500 378

-308 520

191 857

(*) Dont 176 et (37 380) milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 590 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre une reprise de 1 773 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

0

230

Participations et autres titres détenus à long terme

1 193

663

Parts dans les entreprises liées

16 544

10 801

Total

17 738

11 695

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

137

-273

-137

21

-1 175

-1 154

Opérations avec la clientèle

60 860

0

60 860

41 779

0

41 779

Opérations sur titres

5 902

-228

5 674

6 331

-132

6 199

Moyens de paiement

26 779

-10 889

15 890

24 515

-11 094

13 421

Opérations de change

98

0

98

87

0

87

Engagements hors-bilan

3 774

-294

3 480

6 106

-1 112

4 994

Prestations de services financiers

5 327

-7 962

-2 635

8 492

-8 652

-160

Activités de conseil

41

0

41

39

0

39

Autres commissions (1)

56 810

0

56 810

53 850

0

53 850

Total

159 728

-19 646

140 082

141 219

-22 165

119 054

(1) dont vente de produits d'assurance-vie 42 387 milliers d'euros

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Titres de transaction

0

6

Opérations de change

1 510

1 962

Instruments financiers à terme

-27

234

Total

1 483

2 202

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-1 463

-314

-1 777

6 580

351

6 932

Dotations

-1 638

-340

-1 978

-316

-133

-449

Reprises

176

26

202

6 896

484

7 380

Résultat de cession

3 879

-3

3 876

3 739

0

3 739

Autres éléments

 

-5

-5

 

 

0

Total

2 416

-323

2 094

10 319

351

10 671

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 610

-2 844

-234

2 657

-2 911

-254

Refacturations de charges et produits bancaires

125

-144

-19

249

-138

110

Activités immobilières

31

-248

-217

247

-298

-51

Prestations de services informatiques

 

 

0

 

 

0

Autres activités diverses

1 625

-4 834

-3 209

 

 

0

Autres produits et charges accessoires

212

 

212

1 448

-5 524

-4 076

Total

4 603

-8 070

-3 467

4 601

-8 872

-4 271

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-66 048

-72 157

Charges de retraite et assimilées (1)

-10 912

-5 192

Autres charges sociales

-27 602

-26 487

Intéressement des salariés

-4 148

-4 342

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 947

-8 093

Total des frais de personnel

-117 657

-116 273

Impôts et taxes

-7 113

-8 057

Autres charges générales d'exploitation

-75 843

-78 882

Total des autres charges d'exploitation

-82 956

-86 940

Total

-200 613

-203 212

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 593 cadres et 1 077 non cadres, soit un total de 1 670 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Clientèle

-48 056

22 501

-1 778

624

-26 710

-45 028

18 592

-1 346

427

-27 356

Titres et débiteurs divers

-224

205

 

0

-20

-103

4

 

1

-98

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-2 052

305

 

 

-1 747

-1 091

933

 

 

-158

Provisions pour risque clientèle

-3 212

0

 

 

-3 212

-4 420

3 635

 

 

-785

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

-53 545

23 011

-1 778

623

-31 689

-50 642

23 164

-1 346

427

-28 397

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

12 077

 

 

 

 

11 637

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

10 629

 

 

 

 

10 594

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

305

 

 

 

 

933

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total reprises nettes

 

23 011

 

 

 

 

23 164

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

1 583

0

0

1 583

-2 619

0

0

-2 619

Dotations

-224

 

 

-224

-2 682

 

 

-2 682

Reprises

1 808

0

 

1 808

63

0

 

63

Résultat de cession

-1 160

0

-3

-1 163

-57

0

-73

-129

Total

423

0

-3

420

-2 675

0

-73

-2 748

 

Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes :

— les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 174 milliers d’euros.

— les reprises de dépréciations sur parts dans les entreprises liées : 1 780 milliers d’euros.

— le résultat des cessions sur parts dans les entreprises liées : ( 1 160 milliers d’euros).

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’ a été comptabilisé au cours de l’exercice 2015.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2015

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Bases imposables aux taux de

33,33%

17,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

79 565

949

-75

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputations des déficits

-373

 

 

Bases imposables

79 192

949

-75

Impôt correspondant

-29 222

-158

 

+ Contributions 3,3%

-846

-5

 

+ Majorations de 10,7%

 

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-143

 

 

Impôt comptabilisé

-30 211

-163

0

Autres mouvements et Provisions pour impôts

93

 

 

Total

-30 118

-163

0

(*)La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 6 283 milliers d’euros.

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'Euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

2015

2014

2015

2014

Produit net bancaire

328 538

331 208

323 118

308 975

Frais de gestion

-210 662

-213 804

-203 120

-205 894

Résultat brut d'exploitation

117 876

117 404

119 998

103 081

Coût du risque

-31 688

-28 396

-31 507

-28 114

Résultat d'exploitation

86 188

89 008

88 491

74 967

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

420

-2 748

0

0

Résultat courant avant impôts

86 608

86 260

88 491

74 967

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2015 aux organes de direction s’élèvent à 1 477 milliers d’euros.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Montant global des prêts accordés

1 850

1 059

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants (En milliers d'Euros)

KPMG

Mazars

Montant

%

Montant

%

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

132

163

100%

99%

133

163

91%

100%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

2

0%

1%

13

0

9%

0%

Total

132

165

100%

100%

146

163

100%

100%

Variation (%)

-20%

 

 

 

-10%

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2015, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

Note 7. – Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

(Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux sociétaires,

 

Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté

1 rond-point de la Nation

21 000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2. de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2015.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Epargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Epargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Caisse d’Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.3 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Caisse d’Epargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.6 et 3.9.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Chalon sur Saône et Paris, le 8 avril 2016.

Les Commissaires aux Comptes ;

 

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2015

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales

5.1

46 626

44 870

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

166 919

194 842

Instruments dérivés de couverture

5.3

62 568

80 735

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 522 990

1 399 974

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

4 898 127

5 227 383

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

10 203 148

9 630 232

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

24 419

58 094

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

10 103

10 036

Actifs d'impôts courants

 

582

9 327

Actifs d'impôts différés

5.9

38 906

35 952

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

315 091

373 601

Immeubles de placement

5.11

3 812

3 252

Immobilisations corporelles

5.12

57 695

53 500

Immobilisations incorporelles

5.12

5 062

5 240

Total de l'actif

 

17 356 048

17 127 038

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

36 267

49 275

Instruments dérivés de couverture

5.3

106 835

170 346

Dettes envers les établissements de crédit

5.13.1

3 549 340

3 782 476

Dettes envers la clientèle

5.13.2

11 917 107

11 456 782

Dettes représentées par un titre

5.14

5 568

6 961

Passifs d'impôts courants

 

0

211

Passifs d'impôts différés

5.9

15 498

15 042

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

249 084

244 323

Provisions

5.16

48 641

51 241

Capitaux propres

 

1 427 708

1 350 381

Capitaux propres part du groupe

 

1 427 708

1 350 381

Capital et primes liées

 

568 429

508 429

Réserves consolidées

 

761 187

752 305

Gains et pertes comptabilisés directement en autres

 

34 782

31 333

Eléments du résultat global

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

63 310

58 314

Total du passif

 

17 356 048

17 127 038

 

II. — Compte de résultat consolidé

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

6.1

439 170

481 262

Intérêts et charges assimilées

6.1

-238 453

-276 828

Commissions (produits)

6.2

160 170

136 712

Commissions (charges)

6.2

-19 221

-20 098

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-25 742

-7 194

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

23 134

21 298

Produits des autres activités

6.5

3 973

3 987

Charges des autres activités

6.5

-7 327

-10 127

Produit net bancaire

 

335 704

329 012

Charges générales d'exploitation

6.6

-201 851

-200 257

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-10 777

-11 369

Résultat brut d'exploitation

 

123 076

117 386

Coût du risque

6.7

-31 700

-28 275

Résultat d'exploitation

 

91 376

89 111

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

243

-2 130

Résultat avant impôts

 

91 619

86 981

Impôts sur le résultat

6.9

-28 309

-28 667

Résultat net

 

63 310

58 314

Résultat net part du groupe

 

63 310

58 314

 

III. — Résultat global

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net

63 310

58 314

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

765

-887

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-263

305

Eléments non recyclables en résultat

502

-582

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

3 208

22 810

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-796

5 072

Impôts

535

-9 190

Eléments recyclables en résultat

2 947

18 692

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôt)

3 449

18 110

Résultat global

66 759

76 424

Part du groupe

66 759

76 424

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Variation de juste valeur des instruments

Ecart de réévalutation sur les passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2014

365 307

143 122

724 200

-461

13 212

472

0

1 245 852

1 245 852

Distribution

 

 

-11 766

 

 

 

 

-11 766

-11 766

Augmentation de capital

 

 

39 871

 

 

 

 

39 871

39 871

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

 

 

-582

15 366

3 326

 

18 110

18 110

Résultat

 

 

 

 

 

 

58 314

58 314

58 314

Capitaux propres au 31 décembre 2014

365 307

143 122

752 305

-1 043

28 578

3 798

58 314

1 350 381

1 350 381

Affectation du résultat de l'exercice 2014

 

 

58 314

 

 

 

-58 314

0

0

Impact de l'application d'ifric 21

 

 

719

 

 

 

 

719

719

Capitaux propres au 1er janvier 2015

365 307

143 122

811 338

-1 043

28 578

3 798

0

1 351 100

1 351 100

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-9 728

 

 

 

 

-9 728

-9 728

Augmentation de capital

60 000

 

-40 423

 

 

 

 

19 577

19 577

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

 

 

502

3 469

-522

 

3 449

3 449

Résultat

 

 

 

 

 

 

63 310

63 310

63 310

Capitaux propres au 31 décembre 2015

425 307

143 122

761 187

-541

32 047

3 276

63 310

1 427 708

1 427 708

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

91 619

86 981

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 022

11 624

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

16 330

27 902

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-20 542

-11 965

Autres mouvements

49 952

-849 898

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

56 762

-822 337

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

539 965

82 934

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-159 708

-138 420

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-201 647

75 665

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

65 629

-156 689

Impôts versés

-22 419

-31 891

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

221 820

-168 401

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

370 201

-903 757

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

58 540

972 260

Flux liés aux immeubles de placement

-781

84

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-14 792

-6 947

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

42 967

965 397

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

50 272

-11 766

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

50 272

-11 766

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

463 440

49 874

Caisse et banques centrales

44 870

39 779

Caisse et banques centrales (actif)

44 870

39 779

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-1 623

-46 406

Comptes ordinaires débiteurs (1)

12 314

4 167

Comptes créditeurs à vue

-13 937

-50 573

Trésorerie à l'ouverture

43 247

-6 627

Caisse et banques centrales

46 626

44 870

Caisse et banques centrales (actif)

46 626

44 870

Opérations à vue avec les établissements de crédit

460 061

-1 623

Comptes ordinaires débiteurs (1)

467 082

12 314

Comptes créditeurs à vue

-7 021

-13 937

Trésorerie à la clôture

506 687

43 247

Variation de la trésorerie nette

463 440

49 874

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,25% qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaireest constitué d’un dépôt de 450 milliers d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargnefait l’objet d’un dépôt de 450 milliers d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 milliers d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/
accounting/ias/index_fr.htm.

.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

 

Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ». — Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

En date de première application, soit au 1er janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013 par la contrepartie des capitaux propres impactes le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014 ;

— la charge de C3S impacte le résultat de l’exercice 2014.

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2014 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de + 719 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelle norme IFRS 9. — L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit :

– pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres).

Pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels, Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

– pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net);

– un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

– un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.11) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le directoire du 25 Janvier 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 26 Avril 2016.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante

L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est constituée :

— de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté ;

— des 12 sociétés locales d’épargne (SLE) ;

— de 2 filiales locales (CEBIM et PHILAE) ;

— du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCE figure en note 16 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 16.2.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers. — Comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ;

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

Par exception les sociétés locales d’épargne (SLE) ont leur date de clôture de l’exercice au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ;

— et les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’avait pas généré d’impact significatif sur les comptes du groupe au 31 décembre 2014.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

Hiérarchie de la juste valeur (paragraphe à adapter si certains instruments évoqués ci-dessous ne figurent pas dans le portefeuille de l’établissement) :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement;

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’instrument.

 

Juste valeur des dettes interbancaires. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE.

 

Instruments reclassés en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers :

Plusieurs reclassements sont autorisés :

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

– lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

– lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire

Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 15,7 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 44,6 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 665 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de Surveillance Unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 1 480 milliers d’euros dont 1 036 milliers d’euros comptabilisés en charge et 444 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Caisses

46 626

44 870

Total caisses, banques centrales

46 626

44 870

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment des instruments de dérivés ferme sur taux.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments de dérivés ferme sur taux.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Prêts à la clientèle

 

166 910

166 910

 

194 840

194 840

Prêts

 

166 910

166 910

 

194 840

194 840

Dérivés de transaction

9

 

9

2

 

2

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

9

166 910

166 919

2

194 840

194 842

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Prêts et opérations de pension

166 910

166 910

Total

166 910

166 910

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couvertes par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 166 910 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 194 840 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Prêts à la clientèle

166 910

 

194 840

 

Total

166 910

 

194 840

 

 

Au 31 décembre 2015, le groupe ne couvre pas par des achats de protection le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments financiers dérivés.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dérivés de transaction

36 267

49 275

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

36 267

49 275

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

133 242

9

36 267

153 230

2

49 275

Instruments de change

2 137

 

 

1 684

 

 

Opérations fermes

135 379

9

36 267

154 914

2

49 275

Total des instruments dérivés de transaction

135 379

9

36 267

154 914

2

49 275

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 952 886

55 359

106 835

1 849 369

73 138

170 346

Opérations fermes

1 952 886

55 359

106 835

1 849 369

73 138

170 346

Couverture de juste valeur

1 952 886

55 359

106 835

1 849 369

73 138

170 346

Instruments de taux

135 000

7 209

 

135 000

7 597

 

Opérations fermes

135 000

7 209

 

135 000

7 597

 

Couverture de flux de trésorerie

135 000

7 209

 

135 000

7 597

 

Total des instruments dérivés de couverture

2 087 886

62 568

106 835

1 984 369

80 735

170 346

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

574 871

454 122

Obligations et autres titres à revenu fixe

380 609

357 920

Titres dépréciés

2 262

2 232

Titres à revenu fixe

957 742

814 274

Actions et autres titres à revenu variable

676 552

700 442

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 634 294

1 514 716

Dépréciation des titres à revenu fixe

-2 232

-2 203

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-109 072

-112 539

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 522 990

1 399 974

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

44 062

40 854

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

9

 

9

Dont dérivés de taux

 

9

 

9

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

9

 

9

Titres

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

166 910

166 910

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

166 910

166 910

Dont dérivés de taux

 

62 568

 

62 568

Instruments dérivés de couverture

 

62 568

 

62 568

Titres de participation

 

 

525 394

525 394

Titres

922 764

9 810

65 022

997 596

Dont titres à revenu fixe

922 764

9 810

22 936

955 510

Dont titres à revenu variable

 

 

42 086

42 086

Actifs financiers disponibles à la vente

922 764

9 810

590 416

1 522 990

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

36 267

 

36 267

Dont dérivés de taux

 

36 267

 

36 267

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

36 267

 

36 267

Dont dérivés de taux

 

106 835

 

106 835

Instruments dérivés de couverture

 

106 835

 

106 835

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2

 

2

Dont dérivés de taux

 

2

 

2

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

2

 

2

Titres

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

194 840

194 840

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

194 840

194 840

Dont dérivés de taux

 

80 735

 

80 735

Instruments dérivés de couverture

 

80 735

 

80 735

Titres de participation

 

 

552 566

552 566

Titres

777 189

5 959

64 260

847 408

Dont titres à revenu fixe

777 189

5 959

28 923

812 071

Dont titres à revenu variable

 

 

35 337

35 337

Actifs financiers disponibles à la vente

777 189

5 959

616 826

1 399 974

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

49 275

 

49 275

Dont dérivés de taux

 

49 275

 

49 275

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

49 275

 

49 275

Dont dérivés de taux

 

170 346

 

170 346

Instruments dérivés de couverture

 

170 346

 

170 346

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2015

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

au compte de résultat

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2015

Achats / Emission

Ventes / Remboursements

de et vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Opérations sorties du bilan à la clôture

en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

194 840

-5 590

-2 500

 

 

-19 840

 

 

 

166 910

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

194 840

-5 590

-2 500

 

0

-19 840

 

 

 

166 910

Titres de participation

552 566

 

640

4 105

4 582

-36 499

 

 

 

525 394

Autres titres

64 260

956

3

1 804

9 554

-11 555

 

 

 

65 022

Dont titres à revenu fixe

28 923

-62

 

3

84

-6 012

 

 

 

22 936

Dont titres à revenu variable

35 337

1 018

3

1 801

9 470

-5 543

 

 

 

42 086

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

616 826

956

643

5 909

14 136

-48 054

 

 

 

590 416

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés :

Au cours de l’exercice, - 6 491 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont -4 634 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2015.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de -6 737 milliers d’euros et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de 246 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 246 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont -9 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2015.

 

5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de -4 943 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 293 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 169 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de -14 183 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 898 127

5 227 383

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

4 898 127

5 227 383

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

469 759

12 585

Comptes et prêts

4 376 541

5 162 887

Prêts subordonnés et prêts participatifs

51 827

51 911

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

4 898 127

5 227 383

 

Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 2 708 216 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (3 089 807 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 0 84 927 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (2 028 818 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

10 348 273

9 756 255

Dépréciations individuelles

-126 182

-110 774

Dépréciations sur base de portefeuilles

-18 943

-15 249

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 203 148

9 630 232

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

168 253

181 164

Crédits de trésorerie

966 478

921 208

Crédits à l'équipement

2 690 794

2 538 094

Crédits au logement

6 173 259

5 792 207

Autres crédits

74 756

75 247

Prêts subordonnés

21 013

21 015

Autres concours à la clientèle

9 926 300

9 347 771

Titres assimilés à des prêts et créances

902

 

Prêts et créances dépréciés

252 818

227 320

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 348 273

9 756 255

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

10 103

10 036

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 103

10 036

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 103

10 036

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 14.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours des exercices 2009 à 2015 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Provisions pour activité d'épargne-logement

7 880

7 677

Provisions sur base de portefeuilles

6 101

5 081

Autres provisions non déductibles

12 999

11 302

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-14 750

-14 435

Autres sources de différences temporelles

17 048

15 552

Autres éléments de revalorisation du bilan

-6 843

-5 112

Impôts différés liés aux décalages temporels

22 435

20 065

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

752

845

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

221

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

23 408

20 910

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

38 906

35 952

Au passif du bilan

-15 498

-15 042

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

91 806

104 801

Charges constatées d'avance

2 362

1 403

Produits à recevoir

20 804

20 382

Autres comptes de régularisation

14 428

14 486

Comptes de régularisation - actif

129 400

141 072

Dépôts de garantie versés

117 824

150 700

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

1

7

Débiteurs divers

67 866

81 822

Actifs divers

185 691

232 529

Total des comptes de régularisation et actifs divers

315 091

373 601

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

10 906

-7 094

3 812

10 167

-6 915

3 252

Total des immeubles de placement

10 906

-7 094

3 812

10 167

-6 915

3 252

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 7 255 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (6 446 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

76 239

-41 812

34 427

69 510

-39 103

30 407

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

136 626

-113 358

23 268

129 884

-106 791

23 093

Total des immobilisations corporelles

212 865

-155 170

57 695

199 394

-145 894

53 500

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 832

 

4 832

4 832

 

4 832

Logiciels

998

-771

227

900

-509

391

Autres immobilisations incorporelles

1 022

-1 019

3

1 022

-1 005

17

Total des immobilisations incorporelles

6 852

-1 790

5 062

6 754

-1 514

5 240

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

19 614

26 813

Dettes rattachées

19

31

Dettes à vue envers les établissements de crédit

19 633

26 844

Emprunts et comptes à terme

3 363 886

3 569 882

Opérations de pension

146 047

164 523

Dettes rattachées

19 774

21 227

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 529 707

3 755 632

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 549 340

3 782 476

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 414 573 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (2 678 027 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

2 381 957

2 083 921

Livret A

3 486 856

3 685 456

Plans et comptes épargne-logement

2 360 023

2 145 455

Autres comptes d'épargne à régime spécial

2 009 643

2 022 303

Dettes rattachées

49

59

Comptes d'épargne à régime spécial

7 856 571

7 853 273

Comptes et emprunts à vue

10 861

7 371

Comptes et emprunts à terme

1 543 145

1 397 517

Dettes rattachées

124 573

114 700

Autres comptes de la clientèle

1 678 579

1 519 588

Total des dettes envers la clientèle

11 917 107

11 456 782

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Autres dettes représentées par un titre

5 425

6 635

Total

5 425

6 635

Dettes rattachées

143

326

Total des dettes représentées par un titre

5 568

6 961

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

55 721

56 255

Produits constatés d'avance

41 284

46 579

Charges à payer

30 336

29 785

Autres comptes de régularisation créditeurs

9 099

12 762

Comptes de régularisation - passif

136 440

145 381

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

15 864

9 763

Dépôt de garantie reçus

28 118

2

Créditeurs divers (1)

68 662

89 177

Passifs divers

112 644

98 942

Total des comptes de régularisation et passifs divers

249 084

244 323

(1) Dont dettes d’exploitation non bancaires pour 39 113 milliers d’euros et dettes sociales et fiscales pour 23 650 milliers d’euros

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

3 454

892

-42

-279

-765

3 260

Provisions pour activité d'épargne-logement

22 297

590

 

 

 

22 887

Provisions pour engagements hors bilan

1 745

1 256

 

-305

 

2 696

Provisions pour restructurations

11 053

7 042

-5 776

-2 162

 

10 157

Provisions pour litiges

10 289

1 182

-3 152

-455

 

7 864

Autres

2 403

575

-1 158

-43

 

1 777

Autres provisions

47 787

10 645

-10 086

-2 965

0

45 381

Total des provisions

51 241

11 537

-10 128

-3 244

-765

48 641

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux ( 765 milliers d'euros avant impôts)

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 083 990

820 067

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

530 826

533 990

Ancienneté de plus de 10 ans

468 446

527 133

Encours collectés au titre des plans épargne logement

2 083 262

1 881 190

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

246 665

244 802

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 329 927

2 125 992

 

5.16.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

5 394

7 770

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

23 952

33 511

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

29 346

41 281

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

10 892

7 139

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 985

3 645

Ancienneté de plus de 10 ans

6 329

8 158

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 206

18 942

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 998

3 721

Provisions constituées au des crédits PEL

-61

-87

Provisions constituées au des crédits CEL

-256

-279

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-317

-366

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

22 887

22 297

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.17.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

18 265 367

20

365 307

18 265 367

20

365 307

Augmentation de capital

3 000 000

20

60 000

 

 

 

Valeur à la clôture

21 265 367

 

425 307

18 265 367

 

365 307

 

Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

5.18. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

765

-887

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-263

305

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

3 208

22 810

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

510

22 810

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

2 698

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-796

5 072

Impôts

535

-9 190

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

3 449

18 110

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

765

-263

502

-887

305

-582

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

3 208

261

3 469

22 810

-7 444

15 366

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-796

274

-522

5 072

-1 746

3 326

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts

 

 

3 449

 

 

18 110

Part du groupe

 

 

3 449

 

 

18 110

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

310 409

-160 548

149 861

326 123

-175 298

150 825

Prêts et créances avec les établissements de crédit

83 472

-38 350

45 122

102 888

-52 412

50 476

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-65

-65

 

-107

-107

Instruments dérivés de couverture

24 148

-39 490

-15 342

24 752

-49 011

-24 259

Actifs financiers disponibles à la vente

19 594

 

19 594

23 954

 

23 954

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

467

 

467

465

 

465

Actifs financiers dépréciés

-41

 

-41

195

 

195

Autres produits et charges d'intérêts

1 121

 

1 121

2 885

 

2 885

Total des produits et charges d'intérêts

439 170

-238 453

200 717

481 262

-276 828

204 434

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 39 757 milliers d’euros (51 887 milliers d’euros en 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent au titre de la provision épargne logement -590 milliers d’euros de dotation au provision (1 773 milliers d’euros de reprise de provision au titre de l’exercice 2014).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

37

-2

35

21

-1

20

Opérations avec la clientèle

62 556

 

62 502

40 003

 

40 003

Prestation de services financiers

5 459

-5 491

-32

6 938

-6 285

653

Vente de produits d'assurance vie

41 055

 

41 055

40 443

 

40 443

Moyens de paiement

26 779

-10 889

15 890

24 515

-11 094

13 421

Opérations sur titres

4 425

-228

4 197

4 359

-132

4 227

Activités de fiducie

1 512

-2 472

-960

1 609

-2 367

-758

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 871

-139

3 732

6 181

-219

5 962

Autres commissions

14 476

 

14 530

12 643

 

12 643

Total des commissions

160 170

-19 221

140 949

136 712

-20 098

116 614

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

-1 284

-15 032

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-2 894

17 751

Résultats sur opérations de couverture

-23 074

-11 875

- Inefficacité de la couverture de juste valeur

-23 074

-11 875

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

13 728

25 802

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-36 802

-37 677

Résultats sur opérations de change (1)

1 510

1 962

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-25 742

-7 194

(1) y compris couverture économique de change

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats de cession

2 697

9 843

Dividendes reçus

19 559

11 836

Dépréciation durable des titres à revenu variable

878

-381

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

23 134

21 298

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2015.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

174

-245

-71

184

-255

-71

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 604

-2 834

-230

2 657

-2 911

-254

Charges refacturées et produits rétrocédés

235

-144

91

169

-138

31

Autres produits et charges divers d'exploitation

960

-3 998

-3 038

559

-3 391

-2 832

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

 

-106

-106

418

-3 432

-3 014

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

3 799

-7 082

-3 283

3 803

-9 872

-6 069

Total des produits et charges des autres activités

3 973

-7 327

-3 354

3 987

-10 127

-6 140

.

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-117 658

-116 407

Impôts et taxes

-8 298

-8 159

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-75 895

-75 691

Autres frais administratifs

-84 193

-83 850

Total des charges générales d'exploitation

-201 851

-200 257

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-30 873

-27 658

Récupérations sur créances amorties

624

429

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-1 451

-1 046

Total Coût du risque

-31 700

-28 275

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations avec la clientèle

-31 679

-28 271

Autres actifs financiers

-21

-4

Total Coût du risque

-31 700

-28 275

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-3

-73

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

246

-2 057

Total des gains ou pertes sur autres actifs

243

-2 130

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-30 913

-28 393

Impôts différés

2 604

-274

Impôts sur le résultat

-28 309

-28 667

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net (part du groupe)

63 310

58 314

Impôts

-28 309

-28 667

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

91 619

86 981

Taux d'imposition de droit commun français (B) *

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-31 544

-29 948

Effet des différences permanentes

4 895

3 874

Impôts à taux réduit et activités exonérées

346

117

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-2 853

-2 470

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

283

313

Autres éléments

564

-553

Impôts sur le résultat

-28 309

-28 667

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

30,90%

32,96%

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net

Encours net

31/12/2015

31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

166 919

194 842

Instruments dérivés de couverture

62 568

80 735

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

955 510

812 071

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 898 127

5 227 383

Prêts et créances sur la clientèle

10 203 148

9 630 232

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 103

10 036

Exposition des engagements au bilan

16 296 375

15 955 299

Garanties financières données

306 133

343 547

Engagements par signature

1 016 527

924 696

Exposition des engagements au hors bilan

1 322 660

1 268 243

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

17 619 035

17 223 542

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2015

Actifs financiers disponibles à la vente

2 203

40

-12

1

2 232

Opérations avec la clientèle

126 023

45 770

-26 668

 

145 125

Autres actifs financiers

339

11

-194

 

156

Dépréciations déduites de l'actif

128 565

45 821

-26 874

1

147 513

Provisions sur engagements hors bilan

1 745

1 256

-305

 

2 696

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

130 310

47 077

-27 179

1

150 209

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

30

30

Prêts et avances

93 049

2 749

467

301

126 636

223 202

Total au 31/12/2015

93 049

2 749

467

301

126 666

223 232

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

29

29

Prêts et avances

102 457

6 301

241

156

116 502

225 657

Total au 31/12/2014

102 457

6 301

241

156

116 531

225 686

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutif d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

90 633

-23 732

46 940

81 786

-20 742

27 067

Hors-bilan

812

0

 

3 100

0

27 067

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

46 626

 

 

 

 

 

46 626

Actif financiers à des fins de transaction

 

 

 

 

 

9

9

Actif financiers à la juste valeur par le résultat - sur option

1 567

463

 

2 919

161 961

 

166 910

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

////

62 568

62 568

Instruments financiers disponibles à la vente

18 351

13 700

35 467

254 756

572 899

627 817

1 522 990

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3 294 991

29 404

163 514

1 156 858

253 360

 

4 898 127

Prêts et créances sur la clientèle

450 170

190 603

757 332

3 146 098

5 493 480

165 465

10 203 148

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

////

////

////

////

////

24 419

24 419

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

10 103

 

 

10 103

Actifs financiers par échéance

3 811 705

234 170

956 313

4 570 734

6 481 700

880 278

16 934 900

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

36 267

36 267

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

////

106 835

106 835

Dettes envers les établissements de crédit

164 112

384 361

702 745

1 483 475

776 770

37 877

3 549 340

Dettes envers la clientèle

8 854 614

82 672

434 623

1 970 586

574 612

 

11 917 107

Dettes représentées par un titre

4 521

4

116

927

 

 

5 568

Passifs financiers par échéance

9 023 247

467 037

1 137 484

3 454 988

1 351 382

180 979

15 615 117

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

81 686

68 303

392 295

253 931

223 008

 

1 019 223

Total engagements de financements donnes

81 686

68 303

392 295

253 931

223 008

 

1 019 223

Engagements de garantie en faveur clientèle

6 005

18 229

50 434

77 849

128 513

25 103

306 133

Total engagements de garantie donnes

6 005

18 229

50 434

77 849

128 513

25 103

306 133

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-71 378

-66 548

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-10 332

-10 083

Autres charges sociales et fiscales

-31 800

-35 434

Intéressement et participation

-4 148

-4 342

Total des charges de personnel

-117 658

-116 407

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 224 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif / passif présentées préalablement à un Comité Paritaire de Gestion. Le Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE est également destinataire de ces études pour information. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques :

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ;

— un risque d’insuffisance d’actifs ;

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO.

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers investment grade). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs ».

Le régime CGPCE est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

245 755

8 991

1 038

 

255 784

273 441

Juste valeur des actifs du régime

-286 359

-6 907

-267

 

-293 533

-282 999

Effet du plafonnement d'actifs

40 604

 

 

 

40 604

12 590

Solde net au bilan

 

2 084

771

 

2 855

3 032

Engagements sociaux passifs

 

2 084

771

 

2 855

3 032

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Total exercice 2014

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

263 278

9 391

772

273 441

242 640

Coût des services rendus

 

436

71

507

417

Coût financier

4 815

125

11

4 951

6 985

Prestations versées

-4 522

-278

-52

-4 852

-5 034

Autres

 

82

236

318

122

Variations comptabilisées en résultat

293

365

266

924

2 490

Ecarts de réévaluation - hypothèses démographiques

-3 291

-195

 

-3 486

-2 238

Ecarts de réévaluation - hypothèses financières

-9 228

-339

 

-9 567

36 694

Ecarts de réévaluation - effets d'expérience

-5 478

-231

 

-5 709

-6 145

Variation comptabilisées directement en "autres éléments du résultat global" (non recyclables)

-17 997

-765

 

-18 762

28 311

Autres

181

 

 

181

 

Dette actuarielle en fin de période

245 755

8 991

1 038

255 784

273 441

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Total exercice 2014

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Juste valeur des actifs en début de période

275 868

6 814

317

282 999

243 836

Produit financier

5 047

93

2

5 142

7 320

Prestations versées

-4 522

 

-52

-4 574

-4 446

Autres

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

525

93

-50

568

2 874

Ecart de réévaluation - Rendement des actifs du régime

9 776

 

 

9 776

35 802

Variation comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

9 776

 

 

9 776

35 802

Autres

190

20

 

210

487

Juste valeur des actifs en fin de période

286 359

6 927

267

293 553

282 999

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Total exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

161

1 590

1 751

864

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-27 772

-765

-28 537

-7 499

Ajustement de plafonnement des actifs

27 772

 

27 772

8 386

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

161

825

986

1 751

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Total exercice 2014

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Coût des services rendus

 

436

71

507

417

Coût financier

4 815

125

11

4 951

6 985

Produit financier

-5 047

-92

-2

-5 141

-7 320

Prestations versées

 

-278

 

-278

-588

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

Autres (dont plafonnement d'actifs)

232

82

236

550

531

Total de la charge de l'exercice

 

273

316

589

25

 

8.2.4. Autres informations :

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Exercice 2015

Exercice 2014

CGPE

CGPE

Taux d'actualisation

1,99%

1,84%

Taux d'inflation

1,70%

1,80%

Tables de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

18

28

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses.Au 31 décembre 2015, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

(En pourcentage)

Exercice 2015

Exercice 2014

En % et en euros

CGP

CGP

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

-16,42%

-17,52%

Variation de -1% du taux d'actualisation

+21,57%

17,60%

Variation de+ 1% du taux d'inflation

+17,19%

14,03%

Variation de -1% du taux d'inflation

-13,94%

-14,18%

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'euros)

CGP

N+1 à N+5

28 508

N+6 à N+10

34 921

N+11 à N+15

39 574

N+16 à N+20

40 156

> N+20

133 279

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

CGP

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

(en milliers d'euros)

Trésorerie

0,2%

610

Actions

2,6%

7 407

Obligations

82,6%

236 580

Immobilier

1,4%

3 974

Fonds de placement

13,2%

37 788

Total

100%

286 359

 

Note 9. – Information sectorielle

 

(En milliers d'Euros)

Pôle Banque Commerciale et Assurance

Pôle financier

Total

2014

2015

2014

2015

2014

2015

Pnb

306 842

323 901

22 170

11 803

329 012

335 704

Frais de gestion

-202 352

-203 409

-9 274

-9 219

-211 626

-212 628

Résultat Brut d'exploitation

104 490

120 492

12 896

2 584

117 386

123 076

Coût du risque

-28 180

-31 672

-95

-28

-28 275

-31 700

Gains ou perte sur autres actifs

0

0

-2 130

243

-2 130

243

Résultat avant impôt

76 310

88 820

10 671

2 799

86 981

91 619

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

 

986

De la clientèle

1 019 223

925 455

Ouvertures de crédit confirmées

1 018 669

924 503

Autres engagements

554

952

Total des engagements de financement donnés

1 019 223

926 441

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

412 127

510 000

Total des engagements de financement reçus

412 127

510 000

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

 

 

D'ordre de la clientèle

306 133

343 547

Autres engagements donnés

3 891 707

3 551 611

Total des engagements de garantie donnés

4 197 840

3 895 158

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

73 390

79 409

De la clientèle

5 276 154

4 700 992

Autres engagements reçus

2 063 707

2 123 217

Total des engagements de garantie reçus

7 413 251

6 903 618

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, figurent à ce titre les opérations réciproques avec :

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (cas notamment de la SAS Triton et BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que IT-CE, BPCE-Services Financiers…)

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

BPCE

Autres parties liées

BPCE

Autres parties liées

Crédits

2 113 873

9 044

2 042 817

10 097

Autres actifs financiers

470 779

41 185

471 115

72 730

Autres actifs

 

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

2 584 652

50 229

2 513 932

82 827

Dettes

2 434 844

 

2 732 033

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

2 434 844

0

2 732 033

0

Intérêts, produits et charges assimilés

21 610

3 478

12 297

194

Commissions

-254

17

-315

33

Résultat net sur opérations financières

9 154

9 350

8 500

2 594

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

30 510

12 845

20 482

2 821

Engagements donnés

25 103

1 355

41 838

1 860

Engagements reçus

412 472

 

510 345

 

Engagements sur instruments financiers à terme

30 000

 

30 000

 

Total des engagements avec les entités liées

467 575

1 355

582 183

1 860

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Avantages à court terme

1 477

1 615

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

577

Paiements en actions

 

 

Total

1 477

2 192

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 1 477 milliers d’euros au titre de 2015 (contre 1 615 milliers d’euros au titre de 2014).

Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Montant global des prêts accordés

1 850

2 471

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

JV

TOTAL

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers disponibles à la vente

10 085

158 265

 

 

 

168 350

Prêts et créances

 

 

3 891 707

856 047

856 047

4 747 754

Total des actifs financiers donnés en garantie

10 085

158 265

3 891 707

 

 

4 060 057

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

10 085

158 265

2 260 615

 

 

2 428 965

Actifs financiers disponibles à la vente

 

146 060

 

 

 

146 060

Prêts et créances

 

 

211 099

 

 

211 099

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

146 060

211 099

 

 

357 159

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

JV

TOTAL

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers disponibles à la vente

32 910

169 977

 

 

 

202 887

Prêts et créances

 

 

3 551 611

850 832

850 832

4 402 443

Total des actifs financiers donnés en garantie

32 910

169 977

3 551 611

 

 

3 754 498

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

32 910

169 977

2 260 615

 

 

2 463 502

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

164 602

 

 

 

164 602

Prêts et créances

 

 

212 034

 

 

212 034

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

164 602

212 034

 

 

376 636

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2015, 850 832 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont GCE Covered Bonds, BPCE SFH, BPCE Home Loans FCT ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash colateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral)

 

13.1. Actifs financiers :

 

Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

62 577

 

62 577

80 737

 

80 737

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres instruments financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur

62 577

 

62 577

80 737

 

80 737

Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances)

 

 

 

 

 

 

Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances)

 

 

 

 

 

 

Total

62 577

 

62 577

80 737

 

80 737

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

62 577

56 878

 

5 699

80 737

71 736

 

9 001

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

62 577

56 878

0

5 699

80 737

71 736

0

9 001

 

13.2. Passifs financiers :

 

Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

 

(En millions d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

143 102

 

143 102

219 621

 

219 621

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres instruments financiers

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur

143 102

 

143 102

219 621

 

219 621

Opérations de pension (portefeuille de dettes)

146 059

 

146 059

164 603

 

164 603

Autres instruments financiers (portefeuille de dettes)

 

 

 

0

 

 

Total

289 161

 

289 161

384 224

 

384 224

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En millions d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

143 102

-110 478

89 500

164 080

219 621

-138 051

150 700

206 972

Opérations de pension

146 059

146 059

-206

206

164 603

164 603

-800

800

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

289 161

35 581

89 294

164 286

384 224

26 552

149 900

207 772

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur

31/12/2015

Juste valeur

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 953 614

 

2 101 127

2 852 487

5 307 258

 

2 147 034

3 160 224

Prêts et créances sur la clientèle

10 460 312

 

407 330

10 052 982

9 814 835

 

422 080

9 392 755

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

11 261

11 261

 

 

11 599

11 599

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 560 038

 

3 528 447

31 591

3 799 171

 

3 797 284

1 887

Dettes envers la clientèle

12 011 696

 

2 480 809

9 530 887

11 571 297

 

2 091 301

9 479 996

Dettes représentées par un titre

5 632

 

 

5 632

6 987

 

 

6 987

Dettes subordonnées

110 558

 

 

110 558

 

 

 

 

 

Note 15. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées

 

15.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 15.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédits sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

15.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

37 185

 

2 792

39 977

Prêts et créances

 

7 013

 

26 799

33 812

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

44 198

 

29 591

73 789

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

3 935

3 935

Engagements de garantie donnés

 

 

 

1 817

1 817

Garantie reçues

 

 

 

2 000

2 000

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

44 198

 

33 343

77 541

Taille de l'entité structurée

 

568 493

 

287 455

855 948

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

36 880

 

2 669

39 549

Prêts et créances

 

13 303

 

4 015

17 318

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

50 183

 

6 684

56 867

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

7 296

7 296

Engagements de garantie donnés

 

 

 

4 385

4 385

Garantie reçues

 

 

 

5 150

5 150

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

50 183

 

13 215

63 398

Taille de l'entité structurée

 

706 749

 

244 524

951 273

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

15.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 16. – Périmètre de consolidation

 

16.1. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

16.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Sociétés

Implantation

Activité exercée

% De contrôle

Méthode de consolidation

CEBIM

France

Marchand de biens

100,00%

IG

SAS PHILAE

France

Location terrains, autres biens immobiliers

100,00%

IG

SILO DE FCT CE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

France

Fonds commun de titrisation

100,00%

IG

SLE AUXERRE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE BELFORT ET SA REGION

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DE BESANCON

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE NORD COTE D'OR

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SUD COTE D'OR

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DU DOUBS

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE HAUTE SAONE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DU JURA

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE NIEVRE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE EST

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE OUEST

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SENS

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

 

Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes

 

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux

 

Montants en milliers d'euros

CAC 1 (KPMG)

CAC 2 (MAZARS)

TOTAL

Montant

%

Montant

%

Montant

%

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

144

172

100%

99%

133

163

91%

100%

277

335

96%

99%

- Emetteur

132

163

 

 

133

163

 

 

265

326

 

 

- Filiales intégrés globalement

12

9

 

 

 

 

 

 

12

9

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

 

2

0%

1%

13

 

9%

0%

13

2

4%

1%

- Emetteur

 

2

 

 

13

 

 

 

13

2

 

 

SOUS-TOTAL

144

174

100%

100%

146

163

100%

100%

290

337

100%

100%

Variation (%) (4)

-17%

 

 

 

-10%

 

 

 

-14%

 

 

 

 

 VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 (Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux sociétaires

Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté

1 rond-point de la Nation

21 000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 « Référentiel » qui expose les effets de la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes ».

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6, 6.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

 

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. — Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10, 5.16 et 8.2 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Chalon sur Saône et Courbevoie, le 8 avril 2016.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

1602225

06/05/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1875
Texte de l'annonce :

1601875

6 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D’ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 475 307 340 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 mars 2016.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

48 259

Effets Publics et Valeurs assimilées

530 769

Créances sur les Établissements de Crédit

4 810 044

Opérations avec la Clientèle

9 407 389

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 301 579

Actions et Autres Titres à revenu variable

29 148

Participations et autres titres détenus à long terme

84 316

Parts dans les Entreprises liées

489 884

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 033

Immobilisations corporelles

57 045

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

166 971

Comptes de Régularisation

146 499

Total Actif

17 076 936

 

Passif

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 252 287

Opérations avec la Clientèle

12 046 840

Dettes représentées par un titre

5 434

Autres Passifs

211 147

Comptes de Régularisation

211 232

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

70 056

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 173 559

Capital souscrit

475 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

555 130

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

56 327 

Total Passif

17 076 936

 

Hors-bilan

Montant

ENGAGEMENTS DONNES

 

Engagements de financement

1 000 693

Engagements de garantie

317 272

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS REÇUS

 

Engagements de financement

325 000

Engagements de garantie

68 573

Engagements sur titres

1 355

 

 

1601875

12/02/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 456
Texte de l'annonce :

1600456

12 février 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°19


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au capital de 425 307 340 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 Situation au 31 décembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

46 626

Effets Publics et Valeurs assimilées

546 093

Créances sur les Établissements de Crédit

4 895 468

Opérations avec la Clientèle

9 374 569

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 324 321

Actions et Autres Titres à revenu variable

30 667

Participations et autres titres détenus à long terme

81 527

Parts dans les Entreprises liées

489 884

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 062

Immobilisations corporelles

58 487

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

172 645

Comptes de Régularisation

160 905

Total Actif

17 186 254

 

PASSIF

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 505 581

Opérations avec la Clientèle

11 923 783

Dettes représentées par un titre

5 568

Autres Passifs

269 399

Comptes de Régularisation

237 352

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

70 958

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 123 559

Capital souscrit

425 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

555 130

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

 

Total Passif

17 186 254

 

HORS–BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNES

 

Engagements de financement

1 019 870

Engagements de garantie

306 133

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS REÇUS

 

Engagements de financement

412 127

Engagements de garantie

72 701

Engagements sur titres

1 355

 

 

1600456

09/11/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5064
Texte de l'annonce :

1505064

9 novembre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au Capital de 425 307 340 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30 septembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

44 119

Effets Publics et Valeurs assimilées

524 351

Créances sur les Établissements de Crédit

4 806 839

Opérations avec la Clientèle

9 221 851

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 326 825

Actions et Autres Titres à revenu variable

30 939

Participations et autres titres détenus à long terme

61 162

Parts dans les Entreprises liées

512 477

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 058

Immobilisations corporelles

50 213

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

210 163

Comptes de Régularisation

134 263

Total Actif

16 928 260

 

PASSIF

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 321 126

Opérations avec la Clientèle

11 842 276

Dettes représentées par un titre

6 740

Autres Passifs

247 939

Comptes de Régularisation

259 618

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

76 948

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 123 559

Capital souscrit

425 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

555 130

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

 

Total Passif

16 928 260

 

HORS-BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNES :

 

Engagements de financement

1 088 407

Engagements de garantie

321 611

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

400 000

Engagements de garantie

75 344

Engagements sur titres

1 355

 

 

1505064

07/08/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4260
Texte de l'annonce :

1504260

7 août 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 425 307 340 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30 juin 2015.

(En milliers d'Euros)

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, CCP

45 753

Effets Publics et Valeurs assimilées

496 890

Créances sur les Établissements de Crédit

4 967 171

Opérations avec la Clientèle

9 067 406

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 306 995

Actions et Autres Titres à revenu variable

30 087

Participations et autres titres détenus à long terme

58 445

Parts dans les Entreprises liées

512 477

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 108

Immobilisations corporelles

50 803

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

213 854

Comptes de Régularisation

128 318

Total actif

16 883 307

 

PASSIF

MONTANT

Banques Centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 303 550

Opérations avec la Clientèle

11 875 196

Dettes représentées par un titre

6 779

Autres Passifs

223 396

Comptes de Régularisation

224 253

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

76 521

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 123 559

Capital souscrit

425 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

555 130

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

 

Total passif

16 883 307

 

HORS-BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNÉS

 

Engagements de financement

1 113 437

Engagements de garantie

315 055

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS REÇUS

 

Engagements de financement

360 000

Engagements de garantie

75 745

Engagements sur titres

1 488

 

 

1504260

22/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1983
Texte de l'annonce :

1501983

22 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°61


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au Capital de 425 307 340 €.

Siège Social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 mars 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

44 679

Effets Publics et Valeurs assimilées

472 977

Créances sur les Établissements de Crédit

5 065 733

Opérations avec la Clientèle

8 965 189

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 290 107

Actions et Autres Titres à revenu variable

30 908

Participations et autres titres détenus à long terme

57 732

Parts dans les Entreprises liées

520 182

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 186

Immobilisations corporelles

51 624

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

207 486

Comptes de Régularisation

136 485

Total actif

16 848 288

 

PASSIF

MONTANT

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 540 192

Opérations avec la Clientèle

11 603 817

Dettes représentées par un titre

6 883

Autres Passifs

227 926

Comptes de Régularisation

215 940

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

73 012

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 070 926

Capital souscrit

425 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

502 497

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

59 538

Total passif

16 848 288

 

HORS – BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES :

 

Engagements de financement

956 829

Engagements de garantie

326 075

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

440 000

Engagements de garantie

76 578

Engagements sur titres

1 605

 

 

1501983

20/05/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2059
Texte de l'annonce :

1502059

20 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°60


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 365 307 340 €

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan et hors-bilan.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisses, banques centrales

 

44 870

39 779

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

423 013

321 494

Créances sur les établissements de crédit

3.1

5 227 036

5 620 245

Operations avec la clientèle

3.2

8 820 325

9 435 260

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

1 291 713

460 000

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

31 863

33 163

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

39 620

26 964

Parts dans les entreprises liées

3.4

530 065

532 073

Immobilisations incorporelles

3.5

5 240

5 366

Immobilisations corporelles

3.5

53 006

56 707

Autres actifs

3.7

239 822

93 811

Comptes de régularisation

3.8

173 773

166 814

Total de l'actif

 

16 880 346

16 791 676

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

927 890

982 591

Engagements de garantie

4.1

343 547

374 259

Engagements sur titres

 

 

 

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 728 333

4 069 208

Operations avec la clientèle

3.2

11 458 594

11 137 015

Dettes représentées par un titre

3.6

6 961

9 464

Autres passifs

3.7

290 795

231 907

Comptes de régularisation

3.8

201 562

207 629

Provisions

3.9

73 584

65 902

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

50 054

50 054

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 070 463

1 020 497

Capital souscrit

 

365 307

365 307

Primes d'émission

 

143 122

143 122

Réserves

 

502 497

464 613

Report à nouveau

 

-406

 

Résultat de l'exercice (+/-)

 

59 943

47 455

Total du passif

 

16 880 346

16 791 676

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

510 000

664 060

Engagements de garantie

4.1

78 716

81 887

Engagements sur titres

 

1 860

2 063

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’Euros.)

 

 

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

5.1

500 377

528 602

Intérêts et charges assimilées

5.1

-308 520

-325 401

Revenus des titres à revenu variable

5.2

11 695

3 097

Commissions (produits)

5.3

141 219

137 301

Commissions (charges)

5.3

-22 165

-21 222

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

2 202

1 490

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

10 671

5 302

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

4 601

4 875

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-8 872

-5 910

Produit net bancaire

 

331 208

328 134

Charges générales d'exploitation

5.7

-203 212

-206 518

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 592

-10 267

Résultat brut d'exploitation

 

117 404

111 350

Coût du risque

5.8

-28 396

-28 781

Résultat d'exploitation

 

89 008

82 568

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-2 748

2 460

Résultat courant avant impôt

 

86 260

85 029

Impôt sur les bénéfices

5.11

-26 317

-37 573

Résultat net

 

59 943

47 455

 

 

III. — Annexe.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

1.3.1. Opération de titrisation interne au groupe BPCE.Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le principal effet de cette opération dans les comptes individuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concerne la sortie du bilan des créances cédées, qui sont remplacées par les titres :

— 961 350 milliers d’euros de créances sont sorties du bilan, pour être remplacées par 961 352 milliers d’euros de titres d’investissements (dont 850 800 milliers d’euros d’obligations séniores et 110 552 milliers d’euros d’obligations subordonnées)

— Le résultat dégagé sur les créances est remplacé par du résultat sur titres.

La cession a été réalisée pour un prix égal au capital restant dû augmenté des intérêts courus non échus. Les coûts et produits restant à amortir sur les crédits cédés ont donc affecté immédiatement le résultat, à hauteur de 1 795 milliers d’euros.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des Normes Comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de - 406 milliers d’euros se ventilant en - 562 milliers d’euros pour les écarts actuariels accumulés et 156 milliers d’euros pour le coût des services passés non amortis à la date d’ouverture de l’exercice.

 

2.3. Principes comptables et méthodes dévaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base:

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis :

— plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « coût du risque ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) .

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles

Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

2.3.4. Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

20 à 50 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 à 10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

5 à 7 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.8. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.9. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.10. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.11. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires

12 261

4 167

Valeurs non imputées

271

69

Créances rattachées à vue

 

1

Créances à vue

12 532

4 237

Comptes et prêts à terme

5 106 024

5 488 645

Prêts subordonnés et participatifs

50 241

50 241

Créances rattachées à terme

58 239

77 123

Créances à terme

5 214 504

5 616 008

Total

5 227 036

5 620 245

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 11 003 milliers d'euros à vue et 2 069 522 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 688 026 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Passif (En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

13 937

50 573

Autres sommes dues

12 767

13 209

Dettes rattachées à vue

31

38

Dettes à vue

26 735

63 820

Comptes et emprunts à terme

3 515 848

3 617 156

Valeurs et titres donnés en pension à terme

164 523

368 332

Dettes rattachées à terme

21 227

19 900

Dettes à terme

3 701 597

4 005 388

Total

3 728 333

4 069 208

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 316 milliers d'euros à vue et 2 675 639 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Créances sur la clientèle :

 

Actif (En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

191 849

168 985

Créances commerciales

24 048

24 793

Crédits de trésorerie et de consommation

893 497

877 416

Crédits à l'équipement

2 636 218

2 662 230

Crédits à l'habitat

4 832 350

5 485 839

Autres crédits à la clientèle

71 488

52 688

Prêts subordonnés

21 000

21 000

Autres concours à la clientèle

8 454 553

9 099 173

Créances rattachées

34 231

37 048

Créances douteuses

226 811

200 426

Dépréciations des créances sur la clientèle

-111 167

-95 164

Total

8 820 325

9 435 260

Dont créances restructurées

11 424

6 336

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

2 222

1 779

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement du Système européen de Banque Centrale se montent à 1 655 899 milliers d’euros.

La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

Passif (En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'épargne à régime spécial

7 853 214

7 870 089

Livret A

3 685 456

3 848 449

PEL / CEL

2 145 455

1 967 960

Livret Jeune, livret B et CODEVI

1 247 535

1 247 157

LEP

737 604

765 396

PEP

17 494

20 104

Autres

19 669

21 022

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 481 334

3 139 387

Autres sommes dues

7 371

11 650

Dettes rattachées

116 675

115 890

Total

11 458 594

11 137 015

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 083 817

1 396 517

3 480 334

1 782 648

1 251 851

3 034 499

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

1 000

1 000

0

104 888

104 888

Total

2 083 817

1 397 517

3 481 334

1 782 648

1 356 739

3 139 387

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 949 230

90 669

-52 190

54 863

-40 345

Entrepreneurs individuels

306 887

17 624

-7 606

7 515

-5 442

Particuliers

5 054 029

115 922

-49 792

28 259

-18 195

Administrations privées

63 368

2 968

-1 580

745

-602

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 301 191

 

 

 

 

Autres

29 605

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2014

8 704 309

227 183

-111 167

91 382

-64 583

Total au 31 décembre 2013

9 329 604

200 820

-95 164

85 408

-54 499

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

-

189 732

228 885

-

418 617

-

91 701

228 187

-

319 888

Créances rattachées

-

2 002

2 618

-

4 620

-

731

2 613

-

3 344

Dépréciations

-

0

-224

-

-224

-

-1 480

-258

-

-1 738

Effets publics et valeurs assimilées

0

191 734

231 279

0

423 013

0

90 952

230 542

0

321 494

Valeurs brutes

-

230 386

1 051 833

0

1 282 219

-

234 656

219 454

0

454 110

Créances rattachées

-

9 873

2 542

0

12 415

-

4 993

4 827

0

9 820

Dépréciations

-

-708

-2 213

0

-2 921

-

-1 624

-2 306

0

-3 930

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

239 551

1 052 162

0

1 291 713

0

238 025

221 975

0

460 000

Montants bruts

-

4 419

-

28 674

33 093

-

8 606

-

30 323

38 929

Créances rattachées

-

0

-

0

0

-

0

-

0

0

Dépréciations

-

-4

-

-1 226

-1 230

-

-4 188

-

-1 578

-5 766

Actions et autres titres à revenu variable

0

4 415

0

27 448

31 863

0

4 418

0

28 745

33 163

Total

0

435 700

1 283 441

27 448

1 746 589

0

333 395

452 517

28 745

814 657

 

L’augmentation des « obligations et autres titres à revenu fixe », classées en titres d’investissement, s’explique par la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas de titres prêtés au 31/12/2014 pour les effets publics et valeurs assimilées.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 295 898 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 9 786 et – 1 131 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

390 180

292 730

682 910

0

223 998

382 804

606 802

Titres non cotés

0

5 281

128 752

134 033

0

1 000

29 200

30 200

Titres prêtés

0

23 949

856 800

880 749

0

98 987

35 686

134 673

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

11 875

5 159

17 034

0

4 992

4 827

9 819

Total

0

431 285

1 283 441

1 714 726

0

328 977

452 517

781 494

Dont titres subordonnés

0

18 398

117 910

136 308

0

17 546

7 358

24 904

850 800 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à - 125 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre – 2 105 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 41 214 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 23 577 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 33 603 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2013, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 30 408 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à – 22 421 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre – 1 073 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 234 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 361 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 418 393 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

4 415

27 448

31 863

0

4 418

28 745

33 163

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

4 415

27 448

31 863

0

4 418

28 745

33 163

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté ne détient aucun encours d’OPCVM.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à - 158 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre – 4 281 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 396 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 396 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 1 131 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre – 1 580 milliers d’euros au 31 décembre 2013 et les plus-values latentes s’élèvent à 9 786 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 5 202 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Achats

Cessions

Remboursements

Créances rattachées

Décotes / surcotes

Autres variations (1)

31/12/2014

Effets publics

230 800

615

 

 

5

82

 

231 502

Obligations et autres titres à revenu fixe

224 282

961 352

 

-129 000

-2 285

27

 

1 054 376

Total

455 082

961 967

 

-129 000

-2 280

109

 

1 285 878

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

31/12/2014

Participations et autres titres détenus à long terme

27 583

13 967

-605

40 945

Parts dans les entreprises liées

638 918

15

-15

638 918

Valeurs brutes

666 501

13 982

-620

679 863

Participations et autres titres à long terme

619

769

-63

1 325

Parts dans les entreprises liées

106 845

2 008

 

108 853

Dépréciations

107 464

2 777

-63

110 178

Immobilisations financières nettes

559 037

11 205

-557

569 685

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 20 579 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 21 967 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (3 666 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2014 se sont traduits par la constatation d’un stock de dépréciation de 105 992 milliers d’euros sur les titres BPCE.

Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Tableau des filiales et participations (Les montants sont exprimés en milliers d’euros).

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCPI Epargne Pierre

800

 

50,00%

4 000

4 000

 

 

 

 

104

 

Philae

4 550

-1 303

100,00%

4 550

4 550

100

 

1 160

279

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCI AIE

 

 

48,98%

10 973

9 252

 

 

 

 

516

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 987

1 698

20 406

 

 

 

0

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Certificats d'associations

 

 

 

3 666

3 666

0

 

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

11 019

10 709

2 815

 

 

 

598

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BPCE ACHATS

12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS

GIE

BPCE TRADE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

CE SYNDICATION RISQUE

5 rue Masseran - 75007 PARIS

GIE

CEFCL

2 Rue Royale - 57000 METZ

SCI

SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR

93 Route de Pommard - 21200 BEAUNE

SCI

BPCE SERVICE FINANCIERS

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

ECOLOCALE

Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13

GIE

ECUREUIL CREDIT

Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13

GIE

IT - CE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

LA CROIX BLANCHE

Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 PARIS

SCI

MOBILIZ

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET

GIE

SCCV DES ALLEES

8 Rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX

SCCV

SCCV LE CLOS VESONTIO

8 Rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX

SCCV

SNC ÉCUREUIL

5 rue Masseran - 75007 PARIS

SNC

VIVALIS INVESTISSEMENTS

Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX

GIE

JONXIMMO

17 Rue Sophie Germain - 90000 BELFORT

SCI

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2014

31/12/2013

Créances

2 561 214

1 053 352

3 614 566

2 297 600

Dont subordonnées

52 969

110 558

163 527

52 987

Dettes

2 840 557

10 232

2 850 789

3 285 889

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

241 443

 

241 443

263 364

Autres engagements donnés

3 567 411

 

3 567 411

3 809 310

Engagements donnés

3 808 854

 

3 808 854

4 072 674

Engagements de financement

510 000

 

510 000

664 060

Engagements de garantie

8 630

 

8 630

17 339

Autres engagements reçus

 

 

 

 

Engagements reçus

518 630

 

518 630

681 399

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Droits au bail et fonds commerciaux

4 781

135

-83

 

4 833

Logiciels

725

161

 

13

899

Autres

922

 

 

64

986

Valeurs brutes

6 428

296

-83

77

6 718

Droits au bail et fonds commerciaux

0

 

 

 

0

Logiciels

267

229

 

13

509

Autres

795

110

 

64

969

Amortissements et dépréciations

1 062

339

0

77

1 478

Total valeurs nettes

5 366

-43

-83

0

5 240

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Terrains

6 898

 

 

-134

6 764

Constructions

57 687

1 428

-1

-333

58 781

Autres

117 889

6 179

-1 043

-17

123 008

Immobilisations corporelles d'exploitation

182 474

7 607

-1 044

-484

188 553

Immobilisations hors exploitation

9 992

22

-551

705

10 168

Valeurs brutes

192 466

7 629

-1 595

221

198 721

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

35 378

2 581

-246

177

37 890

Autres

93 375

7 635

-742

642

100 910

Immobilisations corporelles d'exploitation

128 753

10 216

-988

819

138 800

Immobilisations hors exploitation

7 006

255

-484

138

6 915

Amortissements et dépréciations

135 759

10 471

-1 472

957

145 715

Total valeurs nettes

56 707

-2 842

-123

-736

53 006

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

6 635

9 002

Dettes rattachées

326

462

Total

6 961

9 464

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

7

 

 

605

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

78

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

-

9 763

-

9 715

Créances et dettes sociales et fiscales

294

36 310

253

36 661

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

239 521

244 722

93 480

184 927

Total

239 822

290 795

93 811

231 907

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

20 648

46 707

14 306

49 847

Charges et produits constatés d'avance (1)

13 416

56 255

12 301

55 834

Produits à recevoir/Charges à payer

20 421

29 582

22 065

35 496

Valeurs à l'encaissement

104 801

56 256

106 249

57 360

Autres (2)

14 486

12 762

11 892

9 092

Total

173 773

201 562

166 814

207 629

(1) Dont 10 412 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 35 193 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ.

(2) Dont 11 271 milliers d’euros à l’actif et 9 405 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce.

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

16 739

5 512

933

3 635

17 683

Provisions pour engagements sociaux

2 090

1 163

688

 

2 565

Provisions pour PEL/CEL

24 070

 

 

1 773

22 297

Provisions pour restructurations

 

11 906

 

 

11 906

Provisions pour impôts

599

498

2

 

1 095

Autres

22 404

9 915

4 723

9 558

18 038

Autres provisions pour risques

23 003

10 413

4 725

9 558

19 133

Total

65 902

28 994

6 346

14 966

73 584

 

3.9.2 Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2014

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-95 164

-35 737

10 594

9 140

-111 167

Dépréciations sur autres créances

-2 539

-8

0

4

-2 542

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-97 703

-35 744

10 594

9 144

-113 709

Provisions sur engagements hors bilan (1)

1 587

1 091

-933

 

1 745

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

15 152

4 420

0

-3 635

15 937

Autres provisions

0

 

 

 

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

16 739

5 511

-933

-3 635

17 682

Total

-80 964

-30 233

9 661

5 509

-96 027

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargneet les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (21 264 milliers d'euros en 2014).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme.

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

263 459

9 391

772

 

273 622

224 124

8 346

668

 

233 138

Juste valeur des actifs du régime

276 058

6 814

317

 

283 189

237 591

6 588

307

 

244 486

Effets du plafonnement d'actifs

-13 877

 

 

 

-13 877

9 664

 

 

 

9 664

Ecarts actuariels non reconnus gains/pertes

1 278

 

 

 

1 278

-3 803

 

 

 

-3 803

Solde net au bilan

0

2 577

455

 

-24 722

0

1 758

361

 

2 119

Engagements sociaux Passifs

 

2 577

455

 

3 032

 

1 758

361

 

2 119

Engagements sociaux Actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

385

32

 

417

 

389

32

 

421

Coût financier

6 747

223

20

 

6 990

6 607

224

20

 

6 851

Produit financier

-7 156

-89

-80

 

-7 325

-8 867

-170

-9

 

-9 046

Prestations versées

 

-588

 

 

-588

 

 

-69

 

-69

Autres

409

 

122

 

531

2 211

-45

 

 

2 166

Total de la charge de l'exercice

0

-69

94

 

25

-49

398

-26

 

323

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

CGPCE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,84%

1,35%

1,55%

 

3,04%

2,66%

2,98%

 

Taux d'inflation

1,80%

1,80%

1,80%

 

1,90%

1,90%

1,90%

 

Taux de croissance des salaires

 

1,80%

1,80%

 

 

2,00%

2,00%

 

Table de mortalité utilisée

TGHO5/TGF05

TF00/02

TF00/02

 

TGHO5/TGF05

TF00/02

TF00/02

 

Duration

28 ans

12 ans

15 ans

 

22 ans

11 ans

14 ans

 

 

Sur l’année 2014, sur l’ensemble des 27 286 milliers d’euros d’écarts actuariel générés, 35 571 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, et (6 030) milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et (2 255) milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 83,20 % en obligations, 2,38 % en actions, 1,20 % en actifs immobiliers et 13,03 % en actifs monétaires et 0,20% en trésorerie.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

820 067

564 273

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

533 990

881 397

Ancienneté de plus de 10 ans

527 133

276 877

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 881 190

1 722 547

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

244 802

243 947

Total

2 125 992

1 966 494

Encours de crédits octroyés

 

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

7 770

10 235

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

33 511

41 039

Total

41 281

51 274

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations/ reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

896

6 243

7 139

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 342

1 303

3 645

Ancienneté de plus de 10 ans

17 256

-9 098

8 158

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 494

-1 552

18 942

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 127

594

3 721

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-24

-63

-87

Provisions constituées au titre des crédits CEL

473

-752

-279

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

449

-815

-366

Total

24 070

-1 773

22 297

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

 

 

 

50 054

Total

50 054

0

0

0

50 054

 

Au 31 décembre 2014, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Fond RéseauCaisse d'Epargne et de Prévoyance.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2012

456 634

289 942

521 638

41 189

1 309 403

Mouvements de l'exercice

-91 327

-146 820

-57 025

6 266

-288 906

Total au 31 décembre 2013

365 307

143 122

464 613

47 455

1 020 497

Impact changement de méthode (1)

 

 

-406

 

-406

Affectation résultat 2013

 

 

28 313

-47 455

-19 142

Distribution de dividendes

 

 

9 571

 

9 571

Résultat de la période

 

 

 

59 943

59 943

Total au 31 décembre 2014

365 307

143 122

502 091

59 943

1 070 463

(1) À compter du 1er janvier 2014, la Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des Normes Comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf. Note 2.2).

 

Le capital social de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 365 307 milliers d'euros et est composé pour 365 307 340 euros de 18 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2014, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (539 135 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2014, les SLE ont perçu un dividende de 9 571 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Epargne.

Au 31 décembre 2014, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 176 468 milliers d’euros comptabilisé en autres dettes d’exploitation et sont présentés dans le poste « Autres passifs » du bilan de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2014, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 4 343 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

non déterminé

Total

Total des emplois

3 737 506

274 983

955 452

4 917 094

5 864 521

 

15 749 556

Effets publics et valeurs assimilées

4 620

0

0

90 738

327 655

 

423 013

Créances sur les établissements de crédit

3 223 302

119 697

283 716

1 179 796

407 994

 

5 214 505

Opérations avec la clientèle

476 169

154 285

612 892

2 791 201

4 785 778

 

8 820 325

Obligations et autres titres à revenu fixe

33 415

1 001

58 844

855 359

343 094

 

1 291 713

Total des ressources

975 811

442 989

663 560

3 662 849

1 412 820

 

7 158 029

Dettes envers les établissements de crédit

218 285

385 827

466 161

1 672 946

958 378

 

3 701 597

Opérations avec la clientèle

752 661

57 144

196 139

1 989 085

454 442

 

3 449 471

Dettes représentées par un titre

4 865

18

1 260

818

 

 

6 961

 

 

Note 4. – Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

986

2 011

Ouverture de crédits documentaires

761

274

Autres ouvertures de crédits confirmés

922 641

978 922

Autres engagements

3 502

1 385

En faveur de la clientèle

926 904

980 580

Total des engagements de financement donnes

927 890

982 591

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

510 000

664 060

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

510 000

664 060

 

4.12. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

 

 

Cautions immobilières

35 991

47 475

Cautions administratives et fiscales

4 154

3 968

Autres cautions et avals donnés

275 237

292 173

Autres garanties données

28 165

30 643

D'ordre de la clientèle

343 547

374 259

Total des engagements de garantie donnes

343 547

374 259

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

78 716

81 887

Total des engagements de garantie reçus

78 716

81 887

 

L’évolution des engagements reçus des clients (hypothèques, cautions…) s’explique principalement par la participation à l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

Les garanties ont en effet été cédées avec leurs créances sous-jacentes.

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 655 899 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 2 027 889 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

— 194 073 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès du Crédit Foncier dans le cadre du processus TRICP contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

— 75 047 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 194 033 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

— 276 975 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 232 725 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

— 1 249 255 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 773 749 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

— 100 361 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 966 508 milliers d’euros au 31 décembre 2013. La diminution s’explique par l’affectation d’une grande partie des crédits concernés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Au cours de la première phase de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3., la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté rachète au FCT les créances douteuses ou ayant rencontré plusieurs impayés (entre deux et quatre selon le type de créance), à leur valeur nominale, afin d’en effectuer le recouvrement.

La caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté est donc toujours exposée au risque de crédit des créances cédées, puisqu’en cas de rachat « à la valeur nominale», la créance se verra immédiatement appliquer les méthodes de dépréciation usuelles, afin de la ramener à sa valeur recouvrable. La caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté continue donc à comptabiliser au passif les provisions sur base de portefeuilles, pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Titrisation, la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les compte ordinaires de la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté . Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2014, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 15 800 milliers d’euros.

Enfin, les « autres valeurs affectées en garanties » diminuent en raison du remplacement de l’opération BPCE Home Loans par l’opération « Titrisation ». Pour mémoire, les créances cédées dans le cade de « Titrisation » étaient auparavant affectées en garantie de prêts émis par BPCE Home Loans.

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

2 137 599

 

2 137 599

-138 884

1 978 196

 

1 978 196

-183 395

Opérations de gré à gré

2 137 599

0

2 137 599

-138 884

1 978 196

0

1 978 196

-183 395

Total opérations fermes

2 137 599

0

2 137 599

-138 884

1 978 196

0

1 978 196

-183 395

Total instruments financiers et de change a terme

2 137 599

0

2 137 599

-138 884

1 978 196

0

1 978 196

-183 395

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comtésur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Swaps de taux d'intérêt

1 485 577

652 023

 

 

2 137 599

1 269 208

708 988

 

 

1 978 196

Opérations fermes

1 485 577

652 023

0

0

2 137 599

1 269 208

708 988

0

0

1 978 196

Total

1 485 577

652 023

0

0

2 137 599

1 269 208

708 988

0

0

1 978 196

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-67 815

-71 069

0

0

-138 884

-105 508

-77 887

0

0

-183 395

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations de gré à gré

132 176

916 751

1 088 673

2 137 599

Opérations fermes

132 176

916 751

1 088 673

2 137 599

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Total

132 176

916 751

1 088 673

2 137 599

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

16 404 551

16 402 757

16 326 425

16 335 526

Dollar

2 792

1 549

2 731

1 282

Livre sterling

5

0

5

0

Franc suisse

472 893

475 938

462 369

454 724

Autres devises

105

101

146

144

Total

16 880 346

16 880 346

16 791 676

16 791 676

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

117 303

-59 222

58 081

154 200

-53 006

101 194

Opérations avec la clientèle

317 255

-188 590

128 665

329 999

-213 892

116 107

Obligations et autres titres à revenu fixe

50 379

-23 184

27 195

39 661

-25 230

14 431

Dettes subordonnées

 

 

0

 

 

0

Autres (*)

15 440

-37 524

-22 084

4 742

-33 273

-28 531

Total

500 377

-308 520

191 857

528 602

-325 401

203 201

(*) Dont 1 637 et (30 208) milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1773 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

230

171

Participations et autres titres détenus à long terme

663

568

Parts dans les entreprises liées

10 802

2 358

Total

11 695

3 097

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

21

-1 175

-1 154

12

-296

-284

Opérations avec la clientèle

41 779

 

41 779

42 433

 

42 433

Opérations sur titres

6 331

-132

6 199

6 247

-50

6 197

Moyens de paiement

24 515

-11 094

13 421

24 132

-11 159

12 972

Opérations de change

87

 

87

82

 

82

Engagements hors-bilan

6 106

-1 112

4 994

3 353

-1 233

2 120

Prestations de services financiers

8 492

-8 652

-160

9 655

-8 484

1 171

Activités de conseil

39

 

39

45

 

45

Autres commissions (1)

53 849

 

53 849

51 343

 

51 343

Total

141 219

-22 165

119 054

137 301

-21 222

116 079

(1) Dont vente de produits d'assurance-vie 41 676 Milliers d'euros

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Titres de transaction

6

 

Opérations de change

1 962

1 562

Instruments financiers à terme

234

-72

Total

2 202

1 490

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

6 580

351

6 932

5 145

300

5 445

Dotations

-316

-133

-449

-1 531

-135

-1 666

Reprises

6 896

484

7 380

6 676

435

7 111

Résultat de cession

3 739

 

3 739

-143

 

-143

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

10 319

351

10 671

5 002

300

5 302

 

5.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 657

-2 911

-254

2 602

-2 549

53

Refacturations de charges et produits bancaires

249

-139

110

623

-130

493

Activités immobilières

247

-298

-51

368

-248

121

Autres produits et charges accessoires

1 448

-5 524

-4 076

1 282

-2 983

-1 701

Total

4 601

-8 872

-4 271

4 875

-5 910

-1 035

 

5.7. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-72 158

-70 448

Charges de retraite et assimilées

-5 192

-9 017

Autres charges sociales

-26 487

-27 420

Intéressement des salariés

-4 342

-5 214

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 093

-9 766

Total des frais de personnel

-116 272

-121 865

Impôts et taxes

-8 057

-8 147

Autres charges générales d'exploitation

-78 883

-76 507

Total des autres charges d'exploitation

-86 940

-84 653

Total

-203 212

-206 518

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 580 cadres et 1 120 non cadres, soit un total de 1 700salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-34 435

18 593

-11 940

427

-27 355

-31 920

17 727

-12 935

268

-26 860

Titres et débiteurs divers

-103

4

 

1

-98

-55

8

 

46

-1

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 091

933

 

 

-158

-157

606

 

 

450

Provisions pour risque clientèle

-4 420

3 635

 

 

-785

-3 486

1 116

 

 

-2 370

Total

-40 049

23 165

-11 940

428

-28 396

-35 617

19 457

-12 935

314

-28 781

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

11 633

 

 

 

 

7 833

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

10 594

 

 

 

 

10 929

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

22 227

 

 

 

 

18 762

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

-10 594

 

 

 

 

-10 929

 

 

 

Total reprises nettes

 

11 633

 

 

 

 

7 833

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-2 619

0

0

-2 619

1 984

0

0

1 984

Dotations

-2 682

 

 

-2 682

-516

 

 

-516

Reprises

63

0

 

63

2 500

0

 

2 500

Résultat de cession

-57

0

-73

-129

477

0

0

477

Total

-2 675

0

-73

-2 748

2 460

0

0

2 460

 

Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes :

— les dotations aux dépréciations sur titres de participation : 577 milliers d’euros.

— les reprises de dépréciations sur titres de participation : 1 millier d’euro.

le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : (57 milliers d’euros).

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2014.

 

 

5.11. Impôts sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2014

La Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

70 878

379

-71

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

70 878

379

-71

Impôt correspondant

-23 188

-57

 

+ Contributions 3,3%

-740

-2

 

+ Majorations de 10,7%

-2 481

-6

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

630

 

 

Impôt comptabilisé

-25 779

-65

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

23

 

 

Provisions pour impôts

-496

 

 

Total

-26 252

-65

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7 557 milliers d’euros.

 

5.12. Répartition de l’activité :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

2014

2013

2014

2013

Produit net bancaire

331 208

328 134

308 975

297 172

Frais de gestion

-213 804

-216 784

-205 894

-208 533

Résultat brut d'exploitation

117 404

111 350

103 081

88 639

Coût du risque

-28 396

-28 781

-28 114

-28 863

Résultat d'exploitation

89 008

82 568

74 967

59 776

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-2 748

2 460

0

0

Résultat courant avant impôts

86 260

85 029

74 967

59 776

 

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2014 aux organes de direction s’élèvent à 2 192 milliers d’euros.

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Montant global des prêts accordés

1 059

1 976

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

KPMG

Mazars

Montant

%

Montant

%

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

163

159

99%

100%

163

152

100%

100%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

2

0

1%

0%

0

0

0%

0%

Total

165

159

100%

100%

163

152

100%

100%

Variation (%)

4%

 

 

 

7%

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2014, la caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

Note 7. – Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2014.)

 

Aux sociétaires,

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2. de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

 

II. Justification des appréciations.En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Epargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Epargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Caisse d'Epargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3. et 2.3.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Epargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Caisse d’Epargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.3 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Caisse d’Epargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.6 et 3.9.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérifications et informations spécifiques.Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Chalon sur Saône et Paris La Défense, le 2 avril 2015.

Les Commissaires aux Comptes ;

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2014

 I. — Bilan consolidé

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

5.1

44 870

39 779

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

194 842

284 792

Instruments dérivés de couverture

5.3

80 735

29 295

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 399 974

1 408 990

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

5 227 383

5 620 746

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

9 630 232

9 183 924

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

58 094

63 674

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

10 036

9 972

Actifs d'impôts courants

 

9 327

5 244

Actifs d'impôts différés

5.9

35 952

37 342

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

373 601

226 911

Immeubles de placement

5.11

3 252

2 986

Immobilisations corporelles

5.12

53 500

58 433

Immobilisations incorporelles

5.12

5 240

5 368

Total de l'actif

 

17 127 038

16 977 456

 

La première application des normes IFRS10 et IFRS11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

49 275

53 791

Instruments dérivés de couverture

5.3

170 346

159 042

Dettes envers les établissements de crédit

5.13.1

3 782 476

4 081 164

Dettes envers la clientèle

5.13.2

11 456 782

11 133 495

Dettes représentées par un titre

5.14

6 961

9 464

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

291

Passifs d'impôts courants

 

211

124

Passifs d'impôts différés

5.9

15 042

7 272

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

244 323

244 930

Provisions

5.16

51 241

42 031

Capitaux propres

 

1 350 381

1 245 852

Capitaux propres part du groupe

 

1 350 381

1 245 852

Capital et primes liées

 

508 429

508 429

Réserves consolidées

 

752 305

675 903

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

31 333

13 223

Résultat de l'exercice

 

58 314

48 297

Total du passif

 

17 127 038

16 977 456

 

La première application des normes IFRS10 et IFRS11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros)

 

 

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

481 262

519 961

Intérêts et charges assimilées

6.1

-276 828

-305 843

Commissions (produits)

6.2

136 712

136 576

Commissions (charges)

6.2

-20 098

-19 874

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-7 194

-5 426

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

21 298

6 275

Produits des autres activités

6.5

3 987

4 488

Charges des autres activités

6.5

-10 127

-6 178

Produit net bancaire

 

329 012

329 979

Charges générales d'exploitation

6.6

-200 257

-205 769

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-11 369

-11 117

Résultat brut d'exploitation

 

117 386

113 093

Coût du risque

6.7

-28 275

-29 845

Résultat d'exploitation

 

89 111

83 248

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-2 130

31

Résultat avant impôts

 

86 981

83 279

Impôts sur le résultat

6.9

-28 667

-34 982

Résultat net

 

58 314

48 297

Résultat net part du groupe

 

58 314

48 297

 

La première application des normes IFRS10 et IFRS11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

58 314

48 297

Ecarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-887

-703

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

305

242

Eléments non recyclables en résultat

-582

-461

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

22 810

8 847

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

5 072

-425

Impôts

-9 190

-1 642

Eléments recyclables en résultat

18 692

6 780

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

18 110

6 319

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

76 424

54 616

Part du groupe

76 424

54 616

 

La première application des normes IFRS10 et IFRS11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Variation de juste valeur des instruments

Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2013

456 634

289 942

736 490

0

6 153

751

0

1 489 970

1 489 970

Distribution

 

 

-18 814

 

 

 

 

-18 814

-18 814

Augmentation de capital

 

 

42 361

 

 

 

 

42 361

42 361

Rachat des CCI CE

-91 327

-146 820

-81 619

 

 

 

 

-319 766

-319 766

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-461

5 950

-279

 

5 210

5 210

Résultat

 

 

 

 

 

 

48 297

48 297

48 297

Autres variations

 

 

-2 515

 

1 109

 

 

-1 406

-1 406

Capitaux propres au 31 décembre 2013

365 307

143 122

675 903

-461

13 212

472

48 297

1 245 852

1 245 852

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

48 297

 

 

 

-48 297

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2014

365 307

143 122

724 200

-461

13 212

472

0

1 245 852

1 245 852

Distribution

 

 

-11 766

 

 

 

 

-11 766

-11 766

Augmentation de capital (1)

 

 

39 871

 

 

 

 

39 871

39 871

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-582

15 366

3 326

 

18 110

18 110

Résultat

 

 

 

 

 

 

58 314

58 314

58 314

Capitaux propres au 31 décembre 2014

365 307

143 122

752 305

-1 043

28 578

3 798

58 314

1 350 381

1 350 381

(1) Les capitaux propres des sociétés locales d’épargne sont également présentés dans le poste « Réserves consolidées », nets des parts sociales des Caisse d’Epargne détenues. Les émissions de parts sociales réalisées depuis le 1 janvier 2014 se traduisent par une augmentation des réserves de 39 871 milliers d’euros

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

86 981

83 279

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 624

11 356

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

27 902

16 778

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-11 965

-4 448

Autres mouvements

-849 898

134 237

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-822 337

157 923

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

82 934

272 285

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-138 420

-287 359

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

75 665

56 497

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-156 689

10 734

Impôts versés

-31 891

-49 122

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-168 401

3 035

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-903 757

244 237

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

972 260

59 250

Flux liés aux immeubles de placement

84

237

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 947

-7 360

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

965 397

52 127

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-11 766

-338 580

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-11 766

-338 580

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

49 874

-42 216

Caisse et banques centrales

39 779

34 111

Caisse et banques centrales (actif)

39 779

34 111

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-46 406

1 478

Comptes ordinaires débiteurs (1)

4 167

11 359

Comptes créditeurs à vue

-50 573

-9 881

Trésorerie à l'ouverture

-6 627

35 589

Caisse et banques centrales

44 870

39 779

Caisse et banques centrales (actif)

44 870

39 779

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-1 623

-46 406

Comptes ordinaires débiteurs (1)

12 314

4 167

Comptes créditeurs à vue

-13 937

-50 573

Trésorerie à la clôture

43 247

-6 627

Variation de la trésorerie nette

49 874

-42 216

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts

 

La première application des normes IFRS10 et IFRS11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaireset les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Évènements significatifs :

 

Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (compréhensive assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE. —

La Banque centrale européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 pb1) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse2, soit une marge confortable de 150 pb2 par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans).

 

Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture 1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

 

— Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités ». — La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

 

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3.

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe BPCE dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels »

 

— Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers ». — La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

 

— Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture ». — La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe BPCE n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 «provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 aurait eu un impact net d’impôt différé estimé à cette date de 660 milliers d’euros sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact sur le résultat 2014 est une diminution des charges de 45 milliers d’euros.

 

2.3. Première application des normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12. — Cette note récapitule les impacts de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2013 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2013.

La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité.

La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint.

L’application de ces nouvelles normes n’a aucun impact sur le bilan, le compte de résultat consolidé, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et sur le tableau de flux de trésorerie.

Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 3.3 sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante.

De même, les notes 16 sur le périmètre de consolidation et 5.13 sur les participations dans les entreprises mises en équivalence ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12.

De nouvelles notes sont intégrées au titre des participations ne donnant pas le contrôle (note 5.24) et au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 17).

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le directoire du 26 janvier 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 22 avril 2015.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est constituée :

— de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté

— des 12 sociétés locales d’épargne (SLE)

— de 2 filiales locales (CEBIM et PHILAE)

— du Silo de FCT CE Bourgogne Franche-Comté né de l’opération de titrisation interne au groupe

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCE figure en note 16 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le groupe possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 16.5.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjointement ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

Par exception les sociétés locales d’épargne (SLE) ont leur date de clôture de l’exercice au 31 mai. Ces entités sont en conséquence consolidées sur la base d’une situation comptable arrêtée au 31 décembre.

 

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’a pas généré d’impact significatif sur les comptes du groupe.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, … ;

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. —La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 455 540 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des autres crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Ces flux sont actualisés sur une courbe qui tient compte du risque associé à la contrepartie, qui est observable sur le marché directement ou qui est reconstitué à partir d’autres données observables (par exemple les titres émis et cotés par cette contrepartie). Les options de remboursement anticipé sont modélisées par des swaptions fictives qui permettraient à leur détenteur de sortir de l’emprunt.

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondra à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture rehaussé du spread de crédit du groupe BPCE.

 

Instruments reclassés en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers :

Plusieurs reclassements sont autorisés :

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Epargne :

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

44 870

39 779

Total caisses, banques centrales

44 870

39 779

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent des instruments de dérivés ferme sur taux.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments de dérivés ferme sur taux.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

2 756

2 756

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

2 756

2 756

Prêts à la clientèle

 

194 840

194 840

 

281 815

281 815

Prêts

 

194 840

194 840

 

281 815

281 815

Dérivés de transaction

2

 

2

221

 

221

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

2

194 840

194 842

221

284 571

284 792

 

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Prêts et opérations de pension

194 840

 

194 840

Total

194 840

 

194 840

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couvertes par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créance comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 194 840 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 281 815 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Prêts à la clientèle

194 840

 

281 815

-119

Total

194 840

 

281 815

-119

 

Au 31 décembre 2014, le groupe ne couvre pas par des achats de protection le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé uniquement de dettes liées à des instruments financiers dérivés.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dérivés de transaction

49 275

53 791

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

49 275

53 791

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

153 230

2

49 275

237 701

143

53 791

Instruments de change

1 684

 

 

961

 

 

Opérations fermes

154 914

2

49 275

238 662

143

53 791

Instruments de change

 

 

 

7 604

78

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

7 604

78

 

Total des instruments dérivés de transaction

154 914

2

49 275

246 266

221

53 791

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 849 369

73 138

170 346

1 710 495

27 657

158 959

Opérations fermes

1 849 369

73 138

170 346

1 710 495

27 657

158 959

Couverture de juste valeur

1 849 369

73 138

170 346

1 710 495

27 657

158 959

Instruments de taux

135 000

7 597

 

30 000

1 638

83

Opérations fermes

135 000

7 597

 

30 000

1 638

83

Couverture de flux de trésorerie

135 000

7 597

 

30 000

1 638

83

Total des instruments dérivés de couverture

1 984 369

80 735

170 346

1 740 495

29 295

159 042

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

454 122

334 596

Obligations et autres titres à revenu fixe

357 920

487 954

Titres dépréciés

2 232

2 203

Titres à revenu fixe

814 274

824 753

Actions et autres titres à revenu variable

700 442

700 776

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 514 716

1 525 529

Dépréciation des titres à revenu fixe

-2 203

-2 203

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-112 539

-114 336

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 399 974

1 408 990

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

40 854

18 044

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2014, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les gains et pertes latents sur titres à revenu fixe pour un montant de 26 499 milliers d’euros et 14 355 milliers d’euros sur les titres à revenu variable.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2

 

2

Dont dérivés de taux

 

2

 

2

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

2

 

2

Titres

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

194 840

194 840

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

194 840

194 840

Dont dérivés de taux

 

80 735

 

80 735

Instruments dérivés de couverture

 

80 735

 

80 735

Titres de participation

 

 

552 566

552 566

Titres

777 189

5 959

64 260

847 408

Dont titres à revenu fixe

777 189

5 959

28 923

812 071

Dont titres à revenu variable

 

 

35 337

35 337

Actifs financiers disponibles à la vente

777 189

5 959

616 826

1 399 974

Passifs financiers :

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

49 275

 

49 275

Dont dérivés de taux

 

49 275

 

49 275

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

49 275

Dont dérivés de taux

 

170 346

 

170 346

Instruments dérivés de couverture

 

170 346

 

170 346

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

221

221

Dont dérivés de taux

 

 

143

143

Dont dérivés de change

 

 

78

78

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

221

221

Titres

 

 

2 756

2 756

Dont titres à revenu fixe

 

 

2 756

2 756

Autres actifs financiers

 

 

281 815

281 815

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

284 571

284 571

Dont dérivés de taux

 

29 295

 

29 295

Instruments dérivés de couverture

 

29 295

 

29 295

Titres de participation

 

 

552 718

552 718

Titres

782 447

 

73 825

856 272

Dont titres à revenu fixe

782 447

 

40 103

822 550

Dont titres à revenu variable

 

 

33 722

33 722

Actifs financiers disponibles à la vente

782 447

 

626 543

1 408 990

Passifs financiers :

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

53 791

53 791

Dont dérivés de taux

 

 

53 791

53 791

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

53 791

53 791

Dont dérivés de taux

 

159 042

 

159 042

Instruments dérivés de couverture

 

159 042

 

159 042

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période au compte de résultat

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2014

Achats / Emission

Ventes / Remboursements

de et vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Opérations sorties du bilan à la clôture

en capitaux propres

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

221

 

 

 

 

-221

 

 

 

0

Dont dérivés de taux

143

 

 

 

 

-143

 

 

 

0

Dont dérivés de change

78

 

 

 

 

-78

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

221

 

 

 

 

-221

 

 

 

0

Titres

2 756

 

 

 

 

-2 756

 

 

 

0

Dont titres à revenu fixe

2 756

 

 

 

 

-2 756

 

 

 

0

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

281 815

-2 614

18

 

 

-84 379

 

 

 

194 840

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

284 571

-2 614

18

 

 

-87 135

 

 

 

194 840

Titres de participation

552 718

-2 437

 

738

1 667

-120

 

 

 

552 566

Autres titres

73 825

744

77

4 226

1 000

-20 910

4 702

 

596

64 260

Dont titres à revenu fixe

40 103

293

 

15

 

-16 190

4 702

 

 

28 923

Dont titres à revenu variable

33 722

451

77

4 211

1 000

-4 720

 

 

596

35 337

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

626 543

-1 693

77

4 964

2 667

-21 030

 

 

 

616 826

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

53 791

 

 

 

 

 

 

-53 791

 

0

Dont dérivés de taux

53 791

 

 

 

 

 

 

-53 791

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Au 31 décembre 2014, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés

Au cours de l’exercice, -4 212 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont – 4 307 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2014.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de - 2 156 milliers d’euros et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de - 2 056 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 4 964 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 4 681 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2014.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

De

niveau 1

niveau 1

niveau 2

niveau 2

niveau 3

niveau 3

Vers

niveau 2

niveau 3

niveau 1

niveau 3

niveau 1

niveau 2

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

53 791

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

53 791

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

53 791

 

Le montant des transferts indiqués dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de -2 380 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 2 535 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 9 639 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de -9 064 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Le groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 227 383

5 620 746

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

5 227 383

5 620 746

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

12 585

4 376

Comptes et prêts (1)

5 162 887

5 564 437

Prêts subordonnés et prêts participatifs

51 911

51 933

Total des prêts et créances brutes sur les établissements de crédit

5 227 383

5 620 746

 

Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts» s’élèvent à 3 089 807 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (3 316 861milliers d’euros au 31 décembre 2013).

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 080 732 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (2 240 529 milliers d’euros au 31 décembre 2013)

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

9 756 255

9 293 609

Dépréciations individuelles

-110 774

-95 034

Dépréciations sur base de portefeuilles

-15 249

-14 651

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 630 232

9 183 924

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

181 164

157 032

Crédits de trésorerie

921 208

905 912

Crédits à l'équipement

2 538 094

2 454 057

Crédits au logement

5 792 207

5 498 323

Autres crédits

75 247

56 452

Prêts subordonnés

21 015

21 018

Autres concours à la clientèle

9 347 771

8 935 762

Prêts et créances dépréciés

227 320

200 815

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 756 255

9 293 609

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

10 036

9 972

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 036

9 972

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 036

9 972

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 14.

 

5.8. Reclassements d’actifs financier. — Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours des exercices 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En millions d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

 

-1 420

Provisions pour activité d'épargne-logement

7 677

8 287

Provisions sur base de portefeuilles

5 081

4 999

Autres provisions non déductibles

11 302

13 207

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-14 435

-6 268

Autres sources de différences temporelles

15 552

15 054

Autres éléments de revalorisation du bilan

-5 112

-3 789

Impôts différés liés aux décalages temporels

20 065

30 070

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

845

 

Impôts différés nets

20 910

30 070

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

35 952

37 342

Au passif du bilan

-15 042

-7 272

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

104 801

106 249

Charges constatées d'avance

1 403

1 052

Produits à recevoir

20 382

22 089

Autres comptes de régularisation

14 486

11 892

Comptes de régularisation - actif

141 072

141 282

Dépôts de garantie versés

150 700

 

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

7

 

Débiteurs divers

81 822

85 629

Actifs divers

232 529

85 629

Total des comptes de régularisation et actifs divers

373 601

226 911

 

Les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a ainsi versé 150 700 milliers d’euros à Natixis, générant une augmentation du poste« Comptes de régularisation etactifs divers

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

10 167

-6 915

3 252

9 992

-7 006

2 986

Total des immeubles de placement

10 167

-6 915

3 252

9 992

-7 006

2 986

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 446 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (6 488 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

69 510

-39 103

30 407

68 877

-36 688

32 189

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

129 884

-106 791

23 093

125 546

-99 302

26 244

Total des immobilisations corporelles

199 394

-145 894

53 500

194 423

-135 990

58 433

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 832

 

4 832

4 781

 

4 781

Logiciels

900

-509

391

803

-343

460

Autres immobilisations incorporelles

1 022

-1 005

17

958

-831

127

Total des immobilisations incorporelles

6 754

-1 514

5 240

6 542

-1 174

5 368

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

26 813

63 835

Dettes rattachées

31

37

Dettes à vue envers les établissements de crédit

26 844

63 872

Emprunts et comptes à terme

3 569 882

3 629 060

Opérations de pension

164 523

368 332

Dettes rattachées

21 227

19 900

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 755 632

4 017 292

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 782 476

4 081 164

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 753 963 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (4 055 008 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

2 083 921

1 781 578

Livret A

3 685 456

3 848 449

Plans et comptes épargne-logement

2 145 455

1 967 960

Autres comptes d'épargne à régime spécial

2 022 303

2 053 680

Dettes rattachées

59

85

Comptes d'épargne à régime spécial

7 853 273

7 870 174

Comptes et emprunts à vue

7 371

11 650

Comptes et emprunts à terme

1 397 517

1 356 519

Dettes rattachées

114 700

113 574

Autres comptes de la clientèle

1 519 588

1 481 743

Total des dettes envers la clientèle

11 456 782

11 133 495

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres dettes représentées par un titre

6 635

9 002

Total

6 635

9 002

Dettes rattachées

326

462

Total des dettes représentées par un titre

6 961

9 464

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

56 255

57 360

Produits constatés d'avance

46 579

50 785

Charges à payer

29 785

29 911

Autres comptes de régularisation créditeurs

12 762

9 091

Comptes de régularisation - passif

145 381

147 147

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

9 763

10 320

Dépôt de garantie reçus

2

1

Créditeurs divers (1)

89 177

87 462

Passifs divers

98 942

97 783

Total des comptes de régularisation et passifs divers

244 323

244 930

(1)Dont 35 944 milliers d’euros concernant les dettes d’exploitation, 20 093 milliers d’euros de dettes sociales et fiscales et 28 605 milliers d’euros de créditeurs divers

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

2 496

758

-687

 

887

3 454

Provisions pour activité d'épargne-logement

24 070

 

 

-1 773

 

22 297

Provisions pour engagements hors bilan

1 587

1 091

-933

 

 

1 745

Provisions pour restructurations

 

11 053

 

 

 

11 053

Provisions pour litiges

12 789

2 419

-4 533

-386

 

10 289

Autres

1 089

1 531

-44

-173

 

2 403

Autres provisions

39 535

16 094

-5 510

-2 332

0

47 787

Total des provisions

42 031

16 852

-6 197

-2 332

887

51 241

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux (887 milliers d'euros avant impôts)

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

820 067

564 273

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

533 990

881 397

Ancienneté de plus de 10 ans

527 133

276 877

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 881 190

1 722 547

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

244 802

243 947

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

2 125 992

1 966 494

 

5.16.2 Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

7 770

10 235

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

33 511

41 038

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

41 281

51 273

 

5.16.3 Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

7 139

896

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

3 645

2 342

Ancienneté de plus de 10 ans

8 158

17 256

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

18 942

20 494

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 721

3 127

Provisions constituées au des crédits PEL

-87

-24

Provisions constituées au des crédits CEL

-279

473

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-366

449

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

22 297

24 070

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.17.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales :

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

18 265 367

20

365 307

18 265 367

20

365 307

Valeur à la clôture

18 265 367

 

365 307

18 265 367

 

365 307

 

Les SLE étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

5.18. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-887

-703

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

305

242

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

22 810

8 847

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

22 810

8 847

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

5 072

-425

Impôts

-9 190

-1 642

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

18 110

6 319

 

 

(En millions d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-887

305

-582

-703

242

-461

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

22 810

-7 444

15 366

8 847

-1 788

7 059

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

5 072

-1 746

3 326

-425

146

-279

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

18 110

 

 

6 319

Part du groupe

 

 

18 110

 

 

6 319

 

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

326 123

-175 298

150 825

314 610

-202 470

112 140

Prêts et créances avec les établissements de crédit

102 888

-52 412

50 476

146 021

-48 961

97 060

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-

-107

-107

-

-146

-146

Instruments dérivés de couverture

24 752

-49 011

-24 259

19 694

-54 266

-34 572

Actifs financiers disponibles à la vente

23 954

 

23 954

32 724

 

32 724

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

465

 

465

462

 

462

Actifs financiers dépréciés

195

 

195

3 341

 

3 341

Autres produits et charges d'intérêts

2 885

 

2 885

3 109

 

3 109

Total des produits et charges d'intérêts

481 262

-276 828

204 434

519 961

-305 843

214 118

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 51 887 milliers d’euros (76 807 milliers d’euros en 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 773 milliers d’euros au titre de la reprise nette à la provision épargne logement.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

21

-1

20

12

 

12

Opérations avec la clientèle

40 003

 

40 003

41 359

 

41 359

Prestation de services financiers

6 938

-6 285

653

10 903

-6 069

4 834

Vente de produits d'assurance vie

40 443

-

40 443

38 926

-

38 926

Moyens de paiement

24 515

-11 094

13 421

24 132

-11 159

12 973

Opérations sur titres

4 359

-132

4 227

4 905

-50

4 855

Activités de fiducie

1 609

-2 367

-758

1 385

-2 415

-1 030

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

6 181

-219

5 962

3 426

-181

3 245

Autres commissions

12 643

 

12 643

11 528

 

11 528

Total des commissions

136 712

-20 098

116 614

136 576

-19 874

116 702

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

-15 032

3 102

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

17 751

-10 209

Résultats sur opérations de couverture

-11 875

119

- Inefficacité de la couverture de juste valeur

-11 875

119

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

25 802

45 210

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-37 677

-45 091

Résultats sur opérations de change

1 962

1 562

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-7 194

-5 426

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

9 843

3 356

Dividendes reçus

11 836

3 865

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-381

-946

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

21 298

6 275

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2014.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

184

-255

-71

339

-239

100

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 657

-2 911

-254

2 602

-2 549

53

Charges refacturées et produits rétrocédés

169

-138

31

76

-130

-54

Autres produits et charges divers d'exploitation

559

-3 391

-2 832

1 055

-2 582

-1 527

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

418

-3 432

-3 014

416

-678

-262

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

3 803

-9 872

-6 069

4 149

-5 939

-1 790

Total des produits et charges des autres activités

3 987

-10 127

-6 140

4 488

-6 178

-1 690

 

Les autres composantes du résultat opérationnel des entreprises d’assurance présentant une nature bancaire (intérêts et commissions) sont reclassées dans ces postes du produit net bancaire.

Les principaux reclassements portent sur l’imputation des frais généraux par nature alors qu’ils sont imputés par destination dans le format assurance.

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-116 407

-125 745

Impôts et taxes

-8 159

-8 401

Services extérieurs

-75 691

-71 623

Autres frais administratifs

-83 850

-80 024

Total des charges générales d'exploitation

-200 257

-205 769

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-27 658

-28 228

Récupérations sur créances amorties

429

270

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-1 046

-1 887

Total Coût du risque

-28 275

-29 845

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations avec la clientèle

-28 271

-29 798

Autres actifs financiers

-4

-47

Total Coût du risque

-28 275

-29 845

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-73

 

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-2 057

31

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-2 130

31

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-28 393

-42 578

Impôts différés

-274

7 596

Impôts sur le résultat

-28 667

-34 982

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net (part du groupe)

58 314

58 353

Impôts

-28 667

-34 982

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

86 981

93 335

Taux d'imposition de droit commun français (B) *

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-29 948

-32 135

Effet des différences permanentes

3 874

-829

Impôts à taux réduit et activités exonérées

117

84

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-2 470

-3 710

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

313

-253

Autres éléments

-553

1 861

Impôts sur le résultat

-28 667

-34 982

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

32,96%

37,48%

 

 

Note 7. – Exposition aux risques

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

194 842

284 792

Instruments dérivés de couverture

80 735

29 295

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

812 071

822 550

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 227 383

5 620 746

Prêts et créances sur la clientèle

9 630 232

9 183 924

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 036

9 972

Exposition des engagements au bilan

15 955 299

15 951 279

Garanties financières données

343 547

374 258

Engagements par signature

924 696

979 789

Exposition des engagements au hors bilan

1 268 243

1 354 047

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

17 223 542

17 305 326

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

2 203

 

 

 

2 203

Opérations avec la clientèle

109 685

42 593

-26 255

 

126 023

Autres actifs financiers

335

8

-4

 

339

Dépréciations déduites de l'actif

112 223

42 601

-26 259

 

128 565

Provisions sur engagements hors bilan

1 587

1 091

-933

 

1 745

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

113 810

43 692

-27 192

 

130 310

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

29

29

Prêts et avances

102 457

6 301

241

156

116 502

225 657

Total au 31/12/2014

102 457

6 301

241

156

116 531

225 686

 

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

99 049

4 260

755

893

105 781

210 738

Total au 31/12/2013

99 049

4 260

755

893

105 781

210 738

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'euros)

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

81 786

-20 742

27 067

Hors-bilan

3 100

0

27 067

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche – Comté n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques .

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

44 870

 

 

 

 

 

44 870

Actif financiers à des fins de transaction

 

 

 

 

 

2

2

Actif financiers à la juste valeur par le résultat - sur option

2 014

 

98

4 351

188 377

 

194 840

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

-

80 735

80 735

Actifs financiers disponibles à la vente

32 618

 

58 844

200 749

446 927

660 836

1 399 974

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3 235 889

119 072

20 391

1 481 736

370 295

 

5 227 383

Prêts et créances sur la clientèle

472 939

169 084

666 066

2 932 184

5 240 254

149 705

9 630 232

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

-

-

-

-

58 094

58 094

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

275

 

 

9 761

 

 

10 036

Actifs financiers par échéance

3 788 605

288 156

745 399

4 628 781

6 245 853

949 372

16 646 166

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

49 275

49 275

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

-

170 346

170 346

Dettes envers les établissements de crédit

245 052

384 531

456 282

1 626 783

1 022 946

46 882

3 782 476

Dettes envers la clientèle

8 760 972

57 144

196 138

1 988 086

454 442

 

11 456 782

Dettes représentées par un titre

4 866

18

1 260

817

 

 

6 961

Passifs financiers par échéance

9 010 890

441 693

653 680

3 615 686

1 477 388

266 503

15 465 840

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

986

 

986

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

63 985

79 094

388 739

186 316

207 321

 

925 455

Total engagements de financements donnes

63 985

79 094

388 739

186 316

208 307

0

926 441

Engagements de garantie en faveur clientèle

6 597

16 432

44 702

90 176

143 802

41 838

343 547

Total engagements de garantie donnes

6 597

16 432

44 702

90 176

143 802

41 838

343 547

 

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-66 548

-72 827

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-10 083

-12 317

Autres charges sociales et fiscales

-35 434

-35 387

Intéressement et participation

-4 342

-5 214

Total des charges de personnel

-116 407

-125 745

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 286 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Caisses d’Epargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Epargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Epargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’Epargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif/passif. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques :

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier) ;

— un risque d’insuffisance d’actifs ;

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau de l’ARRCO.

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90 %) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers investment grade). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs ».

Le régime CGPCE est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

263 278

9 391

772

 

273 441

242 640

Juste valeur des actifs du régime

-275 868

-6 814

-317

 

-282 999

243 836

Effet du plafonnement d'actifs

12 590

 

 

 

12 590

-3 315

Solde net au bilan

 

2 577

455

 

3 032

2 119

Engagements sociaux passifs

 

2 577

455

 

3 032

2 119

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Total exercice 2013

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

233 626

8 346

668

242 640

244 357

Coût des services rendus

 

385

32

417

421

Coût financier

6 742

223

20

6 985

6 846

Prestations versées

-4 376

-588

-70

-5 034

-4 762

Autres

 

 

122

122

14

Variations comptabilisées en résultat

2 366

20

104

2 490

2 519

Ecarts de réévaluation - hypothèses démographiques

-2 255

17

 

-2 238

 

Ecarts de réévaluation - hypothèses financières

35 571

1 123

 

36 694

-3 736

Ecarts de réévaluation - effets d'expérience

-6 030

-115

 

-6 145

-500

Variation comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

27 286

1 025

 

28 311

-4 236

Dette actuarielle en fin de période

263 278

9 391

772

273 441

242 640

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d’euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Total exercice 2013

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Juste valeur des actifs en début de période

236 941

6 588

307

243 836

248 500

Produit financier

7 151

89

80

7 320

6 781

Prestations versées

-4 376

 

-70

-4 446

-4 762

Autres

 

 

 

 

128

Variations comptabilisées en résultat

2 775

89

10

2 874

2 147

Ecart de réévaluation - Rendement des actifs du régime

35 665

137

 

35 802

-6 811

Variation comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

35 665

137

 

35 802

-6 811

Autres

487

 

 

487

 

Juste valeur des actifs en fin de période

275 868

6 814

317

282 999

243 836

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'euros)

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Total exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

16 208

703

16 911

21 192

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

35 665

887

36 552

-4 281

Ajustement de plafonnement des actifs

-8 380

 

-8 380

 

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

43 493

1 590

45 083

16 911

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Total exercice 2013

complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Coût des services rendus

 

-385

-32

-417

421

Coût financier

-6 742

-223

-20

-6 985

6 846

Produit financier

7 151

89

80

7 320

-6 781

Prestations versées

 

588

 

588

 

Ecart de réévaluation sur avantage à long terme

 

 

 

 

-69

Autres

-409

 

-122

-531

-45

Total de la charge de l'exercice

 

69

-94

-25

372

 

8.2.4. Autres informations :

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Exercice 2014

Exercice 2013

CGPE

CGPE

Taux d'actualisation

1,84%

3,04%

Taux d'inflation

1,80%

1,90%

Tables de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

28

22 ans

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2014, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

(En pourcentage)

Exercice 2014

Exercice 2013

En %

CGP

CGP

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

-17,52%

-18,10%

Variation de -1% du taux d'actualisation

+17,60%

18,10%

Variation de+ 1% du taux d'inflation

+14,03%

15,82%

Variation de -1% du taux d'inflation

-14,18%

-16,10%

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'euros)

Cgp

N+1 à N+5

27 756

N+6 à N+10

35 080

N+11 à N+15

39 753

N+16 à N+20

40 820

> N+20

142 634

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

Cgp

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

(en Milliers d'euros)

Trésorerie

0%

545

Actions

2%

6 565

Obligations

83%

229 514

Immobilier

1%

3 298

Fonds de placement

13%

35 946

Total

100%

275 868

 

 

Note 9. – Information sectorielle

 

(En Milliers d'euros)

Pôle Banque Commerciale et Assurance

Pôle financier

Total

2013

2014

2013

2014

2013

2014

Pnb

300 848

306 842

29 131

22 170

329 979

329 012

Frais de gestion

-208 631

-202 352

-8 255

-9 274

-216 886

-211 626

Résultat Brut d'exploitation

92 217

104 490

20 876

12 896

113 093

117 386

Coût du risque

-29 803

-28 180

-42

-95

-29 845

-28 275

Gains ou perte sur autres actifs

0

0

31

-2 130

31

-2 130

Résultat avant impôt

62 414

76 310

20 865

10 671

83 279

86 981

 

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

986

2 011

De la clientèle

925 455

979 365

Ouvertures de crédit confirmées

924 503

978 731

Autres engagements

952

634

Total des engagements de financement donnes

926 441

981 376

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

510 000

664 060

Total des engagements de financement reçus

510 000

664 060

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

 

 

D'ordre de la clientèle

343 547

374 258

Autres engagements donnés

3 551 611

4 376 314

Total des engagements de garantie donnes

3 895 158

4 750 572

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

79 409

81 887

De la clientèle

4 700 992

4 412 030

Autres engagements reçus

2 123 217

2 059 832

Total des engagements de garantie reçus

6 903 618

6 553 749

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Caisses d’Epargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

BPCE

Autres parties liées

BPCE

Autres parties liées

Crédits

2 042 817

10 097

2 196 755

10 444

Autres actifs financiers

471 115

72 730

478 051

73 932

Autres actifs

 

 

31

18 895

Total des actifs avec les entités liées

2 513 932

82 827

2 674 837

103 271

Dettes

2 732 033

 

3 366 234

 

Autres passifs financiers

 

 

2 914

 

Autres passifs

 

 

518

35

Total des passifs envers les entités liées

2 732 033

0

3 369 666

35

Intérêts, produits et charges assimilés

12 297

194

32 081

283

Commissions

-315

33

-196

17

Résultat net sur opérations financières

8 500

2 594

2 026

3 192

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

20 482

2 821

33 911

3 492

Engagements donnés

41 838

1 860

291 299

12 333

Engagements reçus

510 345

 

664 405

5 585

Engagements sur instruments financiers à terme

30 000

 

37 604

 

Total des engagements avec les entités liées

582 183

1 860

993 308

17 918

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Avantages à court terme

1 615

1 414

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

577

496

Paiements en actions

 

 

Total

2 192

1 910

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 1 615 milliers d’euros au titre de 2014 (contre 1 414 milliers d’euros au titre de 2013).

Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance.

 

Paiements sur base d’actions. — Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites.

 

Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail. — Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants de BPCE sont décrits au paragraphe 2.4.4 du chapitre 2 sur le gouvernement d’entreprise.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Montant global des prêts accordés

2 471

1 976

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement decomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

JV

TOTAL

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers disponibles à la vente

32 910

169 977

 

 

 

202 887

Prêts et créances

 

 

3 551 611

850 832

850 832

4 402 443

Total des actifs financiers donnes en garantie

32 910

169 977

3 551 611

 

 

3 754 498

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

32 910

169 977

2 260 615

 

 

2 463 502

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

164 602

 

 

 

164 602

Prêts et créances

 

 

212 034

 

 

212 034

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

164 602

212 034

 

 

376 636

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

JV

TOTAL

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers disponibles à la vente

145 467

371 903

 

 

 

517 370

Prêts et créances

 

 

4 376 314

 

 

4 376 314

Total des actifs financiers donnes en garantie

145 467

371 903

4 376 314

 

 

4 893 684

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

145 467

371 903

2 260 615

 

 

2 777 985

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

368 332

 

 

 

368 332

Prêts et créances

 

 

179 341

 

 

179 341

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

368 332

179 341

 

 

547 673

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2014, 850 832 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, GCE Covered Bonds, BPCE SFH, BPCE Home Loans FCT, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a cédé à la Compagnie de Financement Foncier (SCF) 27 090 milliers d’euros de crédits aux collectivités. Le résultat dégagé sur ces cessions réalisées au cours du 3° trimestre 2014 s’élève à 1 775 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Suite à cette cession, les créances ont été décomptabilisées, dans la mesure où la quasi-totalité des risques et avantages associés à ces actifs a été transférée à la SCF. La cession comporte une clause résolutoire, qui, dans certaines circonstances exceptionnelles, pourrait obliger le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à effectuer des paiements sur les créances cédées. Ces circonstances exceptionnelles recouvrent notamment des modifications de la réglementation affectant, de manière rétroactive, l’éligibilité des créances cédées.

 

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash colateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

13.1. Actifs financiers :

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

71 736

71 736

 

 

21 890

21 890

 

 

Total des actifs financiers

71 736

71 736

 

 

21 890

21 890

 

 

 

13.2. Passifs financiers :

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

217 015

-138 501

150 700

204 366

209 919

21 890

 

188 029

Opérations de pension

164 602

164 602

-800

800

368 543

365 923

2 620

 

Total des passifs

381 617

26 101

149 900

205 166

578 462

387 813

2 620

188 029

 

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur

31/12/2014

Juste valeur

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 307 258

 

2 147 034

3 160 224

5 709 240

 

2 312 606

3 396 634

Prêts et créances sur la clientèle

9 814 835

 

422 080

9 392 755

9 361 694

 

406 190

8 955 504

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

11 599

11 599

 

 

11 538

11 538

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 799 171

 

3 797 284

1 887

4 125 149

 

4 122 728

2 421

Dettes envers la clientèle

11 571 297

 

2 091 301

9 479 996

11 226 538

 

1 793 238

9 433 300

Dettes représentées par un titre

6 987

 

 

6 987

9 454

 

 

9 454

 

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014. — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014 sont les suivantes :

— le silo du FCT « BPCE Master Home Loans » et le FCT « BPCE Master Home Loans Demut » - cf. présentation en note 15.2 ;

— La transmission universelle de patrimoine du GIE Direct Ecureuil à la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche Comté

 

15.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

15.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Sociétés

Implantation

Activité exercée

% De contrôle

Méthode de consolidation

CEBIM

France

Marchand de biens

100,00%

IG

SAS PHILAE

France

Location terrains, autres biens immobiliers

100,00%

IG

SILO DE FCT CE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

France

Fonds commun de titrisation

100,00%

IG

SLE AUXERRE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE BELFORT ET SA REGION

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DE BESANÇON

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE NORD COTE D'OR

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SUD COTE D'OR

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DU DOUBS

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE HAUTE SAONE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE DU JURA

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE NIEVRE

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE EST

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE OUEST

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

SLE SENS

France

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Société mère

IG

(a) Pays d’implantation

(b) Méthode d’intégration globale (IG) / intégration proportionnelle (IP) et méthode de valorisation par mise en équivalence (MEE)

 

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

Gestion d’actif. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'euros)

Gestion d'actifs

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

36 880

2 669

39 549

Prêts et créances

13 303

4 015

17 318

Total actif

50 183

6 684

56 867

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

Provisions

 

 

 

Total passif

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

7 296

7 296

Engagements de garantie donnés

 

4 385

4 385

Garantie reçues

 

5 150

5 150

Exposition maximale au risque de perte

 

6 531

6 531

Taille de l'entité structurée

4 112 667

244 524

4 357 191

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

 

Note 17. – Honoraires de commissaires aux comptes.

 

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux

(En milliers d'euros)

CAC 1 (KPMG)

CAC 2 (MAZARS)

TOTAL

Montant

%

Montant

%

Montant

%

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

172

174

99%

100%

163

161

100%

100%

335

335

99%

100%

Emetteur

163

159

 

 

163

152

 

 

326

311

 

 

Filiales intégrés globalement

9

15

 

 

0

9

 

 

9

24

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

2

0

1%

0%

0

0

0%

0%

2

0

1%

0%

Emetteur

2

0

 

 

0

0

 

 

2

0

 

 

Sous-total

174

174

100%

100%

163

161

100%

100%

337

335

100%

100%

Variation (%) (4)

0%

 

 

 

1%

 

 

 

1%

 

 

 

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2014.)

 

Aux sociétaires,

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6, 6.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. — Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10, 5.16 et 8.2 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Chalon sur Saône et Paris La Défense, le 2 avril 2015.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

1502059

13/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 232
Texte de l'annonce :

1500232

13 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°19


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE et de prevoyance DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au Capital de 365 307 340 €.

Siège social : 1, rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 décembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

44 871

Effets Publics et Valeurs assimilées

423 237

Créances sur les Établissements de Crédit

5 227 036

Opérations avec la Clientèle

8 820 325

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 291 489

Actions et Autres Titres à revenu variable

31 863

Participations et autres titres détenus à long terme

54 485

Parts dans les Entreprises liées

515 200

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 240

Immobilisations corporelles

53 005

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

239 822

Comptes de Régularisation

173 773

Total actif

16 880 346

 

Passif

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 728 333

Opérations avec la Clientèle

11 458 593

Dettes représentées par un titre

6 961

Autres Passifs

290 795

Comptes de Régularisation

261 939

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

73 583

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 010 926

Capital souscrit

365 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

502 497

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

-838

Total passif

16 880 346

 

Hors-bilan

Montant

ENGAGEMENTS DONNES :

 

Engagements de financement

927 890

Engagements de garantie

343 547

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

510 000

Engagements de garantie

78 716

Engagements sur titres

1 860

 

 

1500232

07/11/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5061
Texte de l'annonce :

1405061

7 novembre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°134


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au Capital de 365 307 340 €.

Siège Social : 1, Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30 septembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

42 494

Effets Publics et Valeurs assimilées

377 066

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 359 039

Opérations avec la Clientèle

8 670 572

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 344 094

Actions et Autres Titres à revenu variable

32 951

Participations et autres titres détenus à long terme

45 688

Parts dans les Entreprises liées

517 579

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 374

Immobilisations corporelles

53 056

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

272 924

Comptes de Régularisation

148 098

Total actif

16 868 935

 

Passif

Montant

Banques centrales, ccp

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 896 400

Opérations avec la Clientèle

11 311 333

Dettes représentées par un titre

7 530

Autres passifs

272 899

Comptes de Régularisation

249 194

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

71 437

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 010 926

Capital souscrit

365 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

502 497

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

-838

Total passif

16 868 935

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

935 605

Engagements de garantie

365 297

Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

540 000

Engagements de garantie

78 353

Engagements sur titres

1 860

 

 

1405061

06/08/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4240
Texte de l'annonce :

1404240

6 août 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au Capital de 365 307 340 €.

1 Rond point de la Nation BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, CCP

31 418

Effets Publics et Valeurs assimilées

359 874

Créances sur les Établissements de Crédit

5 478 114

Opérations avec la Clientèle

8 602 193

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 339 348

Actions et Autres Titres à revenu variable

33 135

Participations et autres titres détenus à long terme

45 472

Parts dans les Entreprises liées

517 579

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 322

Immobilisations corporelles

54 530

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

281 821

Comptes de Régularisation

138 711

Total actif

16 887 517

 

 

PASSIF

MONTANT

Banques Centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 936 479

Opérations avec la Clientèle

11 317 310

Dettes représentées par un titre

9 234

Autres Passifs

243 378

Comptes de Régularisation

250 964

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

69 578

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 010 926

Capital souscrit

365 307

Primes d'Émission

143 122

Réserves

502 497

Écarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

– 406

Total passif

16 887 517

 

 

HORS – BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES

 

Engagements de financement

976 776

Engagements de garantie

376 858

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS RECUS

 

Engagements de financement

670 000

Engagements de garantie

84 808

Engagements sur titres

1 950

 

 

1404240

23/05/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2373
Texte de l'annonce :

1402373

23 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°62


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 365 307 340 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan et hors-bilan.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

39 779

34 111

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

321 494

10 421

Créances sur les établissements de crédit

3.1

5 620 245

6 057 804

Operations avec la clientèle

3.2

9 435 260

8 754 963

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

460 000

796 651

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

33 163

42 497

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

26 964

21 846

Parts dans les entreprises liées

3.4

532 073

650 670

Immobilisations incorporelles

3.5

5 366

5 233

Immobilisations corporelles

3.5

56 707

60 084

Autres actifs

3.7

93 811

72 780

Comptes de régularisation

3.8

166 814

152 473

Total de l'actif

 

16 791 676

16 659 533

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

982 591

1 034 771

Engagements de garantie

4.1

374 259

395 420

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 069 208

4 155 194

Operations avec la clientèle

3.2

11 137 015

10 681 108

Dettes représentées par un titre

3.6

9 464

11 050

Autres passifs

3.7

231 907

160 512

Comptes de régularisation

3.8

207 629

234 330

Provisions

3.9

65 902

57 882

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

50 054

50 054

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 020 497

1 309 403

Capital souscrit

 

365 307

456 634

Primes d'émission

 

143 122

289 942

Réserves

 

464 613

521 294

Report à nouveau

 

0

344

Résultat de l'exercice (+/-)

 

47 455

41 189

Total du passif

 

16 791 676

16 659 533

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

664 060

835 000

Engagements de garantie

4.1

81 887

75 482

Engagements sur titres

 

2 063

3 063

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros).

 

 

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

528 602

606 057

Intérêts et charges assimilées

5.1

-325 401

-388 686

Revenus des titres à revenu variable

5.3

3 097

1 604

Commissions (produits)

5.4

137 301

129 295

Commissions (charges)

5.4

-21 222

-25 925

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 490

1 717

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

5 302

13 392

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

4 875

8 621

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-5 910

-6 595

Produit net bancaire

 

328 134

339 477

Charges générales d'exploitation

5.8

-206 518

-205 846

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 267

-10 385

Résultat brut d'exploitation

 

111 349

123 247

Coût du risque

5.9

-28 781

-19 004

Résultat d'exploitation

 

82 568

104 243

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

2 460

-30 338

Résultat courant avant impôt

 

85 028

73 905

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-37 573

-32 716

Résultat net

 

47 455

41 189

 

III. — Annexe.

Note 1. — Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs.

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

– le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

– la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

– le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

– le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

– la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros.

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des normes comptables (ANC). Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatifs aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du CRBF.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis :

plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « coût du risque ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres.

 

— le règlement CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

40 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Éléments de signalétique et façade

5 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

3 à 10 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi :

Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.8. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.9. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.10. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.11. Impôt sur les bénéfices : Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires

4 167

11 358

Valeurs non imputées

69

256

Créances rattachées à vue

1

0

Créances à vue

4 237

11 615

Comptes et prêts à terme

5 488 645

5 889 489

Prêts subordonnés et participatifs

50 241

50 241

Créances rattachées à terme

77 123

106 459

Créances à terme

5 616 008

6 046 189

Total

5 620 245

6 057 804

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 774 milliers d'euros à vue et 2 236 787 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 881 688 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

50 573

9 881

Autres sommes dues

13 209

15 952

Dettes rattachées à vue

38

50

Dettes à vue

63 820

25 883

Comptes et emprunts à terme

3 617 156

3 577 681

Valeurs et titres donnés en pension à terme

368 332

528 553

Dettes rattachées à terme

19 900

23 077

Dettes à terme

4 005 388

4 129 311

Total

4 069 208

4 155 194

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 40 168 milliers d'euros à vue et 3 138 580 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

168 985

175 472

Créances commerciales

24 793

22 712

Crédits de trésorerie et de consommation

877 416

839 974

Crédits à l'équipement

2 662 230

2 560 669

Crédits à l'habitat

5 485 839

4 957 526

Autres crédits à la clientèle

52 688

42 507

Prêts subordonnés

21 000

21 000

Autres concours à la clientèle

9 099 173

8 421 675

Créances rattachées

37 048

36 978

Créances douteuses

200 426

178 178

Dépréciations des créances sur la clientèle

-95 164

-80 053

Total

9 435 260

8 754 963

Dont créances restructurées

6 336

3 887

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

1 779

1 305

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement du Système européen de Banque Centrale se montent à 2 027 889 milliers d’euros.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

7 870 089

7 790 658

Livret A

3 848 449

3 755 022

PEL / CEL

1 967 960

1 844 992

Livret Jeune, livret B et CODEVI

1 247 157

1 311 822

LEP

765 396

834 141

Pep

20 104

26 536

Autres

21 022

18 145

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 139 387

2 787 316

Autres sommes dues

11 650

10 147

Dettes rattachées

115 890

92 987

Total

11 137 015

10 681 108

 

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 782 648

1 251 851

3 034 499

1 600 873

1 081 554

2 682 427

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

104 888

104 888

0

104 888

104 888

Total

1 782 648

1 356 739

3 139 387

1 600 873

1 186 443

2 787 316

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 687 775

80 611

-42 061

47 503

-30 329

Entrepreneurs individuels

345 759

13 756

-6 321

6 632

-3 714

Particuliers

5 638 693

104 424

-45 803

30 558

-19 919

Administrations privées

81 986

1 847

-854

594

-416

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 546 332

182

-125

121

-121

Autres

29 059

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2013

9 329 604

200 820

-95 164

85 408

-54 499

Total au 31 décembre 2012

8 656 555

178 460

-80 053

78 900

-47 876

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

///

91 700

228 187

///

319 888

///

0

10 400

///

10 400

Créances rattachées

///

731

2 613

///

3 344

///

0

21

///

21

Dépréciations

///

-1 480

-258

///

-1 738

///

0

0

///

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

90 952

230 543

0

321 494

0

0

10 421

0

10 421

Valeurs brutes

///

234 656

219 454

0

454 110

///

219 680

572 072

0

791 752

Créances rattachées

///

4 993

4 827

0

9 820

///

4 856

10 275

0

15 132

Dépréciations

///

-1 624

-2 306

0

-3 930

///

-7 365

-2 866

0

-10 231

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

238 025

221 975

0

460 000

0

217 171

579 480

0

796 651

Montants bruts

///

8 606

///

30 322

38 928

///

16 246

///

33 200

49 446

Créances rattachées

///

0

///

0

0

///

0

///

0

0

Dépréciations

///

-4 188

///

-1 578

-5 766

///

-5 072

///

-1 877

-6 949

Actions et autres titres à revenu variable

0

4 418

0

28 745

33 163

0

11 174

0

31 323

42 497

Total

0

333 396

452 518

28 745

814 657

0

228 345

589 901

31 323

849 569

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 0 milliers d’euros.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 483 284 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 5 202 et – 1 580 milliers d’euros.

La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté ne détient pas de titres souverains européens émis par la Grèce, l’Irlande, le Portugal, Chypre, l’Espagne, la Hongrie ou l’Italie.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

133 046

152 262

285 308

0

132 698

481 354

614 052

Titres non cotés

0

1 000

29 200

30 200

0

0

30 200

30 200

Titres prêtés

0

98 987

35 686

134 673

0

79 617

57 651

137 268

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

4 992

4 827

9 819

0

4 856

10 275

15 131

Total

0

238 025

221 975

460 000

0

217 171

579 480

796 651

Dont titres subordonnés

0

17 546

7 358

24 904

0

13 288

7 357

20 645

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à -2 105 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre -4 604 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 23 577 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 24 008 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 30 408 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2012, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 50 834 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à -1 073 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre -1 157 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 361 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 2 866 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 252 004 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 164 523 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

4 418

28 745

33 163

0

11 174

31 323

42 497

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

4 418

28 745

33 163

0

11 174

31 323

42 497

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 0 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2013 (contre 6 755 milliers d’euros d’OPCVM dont 6 755 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à -4 281 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre -4 719 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 396 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 396 milliers au 31 décembre 2012.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 1 580 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre -1 881 milliers d’euros au 31 décembre 2012 et les plus-values latentes s’élèvent à 5 202 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 2 429 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.3.2 Évolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Créances rattachées

Décotes / surcotes

Autres variations (1)

31/12/2013

Effets publics

0

0

0

0

7

78

230 715

230 800

Obligations et autres titres à revenu fixe

592 767

0

-5 000

-131 000

-2 862

118

-229 741

224 282

Total

592 767

0

-5 000

-131 000

-2 855

196

974

455 082

(1) Suite à la mise en place du plan de compte BPCE en référentiel français, la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté a affecté des obligations OAT en Bons du Trésor pour 229 783 milliers d’euros au 31/12/2013.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actifs.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

31/12/2013

Participations et autres titres détenus à long terme

22 423

5 460

-300

27 583

Parts dans les entreprises liées

757 241

18

-118 341

638 918

Valeurs brutes

779 664

5 478

-118 641

666 501

Participations et autres titres à long terme

577

89

-47

619

Parts dans les entreprises liées

106 571

295

-21

106 845

Dépréciations

107 148

384

-68

107 464

Immobilisations financières nettes

672 516

5 094

-118 573

559 037

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 21 967 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 20 357 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (3 666 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 455 539 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Tableau des filiales et participations :

Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCPI épargne pierre

800

 

50,00%

4 000

4 000

 

 

 

 

 

 

Philae

4 550

-1 581

100,00%

4 550

4 550

100

 

1 164

217

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCI AIE

 

 

49,00%

10 973

10 973

 

 

 

 

461

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 947

1 658

7 446

 

 

 

0

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Certificats d'associations

 

 

 

3 666

3 666

0

 

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

8 730

8 459

2 783

 

 

 

628

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BPCE ACHATS

12/20, rue Fernand Braudel - 75013 PARIS

GIE

BPCE TRADE

50, avenue Pierre Mendès-France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

CE SYNDICATION RISQUE

5, rue Masseran - 75007 PARIS

GIE

CEFCL

2, rue Royale - 57000 METZ

SCI

SC FONCIERE VITICOLE DE COTE D'OR

93, route de Pommard - 21200 BEAUNE

SCI

BPCE SERVICE FINANCIERS

50, avenue Pierre Mendès-France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

ECOLOCALE

Immeuble Arc de Seine - 88, avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13

GIE

ECUREUIL CREDIT

Immeuble Le Malraux - 12/20, rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13

GIE

IT - CE

50, avenue Pierre Mendès-France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

LA CROIX BLANCHE

Immeuble Grand Seine, 21, quai d'Austerlitz - 75013 PARIS

SCI

MOBILIZ

50, avenue Pierre Mendès-France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20, avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS-PERRET

GIE

SCCV DES ALLEES

8, rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX

SCCV

SCCV LE CLOS VESONTIO

8, rue des Champs Moreaux - 21121 DAIX

SCCV

SNC ECUREUIL

5, rue Masseran - 75007 PARIS

SNC

VIVALIS INVESTISSEMENTS

Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX

GIE

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2013

31/12/2012

Créances

2 297 600

0

2 297 600

2 309 240

Dont subordonnées

52 987

 

52 987

53 132

Dettes

3 285 889

 

3 285 889

3 687 267

Dont subordonnées

0

 

0

0

Engagements de financement

0

 

0

0

Engagements de garantie

263 364

 

263 364

298 420

Autres engagements donnés

3 809 310

 

3 809 310

2 146 582

Engagements donnés

4 072 674

0

4 072 674

2 445 002

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Droits au bail et fonds commerciaux

4 761

20

 

 

4 781

Logiciels

1 005

503

 

-783

725

Autres

139

 

 

783

922

Valeurs brutes

5 905

523

0

0

6 428

Droits au bail et fonds commerciaux

0

 

 

 

0

Logiciels

539

194

 

-466

267

Autres

133

196

 

466

795

Amortissements et dépréciations

672

390

0

0

1 062

Total valeurs nettes

5 233

133

0

0

5 366

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Terrains

6 939

 

 

-41

6 898

Constructions

55 944

1 872

 

-129

57 687

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Autres

112 979

6 007

-1 065

-32

117 889

Immobilisations corporelles d'exploitation

175 862

7 879

-1 065

-202

182 474

Immobilisations hors exploitation

10 113

34

-343

188

9 992

Valeurs brutes

185 975

7 913

-1 408

-14

192 466

Terrains

0

 

 

 

0

Constructions

32 952

2 507

 

-81

35 378

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Autres

86 025

7 369

 

-19

93 375

Immobilisations corporelles d'exploitation

118 977

9 876

0

-100

128 753

Immobilisations hors exploitation

6 914

239

-233

86

7 006

Amortissements et dépréciations

125 891

10 115

-233

-14

135 759

Total valeurs nettes

60 084

-2 202

-1 175

0

56 707

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

9 002

10 548

Dettes rattachées

462

500

Total

9 464

11 049

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

605

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

78

0

141

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

9 715

////

11 307

Créances et dettes sociales et fiscales

253

36 661

231

39 277

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

93 480

184 927

72 408

109 928

Total

93 811

231 907

72 780

160 512

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

 

 

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

14 306

49 847

9 217

36 506

Charges et produits constatés d'avance (1)

12 301

55 834

12 052

58 818

Produits à recevoir/Charges à payer

22 065

35 496

20 381

71 025

Valeurs à l'encaissement

106 249

57 360

97 767

53 085

Autres (2)

11 892

9 091

13 055

14 897

Total

166 814

207 628

152 472

234 330

 

Dont 10 068 milliers d’euros en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 47 843 milliers d’euros de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ.

Dont 11 286 milliers d’euros à l’actif et 6 607 milliers d’euros au passif sur des dénouements d’effets de commerce.

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

14 818

3 643

686

1 036

16 739

Provisions pour engagements sociaux

1 701

730

341

 

2 090

Provisions pour PEL/CEL

24 070

 

 

 

24 070

Provisions pour impôts

3 601

138

3 140

 

599

Autres

13 692

11 724

428

2 584

22 404

Autres provisions pour risques

17 293

11 862

3 568

2 584

23 003

Total

57 882

16 235

4 595

3 620

65 902

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-80 053

-33 467

10 929

7 427

-95 164

Dépréciations sur autres créances

-2 492

-55

 

8

-2 539

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-82 545

-33 522

10 929

7 435

-97 703

Provisions sur engagements hors-bilan (1)

2 037

156

-606

 

1 587

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

12 781

3 486

-80

-1 036

15 152

Autres provisions

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

14 818

3 642

-686

-1 036

16 739

Total

-67 727

-29 880

10 243

6 399

-80 964

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargneet les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (21 840 milliers d'euros en 2013).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), (régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2013

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2012

Valeur actualisée des engagements financés (a)

224 124

8 346

668

233 138

235 211

8 625

683

244 519

Juste valeur des actifs du régime (b)

237 591

6 588

307

244 486

241 998

6 373

296

248 667

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

9 664

 

 

9 664

 

 

 

0

Éléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-3 803

 

 

-3 803

-6 836

1 347

 

-5 489

Solde net au bilan (a) - (b) - (c) + (d) - (e)

0

1 758

361

2 119

49

905

387

1 341

Passif

 

1 758

361

2 119

49

905

387

1 341

Actif

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Analyse de la charge normative de l'exercice (hors trésorerie) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

Total

Coût des services rendus de la période

 

389

32

421

 

72

28

100

Coût financier

6 607

224

20

6 851

7 830

186

42

8 058

Rendement attendu des actifs de couverture

-8 867

-170

-9

-9 046

-7 781

-185

-8

-7 974

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Écarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

-69

-69

 

-27

19

-8

Coût des services passés

 

 

 

0

 

-10

 

-10

Autres

2 211

-45

 

2 166

 

 

 

0

Total

-49

398

-26

323

49

36

81

166

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

3,04 %

2,96 %

2,66 %

2,60 %

2,98 %

2,90 %

Taux d'inflation

1,90 %

 

1,90 %

 

1,90 %

 

Rendement attendu des actifs de couverture

3,70 %

3,70 %

 

3,00 %

 

3,00 %

Duration

22 ans

23 ans

11 ans

 

14 ans

 

 

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 80 % en obligations, 3 % en actions, 1 % en actifs immobiliers et 15 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

564 273

201 498

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

881 397

1 111 908

Ancienneté de plus de 10 ans

276 877

303 043

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 722 547

1 616 449

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

243 947

239 571

Total

1 966 494

1 856 020

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

10 235

13 602

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

41 039

49 292

Total

51 274

62 894

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations/ reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

145

 

145

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

3 093

 

3 093

Ancienneté de plus de 10 ans

17 257

 

17 257

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 495

0

20 495

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 127

0

3 127

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-25

 

-25

Provisions constituées au titre des crédits CEL

473

 

473

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

448

 

448

Total

24 070

0

24 070

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

 

 

 

50 054

Total

50 054

0

0

0

50 054

 

Au 31 décembre 2013, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 32 450 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2011

456 634

289 942

536 485

5 098

1 288 159

Mouvements de l'exercice

 

 

-14 847

36 091

21 244

Total au 31 décembre 2012

456 634

289 942

521 638

41 189

1 309 403

Variation de capital

-91 327

-146 820

-40 430

-41 189

-319 766

Résultat de la période

 

 

 

47 455

47 455

Distribution de dividendes

 

 

-16 595

 

-16 595

Total au 31 décembre 2013

365 307

143 122

464 613

47 455

1 020 497

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne Bourgogne Franche-Comté s'élève à 365 307 milliers d'euros et est composé pour 365 307 340 euros de 18 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne.

En 2013, chacune des Caisses d’Épargne a entièrement racheté les certificats coopératifs d’investissements (CCI), intégralement détenus par Natixis.

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2013, les parts sociales émises par la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (499 262 milliers d’euros de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2013, les SLE ont perçu un dividende de 10 046 milliers d’euros au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne.

Au 31 décembre 2013, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 135 671 milliers d’euros comptabilisé en (préciser où les CCA sont présentés au bilan de la CEP) dans les comptes de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2013, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 2 786 milliers d’euros, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2013

Total des emplois

4 221 395

1 036 576

4 291 368

6 283 424

0

15 832 762

Effets publics et valeurs assimilées

3 344

0

37 074

281 076

 

321 494

Créances sur les établissements de crédit

3 549 356

178 442

1 218 125

670 085

 

5 616 008

Opérations avec la clientèle

610 375

656 686

2 937 221

5 230 977

 

9 435 259

Obligations et autres titres à revenu fixe

58 319

201 447

98 949

101 285

 

460 000

Total des ressources

1 677 778

1 090 738

3 335 916

1 145 431

0

7 249 863

Dettes envers les établissements de crédit

732 133

801 197

1 740 282

731 776

 

4 005 388

Opérations avec la clientèle

940 093

287 729

1 593 534

413 655

 

3 235 011

Dettes représentées par un titre

5 552

1 812

2 100

0

 

9 464

 

Note 4. — Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1 Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés :

 

 

En faveur des établissements de crédit

2 011

4 001

Ouverture de crédits documentaires

274

210

Autres ouvertures de crédits confirmés

978 922

1 026 789

Autres engagements

1 385

3 771

En faveur de la clientèle

980 580

1 030 770

Total des engagements de financement donnes

982 591

1 034 771

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

664 060

835 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

664 060

835 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés :

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

0

0

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Cautions immobilières

47 475

38 218

Cautions administratives et fiscales

3 968

3 603

Autres cautions et avals donnés

292 173

335 683

Autres garanties données

30 643

17 916

D'ordre de la clientèle

374 259

395 420

Total des engagements de garantie donnes

374 259

395 420

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

81 887

75 482

Total des engagements de garantie reçus

81 887

75 482

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 2 027 889 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 534 385 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 181 410 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 181 425 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 194 033 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 454 017 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 232 725 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 218 708 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 773 749 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 507 151 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 966 508 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 966 706 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

Contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Accords de taux futurs

 

 

0

 

 

 

0

 

Swaps de taux

1 978 196

 

1 978 196

-183 395

1 888 999

 

1 888 999

-244 940

Swaps cambistes

 

 

0

 

 

 

0

 

Swaps financiers de devises

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

1 978 196

0

1 978 196

-183 395

1 888 999

0

1 888 999

-244 940

Total opérations fermes

1 978 196

0

1 978 196

-183 395

1 888 999

0

1 888 999

-244 940

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux

0

 

0

0

0

 

0

0

Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

Total instruments financiers et de change à terme

1 978 196

0

1 978 196

-183 395

1 888 999

0

1 888 999

-244 940

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Swaps de taux d'intérêt

1 269 208

708 988

 

 

1 978 196

1 208 045

680 954

 

 

1 888 999

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Opérations fermes

1 269 208

708 988

0

0

1 978 196

1 208 045

680 954

0

0

1 888 999

Options de taux d'intérêt

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

1 269 208

708 988

0

0

1 978 196

1 208 045

680 954

0

0

1 888 999

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-105 508

-77 887

0

0

-183 395

-139 760

-105 180

0

0

-244 940

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

Total

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

200 530

841 594

936 073

1 978 196

Opérations fermes

200 530

841 594

936 073

1 978 196

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Total

200 530

841 594

936 073

1 978 196

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

16 326 425

16 335 526

16 202 750

16 210 091

Dollar

2 731

1 282

4 440

1 573

Livre sterling

5

0

10

5

Franc suisse

462 369

454 724

452 227

447 758

Yen

0

0

0

0

Autres devises

146

144

107

105

Total

16 791 676

16 791 676

16 659 533

16 659 533

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

154 200

-53 006

101 194

213 418

-66 176

147 242

Opérations avec la clientèle

329 999

-213 892

116 107

322 368

-247 086

75 281

Obligations et autres titres à revenu fixe

39 661

-25 230

14 431

55 628

-37 420

18 208

Autres (*)

4 743

-33 274

-28 531

14 643

-38 004

-23 361

Total

528 602

-325 402

203 201

606 057

-388 686

217 370

(*) Dont 1 431 et (24 274) milliers d’euros au titre des opérations de macro-couverture

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 0 milliers d’euros pour l’exercice 2013, contre 0 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Aucune opération concernant les produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2013.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

171

276

Participations et autres titres détenus à long terme

568

559

Parts dans les entreprises liées

2 358

769

Total

3 097

1 604

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

12

-296

-284

234

-1 502

-1 268

Opérations avec la clientèle

42 433

0

42 433

35 592

0

35 592

Opérations sur titres

6 247

-50

6 197

7 018

-48

6 970

Moyens de paiement

24 132

-11 159

12 972

23 780

-11 677

12 103

Opérations de change

82

0

82

82

0

82

Engagements hors-bilan

3 353

-1 233

2 120

2 913

-4 443

-1 529

Prestations de services financiers

9 655

-8 484

1 171

10 497

-8 254

2 243

Activités de conseil

45

0

45

60

0

0

Autres commissions (1)

51 343

0

51 343

49 118

0

49 118

Total

137 301

-21 222

116 079

129 295

-25 925

103 309

(1) Dont vente de produits d'assurance-vie 40 175 milliers d'euros.

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations de change

1 562

2 350

Instruments financiers à terme

-72

-633

Total

1 490

1 717

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

5 145

300

5 445

17 267

95

17 362

Dotations

-1 531

-136

-1 666

-1 485

-403

-1 887

Reprises

6 676

435

7 111

18 751

498

19 249

Résultat de cession

-143

0

-143

-3 970

0

-3 970

Autres éléments

 

 

0

 

 

0

Total

5 002

300

5 301

13 297

95

13 392

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 602

-2 549

53

2 543

-2 406

138

Refacturations de charges et produits bancaires

623

-130

493

481

-128

353

Activités immobilières

368

-248

121

208

-221

-13

Prestations de services informatiques

 

 

0

 

 

0

Autres activités diverses

 

 

0

 

 

0

Autres produits et charges accessoires

1 282

-2 983

-1 701

5 388

-3 840

1 548

Total

4 875

-5 910

-1 035

8 621

-6 595

2 026

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-70 448

-71 829

Charges de retraite et assimilées (1)

-9 017

-12 088

Autres charges sociales

-27 420

-26 629

Intéressement des salariés

-5 214

-3 285

Participation des salariés

0

0

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-9 766

-10 090

Total des frais de personnel

-121 865

-123 920

Impôts et taxes

-8 147

-7 829

Autres charges générales d'exploitation

-76 507

-74 096

Total des autres charges d'exploitation

-84 653

-81 926

Total

-206 518

-205 846

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 561 cadres et 1 072 non cadres, soit un total de 1 633salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un montant de 1 372 milliers d’euros.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Clientèle

-31 920

17 727

-12 935

268

-26 860

-22 352

17 476

-10 687

194

-15 369

Titres et débiteurs divers

-55

8

0

46

-1

-15

76

-213

63

-89

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Engagements hors-bilan

-157

606

 

 

450

-1 206

176

 

 

-1 031

Provisions pour risque clientèle

-3 486

1 116

 

 

-2 370

-2 789

274

 

 

-2 515

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Total

-35 617

19 457

-12 935

314

-28 781

-26 363

18 002

-10 899

256

-19 004

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

7 833

 

 

 

 

8 345

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

10 929

 

 

 

 

9 207

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

18 762

 

 

 

 

17 551

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

-10 929

 

 

 

 

-9 207

 

 

 

Total reprises nettes

 

7 833

 

 

 

 

8 345

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

1 984

0

0

1 984

-25 932

0

0

-25 932

Dotations

-516

 

 

-516

-26 061

 

 

-26 061

Reprises

2 500

0

 

2 500

129

0

 

129

Résultat de cession

477

0

0

477

-13

-4 360

-33

-4 406

Total

2 460

0

0

2 460

-25 945

-4 360

-33

-30 338

 

Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes :

— la plus-value de cession sur autres titres à long terme pour 2 333 milliers d’euros.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2013.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2013 : La Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15,00 %

0,00 %

Au titre du résultat courant

101 796

116

125

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

101 796

116

125

Impôt correspondant

-33 929

-17

 

+ Contributions 3,3 %

-1 095

-1

 

+ Majorations de 10,7 %

-3 630

-2

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

756

 

 

Impôt comptabilisé

-37 898

-20

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

Provisions pour impôts

345

 

 

Total

-37 553

-20

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7 573 milliers d’euros.

 

5.13. Répartition de l'activité :

 

 

Total de l'activité

Dont clientèle

En milliers d'euros

2 013

2 012

2 013

2 012

Produit net bancaire

328 134

339 478

297 172

287 488

Frais de gestion

-216 785

-216 231

-208 533

-200 729

Résultat brut d'exploitation

111 349

123 247

88 639

86 759

Coût du risque

-28 781

-19 004

-28 863

-19 105

Résultat d'exploitation

82 567

104 243

59 776

67 654

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

2 460

-30 338

0

0

Résultat courant avant impôts

85 028

73 905

59 776

67 654

 

Note 6. — Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2013 aux organes de direction s’élèvent à 1 910 milliers d’euros.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Montant global des prêts accordés

1 976

1 213

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

KPMG

Mazars

2013

2012

Variation (%)

2 013

2 012

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

159

100,0 %

156

100,0 %

1,9 %

152

100,0 %

151

100,0 %

0,7 %

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

159

100,0 %

156

100,0 %

1,9 %

152

100,0 %

151

100,0 %

0,6 %

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 avril 2012 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2013, la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

7. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2013.

Aux sociétaires,

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Épargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.6 et 3.9.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Chalon-sur-Saône et Courbevoie le 11 avril 2014.

 

Les commissaires aux comptes :

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2013.

1. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

39 779

34 111

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

284 792

326 043

Instruments dérivés de couverture

5.3

29 295

26 411

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 408 990

1 579 333

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

5 620 746

6 053 229

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

9 183 924

8 486 958

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

63 674

90 087

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

9 972

9 910

Actifs d'impôts courants

 

5 244

 

Actifs d'impôts différés

5.9

37 342

28 143

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

226 911

200 123

Immeubles de placement

5.11

2 986

3 199

Immobilisations corporelles

5.12

58 433

62 424

Immobilisations incorporelles

5.13

5 368

5 235

Total de l'actif

 

16 977 456

16 905 206

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

53 791

64 298

Instruments dérivés de couverture

5.3

159 042

207 209

Dettes envers les établissements de crédit

5.17.1

4 081 164

4 170 896

Dettes envers la clientèle

5.17.2

11 133 495

10 672 919

Dettes représentées par un titre

5.18

9 464

11 050

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

291

 

Passifs d'impôts courants

 

124

3 471

Passifs d'impôts différés

5.9

7 272

1 411

Comptes de régularisation et passifs divers

5.19

244 930

242 345

Provisions

5.21

42 031

41 637

Capitaux propres

 

1 245 852

1 489 970

Capitaux propres part du groupe

 

1 245 852

1 489 970

Capital et primes liées

 

508 429

746 576

Réserves consolidées

 

675 903

711 365

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

13 223

6 904

Résultat de l'exercice

 

48 297

25 125

Total du passif

 

16 977 456

16 905 206

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

2. Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

519 961

588 247

Intérêts et charges assimilées

6.1

-305 843

-366 177

Commissions (produits)

6.2

136 576

127 307

Commissions (charges)

6.2

-19 874

-20 124

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-5 426

-6 471

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

6 275

-7 135

Produits des autres activités

6.5

4 488

7 284

Charges des autres activités

6.5

-6 178

-6 595

Produit net bancaire

 

329 979

316 336

Charges générales d'exploitation

6.6

-205 769

-205 023

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-11 117

-11 261

Résultat brut d'exploitation

 

113 093

100 052

Coût du risque

6.7

-29 845

-19 804

Résultat d'exploitation

 

83 248

80 248

Gains ou pertes sur autres actifs

6,8

31

-25 817

Résultat avant impôts

 

83 279

54 431

Impôts sur le résultat

6,9

-34 982

-29 306

Résultat net

 

48 297

25 125

Résultat net part du groupe

 

48 297

25 125

 

Les informations sur l’année 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

3. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(En milliers d'euros).

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

48 297

25 125

Ecarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-703

 

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

242

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

8 847

52 748

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-425

1 145

Impôts

-1 642

-18 531

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

6 319

35 362

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

54 616

60 487

Part du groupe

54 616

60 487

 

Les informations 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19R. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

4. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Variation de juste valeur des instruments

Écart de réévaluation sur les passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2012

456 634

289 942

684 234

 

-28 458

0

0

1 402 352

1 402 352

Distribution

 

 

-19 305

 

 

 

 

-19 305

-19 305

Augmentation de capital

 

 

46 436

 

 

 

 

46 436

46 436

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

34 611

751

 

35 362

35 362

Résultat

 

 

 

 

 

 

25 125

25 125

25 125

Capitaux propres au 31 décembre 2012

456 634

289 942

711 365

 

6 153

751

25 125

1 489 970

1 489 970

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

25 125

 

 

 

-25 125

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

456 634

289 942

736 490

0

6 153

751

0

1 489 970

1 489 970

Distribution

 

 

-18 814

 

 

 

 

-18 814

-18 814

Augmentation de capital

 

 

42 361

 

 

 

 

42 361

42 361

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-461

5 950

-279

 

5 210

5 210

Résultat

 

 

 

 

 

 

48 297

48 297

48 297

Autres variations

-91 327

-146 820

-84 134

 

1 109

 

 

-321 172

-321 172

Capitaux propres au 31 décembre 2013

365 307

143 122

675 903

-461

13 212

472

48 297

1 245 852

1 245 852

 

5. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d'euros).

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

83 279

54 431

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 356

11 482

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

16 778

38 126

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-4 448

-2 456

Autres mouvements

134 237

37 963

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

157 923

85 115

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

272 285

-95 907

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-287 359

36 807

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

56 497

117 053

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

10 734

-230 050

Impôts versés

-49 122

-17 748

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

3 035

-189 845

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

244 237

-50 299

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

59 250

31 352

Flux liés aux immeubles de placement

237

-33

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 360

-7 806

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

52 127

23 513

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-338 580

-19 305

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-338 580

-19 305

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-42 216

-46 091

Caisse et banques centrales

34 111

35 459

Caisse et banques centrales (actif)

34 111

35 454

Banques centrales (passif)

 

5

Opérations à vue avec les établissements de crédit

1 478

38 970

Comptes ordinaires débiteurs (1)

11 359

74 899

Comptes et prêts à vue

 

-20 000

Comptes créditeurs à vue

-9 881

-15 929

Trésorerie à l'ouverture

35 589

74 429

Caisse et banques centrales

39 779

34 111

Caisse et banques centrales (actif)

39 779

34 111

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-46 406

-5 773

Comptes ordinaires débiteurs (1)

4 167

11 615

Comptes créditeurs à vue

-50 573

-17 388

Trésorerie à la clôture

-6 627

28 338

Variation de la trésorerie nette

-42 216

-46 091

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts

 

Les informations 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19R. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

6. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE.

Note 1. — Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisse d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

– le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

– la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

– le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

– le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

– la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros.

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture 1.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

Les conséquences de cette norme pour le groupe portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debit Valuation Adjustment - DVA -).

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le groupe.

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties.

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le groupe.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

– les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

– le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

– l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

– étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

– étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

– écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

– les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du groupe BPCE. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint.

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée. — Cette note récapitule les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2012.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Caisse, banques centrales

34 111

 

 

34 111

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

326 043

 

 

326 043

Instruments dérivés de couverture

26 411

 

 

26 411

Actifs financiers disponibles à la vente

1 579 333

 

 

1 579 333

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 053 229

 

 

6 053 229

Prêts et créances sur la clientèle

8 486 958

 

 

8 486 958

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

90 087

 

 

90 087

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 910

 

 

9 910

Actifs d'impôts différés

28 143

690

-131

28 702

Comptes de régularisation et actifs divers

200 123

 

 

200 123

Immeubles de placement

3 199

 

 

3 199

Immobilisations corporelles

62 424

 

 

62 424

Immobilisations incorporelles

5 235

 

 

5 235

Total de l'actif

16 905 206

690

-131

16 905 765

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

64 298

 

 

64 298

Instruments dérivés de couverture

207 209

 

 

207 209

Dettes envers les établissements de crédit

4 170 896

 

 

4 170 896

Dettes envers la clientèle

10 672 919

 

 

10 672 919

Dettes représentées par un titre

11 050

 

 

11 050

Passifs d'impôts courants

3 471

 

 

3 471

Passifs d'impôts différés

1 411

 

112

1 523

Comptes de régularisation et passifs divers

242 345

 

 

242 345

Provisions

41 637

2 005

-707

42 935

Capitaux propres

1 489 970

-1 315

464

1 489 119

Capitaux propres part du groupe

1 489 970

-1 315

464

1 489 119

Capital et primes liées

746 576

 

 

746 576

Réserves consolidées

711 365

 

224

711 589

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

6 904

-1 315

240

5 829

Résultat de l'exercice

25 125

 

 

25 125

Total du passif

16 905 206

690

-131

16 905 765

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

Produit net bancaire

316 336

 

316 336

Charges générales d'exploitation

-205 023

342

-204 681

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-11 261

 

-11 261

Résultat brut d'exploitation

100 052

342

100 394

Coût du risque

-19 804

 

-19 804

Résultat d'exploitation

80 248

342

80 590

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

-25 817

 

-25 817

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôts

54 431

342

54 773

Impôts sur le résultat

-29 306

-118

-29 424

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

25 125

224

25 349

Résultat net part du groupe

25 125

224

25 349

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

Résultat net

25 125

224

25 349

Écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

 

-1 640

-1 640

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

 

565

565

Éléments recyclables ultérieurement en résultat

 

-1 075

-1 075

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

35 362

-1 075

34 287

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

60 487

-851

59 636

Part du groupe

60 487

-851

59 636

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le directoire du 03 février 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 29 avril 2014.

 

Note 3. — Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 17 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif

— des 17 Caisses d’Épargne ;

— des caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Épargne, dont CE Holding Promotion et ses filiales, principalement Nexity, Habitat en Région ;

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International et Outre-Mer.

Le Groupe BPCE inclut les établissements de crédit ayant signé une convention d’association avec le Crédit Coopératif. Leurs résultats et quote-part de capitaux propres sont inscrits parmi les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires).

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d’influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle :

Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence :

Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers. — Cas particulier des entités ad hoc.

Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d’opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

Cas particulier des activités de capital investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les filiales de capital investissement du groupe Natixis ont choisi d’évaluer les participations concernées selon cette modalité, considérant que ce mode d’évaluation offrait aux investisseurs une information plus pertinente.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.2. Élimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

— des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

— ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) peuvent être évalués :

— soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)),

— soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.4.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires. — Le groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

La différence entre cet engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette, est comptabilisée de manière différente selon que les engagements de rachat sur intérêts minoritaires ont été conclus avant le 1er janvier 2010, date de mise en application des normes IFRS 3 et IAS 27 (comptabilisation en écart d’acquisition) ou après (comptabilisation en capitaux propres).

 

Note 4. — Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres : À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ; et

— les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et / ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment son application dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.)).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture). — Documentation en couverture de flux de trésorerie :

Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

— Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs.

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif :

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Juste valeur de niveau 3 : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement,… ;

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5 .2. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée a l’initiation (« day one profit »). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2013, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 455 539 milliers d’euros pour les titres BPCE.

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

 

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l’IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

– ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Dé comptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne :

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

39 779

34 111

Total caisses, banques centrales

39 779

34 111

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat : Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment notamment des instruments de dérivés fermes sur taux pour 143 milliers d’euros et des instruments de dérivés conditionnels sur change pour 78 milliers d’euros.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé de d’instruments de dérivés fermes de taux pour 53 791 milliers d’euros.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat : Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

2 756

2 756

 

2 644

2 644

Titres à revenu fixe

 

2 756

2 756

 

2 644

2 644

Prêts aux établissements de crédit

 

 

0

 

5 070

5 070

Prêts à la clientèle

 

281 815

281 815

 

318 031

318 031

Prêts

 

281 815

281 815

 

323 101

323 101

Dérivés de transaction

221

 

221

298

 

298

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

221

284 571

284 792

298

325 745

326 043

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

2 756

2 756

Prêts et opérations de pension

281 815

 

281 815

Total au 31 décembre 2013

281 815

2 756

284 571

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, des obligations structurées couverts par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés et des titres à revenu fixe indexés sur un risque de crédit.

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit

Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe aux collectivités locales pour un montant de 281 815 millions d’euros au 31 décembre 2013 contre 318 031 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Exposition au risque de crédit

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Exposition au risque de crédit

Prêts aux établissements de crédit

 

 

5 070

Prêts à la clientèle

281 815

-119

318 031

Total

281 815

-119

323 101

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

Dérivés de transaction

53 791

64 298

Passifs financiers à la juste valeur sur option

 

 

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

53 791

64 298

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

237 701

143

53 791

261 738

157

64 298

Instruments de change

961

 

 

 

 

 

Opérations fermes

238 662

143

53 791

261 738

157

64 298

Instruments de change

7 604

78

 

1 553

141

 

Opérations conditionnelles

7 604

78

 

1 553

141

 

Total des instruments dérivés de transaction

246 266

221

53 791

263 291

298

64 298

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 710 495

27 657

158 959

1 597 261

24 342

207 122

Opérations fermes

1 710 495

27 657

158 959

1 597 261

24 342

207 122

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

1 710 495

27 657

158 959

1 597 261

24 342

207 122

Instruments de taux

30 000

1 638

83

30 000

2 069

87

Opérations fermes

30 000

1 638

83

30 000

2 069

87

Couverture de flux de trésorerie

30 000

1 638

83

30 000

2 069

87

Total des instruments dérivés de couverture

1 740 495

29 295

159 042

1 627 261

26 411

207 209

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

334 596

11 093

Obligations et autres titres à revenu fixe

487 954

916 292

Titres dépréciés

2 203

2 191

Titres à revenu fixe

824 753

929 576

Actions et autres titres à revenu variable

700 776

765 932

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 525 529

1 695 508

Dépréciation des titres à revenu fixe

-2 203

-2 161

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-114 336

-114 014

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 408 990

1 579 333

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

18 044

9 197

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2013, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les gains et pertes latents sur titres à revenu fixe pour un montant de 8 893 milliers d’euros et 9 151 milliers d’euros sur les titres à revenu variable.

Au 1er janvier 2013, certaines obligations émises par l’État ont été reclassées de « Obligations et autres titres à revenu fixe » vers les « Effets publics et valeurs assimilées » pour un montant de 240 128 milliers d’euros.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

221

221

 

157

141

298

Dont dérivés de taux

 

 

143

143

 

157

 

157

Dont dérivés de change

 

 

78

78

 

 

141

141

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

221

221

 

157

141

298

Titres

 

 

2 756

2 756

 

 

2 644

2 644

Dont titres à revenu fixe

 

 

2 756

2 756

 

 

2 644

2 644

Autres actifs financiers

 

 

281 815

281 815

 

318 031

5 070

323 101

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

284 571

284 571

 

318 031

7 714

325 745

Dont dérivés de taux

 

29 295

 

29 295

 

26 411

 

26 411

Instruments dérivés de couverture

 

29 295

 

29 295

 

26 411

 

26 411

Titres de participation

 

 

552 718

552 718

 

 

609 766

609 766

Titres

782 447

 

73 825

856 272

789 376

38 130

142 061

969 567

Dont titres à revenu fixe

782 447

 

40 103

822 550

789 376

38 130

106 665

927 415

Dont titres à revenu variable

 

 

33 722

33 722

 

 

35 396

42 152

Actifs financiers disponibles à la vente

782 447

 

626 543

1 408 990

789 376

38 130

751 827

1 579 333

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

53 791

53 791

 

64 298

 

64 298

Dont dérivés de taux

 

 

53 791

53 791

 

64 298

 

64 298

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

53 791

53 791

 

64 298

 

64 298

Dont dérivés de taux

 

159 042

 

159 042

 

207 209

 

207 209

Instruments dérivés de couverture

 

159 042

 

159 042

 

207 209

 

207 209

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Événements de gestion de la période

31/12/2013

au compte de résultat

Achats / Émission

Ventes / Remboursements

Opérations encore au bilan à la clôture 2013

Opérations sorties du bilan à la clôture 2013

en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

141

296

-240

156

 

1 995

-1 986

221

Dont dérivés de taux

 

155

-6

-6

 

 

 

143

Dont dérivés de change

 

141

-234

162

 

1 995

-1 986

78

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

141

296

-240

156

 

1 995

-1 986

221

Titres

2 644

2 644

122

 

 

 

-10

2 756

Dont titres à revenu fixe

 

2 644

122

 

 

 

-10

2 756

Autres actifs financiers

5 070

323 754

-19 379

-144

 

2 036

-24 452

281 815

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 714

326 398

-19 257

-144

 

2 036

-24 462

284 571

Titres de participation

609 766

 

-1 108

18

614

4 983

-61 555

552 718

Autres titres

142 061

142 061

577

-4 101

1 539

2 100

-68 351

73 825

Dont titres à revenu fixe

 

106 665

25

-4 133

554

1 000

-64 008

40 103

Dont titres à revenu variable

 

35 396

552

32

985

1 100

-4 343

33 722

Actifs financiers disponibles à la vente

751 827

142 061

-531

-4 083

2 153

7 083

-129 906

626 543

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Événements de gestion de la période

31/12/2013

au compte de résultat

Achats / Émission

Ventes / Remboursements

Opérations encore au bilan à la clôture 2013

Opérations sorties du bilan à la clôture 2013

en capitaux propres

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

64 003

-10 232

20

 

 

 

53 791

Dont dérivés de taux

 

64 003

-10 232

20

 

 

 

53 791

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

64 003

-10 232

20

 

 

 

53 791

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le groupe à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements », et concernent principalement le reclassement des prêts structurés aux collectivités locales et les dérivés sur les prêts structurés.

Au 31 décembre 2013, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les dérivés sur les prêts structurés.

Au cours de l’exercice, -34 311 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont -30 260 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2013.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de -34 300 milliers d’euros, le coût du risque à hauteur de -42 milliers d’euros, et les gains ou pertes sur autres actifs à hauteur de 31 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 2 153 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 2 155 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2013.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le montant des transferts est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau et seuls figurent les transferts de niveau constatés depuis le 1er janvier 2013.

Les reclassements relatifs aux réexamens des affectations au sein des trois niveaux, au regard des précisions apportées par IFRS 13, ne sont pas repris dans cette note.

La Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas effectué de reclassement de niveau sur l’exercice 2013

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 2 715 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 2 877 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 8 612 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 8 147 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 620 746

6 053 229

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

5 620 746

6 053 229

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

4 376

11 615

Comptes et prêts

5 564 437

5 989 536

Prêts subordonnés et prêts participatifs

51 933

52 078

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

5 620 746

6 053 229

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 240 529 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (2 261 836 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 2 881 688 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (3 059 587 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

9 293 609

8 579 082

Dépréciations individuelles

-95 034

-79 923

Dépréciations sur base de portefeuilles

-14 651

-12 201

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 183 924

8 486 958

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

157 032

163 013

Crédits de trésorerie

905 912

866 229

Crédits à l'équipement

2 454 057

2 334 709

Crédits au logement

5 498 323

4 969 170

Autres crédits

56 452

46 269

Prêts subordonnés

21 018

21 272

Autres concours à la clientèle

8 935 762

8 237 649

Prêts et créances dépréciés

200 815

178 420

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 293 609

8 579 082

 

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 6 336 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 1 779 milliers d’euros et le montant des ces prêts et créances restructurés figurant en prêts et créances dépréciés est de 4 557 milliers d’euros.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

9 972

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

9 910

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 972

9 910

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 972

9 910

 

Au 1er janvier 2013, certaines obligations émises par l’État ont été reclassées des « Obligations et autres titres à revenu fixe » vers les « Effets publics et valeurs assimilées » pour un montant de 9 910 milliers d’euros.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours des exercices 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En millions d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

-1 420

-3 367

GIE fiscaux

 

-3 027

Provisions pour passifs sociaux

 

18

Provisions pour activité d'épargne-logement

8 287

8 327

Provisions sur base de portefeuilles

4 999

4 160

Autres provisions non déductibles

13 207

12 612

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-6 268

2 365

Autres sources de différences temporelles

15 054

14 754

Autres éléments de revalorisation du bilan

-3 789

-9 110

Impôts différés liés aux décalages temporels

30 070

26 732

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

30 070

26 732

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

37 342

28 143

Au passif du bilan

-7 272

-1 411

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

106 249

97 767

Charges constatées d'avance

1 052

378

Produits à recevoir

22 089

20 405

Autres comptes de régularisation

11 892

13 055

Comptes de régularisation - actif

141 282

131 605

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

 

Débiteurs divers (1)

85 629

68 518

Actifs divers

85 629

68 518

Total des comptes de régularisation et actifs divers

226 911

200 123

(1) Dont 11 076 milliers d’euros de crédits d’impôts sur prêts à taux zéro, 25 142 milliers d’euros d’appel de marge sur dérivés vis-à-vis de Natixis, 22 291 milliers d’euros d’appels de fonds vis-à-vis de notre centre informatique, 14 445 milliers d’euros d’acompte sur les prélèvements libératoires et 6 549 milliers d’euros pour le fonds de garantie des dépôts caution et titres.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

9 992

-7 006

2 986

10 113

-6 914

3 199

Total des immeubles de placement

9 992

-7 006

2 986

10 113

-6 914

3 199

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 488 milliers d’euros au 31 décembre 2013 ( 6 562 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

68 877

-36 688

32 189

67 166

-34 096

33 070

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

125 546

-99 302

26 244

120 609

-91 255

29 354

Total des immobilisations corporelles

194 423

-135 990

58 433

187 775

-125 351

62 424

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 781

 

4 781

4 761

 

4 761

Logiciels

803

-343

460

1 082

-614

468

Autres immobilisations incorporelles

958

-831

127

175

-169

6

Total des immobilisations incorporelles

6 542

-1 174

5 368

6 018

-783

5 235

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

63 835

25 997

Dettes rattachées

37

50

Dettes à vue envers les établissements de crédit

63 872

26 047

Emprunts et comptes à terme

3 629 060

3 593 219

Opérations de pension

368 332

528 553

Dettes rattachées

19 900

23 077

Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 017 292

4 144 849

Total des dettes envers les établissements de crédit

4 081 164

4 170 896

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 055 008 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (4 134 178 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

1 781 578

1 596 257

Livret A

3 848 449

3 755 022

Livret jeune

80 677

81 379

Livret B

557 729

690 112

PEL

1 723 487

1 605 056

CEL

244 473

239 936

Livret de développement durable

608 752

540 330

Pep

20 104

26 537

Autres comptes d'épargne à régime spécial

786 418

852 286

Dettes rattachées

85

367

Comptes d'épargne à régime spécial

7 870 174

7 791 025

Comptes et emprunts à vue

11 650

10 147

Comptes et emprunts à terme

1 356 519

1 185 478

Dettes rattachées

113 574

90 012

Autres comptes de la clientèle

1 481 743

1 285 637

Total des dettes envers la clientèle

11 133 495

10 672 919

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

 

 

Autres dettes représentées par un titre

9 002

10 550

Total

9 002

10 550

Dettes rattachées

462

500

Total des dettes représentées par un titre

9 464

11 050

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

57 360

53 085

Produits constatés d'avance

50 785

56 462

Charges à payer

29 911

50 836

Autres comptes de régularisation créditeurs

9 091

14 897

Comptes de régularisation - passif

147 147

175 280

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

10 320

11 307

Dépôt de garantie reçus

1

 

Créditeurs divers (1)

87 462

55 758

Passifs divers

97 783

67 065

Total des comptes de régularisation et passifs divers

244 930

242 345

(1) Dont 35 156 milliers d’euros concernant les dettes d’exploitation et 22 969 milliers d’euros de dettes sociales et fiscales et 24 667 milliers d’euros de créditeurs divers.

 

5.16. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012 (2)

01/01/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

1 700

1 298

695

-260

 

-937

2 496

Provisions pour activité d'épargne-logement

24 070

 

 

 

 

 

24 070

Provisions pour engagements hors bilan

2 037

 

156

-606

 

 

1 587

Provisions pour litiges

13 175

 

2 390

-1 927

-849

 

12 789

Autres

655

 

471

 

-37

 

1 089

Autres provisions

39 937

 

3 017

-2 533

-886

0

39 535

Total des provisions

41 637

 

3 712

-2 793

-886

-937

42 031

(1) Les autres mouvements comprennent les écarts actuariels sur les indemnités de fin de carrière.

(2) l'ajustement du bilan d'ouverture est lié au changement de méthode comptable dû à l'adoption de la norme IAS19 révisée.

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

564 273

201 498

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

881 397

1 111 908

Ancienneté de plus de 10 ans

276 877

303 043

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 722 547

1 616 449

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

243 947

239 571

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 966 494

1 856 020

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

10 235

13 602

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

41 038

49 292

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

51 273

62 894

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

896

896

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 342

2 342

Ancienneté de plus de 10 ans

17 256

17 256

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 494

20 494

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 127

3 127

Provisions constituées au des crédits PEL

-24

-24

Provisions constituées au des crédits CEL

473

473

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

449

449

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

24 070

24 070

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.17.1. Parts sociales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

18 265 367

20

365 307

18 265 367

20

365 307

Valeur à la clôture

18 265 367

 

365 307

18 265 367

 

365 307

 

L’entrée des sociétés locales d’épargne dans le périmètre de consolidation au 1er janvier 2010 n’a pas eu d’impact sur le montant du capital du groupe. En effet, les SLE sont considérées comme des entités ad hoc intégrées globalement (cf. §17.1) et leur consolidation impacte donc les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales correspondent à celles de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

Les certificats coopératifs d’investissements émis par les Caisses d’épargne (91 327 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE décrites en note 1.

 

5.18. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-703

 

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

242

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

8 847

52 748

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

8 847

52 748

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-425

1 145

Impôts

-1 642

-18 531

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

6 319

35 362

Part du groupe

6 319

35 362

 

(En millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-703

242

-461

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

8 847

-1 788

7 059

52 748

-18 137

34 611

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-425

146

-279

1 145

-394

751

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

6 319

 

 

35 362

Part du groupe

 

 

6 319

 

 

35 362

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

314 610

-202 470

112 140

300 860

-235 513

65 347

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

318 071

-53 525

264 546

306 215

-54 004

252 211

Comptes d'épargne à régime spécial

-3 461

-148 945

-152 406

-5 355

-181 509

-186 864

Prêts et créances avec les établissements de crédit

146 021

-48 961

97 060

208 932

-65 922

143 010

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-146

-146

////

-164

-164

Instruments dérivés de couverture

19 694

-54 266

-34 572

24 876

-64 578

-39 702

Actifs financiers disponibles à la vente

32 724

 

32 724

41 047

 

41 047

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

462

 

462

1 111

 

1 111

Actifs financiers dépréciés

3 341

 

3 341

3 065

 

3 065

Autres produits et charges d'intérêts

3 109

 

3 109

8 356

 

8 356

Total des produits et charges d'intérêts

519 961

-305 843

214 118

588 247

-366 177

222 070

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 63 910 milliers d’euros ( 82 767 milliers d’euros en 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial sont nulles au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (-2 379 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

12

 

12

6

 

6

Opérations avec la clientèle

41 359

 

41 359

34 500

 

34 500

Prestation de services financiers

10 903

-6 069

4 834

11 735

-5 844

5 891

Vente de produits d'assurance vie

38 926

////

38 926

36 355

////

36 355

Moyens de paiement

24 132

-11 159

12 973

23 780

-11 676

12 104

Opérations sur titres

4 905

-50

4 855

4 467

-48

4 419

Activités de fiducie

1 385

-2 415

-1 030

1 602

-2 411

-809

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 426

-181

3 245

3 096

-145

2 951

Autres commissions

11 528

 

11 528

11 766

 

11 766

Total des commissions

136 576

-19 874

116 702

127 307

-20 124

107 183

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers a la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

3 102

-8 372

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-10 209

12 067

Résultats sur opérations de couverture

119

-12 514

- Inefficacité de la couverture de juste valeur

119

-12 514

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

45 210

-22 637

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-45 091

10 123

Résultats sur opérations de change

1 562

2 348

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-5 426

-6 471

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

3 356

-7 831

Dividendes reçus

3 865

1 699

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-946

-1 003

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6 275

-7 135

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 5.4 n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2013.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

339

-239

100

188

-221

-33

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 602

-2 549

53

2 543

-2 405

138

Charges refacturées et produits rétrocédés

76

-130

-54

71

-128

-57

Autres produits et charges divers d'exploitation

1 055

-2 582

-1 527

3 741

-3 398

343

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

416

-678

-262

741

-443

298

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 149

-5 939

-1 790

7 096

-6 374

722

Total des produits et charges des autres activités

4 488

-6 178

-1 690

7 284

-6 595

689

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-125 745

-127 501

Impôts et taxes

-8 401

-7 965

Services extérieurs

-71 623

-69 557

Autres frais administratifs

-80 024

-77 522

Total des charges générales d'exploitation

-205 769

-205 023

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un montant de 1 372 milliers d’euros.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-28 228

-18 417

Récupérations sur créances amorties

270

216

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-1 887

-1 603

Total Coût du risque

-29 845

-19 804

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations avec la clientèle

-29 798

-19 653

Autres actifs financiers

-47

-151

Total Coût du risque

-29 845

-19 804

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

-32

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

31

-25 785

Total des gains ou pertes sur autres actifs

31

-25 817

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-42 578

-34 547

Impôts différés

7 596

5 241

Impôts sur le résultat

-34 982

-29 306

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

58 353

37 901

Impôts

-34 982

-29 330

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

93 335

67 231

Taux d'imposition de droit commun français (B) *

34,43 %

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-32 135

-23 148

Effet des différences permanentes

-829

-8 026

Impôts à taux réduit et activités exonérées

84

84

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-3 710

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-253

2 495

Autres éléments

1 861

-711

Impôts sur le résultat

-34 982

-29 306

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

37,48 %

43,59 %

 

Note 7. Expositions aux risques et ratios réglementaires.

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement no 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres part du groupe

1 170 448

1 418 408

Retraitements prudentiels (y.c. Écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-587

-474

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 169 861

1 417 934

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

4 068

3 080

Déductions des fonds propres

-410 593

-476 851

Dont déduction des fonds propres de base

-406 525

-473 771

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-4 068

-3 080

Dont déduction du total des fonds propres

-410 593

-476 851

Fonds propres prudentiels

763 336

944 163

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier 1 hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides et les intérêts minoritaires, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20 % est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2013, le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours net

Encours net

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

284 792

326 043

Instruments dérivés de couverture

29 295

26 411

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

822 550

927 415

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 620 746

6 053 229

Prêts et créances sur la clientèle

9 183 924

8 486 958

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 972

9 910

Exposition des engagements au bilan

15 951 279

15 829 966

Garanties financières données

374 258

395 419

Engagements par signature

979 789

1 030 156

Exposition des engagements au hors-bilan

1 354 047

1 425 575

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

17 305 326

17 255 541

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

2 161

42

 

 

2 203

Opérations avec la clientèle

92 124

36 434

-18 993

120

109 685

Autres actifs financiers

331

13

-9

 

335

Dépréciations déduites de l'actif

94 616

36 489

-19 002

120

112 223

Provisions sur engagements hors bilan

2 037

156

-606

 

1 587

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

96 653

36 645

-19 608

120

113 810

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés :

Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

99 049

4 260

755

893

105 781

210 738

146 634

Total au 31/12/2013

99 049

4 260

755

893

105 781

210 738

146 634

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

30

30

 

Prêts et avances

120 539

2 439

742

1 333

98 497

223 550

191 926

Total au 31/12/2012

120 539

2 439

742

1 333

98 527

223 580

191 926

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie : Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché : Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Échéances par durée restant à courir :

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

39 779

 

 

 

 

 

39 779

Actif financiers à la juste valeur par le résultat

2 874

 

528

11 713

228 144

41 533

284 792

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

////

29 295

29 295

Actifs financiers disponibles à la vente

44 387

17 000

201 634

132 376

366 590

647 003

1 408 990

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3 445 822

102 285

174 424

1 215 200

683 015

 

5 620 746

Prêts et créances sur la clientèle

426 080

174 897

656 049

2 822 380

4 991 362

113 156

9 183 924

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

////

////

////

////

////

63 674

63 674

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

275

 

 

9 697

 

 

9 972

Actifs financiers par échéance

3 959 217

294 182

1 032 635

4 191 366

6 269 111

894 661

16 641 172

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

53 791

53 791

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

////

159 042

159 042

Dettes envers les établissements de crédit

253 645

541 225

795 046

1 704 817

778 188

8 243

4 081 164

Dettes envers la clientèle

8 727 208

79 516

319 581

1 593 535

413 655

 

11 133 495

Dettes représentées par un titre

5 501

51

1 812

2 100

 

 

9 464

Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

////

////

////

////

////

291

291

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers par échéance

8 986 354

620 792

1 116 439

3 300 452

1 191 843

221 367

15 437 247

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

2 011

 

 

 

 

2 011

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

94 364

73 117

391 508

216 259

204 117

 

979 365

Engagements de financement donnés

94 364

75 128

391 508

216 259

204 117

0

981 376

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Engagements de garantie en faveur clientèle

6 627

19 251

52 518

80 233

157 055

58 574

374 258

Engagements de garantie donnés

6 627

19 251

52 518

80 233

157 055

58 574

374 258

 

Note 8. — Avantages au personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-72 827

-73 779

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-12 317

-11 454

Autres charges sociales et fiscales

-35 387

-38 983

Intéressement et participation

-5 214

-3 285

Total des charges de personnel

-125 745

-127 501

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Les orientations stratégiques de la gestion des fonds du régime de maintien de droits des Caisses d’épargne sont arrêtées par le Conseil d’administration sur la base d’études actif/passif. Le régime est soumis à plusieurs contraintes ou objectifs qui expliquent les choix stratégiques :

— un risque de provision en cas d’insuffisance de rendement (provision pour aléa financier),

— un risque d’insuffisance d’actifs

— le souhait d’être en mesure de revaloriser les pensions au niveau du niveau de l’ARRCO.

La part de l’obligataire est déterminante (plus de 90%) ; en effet, la maîtrise du risque de taux pousse l’établissement à répliquer à l’actif les flux prévus au passif à travers une démarche d’adossement. Pour des raisons de lisibilité des risques et de prévisibilité du rendement, l’obligataire est plus souvent détenu sous forme d’obligations gérées en ligne à ligne que par le biais d’OPCVM obligataires. Les contraintes de passif poussent à détenir des actifs longs pour avoir une duration proche de celle du passif (plus de 20 ans). La revalorisation annuelle des rentes dont la cible est proche du niveau ARRCO constitue un objectif déterminant qui pousse à détenir une part élevée d’obligations indexées inflation. Les contraintes de duration mais aussi la prudence des choix du Conseil d’administration conduisent à un portefeuille très sécurisé (univers « investment grade »). La note moyenne du portefeuille est AA+/AA. Les allocations stratégiques ont toujours pu être mises en œuvre sans recours à des produits dérivés qui sont de ce fait exclus du portefeuille d’actifs».

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

 Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle

233 626

8 346

668

242 640

235 049

8 625

683

244 357

Juste valeur des actifs du régime

236 941

6 588

307

243 836

241 831

6 373

296

248 500

Effet du plafonnement d'actifs

-3 315

 

 

-3 315

-6 782

 

 

-6 782

Solde net au bilan

 

1 758

361

2 119

 

2 252

387

2 639

Comptabilisé au passif

 

1 758

361

2 119

 

2 252

387

2 639

Comptabilisé à l'actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Dette actuarielle en début de période

235 049

8 625

683

244 357

215 562

5 972

612

222 146

Variations comptabilisées en résultat

1 921

613

-15

2 519

3 214

2 653

71

5 938

Coût des services rendus

 

389

32

421

 

72

28

100

Coût financier

6 602

224

20

6 846

7 825

186

19

8 030

Prestations versées

-4 681

 

-81

-4 762

-4 611

-231

-56

-4 898

Autres

 

 

14

14

 

2 626

80

2 706

- Dont écarts actuariels sur avantage long terme

 

 

14

14

 

 

80

80

Variation comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-3 344

-892

 

-4 236

16 273

 

 

16 273

Écarts de réévaluation - hypothèses démographiques

 

 

 

 

-5 438

 

 

-5 438

Écarts de réévaluation - hypothèses financières

-3 682

-54

 

-3 736

19 927

 

 

19 927

Écarts de réévaluation - effets d'expérience

338

-838

 

-500

1 784

 

 

1 784

Dette actuarielle en fin de période

233 626

8 346

668

242 640

235 049

8 625

683

244 357

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Juste valeur des actifs en début de période

241 831

6 373

296

248 500

212 456

6 154

284

218 894

Variations comptabilisées en résultat

1 921

215

11

2 147

3 375

219

12

3 606

Produit financier

6 602

170

9

6 781

7 986

185

8

8 179

Prestations versées

-4 681

 

-81

-4 762

-4 611

 

-56

-4 667

Autres

 

45

83

128

 

34

60

94

- Dont écarts actuariels sur avantage long terme

 

 

83

83

 

 

60

60

Variation comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-6 811

 

 

-6 811

26 000

 

 

26 000

Écart de réévaluation - Rendement des actifs du régime

-6 811

 

 

-6 811

26 000

 

 

26 000

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

236 941

6 588

307

243 836

241 831

6 373

296

248 500

 

Dette actuarielle

31/12/2013

Total

(En milliers d'euros)

Complément de retraite et autres régimes - CGPE

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

19 552

 

1 640

21 192

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

-3 344

 

-937

-4 281

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

16 208

 

703

16 911

 

Actif du régime 31/12/2013

 

(En milliers d'euros)

Complément de retraite et autres régimes - CGPE

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Total

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

19 552

 

 

19 552

Dont écarts actuariels

26 334

 

 

26 334

Dont effet du plafonnement d'actif

-6 782

 

 

-6 782

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

-6 811

 

 

-6 811

Ajustement de plafonnement des actifs

3 467

 

 

3 467

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

16 208

 

 

16 208

Dont écarts actuariels

19 523

 

 

19 523

Dont effet du plafonnement d'actif

-3 315

 

 

-3 315

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

Analyse de la charge de l'exercice

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Total

Complément de retraite et autres régimes - CGPE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Coût des services rendus

 

389

32

421

100

Coût financier

6 602

224

20

6 846

8 030

Produit financier

-6 602

-170

-9

-6 781

-8 179

Prestations versées

 

 

 

 

-231

Écart de réévaluation sur avantage à long terme

 

 

-69

-69

20

Autres

 

-45

 

-45

2 592

Total de la charge de l'exercice

 

398

-26

372

2 332

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Complément de retraite et autres régimes CGPE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Complément de retraite et autres régimes CGPE

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

3,04 %

2,66 %

2,98 %

2,96 %

2,60 %

2,90 %

Taux d'inflation

1,90 %

1,90 %

1,90 %

2,00 %

 

 

Taux de croissance des salaires

 

2,00 %

2,00 %

 

 

 

Tables de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TF00/02

TF00/02

TGH05/TGF05

TF00/02

TF00/02

Duration

22 ans

11,00 %

14,00 %

23 ans

 

 

Les taux indiqués dans ce tableau sont des taux moyens pondérés par l'engagement brut à la clôture.

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages

— TGH TGF 05 pour la CGPCE

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

 

8.2.5. Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses et autres informations : Au 31 décembre 2013, une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— hausse de 18 % au titre du régime de maintien des droits de la CGP, soit environ 51 939 milliers d’euros.

Une hausse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— baisse de 18 % au titre du régime CGP, soit environ 42 282 milliers d’euros.

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime

 

Poids par catégories (en %)

Juste valeur des actifs

Total (en Milliers d'euros)

cotes sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

0 %

309

 

 

Actions

3 %

6 248

100 %

 

Obligations

80 %

191 117

97,50 %

2,50 %

Immobilier

1 %

3 045

 

100 %

Dérivés

 

 

 

 

Fonds de placement

15 %

36 708

100 %

 

Titres adossés à des actifs

 

 

 

 

Titres de créance structurés

 

 

 

 

                               Total

100 %

237 428

 

 

 

Échéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires

 

Milliers d'euros - régime significatif MDD de la CGP

 

N+1 à n+5

26 712

N+6 à n+10

34 507

N+11 à n+15

40 201

N+16 à n+20

41 976

> N+20

160 984

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime

 

Poids par catégories

(en % )

Juste valeur des actifs

Total

(en Millions d'euros)

cotes sur un marché actif

(en %)

non cotés sur un marché actif

(en %)

Trésorerie

0 %

309

 

 

Actions

3 %

6 248

100 %

 

Obligations

80 %

191 117

97,50 %

2,50 %

Immobilier

1 %

3 045

 

100 %

Dérivés

 

 

 

 

Fonds de placement

15 %

36 708

100 %

 

Titres adossés à des actifs

 

 

 

 

Titres de créance structurés

 

 

 

 

Total

100 %

237 428

 

 

 

Note 9. — Information sectorielle.

9.1. Informations sectorielles relatives au compte de résultat :

 

(En milliers d'euros)

Pôle Banque Commerciale et Assurance

Pôle financier

Total

2013

2012

2013

2012

2013

2012

PNB

300 848

290 450

29 131

25 886

329 979

316 336

Frais de gestion

-208 631

-200 673

-8 255

-15 611

-216 886

-216 284

Résultat brut d'exploitation

92 217

89 776

20 876

10 276

113 093

100 052

Coût du risque

-29 803

-19 591

-42

-213

-29 845

-19 804

Gains ou perte sur autres actifs

 

 

31

-25 817

31

-25 817

Résultat avant impôt

62 414

70 185

20 865

-15 754

83 279

54 431

 

Note 10. — Engagements.

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

2 011

4 001

De la clientèle

979 365

1 028 192

Ouvertures de crédit confirmées

978 731

1 026 960

Autres engagements

634

1 232

Total des engagements de financement donnés

981 376

1 032 193

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

664 060

835 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

664 060

835 000

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

 

6 496

D'ordre de la clientèle

374 258

388 923

Autres valeurs affectées en garantie

4 376 314

3 862 392

Total des engagements de garantie donnés

4 750 572

4 257 811

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

81 887

75 483

De la clientèle

4 412 030

3 882 028

Autres valeurs reçues en garantie

2 059 832

1 915 270

Total des engagements de garantie reçus

6 553 749

5 872 781

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement. Des informations détaillées sur ces instruments et sur les dispositifs concernés sont présentés en note 12.

 

Note 11. — Transactions avec les parties liées.

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 17).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

—les entités contrôlées par les Caisses d’Épargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Société mère ou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable (1)

Autres parties liées

Société mère ou Société locales d’épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Autres parties liées

Crédits

 

2 196 755

10 444

 

2 235 431

10 585

Autres actifs financiers

 

478 051

73 932

 

605 237

82 528

Autres actifs

 

31

18 895

 

6 097

21 175

Total des actifs avec les entités liées

 

2 674 837

103 271

 

2 846 765

114 288

Dettes

2 731

3 366 234

 

5 050

3 841 400

 

Autres passifs financiers

 

2 914

 

 

271 507

 

Autres passifs

135 670

518

35

92 971

13 165

20 472

Total des passifs envers les entités liées

138 401

3 369 666

35

98 021

4 126 072

20 472

Intérêts, produits et charges assimilés

-2 786

32 081

283

-2 206

13 368

242

Commissions

 

-196

17

 

-1 974

-2

Résultat net sur opérations financières

 

2 026

3 192

 

-32 341

1 006

Produits nets des autres activités

65

 

 

108

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-2 721

33 911

3 492

-2 098

-20 947

1 246

Engagements donnés

 

291 299

12 333

 

307 183

11 179

Engagements reçus

 

664 405

5 585

 

835 345

3 985

Engagements sur instruments financiers à terme

 

37 604

 

 

1 890 552

 

Total des engagements avec les entités liées

 

993 308

17 918

 

3 033 080

15 164

(1) Nattais n’est plus une partie liée suite à l’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des CCI détenus par Nattais (note 1.3.1).

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

Les rémunérations versées en 2013 s’élèvent à 1 910 milliers d’euros (1 574 milliers d’euros en 2012), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Avantages à court terme

1 414

1 514

Avantages postérieurs à l’emploi

 

60

Indemnités de fin de contrat de travail

496

 

Total

1 910

1 574

 

Avantages à court terme : Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance.

Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail : Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants de BPCE sont décrits au paragraphe 2.4.4 du chapitre 2 sur le gouvernement d’entreprise.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Montant global des prêts accordés

1 976

1 213

 

Note 12. — Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie

et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement dé comptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

 

TOTAL

VNC

VNC

VNC

VNC

JV

VNC

Titres à revenu fixe

145 467

371 903

 

 

 

517 370

Actifs financiers disponibles à la vente

145 467

371 903

 

 

 

517 370

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

4 376 314

 

 

4 376 314

Prêts et créances

 

 

4 376 314

 

 

4 376 314

Total des actifs financiers donnés en garantie

145 467

371 903

4 376 314

 

 

4 893 684

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

145 467

371 903

2 260 615

 

 

2 777 985

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

368 332

 

 

 

368 332

Actifs financiers disponibles à la vente

 

368 332

 

 

 

368 332

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

179 341

 

 

179 341

Prêts et créances

 

 

179 341

 

 

179 341

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

368 332

179 341

 

 

544 673

 

Commentaires sur les actifs financiers transférés :

Mises en pension et prêts de titres : Le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE). La ligne de financement reçue par l’établissement suite à l’apport de ces titres au pool de refinancement du Groupe BPCE s’élève à 660 millions d’euros.

Cessions de créance : Le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

Titrisations consolidées avec investisseurs externes

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle implicite de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fond de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés :

Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, GCE Covered Bonds, BPCE SFH, BPCE Home Loans.

 

Note 13. — Compensation d’actifs et de passifs financiers.

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations de pensions ou d’instruments dérivés traités de gré à gré.

— Actifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

 

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

21 890

21 890

 

 

26 317

26 317

 

 

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers

21 890

21 890

 

 

26 317

26 317

 

 

 

Passifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

209 919

21 890

 

188 029

271 182

26 317

 

244 865

Opérations de pension

368 543

365 923

2 620

 

528 968

528 881

 

87

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs

578 462

387 813

2 620

188 029

800 150

555 198

 

244 952

 

Note 14. — Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Juste valeur

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 709 240

 

2 312 606

3 396 634

6 198 010

Prêts et créances sur la clientèle

9 361 694

 

406 190

8 955 504

8 466 705

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

11 538

11 538

 

 

11 924

Actifs financiers au cout amorti

15 082 472

11 538

2 718 796

12 352 138

14 676 639

Dettes envers les établissements de crédit

4 125 149

 

4 122 728

2 421

4 209 492

Dettes envers la clientèle

11 226 538

 

1 793 238

9 433 300

10 806 499

Dettes représentées par un titre

9 454

 

 

9 454

11 602

Passifs financiers au cout amorti

15 361 141

 

5 915 966

9 445 175

15 027 593

 

Note 15. — Risque souverain.

Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre. Par ailleurs, d’autres États européens, comme l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

Expositions au titre des activités bancaires

La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté ne détient aucune exposition au titre du risque souverain sur ces pays.

 

Note 16. — Périmètre de consolidation.

16.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013. — Le périmètre de consolidation du groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas évolué au cours de l’exercice 2013.

 

16.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Sociétés

Activité exercée

Nationalité

% De contrôle

Méthode de consolidation

GIE DIRECT ECUREUIL

Autres intermédiaires monétaires

Française

99,99 %

IG

CEBIM

Marchand de biens

Française

100,00 %

IG

SAS PHILAE

Location terrains, autres biens immobiliers

Française

100,00 %

IG

SLE AUXERRE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE BELFORT ET SA REGION

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE DE BESANCON

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE NORD COTE D'OR

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SUD COTE D'OR

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE DU DOUBS

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE HAUTE SAONE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE DU JURA

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE NIEVRE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE EST

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE OUEST

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SENS

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

 

Note 17. — Honoraires de commissaires aux comptes.

 

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux

(Montants en milliers d'euros)

 

TOTAL

CAC 1 (KPMG)

CAC 2 (MAZARS)

2 013

2 012

Variation (%)

2 013

2 012

Variation (%) (3)

2 013

2 012

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

 

335

100,0 %

332

100,0 %

0,9 %

174

100,0 %

172

100,0 %

1,2 %

161

100,0 %

160

100,0 %

0,6 %

Émetteur

-

311

 

307

 

 

159

 

156

 

 

152

 

151

 

 

Filiales intégrés globalement

-

24

 

25

 

 

15

 

16

 

 

9

 

9

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

s

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Émetteur

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOUS-TOTAL

 

335

100,0 %

332

100,0 %

0,9 %

174

100,0 %

172

100,0 %

1,2 %

161

100,0 %

160

100,0 %

0,6 %

Prestations rendues par le réseau à filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

335

100,0 %

332

100,0 %

0,9 %

174

100,0 %

172

100,0 %

1,2 %

161

100,0 %

160

100,0 %

0,6 %

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2013.

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.2, 4.1.7 et 7.2.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2, 4.1.6, 4.1.7, 4.1.8, 5.4 et 5.5 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 5.5.4 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9, 5.16 et 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Chalon-sur-Saône et Courbevoie le 11 avril 2014.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

1402373

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1502
Texte de l'annonce :

1401502

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Banque coopérative au capital de 365 307 340 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 651 E

Situation trimestrielle publiable au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

36 239

Effets Publics et Valeurs assimilées

337 295

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 525 641

Opérations avec la Clientèle

9 457 603

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

416 252

Actions et Autres Titres à revenu variable

33 496

Participations et autres titres détenus à long terme

45 417

Parts dans les Entreprises liées

517 688

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 262

Immobilisations corporelles

55 444

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

252 818

Comptes de Régularisation

154 939

Total actif

16 838 094

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 004 607

Opérations avec la Clientèle

11 252 326

Dettes représentées par un titre

9 358

Autres passifs

218 477

Comptes de Régularisation

216 744

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

66 437

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres (hors FRBG) (+/-)

1 020 091

Capital souscrit

365 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

464 613

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

47 049

Total passif

16 838 094

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

983 491

Engagements de garantie

374 035

Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

670 000

Engagements de garantie

76 808

Engagements sur titres

1 950

 

 

1401502

07/02/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 229
Texte de l'annonce :

1400229

7 février 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°17


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 365 307 340 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code A.P.E : 6419 Z.

 

Situation au 31 décembre 2013.

(En milliers d'EUROS)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

39 779

Effets Publics et Valeurs assimilées

321 752

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 620 245

Opérations avec la Clientèle

9 434 278

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

459 742

Actions et Autres Titres à revenu variable

33 163

Participations et autres titres détenus à long terme

31 483

Parts dans les Entreprises liées

527 554

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 366

Immobilisations corporelles

56 707

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

93 167

Comptes de Régularisation

167 795

Total actif

16 791 031

 

Passif

 Montant

Banques Centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 069 208

Opérations avec la Clientèle

11 137 015

Dettes représentées par un titre

9 464

Autres Passifs

230 763

Comptes de Régularisation

255 756

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

65 729

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

973 042

Capital souscrit

365 307

Primes d'Emission

143 122

Réserves

464 613

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

 

Total passif

16 791 031

 

Hors-Bilan

Montant

ENGAGEMENTS DONNES

 

Engagements de financement

982 591

Engagements de garantie

374 259

Engagements sur titres

 

ENGAGEMENTS REÇUS

 

Engagements de financement

664 060

Engagements de garantie

81 887

Engagements sur titres

2 063

 

 

1400229

08/11/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5427
Texte de l'annonce :

1305427

8 novembre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE et de prevoyance

DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 365 307 340 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code A.P.E : 6419 Z.

 

Situation trimestrielle publiable au 30 septembre 2013.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

36 520

Effets Publics et Valeurs assimilées

317 251

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 805 121

Opérations avec la Clientèle

9 283 632

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

484 249

Actions et Autres Titres à revenu variable

34 148

Participations et autres titres détenus à long terme

31 261

Parts dans les Entreprises liées

536 335

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 359

Immobilisations corporelles

56 468

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

110 157

Comptes de Régularisation

128 410

Total actif

16 828 911

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 257 457

Opérations avec la Clientèle

11 031 363

Dettes représentées par un titre

9 663

Autres passifs

190 979

Comptes de Régularisation

251 597

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

64 756

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

973 042

Capital souscrit

365 307

Primes d'émission

143 122

Réserves

464 613

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

 

Total passif

16 828 911

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 084 496

Engagements de garantie

406 075

Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

770 000

Engagements de garantie

78 810

Engagements sur titres

2 063

 

 

1305427

09/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4581
Texte de l'annonce :

1304581

9 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code A.P.E : 6419 Z.

 

Situation trimestrielle publiable au 30/06/2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

30 734

Effets publics et valeurs assimilées

318 499

Créances sur les établissements de crédit

6 260 828

Opérations avec la clientèle

9 048 821

Obligations et autres titres à revenu fixe

517 612

Actions et autres titres à revenu variable

35 220

Participations et autres titres détenus à long terme

79 475

Parts dans les entreprises liées

590 696

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 128

Immobilisations corporelles

57 080

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

76 146

Comptes de régularisation

156 974

Total actif

17 177 213

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 342 838

Opérations avec la clientèle

10 961 130

Dettes représentées par un titre

9 758

Autres passifs

167 934

Comptes de régularisation

291 770

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

60 920

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 292 809

Capital souscrit

456 634

Primes d’émission

289 942

Réserves

546 233

Écarts de réévaluation

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

 

Total passif

17 177 213

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 106 119

Engagements de garantie

406 502

Engagements sur titres

 

Engagements reçus

 

Engagements de financement

775 000

Engagements de garantie

76 542

Engagements sur titres

2 063

1304581

17/05/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2258
Texte de l'annonce :

1302258

17 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

34 111

35 459

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

10 421

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

6 057 804

5 781 437

Opérations avec la clientèle

3.2

8 754 963

8 193 830

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

796 651

920 164

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

42 497

82 797

Participations et autres titres detenus a long terme

3.4

21 846

21 974

Parts dans les entreprises liées

3.4

650 670

618 264

Immobilisations incorporelles

3.6

5 233

5 262

Immobilisations corporelles

3.6

60 084

62 854

Autres actifs

3.8

72 780

79 776

Comptes de régularisation

3.9

152 473

173 720

Total de l'actif

 

16 659 533

15 975 538

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 034 771

1 076 937

Engagements de garantie

4.1

395 420

413 635

Engagements sur titres

 

0

1 116

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 155 194

4 071 817

Opérations avec la clientèle

3.2

10 681 108

10 141 125

Dettes representées par un titre

3.7

11 050

12 393

Autres passifs

3.8

160 512

123 850

Comptes de régularisation

3.9

234 330

235 794

Provisions

3.10

57 882

52 346

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

50 054

50 054

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 309 403

1 288 159

Capital souscrit

 

456 634

456 634

Primes d'émission

 

289 942

289 942

Réserves

 

521 294

536 485

Report à nouveau

 

344

0

Résultat de l'exercice (+/-)

 

41 189

5 098

Total du passif

 

16 659 533

15 975 538

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

835 000

825 000

Engagements de garantie

4.1

75 482

56 487

Engagements sur titres

 

3 063

2 210

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

606 057

565 728

Intérêts et charges assimilées

5.1

-388 687

-370 914

Revenus des titres à revenu variable

5.3

1 604

1 882

Commissions (produits)

5.4

129 294

132 728

Commissions (charges)

5.4

-25 925

-26 530

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 717

5 125

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

13 392

-15 501

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

8 621

7 919

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-6 595

-8 758

Produit net bancaire

 

339 478

291 679

Charges générales d'exploitation

5.8

-205 846

-197 596

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 385

-10 838

Résultat brut d'exploitation

 

123 247

83 245

Coût du risque

5.9

-19 004

-14 473

Résultat d'exploitation

 

104 243

68 772

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-30 338

-57 831

Résultat courant avant impôt

 

73 905

10 941

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-32 716

-19 247

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

13 404

Résultat net

 

41 189

5 098

 

III. — Annexe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n°2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n°90-01 et n°95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis :

— plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

40 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

3 à 10 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

2.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

2.3.6. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

2.3.8. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.9. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.10. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

2.3.11. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

11 615

3 679 655

Comptes ordinaires

11 358

3 679 003

Valeurs non imputées

256

652

Créances à terme

5 939 730

2 055 032

Comptes et prêts à terme

5 889 489

2 004 791

Prêts subordonnés et participatifs

50 241

50 241

Créances rattachées

106 459

46 749

Total

6 057 804

5 781 437

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 10 702 milliers d'euros à vue et 2 233 620 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 3 059 587 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue

25 833

44 546

Comptes ordinaires créditeurs

9 881

8 450

Comptes et emprunts au jour le jour

0

20 000

Autres sommes dues

15 952

16 095

Dettes à terme

4 106 234

4 006 468

Comptes et emprunts à terme

3 577 681

3 529 069

Valeurs et titres donnés en pension à terme

528 553

477 400

Dettes rattachées

23 126

20 803

Total

4 155 194

4 071 817

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 0 milliers d'euros à vue et 3 299 696 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

175 472

124 843

Créances commerciales

22 712

16 449

Autres concours à la clientèle

8 421 675

7 927 380

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

839 974

807 464

Crédits à l'équipement

2 560 669

2 402 928

Crédits à l'habitat

4 957 526

4 662 918

Autres crédits à la clientèle

42 507

33 070

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

21 000

21 000

Autres

0

0

Créances rattachées

36 978

35 268

Créances douteuses

178 178

164 710

Dépréciations des créances sur la clientèle

-80 053

-74 821

Total

8 754 963

8 193 830

Dont créances restructurées

3 887

2 260

Dont créances restructurées reclassées en encours sains

1 305

1 440

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement du Système européen de Banque Centrale se monte à 1 534 385 K€.

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

7 790 658

7 349 388

Livret A

3 755 022

3 522 478

PEL/CEL

1 844 992

1 817 908

Livret Jeune, livret B et CODEVI

1 311 822

1 088 871

LEP

834 141

867 735

PEP

26 536

36 254

Autres

18 145

16 142

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 787 316

2 708 676

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

10 147

5 384

Dettes rattachées

92 987

77 677

Total

10 681 108

10 141 125

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 600 873

1 081 554

2 682 427

1 519 112

1 011 176

2 530 288

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

104 888

104 888

0

178 388

178 388

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

0

0

0

0

0

Total

1 600 873

1 186 443

2 787 316

1 519 112

1 189 564

2 708 676

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

1 563 891

70 345

-32 421

37 740

-23 167

Entrepreneurs individuels

327 257

11 044

-4 625

5 018

-2 527

Particuliers

5 089 862

94 046

-41 823

34 572

-21 433

Administrations privées

83 304

2 693

-999

1 320

-749

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 562 320

334

-184

251

0

Autres

29 921

0

0

0

0

Total au 31 décembre 2012

8 656 555

178 460

-80 053

78 900

-47 876

Total au 31 décembre 2011

8 103 667

164 983

-74 820

72 392

-46 925

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

10 421

 

10 421

 

0

0

 

0

Valeurs brutes

 

0

10 400

 

10 400

 

0

0

 

0

Créances rattachées

 

0

21

 

21

 

0

0

 

0

Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

217 171

579 480

0

796 651

0

173 006

747 158

0

920 164

Valeurs brutes

 

219 680

572 072

0

791 752

 

191 459

740 048

0

931 507

Créances rattachées

 

4 856

10 275

0

15 132

 

4 404

13 297

0

17 701

Dépréciations

 

-7 365

-2 866

0

-10 231

 

-22 857

-6 188

0

-29 044

Actions et autres titres à revenu variable

 

11 174

 

31 323

42 497

 

52 036

 

30 761

82 797

Montants bruts

 

16 246

 

33 200

49 446

 

58 883

 

32 733

91 616

Créances rattachées

 

0

 

0

0

 

0

 

0

0

Dépréciations

 

-5 072

 

-1 877

-6 949

 

-6 847

 

-1 972

-8 819

Total

0

228 345

589 901

31 323

849 569

0

225 042

747 158

30 761

1 002 961

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 0 K€.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 630 190 K€.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 2 429 et – 1 881 K€.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

132 698

481 354

614 052

0

113 460

445 272

558 732

Titres non cotés

0

0

30 200

30 200

0

1 000

41 200

42 200

Titres prêtés

0

79 617

57 651

137 268

0

54 142

247 389

301 531

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

4 856

10 275

15 131

0

4 404

13 297

17 701

Total

0

217 171

579 480

796 651

0

173 006

747 158

920 164

Dont titres subordonnés

0

13 288

7 357

20 645

0

7 357

9 702

17 059

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 4 604 K€ au 31 décembre 2012 contre -19 252 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 24 008 K€ au 31 décembre 2012 contre 9 499 K€ au 31 décembre 2011.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 2 866 milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 6 188 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 50 834 K€ au 31 décembre 2012 contre 26 012 K€ au 31 décembre 2011.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 164 523 milliers d'euros au 31 décembre 2012 (contre 199 641 K€ au 31 décembre 2011).

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

11 174

31 323

42 497

0

52 036

30 761

82 797

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

11 174

31 323

42 497

0

52 036

30 761

82 797

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 6 755 K€ d’OPCVM dont 6 755 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012, contre 47 617 K€ d’OPCVM dont 47 617 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à – 4 719 K€ au 31 décembre 2012 contre – 6 843 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 396 K€ au 31 décembre 2012 contre 334 K€ au 31 décembre 2011.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à - 1 881 K€ au 31 décembre 2012 contre – 1 976 K€ au 31 décembre 2011 et les plus-values latentes s’élèvent à 2 429 K€ au 31 décembre 2012 contre 1 279 K€ au 31 décembre 2011.

 

 

 

 

3.3.2 Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Achats

Cessions

Remboursements

Créances rattachées

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2012

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

753 346

61 818

-30 000

-192 500

-3 001

240

 

2 864

592 767

Total

753 346

61 818

-30 000

-192 500

-3 001

240

0

2 864

592 767

 

Des cessions de titres classés en titres d’investissement ont été réalisées en 2011 pour un montant de 30 M€ (nominal investi).

Ces cessions ont été effectuées en raison du retour avéré de la liquidité sur le marché pour des titres à la notation dégradée et placés à ce titre sous surveillance par les comités internes.

3.3.3. Reclassements d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme ;

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Valeurs brutes

721 619

59 468

-1 423

0

779 664

Participations et autres titres détenus à long terme

22 511

1 313

-1 354

-47

22 423

Parts dans les entreprises liées

699 108

58 155

-69

47

757 241

Dépréciations

81 381

25 896

-129

0

107 148

Participations et autres titres à long terme

537

157

-117

 

577

Parts dans les entreprises liées

80 844

25 739

-12

 

106 571

Immobilisations financières nettes

640 238

33 572

-1 294

0

672 516

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 20 357 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 20 337 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (3 666 K€).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi par la constatation d’une dépréciation de 25 605 K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur autres actifs.

Au 31 décembre 2012, la valeur nette comptable s’élève à 507 848 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.4.2 Tableau des filiales et participations

Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCI AIE

 

 

49,00%

10 973

10 973

 

 

 

 

406

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

6 497

6 208

6 296

 

 

 

0

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Certificats d'associations

 

 

 

3 666

3 666

0

 

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

10 702

10 499

2 960

 

 

 

613

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BPCE ACHATS

12/20 rue Fernand Braudel - 75013 PARIS

GIE

BPCE TRADE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

CE SYNDICATION RISQUES

5 rue Masseran - 75007 PARIS

GIE

CEFCL

2 Rue Royale - 57000 METZ

SCI

CHATEAU DE BLIGNY

Le château - 21200 BLIGNY LES BEAUNE

SCI

CRC DIRECT ECUREUIL

7 B rue René Char - 21000 DIJON

GIE

CSF - GCE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

DISTRIBUTION

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

ECOLOCALE

Ecureuil Promotion - Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 PARIS CEDEX 13

GIE

ECUREUIL CREDIT

Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 PARIS CEDEX 13

GIE

GIE I - DATECH (EX PRODUCTION ECUREUIL EST)

2 Quai Kléber - 67000 STRASBOURG

GIE

IT - CE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

LA CROIX BLANCHE

Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 PARIS

S.C.I.

MOBILIZ

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 PARIS CEDEX 13

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20 avenue Georges Pompidou - 92300 LEVALLOIS PERRET

GIE

SNC ECUREUIL

5 rue Masseran - 75007 PARIS

SNC

VIVALIS INVESTISSEMENTS

Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 RILLIEUX-LA-PAPE CEDEX

GIE

VULCAIN ENERGIE

39 Rue de Bassano - 75008 PARIS

GIE

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

2 309 240

0

2 309 240

2 112 692

Dont subordonnées

53 132

 

53 132

53 390

Dettes

3 687 267

 

3 687 267

3 855 123

Dont subordonnées

0

 

0

0

Engagements donnés

2 445 002

 

2 445 002

2 511 723

Engagements de financement

0

 

0

500

Engagements de garantie

298 420

 

298 420

331 817

Autres engagements donnés

2 146 582

 

2 146 582

2 179 406

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

13 208

208

0

0

13 416

Droits au bail et fonds commerciaux

4 726

35

 

 

4 761

Logiciels

8 474

165

 

 

8 639

Autres

8

8

 

 

16

Amortissements et dépréciations

7 946

237

0

0

8 183

Droits au bail et fonds commerciaux

0

 

 

 

0

Logiciels

7 938

216

 

 

8 154

Autres

8

21

 

 

29

Total valeurs nettes

5 262

-29

0

0

5 233

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

184 488

8 056

-6 569

0

185 975

Immobilisations corporelles d'exploitation

175 172

7 997

-6 541

-766

175 862

Terrains

7 009

 

 

-70

6 939

Constructions

54 924

1 756

-719

-17

55 944

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Autres

113 239

6 241

-5 822

-679

112 979

Immobilisations hors exploitation

9 316

59

-28

766

10 113

Amortissements et dépréciations

121 634

10 370

-6 113

0

125 891

Immobilisations corporelles d'exploitation

115 556

10 149

-6 098

-630

118 977

Terrains

0

 

 

 

0

Constructions

31 071

2 332

-619

168

32 952

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Autres

84 485

7 817

-5 479

-798

86 025

Immobilisations hors exploitation

6 078

221

-15

630

6 914

Total valeurs nettes

62 854

-2 314

-456

0

60 084

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

10 548

11 724

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

0

150

Dettes rattachées

500

519

Total

11 049

12 393

 

3.7. Autres actifs et autres passifs ::

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

0

56

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

141

0

521

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

11 307

 

14 308

Créances et dettes sociales et fiscales

231

39 277

296

32 160

Dépôts de garantie reçus et versés

0

0

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

72 408

109 928

78 960

77 325

Total

72 780

160 512

79 776

123 850

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

9 217

36 506

7 706

47 738

Charges et produits constatés d'avance (1)

12 052

58 818

13 048

61 536

Produits à recevoir/Charges à payer

20 381

71 025

20 497

34 878

Valeurs à l'encaissement

97 767

53 085

115 206

90 040

Autres (2)

13 055

14 897

17 263

1 602

Total

152 472

234 330

173 720

235 794

(1) Dont 9 504 K€ en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 53 429 K€ de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ.

(2) Dont 11 950 K€ à l’actif et 11 990 K€ au passif sur des dénouements d’effets de commerce.

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

11 273

3 995

450

 

14 818

Provisions pour engagements sociaux

1 795

397

491

 

1 701

Provisions pour PEL/CEL

21 691

2 379

 

 

24 070

Autres provisions pour risques

17 587

8 474

8 027

741

17 293

Provisions pour impôts

4 107

43

549

 

3 601

Autres

13 480

8 431

7 478

741

13 692

Total

52 346

15 245

8 968

741

57 882

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-77 374

-23 782

9 283

9 328

-82 545

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-74 821

-23 767

9 207

9 328

-80 053

Dépréciations sur autres créances

-2 553

-15

76

0

-2 492

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

11 272

3 996

-450

0

14 818

Provisions sur engagements hors bilan (1)

1 006

1 207

-176

 

2 037

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

10 266

2 789

-274

 

12 781

Autres provisions

0

 

 

 

0

Total

-66 102

-19 786

8 833

9 328

-67 727

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (21 600 milliers d'euros en 2012).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisse d’Épargne (Régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme,

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2012

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

235 211

8 625

906

244 742

215 712

5 972

812

222 496

Juste valeur des actifs du régime (b)

241 998

6 373

296

248 667

212 602

6 154

284

219 040

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-6 836

1 347

 

-5 489

3 110

-1 281

 

1 829

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

49

905

610

1 564

0

1 099

528

1 627

Passif

49

905

610

1 564

 

1 099

528

1 627

Actif

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

 

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements (1)

235 211

215 712

199 271

188 569

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement (2)

241 998

212 602

219 132

204 494

Déficit (surplus)

-6 787

3 110

-19 861

-15 925

Ajustements sur les passif liés à l'expérience pertes (gains) En % de (1)

0,83%

0,44%

4,10%

2,62%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) En % de (2)

12,34%

0,02%

1,97%

1,12%

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 88% en obligations, 6% en actions, 6% en actifs immobiliers et en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

72

28

100

 

252

28

280

Coût financier

7 830

186

42

8 058

7 052

211

47

7 310

Rendement attendu des actifs de couverture

-7 781

-185

-8

-7 974

-6 807

-178

-7

-6 992

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

-245

 

 

-245

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

-27

19

-8

 

 

 

0

Coût des services passés

 

-10

 

-10

 

 

 

0

Autres

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

49

36

81

166

0

285

68

353

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

2,96%

3,80%

2,60%

3,10%

2,90%

3,10%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,70%

3,40%

3,00%

3,00%

3,00%

2,54%

Rendement attendu des droits à remboursement

 

2,60%

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

3.9.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

201 498

65 132

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 111 908

1 178 859

Ancienneté de plus de 10 ans

303 043

343 580

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 616 449

1 587 571

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

239 571

235 175

Total

1 856 020

1 822 746

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

13 602

51 037

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

49 292

16 281

Total

62 894

67 318

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations/ reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

39

106

145

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 231

1 862

3 093

Ancienneté de plus de 10 ans

17 115

142

17 257

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

18 385

2 110

20 495

Provisions constituées au titre des comptes Épargne logement

3 058

69

3 127

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

-25

-25

Provisions constituées au titre des crédits CEL

248

225

473

Provisions constituées au titre des crédits Épargne logement

248

200

448

Total

21 691

2 379

24 070

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

 

0

0

50 054

Total

50 054

0

0

0

50 054

 

Au 31 décembre 2012, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 24 596 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010

456 634

289 942

511 25744 215

1 302 048

Mouvement de l'exercice

 

 

25 228

-39 117

-13 889

Total au 31 décembre 2011

456 634

289 942

536 485

5 098

1 288 159

Variation de capital

 

 

4 754

-5 098

-344

Résultat de la période

 

 

 

41 189

41 189

Distribution de dividendes

 

 

-19 945

 

-19 945

Changement de méthode

 

 

 

 

0

 Report à nouveau

  

 344

 

 344

Total au 31 décembre 2012

 456 634

 289 942

521 638

 41 189

1 309 403

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 456 634 milliers d'euros et est composé pour 365 307 340 euros de 18 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 91 326 840 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2012, les parts sociales émises par la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (456 901 K€ de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2012, les SLE ont perçu un dividende de 12 800 K€ au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne.

Au 31 décembre 2012, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 92 971 K€ comptabilisé en créditeurs divers dans les comptes de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2012, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 2 206 K€, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

4 516 448

946 565

4 044 162

6 101 048

0

15 608 224

Effets publics et valeurs assimilées

21

 

10 400

 

 

10 421

Créances sur les établissements de crédit

3 879 592

93 770

1 075 819

997 008

 

6 046 190

Opérations avec la clientèle

590 708

653 538

2 715 752

4 794 965

 

8 754 962

Obligations et autres titres à revenu fixe

46 128

199 258

242 191

309 075

 

796 651

Total des ressources

1 871 439

1 415 844

2 545 967

1 233 671

0

7 066 918

Dettes envers les établissements de crédit

803 130

1 267 480

1 285 046

773 655

 

4 129 311

Opérations avec la clientèle

1 062 745

146 776

1 257 023

460 015

 

2 926 559

Dettes représentées par un titre

5 564

1 587

3 898

 

 

11 049

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1 Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés :

 

 

En faveur des établissements de crédit

4 001

10 357

En faveur de la clientèle

1 030 770

1 066 581

Ouverture de crédits documentaires

210

87

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 026 789

1 063 556

Autres engagements

3 771

2 937

Total des engagements de financement donnés

1 034 771

1 076 937

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

835 000

825 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

835 000

825 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre de la clientèle

395 420

413 635

Cautions immobilières

38 218

39 990

Cautions administratives et fiscales

3 603

2 678

Autres cautions et avals donnés

335 683

352 521

Autres garanties données

17 916

18 445

Total des engagements de garantie donnés

395 420

413 635

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

75 482

56 487

Total des engagements de garantie reçus

75 482

56 487

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 534 385 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 737 872 K€ au 31 décembre 2011,

— 181 425 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 348 006 K€ au 31 décembre 2011,

— 454 017 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 791 441 K€ au 31 décembre 2011,

— 218 708 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 208 416 K€ au 31 décembre 2011,

— 507 151 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 966 706 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

Contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

1 888 999

0

1 888 999

-244 940

1 850 933

0

1 850 933

-230 216

Accords de taux futurs

 

 

0

 

 

 

0

 

Swaps de taux

1 888 999

 

1 888 999

-244 940

1 850 933

 

1 850 933

-230 216

Swaps cambistes

 

 

0

 

 

 

0

 

Swaps financiers de devises

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

 

 

0

 

Total opérations fermes

1 888 999

0

1 888 999

-244 940

1 850 933

0

1 850 933

-230 216

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

8 215

0

8 215

0

Options de taux

0

 

0

0

8 215

 

8 215

0

Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

Total opérations conditionnelles

0

0

0

0

8 215

0

8 215

0

Total instruments financiers et change à terme

1 888 999

0

1 888 999

-244 940

1 859 148

0

1 859 148

-230 216

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-comtésur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

1 208 045

680 954

0

0

1 888 999

1 048 014

802 919

0

0

1 850 933

Accords de taux futurs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Swaps de taux

1 208 045

680 954

 

 

1 888 999

1 048 014

802 919

 

 

1 850 933

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Autres contrats à terme de taux

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

8 215

0

0

8 215

Options de taux

0

0

 

 

0

0

8 215

 

 

8 215

Total

1 208 045

680 954

0

0

1 888 999

1 048 014

811 134

0

0

1 859 148

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-139 760

-105 180

0

0

-244 940

-138 055

-92 161

0

0

-230 216

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

172 014

723 245

993 740

1 888 999

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

172 014

723 245

993 740

1 888 999

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

0

0

0

0

Total

172 014

723 245

993 740

1 888 999

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

16 202 750

16 210 091

15 570 748

15 580 887

Dollar américain

4 440

1 573

4 563

2 209

Livre sterling

10

5

13

8

Yen japonais

0

0

0

0

Chf

452 227

447 758

400 126

392 347

Autres devises

107

105

88

87

Total

16 659 533

16 659 533

15 975 538

15 975 538

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

213 418

-66 176

147 242

184 052

-79 393

104 659

Opérations avec la clientèle

322 368

-247 086

75 281

310 856

-229 582

81 274

Obligations et autres titres à revenu fixe

55 628

-37 420

18 208

58 173

-31 739

26 434

Dettes subordonnées

 

 

0

 

 

0

Autres (*)

14 643

-38 004

-23 361

12 647

-30 200

-17 553

Total

606 057

-388 686

217 370

565 728

-370 914

194 814

(*) Dont 5 886 et -35 306 K€ au titre des opérations de macro-couverture.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 0 K€ pour l’exercice 2012, contre 1 639 K€ pour l’exercice 2011.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Aucune opération concernant les produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2012.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable ::

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

276

282

Participations et autres titres détenus à long terme

559

752

Parts dans les entreprises liées

769

847

Total

1 604

1 882

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

234

-1 502

-1 268

0

-2 186

-2 186

Opérations avec la clientèle

35 592

0

35 592

35 732

0

35 732

Opérations sur titres

7 018

-48

6 970

8 483

-101

8 382

Moyens de paiement

23 780

-11 677

12 103

26 273

-13 696

12 578

Opérations de change

82

0

82

78

0

78

Engagements hors-bilan

2 913

-4 443

-1 529

5 037

-2 210

2 827

Prestations de services financiers

10 497

-8 254

2 243

8 423

-8 337

86

Activités de conseil

60

0

0

60

0

0

Autres commissions (1)

49 118

0

49 118

48 642

0

48 642

Total

129 295

-25 925

103 309

132 728

-26 530

106 138

(1) Dont vente de produits d'assurance-vie 37 593 milliers d'euros.

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Titres de transaction

0

-121

Opérations de change

2 350

5 647

Instruments financiers à terme

-633

-401

Total

1 717

5 125

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

17 267

95

17 362

-16 731

169

-16 561

Dotations

-1 485

-403

-1 887

-19 642

-250

-19 892

Reprises

18 751

498

19 249

2 910

419

3 329

Résultat de cession

-3 970

0

-3 970

1 061

0

1 061

Autres éléments

 

 

0

 

 

0

Total

13 297

95

13 392

-15 670

169

-15 501

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 543

-2 406

138

2 795

-2 157

638

Refacturations de charges et produits bancaires

481

-128

353

597

-66

531

Activités immobilères

208

-221

-13

1 647

-313

1 334

Autres produits et charges accessoires

5 388

-3 840

1 548

2 881

-6 222

-3 341

Total

8 621

-6 595

2 026

7 919

-8 758

-839

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-71 829

-66 446

Charges de retraite et assimilées (1)

-12 088

-14 183

Autres charges sociales

-26 629

-24 029

Intéressement des salariés

-3 285

-2 946

Participation des salariés

0

0

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-10 090

-8 664

Total des frais de personnel

-123 920

-116 268

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-7 829

-6 750

Autres charges générales d'exploitation

-74 096

-74 578

Total des autres charges d'exploitation

-81 926

-81 328

Total

-205 846

-197 596

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 524 cadres et 1 117 non cadres, soit un total de 1 641 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-22 352

8 269

-1 480

194

-15 369

-23 869

10 037

-1 049

186

-14 695

Titres et débiteurs divers

-15

76

-213

63

-89

-12

122

 

27

137

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 206

176

 

 

-1 031

-330

258

 

 

-71

Provisions pour risque clientèle

-2 789

274

 

 

-2 515

0

3 906

 

 

3 906

Autres

 

 

 

 

0

 

 

-3 750

 

-3 750

Total

-26 363

8 795

-1 693

256

-19 004

-24 210

14 323

-4 799

213

-14 473

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

8 345

 

 

 

 

10 159

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

9 207

 

 

 

 

7 327

 

 

 

Total reprises

 

17 551

 

 

 

 

17 486

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-9 207

 

 

 

 

-7 327

 

 

 

Reprises nettes

 

8 345

 

 

 

 

10 159

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-25 932

0

0

-25 932

-57 305

0

0

-57 305

Dotations

-26 061

 

 

-26 061

-57 514

 

 

-57 514

Reprises

129

0

 

129

209

0

 

209

Résultat de cession

-13

-4 360

-33

-4 406

-474

36

-87

-526

Total

-25 945

-4 360

-33

-30 338

-57 779

36

-87

-57 831

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2012.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comtéest membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (en milliers d’euros)

35,00%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

101 034

63

25 642

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

 

101 034

63

25 642

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

101 034

63

25 642

Impôt correspondant

-35 362

 

 

+ Incidence de la quote part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

+ Contributions 3,3%

-1 087

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

815

 

 

Impôt comptabilisé

-35 634

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

Provisions pour impôts

2 918

 

 

Total

-32 716

0

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 8 537 K€.

 

5.13. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

2012

2011

2012

2011

Produit net bancaire

339 478

291 679

287 488

285 076

Frais de gestion

-216 231

-208 434

-200 729

-194 731

Résultat brut d'exploitation

123 247

83 245

86 759

90 345

Coût du risque

-19 004

-14 473

-19 105

-10 828

Résultat d'exploitation

104 243

68 772

67 654

79 517

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2 ; Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2012 aux organes de direction s’élèvent à 1 574 K€.

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant global des prêts accordés

1 213

1 876

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Honoraires des controleurs legaux des comptes

KPMG

Mazars

2012

2011

Variation (%)

2012

2011

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

156

100,0%

143

100,0%

9,1%

151

100,0%

143

100,0%

5,6%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

156

100,0%

143

100,0%

9,1%

151

100,0%

143

100,0%

5,6%

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

7. – Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Épargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.1 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Chalon sur Saône et Courbevoie, le 3 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2012.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales

 

34 111

35 459

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

326 043

332 005

Instruments dérivés de couverture

5.2

26 411

14 877

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 579 333

1 625 745

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

6 053 229

5 776 433

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

8 486 958

7 920 703

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

90 087

78 840

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

9 910

45 937

Actifs d'impôts courants

 

 

13 285

Actifs d'impôts différés

5.8

28 143

41 417

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

200 123

215 089

Immeubles de placement

5.10

3 199

3 238

Immobilisations corporelles

5.11

62 424

66 021

Immobilisations incorporelles

5.11

5 235

5 263

Total de l'actif

 

16 905 206

16 174 312

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

64 298

61 691

Instruments dérivés de couverture

5.2

207 209

183 861

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

4 170 896

4 078 381

Dettes envers la clientèle

5.12.2

10 672 919

10 130 448

Dettes représentées par un titre

5.13

11 050

12 394

Passifs d'impôts courants

 

3 471

 

Passifs d'impôts différés

5.8

1 411

1 395

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

242 345

265 693

Provisions

5.15

41 637

38 097

Capitaux propres

 

1 489 970

1 402 352

Capitaux propres part du groupe

 

1 489 970

1 402 352

Capital et primes liées

 

746 576

746 576

Réserves consolidées

 

711 365

683 208

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

6 904

-28 458

Résultat de l'exercice

 

25 125

1 026

Total du passif

 

16 905 206

16 174 312

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

588 247

551 142

Intérêts et charges assimilées

6.1

-366 177

-358 824

Commissions (produits)

6.2

127 307

130 499

Commissions (charges)

6.2

-20 124

-22 312

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-6 471

7 615

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

-7 135

1 502

Produits des autres activités

6.5

7 284

7 680

Charges des autres activités

6.5

-6 595

-8 694

Produit net bancaire

 

316 336

308 608

Charges générales d'exploitation

6.6

-205 023

-197 124

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-11 261

-11 703

Résultat brut d'exploitation

 

100 052

99 781

Coût du risque

6.7

-19 804

-15 123

Résultat d'exploitation

 

80 248

84 658

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-25 817

-57 532

Résultat avant impôts

 

54 431

27 126

Impôts sur le résultat

6.9

-29 306

-26 100

Résultat net

 

25 125

1 026

Résultat net part du groupe

 

25 125

1 026

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

25 125

1 026

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

52 748

-40 599

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

44 100

-38 838

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

8 648

-1 761

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

1 145

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

1 145

 

Impôts

5.8

-18 531

13 976

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

35 362

-26 623

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

60 487

-25 597

Part du groupe

 

60 487

-25 597

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Variation de juste valeur des instruments

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2011

456 634

289 942

704 159

-1 835

 

 

1 448 900

1 448 900

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-18 988

 

 

 

-18 988

-18 988

Sous-total

0

 

-18 988

0

0

0

-18 988

-18 988

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-26 623

 

 

-26 623

-26 623

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

1 026

1 026

1 026

Autres variations

 

 

-1 963

 

 

 

-1 963

-1 963

Sous-total

0

 

-1 963

0

0

1 026

-937

-937

Capitaux propres au 31 décembre 2011

456 634

289 942

683 208

-28 458

0

1 026

1 402 352

1 402 352

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

1 026

 

 

-1 026

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

456 634

289 942

684 234

-28 458

0

0

1 402 352

1 402 352

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

46 436

 

 

 

46 436

46 436

Reclassement

 

 

 

 

 

 

0

0

Distribution

 

 

-19 305

 

 

 

-19 305

-19 305

Sous-total

0

 

27 131

0

0

0

27 131

27 131

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

34 611

751

 

35 362

35 362

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

25 125

25 125

25 125

Sous-total

0

 

0

0

0

25 125

25 125

25 125

Capitaux propres au 31 décembre 2012

456 634

289 942

711 365

6 153

751

25 125

1 489 970

1 489 970

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

54 431

27 126

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 482

11 914

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

38 126

55 933

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-2 456

-4 693

Autres mouvements

34 679

1 232

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

81 831

64 386

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-90 895

394 641

Flux liés aux opérations avec la clientèle

35 079

-99 312

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

117 053

81 215

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-230 050

-169 968

Impôts versés

-17 748

-33 667

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-186 561

172 909

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-50 299

264 421

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

31 352

57

Flux liés aux immeubles de placement

-33

2 107

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 806

-11 448

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

23 513

-9 284

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-19 305

-19 132

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-19 305

-19 132

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-46 091

236 005

Caisse et banques centrales

35 459

28 495

Caisse et banques centrales (actif)

35 454

28 492

Banques centrales (passif)

5

3

Opérations à vue avec les établissements de crédit

38 970

-190 071

Comptes ordinaires débiteurs (1)

74 899

933

Comptes et prêts à vue

-20 000

-160 000

Comptes créditeurs à vue

-15 929

-31 004

Trésorerie à l'ouverture

74 429

-161 576

Caisse et banques centrales

34 111

35 459

Caisse et banques centrales (actif)

34 111

35 454

Banques centrales (passif)

 

5

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-5 773

38 970

Comptes ordinaires débiteurs (1)

11 615

74 899

Comptes et prêts à vue

 

-20 000

Comptes créditeurs à vue

-17 388

-15 929

Trésorerie à la clôture

28 338

74 429

Variation de la trésorerie nette

-46 091

236 005

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts.

 

VI. — Annexe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, le groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a souscrit des titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI ont été structurés pour être éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA. Cette clause de conversion constitue un dérivé incorporé séparable, qui a été séparé du contrat hôte, lui-même classé en AFS. La juste valeur de ce dérivé incorporé au 31 décembre 2012 n’est pas significative. Le dérivé n’est donc pas valorisé dans les comptes clos au 31 décembre 2012.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture(1).

Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les deux amendements à la norme IFRS 7, « Instruments financiers : informations à fournir » relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers et « Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers » relatif aux garanties reçues.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— Amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— Amendement à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut. Le montant avant impôts de ces éléments non encore reconnus, déterminé au 31 décembre 2012, est mentionné dans la note 8.2 et s’élève à 0,049 M€. Le montant de ces éléments non encore reconnus au 1er janvier 2012, s’élèvent à 3,109 M€.

— Norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

Les impacts liés à l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe sont en cours de détermination.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le directoire du 28 janvier 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 23 avril 2013.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 17 Banques Populaires Régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Épargne ;

— des Caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la Loi de sécurité financière n°2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Épargne, dont CE Holding Promotion et notamment ses filiales Nexity, Habitat en Région.

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE IOM.

Le Groupe BPCE inclut les établissements de crédit ayant signé une convention d’association avec le Crédit Coopératif. Leurs résultats et quote-part de capitaux propres sont inscrits parmi les intérêts minoritaires.

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers. — Cas particulier des entités ad hoc.

Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

3.4.2. Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés.

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

  • des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement.
  • ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

  • Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;
  • Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat « intérêts et produits assimilés », symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture). — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) ; dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent ; ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés organisés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

— Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement:

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur communiqués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont fondés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

– ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses)

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne :

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.9.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment des instruments de dérivés fermes sur taux pour 157 K€ et des instruments de dérivés conditionnels sur change pour 141 K€.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments de dérivés fermes de taux pour 64 298 K€.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

2 644

2 644

 

2 352

2 352

Titres à revenu fixe

 

2 644

2 644

 

2 352

2 352

Prêts aux établissements de crédit

 

5 070

5 070

 

5 221

5 221

Prêts à la clientèle

 

318 031

318 031

 

323 523

323 523

Prêts

 

323 101

323 101

 

328 744

328 744

Dérivés de transaction

298

 

298

909

 

909

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

298

325 745

326 043

909

331 096

332 005

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

2 644

2 644

Prêts et opérations de pension

318 031

5 070

323 101

Total au 31 décembre 2012

318 031

7 714

325 745

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

— certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales

— des obligations structurées couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté aux collectivités locales pour un montant de 218 331K€ au 31 décembre 2012 contre 222 830 K€ au 31 décembre 2011.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Prêts aux établissements de crédit

5 070

 

 

 

5 221

Prêts à la clientèle

318 031

 

 

 

323 523

Total

323 101

0

0

0

328 744

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

Dérivés de transaction

64 298

61 691

Passifs financiers à la juste valeur sur option

 

 

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

64 298

61 691

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

261 738

157

64 298

274 523

459

61 691

Opérations fermes

261 738

157

64 298

274 523

459

61 691

Instruments de change

1 553

141

 

20 803

450

 

Opérations conditionnelles

1 553

141

 

20 803

450

 

Total des instruments dérivés de transaction

263 291

298

64 298

295 326

909

61 691

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 597 261

24 342

207 122

1 581 410

14 877

183 861

Opérations fermes

1 597 261

24 342

207 122

1 581 410

14 877

183 861

Instruments de taux

 

 

 

8 215

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

8 215

 

 

Couverture de juste valeur

1 597 261

24 342

207 122

1 589 625

14 877

183 861

Instruments de taux

30 000

2 069

87

 

 

 

Opérations fermes

30 000

2 069

87

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

30 000

2 069

87

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 627 261

26 411

207 209

1 589 625

14 877

183 861

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

11 093

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

916 292

910 642

Créances douteuses

2 191

2 196

Titres à revenu fixe

929 576

912 838

Actions et autres titres à revenu variable

765 932

802 409

Montant des actifs financiers disponibles à la vente

1 695 508

1 715 247

Dépréciation des titres à revenu fixe

-2 161

-2 161

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-114 014

-87 341

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 579 333

1 625 745

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

9 197

-43 551

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi par la constatation d’une dépréciation de 25 605 K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur autres actifs. Au 31 décembre 2012, la valeur nette comptable s’élève à 507 848 K€ pour les titres BPCE.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

                Instruments dérivés

 

157

141

298

                               Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

157

141

298

                               Titres

 

 

2 644

2 644

                               Autres actifs financiers

 

318 031

5 070

323 101

                               Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

318 031

7 714

325 745

                Instruments dérivés de couverture

 

26 411

 

26 411

                               Titres

789 376

38 130

751 827

1 579 333

                               Actifs financiers disponibles à la vente

789 376

38 130

751 827

1 579 333

Passifs financiers :

 

 

 

 

                Instruments dérivés

 

64 298

 

64 298

                Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

64 298

 

64 298

                Instruments dérivés de couverture

 

207 209

 

207 209

 

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

459

450

909

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

459

450

909

Titres

 

 

2 352

2 352

Autres actifs financiers

 

323 523

5 221

328 744

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

323 523

7 573

331 096

Instruments dérivés de couverture

 

14 877

 

14 877

Titres

884 488

 

741 257

1 625 745

Actifs financiers disponibles à la vente

884 488

 

741 257

1 625 745

Passifs financiers :

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

61 691

 

61 691

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

61 691

 

61 691

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

61 691

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats/émission

Ventes/remboursements

Reclassements de et vers les niveaux 1 et 2

Autres variations

31/12/2012

au compte de résultat

directement en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

450

-319

 

2 346

-2 336

 

 

141

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

450

-319

 

2 346

-2 336

 

 

141

Titres

2 352

331

 

 

-39

 

 

2 644

Autres actifs financiers

5 221

-6

 

 

-145

 

 

5 070

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 573

325

 

 

-184

 

 

7 714

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

741 257

-21 074

1 621

56 195

-4 628

 

-21 544

751 827

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

741 257

-21 074

1 621

56 195

-4 628

 

-21 544

751 827

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2012, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les titres de participations, les fonds de placement à capital risque et des OPCVM.

Les prêts structurés aux collectivités locales inscrits dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur sur option sont, pour la plupart d’entre eux, classés en niveau 2 dans la mesure où l’essentiel des paramètres utilisés sont considérés comme observables.

Au cours de l’exercice, -21 068 K€ de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont -21 252 K€ au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2012.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 4 717 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 1 621 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 1 731 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2012.

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats/émission

Ventes/remboursements

Reclassements de et vers les niveaux 1 et 2

Autres variations

31/12/2011

au compte de résultat

directement en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

-138

 

 

588

 

 

450

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

-138

 

 

588

 

 

450

Titres

2 466

-102

 

 

-12

 

 

2 352

Autres actifs financiers

5 156

357

 

 

-292

 

 

5 221

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 622

255

 

 

-304

 

 

7 573

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

784 594

-55 824

19

14 264

-9 569

4 969

2 804

741 257

Actifs financiers disponibles à la vente

784 594

-55 824

19

14 264

-9 569

4 969

2 804

741 257

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

76 332

1 043

 

 

-77 375

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

76 332

1 043

 

 

-77 375

 

 

 

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 053 229

5 776 433

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 053 229

5 776 433

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 6 198 010 milliers d’euros au 31 décembre 2012 (5 905 896 milliers d’euros au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

11 615

3 698 601

Comptes et prêts

5 989 536

2 025 494

Prêts subordonnés et prêts participatifs

52 078

52 338

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 053 229

5 776 433

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 261 836 milliers d’euros au 31 décembre 2012 (2 076 492 milliers d’euros au 31 décembre 2011).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 3 059 587 K€ au 31 décembre 2012 (2 986 579 K€ au 31 décembre 2011).

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur la clientèle

8 579 082

8 004 926

Dépréciations individuelles

-79 923

-74 811

Dépréciations sur base de portefeuilles

-12 201

-9 412

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 486 958

7 920 703

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 466 705 milliers d’euros au 31 décembre 2012 (8 227 876 milliers d’euros au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

163 013

112 039

Crédits de trésorerie

866 229

827 116

Crédits à l'équipement

2 334 709

2 169 373

Crédits au logement

4 969 170

4 673 332

Autres crédits

46 269

36 805

Prêts subordonnés

21 272

21 289

Autres concours à la clientèle

8 237 649

7 727 915

Prêts et créances dépréciés

86 296

80 749

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 486 958

7 920 703

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours des exercices 2009, 2010, 2011 et 2012 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 910

45 937

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 910

45 937

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 910

45 937

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 11 924 K€ au 31 décembre 2012 (47 252 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plus-values latentes sur OPCVM

-3 367

-2 450

GIE fiscaux

-3 027

-3 450

Provisions pour passifs sociaux

18

 

Provisions pour activité d'épargne-logement

8 327

7 468

Autres provisions non déductibles

12 612

15 035

Autres sources de différences temporelles

14 754

13 712

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

29 317

30 315

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

-24

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

2 365

4 747

Provisions sur base de portefeuilles

4 160

3 241

Autres éléments de valorisation du bilan

-9 110

1 743

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-2 585

9 731

Impôts différés nets

26 732

40 022

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

28 143

41 417

Au passif du bilan

-1 411

-1 395

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

52 748

-18 137

34 611

-40 599

13 976

-26 623

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 145

-394

751

 

 

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

53 893

-18 531

35 362

-40 599

13 976

-26 623

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

97 767

115 206

Charges constatées d'avance

378

1 390

Produits à recevoir

20 405

20 477

Autres comptes de régularisation

13 055

17 258

Comptes de régularisation - actif

131 605

154 331

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

1

Débiteurs divers (1)

68 518

60 757

Actifs divers

68 518

60 758

Total des comptes de régularisation et actifs divers

200 123

215 089

(1) Dont 16 197 K€ de crédits d’impôts sur prêts à taux zéro, 20 436 K€ d’appels de fonds vis-à-vis de notre centre informatique, 12 475 K€ d’acompte sur les prélèvements libératoires et 4 311 K€ pour le fonds de garantie des dépôts caution et titres.

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

10 113

-6 914

3 199

9 316

-6 078

3 238

Total des immeubles de placement

10 113

-6 914

3 199

9 316

-6 078

3 238

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 562 K€ au 31 décembre 2012 (6 517 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

67 166

-34 096

33 070

66 216

-32 050

34 166

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

120 609

-91 255

29 354

120 860

-89 005

31 855

Total des immobilisations corporelles

187 775

-125 351

62 424

187 076

-121 055

66 021

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 761

 

4 761

4 726

 

4 726

Logiciels

1 082

-614

468

8 549

-8 012

537

Autres immobilisations incorporelles

175

-169

6

44

-44

0

Total des immobilisations incorporelles

6 018

-783

5 235

13 319

-8 056

5 263

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes à vue

25 997

44 607

Dettes rattachées

50

52

Dettes à vue envers les établissements de crédit

26 047

44 659

Emprunts et comptes à terme

3 593 219

3 535 571

Opérations de pension

528 553

477 400

Dettes rattachées

23 077

20 751

Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 144 849

4 033 722

Total des dettes envers les établissements de crédit

4 170 896

4 078 381

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 134 179 K€ au 31 décembre 2012 (4 008 947 K€ au 31 décembre 2011).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 4 209 492 K€ au 31 décembre 2012 (4 104 785 K€ au 31 décembre 2011).

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs

1 596 257

1 512 354

Livret A

3 755 022

3 522 478

Livret jeune

81 379

80 848

Livret B

690 112

595 986

PEL

1 605 056

1 579 964

CEL

239 936

237 943

Livret de développement durable

540 330

412 038

Pep

26 537

36 254

Autres comptes d'épargne à régime spécial

852 286

883 877

Dettes rattachées

367

339

Comptes d'épargne à régime spécial

7 791 025

7 349 727

Comptes et emprunts à vue

10 147

5 384

Comptes et emprunts à terme

1 185 478

1 187 720

Dettes rattachées

90 012

75 263

Autres comptes de la clientèle

1 285 637

1 268 367

Total des dettes envers la clientèle

10 672 919

10 130 448

 

Les comptes à terme incluent notamment 106 272 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 10 806 499 milliers d’euros au 31 décembre 2012 (10 214 313 milliers d’euros au 31 décembre 2011).

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

 

150

Autres dettes représentées par un titre

10 550

11 725

Total

10 550

11 875

Dettes rattachées

500

519

Total des dettes représentées par un titre

11 050

12 394

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 11 602 K€ au 31 décembre 2012 (12 648 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

53 085

90 040

Produits constatés d'avance

56 462

61 081

Charges à payer

50 836

29 577

Autres comptes de régularisation créditeurs

14 897

1 597

Comptes de régularisation - passif

175 280

182 295

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

11 307

14 365

Créditeurs divers (1)

55 758

69 033

Passifs divers

67 065

83 398

Total des comptes de régularisation et passifs divers

242 345

265 693

(1) Dont 12 271 K€ concernant les dettes d’exploitation et 25 041 K€ de dettes sociales et fiscales et 15 159 K€ de créditeurs divers.

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

31/12/2012

Provisions pour engagements sociaux

1 793

397

-490

 

1 700

Provisions pour activité d'épargne-logement

21 691

2 379

 

 

24 070

Provisions pour engagements hors bilan

1 006

1 206

-175

 

2 037

Provisions pour litiges

11 829

8 105

-6 017

-742

13 175

Autres

1 778

50

-1 173

 

655

Autres provisions

36 304

11 740

-7 365

-742

39 937

Total des provisions

38 097

12 137

-7 855

-742

41 637

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

851 454

65 132

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

461 952

1 178 859

Ancienneté de plus de 10 ans

303 043

343 580

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 616 449

1 587 571

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

239 571

235 175

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 856 020

1 822 746

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

13 602

16 281

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

49 292

51 037

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

62 894

67 318

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Reprises

31/12/2012

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

 

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

39

857

 

896

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 231

1 111

 

2 342

Ancienneté de plus de 10 ans

17 115

141

 

17 256

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

18 385

2 109

 

20 494

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 058

69

 

3 127

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

248

201

 

449

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

21 691

2 379

 

24 070

 

5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.22.1. :Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

18 265 367

20

365 307

18 265 367

20

365 307

Valeur à la clôture

18 265 367

 

365 307

18 265 367

 

365 307

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

4 566 342

20

91 327

4 566 342

20

91 327

Valeur à la clôture

4 566 342

 

91 327

4 566 342

 

91 327

 

L’entrée des sociétés locales d’épargne dans le périmètre de consolidation au 1er janvier 2010 n’a pas eu d’impact sur le montant du capital du groupe. En effet, les SLE sont considérées comme des entités ad hoc intégrées globalement (cf. §13.1) et leur consolidation impacte donc les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales et des CCI correspondent à celles de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

303 925

-235 513

68 412

297 945

-219 193

78 752

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

306 215

-54 004

252 211

296 469

-50 821

245 648

Comptes d'épargne à régime spécial

-2 290

-181 509

-183 799

1 476

-168 372

-166 896

Prêts et créances avec les établissements de crédit

208 932

-65 922

143 010

183 975

-76 742

107 233

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-164

-164

 

-158

-158

Instruments dérivés de couverture

24 876

-64 578

-39 702

28 183

-62 731

-34 548

Actifs financiers disponibles à la vente

41 047

 

41 047

38 454

 

38 454

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 111

 

1 111

2 120

 

2 120

Autres produits et charges d'intérêts

8 356

 

8 356

465

 

465

Total des produits et charges d'intérêts

588 247

-366 177

222 070

551 142

-358 824

192 318

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent -2 379 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (1 639 milliers d’euros au titre de l’exercice 2011).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 102 138 milliers d’euros (102 282 milliers d’euros au titre de l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

6

 

6

 

-30

-30

Opérations avec la clientèle

34 500

 

34 500

35 001

 

35 001

Prestation de services financiers

11 735

-5 844

5 891

8 887

-5 613

3 274

Vente de produits d'assurance vie

36 355

 

36 355

37 957

 

37 957

Moyens de paiement

23 780

-11 676

12 104

26 273

-13 696

12 577

Opérations sur titres

4 467

-48

4 419

4 705

-101

4 604

Activités de fiducie

1 602

-2 411

-809

1 776

-2 724

-948

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 096

-145

2 951

4 967

-148

4 819

Autres commissions

11 766

 

11 766

10 933

 

10 933

Total des commissions

127 307

-20 124

107 183

130 499

-22 312

108 187

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

-8 372

-25 396

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

12 067

28 391

Résultats sur opérations de couverture

-12 514

-1 036

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-12 514

-1 036

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-22 637

-46 997

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

10 123

45 961

Résultats sur opérations de change

2 348

5 656

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-6 471

7 615

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

-7 831

1 400

Dividendes reçus

1 699

2 101

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1 003

-1 999

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

-7 135

1 502

 

6.5.Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Résultat de cession d'immeubles de placement

13

 

13

1 316

 

1 316

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

 

-221

-221

 

-196

-196

Revenus et charges sur immeubles de placement

175

 

175

195

 

195

Produits et charges sur immeubles de placement

188

-221

-33

1 511

-196

1 315

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 543

-2 405

138

2 795

-2 157

638

Charges refacturées et produits rétrocédés

71

-128

-57

162

-66

96

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 741

-3 398

343

2 449

-5 692

-3 243

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

741

-443

298

763

-583

180

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

7 096

-6 374

722

6 169

-8 498

-2 329

Total des produits et charges des autres activités

7 284

-6 595

689

7 680

-8 694

-1 014

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-127 501

-120 153

Impôts et taxes

-7 965

-6 889

Services extérieurs

-69 557

-70 082

Autres frais administratifs

-77 522

-76 971

Total des charges générales d'exploitation

-205 023

-197 124

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Prêts et créances avec la clientèle

-26 079

8 631

-1 391

216

-18 623

Autres actifs financiers

-15

76

-212

 

-151

Engagements par signature

-1 206

176

 

 

-1 030

Total Coût du risque 2012

-27 300

8 883

-1 603

216

-19 804

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Prêts et créances avec la clientèle

-24 955

14 496

-918

213

-11 164

Autres actifs financiers

-11

38

-3 914

 

-3 887

Engagements par signature

-330

258

 

 

-72

Total Coût du risque 2011

-25 296

14 792

-4 832

213

-15 123

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-32

-102

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-25 785

-57 430

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-25 817

-57 532

(1) Dont dépréciation sur titres de participation BPCE pour -25 605 milliers d’euros.

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-34 547

-19 844

Impôts différés

5 241

-6 256

Impôts sur le résultat

-29 306

-26 100

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

37 901

13 025

Impôts

-29 330

-26 100

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

67 231

39 125

Taux d'imposition de droit commun français (B) (*)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-23 148

-13 471

Effet des différences permanentes

-8 026

-20 348

Impôts à taux réduit et activités exonérées

84

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

2 495

1 229

Autres éléments

-711

6 490

Impôts sur le résultat

-29 306

-26 100

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

43,59%

66,71%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres part du groupe

1 418 408

1 371 699

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-474

-538

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 417 934

1 371 161

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

3 080

1 419

Déductions des fonds propres

-476 851

-407 097

Dont déduction des fonds propres de base

-473 771

-405 678

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-3 080

-1 419

Dont déduction du total des fonds propres

-476 851

-407 097

Fonds propres prudentiels

944 163

965 483

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2012, le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

326 043

332 005

Instruments dérivés de couverture

26 411

14 877

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

927 415

910 677

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6 053 229

5 776 433

Prêts et créances sur la clientèle

8 486 958

7 920 703

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 910

45 937

Exposition nette des engagements au bilan

15 829 966

15 000 632

Garanties financières données

395 419

413 635

Engagements par signature

1 032 193

1 067 429

Provisions pour engagements par signature

-2 037

-1 006

Exposition nette des engagements de hors bilan

1 425 575

1 480 058

Exposition globale nette au risque de crédit

17 255 541

16 480 690

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

31/12/2012

Actifs financiers disponibles à la vente

2 161

 

 

 

2 161

Opérations avec la clientèle

84 223

29 055

-18 089

-3 065

92 124

Autres actifs financiers

392

15

-76

 

331

Dépréciations déduites de l'actif

86 776

29 070

-18 165

-3 065

94 616

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

1 006

1 206

-175

 

2 037

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

87 782

30 276

-18 340

-3 065

96 653

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

30

30

 

Prêts et avances

241 078

4 878

1 484

2 666

98 497

348 603

191 926

Autres actifs financiers

 

 

 

 

63

63

 

Total au 31/12/2012

241 078

4 878

1 484

2 666

98 590

348 696

191 926

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

35

35

 

Prêts et avances

152 672

4 845

1 335

756

90 161

249 769

175 833

Autres actifs financiers

 

 

 

 

23

23

 

Total au 31/12/2011

152 672

4 845

1 335

756

90 219

249 827

175 833

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur la clientèle

1 305

1 440

Total des prêts et créances restructurés

1 305

1 440

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

—les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport annuel relatif aux risques de marchés (chapitre 1.10.2.1 du rapport annuel de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté).

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7 et la gestion du risque de change, est présentée dans le rapport annuel sur le risque de bilan (chapitre 1.10.2.2 du rapport annuel de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté).

 

7.5. Risque de liquidité. —Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport annuel du risque de bilan (chapitre 1.10.2.2 du rapport annuel de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté).

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Instruments dérivés de transaction

64 298

 

 

 

 

64 298

Instruments dérivés de couverture

687

 

 

 

 

687

Dettes envers les établissements de crédit

787 591

1 275 330

1 295 047

812 929

 

4 170 897

Dettes envers la clientèle

8 810 070

146 776

1 256 058

460 015

 

10 672 919

Dettes représentées par un titre

5 565

1 587

3 898

 

 

11 050

Passifs financiers par échéance

9 668 211

1 423 693

2 555 003

1 272 944

0

14 919 851

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

4 001

 

 

 

 

4 001

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

165 347

418 926

201 247

242 672

 

1 028 192

Engagements de financement donnés

169 348

418 926

201 247

242 672

0

1 032 193

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

59

2 352

4 085

 

6 496

Engagements de garantie en faveur clientèle

21 113

46 527

71 173

176 892

73 218

388 923

Engagements de garantie donnés

21 113

46 586

73 525

180 977

73 218

395 419

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-73 779

-68 370

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-11 454

-11 164

Autres charges sociales et fiscales

-38 983

-37 673

Intéressement et participation

-3 285

-2 946

Total des charges de personnel

-127 501

-120 153

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 529 cadres et 1 188 non cadres, soit un total de 1 717 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Caisses d'Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

)— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

235 211

8 625

906

244 742

215 712

5 972

812

222 496

Juste valeur des actifs du régime

-241 998

-6 373

-296

-248 667

-212 602

-6 154

-284

-219 040

Ecarts actuariels non reconnus

6 836

-1 347

 

5 489

-3 110

1 281

 

-1 829

Solde net au bilan

49

905

610

1 564

 

1 099

528

1 627

Engagements sociaux passifs

49

905

610

1 564

 

1 099

528

1 627

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

215 712

5 972

812

222 496

200 589

6 589

802

207 980

Coût des services rendus

 

72

28

100

 

252

28

280

Coût financier

7 830

186

42

8 058

7 052

211

47

7 310

Prestations versées

-4 614

-231

-56

-4 901

-4 875

-177

-59

-5 111

Ecarts actuariels

16 283

2 626

80

18 989

12 946

-903

-6

12 037

Dette actuarielle en fin de période

235 211

8 625

906

244 742

215 712

5 972

812

222 496

Juste valeur des actifs en début de période

-212 602

-6 154

-284

-219 040

-201 379

-5 938

-278

-207 595

Rendement attendu des actifs

-7 781

-185

-8

-7 974

-6 807

-178

-7

-6 992

Cotisations reçues

 

 

 

 

-9 322

 

 

-9 322

Prestations versées

4 614

 

56

4 670

4 875

 

 

4 875

Ecarts actuariels de l'exercice

-26 229

-34

-60

-26 323

31

-38

1

-6

Juste valeur des actifs en fin de période

-241 998

-6 373

-296

-248 667

-212 602

-6 154

-284

-219 040

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

-18 974

 

 

-18 974

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

-245

 

 

-245

Prestations versées

 

 

 

 

19 219

 

 

19 219

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net des engagements

-6 787

2 252

610

-3 925

3 110

-182

528

3 456

Ecarts actuariels non reconnus

6 836

-1 347

 

5 489

-3 110

1 281

 

-1 829

Solde net au bilan

49

905

610

1 564

 

1 099

528

1 627

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 88% en obligations, 6% en actions, 6% en actifs immobiliers et monétaires Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

La Norme IAS 19 amendée est applicable au 1er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

La provision pour le régime de la CGPCE au 31/12/2012 est de 0,049 M€. En IAS 19 révisé le montant de la provision pour ce régime en date du 31/12/2012 serait de 0 M€. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31/12/2012 est de (0,049) M€ ventilés entre 3 composantes :

— 3,109 M€ au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012 ;

— -0,210 M€ au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat ;

— -2,947 M€ au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En millions d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

30/12/2010

30/12/2009

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements et droits à remboursement financés (1)

235 211

215 712

199 271

188 569

196 519

Juste valeur des actifs du régime (2)

-241 998

-212 602

-219 132

-204 494

-199 914

Solde net au bilan

-6 787

3 110

-19 861

-15 925

-3 395

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (1)

0,83%

0,44%

4,10%

2,62%

0,48%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (2)

12,34%

0,02%

1,97%

1,12%

5,30%

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

72

28

100

 

252

28

280

Coût financier

7 830

186

42

8 058

7 052

211

47

7 310

Rendement attendu des actifs de couverture

-7 781

-185

-8

-7 974

-6 807

-178

-7

-6 992

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

-245

 

 

-245

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

-27

19

-8

 

 

 

 

Coût des services passés

 

-10

 

-10

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des charges des régimes à prestations définies

49

36

81

166

 

285

68

353

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

2,96%

2,60%

2,90%

3,80%

3,10%

3,10%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,70%

3,00%

3,00%

3,40%

3,00%

2,54%

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

2,60%

 

 

Tables de mortalité

TGH/TGF 05

TPRV93

TF00/02

TGH/TGF 05

TPRV93

TF00/02

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour la CGPCE.

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses : Au 31 décembre 2012, une hausse du taux d’actualisation de 1% aurait pour impact une baisse de 866 M€ au titre du régime de maintien de droits de la CGPCE soit environ -16,7%. Réciproquement, une baisse du taux d’actualisation de 1% aurait pour impact une hausse de 1 145 M€ au titre du régime de maintien de droits de la CGPCE soit environ +22%.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

9.1. Compte de résultat :

 

(En millions d’euros)

Compte de résultat consolidé du groupe bfc - information sectorielle

Pôle Banque Commerciale et Assurance

Pôle financier

Total

2011

2012

2011

2012

2011

2012

PNB

287,3

290,4

21,3

25,9

308,6

316,3

Frais de gestion

-195,1

-200,7

-13,7

-15,6

-208,8

-216,3

Résultat Brut d'exploitation

92,2

89,8

7,6

10,3

99,8

100,1

Coût du risque

-11,2

-19,6

-3,9

-0,2

-15,1

-19,8

Gains ou perte sur autres actifs

0,0

0,0

-57,5

-25,8

-57,5

-25,8

Résultat avant impôt

81,0

70,2

-53,8

-15,8

27,1

54,4

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés en faveur

1 030 961

1 067 042

Des établissements de crédit

4 001

10 357

De la clientèle

1 026 960

1 056 685

Ouvertures de crédit confirmées

1 026 960

1 056 685

Engagements de financement reçus

835 000

825 000

D'établissements de crédit

835 000

825 000

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

4 250 229

4 673 237

D'ordre des établissements de crédit

2 714 261

2 938 085

D'ordre de la clientèle

1 535 968

1 735 152

Engagements de garantie reçus

5 872 781

5 310 232

D'établissements de crédit

1 990 753

1 818 935

De la clientèle

3 882 028

3 491 297

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Instruments de dettes

559 286

502 377

Prêts et avances

3 862 392

4 265 282

Total

4 421 678

4 767 659

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 534 385 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (1 737 872 K€ au 31 décembre 2011),

— 181 425 K€ de créances nanties auprès de la SFEF (348 006 K€ au 31 décembre 2011),

— 54 017 K€ de crédits immobiliers auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 791 441 K€ au 31 décembre 2011,

— 218 707 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 208 416 K€ au 31 décembre 2011.

— 507 151 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 966 706 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Caisses d’Épargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Autres parties liées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Autres parties liées

Crédits

 

2 235 431

2 262

 

2 036 919

2 262

Autres actifs financiers

 

605 237

54 995

 

550 659

56 218

Autres actifs

 

6 067

20 463

 

14 518

18 903

Total des actifs avec les entités liées

 

2 846 735

77 720

 

2 602 096

77 383

Dettes

 

3 841 400

 

 

3 993 744

 

Autres passifs financiers

 

271 507

 

 

245 537

 

Autres passifs

 

4 082

19 831

 

2 389

18 510

Total des passifs envers les entités liées

 

4 116 989

19 831

 

4 241 670

18 510

Intérêts, produits et charges assimilés

 

41 860

 

 

2 001

 

Commissions

 

-2 024

 

 

-2 586

 

Résultat net sur opérations financières

 

-60 827

 

 

-121 796

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

1 060

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

 

-20 991

 

 

-121 321

 

Engagements donnés

 

302 683

 

 

315 896

 

Engagements reçus

 

835 345

 

 

825 345

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

1 890 552

 

 

1 884 308

 

Total des engagements avec les entités liées

 

3 028 580

 

 

3 025 549

 

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2012 s’élèvent à 1 574 K€ (1 976 K€ en 2011), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Avantages à court terme

1 514

1 551

Avantages postérieurs à l’emploi

60

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

425

Total

1 574

1 976

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant global des prêts accordés

1 213

1 876

 

Note 12. – Transfert d’actifs.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés :

 

(En millions d’euros)

31/12/2012

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et passifs associés

Cas où les recours sur les passifs associés sont limités aux actifs transférés

Valeur comptable

Valeur comptable des passifs associés

Juste valeur des actifs

Juste valeur des passifs associés

Net

Autres actifs financiers

710 913

528 969

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

710 913

528 969

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

218 707

218 707

 

 

 

Prêts et créances

218 707

218 707

 

 

 

Total

929 620

747 676

 

 

 

 

Opérations de pension et de prêts de titres. — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés Par conséquent, ces deniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêt de titre financé.

Au 31 décembre 2012, 559 286 M€ de pensions livrées ont été transférés des actifs financiers disponibles à la vente.

Au 31 décembre 2012, 151 627 M€ de prêts de titres « secs » ont été transférés des actifs financiers disponibles à la vente.

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

 

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — Le périmètre de consolidation du groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas évolué au cours de l’exercice 2012.

 

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Au 31 décembre 2012, le périmètre consolidé du groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté comprend les comptes de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté et des contreparties suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% De contrôle

Méthode de consolidation

GIE DIRECT ECUREUIL

Autres intermédiaires monétaires

Française

99,99%

IG

CEBIM

Marchand de biens

Française

100,00%

IG

SAS PHILAE

Location terrains, autres biens immobiliers

Française

100,00%

IG

SLE AUXERRE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE BELFORT ET SA REGION

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE DE BESANCON

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE NORD COTE D'OR

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SUD COTE D'OR

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE DU DOUBS

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE HAUTE SAONE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE DU JURA

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE NIEVRE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE EST

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE OUEST

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE SENS

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

 

Note 14. – Autres informations.

 

14.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Honoraires des controleurs legaux des comptes et des membres de leurs reseaux

CAC 1 (KPMG)

CAC 2 (MAZARS)

2012 (2)

2011 (2)

Variation (%) (3)

2012 (2)

2011 (2)

Variation (%) (3)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

172

100,0%

155

100,0%

11,0%

151

94,4%

143

94,1%

5,6%

Emetteur

156

 

143

 

 

151

 

143

 

 

Filiales intégrés globalement

16

 

12

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

9

5,6%

9

5,9%

0,0%

Emetteur

 

 

 

 

 

9

 

9

 

 

Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

172

100,0%

155

100,0%

11,0%

160

100,0%

152

100,0%

5,3%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

172

100,0%

155

100,0%

11,0%

160

100,0%

152

100,0%

5,3%

 

VII. — Rapport des commissaires ax comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Aux sociétaires

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.2.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2 ; 4.1.6 et 5.3 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. Pour les Caisses d’Épargne, la note 5.3 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 5.15.3 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Chalon sur Saône et Courbevoie, le 3 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

1302258

06/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1952
Texte de l'annonce :

1301952

6 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

Situation trimestrielle publiable au 31 mars 2013.

(En milliers d'euros.)

 

ACTIF

MONTANT

Caisse, Banques Centrales, CCP

31 429

Effets Publics et Valeurs assimilées

10 395

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 136 235

Opérations avec la Clientèle

8 827 681

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

787 910

Actions et Autres Titres à revenu variable

35 001

Participations et autres titres détenus à long terme

79 365

Parts dans les Entreprises liées

589 494

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 170

Immobilisations corporelles

58 251

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

73 437

Comptes de Régularisation

197 732

Total actif

16 832 100

 

PASSIF

MONTANT

Banques Centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 128 069

Opérations avec la Clientèle

10 782 622

Dettes représentées par un titre

11 108

Autres Passifs

180 900

Comptes de Régularisation

317 041

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

52 902

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 309 404

Capital souscrit

456 634

Primes d'Emission

289 942

Réserves

521 294

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

Report à nouveau (+/-)

41 534

Total passif

16 832 100

 

HORS-BILAN

MONTANT

ENGAGEMENTS DONNES

 

Engagements de financement

1 063 476

Engagements de garantie

404 397

Engagements sur titres

0

ENGAGEMENTS RECUS

 

Engagements de financement

830 000

Engagements de garantie

75 703

Engagements sur titres

11 063

1301952

15/02/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 339
Texte de l'annonce :

1300339

15 février 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°20


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088 – 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

 

Situation trimestrielle publiable au 31 décembre 2012.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

34 111

Effets Publics et Valeurs assimilées

10 421

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 057 804

Opérations avec la Clientèle

8 754 963

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

796 652

Actions et Autres Titres à revenu variable

42 497

Participations et autres titres détenus à long terme

78 743

Parts dans les Entreprises liées

593 773

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 233

Immobilisations corporelles

60 084

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

72 780

Comptes de Régularisation

152 472

    Total actif

16 659 533

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 155 194

Opérations avec la Clientèle

10 681 108

Dettes représentées par un titre

11 049

Autres passifs

160 512

Comptes de Régularisation

275 520

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

57 882

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 268 214

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

521 294

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

344

        Total passif

16 659 533

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 034 771

    Engagements de garantie

395 420

    Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

835 000

    Engagements de garantie

75 482

    Engagements sur titres

3 063

 

1300339

07/11/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6291
Texte de l'annonce :

1206291

7 novembre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


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CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation – BP 23088 – 21088 DIJON Cedex 9

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

Situation au 30 septembre 2012.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

33 691

Effets Publics et Valeurs assimilées

10 360

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 020 731

Opérations avec la Clientèle

8 555 896

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

828 969

Actions et Autres Titres à revenu variable

40 504

Participations et autres titres détenus à long terme

78 779

Parts dans les Entreprises liées

618 037

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 176

Immobilisations corporelles

59 596

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

83 312

Comptes de Régularisation

139 186

    Total actif

16 474 237

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 101 827

Opérations avec la Clientèle

10 510 103

Dettes représentées par un titre

13 194

Autres passifs

153 750

Comptes de Régularisation

322 377

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

54 718

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres (hors FRBG) (+/-)

1 268 214

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

521 294

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

344

        Total passif

16 474 237

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 068 537

    Engagements de garantie

396 957

    Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

860 000

    Engagements de garantie

66 199

    Engagements sur titres

8 318

 

 

1206291

15/08/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5449
Texte de l'annonce :

1205449

15 août 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

1 Rond point de la Nation – BP 23088 – 21088 DIJON CEDEX 9

352 483 341 R.C.S. DIJON

Code APE : 6419Z

 

SITUATION AU 30 JUIN 2012

(En milliers d'EUROS)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

32 261

Effets Publics et Valeurs assimilées

10 443

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 764 039

Opérations avec la Clientèle

8 461 115

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

832 316

Actions et Autres Titres à revenu variable

47 606

Participations et autres titres détenus à long terme

80 007

Parts dans les Entreprises liées

616 668

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

5 195

Immobilisations corporelles

60 197

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

59 601

Comptes de Régularisation

172 683

Total actif

16 142 131

 

PASSIF

Montant

Banques Centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 928 184

Opérations avec la Clientèle

10 366 848

Dettes représentées par un titre

13 390

Autres Passifs

163 725

Comptes de Régularisation

301 097

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

50 619

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 268 214

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'Emission

289 942

    Réserves

521 294

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

344

Total passif

16 142 131

 

HORS-BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNES

 

    Engagements de financement

1 089 377

    Engagements de garantie

 401 818

    Engagements sur titres

0

ENGAGEMENTS RECUS

 

    Engagements de financement

1 181 022

    Engagements de garantie

61 897

    Engagements sur titres

2 063

 

 

 

1205449

11/05/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2292
Texte de l'annonce :

1202292

11 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419 Z.

Exercice 2011.

 

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros).

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

35 459

28 495

Créances sur les établissements de crédit

3.1

5 781 437

6 090 168

Opérations avec la clientèle

3.2

8 193 830

7 669 557

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

920 164

948 009

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

82 797

170 518

Participations et autres titres detenus a long terme

3.4

21 974

21 367

Parts dans les entreprises liées

3.4

618 264

672 882

Immobilisations incorporelles

3.5

5 262

5 374

Immobilisations corporelles

3.5

62 854

63 230

Autres actifs

3.7

79 776

145 359

Comptes de régularisation

3.8

173 720

159 767

    Total de l'actif

 

15 975 538

15 974 726

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

1 076 937

1 214 334

    Engagements de garantie

4.1

413 635

513 313

    Engagements sur titres

 

1 116

4 162

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 071 817

4 395 854

Opérations avec la clientèle

3.2

10 141 125

9 861 483

Dettes representées par un titre

3.6

12 393

12 633

Autres passifs

3.7

123 850

85 306

Comptes de régularisation

3.8

235 794

191 567

Provisions

3.9

52 346

62 377

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

50 054

63 458

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 288 159

1 302 048

    Capital souscrit

 

456 634

456 634

    Primes d'émission

 

289 942

289 942

    Réserves

 

536 485

521 020

    Report à nouveau

 

 

-9 763

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

5 098

44 215

        Total du passif

 

15 975 538

15 974 726

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

825 000

907 348

Engagements de garantie

4.1

56 487

50 065

    Engagements sur titres

 

2 210

1 871

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

565 728

508 305

Intérêts et charges assimilées

5.1

-370 914

-309 030

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

1 882

8 271

Commissions (produits)

5.4

132 728

130 318

Commissions (charges)

5.4

-26 530

-23 202

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

5 125

7 683

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-15 501

-2 628

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

7 919

7 356

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-8 758

-9 353

Produit net bancaire

 

291 679

317 717

Charges générales d'exploitation

5.8

-197 596

-206 183

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 838

-10 791

Résultat brut d'exploitation

 

83 245

100 744

Coût du risque

5.9

-14 473

-19 051

Résultat d'exploitation

 

68 772

81 694

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-57 831

-10 800

Résultat courant avant impôt

 

10 941

70 893

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-19 247

-26 907

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

13 404

228

Résultat net

 

5 098

44 213

 

III. — Annexe.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis :

Plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles :

Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

40 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

3 à 10 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

2.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

2.3.6. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

2.3.8. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.9. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.10. Revenus des titres à revenu variable : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.3.11. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue

3 679 655

3 807 278

Comptes ordinaires

3 679 003

3 807 212

Valeurs non imputées

652

66

Créances à terme

2 055 032

2 194 714

Comptes et prêts à terme

2 004 791

2 144 473

Prêts subordonnés et participatifs

50 241

50 241

Créances rattachées

46 749

88 176

    Total

5 781 437

6 090 168

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 71 884 milliers d'euros à vue et 1 998 247 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 2 986 579 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue

44 546

42 911

Comptes ordinaires créditeurs

8 450

24 857

Comptes et emprunts au jour le jour

20 000

0

Autres sommes dues

16 095

18 054

Dettes à terme

4 006 468

4 337 709

Comptes et emprunts à terme

3 529 069

4 203 183

Valeurs et titres donnés en pension à terme

477 400

134 526

Dettes rattachées

20 803

15 234

    Total

4 071 817

4 395 854

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 20 000 milliers d'euros à vue et 3 487 415 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

124 843

113 666

Créances commerciales

16 449

14 869

Autres concours à la clientèle

7 927 380

7 416 118

Crédits de trésorerie et de consommation

807 464

778 590

Crédits à l'équipement

2 402 928

2 326 382

Crédits à l'habitat

4 662 918

4 263 267

Autres crédits à la clientèle

33 070

20 972

Prêts subordonnés

21 000

21 000

Autres

 

5 906

Créances rattachées

35 268

33 847

Créances douteuses

164 710

159 366

Dépréciations des créances sur la clientèle

-74 821

-68 309

    Total

8 193 830

7 669 557

 

Dont créances restructurées : 2 260 K€.

Dont créances restructurées reclassées en encours sains : 1 440 K€.

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement du Système européen de Banque Centrale se montent à 1 737 872 K€.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

7 349 388

7 211 896

Livret A

3 522 478

3 445 166

PEL/CEL

1 817 908

1 780 506

Livret Jeune, livret B et CODEVI

1 088 871

991 689

LEP

867 735

915 953

PEP

36 254

60 367

Autres

16 142

18 215

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 708 676

2 577 695

Autres sommes dues

5 384

8 319

Dettes rattachées

77 677

63 573

    Total

10 141 125

9 861 483

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 519 112

1 011 176

2 530 288

1 496 995

825 641

2 322 636

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

178 388

178 388

 

255 058

255 058

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

 

 

 

 

 

    Total

1 519 112

1 189 564

2 708 676

1 496 995

1 080 700

2 577 695

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

1 301 548

58 747

-27 492

32 570

-21 001

Entrepreneurs individuels

395 575

13 933

-5 474

5 777

-3 058

Particuliers

4 746 178

89 631

-40 476

32 828

-22 378

Administrations privées

96 263

2 319

-1 193

966

-488

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 535 489

354

-185

251

 

Autres

28 614

 

 

 

 

    Total au 31 décembre 2011

8 103 667

164 983

-74 820

72 392

-46 925

    Total au 31 décembre 2010

6 962 581

101 114

-57 191

52 659

-39 154

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

0

173 006

747 158

 

920 164

17 824

247 591

682 594

 

948 009

    Valeurs brutes

 

191 459

740 048

 

931 507

 

255 784

674 298

 

930 082

    Créances rattachées

 

4 404

13 297

 

17 701

 

5 065

13 101

 

18 166

    Dépréciations :

 

-22 857

-6 188

 

-29 044

 

-13 257

-4 806

 

-18 063

Actions et autres titres à revenu variable

 

52 035

 

30 761

82 797

 

139 313

 

31 205

170 518

    Montants bruts

 

58 883

 

32 733

91 616

 

142 267

 

33 347

175 613

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-6 847

 

-1 972

-8 819

 

-2 954

 

-2 141

-5 095

        Total

0

225 041

747 158

30 761

1 002 961

17 824

386 904

682 594

31 205

1 118 527

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 772 968 K€.

Les plus et moins values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 1 279 et – 1 976 K€.

— Titres souverains grecs : En l’absence de prix de marché observables sur les lignes détenues et en considération des incertitudes sur les modalités de mise en oeuvre du plan de soutien négocié, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a constaté sur l’exercice 2011 une dépréciation cumulée de 3 750 K€ sur les titres grecs représentant en moyenne 75% du nominal, cohérente avec les meilleures estimations possibles des effets de la participation exceptionnelle du secteur privé au plan du soutien.

A titre d’information, la sensibilité du montant de dépréciation affectant le compte de résultat au taux de décote retenu sur les titres grecs est la suivante : 10% de décote en plus (ou en moins) représentent une charge (un produit) complémentaire en résultat de 500 K€.

— Titres souverains italiens, portugais, espagnols, irlandais : La Caisse d’Épargne détient respectivement 10 000 K€ de titres portugais, dans le portefeuille de placement. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur ces titres sont de 4 455 K€.

La Caisse d’Épargne détient respectivement 10 000 K€ de titres italiens et 10 000 K€ de titres espagnols, dans le portefeuille d’investissement. Au 31 décembre 2011, aucun indicateur de risque de contrepartie avéré justifiant la constatation d’une dépréciation n’a été relevé sur ces titres.

A titre d’information, les valeurs de marché de ces titres sont respectivement de 8 836 K€ et 10 025 K€.

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

113 460

445 272

558 732

17 824

161 730

312 571

492 125

Titres non cotés

 

1 000

41 200

42 200

 

5 492

45 200

50 692

Titres prêtés

 

54 142

247 389

301 531

 

75 304

311 722

387 026

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

4 404

13 297

17 701

 

5 065

13 101

18 166

    Total

0

173 006

747 158

920 164

17 824

247 591

682 594

948 009

Dont titres subordonnés

0

7 357

9 702

17 059

0

14 541

7 397

21 938

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à -19 252 K€ au 31 décembre 2011 contre – 10 259 K€ au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 9 499 K€ au 31 décembre 2011 contre 10 565 K€ au 31 décembre 2010.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 6 188 milliers d'euros au 31 décembre 2011 contre 4 806 K€ au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 26 012 K€ au 31 décembre 2011 contre 28 177 K€ au 31 décembre 2010.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 199 641 milliers d'euros au 31 décembre 2011 (contre 181 072 K€ au 31 décembre 2010).

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres non cotés

 

52 036

30 761

82 797

 

139 313

31 205

170 518

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

0

52 036

30 761

82 797

0

139 313

31 205

170 518

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 47 617 K€ d’OPCVM dont 47 617 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011, contre 134 894 K€ d’OPCVM dont 134 894 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à – 6 843 K€ au 31 décembre 2011 contre – 2 976 K€ au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 334 K€ au 31 décembre 2011 contre 3 164 K€ au 31 décembre 2010.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 1 976 K€ au 31 décembre 2011 contre – 2 141 K€ au 31 décembre 2010 et les plus-values latentes s’élèvent à 1 279 K€ au 31 décembre 2011 contre 2 390 K€ au 31 décembre 2010.

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Achats

Cessions

Remboursements

Créances

rattachées

Décotes/

surcotes

Trans-

ferts

Autres variations

31/12/2011

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

687 400

5 000

-6 000

-106 500

196

227

173 023

 

753 346

    Total

687 400

5 000

-6 000

-106 500

196

227

173 023

0

753 346

 

Des cessions de titres classés en titres d’investissement ont été réalisées en 2011 pour un montant de 6 M€ (nominal investi).

Ces cessions ont été effectuées en raison du retour avéré de la liquidité sur le marché pour des titres à la notation dégradée et placés à ce titre sous surveillance par les comités internes.

3.3.3. Reclassements d’actifs :

1. Reclassement en raison de l’illiquidité des marchés (CRC n°2008-17) : En application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement », la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a opéré les reclassements d’actifs suivants :

 

Type de reclassement

(en milliers d’euros)

Montant reclassé à la date du reclassement

Plus ou moins value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement

Moins value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement

Résultat de l'année sur les titres reclassés

 

Années précédentes

Titres échus ou cédés au 31/12/2011

31/12/2011

 

 

 

Titres de placement à titres d'investissement

615 640

-205 099

410 541

10 909

-2 759

699

 

En 2008, la CEBFC a décidé de modifier sa stratégie de gestion sur certains titres en raison de l’absence de liquidité du marché en comptant les détenir a minima jusqu’au retour de la liquidité sur le marché concerné. Ce reclassement a été effectué en date du 01/07/2008 pour un montant de 615 640 K€

2. Reclassement en raison d’un changement d’intention (Dispositions du CRB 90-01 antérieures au CRC 2008-17) : En 2010, aucun reclassement comptable, de la catégorie « titres de placement » vers la catégorie « titres d’investissement » n’a été effectué.

En 2011, le transfert de titres obligataires de la catégorie « titres de placement » vers la catégorie « titres d’investissement » a été effectué pour formaliser l’intention de gestion de conserver les titres souverains ou assimilés (administrations centrales ou régionales) de notation élevée (supérieure à BBB+), jusqu’à leur échéance finale.

Ce reclassement a été effectué en date du 01/10/2011 sur un montant de 173 M€.

 

Type de reclassement (en milliers d’euros)

Montant transféré au cours de l'exercice

 

Au 31/12/2011

Au 31/12/2010

Titres de placement à titres d'investissement

173 023

 

 

Sur l’exercice 2011, la moins-value latente qui aurait été provisionnée sur ces titres de placement s’ils n’avaient pas été reclassés, s’élèverait à 1 773 K€.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Valeurs brutes

718 489

4 666

-1 536

721 619

    Participations et autres titres détenus à long terme

21 900

1 888

-1 277

22 511

    Parts dans les entreprises liées

696 589

2 778

-259

699 108

Dépréciations

24 240

57 350

-209

81 381

    Participations et autres titres à long terme

533

138

-134

537

    Parts dans les entreprises liées

23 707

57 212

-75

80 844

Immobilisations financières nettes

694 249

-52 684

-1 327

640 238

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 20 337 K€ au 31 décembre 2011 contre 16 189 K€ au 31 décembre 2010.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (3 666 K€).

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2011 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 57 199 K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur actifs immobilisés.

Au 31 décembre 2011, la valeur nette comptable s’élève à 533 453 K€ pour les titres BPCE.

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCI AIE

 

 

49,00%

10 973

10 973

 

 

 

 

472

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

6 497

6 208

6 296

 

 

 

0

 

    Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

    Certificats d'associations

 

 

 

3 666

3 666

0

 

 

 

0

 

    Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

10 313

10 177

3 629

 

 

 

737

 

    Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

        Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BPCE Achats

12/20 rue Fernand Braudel - 75013 Paris

GIE

BPCE Trade

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

CE Syndication Risque

5 rue Masseran - 75007 Paris

GIE

CEFCL

2 Rue Royale - 57000 Metz

SCI

Château de Bligny

Le château - 21200 Bligny les Beaune

SCI

CRC Direct Ecureuil

7 B rue René Char - 21000 Dijon

GIE

CSF - GCE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

Distribution

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

Ecolocale

Ecureuil Promotion - Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 Paris Cedex 13

GIE

Ecureuil crédit

Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 Paris Cedex 13

GIE

GCE Business Services Moa

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

GCE Technologies Moe

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE I - Datech (ex production Ecureuil Est)

2 Quai Kléber - 67000 Strasbourg

GIE

IT - CE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

La croix blanche

Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 Paris

S.C.I.

Mobiliz

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

Neuilly Contentieux

20 avenue Georges Pompidou - 92300 Levallois Perret

GIE

Pronyfi

BNP PARIBAS -BFI-CAT 05A1 - 16 rue du Hanovre - 75078 Paris Cedex 02

GIE

SEA 1

88 Avenue de France - 75641 Paris Cedex 13

GIE

SNC Ecureuil

5 rue Masseran - 75007 Paris

SNC

Spring Rain

HSBC France - AOSU - Entité 324 - 103 avenue des Champs Elysées - 75008 Paris

GIE

Vivalis Investissements

Rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 Rillieux-la-Pape Cedex

GIE

Vulcain Energie

39 Rue de Bassano - 75008 Paris

GIE

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

2 112 692

0

2 112 692

2 194 532

    Dont subordonnées

53 390

 

53 390

54 367

Dettes

3 855 123

 

3 855 123

4 366 140

Engagements donnés

2 511 723

 

2 511 723

2 142 166

Engagements de financement

500

 

500

41 600

Engagements de garantie

331 817

 

331 817

430 969

Autres engagements donnés

2 179 406

 

2 179 406

1 669 597

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.5.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

13 106

102

0

0

13 208

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 726

 

 

 

4 726

    Logiciels

8 372

102

 

 

8 474

    Autres

8

 

 

 

8

Amortissements et dépréciations

7 732

214

0

0

7 946

    Droits au bail et fonds commerciaux

 

 

 

 

0

    Logiciels

7 724

214

 

 

7 938

    Autres

8

 

 

 

8

        Total valeurs nettes

5 374

-112

0

0

5 262

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

 

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

180 669

12 682

-8 863

0

184 488

    Immobilisations corporelles d'exploitation

170 567

12 658

-6 856

-1 197

175 172

        Terrains

7 244

 

 

-235

7 009

        Constructions

50 983

4 788

 

-847

54 924

        Autres

112 340

7 870

-6 856

-115

113 239

    Immobilisations hors exploitation

10 102

24

-2 007

1 197

9 316

Amortissements et dépréciations

117 439

10 820

-6 625

0

121 634

    Immobilisations corporelles d'exploitation

110 991

10 624

-5 433

-626

115 556

        Terrains

 

 

 

 

 

        Constructions

29 409

2 172

 

-510

31 071

        Autres

81 582

8 452

-5 433

-116

84 485

    Immobilisations hors exploitation

6 448

196

-1 192

626

6 078

            Total valeurs nettes

63 230

1 862

-2 238

0

62 854

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

11 724

10 677

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

150

1 300

Dettes rattachées

519

656

    Total

12 393

12 633

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

56

149

10

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

521

 

 

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

14 308

 

18 368

Créances et dettes sociales et fiscales

296

32 160

235

31 327

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

78 959

77 325

144 974

35 601

    Total

79 776

123 850

145 358

85 306

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

 

 

 

    Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

7 706

47 738

4 590

34 420

    Charges et produits constatés d'avance (1)

13 048

61 536

11 926

58 416

    Produits à recevoir/Charges à payer

20 497

34 878

21 345

36 236

    Valeurs à l'encaissement

115 206

90 040

87 734

60 496

    Autres (2)

17 263

1 602

34 172

2 000

        Total

173 720

235 794

159 767

191 567

(1) Dont 8 957 K€ en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux prêts à taux zéro et 58 085 K€ de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ.

(2) Dont 9 556 K€ à l’actif sur des dénouements d’effets de commerce et 7 164 K€ d’instance de trésorerie à affecter.

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

15 108

330

363

3 802

11 273

Provisions pour engagements sociaux

10 789

539

9 533

 

1 795

Provisions pour PEL/CEL

23 330

 

1 639

 

21 691

Autres provisions pour risques

13 150

7 562

2 923

202

17 587

Provisions pour impôts

4 309

429

625

6

4 107

Autres

8 841

7 133

2 298

196

13 480

    Total

62 377

8 431

14 458

4 004

52 346

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-70 972

-24 905

5 626

12 877

-77 374

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-68 309

-24 893

5 504

12 877

-74 821

Dépréciations sur autres créances

-2 663

-12

122

0

-2 553

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

15 107

329

-362

-3 802

11 272

Provisions sur engagements hors bilan (1)

935

329

-258

 

1 006

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

14 172

 

-104

-3 802

10 266

Autres provisions

 

 

 

 

 

    Total

-55 865

-24 576

5 264

9 075

-66 102

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (20 336 milliers d'euros en 2011).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisse d’Épargne (Régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme,

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2011

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Valeur actualisée des engagements financés (a)

215 712

5 972

812

222 496

199 271

6 589

803

206 663

Juste valeur des actifs du régime (b)

212 602

6 154

284

219 040

200 158

5 938

278

206 374

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

18 974

 

 

18 974

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

3 110

-1 281

 

1 829

-9 965

-350

 

-10 315

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

0

1 099

528

1 627

-9 896

1 001

525

-8 370

Passif

 

1 099

528

1 627

9 078

1 001

525

10 604

Actif

 

 

 

0

18 974

 

 

18 974

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements (1)

215 712

199 271

188 569

196 519

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement (2)

212 602

219 132

204 494

199 914

Déficit (surplus)

3 110

-19 861

-15 925

-3 395

Ajustements sur les passif liés à l'expérience pertes (gains) (en % de (1)

0.44%

4.10%

2.62%

0.48%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) (en % de (2)

0.02%

1.97%

1.12%

5.30%

 

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 85.94% en obligations, 5.94% en actions, et 8.12% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

252

28

280

 

294

26

320

Coût financier

7 052

211

47

7 310

7 357

220

50

7 627

Rendement attendu des actifs de couverture

-6 807

-178

-7

-6 992

-7 029

-177

 

-7 206

Rendement attendu des droits à remboursement

-245

 

 

-245

-328

 

 

-328

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

 

0

 

 

 

0

Coût des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres

 

 

 

0

 

 

 

0

    Total

0

285

68

353

0

337

76

413

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3.80%

3.70%

3.10%

3.24%

3.10%

3.24%

Rendement attendu des actifs de couverture

3.40%

3.70%

3.00%

3.00%

2.54%

 

Rendement attendu des droits à remboursement

2.60%

1.75%

 

 

 

 

 

Pour les Caisses d'Épargne : Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

3.9.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

65 132

516 449

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 178 859

650 620

    Ancienneté de plus de 10 ans

343 580

386 839

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 587 571

1 553 908

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

235 175

233 487

    Total

1 822 746

1 787 395

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

51 037

21 352

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

16 281

55 374

    Total

67 318

76 726

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Dotations/ reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL:

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

39

39

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

7 397

-6 166

1 231

    Ancienneté de plus de 10 ans

12 385

4 730

17 115

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

19 782

-1 397

18 385

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 571

487

3 058

Provisions constituées au titre des crédits PEL

741

-741

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

236

12

248

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

977

-729

248

    Total

23 330

-1 639

21 691

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2011

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

63 458

 

13 404

 

50 054

    Total

63 458

0

13 404

0

50 054

 

Au 31 décembre 2011, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 24 596 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance.

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2009

394 134

289 942

495 736

40 778

1 220 590

Mouvements de l'exercice

62 500

 

15 521

3 437

81 458

    Total au 31 décembre 2010

456 634

289 942

511 257

44 215

1 302 048

Variation de capital

 

 

44 215

-44 215

0

Résultat de la période

 

 

 

5 098

5 098

Distribution de dividendes

 

 

-18 987

 

-18 987

    Total au 31 décembre 2011

456 634

289 942

536 485

5 098

1 288 159

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 456 634 milliers d'euros et est composé pour 365 307 340 euros de 18 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 91 326 840 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

— Sociétés locales d’épargne (SLE) : Au 31 décembre 2011, les parts sociales émises par la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (410 465 K€ de parts sociales) est détenu par des sociétaires. Au cours de l’exercice 2011, les SLE ont perçu un dividende de 12 000 K€ au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne.

Au 31 décembre 2011, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 45 789 K€ comptabilisé en créditeurs divers dans les comptes de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2011, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 1 217 K€, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne.

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2011

Total des emplois

828 912

1 148 542

3 501 210

5 718 167

0

11 196 830

Créances sur les établissements de crédit

254 566

140 545

761 258

926 466

 

2 082 836

Opérations avec la clientèle

517 186

644 941

2 535 441

4 496 262

 

8 193 830

Obligations et autres titres à revenu fixe

57 160

363 056

204 510

295 438

 

920 164

    Total des ressources

1 675 194

1 385 763

2 515 185

1 360 998

0

6 937 138

Dettes envers les établissements de crédit

856 847

1 036 965

1 322 544

810 864

 

4 027 220

Opérations avec la clientèle

812 251

348 070

1 187 072

550 134

 

2 897 526

Dettes représentées par un titre

6 096

728

5 569

 

 

12 393

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés :

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

10 357

47 016

    En faveur de la clientèle

1 066 581

1 167 318

        Ouverture de crédits documentaires

87

699

        Autres ouvertures de crédits confirmés

1 063 556

1 163 473

        Autres engagements

2 937

3 146

            Total des engagements de financement donnés

1 076 937

1 214 334

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

825 000

907 348

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

825 000

907 348

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

5 000

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

0

5 000

    D'ordre de la clientèle

413 635

508 313

        Cautions immobilières

39 990

37 836

        Cautions administratives et fiscales

2 678

874

        Autres cautions et avals donnés

352 521

442 218

        Autres garanties données

18 445

27 384

            Total des engagements de garantie donnés

413 635

513 313

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

56 487

50 065

            Total des engagements de garantie reçus

56 487

50 065

 

— Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 1 737 872 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 418 922 K€ au 31 décembre 2010,

– 348 006 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 401 489 K€ au 31 décembre 2010,

– 791 441 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 1 474 683 K€ au 31 décembre 2010,

– 208 416 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 194 914 K€ au 31 décembre 2010,

– 200 356 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

– 979 191 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

        Contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres contrats

 

 

0

 

 

 

0

 

    Opérations de gré à gré

1 850 933

0

1 850 933

-230 216

1 747 336

0

1 747 336

-153 726

        Accords de taux futurs

 

 

0

 

 

 

0

 

        Swaps de taux

1 850 933

 

1 850 933

-230 216

1 747 336

 

1 747 336

-153 726

        Swaps cambistes

 

 

0

 

 

 

0

 

        Swaps financiers de devises

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres contrats à terme

 

 

0

 

 

 

0

 

            Total opérations fermes

1 850 933

0

1 850 933

-230 216

1 747 336

0

1 747 336

-153 726

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

        Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

    Opérations de gré à gré

8 215

0

8 215

0

0

0

0

0

        Options de taux

8 215

 

8 215

0

0

 

0

0

        Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

            Total opérations conditionnelles

8 215

0

8 215

0

0

0

0

0

            Total instruments financiers et change à terme

1 859 148

0

1 859 148

-230 216

1 747 336

0

1 747 336

-153 726

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :*

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

1 048 014

802 919

0

0

1 850 933

950 311

797 025

0

0

1 747 336

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Swaps de taux

1 048 014

802 919

 

 

1 850 933

950 311

797 025

 

 

1 747 336

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Autres contrats à terme de taux

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

0

8 215

0

0

8 215

0

0

0

0

0

    Options de taux

0

8 215

 

 

8 215

0

0

 

 

0

    Total

1 048 014

811 134

0

0

1 859 148

950 311

797 025

0

0

1 747 336

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

163 314

688 719

998 899

1 850 933

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

163 314

688 719

998 899

1 850 933

Opérations conditionnelles

0

8 215

0

8 215

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

0

8 215

0

8 215

        Total

163 314

696 934

998 899

1 859 148

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EURO

15 570 748

15 580 887

15 674 428

15 697 898

Dollar américain

4 563

2 209

368

256

Livre sterling

13

8

7

3

Yen japonais

0

0

0

0

CHF

400 126

392 347

299 685

276 331

Autres devises

88

87

238

238

    Total

15 975 538

15 975 538

15 974 726

15 974 726

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

184 052

-79 393

104 659

159 466

-60 768

98 699

    Opérations avec la clientèle

310 856

-229 582

81 274

289 737

-192 495

97 241

    Obligations et autres titres à revenu fixe

58 173

-31 739

26 434

52 634

-30 167

22 467

    Dettes subordonnées

 

 

0

 

 

0

    Autres (*)

12 647

-30 200

-17 553

6 468

-25 600

-19 132

        Total

565 728

-370 914

194 814

508 305

-309 030

199 275

(*) Dont 10 543 et (29 912) K€ au titre des opérations de macro-couverture.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1 639 K€ pour l’exercice 2011, contre 1 663 K€ pour l’exercice 2010.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Aucune opération concernant les produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2011.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

282

593

Participations et autres titres détenus à long terme

752

625

Parts dans les entreprises liées

847

7 053

    Total

1 882

8 271

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-2 186

-2 186

0

-1 381

-1 381

Opérations avec la clientèle

35 732

0

35 732

35 935

0

35 935

Opérations sur titres

8 483

-101

8 382

9 117

-168

8 949

Moyens de paiement

26 273

-13 696

12 578

27 103

-12 951

14 153

Opérations de change

78

0

78

86

0

86

Engagements hors-bilan

5 037

-2 210

2 827

3 966

-540

3 427

Prestations de services financiers

8 423

-8 337

86

6 946

-8 159

-1 213

Activités de conseil

60

0

0

0

0

0

Autres commissions (1)

48 642

0

48 642

47 163

-4

47 160

    Total

132 728

-26 530

106 138

130 318

-23 202

107 116

(1) Dont vente de produits d’assurance-vie 38 421 K€.

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Titres de transaction

-121

339

Opérations de change

5 647

8 118

Instruments financiers à terme

-401

-775

    Total

5 125

7 683

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-16 731

169

-16 561

-4 090

499

-3 591

    Dotations

-19 642

-250

-19 892

-7 591

-51

-7 642

    Reprises

2 910

419

3 329

3 501

550

4 051

Résultat de cession

1 061

0

1 061

974

-12

962

Autres éléments

 

 

0

 

 

0

        Total

-15 670

169

-15 501

-3 116

487

-2 628

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 795

-2 157

638

2 695

-2 387

308

Refacturations de charges et produits bancaires

597

-66

531

514

-163

352

Activités immobilières

1 647

-313

1 334

1 504

-294

1 210

Prestations de services informatiques

 

 

0

 

 

0

Autres activités diverses

 

 

0

 

 

0

Autres produits et charges accessoires

2 881

-6 222

-3 341

2 641

-6 510

-3 868

    Total

7 919

-8 758

-839

7 356

-9 353

-1 998

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

2010

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-66 446

-67 032

    Charges de retraite et assimilées (1)

-14 183

-12 265

    Autres charges sociales

-24 029

-24 330

    Intéressement des salariés

-2 946

-6 061

    Participation des salariés

0

-2

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 664

-8 918

        Total des frais de personnel

-116 268

-118 608

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-6 750

-5 534

    Autres charges générales d'exploitation

-74 578

-82 041

        Total des autres charges d'exploitation

-81 328

-87 575

        Total

-197 596

-206 183

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 509 cadres et 1 118 non cadres, soit un total de 1 627 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Clientèle

-23 869

10 037

-1 049

186

-14 695

-21 547

7 548

-570

235

-14 333

Titres et débiteurs divers

-12

122

 

27

137

-3

42

 

43

82

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-330

258

 

 

-71

-158

446

 

 

288

Provisions pour risque clientèle

0

3 906

 

 

3 906

-7 568

2 480

 

 

-5 088

Autres

 

 

-3 750

 

-3 750

 

 

0

 

0

        Total

-24 210

14 323

-4 799

213

-14 473

-29 276

10 517

-570

278

-19 051

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

10 159

 

 

 

 

7 590

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

7 327

 

 

 

 

3 258

 

 

 

        Total reprises

 

17 486

 

 

 

 

10 848

 

 

 

    Pertes couvertes par des provisions

 

-7 327

 

 

 

 

-3 258

 

 

 

Reprises nettes

 

10 159

 

 

 

 

7 590

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-57 305

0

0

-57 305

23 232

0

0

23 232

    Dotations

-57 514

 

 

-57 514

-10 300

 

 

-10 300

    Reprises

209

0

 

209

33 532

0

 

33 532

Résultat de cession

-474

36

-87

-526

-34 027

74

-79

-34 032

        Total

-57 779

36

-87

-57 831

-10 794

74

-79

-10 800

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2011.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

64 181

98

-57 199

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

 

64 181

98

-57 199

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

64 181

98

-57 199

Impôt correspondant

-22 461

-15

0

+ Incidence de la quote part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

+ Contributions 3,3%

-682

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

2 251

 

 

Impôt comptabilisé

-20 892

-15

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

Provisions pour impôts

1 660

 

 

    Total

-19 232

-15

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 9 519 K€.

 

5.13. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

 

2011

2010

2011

2010

Produit net bancaire

291 679

317 719

285 076

277 545

Frais de gestion

-208 434

-216 974

-194 731

-204 359

Résultat brut d'exploitation

83 245

100 745

90 345

73 186

Coût du risque

-14 473

-19 051

-10 828

-19 280

Résultat d'exploitation

68 772

81 694

79 517

53 906

 

Note 6. – Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2011 aux organes de direction s’élèvent à 1 976 K€.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Montant global des prêts accordés

1 876

2 028

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes :

 

(En milliers d’euros)

KPMG

Mazars

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Variation (%)

Exercice 2011

Exercice 2010

Variation (%)

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

 

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels

143

100,00%

123

94,62%

16,26%

143

100,00%

124

97,64%

15,32%

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

7

 

 

 

 

3

 

 

        Total

143

100,00%

130

94,62%

10,00%

143

 

127

 

12,60%

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

7. – Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition au greffe du Tribunal de commerce à Dijon.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2011.

Aux sociétaires,

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Épargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Reclassement de titres : Votre Caisse d'Épargne a procédé à des reclassements de titres comme exposés dans la note 3.3.3 de l’annexe. Nous avons examiné la conformité de ces reclassements avec la réglementation en vigueur.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Chalon sur Saône et Courbevoie, le 30 mars 2012.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Entreprises :

Mazars :

Sylvie Merle,

Philippe Saint-Pierre ;

Max Dongar.

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2011.

I — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros).

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

35 459

28 495

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

332 005

340 024

Instruments dérivés de couverture

5.2

14 877

8 830

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 625 745

1 784 655

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

5 776 433

6 081 830

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

7 920 703

7 480 377

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

78 840

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

45 937

45 954

Actifs d'impôts courants

 

13 285

1 724

Actifs d'impôts différés

5.8

41 417

31 634

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

215 089

232 422

Immeubles de placement

5.10

3 238

3 654

Immobilisations corporelles

5.11

66 021

66 836

Immobilisations incorporelles

5.11

5 263

5 377

    Total de l'actif

 

16 174 312

16 111 812

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

61 691

118 110

Instruments dérivés de couverture

5.2

183 861

121 709

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

4 078 381

4 321 092

Dettes envers la clientèle

5.12.2

10 130 448

9 806 403

Dettes représentées par un titre

5.13

12 394

12 633

Passifs d'impôts courants

 

0

26

Passifs d'impôts différés

5.8

1 395

1 330

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

265 693

237 539

Provisions

5.15

38 097

44 070

Capitaux propres

 

1 402 352

1 448 900

Capitaux propres part du groupe

 

1 402 352

1 448 900

Capital et primes liées

 

746 576

746 576

Réserves consolidées

 

683 208

656 827

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-28 458

-1 835

Résultat de la période

 

1 026

47 332

    Total du passif

 

16 174 312

16 111 812

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros).

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

551 142

497 829

Intérêts et charges assimilées

6.1

-358 824

-296 986

Commissions (produits)

6.2

130 499

127 158

Commissions (charges)

6.2

-22 312

-21 491

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

7 615

8 895

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

1 502

11 199

Produits des autres activités

6.5

7 680

6 624

Charges des autres activités

6.5

-8 694

-9 347

Produit net bancaire

 

308 608

323 881

Charges générales d'exploitation

6.6

-197 124

-205 119

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-11 703

-11 662

Résultat brut d'exploitation

 

99 781

107 100

Coût du risque

6.7

-15 123

-19 027

Résultat d'exploitation

 

84 658

88 073

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-57 532

-10 321

Résultat avant impôts

 

27 126

77 752

Impôts sur le résultat

6.9

-26 100

-30 420

Résultat net

 

1 026

47 332

Résultat net part du groupe

 

1 026

47 332

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

1 026

47 332

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-40 599

218

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-38 838

-3 043

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

-1 761

3 261

Impôts

5.8

13 976

-72

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-26 623

146

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

-25 597

47 478

Part du groupe

 

-25 597

47 478

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Totalcapitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

394 134

289 942

680 483

-1 981

 

 

1 362 578

1 362 578

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

62 500

 

 

 

 

 

62 500

62 500

Contribution des SLE aux réserves consolidées (1)

 

 

-7 108

 

 

 

-7 108

-7 108

Distribution

 

 

-16 226

 

 

 

-16 226

-16 226

    Sous-total

62 500

 

-23 334

0

0

0

39 166

39 166

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

146

 

 

146

146

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

47 332

47 332

47 332

Autres variations

 

 

-322

 

 

 

-322

-322

    Sous-total

0

 

-322

0

0

47 332

47 010

47 010

Capitaux propres au 31 décembre 2010

456 634

289 942

656 827

-1 835

0

47 332

1 448 900

1 448 900

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

47 332

 

 

-47 332

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2011

456 634

289 942

704 159

-1 835

0

0

1 448 900

1 448 900

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-18 988

 

 

 

-18 988

-18 988

    Sous-total

0

 

-18 988

0

0

0

-18 988

-18 988

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-26 623

 

 

-26 623

-26 623

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

1 026

1 026

1 026

Autres variations (2)

 

 

-1 963

 

 

 

-1 963

-1 963

    Sous-total

0

 

-1 963

0

0

1 026

-937

-937

Capitaux propres au 31 décembre 2011

456 634

289 942

683 208

-28 458

0

1 026

1 402 352

1 402 352

(1)Depuis le 1er janvier 2010, consécutivement à l’entrée des SLE dans le périmètre de consolidation, la variation des réserves consolidées correspond au montant des parts sociales émises au cours de l’exercice par les SLE, n’ayant pas encore été investi en parts sociales de Caisse d’Épargne.

(2) Dont -1 819 K€ correspondant à la variation du capital des Sociétés locales d’Épargne pour la période du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011.

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros).

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat avant impôts

27 126

77 752

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 914

11 933

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

55 933

18 068

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-4 693

-11 338

Autres mouvements

1 232

-58 410

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

64 386

-39 747

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

394 641

396 138

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-99 312

-327 031

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

81 215

-126 896

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-169 968

-118 249

Impôts versés

-33 667

-36 356

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

172 909

-212 394

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

264 421

-174 389

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

57

-34 096

Flux liés aux immeubles de placement

2 107

1 846

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-11 448

-11 565

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-9 284

-43 815

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-19 132

46 274

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-19 132

46 274

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

236 005

-171 930

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

28 495

29 776

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-190 071

-19 422

Trésorerie à l'ouverture

-161 576

10 354

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

35 459

28 495

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

38 970

-190 071

Trésorerie à la clôture

74 429

-161 576

Variation de la trésorerie nette

236 005

-171 930

 

VI. — Annexe.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 « IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction ».

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.4).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le directoire du 06 février 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 17 avril 2012.

_______________________________

Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

3.1.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

3.3.2. Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

- des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

- ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

- Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

- Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

— Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

— Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

– des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

— Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

— Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers :Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 3 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.9.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé de 459 K€ d’instruments dérivés fermes sur taux et 450 K€ d’instruments dérivés conditionnels sur change.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

2 352

2 352

16 807

2 466

19 273

Titres à revenu fixe

 

2 352

2 352

16 807

2 466

19 273

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

1 017

 

1 017

Prêts aux établissements de crédit

 

5 221

5 221

 

5 156

5 156

Prêts à la clientèle

 

323 523

323 523

 

313 646

313 646

Prêts

 

328 744

328 744

 

318 802

318 802

Dérivés de transaction

909

 

909

932

 

932

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

909

331 096

332 005

18 756

321 268

340 024

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

2 352

2 352

Prêts et opérations de pension

323 523

5 221

328 744

Total

323 523

7 573

331 096

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

— certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales

— des obligations structurées couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté aux collectivités locales pour un montant de 222 830 K€ contre 222 258 K€ au 31 décembre 2010.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts aux établissements de crédit

5 221

 

 

 

5 156

 

 

 

Prêts à la clientèle

323 523

 

 

 

313 646

 

 

 

    Total

328 744

0

0

0

318 802

0

0

0

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dérivés de transaction

61 691

41 778

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

76 332

Passifs financiers à la juste valeur sur option

 

76 332

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

61 691

118 110

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

 

 

76 332

75 117

1 215

 

Total

0

0

0

0

76 332

75 117

1 215

0

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

274 523

459

61 691

279 022

932

41 778

Opérations fermes

274 523

459

61 691

279 022

932

41 778

Instruments de change

20 803

450

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

20 803

450

 

 

 

 

    Total des instruments dérivés de transaction

295 326

909

61 691

279 022

932

41 778

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 581 410

14 877

183 861

1 468 315

8 830

121 709

Opérations fermes

1 581 410

14 877

183 861

1 468 315

8 830

121 709

Instruments de taux

8 215

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

8 215

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

1 589 625

14 877

183 861

1 468 315

8 830

121 709

    Total des instruments dérivés de couverture

1 589 625

14 877

183 861

1 468 315

8 830

121 709

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances)

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Obligations et autres titres à revenu fixe

910 642

922 075

Titres à revenu fixe

910 642

922 075

Actions et autres titres à revenu variable

802 409

890 215

Créances douteuses

2 196

3 243

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 715 247

1 815 533

Dépréciation des créances douteuses

-2 161

-2 896

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-87 341

-27 982

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 625 745

1 784 655

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

-43 551

-2 952

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2011 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 57 199 K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur autres actifs.

Au 31 décembre 2011, la valeur nette comptable s’élève à 533 452 K€ pour les titres BPCE.

 

Risque souverain sur les pays ayant fait l’objet d’un plan de soutien de l’Union européenne :

— Montants des expositions : Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés a des difficultés économiques et a une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds Monétaire International, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce (mai 2010, juillet 2011 puis octobre 2011, avec élaboration des modalités définitives prévues en février 2012), l’Irlande (novembre 2010) et le Portugal (mai 2011).

Par ailleurs, d’autres états européens, comme l’Espagne et l’Italie, ont connu une dégradation significative de leur qualité de crédit en 2011.

Sur ces pays, le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté détenait au 31 décembre 2011 les expositions significatives suivantes :

 

Classement comptable

(en milliers d’euros)

Portefeuille bancaire

Portefeuille de transaction

Total des expositions nettesà fin 2011

Total des expositions nettesà fin 2010

 

à fin 2011

à fin 2011

 

 

 

Prêts et créances

Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Expositions directes

Expositions indirectes

 

 

Grèce

 

1 250

 

 

 

 

1 250

3 917

Portugal

 

5 806

 

 

 

 

5 806

9 134

Espagne

 

10 025

 

 

 

 

10 025

9 568

Italie

 

8 837

 

 

 

 

8 837

9 901

    Total

 

25 918

 

 

 

 

25 918

32 520

 

Les dates de maturité et les juste valeurs des expositions ci-dessus sont présentées ci-aprés :

 

Risque souverain

(en milliers d’euros)

Ventilation des valeurs comptables par dates de maturité résiduelle

 

< 1 an

De 1 à 2 ans

De 2 à 3 ans

De 3 à 5 ans

De 5 à 10 ans

Supérieures à 10 ans

Grèce

1 250

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

5 806

 

Espagne

 

 

 

 

10 025

 

Italie

 

 

 

 

8 837

 

    Total

1 250

 

 

 

24 668

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(En milliers d’euros)

Juste Valeur

Pertes latentes inscrites dans les capitaux propres

Grèce

1 250

 

Portugal

5 806

-5 858

Espagne

10 025

-1 102

Italie

8 837

-2 485

    Total

25 918

-9 445

 

— Appréciation des risques sur la dette souveraine grecque et détermination de la juste valeur : L’illiquidité des marchés, particulièrement observée depuis le 2ème trimestre 2011 sur les titres souverains grecs, a conduit le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté à utiliser un modèle de valorisation pour déterminer leur juste valeur.

En l’absence de prix de marché observables sur les lignes détenues et en considération des incertitudes sur les modalités de mise en oeuvre du plan de soutien négocié, le Groupe a constaté sur l’exercice 2011 une dépréciation cumulée des titres grecs représentant en moyenne 75% du nominal, cohérente avec les meilleures estimations possibles des effets de la participation exceptionnelle du secteur privé au plan de soutien.

Ces anticipations prévoient notamment qu’un ancien titre de nominal 100 soit échangé contre des titres de l’European Financial Stability Facility (à hauteur de 15 environ) et de l’État grec (à hauteur de 35 environ), ainsi qu’une perte de l’ordre de 50% du nominal. Les titres émis par l’État grec devraient par ailleurs payer un taux d’intérêt inférieur au taux du marché, générant ainsi une perte complémentaire en valeur actuelle.

A titre d’information, la sensibilité du montant de dépréciation affectant le compte de résultat au taux de décote retenu sur les titres grecs est la suivante : 10% de décote en plus (ou en moins) représentent une charge (un produit) complémentaire en résultat de 500 K€.

Au cours de l’année 2011, les variations de la valeur comptable de la dette souveraine grecque dans les comptes du groupe sont les suivantes:

 

Titres souverains grecs :

 

(En milliers d’euros)

Solde au 31/12/2010

Solde au 30/06/2011

Solde au 31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

3 917

3 224

1 250

    Total

3 917

3 224

1 250

 

— Appréciation des risques sur les dettes souveraines portugaises, espagnoles et italiennes et détermination de la juste valeur : S’agissant des dettes souveraines portugaises, espagnoles et italiennes, il n’y a pas à ce jour d’indication objective que le recouvrement des flux de trésorerie futurs correspondant à ces titres est compromis. En conséquence, ils n’ont pas а dépréciés au titre du risque de contrepartie.

Pour ces titres, la juste valeur correspond au prix de marché observé en date du 31 décembre 2011.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

459

450

909

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

459

450

909

Titres

 

 

2 352

2 352

Autres actifs financiers

 

323 523

5 221

328 744

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

323 523

7 573

331 096

Titres

884 488

 

741 257

1 625 745

Actifs financiers disponibles à la vente

884 488

 

741 257

1 625 745

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

61 691

 

61 691

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

61 691

 

61 691

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

17 824

 

 

17 824

Instruments dérivés

 

932

 

932

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

17 824

932

 

18 756

Titres

 

 

2 466

2 466

Autres actifs financiers

 

313 646

5 156

318 802

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

313 646

7 622

321 268

Titres

992 955

7 106

784 277

1 784 338

Autres actifs financiers

 

 

317

317

Actifs financiers disponibles à la vente

992 955

7 106

784 594

1 784 655

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

41 778

 

41 778

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

41 778

 

41 778

Autres passifs financiers

 

 

76 332

76 332

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

76 332

76 332

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Gains et pertes

comptabilisés au cours de

la période

Achats/

émission

Ventes/

rembour-

sements

Reclassements

Autres variations

31/12/2011

 

 

au compte de résultat

directement en capitaux propres

 

 

vers la catégorie Prêts et créances

de et vers les niveaux 1 et 2

 

 

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

-138

 

 

588

 

 

 

450

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

-138

 

 

588

 

 

 

450

Titres

2 466

-102

 

 

-12

 

 

 

2 352

Autres actifs financiers

5 156

357

 

 

-292

 

 

 

5 221

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

7 622

255

 

 

-304

 

 

 

7 573

Titres

784 277

-55 852

19

14 264

-9 224

 

4 969

2 804

741 257

Autres actifs financiers

317

28

 

 

-345

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

784 594

-55 824

19

14 264

-9 569

 

4 969

2 804

741 257

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

76 332

1 043

 

 

-77 375

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

76 332

1 043

 

 

-77 375

 

 

 

0

 

Au 31 décembre 2011, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les titres de participations, les fonds de placement à capital risque et des OPCVM.

Les prêts structurés aux collectivités locales inscrits dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur sur option sont, pour la plupart d’entre eux, classés en niveau 2 dans la mesure où l’essentiel des paramètres utilisés sont considérés comme observables.

Au cours de l’exercice, -54 664 K€ de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont -55 814 K€ au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2011.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 2 738 K€, le coût du risque à hauteur de 28 K€ et les gains sur actifs immobilisés pour -57 430 K€.

Au cours de l’exercice, 19 K€ de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont -30 K€ au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2011.

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Gains et pertes

comptabilisés au cours de

la période

Achats/

émission

Ventes/

rembour-

sements

Reclassements

Autres variations

31/12/2010

 

 

au compte de résultat

directement en capitaux propres

 

 

vers la catégorie Prêts et créances

de et vers les niveaux 1 et 2

 

 

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

3 322

36

 

 

-892

 

 

 

2 466

Autres actifs financiers

5 210

88

 

 

-142

 

 

 

5 156

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

8 532

124

 

 

-1 034

 

 

 

7 622

Titres

837 850

-8 846

3 626

60 052

-104 399

 

-4 006

 

784 277

Autres actifs financiers

240

77

 

 

 

 

 

 

317

Actifs financiers disponibles à la vente

838 090

-8 769

3 626

60 052

-104 399

 

-4 006

 

784 594

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

77 024

2 159

 

 

-2 851

 

 

 

76 332

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

77 024

2 159

 

 

-2 851

 

 

 

76 332

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêt et créances sur les établissements de crédit

5 776 433

6 081 830

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

5 776 433

6 081 830

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 5 905 896 K€ au 31 décembre 2011 (6 154 940 K€ au 31 décembre 2010).

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

3 698 601

3 865 593

Comptes et prêts

2 025 494

2 164 116

Prêts subordonnés et prêts participatifs

52 338

52 121

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

5 776 433

6 081 830

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 076 492 K€ au 31 décembre 2011 (2 154 852 K€ au 31 décembre 2010).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 2 986 579 K€ au 31 décembre 2011 (3 153 711 K€ au 31 décembre 2010).

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

8 004 926

7 562 018

Dépréciations individuelles

-74 811

-68 427

Dépréciations sur base de portefeuilles

-9 412

-13 214

    Total des prêts et créances sur la clientèle

7 920 703

7 480 377

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 227 876 K€ au 31 décembre 2011 (7 675 689 K€ au 31 décembre 2010).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En millions d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

112 039

100 073

Prêts à la clientèle financière

 

5 906

Crédits de trésorerie

827 116

796 365

Crédits à l'équipement

2 169 373

2 131 244

Crédits au logement

4 673 332

4 272 577

Autres crédits

36 805

75 206

Prêts subordonnés

21 289

21 284

Autres concours à la clientèle

7 727 915

7 302 582

Prêts et créances dépréciés

80 749

77 722

    Total des prêts et créances sur la clientèle

7 920 703

7 480 377

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours des exercices 2009, 2010 et 2011 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Obligations et autres titres à revenu fixe

45 937

45 954

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 937

45 954

Dépréciation

 

 

    Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 937

45 954

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 47 252 K€ au 31 décembre 2011 (49 047 K€ au 31 décembre 2010).

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plus-values latentes sur OPCVM

-2 450

-26

GIE fiscaux

-3 450

-4 332

Provisions pour passifs sociaux

 

3 126

Provisions pour activité d'épargne-logement

7 468

8 032

Autres provisions non déductibles

15 035

12 687

Autres sources de différences temporelles

13 712

10 527

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

30 315

30 014

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

-24

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

4 747

-4 678

Provisions sur base de portefeuilles

3 241

4 550

Autres éléments de valorisation du bilan

1 743

418

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

9 731

290

Impôts différés nets

40 022

30 304

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

41 417

31 634

    Au passif du bilan

-1 395

-1 330

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-40 599

13 976

-26 623

218

-72

146

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-40 599

13 976

-26 623

218

-72

146

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

115 206

87 731

Charges constatées d'avance

1 390

1 471

Produits à recevoir

20 477

21 343

Autres comptes de régularisation (1)

17 258

53 146

Comptes de régularisation - actif

154 331

163 691

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

1

149

Débiteurs divers (2)

60 757

68 582

Actifs divers

60 758

68 731

    Total des comptes de régularisation et actifs divers

215 089

232 422

(1) Dont 9 556 K€ d’instance sur nos effets de commerce.

(2) Dont 21 212 K€ de crédits d’impôts sur prêts à taux zéro, 18 876 K€ d’appels de fonds vis-à-vis de notre centre informatique, 7 266 K€ d’acompte sur les prélèvements libératoires et 2 886 K€ pour le fonds de garantie des dépôts caution et titres.

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés au coût historique

9 316

-6 078

3 238

10 102

-6 448

3 654

        Total des immeubles de placement

9 316

-6 078

3 238

10 102

-6 448

3 654

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 517 K€ au 31 décembre 2011 (6 967 K€ au 31 décembre 2010).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

66 216

-32 050

34 166

62 499

-30 222

32 277

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

120 860

-89 005

31 855

119 962

-85 403

34 559

        Total des immobilisations corporelles

187 076

-121 055

66 021

182 461

-115 625

66 836

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

4 726

 

4 726

4 726

 

4 726

    Logiciels

8 549

-8 012

537

8 448

-7 797

651

    Autres immobilisations incorporelles

44

-44

0

44

-44

0

        Total des immobilisations incorporelles

13 319

-8 056

5 263

13 218

-7 841

5 377

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes à vue

44 607

199 669

Dettes rattachées

52

48

Dettes à vue envers les établissements de crédit

44 659

199 717

Emprunts et comptes à terme

3 535 571

3 971 779

Opérations de pension

477 400

134 527

Dettes rattachées

20 751

15 069

Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 033 722

4 121 375

    Total des dettes envers les établissements de crédit

4 078 381

4 321 092

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 008 947 K€ au 31 décembre 2011 (4 291 395 K€ au 31 décembre 2010).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 4 104 785 K€ au 31 décembre 2011 (4 334 283 K€ au 31 décembre 2010).

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

1 512 354

1 495 244

Livret A

3 522 478

3 445 166

Livret jeune

80 848

79 475

Livret B

595 986

512 642

PEL

1 579 964

1 546 069

CEL

237 943

234 438

Livret de développement durable

412 038

399 572

PEP

36 254

60 367

Autres comptes d'épargne à régime spécial

883 877

934 168

Dettes rattachées

339

973

Comptes d'épargne à régime spécial

7 349 727

7 212 870

Comptes et emprunts à vue

5 384

8 319

Comptes et emprunts à terme

1 187 720

1 030 398

Dettes rattachées

75 263

59 572

Autres comptes de la clientèle

1 268 367

1 098 289

Autres dettes envers la clientèle

 

 

    Total des dettes envers la clientèle

10 130 448

9 806 403

 

Les comptes à terme incluent notamment 180 077 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 10 214 313 K€ au 31 décembre 2011 (9 845 299 K€ au 31 décembre 2010).

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

11 875

11 977

    Total

11 875

11 977

Dettes rattachées

519

656

    Total des dettes représentées par un titre

12 394

12 633

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 12 648 K€ au 31 décembre 2011 (12 854 K€ au 31 décembre 2010).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

90 040

60 493

Produits constatés d'avance

61 081

57 786

Charges à payer

29 577

30 433

Autres comptes de régularisation créditeurs

1 597

2 000

Comptes de régularisation - passif

182 295

150 712

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

14 365

18 378

Créditeurs divers (1)

69 033

68 449

Passifs divers

83 398

86 827

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

265 693

237 539

(1) Dont 35 336 K€ concernant les dettes d’exploitation et 21 879 K€ de dettes sociales et fiscales.

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Augmen-

tation

Utilisation

Reprises

non

utilisées

Autres

mouvements (1)

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

10 788

537

 

-9 532

 

1 793

Provisions pour activité d'épargne-logement

23 330

 

 

-1 639

 

21 691

Provisions pour engagements hors bilan

935

329

 

-258

 

1 006

Provisions pour litiges

7 129

6 555

 

-1 856

1

11 829

Autres

1 888

528

 

-638

 

1 778

Autres provisions

33 282

7 412

 

-4 391

1

36 304

    Total des provisions

44 070

7 949

 

-13 923

1

38 097

(1) Y compris variation de périmètre et de parité monétaire.

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

65 132

516 449

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 178 859

650 620

    Ancienneté de plus de 10 ans

343 580

386 839

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 587 571

1 553 908

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

235 175

233 487

    Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 822 746

1 787 395

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

51 037

21 352

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

16 281

55 374

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

67 318

76 726

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Dotations/reprises

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

39

39

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

7 397

-6 166

1 231

    Ancienneté de plus de 10 ans

12 385

4 730

17 115

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

19 782

-1 397

18 385

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 571

487

3 058

Provisions constituées au titre des crédits PEL

741

-741

 

Provisions constituées au titre des crédits CEL

236

12

248

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

977

-729

248

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

23 330

-1 639

21 691

 

5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.16.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/11

31/12/10

 

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

18 265 367

20

365 307

15 765 367

20

315 307

    Augmentation de capital

 

 

 

2 500 000

20

50 000

    Valeur à la clôture

18 265 367

 

365 307

18 265 367

 

365 307

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

4 566 342

20

91 327

3 941 342

20

78 827

    Augmentation de capital

 

 

 

625 000

20

12 500

    Valeur à la clôture

4 566 342

 

91 327

4 566 342

 

91 327

 

L’entrée des sociétés locales d’épargne dans le périmètre de consolidation au 1er janvier 2010 n’a pas eu d’impact sur le montant du capital du groupe. En effet, les SLE sont considérées comme des entités ad hoc intégrées globalement (cf. §13.1) et leur consolidation impacte donc les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales et des CCI correspondent à celles de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

297 945

-219 193

78 752

280 135

-183 209

96 926

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

296 469

-50 821

245 648

279 236

-47 897

231 339

    Prêts et comptes à terme à régime spécial

1 476

-168 372

-166 896

899

-135 312

-134 413

Prêts et créances avec les établissements de crédit

183 975

-76 742

107 233

161 527

-56 762

104 765

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-158

-158

 

-356

-356

Instruments dérivés de couverture

28 183

-62 731

-34 548

17 136

-56 659

-39 523

Actifs financiers disponibles à la vente

38 454

 

38 454

36 906

 

36 906

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 120

 

2 120

2 125

 

2 125

Autres produits et charges d'intérêts

465

 

465

 

 

 

        Total des produits et charges d'intérêts

551 142

-358 824

192 318

497 829

-296 986

200 843

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 639 K€ au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (1 663 K€ au titre de l’exercice 2010).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 102 282 K€ (90 689 K€ au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

 

-30

-30

2

-1

1

Opérations avec la clientèle

35 001

 

35 001

35 323

 

35 323

Prestation de services financiers

8 887

-5 613

3 274

7 145

-5 128

2 017

Vente de produits d'assurance vie

37 957

 

37 957

39 192

 

39 192

Moyens de paiement

26 273

-13 696

12 577

27 103

-12 951

14 152

Opérations sur titres

4 705

-101

4 604

5 607

-168

5 439

Activités de fiducie

1 776

-2 724

-948

2 113

-3 031

-918

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

4 967

-148

4 819

2 376

-212

2 164

Autres commissions

10 933

 

10 933

8 297

 

8 297

    Total des commissions

130 499

-22 312

108 187

127 158

-21 491

105 667

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats sur instruments financiers de transaction

-25 396

-15 875

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

28 391

16 906

Résultats sur opérations de couverture

-1 036

-254

    Inefficacité de la couverture de juste valeur

-1 036

-254

        Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-46 997

-19 479

        Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

45 961

19 225

Résultats sur opérations de change

5 656

8 118

            Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

7 615

8 895

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

1 400

3 256

Dividendes reçus

2 101

8 592

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1 999

-649

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

1 502

11 199

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur activités immobilières

 

 

 

38

-26

12

Produits et charges sur immeubles de placement

1 511

-196

1 315

1 458

-262

1 196

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 795

-2 157

638

2 695

-2 387

308

Charges refacturées et produits rétrocédés

162

-66

96

36

-163

-127

Autres produits et charges divers d'exploitation

2 449

-5 692

-3 243

2 110

-5 517

-3 407

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

763

-583

180

287

-992

-705

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

6 169

-8 498

-2 329

5 128

-9 059

-3 931

    Total des produits et charges des autres activités

7 680

-8 694

-1 014

6 624

-9 347

-2 723

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-120 153

-122 794

Impôts et taxes

-6 889

-5 667

Services extérieurs

-70 082

-76 658

Autres frais administratifs

-76 971

-82 325

    Total des charges générales d'exploitation

-197 124

-205 119

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Prêts et créances avec la clientèle

-24 955

14 496

-918

213

-11 164

Autres actifs financiers

-11

38

-3 914

 

-3 887

Engagements par signature

-330

258

 

 

-72

Coût du risque

-25 296

14 792

-4 832

213

-15 123

 

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2010

Prêts et créances avec la clientèle

-29 074

13 333

-3 968

278

-19 431

Autres actifs financiers

-3

2 097

-1 978

 

116

Engagements par signature

-158

446

 

 

288

Coût du risque

-29 235

15 876

-5 946

278

-19 027

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-102

-88

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées (1)

-57 430

-10 233

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

-57 532

-10 321

(1) Dont dépréciation sur titres de participation BPCE pour -57 199 K€.

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-19 844

-32 779

Impôts différés

-6 256

2 359

Impôts sur le résultat

-26 100

-30 420

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net (part du groupe)

13 025

56 732

Impôts

-26 100

-30 420

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

39 125

87 152

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-13 471

-30 006

Effet des différences permanentes

-20 348

-2 653

Impôts à taux réduit et activités exonérées

 

175

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1 229

-432

Autres éléments

6 490

2 496

Impôts sur le résultat

-26 100

-30 420

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

66,71%

34,91%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du groupe

1 371 699

1 390 785

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-538

-651

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 371 161

1 390 134

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

1 419

3 238

Déductions des fonds propres

-407 097

-466 447

    Dont déduction des fonds propres de base

-405 678

-463 209

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-1 419

-3 238

    Dont déduction du total des fonds propres

-407 097

-466 447

Fonds propres prudentiels

965 483

926 925

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net 31/12/2011

Encours net 31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

332 005

340 024

Instruments dérivés de couverture

14 877

8 830

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

910 677

922 422

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5 776 433

6 081 830

Prêts et créances sur la clientèle

7 920 703

7 480 377

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 937

45 954

Exposition des engagements au bilan

15 000 632

14 879 437

Garanties financières données

413 635

513 088

Engagements par signature

1 067 429

1 214 334

Provisions pour engagements par signature

-1 006

-935

Exposition nette des engagements de hors bilan

1 480 058

1 726 487

Exposition globale nette au risque de crédit

16 480 690

16 605 924

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

2 896

 

 

-735

 

2 161

Opérations avec la clientèle

81 641

28 137

-6 821

-18 217

-517

84 223

Autres actifs financiers

502

11

 

-121

 

392

Dépréciations déduites de l'actif

85 039

28 148

-6 821

-19 073

-517

86 776

Provisions sur des engagements par signature et sur garanties financières données

935

329

-258

 

 

1 006

    Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

85 974

28 477

-7 079

-19 073

-517

87 782

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

 

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

 

 

 

Instruments de dettes

 

 

 

 

35

35

 

Prêts et avances

152 672

4 845

1 335

756

90 161

249 769

175 833

Autres actifs financiers

 

 

 

 

23

23

 

    Total au 31/12/2011

152 672

4 845

1 335

756

90 219

249 827

175 833

    Total au 31/12/2010

163 773

5 516

264

107

91 323

260 983

234 173

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

1 440

2 077

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

    Total des créances restructurées

1 440

2 077

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche Comté n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques (chapitre 1.10.2 du rapport sur la gestion des risques).

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques (Chapitre 1.10.2.1 du rapport sur la gestion des risques)

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques (Chapitre 1.10.2.3 du rapport sur la gestion des risques)

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

896 110

1 028 630

1 311 842

841 799

 

4 078 381

Dettes envers la clientèle

8 046 967

347 956

1 185 392

550 133

 

10 130 448

Dettes représentées par un titre

6 098

727

5 569

 

 

12 394

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers par échéance

8 949 175

1 377 313

2 502 803

1 391 932

0

14 221 223

Engagements de financements donnés en faveur des ets de crédit

9 857

500

 

 

 

10 357

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

197 834

370 156

204 662

284 420

 

1 057 072

Engagements de financements donnés

207 691

370 656

204 662

284 420

 

1 067 429

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

307 688

188

205 356

2 429 124

 

2 942 356

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

21 245

45 819

1 387 460

187 899

94 138

1 736 561

Engagements de garantie donnés

328 933

46 007

1 592 816

2 617 023

94 138

4 678 917

 

Note 8. – Avantages au personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-68 370

-69 115

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-11 164

-11 377

Autres charges sociales et fiscales

-37 673

-36 239

Intéressement et participation

-2 946

-6 063

Total des charges de personnel

-120 153

-122 794

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 509 cadres et 1 118 non cadres, soit un total de 1 627 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Caisses d'Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

215 712

5 972

812

222 496

199 271

6 589

803

206 663

Juste valeur des actifs du régime

-212 602

-6 154

-284

-219 040

-200 158

-5 938

-278

-206 374

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

-18 974

 

 

-18 974

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

-3 110

1 281

 

-1 829

9 965

350

 

10 315

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

 

1 099

528

1 627

-9 896

1 001

525

-8 370

Engagements sociaux passifs

 

1 099

528

1 627

9 078

1 001

525

10 604

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

18 974

 

 

18 974

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

200 589

6 589

802

207 980

187 330

6 478

718

194 526

Coût des services rendus

 

252

28

280

 

294

26

320

Coût financier

7 052

211

47

7 310

7 357

220

50

7 627

Prestations versées

-4 875

-177

-59

-5 111

-4 985

 

 

-4 985

Ecarts actuariels

12 946

-903

-6

12 037

9 618

-403

9

9 224

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

-49

 

 

-49

Dette actuarielle en fin de période

215 712

5 972

812

222 496

199 271

6 589

803

206 663

Juste valeur des actifs en début de période

-201 379

-5 938

-278

-207 595

-184 627

-5 899

-268

-190 794

Rendement attendu des actifs

-6 807

-178

-7

-6 992

-7 029

-177

 

-7 206

Cotisations reçues

-9 322

 

 

-9 322

-9 514

 

 

-9 514

Prestations versées

4 875

 

 

4 875

4 985

 

 

4 985

Ecarts actuariels de l'exercice

31

-38

1

-6

-4 022

138

-10

-3 894

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

49

 

 

49

Juste valeur des actifs en fin de période

-212 602

-6 154

-284

-219 040

-200 158

-5 938

-278

-206 374

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-18 974

 

 

-18 974

-18 646

 

 

-18 646

Rendement attendu des droits à remboursement

-245

 

 

-245

-328

 

 

-328

Prestations versées

19 219

 

 

19 219

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

-18 974

 

 

-18 974

Solde net des engagements

3 110

-182

528

3 456

-19 861

651

525

-18 685

Ecarts actuariels non reconnus

-3 110

1 281

 

-1 829

9 965

350

 

10 315

Solde net au bilan

 

1 099

528

1 627

-9 896

1 001

525

-8 370

 

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 85.94% en obligations, 5.94% en actions et 8.12% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En millions d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

01/01/2008

Valeur actualisée des engagements et droits à remboursement financés (1)

215 712

199 271

188 569

196 519

187 694

Juste valeur des actifs du régime (2)

-212 602

-219 132

-204 494

-199 914

-193 761

Solde net au bilan

3 110

-19 861

-15 925

-3 395

-6 067

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (1)

0.440%

4.10%

2.62%

0.48%

3.99%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains – (En % de (2)

0.016%

1.97%

1.12%

5.30%

-6.71%

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

252

28

280

 

294

26

320

Coût financier

7 052

211

47

7 310

7 357

220

50

7 627

Rendement attendu des actifs de couverture

-6 807

-178

-7

-6 992

-7 029

-177

 

-7 206

Rendement attendu des droits à remboursement

-245

 

 

-245

-328

 

 

-328

Ecarts actuariels

 

 

 

 

 

 

 

 

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des charges des régimes à prestations définies

 

285

68

353

 

337

76

413

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

3,80%

3,10%

3,10%

3,70%

3,24%

3,24%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

3,00%

2,54%

3,70%

3,00%

 

Rendement attendu des droits à remboursement

2,60%

 

 

1,75%

 

 

Tables de mortalité

TGH/TGF 05

TPRV 93

TF00/02

TGH/TGF 05

TPRV 93

TF00/02

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses : Au 31 décembre 2011, une hausse du taux d’actualisation de 1% (soit 4.80%) aurait pour impact une baisse de l’engagement de 780 M€ (-16,1%). Réciproquement, une baisse du taux d’actualisation de 1% (soit 2,7%) aurait pour impact une hausse de l’engagement de 1 028 M€ (21,7%).

 

Note 9. – Information sectorielle.

9.1. Compte de résultat :

 

(En millions d’euros)

Pôle Banque Commerciale et Assurance

Pôle financier

Total

 

2010 (pro-forma)

2011

2010 (pro-forma)

2011

2010 (pro-forma)

2011

PNB

279,0

287,3

44,9

21,3

323,9

308,6

Frais de gestion

-204,2

-195,1

-12,6

-13,7

-216,8

-208,8

Résultat Brut d'exploitation

74,8

92,2

32,3

7,6

107,1

99,8

Coût du risque

-19,1

-11,2

0,1

-3,9

-19,0

-15,1

Gains ou perte sur autres actifs

0,0

0,0

-10,3

-57,5

-10,3

-57,5

Résultat avant impôt

55,7

81,0

22,0

-53,8

77,8

27,1

 

Note 10. – Engagements.

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

1 067 042

1 212 943

    Des établissements de crédit

10 357

47 016

    De la clientèle

1 056 685

1 165 927

        Ouvertures de crédit confirmées

1 056 685

1 165 927

Engagements de financement reçus

825 000

907 348

    D'établissements de crédit

825 000

907 348

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

4 673 237

3 998 710

    D'ordre des établissements de crédit

2 938 085

3 093 519

    D'ordre de la clientèle

1 735 152

905 191

Engagements de garantie reçus

5 310 232

4 980 876

    D'établissements de crédit

1 818 935

1 770 750

    De la clientèle

3 491 297

3 210 126

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Instruments de dettes

502 377

129 745

Prêts et avances

4 265 282

3 490 008

    Total

4 767 659

3 619 753

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 737 872 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (1 418 922 K€ au 31 décembre 2010),

— 348 006 K€ de créances nanties auprès de la SFEF (401 489 K€ au 31 décembre 2010),

— 791 441 K€ de crédits immobiliers auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 1 474 683 K€ au 31 décembre 2010,

— 208 416 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 194 914 K€ au 31 décembre 2010.

— 200 356 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 979 191 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

Les parties liées au Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Caisses d’Épargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Autres parties liées

Société mèreou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Autres parties liées

Crédits

 

2 036 919

2 262

 

2 090 352

2 332

Autres actifs financiers

 

550 659

56 218

 

610 851

53 959

Autres actifs

 

14 518

18 903

 

20

22 172

        Total des actifs avec les entités liées

0

2 602 096

77 383

0

2 701 223

78 463

Dettes

 

3 993 744

 

 

4 214 324

 

Autres passifs financiers

 

245 537

 

 

298 132

 

Autres passifs

 

2 389

18 510

 

2 083

22 276

        Total des passifs envers les entités liées

0

4 241 670

18 510

0

4 514 539

22 276

Intérêts, produits et charges assimilés

 

2 001

 

 

7 002

 

Commissions

 

-2 586

 

 

-1 475

-2 133

Résultat net sur opérations financières

 

-121 796

 

 

-67 991

40

Produits nets des autres activités

 

1 060

 

 

-3 000

 

        Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-121 321

0

0

-65 464

-2 093

Engagements donnés

 

315 896

 

 

415 876

 

Engagements reçus

 

825 345

 

 

907 348

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

1 884 308

 

 

1 745 895

 

        Total des engagements avec les entités liées

0

3 025 549

0

0

3 069 119

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2011 s’élèvent à 1 976 K€ (1 304 K€ en 2010), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Avantages à court terme

1 551

1 304

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

425

 

Paiements en actions

 

 

    Total

1 976

1 304

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Montant global des préts accordés

1 876

2 028

 

Note 12. – Périmètre de consolidation.

12.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Le périmètre de consolidation du groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas évolué au cours de l’exercice 2011.

 

12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Au 31 décembre 2011, le périmètre consolidé du groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté comprend les comptes de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté et des contreparties suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% De contrôle

Méthode de consolidation

GIE Direct Ecureuil

Autres intermédiaires monétaires

Française

99,99%

IG

Cebim

Marchand de biens

Française

100,00%

IG

SAS Philae

Location terrains, autres biens immobliers

Française

100,00%

IG

SLE Auxerre

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE Belfort et sa Region

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE de Besancon

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE Nord Cote d'Or

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE Sud Cote d'Or

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE du Doubs

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE Haute Saône

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

Sle du jura

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

Sle Nievre

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

SLE Saône et Loire Est

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

Sle Saône et Loire Ouest

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

Sle Sens

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

Société mère

IG

 

Note 13. – Autres informations.

13.1. Honoraires des commissaires aux comptes

 

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs reseaux :

 

Montants (en milliers d’euros)

CAC 1 (KPMG)

CAC 2 (Mazars)

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Variation (%)

Exercice 2011

Exercice 2010

Variation (%)

 

Montant

%

Montant

%

 

Montant

%

Montant

%

 

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

155

100,0%

137

95,1%

13,1%

143

94,1%

132

97,8%

8,3%

        Emetteur

143

 

123

 

 

143

 

124

 

 

        Filiales intégrés globalement

12

 

14

 

 

 

 

8

 

 

    Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

 

 

7

4,9%

 

9

5,9%

3

2,2%

200,0%

        Emetteur

 

 

7

 

 

9

 

3

 

 

        Filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Sous-total

155

100,0%

144

100,0%

7,6%

152

100,0%

135

100,0%

12,6%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Sous-total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total

155

100,0%

144

100,0%

7,6%

152

100,0%

135

100,0%

12,6%

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2011.

Aux sociétaires

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.2.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2, 4.1.6, 4.1.7 et 5.3 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 5.3 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9, 5.15 et 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 5.15 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Chalon sur Saône et Courbevoie, le 30 mars 2012.

 

Les commissaires aux comptes :

KMPG Entreprises :

Mazars :

Sylvie Merle ;

Max Dongar.

Philippe Saint-Pierre ;

 

 

 

1202292

07/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2174
Texte de l'annonce :

1202174

7 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Banque coopérative Capital : 456 634 180 €

Siège Social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z. 

Situation au 31 Mars 2012.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

31 440

Effets Publics et Valeurs assimilées

10 286

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 951 408

Opérations avec la Clientèle

8 275 035

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

920 875

Actions et Autres Titres à revenu variable

61 596

Participations et autres titres détenus à long terme

79 562

Parts dans les Entreprises liées

615 272

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 207

Immobilisations corporelles

61 535

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

52 541

Comptes de Régularisation

166 040

    Total actif

16 230 797

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 177 532

Opérations avec la Clientèle

10 245 217

Dettes représentées par un titre

13 547

Autres passifs

124 322

Comptes de Régularisation

278 916

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

53 050

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 288 159

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

536 485

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

5 098

        Total passif

16 230 797

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 061 857

    Engagements de garantie

406 621

    Engagements sur titres

1 081

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

1 230 000

    Engagements de garantie

59 357

    Engagements sur titres

2 210

 

 

1202174

17/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 411
Texte de l'annonce :

1200411

17 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°21


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE et de prevoyance DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

Situation trimestrielle publiable au 31 décembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

35 459

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Établissements de Crédit

5 781 437

Opérations avec la Clientèle

8 193 830

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

920 164

Actions et Autres Titres à revenu variable

82 797

Participations et autres titres détenus à long terme

21 529

Parts dans les Entreprises liées

613 762

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 262

Immobilisations corporelles

62 854

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

84 724

Comptes de Régularisation

173 720

        Total actif

15 975 538

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 071 817

Opérations avec la Clientèle

10 141 125

Dettes représentées par un titre

12 393

Autres passifs

123 850

Comptes de Régularisation

240 892

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

52 346

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 054

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 283 061

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

536 485

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (±)

 

        Total passif

15 975 538

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 076 937

    Engagements de garantie

413 635

    Engagements sur titres

1 116

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

825 000

    Engagements de garantie

56 487

    Engagements sur titres

2 210

  

 

1200411

09/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6307
Texte de l'annonce :

1106307

9 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419 Z.

 

 

Situation trimestrielle au 30 septembre 2011.

(En milliers d'euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

35 160

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 772 479

Opérations avec la Clientèle

8 074 086

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

893 442

Actions et Autres Titres à revenu variable

124 255

Participations et autres titres détenus à long terme

25 675

Parts dans les Entreprises liées

671 322

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

6 752

Immobilisations corporelles

60 093

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

115 283

Comptes de Régularisation

148 842

    Total actif

15 927 389

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, ccp

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 095 834

Opérations avec la Clientèle

10 110 532

Dettes représentées par un titre

14 483

Autres passifs

57 677

Comptes de Régularisation

241 626

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

60 718

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

63 458

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 283 061

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

536 485

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

15 927 389

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 147 879

    Engagements de garantie

461 476

    Engagements sur titres

5 272

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

852 650

    Engagements de garantie

54 394

    Engagements sur titres

2 210

 

 

1106307

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5111
Texte de l'annonce :

1105111

5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419 Z.

 

Situation trimestrielle au 30 juin 2011..

(En milliers d’euros.)

 

Acti f

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

32 336

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

5 897 199

Opérations avec la clientèle

8 004 966

Obligations et autres titres à revenu fixe

895 490

Actions et autres titres à revenu variable

207 957

Participations et autres titres détenus à long terme

25 426

Parts dans les entreprises liées

668 571

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

7 381

Immobilisations corporelles

60 637

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

102 348

Comptes de régularisation

152 348

        Total actif

16 054 659

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 374 417

Opérations avec la clientèle

9 942 991

Dettes représentées par un titre

13 847

Autres passifs

87 787

Comptes de régularisation

229 918

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

59 180

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

63 458

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 283 061

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

536 485

    Ecarts de réevaluation

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

16 054 659

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 163 251

    Engagements de garantie

486 039

    Engagements sur titres

9 955

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

904 115

    Engagements de garantie

54 361

    Engagements sur titres

2 210

 

 

1105111

30/05/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2696
Texte de l'annonce :

1102696

30 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°64


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419 Z.

 

 

A. — Comptes individuels annuels.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

 

28 495

29 772

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

 

 

Créances sur les établissements de crédit

3.1

6 090 168

6 482 930

Opérations avec la clientèle

3.2

7 669 557

7 006 504

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

948 009

934 856

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

170 518

85 870

Participations et autres titres detenus à long terme

3.4

21 367

19 252

Parts dans les entreprises liées

3.4

672 882

631 987

Immobilisations incorporelles

3.5

5 374

4 819

Immobilisations corporelles

3.5

63 230

64 099

Autres actifs

3.7

145 359

184 678

Comptes de régularisation

3.8

159 767

119 283

        Total de l'actif

 

15 974 726

15 564 050

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

1 214 334

862 555

    Engagements de garantie

4.1

513 313

424 210

    Engagements sur titres

 

4 162

4 686

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 395 854

4 325 032

Opérations avec la clientèle

3.2

9 861 483

9 624 753

Dettes representées par un titre

3.6

12 633

24 708

Autres passifs

3.7

85 306

77 306

Comptes de régularisation

3.8

191 567

158 260

Provisions

3.9

62 377

69 714

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10

63 458

63 687

Capitaux propres hors FRBG

3.11

1 302 048

1 220 590

    Capital souscrit

 

456 634

394 134

    Primes d'émission

 

289 942

289 942

    Réserves

 

521 020

495 736

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

 

 

    Report à nouveau

 

-9 763

 

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

44 215

40 778

        Total du passif

 

15 974 726

15 564 050

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

907 348

50 000

    Engagements de garantie

4.1

50 065

29 948

    Engagements sur titres

 

1 871

2 251

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Intérêts et produits assimilés

5.1

508 305

546 895

Intérêts et charges assimilées

5.1

-309 030

-369 954

Revenus des titres à revenu variable

5.3

8 271

14 463

Commissions (produits)

5.4

130 318

126 416

Commissions (charges)

5.4

-23 202

-22 761

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

7 683

3 111

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-2 628

5 770

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

7 355

10 027

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-9 353

-5 757

    Produit net bancaire

 

317 719

308 210

Charges générales d'exploitation

5.8

-206 183

-201 519

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 791

-9 674

    Résultat brut d'exploitation

 

100 745

97 017

Coût du risque

5.9

-19 051

-14 915

    Résultat d'exploitation

 

81 694

82 102

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-10 800

-45 866

    Résultat courant avant impôt

 

70 894

36 236

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-26 907

-19 464

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

228

24 006

    Résultat net

 

44 215

40 778

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

 

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

 

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 M€ au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

 

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

 

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Épargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Épargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100% par les Caisses d’Épargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

 

La mise en place de cette garantie se traduit par :

 

– La constitution en juin 2010 de la SAS TRITON, détenue par l’établissement à hauteur de 5.23% (participation de 2614 K€) ;

 

– Un acte de cautionnement par lequel les Caisses d’Épargne garantissent BPCE de l’exécution des obligations et engagements de la SAS TRITON au titre des TRS ;

 

– Un accord de financement par lequel les Caisses d’Épargne mettent à disposition de la SAS TRITON la trésorerie nécessaire à l’exécution de ses engagements au titre des TRS.

 

— Distribution de dividende de CE Participations : L’assemblée générale Ordinaire de CE Participations, réunie le 28 mai 2010, a approuvé la distribution au titre de l’exercice 2009 d’un dividende de 117 898 K€, dont 6 167 K€ pour la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté comptabilisé en Produit Net Bancaire.

 

Les travaux de valorisation réalisés pour la détermination de la parité de fusion (absorption de CE Participations par BPCE) se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 9 625 K€ sur les titres CE Participations dont 6 167 K€ sont la conséquence de la distribution de dividende. Elle est inscrite en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

— Conversion des actions de préférence de CE Participations en actions ordinaires : L’assemblée générale Ordinaire de CE Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé la conversion des actions de préférence détenues par les Caisses d’Épargne (47 086 K€ pour la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté) en actions ordinaires.

 

Cette opération d’échange est sans incidence sur les comptes de l’établissement.

 

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82%), GCE SEM (100%), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25%) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Épargne.

 

Cette opération n’a pas eu d’incidence sur la situation patrimoniale des Caisses d’Épargne dans la mesure où la valeur comptable des titres CE Participations a été répartie entre les titres CE Holding Promotion attribués et les titres CE Participations déjà détenus.

 

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

 

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés (ou Produits et charges exceptionnels).

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 47 252 K€ pour l’établissement.

 

Remboursement de l’État. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

 

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 M€ début août et 600 M€ à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

 

— Un complément de 1 300 M€ de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture du 31 décembre 2010 n’est à signaler.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 9 763 K€ sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

Les autres textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

 

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

En 2009, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés dans le cadre de la création du Groupe BPCE. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

 

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 2 283 K€ comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

 

— Harmonisation des méthodologies de calcul et des règles de présentation des dépréciations sur base de portefeuilles : un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 7 282 K€, comptabilisé en « Coût du risque ».

 

Dans le cadre des travaux préparatoires à l'homologation des modèles internes de notation du risque de crédit des Caisses d'Épargne, le Groupe a par ailleurs procédé à l'alignement des règles de déclassement des créances douteuses appliquées au sein des deux réseaux (alignement de la définition du douteux comptable sur le défaut bâlois). Ce changement s'est traduit par une hausse significative des encours douteux sans impact matériel sur le niveau des dépréciations comptabilisées par l’établissement en l'absence d'évolution toutes choses égales par ailleurs de ses expositions en risque.

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— Continuité de l’exploitation,

 

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

 

— Indépendance des exercices,

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis :

 

Plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

 

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

 

2.3.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

 

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

 

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

 

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

 

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

40 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

3 à 10 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.6. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

 

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

 

2.3.7. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

 

2.3.8. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— micro-couverture (couverture affectée) ;

 

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

 

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

 

2.3.9. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

 

2.3.10. Revenus des titres à revenu variable : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

 

2.3.11. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

 

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue

3 807 278

3 919 022

    Comptes ordinaires

3 807 212

3 918 967

    Valeurs non imputées

66

55

Créances à terme

2 194 714

2 516 303

    Comptes et prêts à terme

2 144 473

2 465 330

    Prêts subordonnés et participatifs

50 241

50 973

Créances rattachées

88 176

47 605

        Total

6 090 168

6 482 930

 

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 225 milliers d'euros à vue et 2 134 041 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 3 153 711 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

42 911

30 864

    Comptes ordinaires créditeurs

24 857

13 710

    Autres sommes dues

18 054

17 154

Dettes à terme

4 337 709

4 275 228

    Comptes et emprunts à terme

4 203 183

3 837 544

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

134 526

437 684

Dettes rattachées

15 234

18 940

        Total

4 395 854

4 325 032

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 15 089 milliers d'euros à vue et 4 201 376 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

113 666

82 156

Créances commerciales

14 869

18 257

Autres concours à la clientèle

7 416 118

6 828 036

    Crédits de trésorerie et de consommation

778 590

714 848

    Crédits à l'équipement

2 326 382

2 089 359

    Crédits à l'habitat

4 263 267

3 970 814

    Autres crédits à la clientèle

20 972

26 067

    Prêts subordonnés

21 000

21 000

    Autres

5 906

5 948

Créances rattachées

33 847

34 132

Créances douteuses

159 366

101 114

Dépréciations des créances sur la clientèle

-68 309

-57 191

        Total

7 669 557

7 006 504

Dont créances restructurées

2 077

4 217

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

7 211 896

7 231 246

    Livret A

3 445 166

3 410 548

    PEL/CEL

1 780 506

1 730 235

    Livret Jeune, livret B et CODEVI

991 689

972 557

    LEP

915 953

989 685

    PEP

60 367

111 606

    Autres

18 215

16 616

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 577 695

2 332 712

Autres sommes dues

8 319

9 268

Dettes rattachées

63 573

51 525

        Total

9 861 483

9 624 753

 

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 496 995

825 641

2 322 636

1 321 569

708 127

2 029 696

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

255 058

255 058

0

303 016

303 016

        Total

1 496 995

1 080 700

2 577 695

1 321 569

1 011 143

2 332 712

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

1 205 610

51 223

-25 660

30 384

-15 555

Entrepreneurs individuels

340 930

17 800

-6 517

5 826

-5 745

Particuliers

4 361 236

87 231

-34 998

31 702

-26 267

Administrations privées

92 843

1 777

-983

793

-163

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 531 395

1 338

-151

251

0

Autres

46 484

0

0

0

0

        Total au 31 décembre 2010

7 578 498

159 367

-68 309

68 956

-47 730

        Total au 31 décembre 2009

6 962 581

101 114

-57 191

52 659

-39 154

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Valeurs brutes

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Dépréciations

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

17 824

247 592

682 593

0

948 009

10 857

154 420

769 579

0

934 856

    Valeurs brutes

 

255 784

674 298

 

930 082

 

162 827

761 692

 

924 519

    Créances rattachées

 

5 065

13 101

 

18 166

 

1 400

14 119

 

15 519

    Dépréciations

 

-13 257

-4 806

 

-18 063

 

-9 807

-6 232

 

-16 039

Actions et autres titres à revenu variable

 

139 312

 

31 206

170 518

 

63 628

 

22 242

85 870

    Montants bruts

 

142 266

 

33 347

175 613

 

65 942

 

24 883

90 825

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Dépréciations

 

-2 954

 

-2 141

-5 095

 

-2 314

 

-2 641

-4 955

        Total

17 824

386 904

682 593

31 206

1 118 527

10 857

218 048

769 579

22 242

1 020 726

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

17 824

161 730

312 571

492 125

10 857

51 893

701 404

764 154

Titres non cotés

0

5 492

45 200

50 692

0

101 127

54 056

155 183

Titres prêtés

0

75 304

311 722

387 026

0

0

0

0

Créances rattachées

0

5 065

13 101

18 166

0

1 401

14 119

15 519

        Total

17 824

247 591

682 594

948 009

10 857

154 421

769 579

934 856

Dont titres subordonnés

0

14 541

7 397

21 938

0

98 199

11 350

109 550

 

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à -10 259 K€ au 31 décembre 2010 contre – 9 807 K€ au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10 565 K€ au 31 décembre 2010 contre 1 295 K€ au 31 décembre 2009.

 

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 4 806 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 6 232 K€ au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 28 177 K€ au 31 décembre 2010 contre 28 877 K€ au 31 décembre 2009.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 181 072 milliers d'euros au 31 décembre 2010 (contre 82 655 K€ au 31 décembre 2009).

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

 

0

Titres non cotés

0

139 312

31 205

170 518

0

63 628

22 242

85 870

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

0

139 313

31 205

170 518

0

63 628

22 242

85 870

 

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 134 894 K€ d’OPCVM dont 134 894 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010, contre 59 220 K€ d’OPCVM dont 59 220 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009.

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à -2 976 K€ au 31 décembre 2010 contre -2 314 K€ au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 3 164 K€ au 31 décembre 2010 contre 1 902 K€ au 31 décembre 2009.

 

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à -2 141 K€ au 31 décembre 2010 contre - 2 641 K€ au 31 décembre 2009 et les plus-values latentes s’élèvent à 2 390 K€ au 31 décembre 2010 contre 10 570 K€ au 31 décembre 2009.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes/surcotes

Autres variations

31/12/2010

Effets publics

 

 

 

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

775 811

 

-13 000

-75 000

606

-1 018

687 399

        Total

775 811

0

-13 000

-75 000

606

-1 018

687 399

 

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : En application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement », la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a opéré les reclassements d’actifs suivants :

 

Type de reclassement

(en milliers d’euros)

Montant reclassé à la date du reclassement

Plus ou moins

value latente qui

aurait été

comptabilisée s'il

n'y avait pas eu de

reclassement  

Moins value

latente qui aurait

été provisionnée

s'il n'y avait pas

eu de reclassement

Années

précédentes

Titres échus

ou cédés au

31/12/2010

31/12/2010

Titres de placement à titre d'investissement

615 640

-130 099

485 541

1 195

-2 115

 

Pour ces titres affectés par l’absence de liquidité du marché, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a décidé de modifier sa stratégie de gestion. Elle compte dorénavant les détenir a minima jusqu’au retour de la liquidité sur le marché concerné.

 

Pour Les titres reclassés les années précédentes et cédés en 2010, il s’agit d’une offre de rachat par l’émetteur avec un prix minimum de rachat supérieur aux derniers prix constatés sur ces titres.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

696 372

53 965

-1 037

-30 811

718 489

    Participations et autres titres détenus à long terme

19 703

3 130

-933

 

21 900

    Parts dans les entreprises liées

676 669

50 835

-104

-30 811

696 589

Dépréciations

45 133

9 947

-29

-30 811

24 240

    Participations et autres titres à long terme

451

110

-28

 

533

    Parts dans les entreprises liées

44 682

9 837

-1

-30 811

23 707

Immobilisations financières nettes

651 239

44 018

-1 008

0

694 249

 

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 16 189 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 15 220 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations : Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI 

Montants des cautions et avals donnés par la société 

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice 

Observations 

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCI AIE

 

 

49,00%

10 973

10 973

 

 

 

 

208

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

6 457

5 324

3 546

 

 

 

0

 

    Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

    Certificats d'associations

 

 

 

3 666

3 666

0

 

 

 

0

 

    Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

10 313

10 075

2 242

 

 

 

277

 

    Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

        Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BPCE ACHATS

12/20 rue Fernand Braudel - 75013 Paris

GIE

CE SYNDICATION RISQUE

5 rue Masseran - 75007 Paris

GIE

CRC DIRECT ECUREUIL

7 B rue René Char - 21000 Dijon

GIE

CSF - GCE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

DISTRIBUTION

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

ECOLOCALE

Ecureuil Promotion - Immeuble Arc de Seine - 88 avenue de France - 75641 Paris Cedex 13

GIE

ECUREUIL CREDIT

Immeuble Le Malraux - 12/20 rue Fernand Braudel - CS 71302 - 75214 Paris Cedex 13

GIE

GCE BUSINESS SERVICES MOA

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

GCE PAIEMENTS

5 rue Masseran - 75007 Paris

GIE

GCE TECHNOLOGIES MOE

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE I - DATECH (EX PRODUCTION ECUREUIL EST)

2 Quai Kléber - 67000 Strasbourg

GIE

LA CROIX BLANCHE

Immeuble Grand Seine, 21 quai d'Austerlitz - 75013 Paris

S.C.I.

MOBILIZ

50 avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20 avenue Georges Pompidou - 92300 Levallois Perret

GIE

SPRING RAIN

HSBC France - AOSU - Entité 324 - 103 avenue des Champs Elysées - 75008 Paris

GIE

VIVALIS INVESTISSEMENTS

rue Pierre Fallion - B.P. 119 - 69142 Rillieux-la-Pape Cedex

GIE

VULCAIN ENERGIE

39 rue de Bassano - 75008 Paris

GIE

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

2 188 678

5 853

2 194 531

2 498 301

    Dont subordonnées

54 367

 

54 367

94 943

Dettes

4 366 140

 

4 366 140

4 295 890

Engagements donnés

2 142 166

 

2 142 166

1 806 305

    Engagements de financement

41 600

 

41 600

720

    Engagements de garantie

430 969

 

430 969

348 398

    Autres engagements donnés

1 669 597

 

1 669 597

1 457 187

 

 

3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.5.1. Immobilisations incorporelles ::

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

12 436

729

-59

0

13 106

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 763

 

-37

 

4 726

    Logiciels

7 665

729

-22

 

8 372

    Autres

8

 

 

 

8

Amortissements et dépréciations

7 617

137

-22

0

7 732

    Droits au bail et fonds commerciaux

 

 

 

 

0

    Logiciels

7 609

137

-22

 

7 724

    Autres

8

 

 

 

8

        Total valeurs nettes

4 819

592

-37

0

5 374

 

 

3.5.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

176 465

10 979

-6 775

0

180 669

    Immobilisations corporelles d'exploitation

165 648

10 784

-5 193

-672

170 567

        Terrains

7 276

 

 

-32

7 244

        Constructions

48 020

3 176

-71

-142

50 983

        Parts de SCI

 

 

 

 

0

        Autres

110 352

7 608

-5 122

-498

112 340

    Immobilisations hors exploitation

10 817

195

-1 582

672

10 102

Amortissements et dépréciations

112 366

10 915

-5 842

0

117 439

    Immobilisations corporelles d'exploitation

105 976

10 653

-5 117

-521

110 991

        Terrains

 

 

 

 

0

        Constructions

27 536

2 040

-64

-103

29 409

        Parts de SCI

 

 

 

 

0

        Autres

78 440

8 613

-5 053

-418

81 582

    Immobilisations hors exploitation

6 390

262

-725

521

6 448

            Total valeurs nettes

64 099

64

-933

0

63 230

 

 

3.6. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

10 677

12 315

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

1 300

11 130

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

656

1 263

        Total

12 633

24 708

 

 

3.7. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

149

10

1

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

5

7

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

18 368

 

14 028

Créances et dettes sociales et fiscales

235

31 327

122

23 935

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

144 975

35 601

184 550

39 336

        Total

145 359

85 306

184 678

77 306

 

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

Engagements sur devises (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Actif

Passif

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

4 590

34 420

3 667

27 004

Charges et produits constatés d'avance (1)

11 926

58 415

12 094

52 735

Produits à recevoir/Charges à payer

21 345

36 236

19 294

39 307

Valeurs à l'encaissement

87 734

60 496

83 299

37 510

Autres (2)

34 172

2 000

929

1 704

        Total

159 767

191 567

119 283

158 260

(1) Dont 6 959 K€ en charges constatées d’avance d’impôts sur société relatif aux PATZ et 55 386 K€ de produits constatés d’avance sur les subventions restant à étaler pour les PATZ.

(2) Dont 20 739 K€ à l’actif sur des dénouements d’effets de commerce et 12 963 K€ d’instance de trésorerie à affecter.

 

 

3.9. Provisions :

 

3.9.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

10 308

7 726

-446

-2 480

15 108

Provisions pour engagements sociaux

19 530

954

-9 695

 

10 789

Provisions pour PEL/CEL

24 993

 

-1 663

 

23 330

Autres provisions pour risques

14 883

5 851

-7 297

-287

13 150

Provisions pour impôts

9 444

8

-5 143

 

4 309

Autres

5 439

5 843

-2 154

-287

8 841

        Total

69 714

14 531

-19 101

-2 767

62 377

 

 

3.9.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-59 893

-22 771

2 244

9 449

-70 972

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-57 191

-22 768

2 202

9 449

-68 309

Dépréciations sur autres créances

-2 702

-3

42

0

-2 663

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

10 307

7 726

-446

-2 480

15 107

Provisions sur engagements hors bilan (1)

1 223

158

-446

 

935

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

9 084

7 568

 

-2 480

14 172

Autres provisions

0

 

 

 

0

        Total

-49 586

-15 045

1 798

6 969

-55 865

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (19 987 milliers d'euros en 2010).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Épargne Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

 

– Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisse d’Épargne (Régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme,

 

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

 

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagts

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

199 271

6 589

803

206 663

188 569

6 482

718

195 769

Juste valeur des actifs du régime (b)

200 158

5 938

278

206 374

185 848

5 899

268

192 015

Juste valeur des droits à remboursement (c)

18 974

 

 

18 974

18 646

 

 

18 646

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-9 965

-350

 

-10 315

-15 542

-85

 

-15 627

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

-9 896

1 001

525

-8 370

-383

668

450

735

    Passif

9 078

1 001

525

10 604

18 263

668

450

19 381

    Actif

18 974

 

 

18 974

18 646

 

 

18 646

 

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Épargne (CGPCE). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

Valeur actualisée des engagements (1)

199 271

188 569

196 519

187 694

201 346

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement (2)

219 132

204 494

199 914

193 761

205 108

Déficit (surplus)

-19 861

-15 925

-3 395

-6 067

-3 762

Ajustements sur les passif sliés à l'expérience pertes (gains) (En % de (1)

4,10%

2,62%

0,48%

3,99%

-1,14%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) (En % de (2)

1,97%

1,12%

5,30%

6,71%

-3,43%

 

 

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 90% en obligations, 6% en actions, 2% en actifs monétaires et 2% en divers. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

294

26

320

 

271

28

299

Coût financier

7 357

220

50

7 627

7 269

219

21

7 509

Rendement attendu des actifs de couverture

-7 029

-177

 

-7 206

-5 746

-226

 

-5 972

Rendement attendu des droits à remboursement

-328

 

 

-328

-1 523

 

 

-1 523

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

 

0

 

-15

-73

-88

    Coût des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

    Autres

 

 

 

0

 

 

 

0

        Total

0

337

76

413

0

249

-24

225

 

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,70%

4,10%

3,24%

3,40%

3,24%

3,40%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,70%

4,30%

3,00%

4,35%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

1,75%

3,50%

 

 

 

 

 

 

Pour les Caisses d'Épargne: Les tables de mortalité utilisées sont :

 

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

 

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE.

 

 

3.9.4. Provisions PEL/CEL :

 

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

516 449

396 608

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

650 620

662 098

    Ancienneté de plus de 10 ans

386 839

435 004

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 553 908

1 493 710

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

233 487

236 526

        Total

1 787 395

1 730 236

 

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

21 352

26 225

    Au titre des comptes épargne logement

55 374

59 003

        Total

76 726

85 228

 

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations/reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

9 924

-2 527

7 397

    Ancienneté de plus de 10 ans

11 029

1 356

12 385

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 953

-1 171

19 782

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 957

-386

2 571

Provisions constituées au titre des crédits PEL

334

-62

272

Provisions constituées au titre des crédits CEL

749

-44

705

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 083

-106

977

        Total

24 993

-1 663

23 330

 

 

3.10. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

63 687

 

-229

 

63 458

        Total

63 687

 

-229

 

63 458

 

 

3.11. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2008

262 884

146 820

635 947

18 998

1 064 649

Mouvements de l'exercice

131 250

143 122

-140 211

21 780

155 941

        Total au 31 décembre 2009

394 134

289 942

495 736

40 778

1 220 590

Variation de capital

62 500

 

40 778

-40 778

62 500

Résultat de la période

 

 

 

44 215

44 215

Distribution de dividendes

 

 

-15 494

 

-15 494

Changement de méthode

 

 

-9 763

 

-9 763

Autres mouvements (1)

 

 

 

 

0

        Total au 31 décembre 2010

456 634

289 942

511 257

44 215

1 302 048

 

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne Bourgogne Franche-Comté s'élève à 456 634 milliers d'euros et est composé pour 365 307 340 euros de 18 265 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 91 326 840 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 62 500 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du directoire) du 26 avril 2010, par l’émission au pair :

 

— de 2 500 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune,

 

— de 625 000 CCI nouveaux de 20 euros de valeur nominale chacun.

 

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de -9 763 K€ sur les capitaux propres de l’établissement correspondant à la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

Sociétés locales d’épargne (SLE). — Au 31 décembre 2010, les parts sociales émises par la caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sont détenues par 12 sociétés locales d’épargne, dont le capital (412 284 K€ de parts sociales) est détenu par les sociétaires. Au cours de l’exercice 2010, les SLE ont perçu un dividende de 9 400 K€ au titre de leur participation dans la Caisse d’Épargne.

 

Au 31 décembre 2010, les SLE sont titulaires d’un compte courant d’associé de 47 148 K€ comptabilisé en dépôts à terme (Les CCA sont présentés le poste du bilan « Opérations à la clientèle ») dans les comptes de la caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté. Au cours de l’exercice 2010, la rémunération de ce compte courant d’associé s’est traduite par une charge de 1 516 K€, présentée en marge nette d’intérêts dans les comptes de la Caisse d’Épargne.

 

 

3.12. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

891 177

1 339 640

3 455 655

5 152 335

0

10 838 808

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

386 239

337 311

716 929

780 762

 

2 221 241

Opérations avec la clientèle

473 271

587 483

2 427 194

4 181 609

 

7 669 557

Obligations et autres titres à revenu fixe

31 666

414 846

311 532

189 964

 

948 009

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

        Total des ressources

1 955 692

1 498 043

2 079 847

1 594 220

0

7 127 802

Dettes envers les établissements de crédit

1 205 306

1 288 045

865 442

994 107

 

4 352 900

Opérations avec la clientèle

742 416

209 098

1 210 642

600 113

 

2 762 270

Dettes représentées par un titre

7 970

899

3 763

0

 

12 633

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

 

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

47 016

12 865

    En faveur de la clientèle

1 167 318

849 690

        Ouverture de crédits documentaires

699

614

        Autres ouvertures de crédits confirmés

1 163 473

848 841

        Autres engagements

3 146

235

            Total des engagements de financement donnés

1 214 334

862 555

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

907 348

50 000

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

907 348

50 000

 

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

5 000

8 924

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

5 000

8 924

    D'ordre de la clientèle

508 313

415 286

        Cautions immobilières

37 836

26 002

        Cautions administratives et fiscales

874

379

        Autres cautions et avals donnés

442 218

366 778

        Autres garanties données

27 384

22 127

            Total des engagements de garantie donnés

513 313

424 210

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

50 065

29 948

            Total des engagements de garantie reçus

50 065

29 948

 

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 1 418 922 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 171 379 K€ au 31 décembre 2009,

 

— 401 489 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 475 057 K€ au 31 décembre 2009,

 

— 1 474 683 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 1 300 087 K€ au 31 décembre 2009,

 

— 194 914 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 157 100 K€ au 31 décembre 2009.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

1 747 336

 

1 747 336

-153 726

1 444 064

 

1 444 064

-117 120

    Swaps de taux d'intérêt

1 747 336

 

1 747 336

-153 726

1 444 064

 

1 444 064

-117 120

        Total opérations fermes

1 747 336

 

1 747 336

-153 726

1 444 064

 

1 444 064

-117 120

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

10 000

 

10 000

-6

    Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

10 000

 

10 000

-6

        Total opérations conditionnelles

 

 

 

 

10 000

 

10 000

-6

        Total instruments financiers et change à terme

1 747 336

 

1 747 336

-153 726

1 454 064

 

1 454 064

-117 126

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de l’établissement sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

950 311

797 025

1 747 336

799 597

644 467

1 444 064

Swaps de taux d'intérêt

950 311

797 025

1 747 336

799 597

644 467

1 444 064

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

10 000

10 000

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

10 000

10 000

        Total

950 311

797 025

1 747 336

799 597

654 467

1 454 064

 

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations fermes

128 435

679 627

939 274

1 747 336

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

128 435

679 627

939 274

1 747 336

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

        Total

128 435

679 627

939 274

1 747 336

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

159 466

-60 768

98 699

188 645

-91 851

96 795

Opérations avec la clientèle

289 737

-192 495

97 241

293 711

-228 539

65 171

Obligations et autres titres à revenu fixe

52 634

-30 167

22 467

55 566

-24 378

31 187

Dettes subordonnées

 

 

0

 

 

0

Autres (*)

6 468

-25 600

-19 132

8 974

-25 185

-16 211

        Total

508 305

-309 030

199 275

546 895

-369 954

176 942

(*) Dont 4 805 K€ au titre des produits sur opérations de macro-couverture et (25 600) K€ au titre des charges sur opérations de macro-couverture.

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 90 689 K€ (115 113 K€ au titre de l’exercice 2009) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1 663 K€ pour l’exercice 2010, (798 K€ de dotation pour l’exercice 2009).

 

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Aucune opération concernant les produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2010.

 

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

593

865

Participations et autres titres détenus à long terme

625

719

Parts dans les entreprises liées

7 053

12 879

        Total

8 271

14 463

 

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-1 381

-1 381

0

-1 910

-1 910

Opérations avec la clientèle

35 935

0

35 935

34 738

0

34 738

Opérations sur titres

9 117

-168

8 949

10 470

-71

10 399

Moyens de paiement

27 103

-12 951

14 153

28 352

-13 193

15 159

Opérations de change

86

0

86

49

0

49

Engagements hors-bilan

3 966

-540

3 427

3 183

-163

3 020

Prestations de services financiers

6 946

-8 159

-1 213

8 663

-7 423

1 240

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions (1)

47 163

-4

47 160

40 959

0

40 959

        Total

130 318

-23 202

107 116

126 416

-22 761

103 655

(1) Dont vente de produits d'assurance-vie 39 678 milliers d'euros.

 

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

339

442

Opérations de change

8 118

2 545

Instruments financiers à terme

-775

123

        Total

7 683

3 111

 

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-4 090

499

-3 591

37 802

-1 289

36 514

    Dotations

-7 591

-51

-7 642

-2 616

-1 296

-3 912

    Reprises

3 501

550

4 051

40 419

7

40 426

Résultat de cession

974

-12

962

-30 620

-124

-30 743

Autres éléments

 

 

0

 

 

0

        Total

-3 116

487

-2 628

7 183

-1 412

5 770

 

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire ::

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 695

-2 387

308

2 630

-2 102

528

Refacturations de charges et produits bancaires

514

-163

352

809

-280

529

Activités immobilères

1 504

-294

1 210

4 531

-404

4 127

Prestations de services informatiques

 

 

0

 

 

0

Autres activités diverses

 

 

0

 

 

0

Autres produits et charges accessoires

2 641

-6 510

-3 868

2 057

-2 971

-914

        Total

7 356

-9 353

-1 998

10 027

-5 757

4 270

 

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-67 032

-63 633

    Charges de retraite et assimilées (1)

-12 265

-9 970

    Autres charges sociales

-24 330

-22 071

    Intéressement des salariés

-6 061

-4 544

    Participation des salariés

-2

-43

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 918

-8 348

        Total des frais de personnel

-118 608

-108 608

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-5 534

-4 436

    Autres charges générales d'exploitation

-82 041

-88 475

        Total des autres charges d'exploitation

-87 575

-92 911

        Total

-206 183

-201 519

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 491 cadres et 1 133 non cadres, soit un total de 1 624 salariés.

 

Les rémunérations versées en 2010 aux organes de direction s’élèvent à 1 304 K€.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Dotations

Reprises

nettes

Pertes

non

couvertes

Récupérations

sur créances

amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes

non

couvertes

Récupérations

sur créances

amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

 

 

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-21 547

7 548

-570

235

-14 333

-16 986

7 352

-770

253

-10 152

    Titres et débiteurs divers

-3

42

 

43

82

-127

142

 

46

62

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-158

446

 

 

288

-1 131

525

 

 

-606

    Provisions pour risque clientèle

-7 568

2 480

 

 

-5 088

-4 510

303

 

 

-4 207

    Autres

 

 

0

 

0

 

 

-12

 

-12

        Total

-29 276

10 517

-570

278

-19 051

-22 754

8 322

-782

299

-14 915

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

7 590

 

 

 

 

7 494

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

3 258

 

 

 

 

7 610

 

 

 

        Total reprises

 

10 848

 

 

 

 

15 103

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-3 258

 

 

 

 

-7 610

 

 

 

Reprises nettes

 

7 590

 

 

 

 

7 494

 

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

23 232

0

0

23 232

-45 456

9

0

-45 448

    Dotations

-10 300

 

 

-10 300

-45 488

 

 

-45 488

    Reprises

33 532

0

 

33 532

32

9

 

40

Résultat de cession

-34 027

74

-79

-34 032

-897

499

-20

-418

        Total

-10 794

74

-79

-10 800

-46 353

508

-20

-45 866

 

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2010.

 

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Caisse d’Épargne est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

96 974

782

-9 623

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

 

96 974

782

-9 623

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

96 974

782

-9 623

Impôt correspondant

-32 321

-117

0

Incidence de la quote part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

Contributions 3,3%

-1 041

-4

 

Déductions au titre des crédits d'impôts

2 015

 

 

Impôt comptabilisé

-31 347

-121

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

-570

 

 

Provisions pour impôts

5 131

 

 

        Total

-26 786

-121

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 9 336 K€.

 

 

5.13. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

2010

2009

2010

2009

Produit net bancaire

317 719

308 210

277 545

257 446

Frais de gestion

-216 974

-211 193

-204 359

-205 911

Résultat brut d'exploitation

100 745

97 017

73 186

51 535

Coût du risque

-19 051

-14 915

-19 280

-15 270

Résultat d'exploitation

81 694

82 102

53 906

36 265

 

 

Note 6. – Autres informations.

 

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

KPMG

Mazars

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

123

 

164

 

124

 

179

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

123

 

164

 

124

 

179

 

 

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Au 31 décembre 2010, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport de gestion.

 

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au greffe du Tribunal de commerce à Dijon.

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2010.

 

 

Aux sociétaires,

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe qui expose un changement de méthode comptable portant sur l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours.

 

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.9.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.8 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse d'Épargne et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.3 de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.9.4 de l’annexe.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Courbevoie et Chalon sur Saône, le 29 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

KPMG Entreprises :

Mazars ;

Sylvie Merle ;

Max Dongar.

Philippe Saint-Pierre ;

 

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2010.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisse, banques centrales

 

28 495

29 776

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

340 024

272 541

Instruments dérivés de couverture

5.2

8 830

5 976

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 784 655

1 638 848

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

6 081 830

6 475 644

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

7 480 377

6 877 148

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

45 954

45 967

Actifs d'impôts courants

 

1 724

0

Actifs d'impôts différés

5.8

31 634

27 768

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

232 422

208 403

Immeubles de placement

5.10

3 654

4 427

Immobilisations corporelles

5.11

66 836

67 728

Immobilisations incorporelles

5.11

5 377

4 821

        Total de l'actif

 

16 111 812

15 659 047

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

118 110

107 700

Instruments dérivés de couverture

5.2

121 709

93 196

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

4 321 092

4 250 482

Dettes envers la clientèle

5.12.2

9 806 403

9 618 630

Dettes représentées par un titre

5.13

12 633

24 708

Passifs d'impôts courants

 

26

43

Passifs d'impôts différés

5.8

1 330

1 511

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

237 539

205 633

Provisions

5.15

44 070

51 352

Capitaux propres

 

1 448 900

1 305 792

Capitaux propres part du groupe

 

1 448 900

1 305 792

    Capital et primes liées

 

746 576

684 076

    Réserves consolidées

 

656 827

617 192

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-1 835

-1 981

    Résultat de la période

 

47 332

6 505

        Total du passif

 

16 111 812

15 659 047

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

6.1

497 829

531 896

Intérêts et charges assimilées

6.1

-296 986

-357 262

Commissions (produits)

6.2

127 158

120 142

Commissions (charges)

6.2

-21 491

-20 862

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

8 895

5 153

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

11 199

8 671

Produits des autres activités

6.5

6 624

9 679

Charges des autres activités

6.5

-9 347

-6 047

    Produit net bancaire

 

323 881

291 370

Charges générales d'exploitation

6.6

-205 119

-199 300

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-11 662

-10 480

    Résultat brut d'exploitation

 

107 100

81 590

Coût du risque

6.7

-19 027

-15 771

    Résultat d'exploitation

 

88 073

65 819

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-10 321

-45 135

    Résultat avant impôts

 

77 752

20 684

Impôts sur le résultat

6.9

-30 420

-14 179

    Résultat net

 

47 332

6 505

Résultat net part du groupe

 

47 332

6 505

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultat net

 

47 332

6 505

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

218

51 291

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-3 043

56 106

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

3 261

-4 815

Impôts

5.8

-72

-20 116

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

146

31 175

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

47 478

37 680

Part du groupe

 

47 478

37 680

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Réserves

consolidées

Variation de juste valeur des

instruments

Résultat

net part

du groupe

Total

capitaux

propres

part du

groupe

Total

capitaux

propres

consolidés

Capital

Primes

Actifs

financiers

disponibles

à la vente

Instruments

dérivés de

couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2009

262 884

289 942

635 054

-33 156

 

 

1 154 724

1 154 724

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

    Augmentation de capital

131 250

 

1 500

 

 

 

132 750

132 750

    Distribution

 

 

-16 087

 

 

 

-16 087

-16 087

        Sous-total

131 250

 

-14 587

0

0

0

116 663

116 663

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

31 175

 

 

31 175

31 175

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Résultat

 

 

 

 

 

6 505

6 505

6 505

    Autres variations

 

 

-3 275

 

 

 

-3 275

-3 275

        Sous-total

0

 

-3 275

0

0

6 505

3 230

3 230

Capitaux propres au 31 décembre 2009

394 134

289 942

617 192

-1 981

0

6 505

1 305 792

1 305 792

Affectation du résultat de l'exercice 2009

 

 

6 505

 

 

-6 505

0

0

Impacts de la 1ère consolidation des sociétés locales d'épargne (1)

 

 

56 786

 

 

 

56 786

56 786

Capitaux propres au 1er janvier 2010

394 134

289 942

680 483

-1 981

0

0

1 362 578

1 362 578

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

    Augmentation de capital

62 500

 

 

 

 

 

62 500

62 500

    Contribution des SLE aux réserves consolidées (2)

 

 

-7 108

 

 

 

-42 570

-42 570

    Distribution (3)

 

 

-16 226

 

 

 

-16 226

-16 226

        Sous-total

62 500

 

-23 334

0

0

0

3 704

3 704

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

146

 

 

146

146

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Résultat

 

 

 

 

 

47 332

47 332

47 332

    Autres variations

 

 

-322

 

 

 

35 140

35 140

        Sous-total

0

 

-322

0

0

47 332

82 472

82 472

Capitaux propres au 31 décembre 2010

456 634

289 942

656 827

-1 835

0

47 332

1 448 900

1 448 900

(1) CF. note relative au périmètre de consolidation (§13.1)

(2) Depuis le 1er janvier 2010, consécutivement à l’entrée des SLE dans le périmètre de consolidation, la variation des réserves consolidées correspond au montant des parts sociales émises au cours de l’exercice par les SLE, n’ayant pas encore été investi en parts sociales de Caisse d’Épargne.

(3) Depuis le 1er janvier 2010, et consécutivement à l’entrée des SLE dans le périmètre de consolidation, les distributions incluent les dividendes versés aux sociétaires et à Natixis (CCI).

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultat avant impôts

77 752

20 684

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

11 933

10 938

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

18 068

39 906

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-11 338

-20 053

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

-58 410

39 289

        Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-39 747

70 080

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

396 138

-103 017

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-327 031

-150 146

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-126 896

179 519

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-118 249

-196 397

Impôts versés

-36 356

946

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-212 394

-269 095

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-174 389

-178 331

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-34 096

73 918

Flux liés aux immeubles de placement

1 846

8 078

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-11 565

-11 334

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-43 815

70 662

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

46 274

115 163

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

0

0

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

46 274

115 163

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-171 930

7 494

Caisse et banques centrales

29 776

30 164

Caisse et banques centrales (actif)

29 776

30 164

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-19 422

-27 304

Comptes ordinaires débiteurs

478

1 354

Comptes et prêts à vue

55

35

Comptes créditeurs à vue

-19 955

-28 693

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

10 354

2 860

Caisse et banques centrales

28 495

29 776

Caisse et banques centrales (actif)

28 495

29 776

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-190 071

-19 422

Comptes ordinaires débiteurs

867

478

Comptes et prêts à vue

66

55

Comptes créditeurs à vue

-191 004

-19 955

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

-161 576

10 354

Variation de la trésorerie nette

-171 930

7 494

 

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

 

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

 

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs :

 

— Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE : Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

 

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

 

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Épargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Épargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100% par les Caisses d’Épargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

 

La mise en place de cette garantie se traduit par :

 

– La constitution en juin 2010 de la SAS TRITON, détenue par l’établissement à hauteur de 5,23% (participation de 2 614 K€) ;

 

– Un acte de cautionnement par lequel les Caisses d’Épargne garantissent BPCE de l’exécution des obligations et engagements de la SAS TRITON au titre des TRS ;

 

– Un accord de financement par lequel les Caisses d’Épargne mettent à disposition de la SAS TRITON la trésorerie nécessaire à l’exécution de ses engagements au titre des TRS.

 

— Distribution de dividende de CE Participations : L’assemblée générale Ordinaire de CE Participations, réunie le 28 mai 2010, a approuvé la distribution au titre de l’exercice 2009 d’un dividende de 117 898 milliers d’euros, dont 6 167 milliers d’euros pour la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté comptabilisé en Produit Net Bancaire.

 

Les travaux de valorisation réalisés pour la détermination de la parité de fusion (absorption de CE Participations par BPCE) se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 9 625 milliers d’euros sur les titres CE Participations dont 6 167 milliers d’euros sont la conséquence de la distribution de dividende. Elle est inscrite en Gains et Pertes sur Autres Actifs.

 

— Conversion des actions de préférence de CE Participations en actions ordinaires : L’assemblée générale Ordinaire de CE Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé la conversion des actions de préférence détenues par les Caisses d’Épargne (47 086 milliers d’euros pour la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté) en actions ordinaires.

 

Cette opération d’échange est sans incidence sur les comptes de l’établissement.

 

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82%), GCE SEM (100%), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25%) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Épargne.

 

Cette opération n’a pas eu d’incidence sur la situation patrimoniale des Caisses d’Épargne dans la mesure où la valeur comptable des titres CE Participations a été répartie entre les titres CE Holding Promotion attribués et les titres CE Participations déjà détenus.

 

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

 

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Autres Actifs.

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 47 252 milliers d’euros pour l’établissement.

 

Remboursement de l’État. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

 

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 M€ début août et 600 M€ à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

 

— Un complément de 1 300 M€ de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture du 31 décembre 2010 n’est à signaler.

 

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe BPCE a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.).

 

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2009 du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010, et plus particulièrement la norme IFRS 3 révisée « Regroupement d’entreprises » et IAS 27 révisée « Etats financiers consolidés et individuels ».

 

Ces deux normes révisées publiées le 10 janvier 2008 et adoptées par l’Union européenne le 3 juin 2009 ont pour objet de modifier le traitement des acquisitions et des cessions de filiales consolidées. Les principaux changements portent sur la comptabilisation des coûts liés aux regroupements d’entreprises, le traitement des compléments de prix, le calcul des écarts d’acquisition, l’évaluation des intérêts minoritaires des entités acquises, le traitement des acquisitions par étape et le calcul des résultats de cession en cas de perte de contrôle d’une entité consolidée. L’application de ces normes est prospective et n’a donc aucune incidence sur le traitement des opérations antérieures au 1er janvier 2010.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe.

 

Enfin, le Groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

 

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du Groupe.

 

En 2009, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés dans le cadre de la création du Groupe BPCE. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

 

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 2 283 K€ comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

 

— Harmonisation des méthodologies de calcul et des règles de présentation des dépréciations sur base de portefeuilles : un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 7 282 K€, comptabilisé en « Coût du risque »

 

— Elargissement du périmètre de consolidation aux sociétés locales d’épargne (SLE), détentrices de 80% du capital des Caisses d’Épargne : cette évolution a permis de supprimer la différence de traitement des parts sociales qui existait entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. La consolidation des SLE au 1er janvier 2010 a un impact de 56 786 K€ sur les capitaux propres consolidés.

 

Dans le cadre des travaux préparatoires à l'homologation des modèles internes de notation du risque de crédit des Caisses d'Épargne, le Groupe a par ailleurs procédé à l'alignement des méthodologies de déclassement des créances douteuses appliquées au sein des deux réseaux (alignement de la définition du douteux comptable sur le défaut bâlois). Ce changement s'est traduit par une hausse significative des créances douteuses sans impact matériel sur le niveau des dépréciations comptabilisées par l’établissement en l'absence d'évolution toutes choses égales par ailleurs de ses expositions en risque.

 

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2010, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

 

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

 

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

 

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

 

— les impôts différés (note 4.12) ;

 

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2010 des sociétés incluses dans le périmètre du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté. Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010 ont été arrêtés par le directoire du 07 mars 2011. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 13 avril 2011.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

 

 

3.1.1. Contrôle exercé par le Groupe : Les états financiers consolidés du Groupe BPCE incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

 

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

 

3.1.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le Groupe sur les entités consolidables.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le Groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le Groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

 

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

 

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du Groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

 

— le Groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

 

— le Groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

 

— le Groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

 

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

 

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

 

Les écarts de conversion résultent de la différence :

 

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture

 

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

 

Ils sont inscrits, pour la part revenant au Groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques : L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

 

Le coût du regroupement est égal au total des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement liés au regroupement d’entreprises entrent dans le coût d’acquisition.

 

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

 

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

 

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

 

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

 

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

 

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

 

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

 

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

 

— Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

 

— Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

 

— Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

 

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

 

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

 

— En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

 

– Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

 

– Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

 

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

 

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

 

— En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le Groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

 

— Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

 

3.3.4. Engagement de rachat sur intérêts minoritaires : Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations.

 

En application de la norme IAS 32, lorsque les actionnaires minoritaires disposent d’options de vente de leurs participations, leur quote-part dans l’actif net des filiales revêt le caractère de dettes et non de capitaux propres.

 

Le Groupe enregistre en écart d’acquisition l’écart entre le montant de l’engagement et les intérêts minoritaires, représentant la contrepartie de la dette.

 

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans les calculs du coût amorti.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux prescripteurs pour apport d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts de moins d'un an au moment de l’émission (durée initiale) sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

 

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

 

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

 

— prêts et créances ;

 

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

 

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

 

— et les actifs et les passifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

La juste valeur à l’initiation des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans.

 

Les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt de ces titres ne sont pas autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Par ailleurs, ces actifs ne doivent pas être sujets à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les titres disponibles à la vente sont à l’origine comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont enregistrées initialement à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant leur taux d’intérêt effectif.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur ; la classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet :

 

– d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie ;

 

– d’éliminer les contraintes liées à la désignation, au suivi et à l’analyse de l’efficacité des couvertures dans le cas de couverture de juste valeur, la compensation s’effectuant de fait de façon « naturelle » en résultat (exemple : obligation détenue à taux fixe combinée avec un swap payeur taux fixe).

 

Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le ou les dérivés incorporés modifient substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du ou des dérivés incorporés n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (cas d’une option de remboursement au coût incorporé dans un instrument de dette par exemple). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni d’évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

 

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

 

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

 

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention – transaction ou couverture –, ils sont évalués à leur juste valeur.

 

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter dès l’initiation la relation de couverture (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture) ; par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert ; l’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des capitaux propres recyclables, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert, dans la marge d’intérêt.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

 

— Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du Groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

 

– des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de Prêts et Emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs/passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau du (des) prochain(s) fixing(s) ;

 

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité ; l’élément couvert comme étant équivalent à une portion (à un pourcentage) d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés. Ainsi, l’élément couvert ne correspond pas à la position nette (ou Gap) mais à une portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable.

 

L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant – pour chaque bande de maturité – un dérivé « hypothétique », dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de ce dérivé sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur du dérivé hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

 

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques (instruments synthétiques représentatifs des éléments d’actifs/passifs à couvrir et de l’intention de gestion). Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

 

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du Groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

 

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

 

– un test quantitatif : pour les autres swaps, en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, la variation de la valorisation du swap réel doit compenser la variation de la valorisation d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est soit amorti linéairement sur la période restant à courir de la couverture initiale si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé, soit constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement le prix de négociation, autrement dit, la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

 

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

 

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

 

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix des transactions récentes.

 

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

 

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

 

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

 

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

 

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

 

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

 

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

 

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

 

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

 

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

 

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

 

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

 

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

 

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

 

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. Le cas échéant un proxy peut être utilisé, sous réserve de démontrer et documenter sa pertinence.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

 

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

 

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

 

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués au bilan en juste valeur, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit :

 

valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

– des passifs exigibles à vue ;

 

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux à la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle à taux fixe de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre, à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat, sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (un « événement générateur de pertes ») et que ces événements générateurs de pertes ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier, qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dette.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le Groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

 

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le Groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dette tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dette sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dette peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

 

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

 

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (< 1 an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Le référentiel IFRS distingue deux types de dépréciations enregistrées en coût du risque :

 

– les dépréciations individuelles ;

 

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégories de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du Groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Les amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 définissent les modalités des reclassements d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) vers d’autres catégories :

 

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

 

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant, pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti, le nouveau coût amorti.

 

Un nouveau taux d’intérêt effectif est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les titres disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

 

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non en juste valeur.

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit dans un compte de titres reçus en pension livrée.

 

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts/emprunts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

 

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

 

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne :

 

— constructions : 20 à 50 ans ;

 

— aménagements : 5 à 20 ans ;

 

— mobiliers et matériels spécialisés : 5 à 10 ans ;

 

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

 

— logiciels : maximum 3 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Les immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) sont retraitées en consolidation pour être inscrites à l’actif du bilan au poste « Immobilisations corporelles » lorsqu’elles sont significatives. Elles sont comptabilisées, au commencement du contrat, pour un montant égal à la juste valeur ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux à effectuer au titre de la location. Ces immobilisations sont amorties sur la durée prévue pour des biens de même catégorie.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux

 

engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

 

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d ‘actif et de conservation pour compte de tiers.

 

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

 

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

 

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

 

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

 

4.9. Avantages au personnel. — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

 

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

 

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

 

4.9.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

 

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

 

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

 

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

 

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le calcul des impôts différé ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment 16 807 milliers d’euros d’obligations et 1 016 milliers d’euros d’OPCVM.

 

Au passif, le portefeuille de transaction est composé de 932 milliers d’euros d’instruments de dérivés fermes sur taux.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

16 807

2 466

19 273

10 857

3 322

14 179

Titres à revenu fixe

16 807

2 466

19 273

10 857

3 322

14 179

Actions et autres titres à revenu variable

1 017

0

1 017

0

0

0

    Prêts aux établissements de crédit

0

5 156

5 156

0

5 210

5 210

    Prêts à la clientèle

0

313 646

313 646

0

252 396

252 396

Prêts

0

318 802

318 802

0

257 606

257 606

Dérivés de transaction

932

 

932

756

 

756

        Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

18 756

321 268

340 024

11 613

260 928

272 541

 

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

0

2 466

2 466

Prêts et opérations de pension

313 646

0

5 156

318 802

        Total

313 646

0

7 622

321 268

 

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

 

— des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales

 

— des obligations structurées couvertes par un instrument dérivé non désigné comme instrument de couverture

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. —Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté aux collectivités locales pour un montant de 222 258 milliers d’euros contre 197 541 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts aux établissements de crédit

5 156

0

0

0

5 210

0

0

0

Prêts à la clientèle

313 646

0

0

0

252 396

0

0

0

        Total

318 802

0

0

0

257 606

0

0

0

 

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dérivés de transaction

41 778

30 676

    Comptes à terme et emprunts interbancaires

76 332

77 024

Passifs financiers à la juste valeur sur option

76 332

77 024

        Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

118 110

107 700

 

 

— Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

76 332

76 332

        Total

 

 

76 332

76 332

 

 

Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent un dossier d’emprunt intégrant un floor vis-à-vis de Natixis pour un montant de 76 332 milliers d’euros.

 

— Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

76 332

75 117

1 215

0

77 024

75 117

1 907

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

76 332

75 117

1 215

0

77 024

75 117

1 907

0

 

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

279 022

932

41 778

236 063

756

30 670

    Opérations fermes

279 022

932

41 778

236 065

756

30 670

Instruments de taux

0

0

0

10 000

0

6

    Opérations conditionnelles

0

0

0

10 000

0

6

        Total des instruments dérivés de transaction

279 022

932

41 778

246 065

756

30 676

 

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Elle est également utilisée pour les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 468 315

8 830

121 709

1 208 001

5 976

93 196

    Opérations fermes

1 468 315

8 830

121 709

1 208 001

5 976

93 196

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

    Couverture de juste valeur

1 468 315

8 830

121 709

1 208 001

5 976

93 196

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

        Total des instruments dérivés de couverture

1 468 315

8 830

121 709

1 208 001

5 976

93 196

 

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Obligations et autres titres à revenu fixe

922 075

904 222

Titres à revenu fixe

922 075

904 222

Actions et autres titres à revenu variable

890 215

782 239

Créances douteuses

3 243

3 248

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 815 533

1 689 709

Dépréciation des créances douteuses

-2 896

-2 973

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-27 982

-47 888

        Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 784 655

1 638 848

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

-2 952

-3 170

 

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou depuis plus de 24 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

Les participations (actions ordinaires et actions de préférence) détenues dans BPCE sont inscrites sur la ligne « Actions et autres titres à revenu variable » pour un montant de 613 840 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

    Titres

17 824

0

0

17 824

    Instruments dérivés

0

932

0

932

    Actifs financiers détenus à des fins de transaction

17 824

932

0

18 756

        Titres

0

0

2 466

2 466

        Autres actifs financiers

0

313 646

5 156

318 802

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

313 646

7 622

321 268

        Titres

922 955

7 106

784 277

1 784 338

        Autres actifs financiers

 

 

317

317

    Actifs financiers disponibles à la vente

992 955

7 106

784 594

1 784 655

Passifs financiers

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

41 778

0

41 778

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

41 778

0

41 778

        Autres passifs financiers

 

0

76 332

76 332

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

76 332

76 332

 

 

Au 31 décembre 2009, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

10 857

0

0

10 857

    Instruments dérivés

0

756

0

756

    Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 857

756

0

11 613

        Titres

0

0

3 322

3 322

        Autres actifs financiers

0

252 396

5 210

257 606

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

252 396

8 532

260 928

        Titres

800 758

0

837 850

1 638 608

        Autres actifs financiers

 

 

240

240

    Actifs financiers disponibles à la vente

800 758

0

838 090

1 638 848

Passifs financiers

 

 

 

 

    Instruments dérivés

0

30 676

0

30 676

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

30 676

0

30 676

        Autres passifs financiers

0

0

77 024

77 024

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

77 024

77 024

 

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats/émission

Ventes/remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2010

Au compte de résultat

Directement en capitaux propres

Vers la catégorie Prêts et créances

De et vers les niveaux 1 et 2

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

        Titres

3 322

36

 

 

-892

 

 

 

2 466

        Autres actifs financiers

5 210

88

 

 

-142

 

 

 

5 156

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

8 532

124

0

0

-1 034

0

0

0

7 622

        Titres

837 850

-8 846

3 626

60 052

-104 399

0

-4 006

0

784 277

        Autres actifs financiers

240

77

 

 

 

 

 

 

317

    Actifs financiers disponibles à la vente

838 090

-8 769

3 626

60 052

-104 399

0

-4 006

0

784 594

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

0

        Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

0

        Autres passifs financiers

77 024

2 159

 

 

-2 851

 

 

 

76 332

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

77 024

2 159

0

0

-2 851

0

0

0

76 332

 

 

Au 31 décembre 2010, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement :

 

— A l’actif : les titres de participation, les fonds de placement à capital risque, des titres obligataires et des OPCVM en cours de liquidation.

 

— Au passif : un dossier d’emprunt intégrant un floor vis-à-vis de Natixis.

 

Les prêts structurés aux collectivités locales inscrits dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur sur option ont été, pour la plupart d’entre eux, reclassés en niveau 2 dans la mesure où l’essentiel des paramètres utilisés sont considérés comme observables.

 

Au cours de l’exercice, - 6 486 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 2 477 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2010.

 

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 3 777 milliers d’euros, le coût du risque à hauteur de 77 milliers d’euros et les gains et pertes sur autres actifs pour -10 340 milliers d’euros.

 

Au cours de l’exercice, 3 626 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont 2 566 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2010.

 

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

 

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Prêt et créances sur les établissements de crédit

6 081 830

6 475 644

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 081 830

6 475 644

 

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 6 154 940 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (6 526 973 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

— Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

3 865 593

3 934 651

Comptes et prêts

2 164 116

2 488 078

Prêts subordonnés et prêts participatifs

52 121

52 915

Prêts et créances dépréciés

0

0

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 081 830

6 475 644

 

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 154 852 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (2 412 888milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 3 153 711 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (3 232 776 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Prêts et créances sur la clientèle

7 562 018

6 942 264

Dépréciations individuelles

-68 427

-57 219

Dépréciations sur base de portefeuilles

-13 214

-7 897

        Total des prêts et créances sur la clientèle

7 480 377

6 877 148

 

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 7 675 689 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (6 892 682 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En millions d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

100 073

68 145

Prêts à la clientèle financière

5 906

5 948

Crédits de trésorerie

796 365

733 599

Crédits à l'équipement

2 131 244

1 935 663

Crédits au logement

4 272 577

3 973 234

Autres crédits

75 206

103 327

Prêts subordonnés

21 284

21 279

Autres concours à la clientèle

7 302 582

6 773 050

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

77 722

35 953

        Total des prêts et créances sur la clientèle

7 480 377

6 877 148

 

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers :

 

— Portefeuille d’actifs financiers reclassés : Le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours de l’exercice 2009 et 2010 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers ».

 

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

45 954

45 967

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 954

45 967

Dépréciation

0

0

        Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 954

45 967

 

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 49 047 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (49 626 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

 

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plus-values latentes sur OPCVM

-26

1 689

GIE fiscaux

-4 332

-9 257

Provisions pour passifs sociaux

3 126

6 288

Provisions pour activité d'épargne-logement

8 032

8 605

Autres provisions non déductibles

12 687

8 921

Autres sources de différences temporelles

10 527

5 783

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

30 014

22 029

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-4 678

-4 011

Provisions pour activité d'épargne-logement

 

 

Provisions sur base de portefeuilles

4 550

2 719

Autres éléments de valorisation du bilan

418

5 510

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

290

4 218

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

30 304

26 247

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

31 634

27 768

    Au passif du bilan

-1 330

-1 511

 

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

218

-72

146

51 291

-20 116

31 175

        Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

218

-72

146

51 291

-20 116

31 175

Part du groupe

 

 

0

 

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'encaissement

87 731

85 864

Charges constatées d'avance

1 471

1 842

Produits à recevoir

21 343

19 493

Autres comptes de régularisation(1)

53 146

19 574

Comptes de régularisation - actif

163 691

126 773

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

149

1

Débiteurs divers(2)

68 582

81 629

Actifs divers

68 731

81 630

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

232 422

208 403

(1) Dont 18 974 K€ concernant les droits à remboursement avantage post emploi retraite CGPCE et 20 740 K€ d’instance sur nos effets de commerce.

(2) Dont 20 397 de crédit d’impôts sur prêts à taux zéro, 31 484 K€ d’appels de fonds vis-à-vis de notre centre informatique et nos transporteurs de fonds, 3 046 K€ pour les fonds de garantie des dépôts caution et titres

 

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement :

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés à la juste valeur

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés au coût historique

10 102

-6 448

3 654

10 817

-6 390

4 427

        Total des immeubles de placement

10 102

-6 448

3 654

10 817

-6 390

4 427

 

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 6 967 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (8 889 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

62 499

-30 222

32 277

59 566

-28 186

31 380

    Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

119 962

-85 403

34 559

117 892

-81 544

36 348

        Total des immobilisations corporelles

182 461

-115 625

66 836

177 458

-109 730

67 728

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

4 726

0

4 726

4 763

0

4 763

    Logiciels

8 448

-7 797

651

7 739

-7 681

58

    Autres immobilisations incorporelles

44

-44

0

44

-44

0

        Total des immobilisations incorporelles

13 218

-7 841

5 377

12 546

-7 725

4 821

 

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

 

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes à vue

199 669

28 617

Dettes rattachées

48

20

Dettes à vue envers les établissements de crédit

199 717

28 637

Emprunts et comptes à terme

3 971 779

3 765 359

Opérations de pension

134 527

437 684

Dettes rattachées

15 069

18 802

Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 121 375

4 221 845

        Total des dettes envers les établissements de crédit

4 321 092

4 250 482

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 291 395 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (3 782 245 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 4 334 283 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (4 271 563 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires créditeurs

1 495 244

1 323 052

    Livret A

3 445 166

3 410 548

    Livret jeune

79 475

85 472

    Livret B

512 642

486 203

    PEL

1 546 069

1 493 710

    CEL

234 438

236 526

    Livret de développement durable

399 572

400 882

    PEP

60 367

111 606

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

934 168

1 006 301

    Dettes rattachées

973

3 264

Comptes d'épargne à régime spécial

7 212 870

7 234 512

    Comptes et emprunts à vue

8 319

9 268

    Comptes et emprunts à terme

1 030 398

1 005 850

    Dettes rattachées

59 572

45 948

Autres comptes de la clientèle

1 098 289

1 061 066

        Total des dettes envers la clientèle

9 806 403

9 618 630

 

 

Les comptes à terme incluent notamment 256 186 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 9 845 299 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (9 639 271 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

11 977

23 445

        Total

11 977

23 445

Dettes rattachées

656

1 263

        Total des dettes représentées par un titre

12 633

24 708

 

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 12 854 milliers d’euros au 31 décembre 2010 (25 192milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'encaissement

60 493

40 075

Produits constatés d'avance

57 786

51 955

Charges à payer

30 433

33 443

Autres comptes de régularisation créditeurs

2 000

1 704

Comptes de régularisation - passif

150 712

127 177

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

18 378

14 035

Créditeurs divers(1)

68 449

64 421

Passifs divers

86 827

78 456

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

237 539

205 633

(1) Dont 42 401 milliers d’euros concernant des dettes d’exploitation et 18 838 milliers d’euros concernant des dettes sociales et fiscales.

 

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

31/12/2010

Provisions pour engagements sociaux

19 529

954

-9 695

0

10 788

    Provisions pour activité d'épargne-logement

24 993

0

-1 663

0

23 330

    Provisions pour engagements hors bilan

1 223

158

-446

0

935

    Provisions pour litiges

3 809

5 761

-2 154

-287

7 129

    Autres

1 798

90

0

0

1 888

Autres provisions

31 823

6 009

-4 263

-287

33 282

        Total des provisions

51 352

6 963

-13 958

-287

44 070

 

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

Encours de dépôts collectés (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

516 449

396 608

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

650 620

662 098

Ancienneté de plus de 10 ans

386 839

435 004

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 553 908

1 493 710

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

233 487

236 526

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 787 395

1 730 236

 

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

Encours de crédits octroyés (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

21 352

26 225

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

55 374

59 003

        Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

76 726

85 228

 

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Dotations/reprises

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

0

0

0

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

9 924

-2 527

7 397

Ancienneté de plus de 10 ans

11 029

1 356

12 385

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

20 953

-1 171

19 782

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 957

-386

2 571

Provisions constituées au titre des crédits PEL

334

-62

272

Provisions constituées au titre des crédits CEL

749

-44

705

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 083

-106

977

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

24 993

-1 663

23 330

 

 

5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.16.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/10

31/12/09

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

15 765 367

20

315 307

10 515 367

20

210 307

    Augmentation de capital

2 500 000

20

50 000

5 250 000

20

105 000

    Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

    Autres variations

 

 

 

 

 

 

    Valeur à la clôture

18 265 367

 

365 307

15 765 367

 

315 307

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

3 941 342

20

78 827

2 628 842

20

52 577

    Augmentation de capital

625 000

20

12 500

1 312 500

20

26 250

    Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

    Autres variations

 

 

 

 

 

 

    Valeur à la clôture

4 566 342

 

91 327

3 941 342

 

78 827

 

 

L’entrée des sociétés locales d’épargne dans le périmètre de consolidation au 1er janvier 2010 n’a pas eu d’impact sur le montant du capital du groupe. En effet, les SLE sont considérées comme des entités ad hoc intégrées globalement (cf. §13.1) et leur consolidation impacte donc les réserves consolidées. En conséquence, les informations fournies au titre des parts sociales et des CCI correspondent à celle de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

280 135

-183 209

96 926

277 578

-216 821

60 757

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

279 236

-47 897

231 339

277 911

-46 393

231 518

    Prêts et comptes à terme à régime spécial

899

-135 312

-134 413

-333

-170 428

-170 761

Prêts et créances avec les établissements de crédit

161 527

-56 762

104 765

188 185

-86 771

101 414

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-356

-356

 

-963

-963

Instruments dérivés de couverture

17 136

-56 659

-39 523

27 625

-52 707

-25 082

Actifs financiers disponibles à la vente

36 906

0

36 906

36 004

0

36 004

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 125

0

2 125

2 504

0

2 504

        Total des produits et charges d'intérêts

497 829

-296 986

200 843

531 896

-357 262

174 634

 

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 663 milliers d’euros au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (Dotation nette de-798 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009).

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 90 689 milliers d’euros (115 114 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

2

-1

1

0

-10

-10

Opérations avec la clientèle

35 323

0

35 323

31 849

0

31 849

Prestation de services financiers

7 145

-5 128

2 017

8 547

-4 270

4 277

Vente de produits d'assurance vie

39 192

 

39 192

37 109

 

37 109

Moyens de paiement

27 103

-12 951

14 152

28 352

-13 193

15 159

Opérations sur titres

5 607

-168

5 439

5 885

-71

5 814

Activités de fiducie

2 113

-3 031

-918

2 685

-3 153

-468

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

2 376

-212

2 164

1 931

-165

1 766

Autres commissions

8 297

0

8 297

3 784

0

3 784

        Total des commissions

127 158

-21 491

105 667

120 142

-20 862

99 280

 

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultats sur instruments financiers de transaction

-15 875

1 444

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

16 906

7

Résultats sur opérations de couverture

-254

1 157

    Inefficacité de la couverture de juste valeur

-254

1 157

        Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-19 479

-17 475

        Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

19 225

18 632

Résultats sur opérations de change

8 118

2 545

            Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

8 895

5 153

 

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultats de cession

3 256

-4 970

Dividendes reçus

8 592

14 554

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-649

-913

        Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

11 199

8 671

 

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

 

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

 

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

 

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur activités immobilières

38

-26

12

4

0

4

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

-1

0

-1

Produits et charges sur immeubles de placement

1 458

-262

1 196

4 506

-396

4 110

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 695

-2 387

308

2 629

-2 102

527

Charges refacturées et produits rétrocédés

36

-163

-127

355

-280

75

Autres produits et charges divers d'exploitation

2 110

-5 517

-3 407

2 126

-2 852

-726

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

287

-992

-705

60

-417

-357

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

5 128

-9 059

-3 931

5 170

-5 651

-481

        Total des produits et charges des autres activités

6 624

-9 347

-2 723

9 679

-6 047

3 632

 

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Charges de personnel

-122 794

-112 688

Impôts et taxes

-5 667

-4 569

Services extérieurs

-76 658

-82 043

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-82 325

-86 612

        Total des charges générales d'exploitation

-205 119

-199 300

 

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2010

Exercice 2009

Prêts et créances interbancaires

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances avec la clientèle

-29 074

9 878

-513

278

-19 431

-14 963

Autres actifs financiers

-3

119

 

 

116

-203

Engagements par signature

-158

446

 

 

288

-605

Coût du risque

-29 235

10 443

-513

278

-19 027

-15 771

 

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-88

-82

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-10 233

-44 377

Autres

0

-676

        Total des gains ou pertes sur autres actifs

-10 321

-45 135

 

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Impôts courants

-32 779

-24 471

Impôts différés

2 359

10 292

Impôts sur le résultat

-30 420

-14 179

 

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultat net (part du groupe)

56 732

6 505

Impôts

-30 420

-14 179

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

87 152

20 684

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-30 006

-7 122

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

 

 

Effet des différences permanentes

-2 653

-13 184

Impôts à taux réduit et activités exonérées

175

48

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-432

-5 378

Autres éléments

2 496

11 457

Impôts sur le résultat

-30 420

-14 179

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

34,91%

68,55%

 

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par Les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le Groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

 

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

 

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du Groupe concernée ;

 

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

 

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Capitaux propres part du groupe

1 390 785

1 292 388

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier One hybrides

 

 

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-651

-58

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 390 134

1 292 330

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

3 238

1 564

Déductions des fonds propres

-466 447

-573 348

    Dont déduction des fonds propres de base

-463 209

-571 784

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-3 238

-1 564

    Dont déduction du total des fonds propres

-466 447

-573 348

Fonds propres prudentiels

926 925

720 546

 

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

 

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du Groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

 

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

 

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

 

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

 

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20% est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

 

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

 

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le Groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

 

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le Groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

 

Au cours de l’année 2010, le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité

 

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

 

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net 31/12/2010

Encours net 31/12/2009

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

339 007

272 541

Instruments dérivés de couverture

8 830

5 976

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

922 422

904 497

Opérations interbancaires

6 081 830

6 475 644

Opérations avec la clientèle

7 480 377

6 877 148

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 954

45 967

Exposition des engagements au bilan

14 878 420

14 581 773

Garanties financières données

513 088

424 209

Engagements par signature

1 214 334

862 555

Provisions pour engagements par signature

-935

-1 223

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 726 487

1 285 541

Exposition globale au risque de crédit

16 604 907

15 867 314

 

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2010

Actifs financiers disponibles à la vente

2 973

0

-78

0

1

2 896

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

65 116

32 216

-2 378

-13 333

20

81 641

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

541

3

0

-42

0

502

Dépréciations déduites de l'actif

68 630

32 219

-2 456

-13 375

21

85 039

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 223

158

0

-446

0

935

        Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

69 853

32 377

-2 456

-13 821

21

85 974

 

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

A titre d’exemple :

 

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

 

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

 

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

347

347

0

Prêts et avances

163 773

5 516

264

107

90 936

260 596

234 173

        Total au 31/12/2010

163 773

5 516

264

107

91 283

260 943

234 173

        Total au 31/12/2009

147 039

3 035

13

25

44 125

194 237

151 718

 

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Prêts et créances sur la clientèle

2 077

4 217

        Total des créances restructurées

2 077

4 217

 

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

 

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

 

— les cours de change ;

 

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

 

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. (cf. note 3.5.3 du rapport sur la gestion des risques)

 

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de taux d’intérêt et risque de change sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. (cf. note 3.5.5.3 et note 3.5.5.4 du rapport sur la gestion des risques)

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance sur le risque de liquidité sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. (cf. note 3.5.5.2 du rapport sur la gestion des risques)

 

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Salaires et traitements

-69 115

-64 631

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-11 377

-10 826

Autres charges sociales et fiscales

-36 239

-32 644

Intéressement et participation

-6 063

-4 587

        Total des charges de personnel

-122 794

-112 688

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 491 cadres et 1 133 non cadres, soit un total de 1 624 personnes.

 

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

 

— Le régime de retraite des Caisses d'Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

 

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

199 271

6 589

803

206 663

188 569

6 482

718

195 769

Juste valeur des actifs du régime

-200 158

-5 938

-278

-206 374

-185 848

-5 899

-268

-192 015

Juste valeur des droits à remboursement

-18 974

 

 

-18 974

-18 646

 

 

-18 646

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

9 965

350

 

10 315

15 542

85

 

15 627

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

-9 896

1 001

525

-8 370

-383

668

450

735

Engagements sociaux passifs

9 078

1 001

525

10 604

18 263

668

450

19 381

Engagements sociaux actifs

18 974

 

 

18 974

18 646

 

 

18 646

 

 

Depuis le 31 décembre 2008, dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, la CGRCE (institution de retraite supplémentaire, gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau Caisse d’Épargne) a fusionné avec la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d’Épargne (CGPCE), une institution de prévoyance.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

187 330

6 478

718

194 526

196 519

6 102

713

203 334

Coût des services rendus

 

294

26

320

 

271

28

299

Coût financier

7 357

220

50

7 627

7 269

219

21

7 509

Prestations versées

-4 985

 

 

-4 985

-4 919

-20

 

-4 939

Ecarts actuariels

9 618

-403

9

9 224

-10 300

-90

-44

-10 434

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

-49

 

 

-49

 

 

 

 

Dette actuarielle en fin de période

199 271

6 589

803

206 663

188 569

6 482

718

195 769

Juste valeur des actifs en début de période

-184 627

-5 899

-268

-190 794

-182 792

-5 662

-257

-188 711

Rendement attendu des actifs

-7 029

-177

 

-7 206

-5 746

-226

 

-5 972

Cotisations reçues

-9 514

 

 

-9 514

 

 

 

 

Prestations versées

4 985

 

 

4 985

4 919

 

 

4 919

Ecarts actuariels de l'exercice

-4 022

138

-10

-3 894

-2 229

-11

-11

-2 251

Autres (écarts de conversion, variations de période)

49

 

 

49

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-200 158

-5 938

-278

-206 374

-185 848

-5 899

-268

-192 015

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-18 646

 

 

-18 646

-17 123

 

 

-17 123

Rendement attendu des droits à remboursement

-328

 

 

-328

-1 523

 

 

-1 523

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

-18 974

 

 

-18 974

-18 646

 

 

-18 646

Solde net des engagements

-19 861

651

525

-18 685

-15 925

583

450

-14 892

Ecarts actuariels non reconnus

9 965

350

 

10 315

15 542

85

 

15 627

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

-9 896

1 001

525

-8 370

-383

668

450

735

 

 

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 90% en obligations, 6% en actions, 2% en actifs monétaires et 2% en divers. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies : Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En millions d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

01/01/2007

Valeur actualisée des engagements et droits à remboursement financés (1)

199 271

188 569

196 519

187 694

201 346

Juste valeur des actifs du régime (2)

-219 132

-204 494

-199 914

-193 761

-205 108

Solde net au bilan

-19 861

-15 925

-3 395

-6 067

-3 762

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (1)

4,10%

2,62%

0,48%

3,99%

-1,14%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (2)

1,97%

1,12%

5,30%

-6,71%

-3,43%

 

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes ex-CGPRE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

294

26

320

 

271

28

299

Coût financier

7 357

220

50

7 627

7 269

219

21

7 509

Rendement attendu des actifs de couverture

-7 029

-177

 

-7 206

-5 746

-226

 

-5 972

Rendement attendu des droits à remboursement

-328

 

 

-328

-1 523

 

 

-1 523

Ecarts actuariels

 

 

 

 

 

-15

-73

-88

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total des charges des régimes à prestations définies

 

337

76

413

 

249

-24

225

 

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2010

31/12/2009

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Régimes ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

3,70%

3,24%

3,24%

4,10%

3,40%

3,40%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,70%

3,00%

 

4,30%

4,35%

 

Rendement attendu des droits à remboursement

1,75%

 

 

3,50%

 

 

Tables de mortalité

TGH/TGF 05

TPRV 93

TF00/02

TGH/TGF 05

TPRV 93

TF00/02

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

 

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

 

— TGH TGF 05 pour ex-CGRPE.

 

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses : Au 31 décembre 2010, une hausse du taux d’actualisation de 0,5% (soit 4,20%) aurait pour impact une baisse de l’engagement de 374 M€ (-8,1%). Réciproquement, une baisse du taux d’actualisation de 0,5% (soit 3,20%) aurait pour impact une hausse de l’engagement de 428 M€ (9,2%).

 

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

9.1. Compte de résultat :

 

(En millions d’euros)

Pôle Banque Commerciale et Assurance

Pôle financier

Total

2009

2010

2009

2010

2009

2010

PNB

249,7

260,5

41,7

63,4

291,4

323,9

Frais de gestion

-199,5

-204,4

-10,3

-12,4

-209,8

-216,8

Résultat brut d'exploitation

50,2

56,1

31,4

51,0

81,6

107,1

Coût du risque

-15,6

-19,1

-0,2

0,1

-15,8

-19,0

Gains ou perte sur autres actifs

0,0

0,0

-45,1

-10,3

-45,1

-10,3

Résultat avant impôt

34,5

37,0

-13,9

40,7

20,7

77,8

 

 

Note 10. – Engagements.

 

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés en faveur

1 212 943

862 368

    Des établissements de crédit

47 016

12 865

    De la clientèle

1 165 927

849 503

        Ouvertures de crédit confirmées

1 165 927

849 503

Engagements de financement reçus

907 348

50 000

    D'établissements de crédit

907 348

50 000

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

3 998 710

3 519 428

    D'ordre des établissements de crédit

3 093 519

2 637 490

    D'ordre de la clientèle

905 191

881 938

Engagements de garantie reçus

4 980 876

4 493 923

    D'établissements de crédit

1 770 750

1 679 536

    De la clientèle

3 210 126

2 814 387

 

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

 

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Instruments de dettes

129 745

433 304

Prêts et avances

3 490 008

3 186 361

        Total

3 619 753

3 619 665

 

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 1 418 922 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (1 171 379 K€ au 31 décembre 2009),

 

— 401 489 K€ de créances nanties auprès de la SFEF (475 057 K€ au 31 décembre 2009),

 

— 1 474 683 K€ de crédits immobiliers auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 1 300 087 K€ au 31 décembre 2009,

 

— 194 914 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 157 100 K€ au 31 décembre 2009.

 

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

 

Les parties liées au Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe.

 

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du Groupe (cf. note 13).

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

 

— les entités qui exercent une influence notable sur le Groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

 

— l’organe central BPCE ;

 

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

 

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

 

— les entités contrôlées par les Caisses d’Épargne prises dans leur ensemble (cas notamment des entités CE Holding Promotion ou de la SAS Triton) ;

 

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Société-mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Autres parties liées

Société-mère ou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Autres parties liées

Crédits

 

2 090 352

2 332

 

2 399 362

2 234

Autres actifs financiers

 

610 851

53 959

 

704 606

4

Autres actifs

 

20

22 172

 

9

25 606

        Total des actifs avec les entités liées

0

2 701 223

78 463

0

3 103 977

27 844

Dettes

 

4 214 324

 

55 988

3 836 975

 

Autres passifs financiers

 

298 132

 

 

562 755

 

Autres passifs

 

2 083

22 276

 

846

31 022

        Total des passifs envers les entités liées

0

4 514 539

22 276

55 988

4 400 576

31 022

Intérêts, produits et charges assimilés

 

7 002

 

-2 046

-22 692

 

Commissions

 

-1 475

-2 133

 

-1 930

-3 547

Résultat net sur opérations financières

 

-67 991

40

 

-26 557

32

Produits nets des autres activités

 

-3 000

 

 

558

 

        Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-65 464

-2 093

-2 046

-50 621

-3 515

Engagements donnés

 

415 876

 

 

239 838

 

Engagements reçus

 

907 348

 

 

50 345

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

1 745 895

 

 

1 451 877

 

        Total des engagements avec les entités liées

0

3 069 119

0

0

1 742 060

0

 

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Les rémunérations versées en 2010 s’élèvent à 1 304 milliers d’euros (1 612 milliers d’euros en 2009), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Avantages à court terme

1 304

1 092

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

520

Paiements en actions

 

 

        Total

1 304

1 612

 

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

 

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

— Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Montant global des prêts accordés

2 028

1 726

 

 

Note 12. – Périmètre de consolidation.

 

 

12.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2010. — Dans le cadre de l’harmonisation des principes comptables des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté inclut les sociétés locales d’épargne (12 SLE), détentrices de 80% du capital de la Caisse d’Épargne de Bourgogne, dans son périmètre de consolidation depuis le 1er janvier 2010. Considérées comme des entités ad hoc dont l’objectif est l’animation du sociétariat des Caisses d’Épargne, ces entités sont consolidées par intégration globale dans les comptes du groupe.

 

L’effet de la première consolidation des SLE (49 678 milliers d’euros) a été imputé sur les capitaux propres consolidés.

 

 

12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2010. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Au 31 décembre 2010, le périmètre consolidé du groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté comprend les comptes de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté et des contreparties suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% de contrôle

Méthode de consolidation

GIE DIRECT ECUREUIL

Autres intermédiaires monétaires

Française

99,99%

IG

CEBIM

Marchand de biens

Française

100,00%

IG

SAS PHILAE

Location terrains, autres biens immobiliers

Française

100,00%

IG

SLE AUXERRE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE BELFORT ET SA REGION

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE DE BESANCON

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE NORD COTE D'OR

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE SUD COTE D'OR

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE DU DOUBS

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE HAUTE SAONE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE DU JURA

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE NIEVRE

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE EST

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE SAONE ET LOIRE OUEST

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

SLE SENS

Supports juridiques de gestion de patrimoine

Française

société-mère

IG

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2010.

 

 

Aux sociétaires,

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.2.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

 

– Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 4.1 et 4.4 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2 et 5.3 de l’annexe) :

 

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

 

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9, 5.15 et 8.2 de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 5.15 de l’annexe.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Courbevoie et Chalon sur Saône, le 29 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

KPMG Entreprises :

Mazars ;

Sylvie Merle ;

Max Dongar.

Philippe Saint-Pierre ;

 

 

 

 

 

1102696

06/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1968
Texte de l'annonce :

1101968

6 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au Capital de 456 634 180 €

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088 21088 Dijon Cedex 9

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z

 

Situation trimestrielle au 31 mars 2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

36 561

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 965 628

Opérations avec la Clientèle

7 798 883

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

970 882

Actions et Autres Titres à revenu variable

182 955

Participations et autres titres détenus à long terme

24 717

Parts dans les Entreprises liées

669 240

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 311

Immobilisations corporelles

62 511

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

109 448

Comptes de Régularisation

129 807

    Total actif

15 955 943

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 427 896

Opérations avec la Clientèle

9 838 337

Dettes représentées par un titre

12 356

Autres passifs

53 894

Comptes de Régularisation

197 709

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

60 244

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

63 458

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 302 049

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

521 020

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

34 453

        Total passif

15 955 943

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 203 503

    Engagements de garantie

505 048

    Engagements sur titres

6 184

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

910 000

    Engagements de garantie

53 367

    Engagements sur titres

2 109

 

 

 

1101968

23/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 437
Texte de l'annonce :

1100437

23 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°23


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Forme juridique : Banque coopérative

Capital : 456 634 180 €.

Siège social :1, Rond point de la National, BP 23088, 21088 Dinon Cedex 9

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 décembre 2010.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

28 495

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Établissements de Crédit

6 090 168

Opérations avec la Clientèle

7 669 557

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

948 325

Actions et Autres Titres à revenu variable

170 202

Participations et autres titres détenus à long terme

24 865

Parts dans les Entreprises liées

669 384

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 374

Immobilisations corporelles

63 230

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

145 359

Comptes de Régularisation

159 767

        Total actif

15 974 726

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 395 854

Opérations avec la Clientèle

9 861 483

Dettes représentées par un titre

12 633

Autres passifs

85 306

Comptes de Régularisation

235 782

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

62 377

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

63 458

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 257 833

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

521 020

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (±)

-9 763

        Total passif

15 974 726

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 214 334

    Engagements de garantie

513 313

    Engagements sur titres

4 162

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

907 348

    Engagements de garantie

50 065

    Engagements sur titres

1 871

 

 

1100437

05/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5780
Texte de l'annonce :

1005780

5 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. : DIJON — Code APE : 6419Z.

Situation trimestrielle publiable au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

40 599

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Établissements de Crédit

6 027 762

Opérations avec la Clientèle

7 344 475

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

884 535

Actions et Autres Titres à revenu variable

119 303

Participations et autres titres détenus à long terme

25 015

Parts dans les Entreprises liées

669 323

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

5 423

Immobilisations corporelles

61 477

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

166 753

Comptes de Régularisation

140 248

        Total actif

15 484 915

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 962 633

Opérations avec la Clientèle

9 822 270

Dettes représentées par un titre

14 932

Autres passifs

74 653

Comptes de Régularisation

224 301

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

64 605

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

63 687

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 257 834

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

521 020

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (±)

-9 763

        Total passif

15 484 915

 

Hors-bilan

Montant1

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 148 661

    Engagements de garantie

524 076

    Engagements sur titres

4 622

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

915 554

    Engagements de garantie

9 568

    Engagements sur titres

2 000

 

 

 

1005780

06/08/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4811
Texte de l'annonce :

1004811

6 août 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Banque coopérative au capital de 456 634 180 €.

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. : DIJON — Code APE : 6419Z.

 

 

Situation trimestrielle publiable au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

27 714

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

6 599 650

Opérations avec la clientèle

7 202 566

Obligations et autres Titres à revenu fixe

887 727

Actions et autres titres à revenu variable

128 939

Participations et autres titres détenus à long terme

24 382

Parts dans les entreprises liées

621 522

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 795

Immobilisations corporelles

62 598

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

143 885

Comptes de régularisation

149 366

        Total actif

15 853 144

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 475 834

Opérations avec la Clientèle

9 709 496

Dettes représentées par un titre

17 855

Autres passifs

47 946

Comptes de régularisation

207 205

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

63 525

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

63 687

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 267 596

    Capital souscrit

456 634

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

521 020

    Ecarts de réevaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

15 853 144

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 015 308

    Engagements de garantie

528 931

    Engagements sur titres

16 591

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

827 400

    Engagements de garantie

25 838

    Engagements sur titres

5 462

 

 

 

 

1004811

05/05/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1732
Texte de l'annonce :

1001732

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D’ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 394 134 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon — APE : 6419Z.

 

A. — Comptes individuels annuels.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisses, banques centrales

 

29 772

30 160

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

6 482 930

6 156 745

Opérations avec la clientèle

3.2

7 006 504

6 588 515

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

934 856

1 067 977

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

85 870

110 116

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

19 252

23 772

Parts dans les entreprises liées

3.4

631 987

729 713

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

4 819

4 844

Immobilisations corporelles

3.6

64 099

65 360

Autres actifs

3.8

184 678

194 123

Comptes de régularisation

3.9

119 283

131 984

        Total de l'actif

 

15 564 050

15 103 309

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

862 555

599 064

    Engagements de garantie

4.1

424 210

476 471

    Engagements sur titres

 

4 686

23 129

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

4 325 032

4 209 864

Opérations avec la clientèle

3.2

9 624 753

9 440 752

Dettes représentées par un titre

3.7

24 708

34 666

Autres passifs

3.8

77 306

59 273

Comptes de régularisation

3.9

158 260

139 618

Provisions

3.10

69 714

66 794

Dettes subordonnées

3.11

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

63 687

87 687

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 220 590

1 064 655

    Capital souscrit

 

394 134

262 884

    Primes d'émission

 

289 942

289 942

    Réserves

 

495 736

492 825

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

6

    Report à nouveau

 

0

0

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

40 778

18 998

        Total du passif

 

15 564 050

15 103 309

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

50 000

50 000

    Engagements de garantie

4.1

29 948

33 894

    Engagements sur titres

 

2 251

0

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

31/12/09

31/12/08

Intérêts et produits assimilés

5.1

546 895

680 777

Intérêts et charges assimilées

5.1

-369 954

-555 085

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

14 463

46 400

Commissions (produits)

5.4

126 416

123 440

Commissions (charges)

5.4

-22 761

-23 951

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

3 111

1 150

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

5 770

-64 650

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

10 027

10 048

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-5 757

-5 499

Produit net bancaire

 

308 210

212 630

Charges générales d'exploitation

5.8

-201 519

-206 682

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-9 674

-9 878

Résultat brut d'exploitation

 

97 017

-3 930

Coût du risque

5.9

-14 915

-14 350

Résultat d'exploitation

 

82 102

-18 280

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-45 866

6 468

Résultat courant avant impôt

 

36 236

-11 812

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-19 464

18 907

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

24 006

11 903

Résultat net

 

40 778

18 998

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Épargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

BPCE. — Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

— Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

— GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne,

— BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

— Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

— Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

— Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

— BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

— CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

— GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne,

— i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

BP Participations et CE Participations. — Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

— la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

— et la CNCE pour les Caisses d’Épargne renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

— est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

— lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

— lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

— si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

— si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

— est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

— puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

— si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Épargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Augmentation de capital de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté. — Dans le cadre de la délégation de compétence qui lui a été donnée par l’assemblée générale mixte de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté du 4 avril 2008, le Directoire a constaté, en date du 29 juin 2009 :

— la libération des souscriptions de 1 500 000 parts sociales par les 12 SLE affiliées à la Caisse d’Épargne par incorporation d’une partie de leurs comptes courants d’associés pour la somme globale de 30 000 000 euros,

— la souscription au pair et la libération de 375 000 CCI par Natixis pour un montant global de 7 500 000 euros,

— la réalisation définitive de l’augmentation du capital social de 37,5 M€ le portant de 262 884 180 euros à 300 384 180 euros.

Dans le cadre de la délégation de compétence qui lui a été donnée par l’assemblée générale mixte de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de

Bourgogne Franche-Comté du 6 octobre 2009, le Directoire a constaté, en date du 21 décembre 2009 :

— la libération des souscriptions de 3 750 000 parts sociales par les 12 SLE affiliées à la Caisse d’Épargne par incorporation d’une partie de leurs comptes courants d’associés pour la somme globale de 75 000 000 euros,

— la souscription au pair et la libération de 937 500 CCI par Natixis pour un montant global de 18 750 000 euros,

— la réalisation définitive de l’augmentation du capital social de 93,75 M€ le portant de 300 384 180 euros à 394 134 180 euros.

A l’issue de ces opérations et conformément aux statuts, le capital de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté est détenu à 80% par les 12 Sociétés Locales d’Épargne et à 20% par Natixis sous forme de CCI.

La part de capital de la CEBFC détenu par chacune des 12 Sociétés Locales d’Épargne a pu, pour certaines d’entre elles, subir une légère variation en raison de la possibilité qui était offerte à chaque conseil d’administration de souscrire à l’augmentation de capital de la CEBFC à titre irréductible et réductible sans pour autant occasionner de franchissement de seuil.

 

Principales évolutions réglementaires en 2009 :

— Crédits aux PME : loi du 19/10/2009 ;

— Simplification du droit, allègement des procédures : loi du 12/05/2009 ;

— Réforme du droit des titres : Ordonnance du 08/01/2009 ;

— Commercialisation des produits d’assurance sur la vie : Ordonnance du 30/01/2009 ;

— Directives services de paiement : Ordonnance du 15/07/2009 ;

— Clauses abusives : Décret du 18/03/2009 ;

— Droit des entreprises en difficultés : décrets du 12/02/2009 et du 06/04/2009.

 

Filiales et participations. — La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a réalisé, au cours de l’exercice, des prises de participations nouvelles selon les seuils de l’article L.233-6, al.1 du Code de commerce.

Lors de la création de BPCE, la CNCE a souscrit à une augmentation de capital de BPCE et a fait un apport partiel d’actif à BPCE. En rémunération de ces opérations, la CNCE a reçu des actions de BPCE qui ont été transférées aux caisses d’épargne actionnaires de la CNCE. CEBFC, qui détenait 5,23% du capital de la CNCE (hors actions de préférence) détient 2,62% du capital de BPCE.

A l’issue de ces opérations, CNCE, qui n’a plus le statut d’organe central, a pris le nom de CE Participations. L’objet de CE Participations est de gérer les participations non apportées par la CNCE à BPCE. La CEBFC détient 5,23% du capital de CE Participations sous forme d’actions ordinaires et la même proportion sous forme d’actions de préférence.

La CEBFC a pris une participation de plus du dixième dans le capital de BDR Invest, structure de capital développement.

Arpège Investissement, SAS filiale de la CEBFC a fait l’objet d’une transmission universelle de patrimoine au profit de la CEBFC.

 

Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les participations détenues dans BPCE et CE Participations sont inscrites sur la ligne « Parts dans les entreprises liées » pour un montant respectif avant dépréciation de 516 809 milliers d’euros et 132 655 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne de 708 644 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Création de BPCE. — Le 7 juillet 2009, la CNCE a procédé à un rachat partiel de ses actions de préférence (actions B) souscrites par les Caisses d’Épargne en vue de leur annulation. Cette opération s’est traduite pour l’établissement par un résultat de 1 072 milliers d’euros, inscrit en « Revenus des titres à revenu variable » et par une annulation des titres détenus pour une valeur de 59 914 milliers d’euros.

Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Caisse d’Épargne proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la CNCE, devenue CE Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 524 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 15 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres CE Participations de 509 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions CE

Participations (ex-CNCE), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

— détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires CE Participations dans les livres des Caisses d’Épargne du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires CE Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 515 565 milliers d’euros ;

— réduction de la valeur comptable des titres CE Participations à due concurrence ;

— maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence CE Participations.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture du 31 décembre 2009 n’est à signaler.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple : L‘avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du Plan Comptable Général sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier correspondant à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

2.3.4. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 3 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

40 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

3 à 10 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.7. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.3.13. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue

3 919 022

4 437 595

Comptes ordinaires

3 918 967

4 437 559

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

55

36

Créances à terme

2 516 303

1 651 107

Comptes et prêts à terme

2 465 330

1 650 234

Prêts subordonnés et participatifs

50 973

873

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

47 605

68 043

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

6 482 930

6 156 745

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 277 milliers d'euros à vue et 2 454 069 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 3 232 776 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue

30 864

30 218

Comptes ordinaires créditeurs

13 710

15 726

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

17 154

14 492

Dettes à terme

4 275 228

4 141 286

Comptes et emprunts à terme

3 837 544

3 693 532

Valeurs et titres donnés en pension à terme

437 684

447 754

Dettes rattachées

18 940

38 360

        Total

4 325 032

4 209 864

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 571 milliers d'euros à vue et 3 835 668 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

82 156

61 746

Créances commerciales

18 257

16 314

Autres concours à la clientèle

6 828 036

6 442 122

Crédits à l'exportation

0

0

Crédits de trésorerie et de consommation

714 848

673 467

Crédits à l'équipement

2 089 359

1 888 140

Crédits à l'habitat

3 970 814

3 843 615

Autres crédits à la clientèle

26 067

9 924

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

21 000

21 000

Autres

5 948

5 976

Créances rattachées

34 132

35 727

Créances douteuses

101 114

84 505

Dépréciations des créances sur la clientèle

-57 191

-51 899

        Total

7 006 504

6 588 515

Dont :

 

 

    Créances restructurées aux conditions de marché

3 261

3 486

    Créances restructurées hors conditions de marché

1 006

1 119

    Décote nette

-50

-62

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

7 231 246

7 650 954

    Livret A

3 410 548

3 735 219

    PEL/CEL

1 730 235

1 723 134

    Livret Jeune, livret B et CODEVI

972 557

1 017 523

    LEP

989 685

1 034 549

    PEP

111 606

125 921

    Autres

16 616

14 608

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 332 712

1 745 323

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

9 268

12 018

Dettes rattachées

51 525

32 456

        Total

9 624 753

9 440 751

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 321 569

708 127

2 029 696

1 059 201

600 184

1 659 385

Emprunts auprès de la clientèle financière

303 016

0

303 016

85 938

0

85 938

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

0

0

0

0

0

        Total

1 624 585

708 127

2 332 712

1 145 139

600 184

1 745 323

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

1 096 806

39 505

-21 836

20 847

-15 235

Entrepreneurs individuels

321 637

10 340

-6 571

6 795

-4 838

Particuliers

4 087 044

49 592

-27 701

24 259

-18 764

Administrations privées

83 338

1 161

-960

507

-270

Administrations publiques et Sécurité Sociale

1 338 245

516

-123

251

-47

Autres

35 512

0

0

0

0

        Total au 31 décembre 2009

6 962 581

101 114

-57 191

52 659

-39 154

        Total au 31 décembre 2008

6 555 909

84 505

-51 899

46 766

-36 981

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Valeurs brutes

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 857

154 420

769 579

0

934 856

 

133 789

934 188

0

1 067 977

    Valeurs brutes

 

162 827

761 692

0

924 519

 

153 946

927 521

0

1 081 467

    Créances rattachées

 

1 401

14 119

0

15 519

 

466

19 096

0

19 562

    Dépréciations

 

-9 807

-6 232

0

-16 039

 

-20 623

-12 429

0

-33 052

Actions et autres titres à revenu variable

 

63 628

 

22 242

85 870

 

86 437

 

23 679

110 116

    Montants bruts

 

65 942

 

24 883

90 825

 

115 737

 

25 031

140 769

    Créances rattachées

 

0

 

0

0

 

0

 

0

0

    Dépréciations

 

-2 314

 

-2 641

-4 955

 

-29 301

 

-1 352

-30 653

        Total

10 857

218 048

769 579

22 242

1 020 726

0

220 226

934 188

23 679

1 178 093

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 0 milliers d’euros.

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

10 857

51 893

701 404

764 154

0

33 827

832 365

866 192

Titres non cotés

0

101 127

54 056

155 183

0

99 496

82 727

182 223

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

1 401

14 119

15 519

0

466

19 096

19 562

        Total

10 857

154 421

769 579

934 856

0

133 789

934 188

1 067 977

Dont titres subordonnés

0

98 199

11 350

109 550

0

97 393

20 396

117 788

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à – 9 807 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre – 20 622 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 295 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à – 6 232 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre – 12 429 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 28 877 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 8 441 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 82 655 milliers d'euros.

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

 

0

Titres non cotés

0

63 628

22 242

85 870

0

86 437

23 679

110 116

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

0

63 628

22 242

85 870

0

86 437

23 679

110 116

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 59 220 milliers d’euros d’OPCVM dont 59 220 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009, contre 82 026 milliers d’euros d’OPCVM dont 82 026 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2008.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à – 2 314 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre – 29 301 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 902 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 267 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à – 2 641 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre – 1 352 milliers d’euros au 31 décembre 2008 et les plus-values latentes s’élèvent à 10 570 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 5 855 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursements

Créances rattachées

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2009

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

946 617

18 000

-38 500

-1 000

-4 977

279

 

-144 608

775 811

    Total

946 617

18 000

-38 500

-1 000

-4 977

279

0

-144 608

775 811

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Certaines lignes obligataires classées initialement en titres de placement et reclassées en décembre 2008 en titres d’investissement (normes françaises) ont été cédées en 2009.

Ces cessions ont été proposées par le Comité Watch List interne de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté dans le cadre de la gestion de son exposition sur des contreparties risquées spécifiques et du respect des limites de strates de notations (règle groupe).

Les cessions ont fait l’objet d’une validation préalable sur la base d’une documentation reprenant l’évolution des critères de liquidité définis lors du reclassement des titres (rating, nature du taux, taille de l’émission, évolution des prix.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

753 973

430 872

-488 473

0

0

696 372

Participations et autres titres détenus à long terme

24 260

569

-1 503

 

-3 623

19 703

Parts dans les entreprises liées

729 713

430 303

-486 970

 

3 623

676 669

Dépréciations

488

44 677

-32

0

0

45 133

Participations et autres titres à long terme

488

284

-32

 

-289

451

Parts dans les entreprises liées

0

44 393

 

 

289

44 682

Immobilisations financières nettes

753 485

386 195

-488 441

0

0

651 239

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 14 208 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 14 283 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et CE Participations. — Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 23 190 milliers d’euros sur les titres BPCE et 21 187 milliers d’euros sur les titres CE Participations. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur actifs immobilisés.

Au 31 décembre 2009, la valeur nette comptable s’élève respectivement à 492 899 milliers d’euros pour les titres BPCE et 111 469 milliers d’euros pour les titres CE Participations.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants (en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Philae

4 550

-2 030

100,00%

4 550

4 550

100

0

1 055

-28

0

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCI AIE

 

 

49,00%

10 973

10 973

 

 

 

 

0

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

939

650

3 446

 

 

 

0

 

    Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

    Certificats d'associations

 

 

 

3 666

3 666

0

 

 

 

0

 

    Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

9 450

9 309

507

 

 

 

409

 

    Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

 

 

 

0

 

        Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

2 492 451

5 850

2 498 301

1 781 925

    Dont subordonnées

94 943

 

94 943

89 429

Dettes

4 295 890

 

4 295 890

4 178 812

    Dont subordonnées

0

 

0

0

Engagements donnés

280 374

 

280 374

338 626

Engagements de financement

720

 

720

0

Engagements de garantie

279 654

 

279 654

338 626

Autres engagements donnés

0

 

0

0

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple. — Aucune opération de crédit-bail et de location simple n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2009.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2009

Valeurs brutes

12 394

9

-41

74

12 436

Droits au bail et fonds commerciaux

4 763

 

 

 

4 763

Logiciels

7 623

9

-41

74

7 665

Autres

8

 

 

 

8

Amortissements et dépréciations

7 550

56

-41

52

7 617

Droits au bail et fonds commerciaux

0

 

 

 

0

Logiciels

7 542

56

-41

52

7 609

Autres

8

 

 

 

8

        Total valeurs nettes

4 844

-47

0

22

4 819

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2009

Valeurs brutes

174 793

10 831

-13 216

4 057

176 465

Immobilisations corporelles d'exploitation

163 094

10 720

-8 173

4 057

169 698

    Terrains

7 982

120

 

 

8 102

    Constructions

48 592

1 873

-7

 

50 458

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

106 520

8 727

-8 166

4 057

111 138

Immobilisations hors exploitation

11 699

111

-5 043

0

6 767

Amortissements et dépréciations

109 433

10 015

-9 194

2 112

112 366

Immobilisations corporelles d'exploitation

103 214

9 619

-8 156

2 112

106 789

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

25 714

1 829

-1

 

27 542

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

77 500

7 790

-8 155

2 112

79 247

Immobilisations hors exploitation

6 219

396

-1 038

 

5 577

        Total valeurs nettes

65 360

816

-4 022

1 945

64 099

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

12 315

14 248

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

11 130

19 108

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

1 263

1 310

        Total

24 708

34 666

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

1

7

27

782

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

5

0

18

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

14 028

 

15 639

Créances et dettes sociales et fiscales

122

23 935

27 088

20 957

Dépôts de garantie reçus et versés

0

0

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

184 550

39 337

166 990

21 896

        Total

184 678

77 306

194 123

59 273

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

 

 

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

3 667

27 004

15 153

25 112

Charges et produits constatés d'avance (1)

12 094

52 735

6 378

48 761

Produits à recevoir/Charges à payer

19 294

39 307

20 799

34 215

Valeurs à l'encaissement

83 299

37 510

86 101

29 171

Autres

928

1 704

3 554

2 359

        Total

119 283

158 260

131 984

139 618

(1) Dont subventions relatives aux PATZ, restant à étaler pour un montant de 51 388 milliers d’euros.

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

5 495

5 641

525

303

10 308

Provisions pour engagements sociaux

17 802

2 078

350

 

19 530

Provisions pour PEL/CEL

24 195

798

 

 

24 993

Autres provisions pour risques

19 302

3 985

6 165

2 239

14 883

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

0

    Immobilisations financières

 

 

 

 

0

    Promotion immobilière

 

 

 

 

0

    Provisions pour impôts

14 034

166

4 756

 

9 444

    Autres

5 268

3 819

1 409

2 239

5 439

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

0

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

0

        Total

66 794

12 502

7 040

2 542

69 714

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

-58 304

-17 700

8 948

7 162

-59 893

Dépréciations sur créances sur la clientèle

-51 899

-17 573

8 858

3 422

-57 191

Dépréciations sur autres créances

-6 405

-127

90

3 740

-2 702

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

5 494

5 641

-526

-302

10 307

Provisions sur engagements hors bilan (1)

618

1 131

-526

 

1 223

Provisions pour risque de crédit clientèle (2)

4 876

4 510

 

-302

9 084

Autres provisions

 

 

 

 

0

        Total

-52 810

-12 059

8 422

6 860

-49 586

(1) Dont risque d’exécution d’engagement par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne. L'engagement de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (19 790 milliers d'euros en 2009).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Caisses d’Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré au sein de la Caisse Générale de Prévoyance des Caisse d’Épargne (Régime de maintien de droit). Ce régime est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés

188 569

6 482

718

195 769

196 519

6 088

587

203 194

Juste valeur des actifs du régime

-185 848

 

 

-185 848

-182 792

 

 

-182 792

Juste valeur des droits à remboursement

-18 646

-5 899

-268

-24 813

-17 123

-5 662

-256

-23 041

Valeur actualisée des engagements non financés

 

85

 

85

 

 

125

125

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

15 542

 

 

15 542

3 013

-72

 

2 941

Solde net au bilan (a) + (b) + c) + (d) + (e)

-383

668

450

735

-383

354

456

427

Passif

18 263

668

450

19 381

16 740

441

456

17 637

Actif

18 646

 

 

18 646

17 123

87

 

17 210

 

La CGRCE était au 1er janvier 2008 une institution de retraite supplémentaire, régie par les articles L.941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (GCPCE) a absorbé la CGRCE. Cette fusion n'a pas d'incidence comptable directe pour la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Épargne (ex-CGRCE) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2005

Valeur actualisée des engagements

188 569

196 519

187 694

201 346

209 951

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement

-204 494

-199 914

-193 761

-205 108

-210 404

Déficit (surplus)

-15 925

-3 395

-6 067

-3 762

-453

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience pertes (gains) (en %)

2,6%

0,5%

4,0%

-1,1%

3,40%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) (en %)

1,1%

5,3%

-6,7%

-3,4%

-2,40%

 

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 88% en obligations, 4% en actions, 2% en actifs immobiliers et 6% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

271

28

299

 

 

 

0

Coût financier

7 269

219

21

7 509

7 879

 

 

7 879

Rendement attendu des actifs de couverture

-5 746

-226

 

-5 972

-7 653

 

 

-7 653

Rendement attendu des droits à remboursement

-1 523

 

 

-1 523

-226

 

 

-226

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

-15

-73

-88

 

343

114

457

Coût des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres

 

 

 

0

 

 

 

0

        Total

0

249

-24

225

0

343

114

457

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

4,10%

4,00%

3,40%

3,60%

3,40%

3,60%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,30%

4,10%

4,35

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,50%

4,00%

 

4,07%

 

3,89%

 

Les tables de mortalité utilisées sont TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages, TPRV 93 pour les autres engagements de retraite et TGH TGF 05 pour la CGR.

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 595 K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

3.10.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

396 608

137 608

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

772 001

926 643

    Ancienneté de plus de 10 ans

325 101

418 467

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 493 710

1 482 718

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

236 526

240 416

        Total

1 730 236

1 723 134

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

26 225

25 985

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

59 003

60 382

        Total

85 228

86 367

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

7 218

7 218

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

2 706

2 706

    Ancienneté de plus de 10 ans

16 255

-5 225

11 030

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

16 255

4 699

20 954

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

5 626

-2 669

2 957

Provisions constituées au titre des crédits PEL

696

-363

333

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 618

-869

749

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

2 314

-1 232

1 082

        Total

24 195

798

24 993

 

3.11. Dettes subordonnées. — Aucune opération concernant des dettes subordonnées n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2009.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

87 687

 

24 000

0

63 687

        Total

87 687

0

24 000

0

63 687

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2007

225 384

146 820

571 545

78 886

1 022 635

Mouvements de l'exercice

37 500

 

64 402

-59 888

42 014

        Total au 31 décembre 2008

262 884

146 820

635 947

18 998

1 064 649

Variation de capital

131 250

 

 

 

131 250

Affectation réserves

 

 

18 998

-18 998

 

Résultat de la période

 

 

-16 087

40 778

24 691

Distribution de dividendes

 

 

 

 

0

Autres mouvements (1)

 

143 122

-143 122

 

0

        Total au 31 décembre 2009

394 134

289 942

495 736

40 778

1 220 590

(1) Reclassement prime de fusion : Le capital social de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 394 134 milliers d'euros et est composé pour 315 307 340 euros de 15 765 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 78 826 840 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 131 250 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 29/06/2009 et du 21/12/2009 par l’émission au pair :

— De 5 250 000 parts sociales nouvelles de 20 euros de valeur nominale chacune,

— De 1 312 500 CCI nouveaux de 20 euros de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

Total des emplois

712 529

1 297 657

3 740 124

4 737 050

0

10 487 359

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

269 737

702 561

916 778

656 923

 

2 545 999

Opérations avec la clientèle

408 271

543 352

2 231 433

3 823 448

 

7 006 504

Obligations et autres titres à revenu fixe

34 520

51 744

591 913

256 679

 

934 856

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

        Total des ressources

1 437 808

1 884 786

1 937 904

1 736 126

0

6 996 624

Dettes envers les établissements de crédit

760 174

1 614 272

904 120

1 015 583

 

4 294 149

Opérations avec la clientèle

665 532

262 597

1 029 095

720 543

 

2 677 768

Dettes représentées par un titre

12 101

7 917

4 689

0

 

24 708

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

12 865

59 843

    En faveur de la clientèle

849 691

539 221

        Ouverture de crédits documentaires

614

760

        Autres ouvertures de crédits confirmés

848 841

538 251

        Autres engagements

235

210

            Total des engagements de financement donnés

862 555

599 064

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

50 000

50 000

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

50 000

50 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

8 924

3 924

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

8 924

3 924

    D'ordre de la clientèle

415 286

472 547

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

393 159

449 543

        Autres garanties données

22 127

23 004

            Total des engagements de garantie donnés

424 210

476 471

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

29 948

33 894

            Total des engagements de garantie reçus

29 948

33 894

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 171 379 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 089 601 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

— 475 057 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 135 074 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

— 1 300 087 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de GCE Covered Bonds contre 1 146 550 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

— 157 100 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 121 887 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Aucune opération concernant les autres engagements n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2009.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

        Contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres contrats

 

 

0

 

 

 

0

 

    Opérations de gré à gré

1 444 064

0

1 444 064

-117 120

1 439 347

0

1 439 347

-87 463

        Accords de taux futurs

 

 

0

 

 

 

0

 

        Swaps de taux

1 444 064

 

1 444 064

-117 120

1 439 347

 

1 439 347

-87 463

        Swaps cambistes

 

 

0

 

 

 

0

 

        Swaps financiers de devises

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres contrats à terme

 

 

0

 

 

 

0

 

            Total opérations fermes

1 444 064

0

1 444 064

-117 120

1 439 347

0

1 439 347

-87 463

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de taux

 

 

0

 

 

 

0

 

        Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

    Opérations de gré à gré

10 000

0

10 000

-6

10 000

0

10 000

-15

        Options de taux

10 000

 

10 000

-6

10 000

 

10 000

-15

        Options de change

 

 

0

 

 

 

0

 

        Autres options

 

 

0

 

 

 

0

 

            Total opérations conditionnelles

10 000

0

10 000

-6

10 000

0

10 000

-15

            Total instruments financiers et change à terme

1 454 064

0

1 454 064

-117 127

1 449 347

0

1 449 347

-87 478

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

799 598

644 467

0

0

1 444 064

932 114

507 233

0

0

1 439 347

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Swaps de taux

799 598

644 467

 

 

1 444 064

932 114

507 233

 

 

1 439 347

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Autres contrats à terme de taux

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

0

10 000

0

0

10 000

0

10 000

0

0

10 000

    Options de taux

 

10 000

 

 

10 000

 

10 000

 

 

10 000

        Total

799 598

654 467

0

0

1 454 064

932 114

517 233

0

0

1 449 347

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations fermes

25 358

620 864

797 843

1 444 064

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

25 358

620 864

797 843

1 444 064

Opérations conditionnelles

10 000

0

0

10 000

    Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

10 000

 

 

10 000

        Total

35 358

620 864

797 843

1 454 064

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

15 397 044

15 407 984

14 996 076

15 002 084

Dollar américain

449

631

833

987

Livre sterling

36

12

34

3

Yen japonais

5

0

15

0

Autres devises

166 516

155 423

106 351

100 235

        Total

15 564 050

15 564 050

15 103 309

15 103 309

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

188 645

-91 851

96 795

280 253

-214 257

65 997

Opérations avec la clientèle

293 711

-228 539

65 171

306 622

-306 746

-124

Obligations et autres titres à revenu fixe

55 566

-24 378

31 187

74 049

-19 255

54 795

Dettes subordonnées

 

 

0

 

 

0

Autres (*)

8 974

-25 185

-16 211

19 853

-14 827

5 026

        Total

546 895

-369 954

176 942

680 778

-555 085

125 693

(*) Dont 8 974 milliers d’euros au titre des produits sur opérations de macro-couverture et (24 387) milliers d’euros au titre des charges sur opérations de macro-couverture.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 115 113 milliers d’euros (200 038 milliers d’euros au titre de l’exercice 2008) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 798 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009 (2 666 milliers d’euros de reprise de la provision au titre de l’exercice 2008).

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — Aucune opération concernant les produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées n’a été comptabilisée au cours de l’exercice 2009.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

865

2 129

Participations et autres titres détenus à long terme

719

1 015

Parts dans les entreprises liées

12 879

43 256

        Total

14 463

46 400

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-1 910

-1 910

49

-3 006

-2 957

Opérations avec la clientèle

34 738

0

34 738

33 824

 

33 824

Opérations sur titres

10 470

-71

10 399

12 590

-448

12 142

Moyens de paiement

28 352

-13 193

15 159

24 941

-12 989

11 952

Opérations de change

49

0

49

31

0

31

Engagements hors-bilan

3 183

-163

3 020

3 903

-87

3 816

Prestations de services financiers

8 663

-7 423

1 240

7 437

-7 377

60

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions (1)

40 959

0

40 959

40 665

-44

40 621

        Total

126 416

-22 761

103 655

123 440

-23 951

99 489

(1) Dont vente de produits d'assurance-vie : 37 736 milliers d'euros.

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

442

-807

Opérations de change

2 545

2 587

Instruments financiers à terme

123

-630

        Total

3 111

1 149

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

37 802

-1 289

36 514

-38 187

-317

-38 504

    Dotations

-2 616

-1 296

-3 912

-51 082

-487

-51 569

    Reprises

40 419

7

40 426

12 895

170

13 065

Résultat de cession

-30 620

-124

-30 743

-26 435

289

-26 146

Autres éléments

 

 

0

 

 

0

        Total

7 183

-1 412

5 770

-64 622

-28

-64 650

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 630

-2 102

528

2 699

-1 092

1 607

Refacturations de charges et produits bancaires

809

-280

529

630

-227

403

Activités immobilières

4 531

-404

4 127

3 723

-530

3 194

Prestations de services informatiques

 

 

0

 

 

0

Autres activités diverses

 

 

0

 

 

0

Autres produits et charges accessoires

2 057

-2 971

-914

2 996

-3 650

-654

        Total

10 027

-5 757

4 270

10 048

-5 499

4 549

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-63 633

-65 769

    Charges de retraite et assimilées (1)

-9 970

-11 905

    Autres charges sociales

-22 071

-21 377

    Intéressement des salariés

-4 544

-2 510

    Participation des salariés

-43

0

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 348

-8 243

        Total des frais de personnel

-108 608

-109 804

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-4 436

-4 631

    Autres charges générales d'exploitation

-88 475

-92 247

        Total des autres charges d'exploitation

-92 911

-96 878

        Total

-201 519

-206 682

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 492 cadres et 1 147 non cadres, soit un total de 1 639 personnes.

Les rémunérations versées en 2009 aux organes de direction s’élèvent à 1 612 milliers d’euros.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

 

 

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-16 986

7 352

-770

253

-10 152

-17 648

8 808

-794

203

-9 431

    Titres et débiteurs divers

-127

142

 

46

62

-3 839

11

-8 099

0

-11 927

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-1 131

525

 

 

-606

-404

349

0

0

-55

    Provisions pour risque clientèle

-4 510

303

 

 

-4 207

-479

7 488

0

0

7 009

    Autres

 

 

-12

 

-12

0

0

0

54

54

        Total

-22 754

8 322

-782

299

-14 915

-22 370

16 656

-8 893

257

-14 350

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

7 494

 

 

 

 

8 819

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

7 610

 

 

 

 

7 253

 

 

 

        Total reprises

 

15 103

 

 

 

 

16 072

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-7 610

 

 

 

 

-7 253

 

 

 

Reprises nettes

 

7 494

 

 

 

 

8 819

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-45 456

9

0

-45 448

870

123

0

993

    Dotations

-45 488

 

 

-45 488

-2 207

 

 

-2 207

    Reprises

32

9

 

40

3 077

123

 

3 200

Résultat de cession

-897

499

-20

-418

-3 933

 

9 408

5 475

        Total

-46 353

508

-20

-45 866

-3 064

123

9 408

6 468

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe fiscal constitué par BPCE/CE Participations.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

    Au titre du résultat courant

89 561

194

-44 385

    Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

 

89 561

194

-44 385

Imputations des déficits

-29 005

 

 

Bases imposables

60 555

194

-44 385

Impôt correspondant

-20 185

-29

0

+ Incidence de la quote part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

+ Contributions 3,3%

-641

-1

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

2 188

 

 

Impôt comptabilisé

-18 638

-30

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

-166

 

 

Provisions pour impôts

-630

 

 

        Total

-19 434

-30

0

 

5.13. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

 

2009

2008

2009

2008

Produit net bancaire

308 210

212 630

257 446

258 393

Frais de gestion

-211 193

-216 560

-205 911

-205 563

Résultat brut d'exploitation

97 017

-3 930

51 535

52 830

Coût du risque

-14 915

-14 350

-15 270

-2 171

Résultat d'exploitation

82 102

-18 279

36 265

50 659

 

L’activité clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la clientèle : collecte d’épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d’adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles.

Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

KPMG

Mazars

 

Exercice 2009

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

164

 

179

 

179

 

162

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

164

 

179

 

179

 

162

 

 

6.3. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

Note 7. – Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Aux sociétaires

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 2.3.3 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.4 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres CE Participations et BPCE.

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 4.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.4 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire ou du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Chalon sur Saône et Courbevoie, le 2 avril 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Entreprises :

Mazars :

Sylvie Merle ;

Pierre Masieri.

Philippe Saint-Pierre ;

 

 

B. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2009.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

 

29 776

30 164

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

272 541

261 149

Instruments dérivés de couverture

5.2

5 976

16 292

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 638 848

1 834 817

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

6 475 644

6 134 151

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

6 877 148

6 484 595

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

1 049

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

45 967

56 000

Actifs d'impôts courants

5.8

 

26 832

Actifs d'impôts différés

5.8

27 768

35 540

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

208 403

193 821

Immeubles de placement

5.10

4 427

5 480

Immobilisations corporelles

5.11

67 728

60 314

Immobilisations incorporelles

5.11

4 821

4 853

        Total de l'actif

 

15 659 047

15 145 057

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

107 700

110 212

Instruments dérivés de couverture

5.2

93 196

71 629

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

4 250 482

4 117 954

Dettes envers la clientèle

5.12.2

9 618 630

9 437 960

Dettes représentées par un titre

5.13

24 708

34 666

Passifs d'impôts courants

5.8

43

 

Passifs d'impôts différés

5.8

1 511

1 560

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

205 633

168 440

Provisions

5.15

51 352

47 912

Capitaux propres

 

1 305 792

1 154 724

    Capitaux propres part du groupe

 

1 305 792

1 154 724

    Capital et primes liées

 

684 076

552 826

    Réserves consolidées

 

617 192

616 387

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-1 981

-33 156

    Résultat de la période

 

6 505

18 667

        Total du passif

 

15 659 047

15 145 057

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

6.1

531 896

666 761

Intérêts et charges assimilées

6.1

-357 262

-542 409

Commissions (produits)

6.2

120 142

119 800

Commissions (charges)

6.2

-20 862

-23 727

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

5 153

-2 054

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

8 671

21 363

Produits des autres activités

6.5

9 679

9 365

Charges des autres activités

6.5

-6 047

-5 422

Produit net bancaire

 

291 370

243 677

Charges générales d'exploitation

6.6

-199 300

-205 523

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-10 480

-9 938

Résultat brut d'exploitation

 

81 590

28 216

Coût du risque

6.7

-15 771

-34 471

Résultat d'exploitation

 

65 819

-6 255

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-45 135

9 263

Résultat avant impôts

 

20 684

3 008

Impôts sur le résultat

6.9

-14 179

15 659

Résultat net

 

6 505

18 667

Résultat net part du groupe

 

6 505

18 667

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat net

 

6 505

18 667

    Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

51 291

-126 662

        Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

56 106

-147 396

        Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

-4 815

20 734

    Impôts

5.8

-20 116

20 344

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

31 175

-106 318

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

37 680

-87 651

Part du groupe

 

37 680

-87 651

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

225 384

289 942

630 389

73 162

 

 

1 218 877

 

1 218 877

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

37 500

 

 

 

 

 

37 500

 

37 500

Distribution

 

 

-14 483

 

 

 

-14 483

 

-14 483

    Sous-total

37 500

 

-14 483

0

0

0

23 017

0

23 017

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-106 318

 

 

-106 318

 

-106 318

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

18 667

18 667

 

18 667

Autres variations

 

 

481

 

 

 

481

 

481

        Sous-total

0

 

481

0

0

18 667

19 148

0

19 148

Capitaux propres au 31 décembre 2008

262 884

289 942

616 387

-33 156

0

18 667

1 154 724

0

1 154 724

Affectation du résultat de l'exercice 2008

 

 

18 667

 

 

-18 667

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2009

262 884

289 942

635 054

-33 156

0

0

1 154 724

0

1 154 724

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

131 250

 

1 500

 

 

 

132 750

 

132 750

Distribution

 

 

-16 087

 

 

 

-16 087

 

-16 087

        Sous-total

131 250

 

-14 587

0

0

0

116 663

0

116 663

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

31 175

 

 

31 175

 

31 175

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

6 505

6 505

 

6 505

Autres variations

 

 

-3 275

 

 

 

-3 275

 

-3 275

        Sous-total

0

 

-3 275

0

0

6 505

3 230

0

3 230

Capitaux propres au 31 décembre 2009

394 134

289 942

617 192

-1 981

0

6 505

1 305 792

0

1 305 792

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat avant impôts

20 684

3 008

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

10 938

10 536

Dépréciation des écarts d'acquisition

 

 

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

39 906

15 144

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-20 053

-61 347

Produits/charges des activités de financement

 

 

Autres mouvements

39 289

126 129

        Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

70 080

90 462

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-103 017

-282 697

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-150 146

246 070

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

179 519

656 251

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-196 397

-177 322

Impôts versés

946

1 850

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-269 095

444 152

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-178 331

537 622

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

73 918

-257 183

Flux liés aux immeubles de placement

8 078

2 886

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-11 334

9 829

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

70 662

-244 468

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

115 163

23 017

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

 

 

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

115 163

23 017

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

7 494

316 171

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

30 164

22 592

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-27 304

-335 903

Trésorerie à l'ouverture

2 860

-313 311

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

29 776

30 164

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-19 422

-27 304

Trésorerie à la clôture

10 354

2 860

Variation de la trésorerie nette

7 494

316 171

 

VI. — Annexe aux états financiers du Groupe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

BPCE. — Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

— Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

— BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

— Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

— GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne,

— Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

— BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

— Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

— CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

— GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne,

— i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

BP Participations et CE Participations. — Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent respectivement également 100% de leur ancien organe central :

— la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

— et la CNCE pour les Caisses d’Épargne, renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres : BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

— Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

— Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Épargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Faits caractéristiques de l’exercice. — Faits majeurs de la CEBFC :

 

Augmentations de capital de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté. — Dans le cadre de la délégation de compétence qui lui a été donnée par l’assemblée générale mixte de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté du 4 avril 2008, le Directoire a constaté, en date du 29 juin 2009 :

— la libération des souscriptions de 1 500 000 parts sociales par les 12 SLE affiliées à la Caisse d’Épargne par incorporation d’une partie de leurs comptes courants d’associés pour la somme globale de 30 000 000 euros,

— la souscription au pair et la libération de 375 000 CCI par NATIXIS pour un montant global de 7 500 000 euros,

— la réalisation définitive de l’augmentation du capital social de 37,5 M€ le portant de 262 884 180 euros à 300 384 180 euros.

Dans le cadre de la délégation de compétence qui lui a été donnée par l’assemblée générale mixte de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance de Bourgogne Franche-Comté du 6 octobre 2009, le Directoire a constaté, en date du 21 décembre 2009 :

— la libération des souscriptions de 3 750 000 parts sociales par les 12 SLE affiliées à la Caisse d’Épargne par incorporation d’une partie de leurs comptes courants d’associés pour la somme globale de 75 000 000 euros,

— la souscription au pair et la libération de 937 500 CCI par NATIXIS pour un montant global de 18 750 000 euros,

— la réalisation définitive de l’augmentation du capital social de 93,75 M€ le portant de 300 384 180 euros à 394 134 180 euros.

A l’issue de ces opérations et conformément aux statuts, le capital de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté est détenu à 80% par les 12 Sociétés Locales d’Épargne et à 20% par Natixis sous forme de CCI.

La part de capital de la CEBFC détenu par chacune des 12 Sociétés Locales d’Épargne a pu, pour certaines d’entre elles, subir une légère variation en raison de la possibilité qui était offerte à chaque conseil d’administration de souscrire à l’augmentation de capital de la CEBFC à titre irréductible et réductible sans pour autant occasionner de franchissement de seuil.

 

Principales évolutions réglementaires en 2009 :

— Crédits aux PME : loi du 19/10/2009 ;

— Simplification du droit, allègement des procédures : loi du 12/05/2009 ;

— Réforme du droit des titres : Ordonnance du 08/01/2009 ;

— Commercialisation des produits d’assurance sur la vie : Ordonnance du 30/01/2009 ;

— Directives services de paiement : Ordonnance du 15/07/2009 ;

— Clauses abusives : Décret du 18/03/2009 ;

— Droit des entreprises en difficultés : décrets du 12/02/2009 et du 06/04/2009.

 

Filiales et participations. — La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a réalisé, au cours de l’exercice, des prises de participations nouvelles selon les seuils de l’article L.233-6, al.1 du Code de commerce.

Lors de la création de BPCE, la CNCE a souscrit à une augmentation de capital de BPCE et a fait un apport partiel d’actif à BPCE. En rémunération de ces opérations, la CNCE a reçu des actions de BPCE qui ont été transférées aux caisses d’épargne actionnaires de la CNCE. CEBFC, qui détenait 5,23% du capital de la CNCE (hors actions de préférence) détient 2,62% du capital de BPCE.

A l’issue de ces opérations, CNCE, qui n’a plus le statut d’organe central, a pris le nom de CE Participations. L’objet de CE Participations est de gérer les participations non apportées par la CNCE à BPCE. La CEBFC détient 5,23% du capital de CE Participations sous forme d’actions ordinaires et la même proportion sous forme d’actions de préférence.

La CEBFC a pris une participation de plus du dixième dans le capital de BDR Invest, structure de capital développement.

Arpège Investissement, SAS filiale de la CEBFC a fait l’objet d’une transmission universelle de patrimoine au profit de la CEBFC.

 

Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les participations détenues dans BPCE et CE Participations sont inscrites sur la ligne « Actif financiers disponible à la vente » pour un montant respectif avant dépréciation de 516 089 milliers d’euros et 132 655 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne de 708 644 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

Création de BPCE. — Le 7 juillet 2009, la CNCE a procédé à un rachat partiel de ses actions de préférence (actions B) souscrites par les Caisses d’Épargne en vue de leur annulation. Cette opération s’est traduite pour l’établissement par un résultat de 1 072 milliers d’euros, inscrit en « Revenus des titres à revenu variable » et par une annulation des titres détenus pour une valeur de 59 914 milliers d’euros.

Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Caisse d’Épargne proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la CNCE, devenue CE Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 524 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 15 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres CE Participations de 509 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions CE Participations (ex-CNCE), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

— détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires CE Participations dans les livres des Caisses d’Épargne du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires CE Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 515 565 milliers d’euros ;

— réduction de la valeur comptable des titres CE Participations à due concurrence ;

— maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence CE Participations.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture du 31 décembre 2009 n’est à signaler.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe BPCE a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture(1

Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2008 du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Épargne ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009, et plus particulièrement la norme IAS 1 révisée « Présentation des états financiers », l’amendement à la norme IFRS 7 « Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers » (voir paragraphe 5.4) et la norme IFRS 8 « Segments opérationnels » (voir note 9).

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du Groupe.

Enfin, le Groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes du Groupe en 2010.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2009, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.7) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.8) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.14) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.11).

— les impôts différés (note 4.14) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.5.3) ;

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — Les états financiers consolidés du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté incluent les comptes de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable, dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le Groupe : Les états financiers consolidés du Groupe Bourgogne Franche-Comté incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

3.2.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le Groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le Groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particulier des entités ad hoc . — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le Groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du Groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le Groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le Groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le Groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du Groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.4. Présentation des états financiers et date de clôture. — Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2009 des sociétés incluses dans le périmètre du Groupe BPCE. Les états financiers consolidés du Groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 ont été arrêtés par le Directoire du 8 mars 2010.

 

3.5. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.5.1. Elimination des opérations réciproques : L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.5.2. Regroupements d’entreprises : Le Groupe n’a pas anticipé l’application de la norme IFRS 3 révisée relative aux regroupements d’entreprises au 31 décembre 2009.

Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, dans la mesure où la norme IFRS 3 en vigueur au 31 décembre 2009 exclut explicitement de son champ d’application ce type d’opérations.

Le coût du regroupement est égal au total des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférant à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond à au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la meilleure estimation de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans les calculs du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux prescripteurs pour apport d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts de moins d'un an au moment de l’émission (durée initiale) sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs financiers que le Groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.5 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur à l’initiation des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans.

Les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt de ces titres ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être sujets à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont à l’origine comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués en juste valeur. Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.7.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont enregistrées initialement à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant leur taux d’intérêt effectif.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur ; la classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le Groupe Caisse d’Épargne sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet :

— d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie ;

— d’éliminer les contraintes liées à la désignation, au suivi et à l’analyse de l’efficacité des couvertures dans le cas de couverture de juste valeur, la compensation s’effectuant de fait de façon « naturelle » en résultat (exemple : obligation détenue à taux fixe combinée avec un swap payeur taux fixe).

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivé(s) incorporé(s). — L’application de l’option est possible dans le cas où le ou les dérivés incorporés modifient substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du ou des dérivés incorporés n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (cas d’une option de remboursement au coût incorporé dans un instrument de dette par exemple). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni d’évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier aux prêts consentis par les Caisses d’Épargne aux collectivités locales et à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention – transaction ou couverture –, ils sont évalués à leur juste valeur.

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter dès l’initiation la relation de couverture (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture) ; par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert ; l’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

— Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des capitaux propres recyclables, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert, dans la marge d’intérêt.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture). — Certains établissements du Groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

— des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de Prêts et Emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs/passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau du (des) prochain(s) fixing(s) ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité ; l’élément couvert comme étant équivalent à une portion (à un pourcentage) d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés. Ainsi, l’élément couvert ne correspond pas à la position nette (ou Gap) mais à une portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable.

L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant – pour chaque bande de maturité – un dérivé « hypothétique », dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de ce dérivé sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur du dérivé hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques (instruments synthétiques représentatifs des éléments d’actifs/passifs à couvrir et de l’intention de gestion). Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — D’autres établissements du Groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, la variation de la valorisation du swap réel doit compenser la variation de la valorisation d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est soit amorti linéairement sur la période restant à courir de la couverture initiale si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé, soit constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement le prix de négociation, autrement dit, la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix des transactions récentes.

 

Instruments cotés sur un marché actif. — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres observables :

— Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

— Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. Le cas échéant un proxy peut être utilisé, sous réserve de démontrer et documenter sa pertinence.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant des paramètres non observables. — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués au bilan en juste valeur, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché ; il s’agit :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux à la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle à taux fixe de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre, à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat, sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (un « événement générateur de pertes ») et que ces événements générateurs de pertes ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier, qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dette.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le Groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 24 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le Groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.7.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dette tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dette sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dette peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés ;

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (< 1 an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Le référentiel IFRS distingue deux types de dépréciations enregistrées en coût du risque :

– les dépréciations individuelles ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégories de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les risques non avérés au niveau individuel. Les encours sont, conformément à la norme IAS 39, regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes.

Les méthodologies de calcul des dépréciations sur base de portefeuilles des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne feront l’objet de travaux d’homogénéisation au cours de l’exercice 2010.

Les méthodes de calcul utilisées par les Banques Populaires reposent notamment sur le référentiel de mesure des risques mis en place dans le cadre de la réforme Bâle II appliqué à un croisement de trois portefeuilles (particuliers/professionnels/corporate) et de trois types de risques (pré-douteux/défaut non douteux/sectoriel). La ventilation par portefeuille obéit alors à la segmentation préconisée dans le référentiel Bâle II et les encours sains sont regroupés dans des portefeuilles de risque homogènes.

Les portefeuilles d'actifs homogènes ont ainsi été constitués suivant deux axes :

– Les risques sur encours classés dans les deux premières classes de risques et correspondant à des probabilités de défaut élevées : ces créances, identifiées dans les systèmes de gestion par une notation spécifique, présentent des signes objectifs de dégradation, le plus souvent la présence d’une échéance impayée.

– Les risques sectoriels et géographiques déterminés selon la combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs : la détection des indices objectifs de dépréciation de ces risques résulte d’une analyse et d’un suivi approfondi des secteurs d’activité et des pays. Un indice objectif de dépréciation est constitué le plus souvent d’une combinaison d’indicateurs d’ordre micro ou macro-économique propres au secteur ou au pays.

Dès lors qu’un groupe homogène doit être déprécié, la dépréciation est déterminée sur la base des pertes attendues des encours constituant le groupe, calculées suivant les modèles du ratio Bâle II.

Pour les Caisses d’Épargne, la méthodologie mise en place pour identifier les populations présentant une dégradation du risque de crédit depuis l’octroi, repose sur l’analyse des bases d’incidents, des notations internes fondées sur des données historiques, associée, le cas échéant, à l’appréciation des notations externes. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues sur l’assiette ainsi déterminée. La probabilité de défaut est calculée à maturité.

Il est fait appel au jugement d’expert pour adapter le résultat du calcul à la situation réelle des risques du Groupe.

La dépréciation est comptabilisée à l'actif et vient corriger le poste d'origine de l'actif déprécié présenté au bilan pour sa valeur nette.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Les amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 définissent les modalités des reclassements d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) vers d’autres catégories :

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant, pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti, le nouveau coût amorti.

Un nouveau taux d’intérêt effectif est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les titres disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non en juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit dans un compte de titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres. — Les prêts/emprunts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir. note 4.3) pour les entités du Groupe. La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Caisses d’Épargne :

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 5 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 3 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) sont retraitées en consolidation pour être inscrites à l’actif du bilan au poste « Immobilisations corporelles » lorsqu’elles sont significatives. Elles sont comptabilisées, au commencement du contrat, pour un montant égal à la juste valeur ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux à effectuer au titre de la location. Ces immobilisations sont amorties sur la durée prévue pour des biens de même catégorie.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et passifs liés. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Elles sont définies comme des passifs dont l'échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Ces passifs constituent une obligation actuelle juridique ou implicite à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.

Un passif n'est comptabilisé que dans le cas où l'évaluation du montant peut être faite avec une fiabilité suffisante. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

Les modèles de calcul respectifs utilisés par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne feront l’objet de travaux d’homogénéisation au cours de l’exercice 2010.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d ‘actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du Groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

4.9.1. Contrats de location – financement : Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui conduisent obligatoirement à qualifier une opération de contrat de location financement :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Faculté pour le preneur de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (recalcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

4.9.2. Contrats de location simple : Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le Groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.10.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Paiements fondés sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le Groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

La charge supportée par le Groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le Groupe est enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le Groupe supporte un passif, la charge correspond à la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dette réévaluée à sa juste valeur par le résultat à chaque arrêté.

 

4.12. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif.

La méthode du calcul global, qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable, est retenue pour le calcul des impôts différés.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment 10 857 milliers d’euros d’obligations.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé de 756 milliers d’euros d’instruments de dérivés fermes sur taux.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 857

3 322

14 179

 

26 237

26 237

Titres à revenu fixe

10 857

3 322

14 179

0

26 237

26 237

Prêts aux établissements de crédit

 

5 210

5 210

 

5 241

5 241

Prêts à la clientèle

 

252 396

252 396

 

228 371

228 371

Prêts

0

257 606

257 606

0

233 612

233 612

Dérivés de transaction

756

 

756

1 300

 

1 300

        Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

11 613

260 928

272 541

1 300

259 849

261 149

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

3 322

3 322

Prêts et opérations de pension

 

 

257 606

257 606

        Total au 31/12/09

0

0

260 928

260 928

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier :

— des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales

— des titres à revenu variable indexés sur un risque de crédit ou un panier d’actions

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts structurés consentis par le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté aux collectivités locales pour un montant de 197 541 milliers d’euros contre 165 546 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

(En milliers d’euros)

31/12/09

31/12/08

 

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts aux établissements de crédit

5 210

 

 

 

5 241

 

 

 

Prêts à la clientèle

252 396

 

 

 

228 371

 

 

 

        Total

257 606

0

0

0

233 612

0

0

0

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dérivés de transaction

30 676

33 442

Comptes à terme et emprunts interbancaires

77 024

76 770

Passifs financiers à la juste valeur sur option

77 024

76 770

        Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

107 700

110 212

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

77 024

77 024

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

 

0

Dettes représentées par un titre

 

 

 

0

Dettes subordonnées

 

 

 

0

Opérations de pension

 

 

 

0

        Total au 31/12/09

0

0

77 024

77 024

 

Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent notamment un dossier d’emprunt intégrant un floor vis-à-vis de Natixis pour un montant de 77 024 milliers d’euros.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/09

31/12/08

 

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

77 024

75 117

1 907

 

76 770

75 117

1 653

 

        Total

77 024

75 117

1 907

0

76 770

75 117

1 653

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

236 063

756

30 670

218 884

1 300

33 427

Opérations fermes

236 063

756

30 670

218 884

1 300

33 427

Instruments de taux

10 000

 

6

10 000

 

15

Opérations conditionnelles

10 000

0

6

10 000

0

15

        Total des instruments dérivés de transaction

246 063

756

30 676

228 884

1 300

33 442

 

5.2. Instruments dérivés de couverture :

— Instruments dérivés de couverture : Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 208 001

5 976

93 196

1 236 463

16 292

71 629

Opérations fermes

1 208 001

5 976

93 196

1 236 463

16 292

71 629

Couverture de juste valeur

1 208 001

5 976

93 196

1 236 463

16 292

71 629

        Total des instruments dérivés de couverture

1 208 001

5 976

93 196

1 236 463

16 292

71 629

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Obligations et autres titres à revenu fixe

904 222

959 424

Titres à revenu fixe

904 222

959 424

Actions et autres titres à revenu variable

782 239

863 918

Créances douteuses

3 248

35 506

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 689 709

1 858 848

Dépréciation des créances douteuses

-2 973

-21 219

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-47 888

-2 812

        Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 638 848

1 834 817

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

51 291

-126 662

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le Groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou depuis plus de 24 mois constituent des indices de perte de valeur.

Les participations (actions ordinaires et actions de préférence) détenues dans BPCE et CE Participations sont inscrites sur la ligne « Actions et autres titres à revenu variable » pour un montant respectif de 492 899 milliers d’euros et 111 468 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation de 23 190 milliers d’euros sur les titres BPCE et 21 187 milliers d’euros sur les titres CE Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains ou pertes nets sur autres actifs ».

Au 31 décembre 2009, la valeur nette comptable s’élève respectivement à 492 899 milliers d’euros pour les titres BPCE et 111 469 milliers d’euros pour les titres CE Participations.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers selon la hiérarchie de la norme IAS 39 : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

10 857

 

 

10 857

    Instruments dérivés

 

756

 

756

    Actifs financiers détenus à des fins de transaction

10 857

756

0

11 613

    Titres

 

 

3 322

3 322

    Autres actifs financiers

 

252 396

5 210

257 606

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

252 396

8 532

260 928

    Titres

800 758

 

838 090

1 638 848

    Actifs financiers disponibles à la vente

800 758

0

838 090

1 638 848

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

30 676

 

30 676

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

30 676

0

30 676

    Autres passifs financiers

 

 

77 024

77 024

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

77 024

77 024

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la juste valeur :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Achats/émission

Ventes/remboursements

Reclassements

Autres variations

31/12/2009

 

 

Au compte de résultat

Directement en capitaux propres

 

 

Vers la catégorie Prêts et créances

De et vers les niveaux 1 et 2

 

 

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Instruments dérivés

1 293

 

 

 

 

 

-1 293

 

0

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 293

0

0

0

0

0

-1 293

0

0

    Titres

6 816

137

 

 

-3 631

 

 

 

3 322

    Autres actifs financiers

5 241

259

 

 

-290

 

 

 

5 210

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

12 057

396

0

0

-3 921

0

0

0

8 532

    Titres

987 193

-40 374

-10 488

10 408

-106 467

0

1 175

-3 597

837 850

    Titres de participation

751 527

-44 424

-7 435

2 160

-61 734

 

 

-47

640 047

    Retraitement CEBIM

-103

32

-36

-500

 

 

 

 

-607

    Retraitement PHILAE

 

 

 

-1 000

 

 

 

-3 550

-4 550

    Retraitement PV foncière

-643

 

 

 

 

 

 

 

-643

    Titres de participation

9 049

 

-309

4 948

-3 845

 

 

 

9 843

    Autres titres AFS

227 363

4 018

-2 708

4 800

-40 888

 

1 175

 

193 760

    Autres actifs financiers

227

-48

61

 

 

 

 

 

240

    Actifs financiers disponibles à la vente

987 420

-40 422

-10 427

10 408

-106 467

0

1 175

-3 597

838 090

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Instruments dérivés

33 090

 

 

 

-33 090

 

 

 

0

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

33 090

0

0

0

-33 090

0

0

0

0

    Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Autres passifs financiers

76 770

3 106

 

 

-2 852

 

 

 

77 024

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

76 770

3 106

0

0

-2 852

0

0

0

77 024

 

Au 31 décembre 2009, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement :

A l’actif : les titres de participation, les fonds de placement à capital risque, des titres obligataires émis par des établissements du groupe BPCE et des OPCVM en cours de liquidation

Au passif : un dossier d’emprunt intégrant un floor vis-à-vis de Natixis.

Les prêts structurés aux collectivités locales inscrits dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur sur option ont été, pour la plupart d’entre eux, reclassés en niveau 2 dans la mesure où l’essentiel des paramètres utilisés sont considérés comme observables.

Au cours de l’exercice, -36 920 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 37 093 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2009.

Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 7 796 milliers d’euros et le coût du risque à hauteur de -339 milliers d’euros et -44 377 milliers d’euros en gains et pertes sur autres actifs.

Au cours de l’exercice, -10 427 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 dont -10 380 milliers d’euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2009.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Prêts et créances sains

6 475 644

6 134 151

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Prêts et créances sains nets

6 475 644

6 134 151

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 475 644

6 134 151

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 6 526 973 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (6 184 227 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

3 934 651

4 475 886

Comptes et prêts

2 488 078

1 657 376

Prêts subordonnés et prêts participatifs

52 915

889

        Total des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

6 475 644

6 134 151

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 412 888 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (1 574 860 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 3 232 776 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (3 735 174 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Prêts et créances sains

6 841 195

6 455 526

Dépréciations sur base de portefeuilles

-7 897

-3 386

Prêts et créances sains nets

6 833 298

6 452 140

Prêts et créances douteux

101 069

84 451

Dépréciations individuelles

-57 219

-51 996

Prêts et créances douteux nets

43 850

32 455

        Total des prêts et créances sur la clientèle

6 877 148

6 484 595

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 6 892 682 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (6 206 163 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

Décomposition des prêts et créances sains sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

68 145

54 039

Prêts à la clientèle financière

5 948

5 977

Crédits de trésorerie

733 599

690 961

Crédits à l'équipement

1 935 663

1 749 899

Crédits au logement

3 973 234

3 846 225

Autres crédits

103 327

87 100

Prêts subordonnés

21 279

21 325

Autres concours à la clientèle

6 773 050

6 401 487

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

 

        Total des prêts et créances sains sur la clientèle

6 841 195

6 455 526

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours du second semestre 2008 ainsi qu’au cours de l’exercice 2009 à des reclassements d’actifs financiers en application des amendements à IAS 39 et IFRS7 « Reclassement d’actifs financiers.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

45 967

56 000

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 967

56 000

Dépréciation

 

 

        Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 967

56 000

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 49 626 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (59 570 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plus-values latentes sur OPCVM

1 689

-7 991

GIE fiscaux

-9 257

-12 239

Provisions pour passifs sociaux

6 288

5 763

Provisions pour activité d'épargne-logement

8 605

 

Autres provisions non déductibles

8 921

25 183

Autres sources de différences temporelles

5 783

4 242

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

22 029

14 958

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

2 596

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-4 011

11 048

Provisions pour activité d'épargne-logement

 

 

Provisions sur base de portefeuilles

2 719

1 166

Autres éléments de valorisation du bilan

5 510

4 212

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

4 218

16 426

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

26 247

33 980

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

27 768

35 540

    Au passif du bilan

-1 511

-1 560

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

51 291

-20 116

31 175

-126 662

20 344

-106 318

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

 

0

 

 

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

0

        Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

51 291

-20 116

31 175

-126 662

20 344

-106 318

Part du groupe

51 291

-20 116

31 175

-126 662

20 344

-106 318

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'encaissement

85 864

87 997

Charges constatées d'avance

1 842

1 763

Produits à recevoir

19 493

20 803

Autres comptes de régularisation (1)

19 574

18 789

Comptes de régularisation - actif

126 773

129 352

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

1

27

Débiteurs divers (2)

81 629

64 442

Actifs divers

81 630

64 469

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

208 403

193 821

(1) Dont 18 646 milliers d’euros concernant les droits à remboursement avantages post emploi retraite CGR.

(2) Dont 17 654 milliers d’euros concernant les bonifications à recevoir sur prêts à taux zéro, 42 046 milliers d’euros d’appels de fonds vis-à-vis de notre centre informatique et des transporteurs de fonds, 3 304 milliers d’euros pour le fonds de garantie des dépôts caution et titres.

 

5.10. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/09

31/12/08

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés au coût historique

10 817

-6 390

4 427

11 699

-6 219

5 480

        Total des immeubles de placement

10 817

-6 390

4 427

11 699

-6 219

5 480

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 8 889 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (8 809 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/09

31/12/08

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

59 566

-28 186

31 380

56 840

-25 791

31 049

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

117 892

-81 544

36 348

107 171

-77 906

29 265

        Total des immobilisations corporelles

177 458

-109 730

67 728

164 011

-103 697

60 314

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

4 763

 

4 763

4 763

 

4 763

    Logiciels

7 739

-7 681

58

7 695

-7 605

90

    Autres immobilisations incorporelles

44

-44

0

8

-8

0

        Total des immobilisations incorporelles

12 546

-7 725

4 821

12 466

-7 613

4 853

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes à vue

28 617

28 693

Dettes rattachées

20

124

Dettes à vue envers les établissements de crédit

28 637

28 817

Emprunts et comptes à terme

3 765 359

3 603 319

Opérations de pension

437 684

447 754

Dettes rattachées

18 802

38 064

Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 221 845

4 089 137

        Total des dettes envers les établissements de crédit

4 250 482

4 117 954

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 782 245 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (3 634 472 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 4 271 563 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (4 142 280 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires créditeurs

1 323 052

1 059 290

    Livret A

3 410 548

3 735 219

    Livret jeune

85 472

91 123

    Livret B

486 203

504 885

    PEL

1 493 710

1 482 718

    CEL

236 526

240 416

    Livret de développement durable

400 882

421 515

    PEP

111 606

125 921

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 006 301

1 049 157

    Dettes rattachées

3 264

4 066

Comptes d'épargne à régime spécial

7 234 512

7 655 020

Comptes et emprunts à terme

1 005 850

684 795

Dettes rattachées

45 948

26 837

Autres comptes de la clientèle

1 051 798

711 632

Autres dettes envers la clientèle

9 268

12 018

        Total des dettes envers la clientèle

9 618 630

9 437 960

 

Les comptes à terme incluent notamment 303 016 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 9 639 271 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (9 435 826 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

11 130

19 108

Autres dettes représentées par un titre

12 315

14 248

        Total

23 445

33 356

Dettes rattachées

1 263

1 310

        Total des dettes représentées par un titre

24 708

34 666

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 25 192 milliers d’euros au 31 décembre 2009 (34 851 milliers d’euros au 31 décembre 2008).

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'encaissement

40 075

31 068

Produits constatés d'avance

51 955

47 793

Charges à payer

33 443

28 930

Autres comptes de régularisation créditeurs

1 704

327

Comptes de régularisation - passif

127 177

108 118

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

14 035

16 420

Créditeurs divers (1)

64 421

43 902

Passifs divers

78 456

60 322

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

205 633

168 440

(1) Dont 38 538 milliers d’euros de dettes d’exploitation et 19 946 milliers d’euros de dettes sociales et fiscales.

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2009

Provisions pour engagements sociaux

18 693

2 078

-1 242

 

 

19 529

Provisions pour activité d'épargne-logement

24 195

798

 

 

 

24 993

Provisions pour engagements hors bilan

618

1 130

-525

 

 

1 223

Provisions pour litiges

3 694

2 715

-361

-2 239

 

3 809

Autres

712

1 270

-184

 

 

1 798

Autres provisions

29 219

5 913

-1 070

-2 239

0

31 823

        Total des provisions

47 912

7 991

-2 312

-2 239

0

51 352

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

396 608

137 608

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

662 098

926 643

    Ancienneté de plus de 10 ans

435 004

418 467

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 493 710

1 482 718

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

236 526

240 416

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 730 236

1 723 134

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

26 225

25 985

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

59 003

60 382

        Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

85 228

86 367

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement :

 

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

0

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

9 924

 

9 924

    Ancienneté de plus de 10 ans

16 254

 

-5 225

11 029

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

16 254

9 924

-5 225

20 953

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

5 626

 

-2 669

2 957

Provisions constituées au titre des crédits PEL

697

 

-363

334

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 618

 

-869

749

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

2 315

0

-1 232

1 083

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

24 195

9 924

-9 126

24 993

 

5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.16.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/09

31/12/08

 

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

10 515 367

20

210 307

9 015 367

20

180 307

    Augmentation de capital

5 250 000

20

105 000

1 500 000

20

30 000

Valeur à la clôture

15 765 367

 

315 307

10 515 367

 

210 307

Certificats coopératifs d'investissement :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

2 628 842

20

52 577

2 253 842

20

45 077

    Augmentation de capital

1 312 500

20

26 250

375 000

20

7 500

Valeur à la clôture

3 941 342

 

78 827

2 628 842

 

52 577

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Produits et charges d’intérêt. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

277 578

-216 821

60 757

294 028

-289 784

4 244

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

277 113

-46 393

230 720

290 922

-27 965

262 957

    Comptes d'épargne à régime spécial

465

-170 428

-169 963

3 106

-261 819

-258 713

Prêts et créances avec les établissements de crédit

188 185

-86 771

101 414

276 817

-205 837

70 980

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-963

-963

 

-1 142

-1 142

Instruments dérivés de couverture

27 625

-52 707

-25 082

48 924

-45 646

3 278

Actifs financiers disponibles à la vente

36 004

 

36 004

45 770

 

45 770

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 504

 

2 504

1 222

 

1 222

        Total des produits et charges d'intérêts

531 896

-357 262

174 634

666 761

-542 409

124 352

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent -798 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (2 666 milliers d’euros au titre de l’exercice 2008).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 115 114 milliers d’euros (200 038 milliers d’euros au titre de l’exercice 2008) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

 

-10

-10

49

-2 802

-2 753

Opérations avec la clientèle

31 849

 

31 849

30 808

 

30 808

Prestation de services financiers

8 547

-4 270

4 277

6 869

-4 149

2 720

Vente de produits d'assurance vie

37 109

 

37 109

37 916

 

37 916

Moyens de paiement

28 352

-13 193

15 159

24 941

-12 989

11 952

Opérations sur titres

5 885

-71

5 814

6 920

-448

6 472

Activités de fiducie

2 685

-3 153

-468

5 671

-3 228

2 443

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

1 931

-165

1 766

3 260

-111

3 149

Autres commissions

3 784

 

3 784

3 366

 

3 366

        Total des commissions

120 142

-20 862

99 280

119 800

-23 727

96 073

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultats sur instruments financiers de transaction

1 444

-27 414

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

7

21 936

Résultats sur opérations de couverture

1 157

836

     Inefficacité de la couverture de juste valeur

1 157

836

        Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-17 475

-42 759

        Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

18 632

43 595

    Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

 

 

    Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

2 545

2 588

            Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

5 153

-2 054

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultats de cession

-4 970

-27 442

Dividendes reçus

14 554

49 986

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-913

-1 181

        Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

8 671

21 363

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

 

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur activités immobilières

3

0

3

6

0

6

Produits et charges sur immeubles de placement

4 506

-396

4 110

3 646

-453

3 193

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 629

-2 102

527

2 700

-1 092

1 608

Charges refacturées et produits rétrocédés

355

-280

75

641

-227

414

Autres produits et charges divers d'exploitation

2 126

-2 852

-726

2 276

-3 197

-921

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

60

-417

-357

96

-453

-357

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

5 170

-5 651

-481

5 713

-4 969

744

        Total des produits et charges des autres activités

9 679

-6 047

3 632

9 365

-5 422

3 943

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Charges de personnel

-112 688

-113 566

Impôts et taxes

-4 569

-4 701

Services extérieurs

-82 043

-87 256

Autres frais administratifs

-86 612

-91 957

        Total des charges générales d'exploitation

-199 300

-205 523

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2009

Exercice 2008

Prêts et créances avec la clientèle

-22 023

11 816

-5 083

295

-14 995

-2 373

Autres actifs financiers

-418

18 756

-18 513

4

-171

-32 043

Engagements par signature

-1 130

525

 

 

-605

-55

Coût du risque

-23 571

31 097

-23 596

299

-15 771

-34 471

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-82

9 263

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-44 377

 

Autres

-676

 

        Total des gains ou pertes sur autres actifs

-45 135

9 263

 

6.9. Impôts sur le résultat :

6.9.1. Composantes du poste « Impôts sur le résultat » :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Impôts courants

-24 471

17 329

Impôts différés

10 292

-1 670

Impôts sur le résultat

-14 179

15 659

 

6.9.2. Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat net (part du groupe)

6 505

18 667

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-14 179

15 659

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

20 684

3 008

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-7 122

-1 036

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

 

 

Effet des différences permanentes

-13 184

14 045

Impôts à taux réduit et activités exonérées

48

1 680

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-5 378

970

Autres éléments

11 457

 

Impôts sur le résultat

-14 179

15 659

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

-68,55%

520,59%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par Les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le Groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du Groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Capitaux propres part du groupe

1 292 388

1 174 627

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier One hybrides

 

 

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-58

-90

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 292 330

1 174 537

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

1 564

 

Déductions des fonds propres

-573 348

-696 761

    Dont déduction des fonds propres de base

-571 784

-696 761

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-1 564

 

    Dont déduction du total des fonds propres

-573 348

-696 761

Fonds propres prudentiels

720 546

477 776

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du Groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20% est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le Groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le Groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2009, le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2009

Encours net31/12/2008

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

272 541

 

 

272 541

261 149

Instruments dérivés de couverture

5 976

 

 

5 976

16 292

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

904 222

3 248

-2 973

904 497

973 711

Opérations interbancaires

6 475 644

 

 

6 475 644

6 134 151

Opérations avec la clientèle

6 841 195

101 069

-65 116

6 877 148

6 484 595

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 967

 

 

45 967

56 000

Exposition des engagements au bilan

14 545 545

104 317

-68 089

14 581 773

13 925 898

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 278 173

8 591

-1 223

1 285 541

1 074 917

Exposition globale au risque de crédit

15 823 718

112 908

-69 312

15 867 314

15 000 815

 

La colonne « Dépréciation et provisions » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations sur base de portefeuilles.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres variations (1)

31/12/2009

Actifs financiers disponibles à la vente

21 219

262

-18 507

 

-1

2 973

Opérations avec la clientèle

55 382

22 024

-11 816

 

-474

65 116

Dépréciations déduites de l'actif

76 601

22 286

-30 323

0

-475

68 089

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

618

1 130

-525

 

 

1 223

        Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

77 219

23 416

-30 848

0

-475

69 312

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

 

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

 

 

 

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

0

 

Prêts et avances

147 039

3 035

13

25

33 190

183 302

151 718

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

0

 

        Total au 31/12/09

147 039

3 035

13

25

33 190

183 302

151 718

        Total au 31/12/08

136 428

6 573

62

62

25 899

169 024

137 434

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

4 217

4 572

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

        Total des prêts et créances restructurés

4 217

4 572

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. (cf. note 3.5.3 du rapport sur la gestion des risques).

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de taux d’intérêt et risque de change sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. (cf. note 3.5.5.3 et note 3.5.5.4 du rapport sur la gestion des risques).

 

7.5. Risque de liquidité. — Les systèmes de mesures et de surveillance sur le risque de liquidité sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. (cf. note 3.5.5.2 du rapport sur la gestion des risques)

7.5.1. Gestion du risque de liquidité : Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.5.2. Echéance des emplois et ressources par durée restant à courir : Le tableau qui suit présente les actifs et les passifs financiers par date d’échéance contractuelle sur base actualisée :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

29 776

 

 

 

 

29 776

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

14 815

199

17 222

240 305

 

272 541

Instruments dérivés de couverture

20

24

3 210

2 722

 

5 976

Actifs financiers disponibles à la vente

32 755

51 411

576 141

244 967

733 574

1 638 848

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 203 657

688 409

903 441

679 264

873

6 475 644

Prêts et créances sur la clientèle

435 724

565 455

2 213 835

3 594 872

67 262

6 877 148

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 351

 

 

44 616

 

45 967

Actifs financiers par échéance

4 718 098

1 305 498

3 713 849

4 806 746

801 709

15 345 900

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

30 793

 

76 907

 

 

107 700

Instruments dérivés de couverture

194

657

40 709

51 636

 

93 196

Dettes envers les établissements de crédit

778 943

1 602 266

832 959

1 036 314

 

4 250 482

Dettes envers la clientèle

7 611 670

262 343

1 024 074

720 543

 

9 618 630

Dettes représentées par un titre

12 101

7 917

4 690

 

 

24 708

Passifs financiers par échéance

8 433 701

1 873 183

1 979 339

1 808 493

0

14 094 716

 

Les actifs et passifs financiers courants sont les montants payables ou recouvrables à moins de douze mois. Le montant des actifs financiers courants s’élève à 6 023 596 milliers d’euros et le montant des passifs financiers courants s’élève à 10 306 884 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Salaires et traitements

-64 631

-67 102

    Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

-760

-732

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-10 826

-10 728

Autres charges sociales et fiscales

-32 644

-33 126

Intéressement et participation

-4 587

-2 610

        Total des charges de personnel

-112 688

-113 566

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 492 cadres et 1 147 non cadres, soit un total de 1 639 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Caisses d'Épargne, anciennement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) désormais intégré à la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (CGPCE), régime de maintien de droit. Le régime CGR est fermé depuis le 31 décembre 1999 et les droits sont cristallisés à cette date. Le régime de maintien de droit est assimilé à un fonds d'avantages à long terme ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

188 569

6 482

718

195 769

196 519

6 114

589

203 222

Juste valeur des actifs du régime

-185 848

-5 899

-268

-192 015

-182 792

 

 

-182 792

Juste valeur des droits à remboursement

-18 646

 

 

-18 646

-17 123

-5 662

-256

-23 041

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

125

125

Ecarts actuariels non reconnus

15 542

85

 

15 627

3 013

 

 

3 013

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

-72

 

-72

Solde net au bilan

-383

668

450

735

-383

380

458

455

Engagements sociaux passifs

18 263

668

450

19 381

16 740

467

458

17 665

Engagements sociaux actifs

18 646

 

 

18 646

17 123

87

 

17 210

 

La CGRCE était au 1er janvier 2008 une institution de retraite supplémentaire régie par les articles L.941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (GCPCE) a absorbé la CGRCE. Cette fusion n'a pas eu d'incidence comptable directe pour la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

196 519

6 102

713

203 334

187 694

5 549

581

193 824

Coût des services rendus

 

271

28

299

 

 

 

 

Coût financier

7 269

219

21

7 509

7 879

 

 

7 879

Prestations versées

-4 919

-20

 

-4 939

-5 041

 

-108

-5 149

Ecarts actuariels

-10 300

-90

-44

-10 434

12 951

565

116

13 632

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

-6 964

 

 

-6 964

Dette actuarielle en fin de période

188 569

6 482

718

195 769

196 519

6 114

589

203 222

Juste valeur des actifs en début de période

-182 792

-5 662

-257

-188 711

-176 865

 

 

-176 865

Rendement attendu des actifs

-5 746

-226

 

-5 972

-7 653

 

 

-7 653

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

4 919

 

 

4 919

5 041

 

 

5 041

Ecarts actuariels de l'exercice

-2 229

-11

-11

-2 251

-10 280

 

 

-10 280

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

6 965

 

 

6 965

Juste valeur des actifs en fin de période

-185 848

-5 899

-268

-192 015

-182 792

 

 

-182 792

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-17 123

 

 

-17 123

-16 897

-5 440

-351

-22 688

Rendement attendu des droits à remboursement

-1 523

 

 

-1 523

-226

 

 

-226

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

108

108

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

-222

-13

-235

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

-18 646

 

 

-18 646

-17 123

-5 662

-256

-23 041

Solde net des engagements

-15 925

583

450

-14 892

-3 396

452

333

-2 611

Ecarts actuariels non reconnus

15 542

85

 

15 627

3 013

 

125

3 138

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

-72

 

-72

Solde net au bilan

-383

668

450

735

-383

380

458

455

 

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargnes sont répartis à hauteur de 88% en obligations, 4% en actions, 2% en actifs immobiliers et 6% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En millions d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

01/01/2006

Valeur actualisée des engagements et droits à remboursement financés (1)

188 569

196 519

187 694

201 346

209 951

Juste valeur des actifs du régime (2)

-204 494

-199 914

-193 761

-205 108

-210 404

Solde net au bilan

-15 925

-3 395

-6 067

-3 762

-453

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (1)

2,6%

0,5%

4,0%

-1,1%

3,4%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (pertes) gains - En % de (2)

1,1%

5,3%

-6,7%

-3,4%

2,4%

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

271

28

299

 

 

 

 

Coût financier

7 269

219

21

7 509

7 879

 

 

7 879

Rendement attendu des actifs de couverture

-5 746

-226

 

-5 972

-7 653

 

 

-7 653

Rendement attendu des droits à remboursement

-1 523

 

 

-1 523

-226

 

 

-226

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

-15

-73

-88

 

343

114

457

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total des charges des régimes à prestations définies

 

249

-24

225

 

343

114

457

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Régimes CGPCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

4,10%

3,40%

3,40%

4,00%

3,60%

3,60%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,30%

4,35%

 

4,10%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,50%

 

 

4,00%

4,07%

3,89%

Tables de mortalité

TGH/TGF 05

TPRV 93

TF00/02

TGH/TGF 05

TPRV 93

TF00/02

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TPRV 93 pour les autres engagements de retraite et

— TGH TGF 05 pour la CGR.

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions :

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 806 K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

Les conventions retenues pour l’élaboration des résultats par métier ont pour objectif de donner une image représentative des résultats et de la rentabilité de chaque métier.

Les transactions entre les pôles sont conclues à des conditions de marché.

Le compte de résultat du Groupe caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté est segmenté en trois grands pôles métiers : le pôle Banques Commerciale, le pôle Activité Financière et le pole Holding.

1. Le pôle Banque commerciale est constitué :

Des activités banque de détail qui se déclinent sur des marchés des particuliers et des professionnels.

Des activités banque de développement régional qui sont ventilées sur les marchés suivants : entreprises, collectivités et institutionnels locaux, économie sociale, HLM et professionnels de l’immobilier.

2. Le pôle Activités Financières est constitué :

Du compartiment ALM qui assure la liquidité et pilote le risque de taux.

Du compartiment bancaire intégrant des opérations financières dont l’objectif est de garantir la régularité du produit net bancaire ;

Du compartiment compte propre visant à accroître le produit net bancaire par la réalisation d’opérations directionnelles.

3. Le pôle holding : il reprend pour l’essentiel les participations dans le capital de la BPCE.

 

9.1. Compte de résultat :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont clientèle

 

2009

2008

2009

2008

Produit net bancaire

291 370

243 677

249 652

235 794

Frais de gestion

-209 780

-215 461

-199 481

-204 666

Résultat brut d'exploitation

81 590

28 216

50 171

31 128

Coût du risque

-15 771

-34 471

-15 634

-2 512

Résultat d'exploitation

65 819

-6 255

34 537

28 616

Gains ou pertes sur autres actifs

-45 135

9 263

 

 

Résultat courant avant impôts

20 684

3 008

34 537

28 616

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés en faveur

862 368

598 854

    Des établissements de crédit

12 865

59 843

    De la clientèle

849 503

539 011

        Ouvertures de crédit confirmées

614

760

        Autres engagements

848 889

538 251

Engagements de financement reçus

50 000

50 000

    D'établissements de crédit

50 000

50 000

    De la clientèle

 

 

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

3 519 428

2 962 997

    D'ordre des établissements de crédit

2 637 490

2 361 962

    D'ordre de la clientèle

881 938

601 035

Engagements de garantie reçus

4 493 923

4 265 304

    D'établissements de crédit

1 679 536

1 716 567

    De la clientèle

2 814 387

2 548 737

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Instruments de capitaux propres

 

 

Instruments de dettes

433 304

452 425

Prêts et avances

3 186 361

2 419 730

        Total

3 619 665

2 872 155

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 171 379 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (1 089 601 milliers d’euros au 31 décembre 2008),

— 475 057 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF

— 1 300 087 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de GCE Covered Bonds contre 1 146 550 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

— 157 100 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 121 887 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du Groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du Groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— Les 12 sociétés locales d’épargne qui détiennent 100% des parts sociales de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté ;

— les entités qui exercent une influence notable sur le Groupe, à savoir BPCE, organe central du Groupe BPCE et Natixis qui détient 20% du capital de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les centres informatiques (GCE Technologies, GCE Business Services…).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Société-mère ou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Société-mère ou Société locales d'épargne

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

 

2 318 043

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

17 372

 

 

 

33 983

 

 

Autres actifs

 

31 074

 

 

 

 

 

 

        Total des actifs avec les entités liées

0

2 366 489

0

0

0

33 983

0

0

Dettes

1 582

4 197 644

 

 

1 250

 

 

 

Autres passifs financiers

 

123 768

 

 

 

256 326

 

 

Autres passifs

 

31 891

 

 

 

258

 

 

        Total des passifs envers les entités liées

1 582

4 353 303

0

0

1 250

256 584

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

 

66 722

 

 

 

 

 

 

Commissions

 

-8 443

 

 

 

-2 190

 

 

Résultat net sur opérations financières

 

-44 377

 

 

 

-74 644

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

13 902

0

0

0

-76 834

0

0

Engagements donnés

 

239 838

 

 

 

65 616

 

 

Engagements reçus

 

50 345

 

 

 

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

1 451 877

 

 

 

1 439 465

 

 

        Total des engagements avec les entités liées

0

1 742 060

0

0

0

1 505 081

0

0

 

11.3. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2009 s’élèvent à 1 612 milliers d’euros (1 520 milliers d’euros en 2008), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Avantages à court terme

1 092

1 416

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

104

Indemnités de fin de contrat de travail

520

 

Paiements en actions

 

 

        Total

1 612

1 520

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeant mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Montant global des prêts accordés

1 726

102

Montant global des garanties accordées

 

 

 

Note 12. – Périmètre de consolidation.

 

Au 31 décembre 2009, le périmètre consolidé du groupe Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté comprend les comptes de la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche comté et des filiales suivantes :

 

Entités

Activité exercée

Nationalité

% de contrôle

Méthode de consolidation

GIE Direct Ecureuil

Autres intermédiaires monétaires

Française

99,99%

IG

CEBIM

Marchand de biens

Française

100,00%

IG

SAS PHILAE

Location terrains, autres biens immobiliers

Française

100,00%

IG

 

12.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2009. — La société SAS Philae est entrée dans le périmètre du Groupe Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté au 31/12/2009. Le total bilan de cette entité s’élève à 7 768 milliers d’euros à la clôture de l’exercice.

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Aux sociétaires

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables

— Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

— Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6 et 4.4 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2, 4.1.6 4.1.7 et 4.1.8 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 5.3 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres CE Participations et BPCE.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5, 4.10, 5.15 et 8.2 de l’annexe aux comptes consolidés.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 4.5 de l’annexe aux comptes consolidés.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Chalon sur Saône et Courbevoie, le 2 avril 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Entreprises :

Mazars :

Sylvie Merle ;

Pierre Masieri.

Philippe Saint-Pierre ;

 

 

 

1001732

12/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 306
Texte de l'annonce :

1000306

12 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°19


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital : 394 134 180 €.

Siège social : 1, Rond-Point de La Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation trimestrielle au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

29 772

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 482 930

Opérations avec la Clientèle

7 006 579

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

923 999

Actions et Autres Titres à revenu variable

96 728

Participations et autres titres détenus à long terme

24 010

Parts dans les Entreprises liées

671 604

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 819

Immobilisations corporelles

64 099

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

184 458

Comptes de Régularisation

119 308

        Total actif

15 608 306

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 325 032

Opérations avec la Clientèle

9 624 752

Dettes représentées par un titre

24 708

Autres passifs

76 624

Comptes de Régularisation

222 973

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

66 718

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

87 687

Capitaux propres (hors FRBG (+/-))

1 179 812

    Capital souscrit

394 134

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

495 736

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

15 608 306

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

862 581

    Engagements de garantie

424 210

    Engagements sur titres

4 686

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

29 948

    Engagements sur titres

2 251

 

 

1000306

02/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7694
Texte de l'annonce :

0907694

2 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Banque coopérative au capital de 300 384 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

APE : 6419Z 

Situation au 30 septembre 2009.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

26 448

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

6 567 745

Opérations avec la clientèle

6 830 053

Obligations et autres titres à revenu fixe

932 149

Actions et autres titres à revenu variable

76 779

Participations et autres titres détenus à long terme

24 474

Parts dans les entreprises liées

672 340

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 823

Immobilisations corporelles

62 153

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

197 504

Comptes de régularisation

120 268

    Total actif

15 514 736

  

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 347 590

Opérations avec la clientèle

9 609 358

Dettes représentées par un titre

29 057

Autres passifs

60 832

Comptes de régularisation

227 063

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

67 087

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

87 687

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 086 062

    Capital souscrit

300 384

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

495 736

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

15 514 736

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

762 023

    Engagements de garantie

429 955

    Engagements sur titres

9 336

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

34 656

    Engagements sur titres

 

 

 

0907694

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6469
Texte de l'annonce :

0906469

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Banque coopérative au Capital de 262 884 180 €.

Siège social : 1, rond-point de La Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

 

 

Situation trimestrielle au 30 juin 2009.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

27 264

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

6 609 101

Opérations avec la clientèle

6 632 577

Obligations et autres titres à revenu fixe

928 023

Actions et autres titres à revenu variable

85 336

Participations et autres titres détenus à long terme

24 697

Parts dans les entreprises liées

732 113

Crédit-bail et location avec option d’achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 838

Immobilisations corporelles

62 307

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

180 494

Comptes de régularisation

116 258

    Total actif

15 403 008

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 340 478

Opérations avec la clientèle

9 570 214

Dettes représentées par un titre

31 270

Autres passifs

48 147

Comptes de régularisation

175 441

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

63 708

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

87 687

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 086 063

    Capital souscrit

300 384

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

495 736

    Ecarts de réévaluation

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

1

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

15 403 008

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

700 053

    Engagements de garantie

442 403

    Engagements sur titres

20 358

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

33 369

    Engagements sur titres

 

 

 

0906469

08/06/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4269
Texte de l'annonce :

0904269

8 juin 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°68


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Forme juridique : Banque coopérative.

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

Capital : 225 384 180 €

352 483 341 R.C.S Dijon.

Code APE : 651 E 

 

 

A. — Comptes consolidés au 31 décembre 2008.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Caisse, banques centrales

 

30 164

22 592

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

261 149

275 419

Instruments dérivés de couverture

5.2

16 292

8 889

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 834 817

2 345 091

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.4.1

6 134 151

5 676 816

Prêts et créances sur la clientèle

5.4.2

6 484 595

6 154 609

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 049

2 210

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.6

56 000

 

Actifs d'impôts courants et actifs d'impôts différés

5.10

62 372

25 063

Comptes de régularisation et actifs divers

5.12.1

193 821

194 190

Immeubles de placement

5.14.1

5 480

5 760

Immobilisations corporelles

5.14.2

60 314

70 769

Immobilisations incorporelles

5.14.3

4 853

4 933

    Total de l'actif

 

15 145 057

14 786 341

 

 

Passif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

110 212

81 320

Instruments dérivés de couverture

5.2

71 629

12 888

Dettes envers les établissements de crédit

5.5.1

4 117 954

4 304 390

Dettes envers la clientèle

5.5.2

9 437 960

8 896 747

Dettes représentées par un titre

5.11.1

34 666

36 196

Passifs d'impôts courants et passifs d'impôts différés

5.10

1 560

 

Comptes de régularisation et passifs divers

5.12.2

168 440

188 274

Provisions

5.16

47 912

47 649

Capitaux propres

 

1 154 724

1 218 877

Capitaux propres part du groupe

 

1 154 724

1 218 877

Capital et primes liées

 

552 826

515 326

Réserves consolidées

 

616 387

558 939

Résultat de l'exercice

 

18 667

71 450

Gains/pertes latents ou différés

 

-33 156

73 162

    Total du passif

 

15 145 057

14 786 341

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

En milliers d'euros

Notes

Exercice 2008

Exercice 2007

Produits d'intérêts et assimilés

6.1

666 761

538 591

Charges d'intérêts et assimilées

6.1

-542 409

-430 752

Commissions (produits)

6.2

119 800

118 166

Commissions (charges)

6.2

-23 727

-22 150

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-2 054

12 753

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

21 363

86 677

Produits des autres activités

6.5

9 365

5 781

Charges des autres activités

6.5

-5 422

-5 028

    Produit net bancaire

 

243 677

304 038

Charges générales d'exploitation

6.6

-205 523

-193 441

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

6.7

-9 938

-9 803

    Résultat brut d'exploitation

 

28 216

100 794

Coût du risque

6.8.3

-34 471

-9 934

    Résultat d'exploitation

 

-6 255

90 860

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

9 263

-1

Résultat avant impôt

 

3 008

90 859

Impôts sur le résultat

6.10

15 659

-19 409

    Résultat net

 

18 667

71 450

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2007

195 384

289 942

570 833

18 095

 

 

1 074 254

 

1 074 254

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

30 000

 

 

 

 

 

30 000

 

30 000

Distribution 2007

 

 

-11 908

 

 

 

-11 908

 

-11 908

    Sous-total

30 000

0

-11 908

0

0

0

18 092

0

18 092

Gains ou pertes latents ou différés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de juste valeur des instruments financiers affectant les capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-59 072

 

-59 072

Variations de juste valeur des instruments financiers rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

0

-59 072

0

0

-59 072

0

-59 072

Autres variations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat 2007

 

 

 

 

 

71 450

71 450

 

71 450

Autres variations (1)

 

 

14

114 139

 

 

114 153

 

114 153

    Sous-total

0

0

14

114 139

0

71 450

185 603

0

185 603

Capitaux propres au 31 décembre 2007

225 384

289 942

558 939

73 162

0

71 450

1 218 877

0

1 218 877

Affectation du résultat de l'exercice 2007

 

 

71 450

 

 

-71 450

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2008

225 384

289 942

630 389

73 162

0

0

1 218 877

0

1 218 877

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

37 500

 

 

 

 

 

37 500

 

37 500

Distribution 2008

 

 

-14 483

 

 

 

-14 483

 

-14 483

    Sous-total

37 500

0

-14 483

0

0

0

23 017

0

23 017

Gains ou pertes latents ou différés :

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Variations de juste valeur des instruments financiers affectant les capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-119 913

 

-119 913

Variations de juste valeur des instruments financiers rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

13 595

 

13 595

    Sous-total

0

0

0

-106 318

0

0

-106 318

0

-106 318

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat 2008

 

 

 

 

 

18 667

18 667

 

18 667

Autres variations :

 

 

481

 

 

 

481

 

481

    Sous-total

0

0

481

0

0

18 667

19 148

0

19 148

    Capitaux propres au 31 décembre 2008

262 884

289 942

616 387

-33 156

0

18 667

1 154 724

0

1 154 724

(1)Autres variations sur gains ou pertes latentes (114 153 milliers d’euros) correspond à la réévaluation des titres CNCE en date du 01/01/2007

 

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie.

 

Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées, d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et des immobilisations corporelles et incorporelles.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres, les dettes subordonnées et les dettes obligataires.

Les activités opérationnelles comprennent les flux qui ne relèvent pas des deux autres catégories. Sont en particulier affectés aux activités opérationnelles, les titres relatifs à des participations stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente ».

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales ainsi que les comptes à vue (actif et passif) des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Résultat avant impôt

3 008

90 859

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

10 536

11 119

Dotations nettes aux provisions

15 144

-26 359

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-61 347

-38 795

Autres mouvements

126 129

112 580

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

90 462

58 545

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-282 697

429 528

Flux liés aux opérations avec la clientèle

246 070

-316 838

Flux liés aux autres opérations affectant les actifs et les passifs financiers

656 251

-263 727

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et des passifs non financiers

-177 322

-7 782

Impôts versés

1 850

-20 234

    Augmentation/(Diminution) nette des actifs provenant des activités opérationnelles

444 152

-179 053

    Flux nets générés par l'activité opérationnelle (A)

537 622

-29 649

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-257 183

-4 068

Flux liés aux immeubles de placement

2 886

296

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

9 829

-9 037

    Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-244 468

-12 809

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

23 017

18 337

    Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

23 017

18 337

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

    Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

316 171

-24 121

Trésorerie à l'ouverture

-313 311

-289 190

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

22 592

25 830

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-335 903

-315 020

Trésorerie à la clôture

2 860

-313 311

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

30 164

22 592

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-27 304

-335 903

    Variation de la trésorerie nette

316 171

-24 121

 

 

 

V. — Notes annexes aux comptes consolides.

 

Note 1. – Cadre juridique et financier – Faits caractéristiques de l’exercice et événements postérieurs à la clôture.

 

1.1. Cadre juridique. — Les Caisses d'Epargne constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d'Epargne et au développement de leurs activités. Une Fédération Nationale des Caisses d’Epargne a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L. 512-99 du Code monétaire et financier.

 

Caisses d'Epargne : Les Caisses d'Epargne sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d'Epargne sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

 

Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

Caisse Nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la CNCE est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les Caisses d'Epargne.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

Filiales. — Les filiales et participations nationales relèvent de quatre grands pôles :

— La Banque commerciale, qui regroupe la banque de détail (dont la Banque Palatine et le Crédit Foncier), la banque du développement régional et l’outre-mer et l’international (dont la Financière Océor) ;

— Les activités de services immobiliers, c’est-à-dire les transactions, ventes, aménagements et promotion, expertise conseil / gestion d’actifs ;

— Les activités d’assurance et de services à la personne ;

— Natixis, l’établissement contrôlé conjointement par les Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire et regroupant leurs activités de marché et de services financiers :

– banque de financement et d’investissement,

– gestion d’actifs (Natixis Global Asset Management),

– capital-investissement et gestion privée,

– services aux investisseurs (dont CACEIS) c’est-à-dire conservation, monétique, assurance, garantie, ingénierie sociale, crédit à la consommation,

– poste clients (dont la Coface), c’est-à-dire assurance crédit, affacturage, information d’entreprises, gestion de créances.

 

Filiales dans le domaine informatique. — Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de deux GIE informatiques nationaux se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information.

 

1.2. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE, en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les Caisses d’Epargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément aux articles R. 512-57 et R. 512-58 du Code monétaire et financier. Plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondé sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, organe central du réseau des Banques Populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement.

Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que la mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité. Après agrément par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) le 30 mars 2007, la convention d’affiliation de Natixis à la CNCE et à la BFBP a été signée le 2 avril 2007 en présence de Natixis. Cette affiliation est effective depuis cette même date.

En tout état de cause, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire. Elles ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre elles, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Epargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate d’environ 280 millions d'euros au 31 décembre 2008. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

 

1.3. Faits caractéristiques de l’exercice :

 

— Augmentation du capital de la CNCE : Le changement de la réglementation entraîné par la réforme Bâle II a modifié les règles de calcul du ratio de fonds propres de base. Aussi, afin de maintenir son ratio de fonds propres de base à un niveau élevé, la CNCE a réalisé une augmentation de capital lors de l’assemblée générale extraordinaire convoquée le 26 mars 2008.

Elle s’est traduite par l’émission d’actions ordinaires pour 1,6 milliard d’euros et par l’émission d’actions de préférence pour 1,6 milliard d’euros, qui ont été souscrites intégralement par les Caisses d’Epargne.

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté a souscrit 190 693 milliers d’euros à cette augmentation de capital.

— Incidences de la crise financière : L’année 2008 est marquée par l’aggravation de la crise financière née au cours de l’exercice 2007 de l’effet de la baisse de valeur des biens immobiliers aux Etats-Unis et de la hausse des taux d’intérêt.

Au cours du premier semestre 2008, la crise de l’immobilier résidentiel américain s’est accentuée, avec pour conséquence notable une détérioration de la situation financière des sociétés de rehaussement de crédit qui accordaient des garanties portant sur des actifs immobiliers titrisés.

Au cours du second semestre, la crise financière s’est intensifiée et de profonds bouleversements économiques et financiers ont marqué cette période : les faillites en septembre de Lehman Brothers et de Washington Mutual, la quasi-paralysie du marché interbancaire pendant plusieurs semaines ou le sauvetage de grands acteurs bancaires par fusions, rachats de crédits en défaisance ou interventions étatiques.

Progressivement, au cours du dernier trimestre 2008, la crise du crédit a succédé à la crise bancaire et la réduction des crédits accordés par les établissements bancaires à l’économie « réelle » est venue s’ajouter à une phase de ralentissement cyclique normal après le rebond des années précédentes.

Ce contexte de fortes turbulences a conduit les gouvernements de la plupart des pays industrialisés à prendre des mesures de grande ampleur pour restaurer la confiance et à mettre en oeuvre des plans pour assurer le financement de l’économie (cf.§ le 9.2.1 du rapport sur la gestion des risques relatif à la crise de liquidité et aux modalités de refinancement).

Incités par les pouvoirs politiques (le Congrès américain ou les dirigeants européens réunis en G8), les régulateurs comptables internationaux (FASB et IASB) ont de leur coté tenté d’apporter des réponses au débat sur la juste valeur, élément souvent considéré comme un facteur aggravant de la crise financière. Dans ce contexte, des précisions ont été apportées sur la manière d’appliquer la juste valeur dans un environnement de crise et plus particulièrement sur les modalités d’appréciation du caractère inactif d’un marché, et l’IASB a supprimé les différences entre IAS 39 et les normes américaines sur les reclassements des instruments financiers (cf. § paragraphe 4.2.2 des comptes consolidés sur les reclassements de portefeuille).

Enfin, en réponse à la crise financière, le Forum de Stabilité Financière a formulé, dans son rapport du 7 avril 2008, des recommandations en matière de transparence qui visent à améliorer l’information financière relative à certaines expositions à risque. Ces recommandations s’appuient sur les travaux du Groupe des « Senior Supervisors » qui a identifié les meilleures pratiques en matière de transparence à partir des communications financières émises par les banques internationales.

Les expositions à risques présentées conformément à ces recommandations sont détaillées dans le rapport sur la gestion des risques.

— Livret A : Les modalités de la réforme du Livret A sont fixées aux articles 145 et 146 de la Loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie et portent plus particulièrement sur :

– l’ouverture à compter du 1er janvier 2009 de la distribution du livret A à toutes les banques ;

– le maintien d’une centralisation des fonds du Livret A et du LDD auprès de la Caisse des Dépôts suffisante pour lui permettre d’assurer ses missions ;

– le maintien des principes de rémunération des établissements bancaires distribuant ce produit.

Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est banalisée à tous les établissements bancaires. Ceux-ci perçoivent un commissionnement de 0,6 % fixé par décret au titre de la centralisation à la Caisse des dépôts des fonds collectés sur le Livret A et le Livret de Développement Durable. Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Epargne bénéficieront d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1 % et 0,3 %, mais seront tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

 

— Fusions des Caisses d’Epargne : L’année 2008 est marquée, au sein du Groupe Caisse d’Epargne, par l’achèvement des processus de fusion entre Caisses d’Epargne initiés en 2006, visant à doter ces dernières des moyens humains et financiers nécessaires pour accélérer leur développement commercial.

Au 31 décembre 2008, le Groupe Caisse d’Epargne compte 17 Caisses d’Epargne régionales :

– Les trois Caisses d’Epargne d’Ile-de-France (Ile-de-France Paris, Ile-de-France Ouest et Ile-de-France Nord) ont fusionné le 11 avril 2008.

– Les assemblées générales des Caisses d’Epargne de Bretagne et Pays de la Loire ont approuvé le 11 avril 2008 le traité de fusion créant la Caisse d’Epargne Bretagne-Pays de Loire.

– Les assemblées générales des Caisses d’Epargne de Basse et de Haute Normandie ont approuvé le 2 juin 2008 le traité de fusion créant la Caisse d’Epargne Normandie.

 

 

Note 2. – Cadre réglementaire.

 

Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (cf. note ) (1).

Les normes et interprétations utilisées dans les états financiers annuels au 31 décembre 2007 ont été complétées par les normes et interprétations dont l’application est obligatoire pour la première fois en 2008 :

_________________________________

 

Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

— Amendements IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers » : L’IASB a publié le 13 octobre 2008 des amendements à IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » et à IFRS 7 « Instruments financiers : information à fournir » qui permettent le reclassement de certains instruments financiers.

Ces amendements visent à réduire les différences entre le référentiel IFRS et le référentiel comptable américain (« US Gaaps ») et permettent aux institutions financières européennes de ne pas être désavantagées vis-à-vis de leurs concurrents internationaux en termes de règles comptables et d’interprétations.

Les dispositions de cet amendement sont applicables à compter du 1er juillet 2008 et portent sur les reclassements suivants :

– Reclassement de titres détenus à des fins de transaction vers les catégories « Titres disponibles à la vente », « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et Créances » ;

– Reclassement de « Titres disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et Créances ».

L’impact de ces reclassements sur les comptes du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est décrit dans la note 5.7 .

 

— IFRIC 11, « Actions propres et transactions intra-groupe » et IFRIC 14 « IAS 19 – Limitation de l’actif au titre de prestations définies, obligations de financement minimum et leur interaction » :L’application de ces interprétations n’a eu aucune incidence sur les comptes consolidés du Groupe.

Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas opté pour une application anticipée des normes, amendements et interprétations suivants :

 

— IFRS 8 « Segments opérationnels » : La norme IFRS 8 « Segments opérationnels » relative à l’information sectorielle, adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2007 est applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009, date à laquelle le Groupe appliquera la norme IFRS 8. L’information sectorielle continue donc d’être définie par la norme IAS 14. En dehors des aspects de présentation, cette norme peut, dans certains cas, avoir des incidences sur la dépréciation des écarts d’acquisition qui seraient réalloués à de nouveaux secteurs.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de cette norme sur les comptes du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté en 2009.

 

— Amendements à IFRS 2, à IAS 23 et IFRIC 13 « Programme de fidélisation des clients » : Il n’est pas attendu d’impact significatif de leur application sur les comptes du Groupe en 2009.

Les interprétations suivantes n’ont pas encore été adoptées au niveau européen :

– IFRIC 12 « Concessions » ;

– IFRIC 15 « Construction d’un bien immobilier » ;

– IFRIC 16 « Couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger.

Aucun impact significatif sur les états financiers du Groupe n’est attendu de l’application de ces interprétations.

Enfin, certaines normes publiées par l’IASB au cours de l’exercice 2008 n’entreront en vigueur de manière obligatoire qu’à compter du 1er janvier ou du 1er juillet 2009 ou après leur adoption par l’Union européenne :

– IFRS 3 révisée et IAS 27 révisée ;

– Amendements à IAS 32 et IAS 1 ;

– Améliorations des IFRS 2008 ;

– Amendements à IFRS 1 et IAS 27.

Elles n’ont pas été appliquées par le Groupe.

 

 

Note 3. – Principes d'élaboration des comptes consolidés du

Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

3.1. Périmètre de consolidation. — Les états financiers consolidés du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté incluent les comptes de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable, dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

 

3.1.1. Notion de contrôle. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Le contrôle conjoint est le partage, en vertu d’un accord contractuel, du contrôle d’une entité entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, de sorte que les politiques financières et opérationnelles résultent de leur accord. Les décisions financières et opérationnelles stratégiques nécessitent l’accord unanime des parties participant au contrôle.

L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. Elle peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de direction ou de surveillance, de la participation aux décisions stratégiques, de l’existence d’opérations interentreprises importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens de dépendance technique. La situation d'influence notable est présumée lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

3.1.2. Cas particulier des entités ad hoc . — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le Groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du Groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le Groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; ce pouvoir peut avoir été délégué par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le Groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le Groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

 

3.1.3. Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les coentreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le Groupe sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité.

Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différente, sont consolidés par la méthode de l’intégration globale.

Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidés par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence.

Le périmètre de consolidation est présenté en note12 -périmètre de consolidation.

 

3.3. Présentation des états financiers et date de clôture :

3.3.1. Présentation des comptes consolidés. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n°2004 R 03 du 27 octobre 2004 du Conseil national de la comptabilité.

 

3.3.2. Date de clôture. — Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2008 des sociétés incluses dans le périmètre du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. Les états financiers consolidés du Groupe ont été arrêtés par le directoire de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté du 24 février 2009.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Elimination des opérations internes. — L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidé des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.5. Regroupements d’entreprises. — Le Groupe a choisi de ne pas retraiter selon les dispositions prévues par la norme IFRS 1 les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2007, date de transition du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté aux normes IFRS. En particulier, les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l’objet d’un test de dépréciation.

Les actifs et passifs acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2005 doivent néanmoins répondre aux critères généraux de reconnaissance fixés par les normes IFRS pour figurer en bilan d’ouverture.

Les regroupements d’entreprises postérieurs au 1er janvier 2007 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des regroupements impliquant des entités sous contrôle commun, dans la mesure où la norme IFRS 3 exclut explicitement de son champ d’application ce type d’opérations.

Pour ces opérations, et notamment les fusions de Caisses d’Epargne, le Groupe a opté pour un traitement au coût historique.

Le coût d’acquisition est égal au total des justes valeurs, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférant à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs, passifs éventuels et éléments de hors-bilan identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part de l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) devant retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du Groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité. Le test de dépréciation consiste alors à comparer la valeur comptable de chaque UGT (comprenant les écarts d’acquisition qui lui sont affectés) à sa valeur recouvrable, cette valeur étant définie comme la valeur la plus élevée entre la valeur de marché et la valeur d’utilité de l’UGT.

La valeur de marché est déterminée comme la meilleure estimation de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

 

Note 4. – Informations sur les règles et principes comptables.

 

4.1. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le Groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe, qui est l'euro. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— Seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— Les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.2. Actifs et passifs financiers :

 

4.2.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres acquis non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction.

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission comme par exemple les frais de dossier. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

 

— Créances restructurées : Ce sont les créances qui ont fait l’objet d’une restructuration suite aux difficultés financières du débiteur. Cette restructuration peut soit résulter d’un accord amiable avec l’établissement, soit résulter d’une décision de justice ou de commission de surendettement.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

— Dépréciation des créances : Les créances sont dépréciées lorsqu’il existe, après la mise en place du prêt, un ou plusieurs indice(s) objectif(s) de dépréciation, dont l'impact sur les flux de trésorerie futurs peut être mesuré de manière fiable.

 

— Dépréciation sur base individuelle : L’appréciation du caractère avéré du risque s’effectue en premier lieu sur base individuelle. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Les critères retenus pour considérer un encours comme douteux correspondent aux situations suivantes :

– existence d’un ou plusieurs impayé(s) depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur les acquéreurs de logement et sur les preneurs de crédit bail immobilier et neuf mois pour des créances sur des collectivités locales) ;

– situation de la contrepartie présentant des caractéristiques telles, qu’indépendamment de l’existence de tout impayé il existe un risque avéré (difficultés financières importantes du débiteur, augmentation du nombre de retards de paiement, forte probabilité de dépôt de bilan, etc.) ;

– existence de procédures contentieuses.

La dépréciation est égale à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables, en tenant compte de l’effet des garanties intrinsèques au contrat. Le montant de cette dépréciation est comptabilisé en « Coût du risque » au compte de résultat, et la valeur de l’actif financier est réduite par la constatation d’une dépréciation, enregistrée dans un compte de dépréciation distinct. Toute diminution ultérieure de la perte objectivement lié à un événement survenant après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».

A compter de la dépréciation de l’actif, le poste « Produits d’intérêts et assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux futurs estimés recouvrables.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, il est admis que les pertes prévisionnelles puissent faire l’objet d’une estimation statistique.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les contreparties non dépréciées sur base individuelle font l’objet d’une analyse par portefeuilles homogènes. L’existence d’un risque de crédit avéré sur un ensemble homogène de créances donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation, sans attendre que le risque ait individuellement affecté une ou plusieurs créance(s).

La méthodologie mise en place par le Groupe pour identifier les populations présentant une dégradation du risque de crédit depuis l’octroi, repose sur l’analyse des bases d’incidents, des notations internes fondées sur des données historiques, associée, le cas échéant, à l’appréciation des notations externes. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée.

La provision collective est déterminée sur la base des pertes attendues sur l’assiette ainsi déterminée. La probabilité de défaut est calculée à maturité.

 

4.2.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– Prêts et créances ;

– Actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

Cette catégorie comprend :

– les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs financiers que le Groupe, en application de l’option offerte par la norme IAS 39, a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.2.6.« Actifs et passifs financiers en juste valeur sur option ».

La juste valeur à l’initiation des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le Groupe à l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau Groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans (« règle du tainting »).

Les opérations de couverture contre le risque de taux d’intérêt de ces titres ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être sujets à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont à l’origine comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués en juste valeur. Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.2.5.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

— Reclassements d’actifs financiers : L’amendement d’IAS 39 et d’IFRS 7 du 13 octobre 2008 définit les modalités des reclassements d’actifs financiers non-dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) vers d’autres catégories.

– Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable et ne faisant pas l’objet d’une couverture contre le risque de taux d’intérêt peuvent faire l’objet d’un reclassement en catégorie « détenus jusqu’à l’échéance ». Le Groupe doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité.

 

– Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et Créances » et, en particulier, tout titre non coté sur un marché actif, peut fait l’objet d’un reclassement dès lors que le Groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le Groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen-long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant, pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti, le nouveau coût amorti.

Un nouveau taux d’intérêt effectif est alors calculé afin de faire converger le coût amorti en date du reclassement vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera partiellement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes latents ou différés à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs à la juste valeur par résultat, sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dette.

Pour les « Instruments de capitaux propres », une baisse durable ainsi qu’une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation dans un contexte de forte volatilité des marchés. Une telle baisse est désormais présumée pour les titres cotés en cas de perte supérieure à 30 % au moins de la valeur sur une période de six mois consécutifs (auparavant 20 %). Cette démarche ne saurait cependant exclure l’examen ligne à ligne des indices objectifs de dépréciation, en particulier, en cas de baisse très significative précédant la clôture des comptes. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur dépréciation durable est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.2.5.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente » Les gains de valeur subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dette tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dette sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances.

La dépréciation des instruments de dette peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « coût du risque ».

 

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

— Traitement des opérations d’achetés / vendus : Lors d’opérations de rachats-souscriptions de parts d’OPCVM sur une même valeur liquidative, la qualification de cession parfaite au sens de la norme IAS 39 nécessite d’être démontrée pour permettre la constatation de plus ou moins values réalisées en résultat.

L’opération est considérée comme une cession parfaite lorsque le prix de sortie est un prix réel de marché.

Le respect simultané des trois critères suivants permet notamment de respecter cette condition :

– le fonds bénéficie d’un agrément AMF ou passeport européen UCITS 3 ;

– l’ordre de rachat porte sur un encours inférieur à 10 % de l’actif net de l’OPCVM ;

– en cas de rachat dissocié de la souscription, les frais ne doivent pas excéder 1 % de l’encours considéré.

Dans le cas contraire, les opérations de rachats-souscriptions ne permettent pas d’externaliser de résultat, sauf à établir que la valeur de transaction est fiable et objective.

 

4.2.3. Dettes représentées par un titre. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dette s’il existe une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont enregistrées initialement à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant leur taux d’intérêt effectif.

Sur l’évaluation des émissions classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur, voir note 5.1.2.

 

4.2.4. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention – transaction ou couverture –, ils sont évalués à leur juste valeur.

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan dans le poste « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter dès l’initiation la relation de couverture (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture) ; par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert ; l’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est rattachée au bilan par nature à l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale.

 

— Couverture de flux de trésorerie : La couverture de flux de trésorerie a pour objectif de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux futurs d’un instrument financier (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux révisable).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite dans une ligne spécifique des capitaux propres recyclables, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés en compte de résultat, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert, dans la marge d’intérêt.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou de disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

— Couverture d’un investissement net libellé en devises : Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

— Macro-couverture : Le Groupe applique les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite « carve-out »).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le « carve-out » de l’Union européenne autorise en particulier la couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe avec la clientèle (crédits, épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro - couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro – couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro - couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un « test d’assiette » : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de surcouverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, la variation de la valorisation du swap réel doit compenser la variation de la valorisation d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est soit amorti linéairement sur la période restant à courir de la couverture initiale si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé, soit constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro - couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

— Dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

Les dérivés incorporés « séparables » rencontrés dans le Groupe sont par exemple les options de taux simples ou complexes susceptibles d’introduire un effet de levier significatif dans des prêts, des titres obligataires ou des passifs financiers, les indexations à des performances boursières de titres obligataires, les indexations à un risque de contrepartie qui n’est pas celui de l’émetteur de l’instrument de dette sous-jacent (CDO synthétique).

Il n’y a pas de bifurcation dans le cas des instruments contenant une clause d’indexation qui ne répond pas à la définition d’un dérivé incorporé (CDO cash par exemple).

En présence d’un contrat contenant un dérivé incorporé, le Groupe privilégie la comptabilisation de l’opération dans le poste « Juste valeur sur option ».

 

4.2.5. Détermination de la juste valeur. — Les actifs et passifs financiers de poste « Juste valeur par résultat » et les actifs du poste « Actifs financiers disponibles à la vente » sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement le prix de négociation, autrement dit, la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut-être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix des transactions récentes.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peuvent être documentés à partir des critères suivants :

– volume du marché primaire quasi-inexistant et volume du marché secondaire également très réduit ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché;

– prix obtenus très volatiles et très différents d’une source à l’autre;

– prix très éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif; écarts très importants entre le bid et le ask (fourchette très large).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif.

 

4.2.6. Actifs et passifs financiers en juste valeur sur option. — L’amendement à la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

L’application de cette option est réservée aux situations suivantes :

 

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable :

L’application de l’option permet :

– d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie ;

– d’éliminer les contraintes liées à la désignation, au suivi et à l’analyse de l’efficacité des couvertures dans le cas de couverture de juste valeur, la compensation s’effectuant de fait de façon « naturelle » en résultat (exemple : obligation détenue à taux fixe combinée avec un swap payeur taux fixe).

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivé(s) incorporé(s) : L’application de l’option est possible dans le cas où le ou les dérivé(s) incorporé(s) modifie(nt) substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du ou des dérivé(s) incorporé(s) n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (cas d’une option de remboursement au coût incorporé dans un instrument de dette par exemple). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni d’évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier aux contrats de prêts structurés comme par exemple certains prêts consentis par les Caisses d’Epargne aux collectivités locales.

 

4.2.7. Garanties financières et engagements de financement :

 

— Garanties financières : Un contrat répond à la définition d’une garantie financière lorsqu’il répond à un principe indemnitaire selon lequel l’émetteur (le garant) remboursera le souscripteur de la garantie suite aux pertes qu’il aura effectivement subies en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement sur un instrument de dette qu’il détient.

A la date de mise en place, ces contrats sont enregistrés à leur juste valeur initiale, qui correspond, si le contrat est rémunéré, à la commission / rémunération du risque pris par l’émetteur. Par la suite, ces garanties sont évaluées au montant le plus élevé entre le montant déterminé selon la norme IAS 37 (montant égal à la meilleure estimation des dépenses nécessaires pour éteindre l’obligation) et la juste valeur initiale diminuée le cas échéant de l’amortissement de la rémunération tel que défini par la norme IAS 18.

En revanche, une garantie qui donne lieu à paiement en réponse aux variations d’une variable financière ou non (fonction par exemple d’une notation de crédit) est considérée comme un dérivé au sens de la norme IAS 39 et comptabilisée comme tel.

Si, en plus de l’existence d’un principe indemnitaire, il y a transfert d’un risque significatif, le contrat de garantie financière peut répondre alors également à la définition d’un contrat d’assurance selon la norme IFRS 4. Les garanties financières clairement désignées comme des contrats d’assurance auxquelles des règles comptables propres aux contrats d’assurance étaient appliquées préalablement à la mise en oeuvre des normes IFRS sont enregistrées comme des contrats d’assurance dans les comptes du Groupe.

 

— Engagements de financement : Les engagements de financement qui ne répondent pas à la définition d’un instrument dérivé sont traités comme des opérations de hors-bilan.

Une provision est constituée lorsqu’il existe un risque avéré de défaillance de la contrepartie. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les engagements de financement sont identiques à ceux retenus dans l’appréciation du risque avéré pour la dépréciation des créances sur base individuelle.

 

4.2.8. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette est un passif financier enregistré au coût amorti et non en juste valeur.

Chez le cessionnaire, il n’y a pas de comptabilisation des actifs reçus mais comptabilisation d’une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées. Le montant décaissé à l’actif est enregistré dans un compte de « Titres reçus en pension livrée ».

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent d’être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est laissée en valeur nominale dans les prêts et créances.

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts / emprunts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne peuvent donner lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Côté emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2.9. Revenus et charges relatifs aux actifs et passifs financiers. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat s’assimilent à des compléments d’intérêt tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaire.

Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

– les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

– les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

– les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

4.3. Immobilisations. — Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins administratives ou de production de services. Les immobilisations de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Les immobilisations sont enregistrées pour leur coût d’acquisition, éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

– constructions : 20 à 50 ans ;

– aménagements : 5 à 20 ans ;

– mobiliers et matériels spécialisés : 5 à 10 ans ;

– matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

– logiciels : maximum 3 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.4. Contrats de location. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

 

4.4.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, une créance financière représentative de la valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat (augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle) est enregistrée. Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat et sont imputés en amortissement du capital et en intérêts, de telle sorte que le revenu net traduit un taux de rentabilité constant sur l'encours d'investissement net résiduel. Le taux d’intérêt est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts suivent les mêmes règles que celles décrites pour les « Prêts et créances ».

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.4.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.5. Provisions de passif. — Les provisions de passif autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructuration.

Elles sont définies comme des passifs dont l'échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Ces passifs constituent une obligation actuelle juridique ou implicite à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.

Un passif n'est comptabilisé que dans le cas où l'évaluation du montant peut être faite avec une fiabilité suffisante. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Distinction entre dettes et capitaux propres. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des titres.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur ; la classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.7. Avantages au personnel. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.7.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes, payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.7.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

 

4.7.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.7.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

Le Groupe a choisi, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, de comptabiliser dans les capitaux propres les écarts actuariels cumulés à la date de transition.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.8. Paiements fondés sur base d’actions. — Les paiements sur base d’actions concernent les transactions dont le paiement est fondé sur des actions émises par le Groupe, qu’ils soient dénoués par remise d’actions ou réglés en numéraire, le montant dépendant de l’évolution de la valeur des actions.

Le Groupe a choisi d’appliquer la norme IFRS 2 pour les plans octroyés après le 7 novembre 2002 dont les droits ne sont pas encore acquis au 1er janvier 2005.

La charge supportée par le Groupe est évaluée sur la base de la juste valeur à la date d’attribution des options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales. La charge globale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option par le nombre estimé d’options qui seront acquises au terme de la période d’acquisition des droits, compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires et des éventuelles conditions de performance hors marché attachées au plan.

La charge pour le Groupe doit être enregistrée en résultat à compter de la date de notification aux salariés, sans attendre, le cas échéant, que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies (processus d’approbation ultérieur par exemple), ni que les bénéficiaires exercent leurs options.

Dans le cas des plans dénoués par remise d’actions, la contrepartie de la charge figure en augmentation des capitaux propres.

Pour les plans dénoués en numéraire, pour lesquels le Groupe encourt un passif, la charge est évaluée à hauteur de la juste valeur du passif. Ce montant est étalé sur la période d’acquisition des droits par la contrepartie d’un compte de dette. Cette dette est réévaluée à sa juste valeur, les variations de la juste valeur étant comptabilisées en résultat jusqu’à son règlement.

 

4.9. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles observées entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif.

La méthode du calcul global, qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable, est retenue pour le calcul des impôts différés.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entreprise consolidée. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.

 

4.10. Détermination de la juste valeur en annexe. — Les principes de détermination de la juste valeur des instruments inscrits à la juste valeur au bilan sont décrits dans la note .

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués au bilan en juste valeur, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché ; il s’agit :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille crédits : La juste valeur des crédits a été déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux à la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle à taux fixe de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre, en l’absence de marché actif de ces dettes, à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

— Juste valeur des immobilisations : La juste valeur des immeubles de placement du Groupe est communiquée sur la base des résultats des expertises (menées par des experts immobiliers indépendants).

Les immeubles les plus significatifs sont expertisés chaque année, les autres font l’objet d’une expertise régulière, sauf évènement particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

4.11. Utilisation d’estimations dans la préparation des états financiers. — La préparation des états financiers exige la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des gestionnaires.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour l’évaluation en juste valeur des instruments financiers et lors de l’évaluation des écarts d’acquisition, les régimes de retraites et autres avantages sociaux et les provisions.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de valoriser en option juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations

 

904

904

 

5 246

5 246

Titres subordonnés

 

 

0

 

 

0

Fonds communs de créances

 

 

0

 

1 003

1 003

TCN et titres du marché interbancaire

 

25 333

25 333

 

64 072

64 072

Titres à revenu fixe

0

26 237

26 237

0

70 321

70 321

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

0

1 237

 

1 237

Prêts aux établissements de crédit

 

5 241

5 241

 

10 008

10 008

Prêts à la clientèle

 

228 371

228 371

 

190 522

190 522

Prêts

0

233 612

233 612

0

200 530

200 530

Opérations de pension

 

 

0

 

 

0

Dérivés de transaction

1 300

 

1 300

3 331

 

3 331

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 300

259 849

261 149

4 568

270 851

275 419

 

— Explication de la classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

26 237

 

26 237

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

0

Prêts et opérations de pension

 

 

233 612

233 612

    Total

 

26 237

233 612

259 849

 

Les actifs financiers valorisés en juste valeur sur option concernent en particulier des actifs comprenant des dérivés incorporés comme certains contrats de prêts structurés aux collectivités locales, ou encore des titres à revenu fixe, à capital garanti ou non, structurés sur divers types de risques (Crédits, actions, gestion alternative).

 

— Prêts et créances à la juste valeur sur option et risque de crédit : Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

(En milliers d'euros)

Exposition au risque de crédit

Juste valeur des dérivés de crédit liés

Variation de JV imputable au risque de crédit

Variation de JV des dérivés de crédit liés

31/12/08

31/12/07

31/12/08

31/12/07

Période

Cumulé

Période

Cumulé

Prêts et créances sur les établissements de crédit JVO

5 241

10 008

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle JVO

228 371

190 522

 

 

 

 

 

 

    Total

233 612

200 530

0

0

0

0

0

0

 

La ligne « Prêts à la clientèle » comprend notamment les prêts consentis par le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté aux collectivités locales pour un montant de 165 546 milliers d’euros contre 141 821 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Titres vendus à découvert

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres passifs financiers

 

 

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

    Dérivés de transaction

33 442

5 990

Comptes à terme et emprunts interbancaires

76 770

75 330

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes subordonnées

 

 

Opérations de pension

 

 

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

76 770

75 330

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

110 212

81 320

 

— Explication de la classification des passifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

76 770

76 770

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

 

0

Dettes représentées par un titre

 

 

 

0

Dettes subordonnées

 

 

 

0

Opérations de pension

 

 

 

0

    Total

0

0

76 770

76 770

 

Les passifs financiers valorisés en juste valeur sur option comprennent un dossier d’emprunt intégrant un floor vis-à-vis de Natixis pour un montant de 76 770 milliers d’euros.

 

— Passifs financiers à la juste valeur sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

Valeur comptable

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence entre la valeur comptable et le montant contractuellement dû à l'échéance

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

31/12/08

31/12/07

31/12/08

31/12/07

31/12/08

31/12/07

Période

Cumulé

Comptes à terme et emprunts interbancaires

76 770

75 330

75 117

75 157

1 653

173

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

 

 

 

0

0

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

0

0

 

 

Dettes subordonnées

0

 

 

 

0

0

 

 

Opérations de pension

0

 

 

 

0

0

 

 

    Total

76 770

75 330

75 117

75 157

1 653

173

0

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

5.1.3. Dérivés détenus à des fins de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

218 884

1 300

33 427

245 888

3 255

5 990

Actions

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

218 884

1 300

33 427

245 888

3 255

5 990

Taux

 

 

 

 

 

 

Actions

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

10 000

0

15

12 194

76

0

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des dérivés détenus à des fins de transaction

228 884

1 300

33 442

258 082

3 331

5 990

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée par les Caisses d’Epargne pour la gestion globale de leur risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

1 236 463

16 292

71 629

519 177

8 889

12 888

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

1 236 463

16 292

71 629

519 177

8 889

12 888

Taux

 

 

 

 

 

 

Actions

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

    Couverture de juste valeur

1 236 463

16 292

71 629

519 177

8 889

12 888

Taux

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Taux

 

 

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

    Total des instruments dérivés de couverture

1 236 463

16 292

71 629

519 177

8 889

12 888

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, et les prêts et créances).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations

324 326

284 279

Titres subordonnés

118 634

118 076

Fonds communs de créances

3 371

3 546

TCN et titres du marché interbancaire

513 093

276 899

    Titres à revenu fixe

959 424

682 800

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

5 222

    Prêts

0

5 222

Actions et autres titres à revenu variable

863 918

1 661 238

Créances douteuses

35 506

2 259

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 858 848

2 351 519

Dépréciation des créances douteuses

-21 219

-2 206

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-2 812

-4 222

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 834 817

2 345 091

 

La participation (actions ordinaires et actions de préférence) détenue dans la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne est inscrite sur la ligne Actions et autres titres à revenu variable pour un montant de 716 119 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Comme indiqué dans la note 4.2.5, en l’absence de cotation et s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthode de valorisation reposant sur des modèles internes.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la Caisse Nationale des Caisses d’épargne (CNCE) a été déterminée sur la base de l’actualisation des flux de dividendes futurs distribuables (DDM) ressortant du dernier plan d’affaires consolidé de la CNCE, tel que revu par les instances dirigeantes de la CNCE.

Les paramètres appliqués (Beta, taux sans risque et prime de risque) sont ceux utilisés dans le cadre des méthodologies mises en oeuvre pour les tests de dépréciation des filiales bancaires de la CNCE (taux d’actualisation de 10 % et taux de croissance à l’infini, au-delà de l’horizon du plan d’affaires prévisionnel compris entre 2 % et 2,5 %).

Cette valeur d’utilité a été confortée par une valorisation suivant la méthode dite de « la somme des parties » consistant à valoriser séparément les différents métiers et filiales de la CNCE, à partir des derniers plans prévisionnels d’affaires approuvés par la Direction des dites entités ou filiales, en leur appliquant les paramètres propres à leur secteur d’activité.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la CNCE ainsi déterminée est représentative de la juste valeur des actions ordinaires de la CNCE inscrite dans les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

Cette valeur d’utilité n’intègre pas les effets d’une aggravation ou d’une prolongation éventuelle de la crise économique et financière qui pourraient nécessiter la révision des dits plans d’affaires au cours de l’exercice 2009 et qui conduiraient à réexaminer la valorisation des actions ordinaires de la CNCE détenues par la Caisse d’Epargne.

Les instruments de capitaux propres qui n’ont pas de prix coté sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être évaluée de manière fiable sont évalués au coût. Les cas particuliers de valorisation des titres de capital dans le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté concernent notamment les actifs suivants :

– titres de sociétés civiles immobilières sous contrôle non consolidées : actif net comptable non réévalué ;

– titres de sociétés d’économie mixte ou d’HLM : prix de revient ou s’il est inférieur l’actif net comptable ;

– titres détenus dans le cadre de montages fiscaux : coût historique.

– Participations dans des sociétés de capital-risque : valeur liquidative.

Le montant des titres de capital évalués au coût s’élève à 31 928 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

5.4. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable et qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le Groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.4.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Comptes ordinaires débiteurs

4 475 886

4 230 590

Comptes et prêts au jour le jour

 

 

Opérations de pension

 

 

    Créances à vue sur les établissements de crédit

4 475 886

4 230 590

Comptes et prêts à terme

1 657 376

1 446 226

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

889

 

    Créances à terme sur les établissements de crédit

1 658 265

1 446 226

Opérations de location financement

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Créances douteuses

 

 

    Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 134 151

5 676 816

Dépréciation

 

 

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

6 134 151

5 676 816

 

La ligne « Dépréciation » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations sur base de portefeuilles.

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 6 184 milliers d’euros au 31 décembre 2008 et à 5 650 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.4.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Comptes ordinaires débiteurs

54 039

55 700

Prêts à la clientèle financière

5 977

6 095

Crédits de trésorerie

690 961

621 101

Crédits à l'équipement

1 749 899

1 625 005

Crédits au logement

3 846 225

3 674 574

Crédits à l'exportation

 

 

Autres crédits

87 100

136 966

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

21 325

22 216

    Autres concours à la clientèle

6 401 487

6 085 957

Opérations de location-financement

 

 

Affacturage

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Créances douteuses

84 451

74 299

    Montant brut des prêts et créances sur la clientèle

6 539 977

6 215 956

Dépréciation

-55 382

-61 347

    Total des prêts et créances sur la clientèle

6 484 595

6 154 609

 

La ligne « Dépréciation » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations sur base de portefeuilles.

La juste valeur au 31 décembre 2008 des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 6 206 163 milliers d’euros et à 6 132 094 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.5. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Elles sont présentées selon leur nature, en prenant en compte les critères à vue / à terme.

 

5.5.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Compte à vue des établissements de crédit

28 693

336 106

Opération de pension

 

 

Dettes rattachées

124

134

    Dettes à vue envers les établissements de crédit

28 817

336 240

Emprunts et comptes à terme

3 603 319

3 839 340

Opération de pension

447 754

93 644

Dettes rattachées

38 064

35 166

    Dettes à termes envers les établissements de crédit

4 089 137

3 968 150

    Total des dettes envers les établissements de crédit

4 117 954

4 304 390

 

Au 31 décembre 2008, la juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 4 138 334 milliers d’euros et à 4 306 849 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.5.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Comptes ordinaires créditeurs

 

 

    A vue

1 071 308

1 059 401

    A terme

684 795

540 006

    Dettes rattachées

26 837

20 294

Autres comptes à vue et comptes à terme

1 782 940

1 619 701

    Livret A

3 735 219

3 280 127

    Livret jeune

91 123

93 623

    Livret B

504 885

402 563

    PEL

1 482 718

1 692 034

    CEL

240 416

246 643

    Livret de développement durable

421 515

370 398

    Pep

125 921

160 819

    Autres

1 049 157

1 025 489

    Dettes rattachées

4 066

5 350

Comptes d'épargne à régime spécial

7 655 020

7 277 046

    A vue

 

 

    A terme

 

 

    Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

0

0

Affacturage

 

 

        Total des dettes envers la clientèle

9 437 960

8 896 747

 

Les comptes à terme incluent notamment 85 398 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur au 31 décembre 2008 des dettes envers la clientèle s’élève à 9 435 826 milliers d’euros et à 8 895 233 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.6. Actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le Groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations

56 000

 

Titres subordonnés

 

 

Fonds communs de créances

 

 

TCN et titres du marché interbancaire

 

 

    Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

56 000

0

Dépréciation

 

 

    Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

56 000

0

 

Au 31 décembre 2008, la juste valeur des actifs financiers détenus jusqu'à l’échéance s’élève à 59 570 milliers d’euros.

 

5.7. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas procédé au cours de l’exercice au reclassement d’actifs financiers en application des amendements à IAS 39 et IFRS 7 « Reclassement d’actifs financiers ».

 

5.8. Actifs financiers donnés en garantie. — Dans un contexte où la liquidité constitue un enjeu majeur, les établissements de crédit français sont désormais susceptibles de bénéficier de plusieurs dispositifs de refinancement reposant sur la mise en garantie d’actifs financiers :

 

Banque Centrale (BCE) : Dans le cadre de l’accès aux possibilités de refinancement de la Banque Centrale, la CNCE est l’établissement mobilisateur qui à ce titre est contrepartie aux refinancements accordés par la Banque de France. Afin de garantir ces refinancements, l’organisme mobilisateur a l’obligation de constituer un pool de garantie au sein duquel les garanties supportées sont gérées de manières fongibles.

Ces garanties sont de deux natures :

– d’une part, l’apport de créances privées soit détenues en propre, soit détenues par des établissements comme les caisses d’épargne, dans le cadre d’une convention établie conformément aux dispositions de la Banque de France. A cet effet les établissements cédants donnent mandat à l’établissement mobilisateur (CNCE) de céder en leur nom des créances au bénéfice de la Banque de France. La mobilisation des créances donne lieu à une cession en pleine propriété à titre de garantie conformément aux dispositions des articles 313-23 et 313-24 du Code monétaire et financier (cession Dailly).

– d’autre part, l’apport de titres en nantissement qui sont physiquement livrés à la Banque de France qui les inscrit dans un compte titre dédié. Ces titres peuvent avoir été préalablement reçus par l’établissement mobilisateur par voie d’emprunt ou de pension.

 

Société de Financement de l’Economie Française (SFEF) : La SFEF, qui bénéficie de la garantie de explicite de l’Etat pour se refinancer sur les marchés, peut être sollicitée par chaque établissement financier établi en France. La garantie de l’Etat est accordée à titre onéreux de manière à ce que les bénéficiaires assument un coût correspondant à des conditions normales de marché.

Les prêts de la SFEF aux établissements sont garantis par un mécanisme de nantissement d’actifs. Le mécanisme repose sur l’article L.431-7-3 du code monétaire et financier : la garantie est constituée par des affectations en nantissement de créances éligibles (prêts à la consommation, prêts immobiliers).

Dans sa mission d’organe central, la CNCE agit auprès de la SFEF en tant que représentant et coordinateur des établissements bénéficiaires du Groupe. La CNCE ne joue qu’un rôle de mandataire et de teneur de compte des Caisses d’Epargne.

 

GCE Covered Bonds (GCE CB): GCE Covered Bonds réalise des émissions AAA de type « Covered Bonds » sur le marché, ces émissions étant garanties par un ensemble surdimensionné de prêts à l’habitat octroyés par les Caisses d’Epargne et le Crédit Foncier de France respectant des critères d’éligibilité prédéfinis. Cette garantie financière est régie par l’article L 431-7-3 du code monétaire et financier.

Les ressources collectées par GCE Covered Bonds sont intégralement prêtées à la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE). La CNCE, en tant que société « centralisatrice », prête ces mêmes ressources aux Caisses d’Epargne et au Crédit Foncier de France selon une clé de répartition correspondant au poids des créances éligibles au dispositif Covered Bonds pour chaque établissement au moment de la constitution du pool.

 

Banque Européenne d’Investissement (BEI) : Le Groupe Caisse d’Epargne joue un rôle majeur auprès du secteur public en France et contribue à accompagner les collectivités locales dans leurs projets d’investissements.

Afin d’optimiser les conditions financières de ses offres à ses clients, le Groupe a recours en partie à des financements obtenus auprès de la BEI, l’institution financière européenne qui a vocation à financer en direct ou par le biais du système bancaire des investissements dans des domaines prioritaires définis par les instances de l’Union européenne (cohésion, réseaux de transport, énergie, environnement, recherche et développement et PME).

A ce titre, la CNCE reçoit les fonds de la BEI et les répartit entre les Caisses d'Epargne, le Crédit Foncier, la Financière Océor et éventuellement d’autres établissements du Groupe qui, in fine, les prêtent aux bénéficiaires à des conditions financières avantageuses.

Les financements obtenus de la BEI sont, pour la plupart, assortis de garanties à chaque niveau sous forme de bordereau de cession de créances professionnelles (cessions Dailly) de prêts à des collectivités publiques à la CNCE et endossé par cette dernière au bénéfice de la BEI.

Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Instruments de capitaux propres

 

 

Instruments de dettes

452 425

96 045

Prêts et avances

2 558 728

 

    Dont BCE (TRICP)

1 089 601

 

    Dont SFEF

135 074

132 204

    Dont BEI

121 887

 

    Dont Covered Bonds

1 146 550

 

        Total

3 011 153

96 045

 

5.9. Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. — Selon l’avis n 06-10 du 30 juin 2006 du CNC, qui définit les opérations de re-use, il s’agit des instruments financiers reçus en garantie dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

Le constituant conserve l’essentiel des risques et avantages attachés à l’actif donné en garantie, le bénéficiaire de ce contrat ayant l’obligation de restituer au constituant cet actif. Lors de la remise en pleine propriété de l’actif donné en garantie, le constituant enregistre une créance représentative de la valeur comptable de l’actif donné en garantie ainsi transféré. Cette créance est inscrite dans la catégorie d’origine de l’actif donné en garantie.

Ce tableau recense, par nature, les actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de ces contrats.

Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas réalisé à ce jour d’opération de re-use (significative).

 

5.10. Impôts courants et impôts différés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Impôts courants

26 832

11 573

Impôts différés

35 540

13 490

    Actifs d'impôts courants et d'impôts différés

62 372

25 063

Impôts courants

 

 

Impôts différés

1 560

 

    Passifs d'impôts courants et d'impôts différés

1 560

0

 

— Actifs et passifs d'impôts différés : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation suivantes(1) (les actifs d'impôts différés sont signés avec un signe positif, les passifs d'impôts différés figurent avec un signe négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Variations de l'exercice

31/12/2008

Ayant un impact sur le résultat (2)

Ayant un impact sur les réserves

Autres mouvements

Plus-values latentes sur OPCVM

-3 963

-4 028

 

 

-7 991

GIE fiscaux

-13 598

1 359

 

 

-12 239

Provisions pour passifs sociaux

5 685

78

 

 

5 763

Provisions sur l'activité PEL-CEL

 

 

 

 

0

Autres provisions non déductibles

20 731

4 452

 

 

25 183

Autres sources de différences temporelles

4 449

-207

 

 

4 242

    Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

13 304

1 654

0

0

14 958

    Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

2 596

 

 

2 596

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-5 726

-4 059

20 833

 

11 048

Provisions sur l'activité PEL-CEL

 

 

 

 

0

Provisions sur base de portefeuilles

3 696

-2 570

40

 

1 166

Autres éléments de valorisation du bilan

2 219

2 033

-40

 

4 212

    Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

189

-4 596

20 833

0

16 426

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

 

 

0

Impôts différés non constatés

 

 

 

 

0

    Impôts différés nets

13 493

-346

20 833

0

33 980

Comptabilisés :

 

 

 

 

 

    A l'actif du bilan

13 490

1 698

20 352

 

35 540

    Au passif du bilan

 

-1 560

 

 

-1 560

(1) Hors produit constaté d’avance relatifs au traitement du crédit d’impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

(2) l’écart constaté entre le total figurant dans cette colonne et l’impôt différé comptabilisé en résultat au cours de l’exercice correspond à l’annulation de l’économie fiscale relative aux justes valeurs négatives des instruments financiers disponibles à la vente (enregistrée au niveau de la charge d’impôt exigible).

 

5.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

5.11.1. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Bons de caisse

15 317

18 581

TMI, TCN et certificats de dépôts

19 349

17 615

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

    Total des dettes représentées par un titre hors dettes rattachées

34 666

36 196

Dettes rattachées

 

 

    Total des dettes représentées par un titre

34 666

36 196

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 34 851 milliers d’euros au 31 décembre 2008 et à 36 218milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.12. Comptes de régularisation, actifs et passifs divers. — Les comptes de régularisation, actifs et passifs divers correspondent à des comptes techniques dont la composition est détaillée ci-après :

 

 

 

 

 

5.12.1. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Charges constatées d'avance

1 692

1 636

Produits à recevoir

20 803

21 660

Autres comptes de régularisation (1)

106 786

90 051

    Comptes de régularisation - actif

129 281

113 347

Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres

27

5

Débiteurs divers

64 513

80 838

    Actifs divers

64 540

80 843

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

193 821

194 190

(1) Dont 87 997 milliers d’euros concernant les comptes d’encaissement-retour compensation et 17 123 milliers d’euros concernant les droits à remboursement avantages post emploi retraite CGR

 

5.12.2. Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Charges à payer

28 930

51 984

Produits constatés d'avance

47 793

46 512

Comptes d'encaissement

31 068

23 143

Autres comptes de régularisation créditeurs

327

3 414

    Comptes de régularisation - passif

108 118

125 053

Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres

16 420

19 544

Passifs divers

43 902

43 677

    Passifs divers

60 322

63 221

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

168 440

188 274

 

5.13. Immobilisations

5.13.1. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

Immeubles de placement

Valeur brute au 1er janvier 2008

14 160

Acquisitions

1 301

Cessions, mises hors service

-3 793

Autres mouvements (1)

31

    Valeur brute au 31 décembre 2008

11 699

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 1er janvier 2008

-8 400

Dotations

-453

Reprises

2 634

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 31 décembre 2008

-6 219

Valeur nette comptable au 31 décembre 2008

5 480

    Valeur nette comptable au 1er janvier 2008

5 760

(1) Y compris variations de périmètre

 

Au 31 décembre 2008, la juste valeur des immeubles de placement s’élève à 8 809milliers d’euros et à 11 601 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

5.13.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

Terrains et constructions

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

Total des immobilisations corporelles

Valeur brute au 1er janvier 2008

75 176

115 787

190 963

Acquisitions

3 110

2 308

5 418

Cessions, mises hors service

-25 533

-12 248

-37 781

Autres mouvements (1)

4 087

1 324

5 411

    Valeur brute au 31 décembre 2008

56 840

107 171

164 011

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 1er janvier 2008

-39 305

-80 889

-120 194

Dotations

-2 143

-7 805

-9 948

Reprises

15 684

10 762

26 446

Autres mouvements (1)

-27

26

-1

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 31 décembre 2008

-25 791

-77 906

-103 697

    Valeur nette comptable au 31 décembre 2008

31 049

29 265

60 314

    Valeur nette comptable au 1er janvier 2008

35 871

34 898

70 769

(1) Y compris variations de périmètre

 

5.13.3. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

Droits au bail

Logiciels

Autres immobilisations incorporelles

Total immobilisations incorporelles

Valeur brute au 1er janvier 2008

4 752

7 652

8

12 412

Acquisitions

12

43

 

55

Cessions, mises hors service

 

 

 

0

Autres mouvements (1)

-1

 

 

-1

    Valeur brute au 31 décembre 2008

4 763

7 695

8

12 466

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 1er janvier 2008

 

-7 471

-8

-7 479

Dotations

 

-134

 

-134

Reprises

 

 

 

0

Autres mouvements (1)

 

 

 

0

    Cumul des amortissements et pertes de valeur au 31 décembre 2008

0

-7 605

-8

-7 613

    Valeur nette comptable au 31 décembre 2008

4 763

90

0

4 853

    Valeur nette comptable au 1er janvier 2008

4 752

181

0

4 933

(1) Y compris variations de périmètre

 

5.14. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations

Reprises

Utilisations

Autres mouvements (1)

31/12/2008

Engagements sociaux

17 253

1 456

 

-16

 

18 693

Autres provisions

30 396

3 458

-736

-3 899

0

29 219

Activités d'épargne-logement

26 861

 

 

-2 666

 

24 195

Engagement par signature

563

404

 

-349

 

618

Litiges

2 541

2 773

-736

-884

 

3 694

Autres

431

281

 

 

 

712

    Total des provisions

47 649

4 914

-736

-3 915

0

47 912

(1) Dont variations de périmètre

 

5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

137 608

804 306

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

926 643

296 858

Encours collectés au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

418 467

590 871

    Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 482 718

1 692 035

    Encours collectés au titre des comptes épargne logement

240 416

246 643

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 723 134

1 938 678

 

5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

25 985

22 358

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

60 382

58 423

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

86 367

80 781

 

5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Variations nettes

31/12/2008

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de moins de 4 ans

 

 

0

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

0

Provisions constituées au titre des PEL - ancienneté de plus de 10 ans

19 323

-3 069

16 254

    Provisions constituées au titre des plans épargne logement

19 323

-3 069

16 254

    Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

5 599

27

5 626

Provisions constituées au titre des crédits PEL

537

160

697

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 402

216

1 618

    Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 939

376

2 315

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

26 861

-2 666

24 195

 

5.15. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31 décembre 2008

31 décembre 2007

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

9 015 367

20

180 307 340

7 815 367

20

156 307 340

Augmentation de capital

1 500 000

20

30 000 000

1 200 000

20

24 000 000

    Valeur à la clôture

10 515 367

 

210 307 340

9 015 367

 

180 307 340

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

2 253 842

20

45 076 840

1 953 842

20

39 076 840

Augmentation de capital

375 000

20

7 500 000

300 000

20

6 000 000

    Valeur à la clôture

2 628 842

 

52 576 840

2 253 842

 

45 076 840

 

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Portefeuille des actifs disponibles à la vente

45 770

 

45 770

30 764

 

30 764

    Titres à revenu fixe

45 770

 

45 770

30 764

 

30 764

Opérations interbancaires

276 817

-205 837

70 980

218 492

-171 251

47 241

Opérations avec la clientèle

294 028

-289 784

4 244

276 197

-242 875

33 322

    Comptes à vue, à terme, prêts et emprunts (hors régime spécial) et opérations de pension

290 922

-27 965

262 957

264 040

-22 156

241 884

    Prêts et comptes à terme à régime spécial

3 106

-261 819

-258 713

12 157

-220 719

-208 562

Portefeuille des actifs détenus jusqu'à l'échéance

1 222

 

1 222

 

 

 

    Titres à revenu fixe

1 222

 

1 222

 

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-1 142

-1 142

 

-1 029

-1 029

    Certificats de dépôts et autres titres

 

-1 142

-1 142

 

-1 029

-1 029

Dérivés de couverture

48 924

-45 646

3 278

13 138

-15 597

-2 459

    Dérivés de couverture de juste valeur

48 924

-45 646

3 278

13 138

-15 597

-2 459

        Total des intérêts, produits et charges assimilés

666 761

-542 409

124 352

538 591

-430 752

107 839

 

Les produits d’intérêt sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des Dépôts. Cette rémunération intègre :

– la couverture des intérêts versés par la Caisse d’Epargne aux déposants inscrits au poste « Opérations avec la clientèle » pour un montant de -125 763 milliers d’euros en 2008 ;

– un complément de rémunération sur encours destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 34 711 milliers d’euros en 2008.

 

6.2. Commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le Groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

49

-2 802

-2 753

28

-344

-316

Opérations avec la clientèle

30 808

 

30 808

29 047

 

29 047

Prestation de services financiers

6 869

-4 149

2 720

5 348

-7 908

-2 560

Vente de produits d'assurance vie

37 916

 

37 916

38 256

 

38 256

Moyens de paiement

24 941

-12 989

11 952

23 934

-13 193

10 741

Opérations sur titres

6 920

-448

6 472

8 373

-458

7 915

Activités de fiducie

5 671

-3 228

2 443

6 459

 

6 459

Opérations de change et d'arbitrage

31

 

31

39

 

39

Opérations de hors-bilan

3 229

-111

3 118

2 835

-247

2 588

Autres commissions

3 366

 

3 366

3 847

 

3 847

    Total des commissions

119 800

-23 727

96 073

118 166

-22 150

96 016

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat, y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Résultats sur instruments financiers de transaction

-810

364

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur sur option

21 936

4 410

Résultats sur instruments dérivés de transaction

-26 604

6 202

Résultats sur opérations de couverture

836

131

Inefficacité de la couverture de juste valeur

836

131

    Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-42 759

2 695

    Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

43 595

-2 564

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

 

 

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

2 588

1 646

    Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 054

12 753

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs disponibles à la vente et les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Résultats de cession

434

1 124

    Titres à revenu fixe

434

1 124

Résultats de cession

-26 318

47 542

Dividendes reçus

49 986

39 626

Dépréciation durable

-1 181

-2 586

    Actions et autres titres à revenu variable

22 487

84 582

Résultats de cession

-1 558

971

Prêts disponibles à la vente

-1 558

971

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

21 363

86 677

 

6.5. Produits et charges des autres activités.

Figurent notamment dans ce poste :

– les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

– les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Résultat de cession d'immeubles de placement

3 028

 

3 028

209

 

209

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

 

-453

-453

48

-494

-446

Revenus et charges sur immeubles de placement

618

 

618

656

 

656

    Produits et charges sur immeubles de placement

3 646

-453

3 193

913

-494

419

Produits et charges sur opérations immobilières

6

 

6

 

 

 

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 700

-1 092

1 608

2 334

-711

1 623

Produits rétrocédés, charges refacturées

641

-227

414

565

-221

344

Autres produits et charges divers d'exploitation

2 276

-3 197

-921

1 784

-3 352

-1 568

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

96

-453

-357

185

-250

-65

    Autres produits d'exploitation bancaire

5 713

-4 969

744

4 868

-4 534

334

    Total des produits et charges des autres activités

9 365

-5 422

3 943

5 781

-5 028

753

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Charges de personnel

-113 566

-110 118

Impôts et taxes

-4 701

-4 747

Services extérieurs

-87 256

-78 576

Autres frais administratifs

-91 957

-83 323

    Total des charges générales d'exploitation

-205 523

-193 441

 

6.7. Dotations, reprises aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Dotations nettes aux amortissements

-10 083

-10 625

Dotations pour dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-159

Reprises de dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

145

981

    Dotation/Reprises nettes de dépréciations

145

822

    Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-9 938

-9 803

 

6.8. Risque de crédit :

6.8.1. Exposition globale au risque de crédit. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2008

Encours net 31/12/2007

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

261 149

 

 

261 149

275 419

Instruments dérivés de couverture

16 292

 

 

16 292

8 889

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

959 424

35 506

-21 219

973 711

682 853

Opérations interbancaires

6 134 151

 

 

6 134 151

5 676 816

Opérations avec la clientèle

6 455 526

84 451

-55 382

6 484 595

6 154 609

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

56 000

 

 

56 000

 

Garanties financières données

469 885

6 586

 

476 471

478 951

Engagements par signature

598 854

210

-618

598 446

750 910

    Exposition globale au risque de crédit

14 951 281

126 753

-77 219

15 000 815

14 028 447

 

La colonne « Dépréciation et provisions » comprend les dépréciations individuelles et les dépréciations collectives sur base de portefeuilles.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

6.8.2. Créances restructurées. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des créances restructurées (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

4 572

6 366

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

    Total des créances restructurées

4 572

6 366

 

6.8.3. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations collectives constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Par exception, les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres inscrits en option juste valeur) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Opérations interbancaires

 

 

Opérations avec la clientèle

-18 267

-18 038

Autres actifs financiers

-21 662

-25

Engagements par signature

-404

-177

    Dotations aux dépréciations et provisions

-40 333

-18 240

Opérations interbancaires

 

 

Opérations avec la clientèle

23 792

14 440

Autres actifs financiers

11

45

Engagements par signature

349

559

Reprises de dépréciations et provisions

24 152

15 044

    Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-16 181

-3 196

Pertes sur créances interbancaires irrécouvrables

 

 

Pertes sur créances irrécouvrables avec la clientèle

-8 152

-7 136

Pertes sur autres actifs financiers

-10 395

 

Pertes sur engagements par signature

 

 

    Pertes sur créances irrecouvrables

-18 547

-7 136

Récupérations sur créances interbancaires amorties

 

 

Récupérations sur créances amorties avec la clientèle

254

393

Récupérations sur autres actifs financiers

3

5

Récupérations sur engagements par signature

 

 

    Récupérations sur créances amorties

257

398

    Coût du risque

-34 471

-9 934

 

6.8.4. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations nettes de reprises

Autres variations (1)

31/12/2008

    Sur base individuelle

-51 028

-2 861

1 390

-52 499

    Sur base de portefeuille

-10 734

7 464

-116

-3 386

Opérations avec la clientèle (hors location - financement)

-61 762

4 603

1 274

-55 885

    Actifs financiers disponibles à la vente

-2 206

-18 915

-98

-21 219

    Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

Autres actifs financiers

-2 206

-18 915

-98

-21 219

    Dépréciations déduites de l'actif

-63 968

-14 312

1 176

-77 104

Engagements par signature

563

55

 

618

    Provisions inscrites au passif

563

55

 

618

    Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

-64 531

-14 367

1 176

-77 722

(1) Dont variations de périmètre

 

6.8.5. Information sur les arriérés de paiement. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

– un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

– un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

– un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Au 31 décembre 2008, les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Arriérés de paiement

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

31/12/2008

Instruments de dettes

 

 

 

 

0

Prêts et avances

136 428

6 573

62

62

143 125

Autres actifs financiers

 

 

 

 

0

    Total des arriérés de paiement

136 428

6 573

62

62

143 125

 

Au 31 décembre 2007, ces encours se répartissaient comme suit :

 

(En milliers d'euros)

Arriérés de paiement

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

31/12/2007

Instruments de dettes

 

 

 

 

0

Prêts et avances

148 498

69

4

40

148 611

Autres actifs financiers

 

 

 

 

0

    Total des arriérés de paiement

148 498

69

4

40

148 611

 

6.8.6. Instruments de garantie couvrant les arriérés de paiement et les actifs dépréciés. — Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur de la garantie associée

31/12/2008

31/12/2007

Arriérés de paiement

Actifs dépréciés sur base individuelle

Instruments de dettes

 

 

0

 

Prêts et avances

113 821

24 153

137 974

127 403

Autres actifs financiers

 

 

0

 

    Total

113 821

24 153

137 974

127 403

 

6.8.7. Actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

6.9. Gains ou pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

9 263

-1

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

 

Autres

 

 

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

9 263

-1

 

6.10. Impôts.

6.10.1. Composante du poste « Impôts » :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Impôts courants

17 329

-3 488

Impôts différés

-1 670

-15 921

    Impôts comptabilisés

15 659

-19 409

 

6.10.2. Explication des impôts comptabilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Résultat net (part du groupe)

18 667

71 450

Pertes de valeur sur écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

15 659

-19 409

    Résultat comptable avant impôts et dépréciation des écarts d'acquisition (A)

3 008

90 859

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

    Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

-1 036

-31 283

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Effet des différences permanentes

13 920

10 466

Effet des opérations imposées à taux réduit ou exonérées

1 805

603

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

970

805

Autres éléments

 

 

Impôts comptabilisés

15 659

-19 409

    Taux effectif d'impôt (impôts comptabilisés rapportés au résultat taxable)

520,59%

-21,36%

 

 

Note 7. – Avantages au personnel.

 

7.1. Charges de personnel :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Salaires et traitements

-67 102

-65 670

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-10 728

-10 515

Autres charges sociales et fiscales

-33 126

-29 523

Intéressement et participation

-2 610

-4 410

    Total des charges de personnel

-113 566

-110 118

 

7.2. Effectif moyen :

 

 

Exercice 2008

Exercice 2007

Cadres

478

464

Non-cadres

1 269

1 296

    Total

1 747

1 760

 

Tous les salariés du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté sont employés en France.

 

7.3. Engagements sociaux. — Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

– le régime de retraite des Caisses d'Epargne antérieurement géré au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d'Epargne (CGRCE) ;

– retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Au 1er janvier 2008, la CGRCE était une institution de retraite supplémentaire régie par les articles L.941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (GCPCE) absorbe la CGRCE. Cette fusion n'a pas d'impact comptable direct pour le Groupe Caisse d'Epargne Bourgogne Franche-Comté.

Ce changement de statuts avait conduit le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche Comté à constituer dès 2005 une provision complémentaire de 6 521 milliers d’euros et à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit de la CGRCE d’un montant total de 59 919 milliers d’euros. Ces opérations de transfert d’actifs se sont poursuivies en 2006 et en 2007 pour respectivement 16 589 milliers d’euros et 15 948 milliers d’euros.

 

7.3.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

196 519

6 114

589

203 222

187 694

5 549

581

193 824

Juste valeur des actifs du régime

-182 792

 

 

-182 792

-176 865

 

 

-176 865

Juste valeur des droits à remboursement

-17 123

-5 662

-256

-23 041

-16 897

-5 440

-352

-22 689

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

125

125

 

25

121

146

Ecarts actuariels non reconnus

3 013

 

 

3 013

6 090

 

 

 

Coûts des services passés non reconnus

 

-72

 

-72

 

 

 

 

    Solde net au bilan

-383

380

458

455

22

134

350

506

Engagements sociaux passifs

16 740

467

458

17 665

16 515

134

350

16 999

Engagements sociaux actifs

17 123

87

 

17 210

16 493

 

 

16 493

 

7.3.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

187 694

5 549

581

193 824

201 346

5 568

722

207 636

Coût des services rendus

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

7 879

 

 

7 879

7 574

 

 

7 574

Prestations versées

-5 041

 

-108

-5 149

-5 115

 

 

-5 115

Ecarts actuariels

12 951

565

116

13 632

-16 111

6

-21

-16 126

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

-6 964

 

 

-6 964

 

 

 

 

    Dette actuarielle en fin de période

196 519

6 114

589

203 222

187 694

5 574

701

193 969

Juste valeur des actifs en début de période

-176 865

 

 

-176 865

-171 587

 

 

-171 587

Rendement attendu des actifs

-7 653

 

 

-7 653

-8 250

 

 

-8 250

Cotisations reçues

 

 

 

 

-15 948

 

 

-15 948

Prestations versées

5 041

 

 

5 041

5 115

 

 

5 115

Ecarts actuariels de l'exercice

-10 280

 

 

-10 280

13 805

 

 

13 805

Autres (écarts de conversion, variations de période)

6 965

 

 

6 965

 

 

 

 

    Juste valeur des actifs en fin de période

-182 792

 

 

-182 792

-176 865

 

 

-176 865

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

-16 897

-5 440

-351

-22 688

-33 520

-5 197

-336

-39 053

Rendement attendu des droits à remboursement

-226

 

 

-226

676

 

 

676

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

15 948

 

 

15 948

Prestations versées

 

 

108

108

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

-222

-13

-235

 

-243

-15

-258

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

-17 123

-5 662

-256

-23 041

-16 896

-5 440

-351

-22 687

    Solde net des engagements

-3 396

452

333

-2 611

-6 067

134

350

-5 583

Ecarts actuariels non reconnus

3 013

 

125

3 138

6 089

 

 

6 089

Coûts des services passés non reconnus

 

-72

 

-72

 

 

 

 

    Solde net au bilan

-383

380

458

455

22

134

350

506

 

Au 31 décembre 2008, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Epargne sont répartis à hauteur de 88 % en obligations, 6 % en actions, 2 % en actifs immobiliers et 4 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Ajustements liés à l’expérience au titre du régime de retraite des Caisses d’Epargne. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

Valeur actualisée des engagements financés (1)

196 519

187 694

201 346

Juste valeur des actifs du régime (2)

-199 914

-193 761

-205 108

Solde net au bilan

-3 395

-6 067

-3 762

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience (perte) gains - En % de (1)

0,5%

4,0%

-1,1%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience (perte) gains - En % de (2)

5,3%

-6,7%

-3,4%

 

7.3.3. Décomposition de la charge des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

7 879

 

 

7 879

7 574

 

 

7 574

Rendement attendu des actifs de couverture

-7 653

 

 

-7 653

-8 250

 

 

-8 250

Rendement attendu des droits à remboursement

-226

 

 

-226

676

 

 

676

Ecarts actuariels

 

343

114

457

 

-262

-43

-305

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Evénements exceptionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des charges des régimes à prestations définies

 

343

114

457

 

-262

-43

-305

 

7.3.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

31/12/2008

31/12/2007

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Régime CGR

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

4,00%

3,60%

3,60%

4,60%

4,20%

4,20%

Rendement attendu des actifs des régimes

4,10%

 

 

4,60%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

4,00%

4,07%

3,89%

4,20%

4,00%

4,64%

    Tables de mortalité

TGH/TGF 05

 

 

 

 

 

 

7.4. Paiements fondés sur base d’actions. — Sont présentés ci-après les principaux plans de paiements fondés sur base d’actions du Groupe.

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : Lors de sa réunion du 12 Novembre 2007, le Directoire de Natixis a attribué gratuitement, de manière égalitaire et nominative, 60 actions Natixis au profit des salariés Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées, directement ou indirectement, dans les conditions de l’article L.225-197-2 du Code de Commerce, sous réserve que ces sociétés répondent aux dites conditions au moins depuis le 17 novembre 2006.

Cette attribution concerne les salariés, en France, du Groupe Banque Populaire, du Groupe Caisse d’Épargne, de Natixis et de ses filiales, ayant au moins 3 mois d’ancienneté à la date du 12 novembre 2007, soit au total près de 110 000 personnes.

Le Directoire de Natixis a ainsi attribué des actions gratuites à chaque bénéficiaire qui seront acquises après une période de 2 ans sous condition de présence.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés qui sera refacturée à l’issue de la période d’acquisition par Natixis qui a procédé à l’acquisition des actions sur le marché.

La charge globale a été calculée sur la base du prix d’acquisition unitaire des actions par Natixis, le calcul tenant compte d’un taux moyen de turn-over estimé de 2,25 % sur la période (jusqu’au 12 novembre 2009) et de la contribution patronale de 10 %, instituée par l’article 13 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale.

La prise en compte de la charge est étalée sur la période de 2 ans au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les bénéficiaires.

Au 31 décembre 2008, le montant constaté à ce titre s’élève à 760 milliers d’euros, ce qui porte la provision constituée à 864 milliers d'euros.

Par ailleurs, en conséquence de l’augmentation de capital réalisée par Natixis en septembre 2008, et afin de préserver les droits économiques des bénéficiaires, le Directoire de Natixis du 8 décembre 2008 a décidé d’attribuer 33 actions gratuites complémentaires aux bénéficiaires du plan SAGA.

Cette opération n'a pas d'impact significatif sur l'évaluation de la charge globale constatée dans les comptes des entreprises concernées.

 

 

Note 8. – Informations sectorielles.

 

Les conventions retenues pour l’élaboration des résultats par métier ont pour objectif de donner une image représentative des résultats et de la rentabilité de chaque métier.

Les transactions entre les pôles sont conclues à des conditions de marché.

Le compte de résultat du Groupe caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté est segmenté en trois grands pôles métiers : le pôle Banques Commerciale, le pôle Activité Financière et le pole Holding.

1. Le pôle Banque commerciale est constitué :

Des activités banque de détail qui se déclinent sur des marchés des particuliers et des professionnels.

Des activités banque de développement régional qui sont ventilées sur les marchés suivants : entreprises, collectivités et institutionnels locaux, économie sociale, HLM et professionnels de l’immobiliers.

2. Le pôle Activités Financières est constitué :

Du compartiment ALM qui assure la liquidité et pilote le risque de taux.

Du compartiment bancaire intégrant des opérations financières dont l’objectif est de garantir la régularité du produit net bancaire ;

Du compartiment compte propre visant à accroître le produit net bancaire par la réalisation d’opérations directionnelles.

3. Le pôle holding : il reprend pour l’essentiel les participations dans le capital de la CNCE.

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Dont banque commerciale

2008

2007

2008

2007

Produit net bancaire

243 677

304 038

259 844

257 813

Frais de gestion

-215 461

-203 244

-204 666

-191 346

Résultat brut d'exploitation

28 216

100 794

55 178

66 467

Coût du risque

-34 471

-9 934

-2 512

-9 934

    Résultat d'exploitation

-6 255

90 860

52 666

56 533

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

9 263

-1

 

-1

    Résultat courant avant impôt

3 008

90 859

52 666

56 532

 

 

Note 9. – Engagements de financement et de garantie.

 

Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Engagements donnés

3 591 782

1 380 443

    Engagements de financement

599 064

751 473

        En faveur des établissements de crédit

59 843

83 896

        En faveur de la clientèle

539 221

667 577

    Engagements de garantie

2 969 583

626 104

        En faveur des établissements de crédit

2 361 962

147 153

        En faveur de la clientèle

607 621

478 951

    Engagements sur titres (titres à livrer)

23 129

2 798

        Autres engagements donnés

6

68

Engagements reçus

4 315 310

4 118 108

    Engagements de financement

50 000

3 000

        Reçus d'établissements de crédit

50 000

3 000

        Reçus de la clientèle

 

 

    Engagements de garantie

4 265 304

4 092 997

        Reçus d'établissements de crédit

1 716 567

1 849 913

        Reçus de la clientèle

2 548 737

2 243 084

    Engagements sur titres (titres à recevoir)

 

22 038

        Autres engagements reçus

6

73

 

 

Les engagements de garantie donnés comprennent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

 

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment 2 493 112 milliers d’euros de créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement présentés au paragraphe 5-8.

 

 

Note 10. – Autres informations.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers. — Au 31 décembre 2008, la répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

Cotation sur un marché actif

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

Dont variation de valeur comptabilisée en résultat

Valeur comptable au 31/12/2008

Actif :

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

211

1 089

-1 154

1 300

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

7 568

14 565

237 716

-2 526

257 323

Actifs financiers disponibles à la vente

847 397

 

987 420

 

1 834 817

Passif :

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

1 662

31 780

-27 656

33 442

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

76 770

 

 

76 770

 

Au 31 décembre 2007, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Cotation sur un marché actif

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

Valeur comptable au 31/12/2007

Actif :

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

1 237

3 176

155

4 568

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

11 880

23 726

235 245

270 851

Actifs financiers disponibles à la vente

1 493 270

 

851 821

2 345 091

Passif :

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

5 775

215

5 990

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

75 330

 

75 330

 

La juste valeur déterminée à partir de cotations est la juste valeur obtenue à la date d’évaluation, par référence directe à des prix publiés sur un marché actif auquel l’entité a accès.

Lorsque la juste valeur est déterminée à partir d’une technique de valorisation, le montant des justes valeurs déterminées à partir de données non observables est mis en évidence.

La mesure de l’observabilité concerne les modèles de valorisation utilisés par le Groupe et les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation.

 

Observabilité des modèles de valorisation utilisés. — Un certain nombre de produits, en particulier les produits dérivés, sont valorisés à partir de modèles de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s'appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (i.e. pour lesquels les techniques de valorisation sont largement répandues) pour l’instrument financier concerné. Lorsque l’une de ces deux conditions n’est pas remplie, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Observabilité des paramètres utilisés dans les modèles de valorisation. — Les marchés liquides permettent d’obtenir les données de marché utilisées pour les valorisations mark to model. Au sens de la norme, un paramètre est défini comme observable s’il est non propriétaire (les données doivent provenir d’une source extérieure à l’établissement), facilement accessible (l’accès aux données doit pouvoir se faire facilement, par exemple via des services de fournisseurs de données ou de contributions), régulièrement disponible, basé sur un consensus ou sur des transactions de marché (observées ou par le biais de cotations constituant un engagement de la contrepartie à traiter).

L’analyse du caractère observable s’appuie sur chacune de ces sources individuellement ou sur une combinaison de celles-ci.

Les instruments dont la juste valeur est déterminée à partir d’un modèle alimenté avec des données non observables sont principalement des tranches de titrisation classées dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option » et / ou « Actifs financiers disponibles à la vente » pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

Par ailleurs, l’essentiel des dérivés structurés sont des produits dont la juste valeur est déterminée à partir de techniques de valorisation utilisant des données non observables. Les dérivés simples (swaps de taux standard, CMS ou TEC, swap et option de change standard, cap / floor, FRA, dérivés de crédit sur indice) sont en revanche déterminés à partir de modèles reconnus comme des standards de place et de paramètres observables. Ces instruments dérivés sont généralement négociés avec Natixis.

L’impact en résultat des variations de juste valeur déterminées à partir des données non observables s’élève à -36 532 milliers d’euros sur l’exercice 2008.

 

 

10.2. Echéance des emplois et ressources par durée restant à courir. — Le tableau qui suit présente les actifs et les passifs financiers par date d’échéance contractuelle sur base actualisée :

– pour les titres à revenu fixe, les prêts et les dettes, l’ensemble du coût amorti (capital restant dû + frais / produits accessoires intégrés dans le calcul du TIE + surcote / décote non étalée + dépréciation) est ventilé en fonction des échéances contractuelles de remboursement ;

– pour les titres à revenu variable, sauf information contraire, l’ensemble de la juste valeur (valeur nominale + réévaluation + dépréciation durable) est positionné dans la colonne « Indéterminée » ;

– la juste valeur positive ou négative des dérivés de transaction est présentée dans la colonne « Moins d’1 mois » ;

– pour les dérivés de couverture, la juste valeur positive ou négative est positionnée à la date d’échéance du contrat ;

– les créances et dettes à vue sont reprises dans la colonne « Moins d’1 mois » ;

– les créances ou dettes rattachées sont positionnées par défaut dans la colonne « Moins d’1 mois ».

 

(En milliers d'euros)

Moins d'1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 2 ans

De 2 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

30 164

 

 

 

 

 

 

30 164

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

572

2 939

347

735

19 826

236 730

 

261 149

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

760

8 388

7 144

 

16 292

Actifs financiers disponibles à la vente

60 827

25 282

46 879

73 866

424 196

332 925

870 842

1 834 817

Prêts et créances sur les établissements de crédit

4 482 860

207 285

30 836

187 320

630 245

594 716

889

6 134 151

Prêts et créances sur la clientèle

244 888

126 112

491 703

561 651

1 569 717

3 441 151

49 373

6 484 595

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

267

782

 

 

1 049

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

10 021

 

36 288

9 691

 

56 000

    Actifs financiers par échéance

4 819 311

361 618

579 786

824 599

2 689 442

4 622 357

921 104

14 818 217

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

20

 

59

34

77 386

32 713

 

110 212

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

1 384

24 710

45 535

 

71 629

Dettes envers les établissements de crédit

262 346

419 760

1 182 691

529 646

685 649

1 037 862

 

4 117 954

Dettes envers la clientèle

7 818 593

160 696

339 414

228 917

581 870

308 470

 

9 437 960

Dettes représentées par un titre

17 648

2 528

7 729

1 690

5 071

 

 

34 666

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

0

    Passifs financiers par échéance

8 098 607

582 984

1 529 893

761 671

1 374 686

1 424 580

0

13 772 421

 

Les actifs et passifs financiers courants sont les montants payables ou recouvrables à moins de douze mois.

Au 31 décembre 2008, le montant des actifs financiers courants s’élève à 5 760 715 milliers d’euros, et le montant des passifs financiers courants s’élève à 10 211 484 milliers d’euros.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

10.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

15 037 820

15 043 828

14 722 929

14 722 929

Dollar américain

833

987

512

512

Livre sterling

38

7

44

44

Yen

15

 

5

5

Autres devises

106 351

100 235

62 851

62 851

    Total

15 145 057

15 145 057

14 786 341

14 786 341

 

10.4. Informations sur les opérations de location-financement :

 

— Location financement : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de location-financement.

 

— Location simple : Le Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté n’a pas réalisé d’opérations significatives de location simple.

 

10.5. Parties liées. — Les parties liées au Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, les Sociétés locales d’épargne, la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), Natixis, les centres informatiques, les principaux dirigeants du Groupe et les entreprises sociales pour l’habitat (ESH) dans lesquelles le Groupe est seul actionnaire de référence.

 

10.5.1. Rémunération des organes de direction et d’administration. — Les principaux dirigeants sont les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

 

— Rémunérations : Les rémunérations versées au titre de l’exercice 2008 s’élèvent à 1 416 milliers d’euros, réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 d’IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Avantages à court terme

1 416

1 402

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

104

78

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

    Total

1 520

1 480

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux membres du directoire (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence) et les jetons de présence perçus par les membres du conseil de surveillance.

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent le complément de retraite issu du régime de retraite des membres du directoire de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté.

Au titre des avantages postérieurs à l’emploi, certains dirigeants du Groupe Caisse d’Epargne bénéficient, par une convention conclue en date du 18 juillet 2005, d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies, de type additif, et destiné à leur procurer un complément de retraite déterminé en fonction de leur salaire.

Pour bénéficier de ce régime de retraite, les bénéficiaires devront remplir l’ensemble des conditions suivantes définies au jour de leur départ :

– achever définitivement leur carrière professionnelle au sein du Groupe Caisse d’Epargne ;

– avoir, au moment du départ ou de la mise à la retraite, dix ans d’ancienneté dans les fonctions de membre du directoire de la CNCE ou de président du directoire d’une Caisse d’Epargne ;

– avoir procédé à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité sociale, et complémentaires Arco, Agirc.

Les bénéficiaires auront droit à une rente annuelle égale à 10 % de leur rémunération brute moyenne des trois meilleures années civiles complètement perçues au sein du Groupe Caisse d’Epargne, à la date de rupture du contrat de travail ou à la fin de son mandat social.

Par ailleurs, les membres du Directoire bénéficient au même titre que tous les cadres dirigeants du Groupe de deux régimes additionnels en points gérés par des institutions de prévoyance.

Les indemnités de fin de contrat de travail correspondent aux indemnités de fin de mandat des membres du directoire de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté qui sont régies par des dispositions prises en 2003 par le comité de rémunération et de sélection de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne.

En cas de non-renouvellement ou d’interruption du mandat à l’initiative de l’entreprise sans motif réel ou à caractère abusif, une indemnité couvrant le préjudice subi serait versée au mandataire social concerné. Cette indemnité ne saurait excéder 28 mensualités de la rémunération brute dans le cas d’un mandataire social bénéficiant d’un contrat de travail et de 36 mensualités pour un mandataire social ne bénéficiant pas d’un contrat de travail.

Ce dispositif a été actualisé en application de la loi n°2007-1223 du 21 août 2007.

Début 2009, cette indemnité a été plafonnée à 24 mois, en extension au Groupe Caisse d'Epargne des recommandations AFEP / MEDEF du 6 octobre 2008 relatives au gouvernement d'entreprise et à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou organisé.

 

— Autres transactions avec les dirigeants :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2008

Exercice 2007

Montant global des prêts accordés

102

437

Montant global des garanties accordées

 

 

 

10.5.2. Relations avec les parties liées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du Groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

Dans ces conditions, seules les données suivantes doivent être renseignées :

– opérations réciproques concernant les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation ;

– opérations réciproques concernant les entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence ;

– opérations réciproques concernant la « société mère » du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, constituée de l’agrégation de 12 Sociétés locales d’épargne qui détiennent 100 % des parts sociales de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté ;

– opérations réciproques concernant les entités qui exercent une influence notable sur le Groupe, à savoir la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, organe central du Groupe Caisse d’Epargne et Natixis qui détient 20% du capital de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté au travers des certificats coopératifs d’investissement ;

– opérations réciproques concernant les centres informatiques.

La liste des filiales consolidées par intégration globale comprenant le pourcentage de participation du Groupe est, en revanche, communiquée dans le périmètre de consolidation du Groupe (cf. note 12.1).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

31/12/2007

Société mère

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprises consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Société mère

Autres entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Entreprise consolidées par intégration proportionnelle

Entreprises consolidées par mise en équivalence

Crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

33 983

 

 

 

26 892

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des actifs avec les entités liées

 

33 983

 

 

 

26 892

 

 

Dettes

1 250

 

 

 

839

 

 

 

Autres passifs financiers

 

256 326

 

 

 

188 165

 

 

Autres passifs

 

258

 

 

 

 

 

 

    Total des passifs envers les entités liées

1 250

256 584

 

 

839

188 165

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissions

 

-2 190

 

 

 

-9 163

 

 

Résultat net sur opérations financières

 

-74 644

 

 

 

6 927

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total du PNB réalisé avec les entités liées

 

-76 834

 

 

 

-2 236

 

 

Engagements donnés

 

65 616

 

 

 

17 707

 

 

Engagements reçus

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

1 439 465

 

 

 

733 263

 

 

    Total des engagements avec les entités liées

 

1 505 081

 

 

 

750 970

 

 

 

10.6. Informations honoraires Commissaires aux Comptes :

 

(En milliers d'euros)

Mazars & Guérard

KPMG

2008

2007

2008

2007

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emetteur

162

100%

180

93,75%

179

 

180

89,55%

    Filiales intégrées globalement

 

 

 

 

11

 

9

4,48%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaires aux Comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emetteur

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

162

100%

180

93,75%

190

100%

189

94,03%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juridique, fiscal, social

 

 

12

6,25%

 

 

12

5,97%

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaires aux Comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

 

 

12

6,25%

 

 

12

5,97%

    Total

162

100%

192

100%

190

100%

201

100%

 

 

Note 11. – Eléments pro forma.

 

11.1. Méthodes comptables et périmètre. — Les principes et méthodes comptables utilisés pour l’élaboration des données pro forma sont ceux retenus par le Groupe pour l’élaboration de ses comptes consolidés décrits aux notes 3 et 4 de la présente annexe.

Le périmètre de consolidation pro forma reprend les entités consolidées par le Groupe au cours de l’exercice 2008. Il a été complété afin de tenir compte des effets des opérations mentionnées ci-dessus.

 

 

Note 12. – Périmètre de consolidation.

 

Au 31 décembre 2008, la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté publie pour la première fois des comptes consolidés.

 

12.1. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2008. — Au 31 décembre 2008, le périmètre consolidé du Groupe Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté comprend les comptes de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et des filiales suivantes :

 

Entités

Activité exercée

nationalité

% de contrôle

Méthode de consolidation

Gie Direct Ecureuil

Autres intermédiaires monétaires

Française

99,99%

IG

Cebim

Marchand biens

Française

100%

IG

 

 

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes

sur les comptes consolides.

(Exercice clos le 31 décembre 2008)

 

Aux sociétaires

CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

1, rond point de la nation – 21000 DIJON

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008 sur :

— Le contrôle des comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — La crise financière et économique, qui s’est notamment traduite par la hausse exceptionnelle de la volatilité, la forte contraction de la liquidité sur certains marchés, ainsi qu'une difficulté à apprécier les perspectives économiques et financières, a de multiples impacts sur les établissements de crédit, notamment sur leurs activités, leurs résultats, leurs risques et leur refinancement, tel qu’exposé dans la note 1.3 de l’annexe. Cette situation crée des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.2.1, 6.8.1, 6.8.3 et 6.8.4 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuilles.

 

Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 4.2.2, 4.2.3, 4.2.4, 4.2.5, 4.2.6., 5.3 et 10.1 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.2.2, 6.4 et 6.8 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse durable ainsi que de diminution significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

 

Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d'évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés. Nous avons examiné, le cas échéant, le rapport des actuaires externes et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.7 et 7 de l’annexe aux comptes consolidés.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans épargne logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.14.3 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe Caisse d’Epargne.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Courbevoie et à Chalon sur Saône, le 14 avril 2009

 

Les Commissaires aux comptes :  

KPMG entreprises :

Mazars :

Sylvie merle ;

Philippe Saint Pierre ;

Pierre Masiéri.

 

 

 

 

0904269

08/05/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2895
Texte de l'annonce :

0902895

8 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D’ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Forme juridique : Banque coopérative.

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

Capital : 225 384 180 €

352 483 341 R.C.S Dijon.

Code APE : 651 E

 

 

Exercice 2008.

 

A. — Comptes individuels annuels.

 

I. — Bilan et hors bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Caisses, banques centrales, CCP

 

30 160

22 588

Effets publics et valeurs assimilées

3.3 / 3.5

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1 / 3.5

6 156 745

5 704 661

    A vue

 

4 477 422

4 232 334

    A terme

 

1 679 323

1 472 327

Opérations avec la clientèle

3.2 / 3.5 / 3.9

6 588 515

6 225 525

    Créances commerciales

 

16 482

20 816

    Autres concours à la clientèle

 

6 504 877

6 146 452

    Comptes ordinaires débiteurs

 

67 156

58 257

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3 / 3.5

1 067 977

757 248

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

110 116

1 067 890

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

23 772

38 523

Parts dans les entreprises liées

3.4

729 713

487 125

Immobilisations incorporelles

3.6

4 844

4 908

Immobilisations corporelles

3.6

65 360

73 333

Autres actifs

 

194 123

247 521

Comptes de régularisation

3.8

131 984

105 133

        Total de l'actif

 

15 103 309

14 734 455

 

Hors bilan

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Engagements donnés :

4.1 / 4.2 / 4.3

 

 

    Engagements de financement

3.4

599 064

751 473

        Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

59 843

84 720

        Engagements en faveur de la clientèle

 

539 221

666 753

    Engagements de garantie

3.4

476 471

478 952

        Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

3 924

0

        Engagements d'ordre de la clientèle

 

472 547

478 952

    Engagements sur titres

 

23 129

2 797

        Titres achetés avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

        Autres engagements donnés

 

23 129

2 797

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

Passif

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1 / 3.5

4 209 864

4 399 211

    A vue

 

30 342

337 969

    A terme

 

4 179 522

4 061 242

Opérations avec la clientèle

3.2 / 3.5

9 440 752

8 899 939

Comptes d'épargne à régime spécial

 

7 655 019

7 277 047

    A vue

 

6 027 706

5 401 211

    A terme

 

1 627 313

1 875 836

Autres dettes

 

1 785 733

1 622 891

    A vue

 

1 072 991

1 062 591

    A terme

 

712 742

560 300

Dettes représentées par un titre

3.5 / 3.7

34 666

36 196

    Bons de caisse

 

15 317

18 581

    Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

19 349

17 615

    Emprunts obligataires

 

0

0

    Autres dettes représentées par un titre

 

0

0

Autres passifs

 

59 273

64 371

Comptes de régularisation

3.8

139 618

138 327

Provisions

3.9

66 794

74 180

Dettes subordonnées

3.4 / 3.5 / 3.10.3

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.10.2

87 687

99 527

Capitaux propres hors FRBG

3.10.1

1 064 655

1 022 704

    Capital souscrit

 

262 884

225 384

    Primes d'émissions

 

289 942

289 942

    Réserves

 

492 825

466 010

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

6

69

    Report à nouveau

 

0

-37 588

    Résultat de l'exercice (±)

 

18 998

78 886

        Total du passif

 

15 103 309

14 734 455

 

Hors bilan

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Engagements reçus :

4.2 / 4.3

 

 

    Engagements de financement

3.4

50 000

3 000

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

50 000

3 000

    Engagements de garantie

 

 

 

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

33 894

49 786

    Engagements sur titres

 

0

22 042

        Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

        Autres engagements reçus

 

0

22 042

 

II. — Compte de résultat 2008.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

31/12/2008

31/12/2007

Intérêts et produits assimilés

5.1

680 777

554 746

Intérêts et charges assimilées

5.1

-555 085

-442 357

Revenus des titres à revenu variable

5.2

46 400

40 324

Commissions (produits)

5.3

123 440

122 165

Commissions (charges)

5.3

-23 951

-23 153

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

1 150

2 007

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

-64 650

36 416

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

10 048

6 428

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-5 499

-5 104

Produit net bancaire

 

212 630

291 472

Charges générales d'exploitation

5.7

-206 682

-197 830

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-9 878

-10 265

Résultat brut d'exploitation

 

-3 930

83 377

Coût du risque

5.8

-14 350

-7 203

Résultat d'exploitation

 

-18 280

76 174

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

6 468

-844

Résultat courant avant impôt

 

-11 812

75 330

Résultat exceptionnel

5.10

0

1 556

Impôt sur les bénéfices

5.11

18 907

1 614

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

11 903

386

Résultat net

 

18 998

78 886

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre juridique et financier – Faits caractéristiques de l’exercice et événements postérieurs à la clôture.

 

1.1. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les Caisses d'Épargne constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE). Le Groupe Caisse d'Épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d'Épargne et au développement de leurs activités. Une Fédération Nationale des Caisses d'Épargne a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du Code monétaire et financier.

 

— Caisses d'Épargne : Les Caisses d’Épargne sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d’Épargne sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

 

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la CNCE est constituée sous forme de SA à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les Caisses d’Épargne.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Épargne et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— Filiales : Les filiales et participations nationales relèvent de quatre grands pôles :

– la Banque commerciale qui regroupe la banque de détail (dont la Banque Palatine et le Crédit Foncier), la banque du développement régional et l’outre-mer et international (dont la Financière OCEOR) ;

– les activités de services immobiliers, c’est-à-dire les transactions, ventes, aménagements et promotion, expertise conseil/gestion d’actifs ;

– les activités d’assurance et de services à la personne ;

– Natixis, l’établissement contrôlé conjointement par les Groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire et regroupant leurs activités de marché et de services financiers :

– Banque de financement et d’investissement ;

– Gestion d’actifs (Natixis Global Asset Management) ;

– Capital-investissement et gestion privée ;

– Services aux investisseurs (dont CACEIS) c’est-à-dire conservation, monétique, assurance, garantie, ingénierie sociale, crédit à la consommation ;

– Poste clients (dont la COFACE), c’est-à-dire assurance crédit, affacturage, information d’entreprises, gestion de créances.

 

Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de deux GIE informatiques nationaux se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information.

 

1.2. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE, en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les Caisses d’Épargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément aux articles R. 512-57 et R. 512-58 du Code monétaire et financier. Plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondé sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, organe central du réseau des Banques Populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement.

Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que la mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité. Après agrément par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) le 30 mars 2007, la convention d’affiliation de Natixis à la CNCE et à la BFBP a été signée le 2 avril 2007 en présence de Natixis. Cette affiliation est effective depuis cette même date.

En tout état de cause, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire. Elles ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre elles, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate d’environ 280  M€ au 31 décembre 2008. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le Directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

 

1.3. Faits caractéristiques de l’exercice :

— Fusions des Caisses d’Épargne : L’année 2008 est marquée, au sein du Groupe Caisse d’Épargne, par l’achèvement des processus de fusion entre Caisses d’Épargne initiés en 2006, visant à doter ces dernières des moyens humains et financiers nécessaires pour accélérer leur développement commercial.

Au 31 décembre 2008, le Groupe Caisse d’Épargne compte 17 Caisses d’Épargne régionales :

– Les trois Caisses d’Épargne d’Ile-de-France (Ile-de-France Paris, Ile-de-France Ouest et Ile-de-France Nord) ont fusionné le 11 avril 2008.

– Les assemblées générales des Caisses d’Épargne de Bretagne et Pays de la Loire ont approuvé le 11 avril 2008 le traité de fusion créant la Caisse d’Épargne Bretagne-Pays de Loire.

– Les assemblées générales des Caisses d’Épargne de Basse et de Haute Normandie ont approuvé le 2 juin 2008 le traité de fusion créant la Caisse d’Épargne Normandie.

 

— Augmentation du capital de la CNCE : Le changement de la réglementation entraîné par la réforme Bâle II a modifié les règles de calcul du ratio de fonds propres de base. Aussi, afin de maintenir son ratio de fonds propres de base à un niveau élevé, la CNCE a réalisé une augmentation de capital lors de l’assemblée générale extraordinaire convoquée le 26 mars 2008.

Elle s’est traduite par l’émission d’actions ordinaires pour 1,6 milliard d’€ et par l’émission d’actions de préférence pour 1,6 milliard d’€, qui ont été souscrites intégralement par les Caisses d’Épargne.

La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a souscrit 190 693  K€ à cette augmentation de capital.

 

— Incidences de la crise financière : L’année 2008 est marquée par l’aggravation de la crise financière née au cours de l’exercice 2007 de l’effet de la baisse de valeur des biens immobiliers aux Etats-Unis et de la hausse des taux d’intérêt.

Au cours du premier semestre 2008, la crise de l’immobilier résidentiel américain s’est accentuée, avec pour conséquence notable une détérioration de la situation financière des sociétés de rehaussement de crédit qui accordaient des garanties portant sur des actifs immobiliers titrisés.

Au cours du second semestre, la crise financière s’est intensifiée et de profonds bouleversements économiques et financiers ont marqué cette période : les faillites en septembre de Lehman Brothers et de Washington Mutual, la quasi-paralysie du marché interbancaire pendant plusieurs semaines ou le sauvetage de grands acteurs bancaires par fusions, rachats de crédits en défaisance ou interventions étatiques.

Progressivement, au cours du dernier trimestre 2008, la crise du crédit a succédé à la crise bancaire et la réduction des crédits accordés par les établissements bancaires à l’économie « réelle » est venue s’ajouter à une phase de ralentissement cyclique normal après le rebond des années précédentes.

Ce contexte de fortes turbulences a conduit les gouvernements de la plupart des pays industrialisés à prendre des mesures de grande ampleur pour restaurer la confiance et à mettre en oeuvre des plans pour assurer le financement de l’économie.

Incités par les pouvoirs politiques (le Congrès américain ou les dirigeants européens réunis en G8), les régulateurs comptables internationaux ont de leur coté tenté d’apporter des réponses au débat sur la juste valeur, élément souvent considéré comme un facteur aggravant de la crise financière. Dans ce contexte, des précisions ont été apportées sur la manière d’appliquer la juste valeur dans un environnement de crise et plus particulièrement sur les modalités d’appréciation du caractère inactif d’un marché, et l’IASB a supprimé les différences existant avec les normes américaines sur les reclassements des instruments financiers. Dans un soucis d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a fait évoluer les textes régissant les reclassements de portefeuille en référentiel comptable français (cf. paragraphe 2.1.3 des états financiers sur les reclassements de portefeuille).

Enfin, en réponse à la crise financière, le Forum de Stabilité Financière a formulé, dans son rapport du 7 avril 2008, des recommandations en matière de transparence qui visent à améliorer l’information financière relative à certaines expositions à risque. Ces recommandations s’appuient sur les travaux du Groupe des « Senior Supervisors » qui a identifié les meilleures pratiques en matière de transparence à partir des communications financières émises par les banques internationales.

Les expositions à risques présentées conformément à ces recommandations sont détaillées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

— Livret A : Les modalités de la réforme du Livret A sont fixées aux articles 145 et 146 de la Loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie et portent plus particulièrement sur :

– l’ouverture à compter du 1er janvier 2009 de la distribution du livret A à toutes les banques ;

– le maintien d’une centralisation des fonds du Livret A et du LDD auprès de la Caisse des Dépôts suffisante pour lui permettre d’assurer ses missions ;

– le maintien des principes de rémunération des établissements bancaires distribuant ce produit.

Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est banalisée à tous les établissements bancaires. Ceux-ci perçoivent un commissionnement de 0,6% fixé par décret au titre de la centralisation à la Caisse des dépôts des fonds collectés sur le Livret A et le Livret de Développement Durable. Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Épargne bénéficieront d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1% et 0,3%, mais seront tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

 

Note 2. – Informations sur les règles et principes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du règlement n° 91-01 du CRBF modifié par le règlement n°2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.1.1. Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

 

2.1.2. Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 4.4. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

A compter du 31 décembre 2008, le classement en encours douteux des créances sur les acquéreurs de logement s'opère conformément aux dispositions réglementaires au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis six mois ou 180 jours (contre 3 mois ou 60 jours auparavant).

Au sein des encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché du fait de la situation financière du débiteur sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision pour risques et charges.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif.

Pour la présentation des comptes en annexe, la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.

 

2.1.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies sur le plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement du CRB n° 90-01 du 23 février 1990, texte de base en la matière et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui aborde les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 n’entrent toutefois pas dans le périmètre de la règle de contagion en cas de cession ultérieure, lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le Règlement 2008-17 du 17 décembre 2008 modifiant le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’Avis 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie des titres de transaction, vers les catégories des titres d’investissement et des titres de placement est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif, et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

La date d’effet des transferts hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement » susmentionnés ne peut être antérieure au 1er juillet 2008 et doit être la même que celle retenue pour l’établissement des comptes consolidés.

L’impact du reclassement est détaillé dans la note 3.3.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.1.4. Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires inclus).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum 3 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

2.1.5. Constructions. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

40 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

3 à 10 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

2.1.6. Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

— mobiliers et matériels spécialisés : 5 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

2.1.7. Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

2.1.8. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

2.1.9. Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.1.10. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, …) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, …) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

2.1.11. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

2.1.12. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.1.13. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement généré des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — A l’exception des reclassements de portefeuilles décrits à la note 3.3, aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2008.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 3 735 174  K€ au 31 décembre 2008.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 68 043  K€ et 38 359  K€ au 31 décembre 2008.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2008

31/12/2007

Créances commerciales

16 314

20 408

Autres concours à la clientèle

6 442 123

6 094 233

    Crédits de trésorerie

673 467

600 537

    Crédits à l'équipement

1 888 140

1 777 342

    Prêts épargne logement

86 339

80 765

    Autres crédit à l'habitat

3 757 276

3 593 817

    Autres

36 900

41 772

Comptes ordinaires débiteurs

61 746

54 219

Créances rattachées

35 726

32 872

Créances douteuses

84 505

74 382

Provisions sur créances douteuses

-51 899

-50 589

        Total

6 588 515

6 225 525

 

Passif

31/12/2008

31/12/2007

Comptes d'épargne à régime spécial

7 650 953

7 271 697

    Livret A

3 735 219

3 280 127

    Livret Jeune, livret B et CODEVI

1 017 523

866 584

    Pel et Cel

1 723 134

1 938 677

    Lep

1 034 549

1 007 856

    Pep

125 921

160 819

    Autres

14 608

17 633

Autres dettes

1 757 341

1 601 146

    Comptes ordinaires créditeurs

1 059 201

1 050 440

    Autres

698 141

550 706

Dettes rattachées

32 457

27 095

        Total

9 440 752

8 899 939

 

La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a réalisé en date du 6 août 2008 une cession de créance vis-à-vis de la Compagnie de Financement Foncier pour un montant de 44 994  K€.

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit :

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2008 :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Créances sur les établissements de crédit

6 156 745

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

6 555 909

84 505

-51 899

46 766

-36 981

    Particuliers : crédits immobiliers

3 771 720

20 817

-9 073

7 903

-5 120

    Particuliers : autres

597 578

24 612

-18 723

14 412

-12 676

    Professionnels

341 535

15 446

-10 463

17 336

-13 736

    Entreprises

337 256

21 498

-12 585

6 017

-4 846

    Collectivités et institutionnels locaux

1 380 930

624

-259

 

 

    Autres

126 890

1 508

-796

1 098

-603

 

L’impact du passage à 6 mois du délai d’observation des impayés pour le déclassement en douteux des créances sur les acquéreurs de logement se traduit par une diminution de 6 042  K€ des créances douteuses et par une diminution de 1 390  K€ sur le montant des provisions.

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 1 119  K€, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 62  K€ au 31 décembre 2008.

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables :

 

(En milliers d’euros)

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

31/12/2008

31/12/2007

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

133 323

915 092

 

19 562

1 067 977

757 248

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

86 437

 

23 679

0

110 116

1 067 890

        Total au 31 décembre 2008

0

219 760

915 092

23 679

19 562

1 178 093

 

        Total au 31 décembre 2007

1 235

1 605 142

180 728

27 316

10 717

1 825 138

 

(1) Dont titres cotés 884 575  K€ au 31 décembre 2008 contre 577 176  K€ au 31 décembre 2007.

(2) Pas de titres cotés au 31 décembre 2008 contre 1 235  K€ au 31 décembre 2007.

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est à zéro  K€ au 31 décembre 2008, contre - 292  K€ au 31 décembre 2007 pour les titres de placement et à - 2 020  K€, au 31 décembre 2008 contre 798  K€ au 31 décembre 2007 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 106 793  K€.

Par ailleurs, suite aux modifications du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres introduites par le règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement », la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a opéré les reclassements d’actifs suivants :

 

Type de reclassement (En milliers d’euros)

Montant reclassé

Plus ou moins-value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement

Moins-value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement

Résultat de l'année sur les titres reclassés

Titres de placement à titres d'investissement

615 640

 

-37 887

790

 

Pour ces titres affectés par l’absence de liquidité du marché, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a décidé de modifier sa stratégie de gestion. Elle compte dorénavant les détenir a minima jusqu’au retour de la liquidité sur le marché concerné.

Les moins-values sur les titres d’investissement faisant l’objet d’une provision s’élèvent à 6 519  K€ au 31 décembre 2008, 7 473  K€ correspondent aux provisions sur titres de placement reclassées en titres d’investissement, reprises sur la durée de vie résiduelle des titres.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

(En milliers d’euros)

Placement

Activité de portefeuille

 

12/2008

12/2007

12/2008

12/2007

Valeur nette comptable

220 226

1 611 237

23 679

27 316

Valeur de marché

223 541

1 616 852

28 250

32 442

Plus-values latentes (1)

267

5 615

4 571

5 126

Moins-values latentes provisionnées

-49 923

-18 783

-1 352

-1 035

(1) Dont 267  K€ sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Tableau des filiales et participations (montants (en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital (1)

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    PHILAE

3 550

-2 001

100,00%

3 550

3 550

100

0

1 011

312

0

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCI AIE

NC au 31/12/08

NC au 31/12/08

49,00%

10 973

10 973

 

 

 

 

0

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

486

197

3 946

 

 

 

 

 

    Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

9 885

9 809

203

 

 

 

465

 

(1) Y compris FRBG le cas échéant.

 

Comme indiqué dans la note 2.1.3, les titres de participations et les parts dans les entreprises liées sont évalués à la clôture de l’exercice au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la Caisse Nationale des Caisses d’épargne (CNCE) a été déterminée sur la base de l’actualisation des flux de dividendes futurs distribuables (DDM) ressortant du dernier plan d’affaires consolidé de la CNCE, tel que revu par les instances dirigeantes de la CNCE.

Les paramètres appliqués (Beta, taux sans risque et prime de risque) sont ceux utilisés dans le cadre des méthodologies mises en oeuvre pour les tests de dépréciation des filiales bancaires de la CNCE (taux d’actualisation de 10% et taux de croissance à l’infini, au-delà de l’horizon du plan d’affaires prévisionnel compris entre 2% et 2,5%).

Cette valeur d’utilité a été confortée par une valorisation suivant la méthode dite de « la somme des parties » consistant à valoriser séparément les différents métiers et filiales de la CNCE,à partir des derniers plans prévisionnels d’affaires approuvés par la Direction des dites entités ou filiales, en leur appliquant les paramètres propres à leur secteur d’activité.

La valeur d’utilité des actions ordinaires de la CNCE ainsi déterminée est supérieure à la valeur d’acquisition des titres inscrits dans les comptes de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

Cette valeur d’utilité n’intègre pas les effets d’une aggravation ou d’une prolongation éventuelle de la crise économique et financière qui pourraient nécessiter la révision des dits plans d’affaires au cours de l’exercice 2009 et qui conduiraient à réexaminer la valorisation des actions ordinaires de la CNCE détenues par la Caisse d’Épargne.

La caisse d'épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10% du capital des titres de filiales communes au Groupe caisse d'épargne (dont 708 644  K€ de titres CNCE). L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 723 743  K€.

Au titre de l’article L. 233-6 du code de commerce, les prises de participations de l’exercice sont les suivantes : OPCI AIE à hauteur de 49%.

 

3.4.2. Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsible :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

CNETI

11/19, rue de la vanne, bp800, 92542 Montrouge Cedex

GIE

VIVALIS INVESTISSEMENT

rue Pierre Fallion Rillieux la pape

GIE

GIE ARPEGE

430, rue Simon Pierre, la place Aix en Provence

GIE

SED ARPEGE

430, rue Simon Pierre, la place Aix en Provence

GIE

ECUREUIL CREDIT

29, rue de la Tombe Issoire, 75673 Paris Cedex 14

GIE

GIE CDS ECUREUIL

77, bd St Jacques, 75014 Paris

GIE

SIRCE II

5, rue Masseran, Paris

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20, av Georges Pompidou, 92595 Levallois Perret Cedex

GIE

GIE VULCAIN ENERGIE

39, rue de Bassano, 75008 Paris

GIE

GIE SPRING RAIN

103, av des Champs Elysées, 75008 Paris

GIE

GIE GIESTAR 3

103, av des Champs Elysées, 75008 Paris

GIE

GIE ACHAT

50, av Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE CE GARANTIE ENTREPRISE

5, rue Masseran, Paris

GIE

GIE DISTRIBUTION

50, av Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE GCE TECHNOLOGIE

11, rue du Fort de Noyelles, 59473 Seclin Cedex

GIE

GIE GCE BUSINESS SERVICES

50, av Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE GCE MOBILIZ

50, av Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

SC CHATEAU DE BLIGNY

« le château » grande rue, 21200 Bligny les Beaune

SCI

SCI DE LA CROIX BLANCHE

42, av Raymond Poincare, Paris

SCI

SCI CEFCL

2, rue Royale, 57000 Metz

SCI

SCI EPARGNE HABITAT

15, place Grangier, 21000 Dijon

SCI

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées. — Seuls les encours existants en fin de période entre la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté et les entreprises liées, c’est-à-dire les entités effectivement incluses dans le périmètre de consolidation par intégration globale du Groupe Caisse d’Épargne, sont déclarées dans le tableau suivant :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2008

31/12/2007

Créances

1 776 075

5 850

1 781 925

1 668 849

    Dont subordonnées

89 429

 

89 429

89 477

Dettes

4 178 812

 

4 178 812

4 379 620

    Dont subordonnées

 

 

0

0

Engagements de financement donnés

59 843

 

59 843

83 895

Engagements de financements reçus

50 000

 

50 000

3 000

Engagements de garantie donnés d'ordre des entreprises liées

1 668 755

 

1 668 755

398 342

 

3.5. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 6 mois

De 6 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2008

        Total des emplois

573 512

157 945

201 319

399 979

3 409 541

4 593 519

9 335 815

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

229 598

10 166

22 757

23 599

809 495

583 708

1 679 323

Opérations avec la clientèle

264 040

120 527

160 899

330 946

2 068 077

3 644 026

6 588 515

Obligations et autres titres à revenu fixe

79 874

27 252

17 663

45 434

531 969

365 785

1 067 977

        Total des ressources

1 005 373

585 675

798 364

750 453

2 089 927

1 324 451

6 554 243

Dettes envers les établissements de crédit

268 146

422 451

655 815

545 859

1 271 269

1 015 981

4 179 521

Opérations avec la clientèle

719 579

160 696

141 111

198 303

811 897

308 470

2 340 055

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

 

 

    Bons de caisse et d'épargne

8 258

328

438

781

5 511

0

15 317

    TMI et TCN

9 389

2 200

1 000

5 510

1 250

0

19 349

    Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

0

    Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

0

 

3.6. Immobilisations corporelles et incorporelles :

3.6.1. Variations ayant affecté les postes d'immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 01/01/2008

Acquisitions

Cessions / mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/2008

Amortissements et dépréciations 31/12/2008

Valeur nette 31/12/2008

Incorporelles

12 340

63

 

 

12 395

-7 551

4 844

Corporelles

194 387

5 305

-12 639

5 441

174 792

-109 432

65 360

        Total

206 727

5 368

-12 639

5 441

187 187

-116 983

70 204

 

3.6.2. Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2008 concerne (valeur nette en milliers d’euros) :

— les logiciels : 72 ;

— les fonds commerciaux : 4 764.

 

3.6.3. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2008 des terrains et constructions s'élève à 41 094  K€ dont 35 920  K€ utilisés pour les propres activités de l’établissement.

 

3.7. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

1 069

1 391

TMI et TCN

241

144

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

        Total

1 310

1 535

 

3.8. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

15 153

25 112

Charges et produits constatés d'avance (1)

6 378

48 761

Produits à recevoir / Charges à payer

20 799

34 215

Valeurs à l'encaissement

86 101

29 171

Autres

3 554

2 359

        Total au 31 décembre 2008

131 984

139 618

        Total au 31 décembre 2007

105 133

138 327

(1) Dont subventions relatives aux PATZ, restant à étaler pour un montant de 47 143 milliers d'euros.

 

3.9. Provisions :

3.9.1. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2008

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

-53 166

-21 913

10 146

6 628

-58 304

Crédits à la clientèle

-50 589

-18 074

10 136

6 628

-51 899

Autres

-2 577

-3 839

11

0

-6 405

Provisions inscrites au passif

12 448

883

-489

-7 348

5 494

Risques d'exécution d'engagement par signature

563

404

-349

0

618

Crédits à la clientèle (1)

11 885

479

-140

-7 348

4 876

        Total

-40 718

-21 030

9 657

-720

-52 810

(1) Reprise de provision de 7 348  K€ s’expliquant principalement par l’impact du changement de la profondeur des historiques au premier semestre (3 800  K€) ainsi que de la reprise des provisions complémentaires sur sains au cours de l’exercice (2 800  K€) en raison du passage en douteux des dossiers initialement provisionnés en sains.

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.9.2. Provisions (hors risque de contrepartie). — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

01/01/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2008

Litiges, amendes et pénalités

2 542

2 774

-884

-737

 

3 695

Engagements sociaux (1)

17 120

698

-16

 

 

17 801

PEL/CEL (note 11c)

26 861

 

 

-2 666

 

24 195

Autres opérations bancaires et non bancaires

15 209

2 813

-2 414

 

 

15 609

        Total

61 732

6 285

-3 314

-3 403

0

61 300

 

3.9.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d'Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne est limité au versement des cotisations (19 488  K€ en 2008).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des caisses d’épargne géré antérieurement au sein de la Caisse Générale de Retraite des Caisses d’Épargne (CGRCE) : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE ; la CGRCE est assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/2007

Valeur actualisée des engagements financés (A)

196 519

6 088

587

203 194

187 694

5 523

579

193 796

Juste valeur des actifs du régime (B)

-182 792

 

 

-182 792

-176 865

 

 

-176 865

Juste valeur des droits à remboursements (C)

-17 123

-5 662

-256

-23 041

-16 897

-5 440

-352

-22 689

Valeur actualisée des engagements non financés (D)

 

 

125

125

 

25

121

146

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

3 013

-72

 

2 941

6 090

 

 

6 090

Solde net au bilan (A)-(B)-(C)+(D)-(E)

-383

354

456

427

22

108

348

478

Passif

16 740

441

456

 

16 515

108

348

 

Actif

17 123

87

 

 

16 493

 

 

 

 

La CGRCE était au 1er janvier 2008 une institution de retraite supplémentaire régie par les articles L. 941-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale gérant un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, ces institutions ont eu l'obligation, avant le 31 décembre 2008, soit de procéder à leur dissolution, soit de demander un agrément en qualité d'institution de prévoyance, soit de fusionner avec une institution de prévoyance.

Les partenaires sociaux de la CGRCE ont opté pour cette troisième solution. Ainsi, au 31 décembre 2008, la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Épargne (GCPCE) absorbe la CGRCE. Cette fusion n'a pas d'impact comptable direct pour la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des caisses d’épargne (CGRCE) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2006

31/12/2005

Valeur actualisée des engagements

196 519

187 694

201 346

209 951

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement

-199 914

-193 761

-205 108

-210 404

Déficit (surplus)

-3 395

-6 067

-3 761

-453

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience pertes (gains) en %

0,5%

4,0%

-1,1%

3,4%

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) en %

5,3%

-6,7%

-3,4%

-2,4%

 

Au 31 décembre 2008, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 88% en obligations, 6% en actions, 2% en actifs immobiliers et 4% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

CGRCE (1)

Retraites

Autres Engagements

Total

Au 31 décembre 2008

 

-343

-114

-457

Au 31 décembre 2007

0

-262

-43

-305

 

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

31/12/2007

Coût des services rendus de la période

 

 

Coût financier

7 879

7 574

Rendement attendu des actifs du régime

-7 653

-8 250

Rendement attendu des droits à remboursement

-226

676

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

Autres

 

 

        Total

0

0

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

 

31/12/08

31/12/07

31/12/08

31/12/07

31/12/08

31/12/07

Taux d'actualisation

4,00%

4,60%

3,60%

4,20%

3,60%

4,20%

Rendement attendu des actifs du régime

4,10%

4,60%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

4,00%

4,20%

4,07%

4,00%

3,89%

4,64%

(2) 3,80% au 31 décembre 2008 et 4,59% au 31 décembre 2007 pour les avantages tarifaires aux retraités.

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : Lors de sa réunion du 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a attribué gratuitement, de manière égalitaire et nominative, 60 actions Natixis au profit des salariés de Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées, directement ou indirectement, dans les conditions de l’article L. 225-197-2 du Code du Commerce, sous réserve que ces sociétés répondent aux dites conditions au moins depuis le 17 novembre 2006.

Cette attribution concerne les salariés, en France, du Groupe Banque Populaire, du Groupe Caisse d’Épargne, de Natixis et de ses filiales, ayant au moins 3 mois d’ancienneté à la date du 12 novembre 2007, soit au total près de 110 000 personnes.

Le Directoire de Natixis a ainsi attribué des actions gratuites à chaque bénéficiaire qui seront acquises après une période de 2 ans sous condition de présence.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés qui sera refacturée à l’issue de la période d’acquisition par Natixis qui a procédé à l’acquisition des actions sur le marché.

La charge globale a été calculée sur la base du prix d’acquisition unitaire des actions par Natixis ; le calcul tenant compte d’un taux moyen de turn over estimé de 2,25% sur la période (jusqu’au 12 novembre 2009) et de la contribution patronale de 10%, instituée par l’article 13 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale.

La prise en compte de la charge est étalée sur la période de 2 ans au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les bénéficiaires.

Au 31 décembre 2008, le montant constaté à ce titre s’élève à 760  K€ ce qui porte la provision constituée à 864  K€.

Par ailleurs, en conséquence de la réalisation de l’augmentation de capital réalisée par Natixis en septembre 2008, et afin de préserver les droits économiques des bénéficiaires, le Directoire de Natixis a décidé d’attribuer 33 actions gratuites complémentaires aux bénéficiaires du SAGA.

Cette opération n'a pas d'impact significatif sur l'évaluation de la charge globale constatée dans les comptes des entreprises concernées.

 

3.9.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours collectés au titre des PEL - Ancienneté de moins de 4 ans

137 608

804 306

Encours collectés au titre des PEL - Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

926 643

296 858

Encours collectés au titre des PEL - Ancienneté de plus de 10 ans

418 467

590 871

Encours collectés au titre des Plans épargne logement

1 482 718

1 692 035

Encours collectés au titre des Comptes épargne logement

240 416

246 643

        Total

1 723 134

1 938 678

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

31/12/2007

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

25 985

22 352

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

60 382

58 429

        Total

86 367

80 781

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2008

Dotations / Reprises nettes

31/12/2008

Provisions constitués au titre des PEL - Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

Provisions constitués au titre des PEL- Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

 

Provisions constitués au titre des PEL - Ancienneté de plus de 10 ans

19 323

-3 068

16 255

Provisions constitués au titre des Plans épargne logement

19 323

-3 068

16 255

Provisions constitués au titre des Comptes épargne logement

5 599

27

5 626

Provisions constitués au titre des crédits PEL

537

159

696

Provisions constitués au titre des crédits CEL

1 402

216

1 618

Provisions constitués au titre des Crédits épargne logement

1 939

375

2 314

        Total

26 861

-2 666

24 195

 

3.10. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

3.10.1. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG et hors provisions règlementées

Au 31 décembre 2006

195 384

146 820

539 897

81 144

963 245

Mouvements de l'exercice 2006

30 000

 

31 648

-2 258

59 390

Au 31 décembre 2007

225 384

146 820

571 545

78 886

1 022 635

Augmentation de capital

37 500

 

 

 

37 500

Affectation réserves

 

 

78 886

-78 886

0

Distribution de dividendes

 

 

-14 484

 

-14 484

Autres variations, changements de méthode (1)

 

 

 

 

0

Résultat 2008

 

 

 

18 998

18 998

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

Au 31 décembre 2008

262 884

146 820

635 947

18 998

1 064 649

(1) Autres variations à détailler le cas échéant.

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté. s'élève à 262 884  K€ et est composé pour 210 307 340 € de 10 515 367 parts sociales de nominal 20 €, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 52 576 840 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500  K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 5 mai 2008, par l’émission au pair :

— De 1 500 000 parts sociales nouvelles de vingt € de valeur nominale chacune ;

— De 375 000 CCI nouveaux de vingt € de valeur nominale chacun.

 

3.10.2. Variation du FRBG :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2008

Dotations

Reprises

31/12/2008

Fonds pour risques bancaires généraux

99 527

0

11 840

87 687

 

Au 31 décembre 2008, les FRBG ont été repris à hauteur de 11 840  K€ afin de faire face aux risques bancaires généraux qui se sont matérialisés au cours de l’exercice.

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse d’Épargne ou de tiers. — Dans un contexte où la liquidité constitue un enjeu majeur, les établissements de crédit français bénéficient désormais de plusieurs dispositifs de refinancement reposant sur la mise en garantie d’actifs financiers :

 

— Banque Centrale (BCE) : Dans le cadre de l’accès aux possibilités de refinancement de la Banque Centrale, la CNCE est l’établissement mobilisateur qui à ce titre est contrepartie aux refinancements accordés par la Banque de France. Afin de garantir ces refinancements, l’organisme mobilisateur a l’obligation de constituer un pool de garantie au sein duquel les garanties supportées sont gérées de manière fongible.

Ces garanties sont de deux natures :

– D’une part, l’apport de créances privées soit détenu en propre, soit détenues par des établissements comme les caisses d’épargne, dans le cadre d’une convention établie conformément aux dispositions de la Banque de France. A cet effet les établissements cédants donnent mandat à l’établissement mobilisateur (CNCE) de céder en leur nom des créances au bénéfice de la Banque de France. La mobilisation des créances donne lieu à une cession en pleine propriété à titre de garantie conformément aux dispositions des articles 313-23 et 313-24 du Code monétaire et financier (cession Dailly).

– D’autre part, l’apport de titres en nantissement qui sont physiquement livrés à la Banque de France qui les inscrit dans un compte titre dédié. Ces titres peuvent avoir été préalablement reçus par l’établissement mobilisateur par voie d’emprunt ou de pension.

 

— Société de Financement de l’Economie Française (SFEF) : Afin d’assurer un soutien à l’économie française et particulièrement aux activités de crédit, l’État et les principaux groupes bancaires français ont créé la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française) destinée à refinancer les banques françaises pour des maturités moyennes (jusqu’à 5 ans). Ce dispositif vient compléter le refinancement bancaire de court terme assuré par la Banque Centrale.

Les prêts de la SFEF sont garantis par un mécanisme de nantissement d’actifs. Le mécanisme repose sur l’article L. 431-7-3 du code monétaire et financier : la garantie est constituée par des affectations en nantissement de créances éligibles.

La garantie de l’État est accordée à titre onéreux de manière à ce que les bénéficiaires assument un coût correspondant à des conditions normales de marché. Les prêts de la SFEF aux établissements sont garantis par un nantissement de créances (prêts à la consommation, prêts immobiliers hors GCE Covered Bonds). La CNCE ne joue qu’un rôle de mandataire et de teneur de compte des Caisses d’Épargne.

 

— GCE Covered Bonds (GCE CB) : Afin de diversifier les sources de financement du Groupe, la GCE a créé un véhicule d’émission (GCE Covered Bonds) qui lui permet de réaliser des émissions AAA de type « Covered Bonds » à destination d'investisseurs institutionnels et/ou qualifiés. Le principe général est d’émettre des obligations sur le marché et de les garantir par un ensemble surdimensionné de prêts (pool) respectant des critères d’éligibilité prédéfinis. Dans un premier temps, les prêts concernent les Caisses d’Épargne (CEP) et le Crédit Foncier (CFF).

GCE Covered Bonds bénéficie d’une garantie financière accordée par les CEP et le CFF sous la forme d’un portefeuille de créances qu’ils détiennent. Cette garantie financière est régie par l’article L 431-7-3 du code monétaire et financier.

Les ressources collectées par GCE Covered Bonds sont intégralement prêtées à la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE). La CNCE, en tant que société « centralisatrice », prête ces mêmes ressources aux CEP et au CFF selon une clé de répartition correspondant au poids des créances éligibles au dispositif Covered Bonds pour chaque établissement au moment de la constitution du pool.

 

— Banque Européenne d’Investissement (BEI) : Le Groupe Caisse d’Épargne joue un rôle majeur auprès du secteur public en France et contribue à accompagner les collectivités locales dans leurs projets d’investissements.

Afin d’optimiser les conditions financières de ses offres à ses clients, le Groupe a recours en partie à des financements obtenus auprès de la BEI, l’institution financière européenne qui a vocation à financer en direct ou par le biais du système bancaire des investissements dans des domaines prioritaires définis par les instances de l’Union européenne (cohésion, réseaux de transport, énergie, environnement, recherche et développement et PME).

A ce titre, la CNCE reçoit les fonds de la BEI et les répartit entre les Caisses d'Épargne, le Crédit Foncier, la Financière Océor et éventuellement d’autres établissements du Groupe qui, in fine, les prêtent aux bénéficiaires à des conditions financières avantageuses.

Les financements obtenus de la BEI sont, pour la plupart, assortis de garanties à chaque niveau sous forme de bordereau de cession de créances professionnelles (cessions Dailly) de prêts à des collectivités publiques à la CNCE et endossé par cette dernière au bénéfice de la BEI.

Au 31 décembre 2008, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 1 089 601  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP ;

– 135 074  K€ de créances nanties auprès de la SFEF ;

– 1 146 550  K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de GCE Covered Bonds ;

– 121 886  K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Au 31 décembre 2007, 132 204  K€ de créances étaient apportées en garantie des financements obtenus de la BEI.

Aucun autre actif significatif n'a été donné par la caisse d’épargne en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

31/12/2008

31/12/2007

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

17 466

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

1 439 347

0

0

1 439 347

733 793

Opérations conditionnelles

10 000

0

0

10 000

10 000

        Total

1 449 347

0

0

1 449 347

761 259

        Total (juste valeur)

-87 478

 

 

-87 478

7 653

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

31/12/2008

Opérations fermes

932 114

507 233

0

0

1 439 347

Opérations conditionnelles

0

10 000

0

0

10 000

Achats

0

10 000

0

0

10 000

Ventes

0

 

 

 

0

        Total au 31 décembre 2008

932 114

517 233

0

0

1 449 347

        Total au 31 décembre 2007

623 793

110 000

10 000

0

743 793

 

4.2.2. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2008

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré à gré (1)

 

 

 

 

Opérations fermes

1 088

681 351

756 908

1 439 347

Opérations conditionnelles

 

10 000

 

10 000

        Total

1 088

691 351

756 908

1 449 347

 

4.2.3. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres.

 

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

Établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

Autres contreparties

31/12/2008

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation

 

 

111

111

Effets des accords de compensation par liquidation

 

 

 

 

Effet de collatéralisation

 

 

 

 

Equivalent risque de crédit non pondéré accord de compensation et de collatéralisation (1)

 

 

56

56

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

 

111

111

(1) Dont coût de remplacement net positif

 

 

68

68

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2008, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 1,93% de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,93% au 31 décembre 2007.

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

31/12/2007

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

14 996 076

15 002 084

14 671 043

14 673 732

Dollar américain

833

987

512

419

Livre sterling

34

3

44

 

Yen japonais

15

0

5

 

Autres devises

106 351

100 235

62 851

60 304

        Total

15 103 309

15 103 309

14 734 455

14 734 455

 

4.4. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan au 31 décembre 2008 :

 

(En milliers d’euros)

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

2 548 737

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

0

 

    Mobilier

 

 

    Immobilier

 

 

Autres engagements

2 493 113

1 682 673

        Total

2 493 113

4 231 410

    Dont entreprises liées

1 268 437

1 933 791

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté en 2008.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

 

2008

2007

2008

2007

Opérations avec les établissements de crédit

280 253

224 833

-214 257

-179 150

Opérations avec la clientèle

306 622

274 169

-306 746

-256 888

Obligations et autres titres à revenu fixe

74 049

41 149

-19 255

-3 826

Dettes subordonnées

 

 

 

 

Autres

19 853

14 595

-14 827

-2 493

        Total

680 777

554 746

-555 085

-442 357

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 125 763  K€ en 2008 ;

— un complément de rémunération sur encours, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 34 711  K€ en 2008.

Au 31 décembre 2008, la reprise de la provision épargne logement s’élève à 2 666  K€.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Actions et autres titres à revenu variable

2 129

1 127

Participations et autres titres détenus à long terme

1 015

1 332

Parts dans les entreprises liées (1)

43 256

37 865

        Total

46 400

40 324

(1) Dont 42 088  K€ comptabilisés au titre des dividendes versés par la CNCE.

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

-3 006

49

-2 957

Opérations avec la clientèle

0

33 824

33 824

Opérations sur titres

-448

12 590

12 143

Moyens de paiement

-12 989

24 941

11 952

Vente de produits d'assurance-vie

 

37 916

37 916

Autres commissions (1)

-7 508

14 120

6 612

        Total 2008

-23 951

123 440

99 490

        Total 2007

-23 153

122 165

99 012

(1)     Les charges se composent des frais sur autres prestations de services financiers (monétiques, frais de compensation, gestion des titres à la clientèle, etc…) pour 7 377  K€.

 

Les produits se composent principalement des produits sur prestations de services financiers pour 7 437  K€, des produits sur les engagements de financement et de garantie donnés pour 3 903  K€, des commissions sur ventes de produits d’assurance (non vie) pour 2 749  K€.

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Titres de transaction

-807

362

Change

2 587

1 646

Instruments financiers

-630

-1

        Total

1 150

2 007

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Titres de placement

TAP

2008

2007

Résultat des cessions

-26 435

289

-26 146

54 312

Dotation (reprise) nette aux (de) dépréciation

-38 187

-317

-38 504

-17 896

        Total

-64 623

-28

-64 650

36 416

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Net

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 699

-1 092

1 607

Transferts de charges

630

-227

403

Autres produits et charges (1)

6 719

-4 180

2 539

        Total 2008

10 048

-5 499

4 549

        Total 2007

6 428

-5 104

1 324

(1) Les autres produits sont constitués principalement des plus-values de cessions sur immeubles de placement pour 3 105 K€, des revenus sur les immeubles hors exploitation pour 545  K€, des commissions prescriptions immobilières pour 603 K€, de la prescription sur bons d’épargne pour 405  K€, des autres produits de portefeuille pour 901  K€.

 

Les autres charges comprennent notamment les subventions PELS pour 1 434  K€ et les dotations aux amortissements sur les immobilisations hors exploitation pour 453  K€.

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Frais de personnel

-109 804

-106 836

    Salaires et traitements

-65 769

-63 684

    Charges de retraite (1)

-11 905

-9 614

    Autres charges sociales et fiscales

-29 620

-29 127

    Intéressement et participation

-2 510

-4 411

Impôts et taxes

-4 631

-4 681

Services extérieurs et autres frais administratifs

-92 247

-86 313

        Total

-206 682

-197 830

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 473 cadres et 1 189 non cadres, soit un total de 1 662.

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l'exercice 2008 aux membres des organes de Direction et de Surveillance à raison de leurs fonctions s'élève à 1 416  K€.

 

— Dispositions sur le régime de retraite : Les présidents de Directoire des Caisses d’Épargne peuvent bénéficier, par une convention conclue en date du 18 juillet 2005, d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies de type additif destiné à leur procurer un complément de retraite déterminé en fonction de leur salaire.

Pour bénéficier de ce régime de retraite, les bénéficiaires doivent remplir l’ensemble des conditions ci-après définies au jour de leur départ :

– Achever définitivement sa carrière professionnelle au sein du Groupe Caisse d’Épargne. Cette condition est remplie, lorsque le bénéficiaire fait partie des effectifs à la date de son départ ou de sa mise à la retraite ;

– Avoir, à la date de son départ ou de sa mise à la retraite, au moins 10 années d’ancienneté dans les fonctions de Président du Directoire d'une Caisse d’Épargne ou de Directeur Général d'un établissement affilié à la CNCE (au sens de l'article L. 511-31 du Code Monétaire et financier) sans que le nombre d'années pris en compte à ce titre ne puisse excéder 5 ans ;

–Avoir procédé à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité Sociale, et complémentaires obligatoires ARRCO, AGIRC.

Les bénéficiaires auront droit à une rente annuelle égale à 10% de la rémunération brute moyenne des trois meilleures années civiles complètes perçue au sein du Groupe Caisse d’Épargne, à la date de rupture du contrat de travail ou à la fin de son mandat social.

Par ailleurs, les membres de Directoire bénéficient au même titre que tous les cadres dirigeants du Groupe de deux régimes additionnels en points gérés par des institutions de prévoyance.

 

— Indemnités de fin de mandat : Les indemnités de fin de mandat des mandataires sociaux des Caisses d'Épargne sont régies par des dispositions prises en 2003 par le Comité de Rémunération et de Sélection de la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne.

En cas de non renouvellement ou d'interruption du mandat à l'initiative de l'entreprise sans motif réel ou à caractère abusif, une indemnité couvrant le préjudice subi serait versée au mandataire social concerné. Cette indemnité ne saurait excéder 28 mensualités de la rémunération brute dans le cas d'un mandataire social bénéficiant d'un contrat de travail et de 36 mensualités pour un mandataire social ne bénéficiant pas d'un contrat de travail.

Début 2009, cette indemnité a été plafonnée à 24 mois, en extension au Groupe Caisse d’Épargne des recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 relatives au gouvernement d’entreprise et à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou organisé.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations (1)

Total

Dotations sur dépréciation

-18 532

-3 839

-22 371

Reprises sur dépréciation

23 371

539

23 910

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des dépréciations

-6 725

-528

-7 253

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des dépréciations

-794

-8 099

-8 893

Récupération sur créances amorties

257

0

257

        Total au 31 décembre 2008

-2 423

-11 927

-14 350

        Total au 31 décembre 2007

-7 242

39

-7 203

(1) Les dotations sur dépréciation sont constituées principalement des provisions sur titres de placement et d’investissement pour 3 740  K€.

 

Les pertes sur créances irrécupérables concernent les pertes sur les titres de portefeuille de placement et d’investissement.

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Sur immobilisations corporelles (1)

9 408

822

Sur immobilisations incorporelles

0

0

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées

257

 

Sur autres titres détenus à long terme

-3 321

-1 666

Sur titres d'investissement

123

0

        Total

6 468

-844

(1) Dont 9422  K€ de plus ou moins value sur cessions d’immobilisations corporelles réalisée le 19 décembre 2008 avec la société CILOGER.

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2008.

 

5.11. Impôt sur les sociétés. — L’impôt sur les sociétés, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Base imposable au taux de

33,33%

15,00%

0,00%

16,50%

Au titre du résultat courant 2008

-59 305

1 256

542

12 218

Au titre du résultat exceptionnel 2008

0

 

 

 

Réintégrations / déductions dues à l'intégration fiscale

-5 825

 

 

 

Imputations des déficits

 

 

 

 

Bases imposables du groupe fiscal

-65 130

1 256

542

12 218

Impôt correspondant

0

-189

0

-2 016

Carry back

19 197

 

 

 

Incidences de la quote-part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

 

Contributions 3,3%

 

-6

 

-41

Déductions au titre des crédits d'impôts

 

 

 

1 659

Incidence de l'intégration fiscale

 

 

 

 

Impôt comptabilisé

19 197

-195

 

-398

Autres mouvements et provisions IS

639

 

 

 

Provisions pour impôts différé GIE Fiscaux

-336

 

 

 

        Total

19 500

-195

0

-398

 

— Intégration Fiscale : La société-mère calcule sa charge d’impôt sur le résultat d’ensemble du groupe intégré, déduction faite de l’impôt calculé par les filiales intégrées. Il en résulte une différence entre l’impôt exigible et celui qui serait dû en l’absence d’intégration fiscale.

Le périmètre d’intégration fiscale 2008 est le suivant :

— EURL CEBIM ;

— SASU PHILAE.

 

5.12. Répartition de l'activité - Banque Commerciale :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont banque commerciale

 

2008

2007

2008

2007

Produit net bancaire

212 630

291 472

258 393

259 500

Frais de gestion

-216 560

-208 095

-205 563

-196 215

Résultat brut d'exploitation

-3 930

83 377

52 830

63 285

Coût du risque

-14 350

-7 203

-2 171

-7 203

Résultat d'exploitation

-18 279

76 174

50 659

56 082

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6 468

-844

0

822

Résultat courant avant impôt

-11 812

75 330

50 659

56 904

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la segmentation du Groupe Caisse d'Épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international pour la première fois au 31 décembre 2008.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Épargne.

 

Note 7. – Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse d'Épargne à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable exposé dans les notes 2.1.3 et 3.3 de l'annexe et relatif à l’application du règlement n°2008-17 du 10 décembre 2008 du Comité de la Réglementation comptable qui autorise le reclassement de certains actifs.

 

II. Justification des appréciations. — La crise financière et économique, qui s’est notamment traduite par la hausse exceptionnelle de la volatilité, la forte contraction de la liquidité sur certains marchés, ainsi qu'une difficulté à apprécier les perspectives économiques et financières, a de multiples impacts sur les établissements de crédit, notamment sur leurs activités, leurs résultats, leurs risques et leur refinancement, tel qu’exposé dans la note 1.3 de l’annexe. Cette situation crée des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse d’Épargne, nous nous sommes assurés de la correcte application du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et du caractère approprié de la présentation qui en est faite.

— Estimations comptables :

– Comme indiqué dans les notes 2.1.2, 3.2.2 et 5.8 de l'annexe aux comptes annuels, votre Caisse d'Épargne constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Caisse d'Épargne sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.1.3 et 3.4.1 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Votre Caisse d'Épargne détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.1.10 et 3.9.3 de l’annexe.

– Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.1.13 et 3.9.4 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Fait à Courbevoie et à Chalon sur Saône, le 14 avril 2009.

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Entreprises :

Mazars :

Sylvie Merle,

Pierre Masiéri.

Philippe Saint Pierre ;

 

 

0902895

01/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2544
Texte de l'annonce :

0902544

1er et 2 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au  Capital de 262 884 180 €.

Siège social : 1, rond-point de La Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d'Euros).

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

28 147

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 082 441

Opérations avec la Clientèle

6 576 354

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

972 863

Actions et Autres Titres à revenu variable

86 409

Participations et autres titres détenus à long terme

23 623

Parts dans les Entreprises liées

729 747

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location Simple

 

Immobilisations Incorporelles

4 828

Immobilisations corporelles

64 867

Capital souscrit non versé

 

Actions Propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres Actifs

195 773

Comptes de Régularisation

114 348

        Total actif

14 879 400

 

Passif

Montant

Banques Centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 844 935

Opérations avec la Clientèle

9 576 605

Dettes représentées par un titre

34 617

Autres Passifs

52 310

Comptes de Régularisation

167 999

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

69 592

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

87 687

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 045 655

    Capital souscrit

262 884

    Primes d'Emission

289 942

    Réserves

492 825

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

14 879 400

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

619 057

    Engagements de garantie

451 380

    Engagements sur titres

14 026

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

80 943

    Engagements de garantie

34 436

    Engagements sur titres

 

 

 

0902544

13/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 609
Texte de l'annonce :

0900609

13 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°19


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 262 884 180 €.

Siège social : 1, rond-point de La Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

 

Situation au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

30 160

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 156 745

Opérations avec la Clientèle

6 588 515

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 067 977

Actions et Autres Titres à revenu variable

110 116

Participations et autres titres détenus à long terme

23 772

Parts dans les Entreprises liées

729 713

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 844

Immobilisations corporelles

65 360

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

194 123

Comptes de Régularisation

131 984

        Total actif

15 103 309

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 209 864

Opérations avec la Clientèle

9 440 752

Dettes représentées par un titre

34 666

Autres passifs

59 273

Comptes de Régularisation

158 616

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

66 794

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

87 687

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 045 657

    Capital souscrit

262 884

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

492 825

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

15 103 309

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

599 064

    Engagements de garantie

476 471

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

33 894

    Engagements sur titres

23 129

 

 

0900609

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13957
Texte de l'annonce :

0813957

7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 262 884 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 651 E. 

Situation au 30 septembre 2008.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

26 294

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

6 434 938

Opérations avec la Clientèle

6 447 079

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 097 782

Actions et Autres Titres à revenu variable

165 415

Participations et autres titres détenus à long terme

23 597

Parts dans les Entreprises liées

703 901

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 828

Immobilisations corporelles

71 094

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

220 241

Comptes de Régularisation

111 259

        Total actif

15 306 428

 

Passif

Montant

 

1

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 665 001

Opérations avec la Clientèle

9 214 801

Dettes représentées par un titre

33 046

Autres passifs

38 512

Comptes de Régularisation

147 499

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

67 125

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

94 712

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 045 732

    Capital souscrit

262 884

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

492 825

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

81

    Report à nouveau (+/-)

 

        Total passif

15 306 428

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

690 034

    Engagements de garantie

494 794

    Engagements sur titres

3 539

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

60 000

    Engagements de garantie

34 983

    Engagements sur titres

39 754

 

 

0813957

08/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11557
Texte de l'annonce :

0811557

8 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°96


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Banque coopérative au capital de 262 884 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. 

Situation au 30 juin 2008.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

21 455

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

6 065 755

Opérations avec la clientèle

6 413 956

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 059 404

Actions et autres titres à revenu variable

403 171

Participations et autres titres détenus à long terme

23 601

Parts dans les entreprises liées

693 902

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 838

Immobilisations corporelles

72 128

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

203 099

Comptes de régularisation

98 288

        Total actif

15 059 597

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 532 142

Opérations avec la clientèle

9 078 991

Dettes représentées par un titre

36 196

Autres passifs

47 728

Comptes de régularisation

155 334

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

68 821

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

94 712

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 045 673

    Capital souscrit

262 884

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

492 825

    Ecarts de réévaluation

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

22

    Report à nouveau (±)

 

        Total passif

15 059 597

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

741 237

    Engagements de garantie

516 949

    Engagements sur titres

7 544

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

59 000

    Engagements de garantie

31 996

    Engagements sur titres

18 318

 

 

0811557

30/04/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4952
Texte de l'annonce :

0804952

30 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Banque coopérative au capital de 225 384 180 €

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. – Code APE : 6419Z 

Situation trimestrielle publiable au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

22 613

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 747 638

Opérations avec la Clientèle

6 283 593

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

991 819

Actions et Autres Titres à revenu variable

668 771

Participations et autres titres détenus à long terme

23 371

Parts dans les Entreprises liées

687 947

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 867

Immobilisations corporelles

72 666

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

228 435

Comptes de Régularisation

87 290

        Total actif

14 819 010

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 472 123

Opérations avec la Clientèle

8 958 676

Dettes représentées par un titre

29 549

Autres passifs

48 750

Comptes de Régularisation

199 855

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

70 733

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

95 545

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

943 779

    Capital souscrit

225 384

    Primes d'emission

289 942

    Réserves

466 010

    Ecarts de Réevaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

45

    Report à nouveau (+/-)

-37 602

        Total passif

14 819 010

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

775 566

    Engagements de garantie

475 779

    Engagements sur titres

26 981

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

48 000

    Engagements de garantie

33 670

    Engagements sur titres

1 253

 

0804952

23/04/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4178
Texte de l'annonce :

0804178

23 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D’ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Banque coopérative au capital de 225 384 180 €.

Siège sociale : 1, rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 6419Z.

Exercice clos le 31 décembre 2007.

 

 

A. — Comptes annuels individuels.

I. — Bilan aux 31 décembre 2007 et 2006.

(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2007

2006

Caisses, banques centrales, CCP

 

22 588

25 829

Effets publics et valeurs assimilées

5,7

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3,7

5 704 661

5 561 688

    A vue

 

4 232 334

4 016 325

    A terme

 

1 472 327

1 545 363

Opérations avec la clientèle

4, 7,11

6 225 525

5 632 146

    Créances commerciales

 

20 816

25 213

    Autres concours à la clientèle

 

6 146 452

5 553 523

    Comptes ordinaires débiteurs

 

58 257

53 410

Obligations et autres titres a revenu fixe

5,7

757 248

701 131

Actions et autres titres a revenu variable

5

1 067 890

878 591

Participations et autres titres détenus a long terme

6

38 523

32 047

Parts dans les entreprises liées

6

487 125

447 817

Immobilisations incorporelles

8

4 908

8 265

Immobilisations corporelles

8

73 333

74 638

Autres actifs

 

247 521

262 552

Comptes de régularisation

10

105 133

111 556

        Total de l'actif

 

14 734 455

13 736 260

 

Hors bilan

Notes

2007

2006

Engagements donnés :

13

 

 

    Engagements de financement

 

751 473

771 621

        Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

84 720

194 077

        Engagements en faveur de la clientèle

 

666 753

577 544

    Engagements de garantie

 

478 952

159 236

        Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

0

0

        Engagements d'ordre de la clientèle

 

478 952

159 236

    Engagements sur titres

 

2 797

0

        Titres achetés avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

        Autres engagements donnés

 

2 797

0

 

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

Passif

Notes

2007

2006

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3,7

4 399 211

3 663 141

    A vue

 

337 969

316 395

    A terme

 

4 061 242

3 346 746

Opérations avec la clientèle :

4,7

8 899 939

8 656 048

    Comptes d'épargne à régime spécial

 

7 277 047

7 223 276

        A vue

 

5 401 211

5 155 358

        A terme

 

1 875 836

2 067 918

    Autres dettes

 

1 622 891

1 432 772

        A vue

 

1 062 591

1 007 969

        A terme

 

560 300

424 803

Dettes représentées par un titre :

7,9

36 196

36 850

    Bons de caisse

 

18 581

25 250

    Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

17 615

11 600

    Emprunts obligataires

 

0

0

    Autres dettes représentées par un titre

 

0

0

Autres passifs

 

64 371

71 719

Comptes de régularisation

10

138 327

177 698

Provisions

11

74 180

67 578

Dettes subordonnées

6,12

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

12

99 527

99 792

    Capitaux propres hors FRBG

12

1 022 704

963 434

    Capital souscrit

 

225 384

195 384

    Primes d'émissions

 

289 942

289 942

    Réserves

 

466 010

399 447

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

69

189

    Report à nouveau

 

-37 588

-2 672

    Résultat de l'exercice

 

78 886

81 144

            Total du passif

 

14 734 455

13 736 260

 

Hors bilan

Notes

2007

2006

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

 

3 000

 

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

3 000

363 000

    Engagements de garantie

 

49 786

 

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

49 786

56 368

    Engagements sur titres

 

22 042

9 577

        Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

        Autres engagements reçus

 

22 042

9 577

 

 

II. — Compte de résultat des exercices 2007 et 2006.

(En milliers d’euros.)

 

Notes

2007

2006

Intérêts et produits assimilés

17

554 746

477 968

Intérêts et charges assimilées

17

-442 357

-346 396

Revenus des titres à revenu variable

18

40 324

21 316

Commissions (produits)

19

122 165

117 882

Commissions (charges)

19

-23 153

-20 748

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

20

2 007

1 208

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

21

36 416

37 992

Autres produits d'exploitation bancaire

22

6 428

7 545

Autres charges d'exploitation bancaire

22

-5 104

-4 379

Produit net bancaire

 

291 472

292 388

Charges générales d'exploitation

23

-197 830

-187 226

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 265

-10 168

Résultat brut d'exploitation

 

83 377

94 994

Coût du risque

24

-7 203

-9 931

Résultat d'exploitation

 

76 174

85 063

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

25

-844

6 255

Résultat courant avant impôt

 

75 330

91 318

Résultat exceptionnel

26

1 556

0

Impôt sur les bénéfices

27

1 614

-10 641

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

386

467

Résultat net

 

78 886

81 144

 

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

III. — Annexe aux comptes annuels individuels.

I. – Cadre juridique et financier/Faits caractéristiques de l’exercice.

a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les caisses d'épargne constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE). Le Groupe Caisse d'Épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des caisses d'épargne a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d'épargne : Les caisses d'épargne sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse Nationale des Caisses d'Épargne (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne est constituée sous forme de SA à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les caisses d'épargne.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

— Filiales : Les filiales et participations nationales relèvent de quatre grands pôles :

– la Banque commerciale qui regroupe la banque de détail (dont la Banque Palatine et le Crédit Foncier), la banque du développement régional et l’outre-mer et international (dont la Financière OCEOR) ;

– les activités services à l’immobilier c’est-à-dire les transactions : ventes, aménagements et promotion, expertise conseil/gestion d’actifs ;

– les activités d’assurance et de services à la personne ;

– Natixis, banque d'investissements et de projets commune aux Groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, qui regroupe désormais les activités de :

 

- Banque de financement et d’investissement,

- Gestion d’actifs (Natixis Global Asset Management)

- Capital-investissement et gestion privée,

- Services aux investisseurs (dont CACEIS) c’est-à-dire conservation, monétique, assurance, garantie, ingénierie sociale, crédit à la consommation,

- Poste clients (dont la COFACE) c’est-à-dire assurance crédit, affacturage, information d’entreprises, gestion de créances,

 

Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'un centre national (CNETI).

Dans le cadre du projet Performance SI, le Groupe Caisse d’Épargne a créé en août 2007 deux nouveaux GIE informatiques : GCE Technologies pour la Maitrise d’Oeuvre et GCE Business Services pour la Maitrise d’ouvrage.

 

b) Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les Caisses d’Épargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément aux articles R. 512-57 et R. 512-58 du Code monétaire et financier. Mais plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondée sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP, organe central du réseau des Banques Populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la Loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement.

Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que de mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité. Après agrément par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) le 30 mars 2007, la convention d’affiliation de Natixis à la CNCE et à la BFBP a été signée le 2 avril 2007 en présence de Natixis. Cette affiliation est effective depuis cette même date.

En tout état de cause, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire. Elles ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Épargne au système de garantie prend la forme d'un Fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate d’environ 270 millions d'euros au 31 décembre 2007. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le Directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

 

c) Faits caractéristiques de l’exercice :

— La convergence informatique : objectif 2010 : En décembre 2006, les caisses d’épargne ont proposé, après plusieurs mois de travaux préparatoires, d’adopter un système d’information unique. L’objectif du programme « Performance SI » est de créer une meilleure qualité de service du système d’information et de générer des économies d’échelle.

Le Comité consultatif national a proposé la plate-forme SIRIS comme système d’information souche. A partir de celle-ci sera construit le système d’information de convergence. Celui-ci bénéficiera d’un enrichissement significatif des deux autres plates-formes : l’expérience acquise par Arpège en matière d’accompagnement et de méthodologie de conduite du changement, et l’architecture innovante des fermes de serveurs de la plate-forme RSI. Toutes les Caisses d’Épargne devraient avoir migré vers le système d’information cible avant la fin 2010.

— Conséquence de la crise financière : L’exercice 2007 est marqué par la crise financière qui a commencé aux Etats-Unis sous la double conjonction de la baisse de valeur des biens immobiliers et de la hausse des taux d’intérêt. Cette situation a provoqué, notamment à partir du second semestre, la défaillance des emprunteurs les plus risqués (classes subprime et alt-A) auxquels des crédits immobiliers hypothécaires avaient été consentis par des sociétés de crédit spécialisées.

Du fait de l’internationalisation de l’économie et de la diffusion des risques via les techniques de titrisation, cette crise s’est rapidement propagée à l’ensemble des institutions financières : les grandes banques américaines, les banques internationales, les fonds d’investissements (dont certaines OPCVM monétaires), et les autres institutions financières ayant investi dans des produits issus de la titrisation de ces créances (ABS, RMBS, CMBS, CDO).

Cette crise de crédit s’accompagne d’une crise de liquidité, compte tenu d’une augmentation générale des taux et des incertitudes sur l’exposition des principaux acteurs du marché. Elle a notamment conduit à un élargissement significatif des « spreads de crédit », y compris sur des contreparties pour lesquelles la situation financière ne s’est pas dégradée.

Dans ce contexte, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a procédé à un recensement de ses expositions susceptibles de présenter des risques directs ou indirects au marché des « subprimes » ainsi que des autres effets induits par la crise financière.

La caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’exposition directe ou indirecte significative au marché des « subprimes » mais détient des actifs indirectement affectés par la crise : actifs de titrisation non « subprimes » à hauteur de 27500 K€ et parts de fonds à hauteur de 90 326 K€ notamment.

Ces actifs sont provisionnés à la clôture de l’exercice à hauteur de 1 126 K€ pour les actifs de titrisation et 5 013 K€ pour les parts de fonds.

Par ailleurs, l'élargissement des « spreads » de crédit a plus généralement eu des répercussions sur la valorisation de son portefeuille mais n'en affecte pas le rendement à l'échéance.

 

d) Evènements postérieurs à la clôture :

— Livret A : Produit d’épargne défiscalisé à taux réglementé (3,50% à fin 2007), le Livret A est actuellement commercialisé par les Caisses d’Épargne et la Banque Postale. La Caisse des Dépôts centralise 100% des fonds collectés qu’elle utilise pour financer le logement social.

Répondant à une exigence des autorités européennes, le gouvernement a annoncé mi-décembre une banalisation de sa distribution à toutes les banques françaises, ainsi que celle du Livret Bleu proposé par le Crédit Mutuel, selon des modalités qui devront faire l’objet de changements législatifs en préparation. Le Président de la République a demandé au gouvernement de respecter 3 conditions pour cette réforme :

– préservation de la collecte et des montants mis à la disposition du financement du logement social ;

– réduction du coût du financement du logement social ;

– préservation de l'équilibre financier des réseaux distributeurs, dont les Caisses d'Épargne.

— Augmentation de capital de la CNCE : Le changement de la réglementation entrainé par la réforme Bâle II a modifié les règles de calcul du ratio de fonds propres de base. Aussi afin de maintenir son ratio de fonds propres de base à un niveau élevé, la CNCE va réaliser une augmentation de capital lors de l’assemblée générale extraordinaire convoquée le 26 mars 2008.

Elle se traduira par l’émission en interne d’actions ordinaires pour 1,6 milliards d’euros et par l’émission d’actions de préférence pour 1,6 milliards d’euros qui seront souscrites intégralement par les Caisses d’Épargne.

 

II. – Informations sur les règles et principes comptables. 

Note 1. – Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées.

Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du règlement n° 91-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2005-04 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices.

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

a) Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

 

b) Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 16. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

Le classement en encours douteux s'opère au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché du fait de la situation financière du débiteur sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4.2).

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision pour risques et charges.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif (cf. note 11).

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4.2), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.

 

c) Titres. — Le terme ‘titres’ recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Selon les dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

— Titres de transaction : Ce sont des titres soit acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais inclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains provenant des éventuels instruments de couverture sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie ‘titres de placement’ avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres sauf dans des cas spécifiques énumérés par le règlement n° 2005-01 du CRC.

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

d) Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires inclus).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum 3 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

e) Constructions. — Depuis le 1er janvier 2005, les entreprises appliquent les nouvelles règles introduites par :

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

Postes

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

40 ans

Toitures

25 ans

Ascenseurs

15 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

10 ans

Eléments de signalétique et façade

5 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

20 ans

Clôtures

10 ans

Matériel de sécurité

3 à 10 ans

Câblages

10 ans

Autres agencements et installations des constructions

10 ans

 

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

f) Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

— mobiliers et matériels spécialisés : 5 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

g) Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale : à vue ou à terme et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature : comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

h) Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

i) Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

j) Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payées dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

k) Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

l) Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

m) Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe, une provision pour risques de contrepartie et une provision Épargne logement (cf. note 11).

 

Provisions Épargne-Logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Note 2. – Changements de méthodes comptables.

Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2007 :

— En application de l’Avis n° 2006-02 du CNC, le risque « épargne logement » donne lieu, pour la première fois, à la constatation d’une provision spécifique dans les comptes annuels individuels.

Les changements effectués lors de la première application sont traités selon les dispositions générales liées aux changements de méthode comptable prévu à l’article 314-1 du règlement CRC n° 99-03, c’est-à-dire que l’effet, de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait toujours été appliquée.

L’impact de ce changement de méthode, calculé au 1er janvier 2007, a été prélevé pour un montant de 38 603 K€ (la valeur brute hors effet impôts) sur les capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2007.

Les calculs sont identiques à ceux réalisés dans le cadre de l’arrêté des comptes IFRS :

— Pour les prêts à taux zéro émis à compter du 1er février 2005, la rémunération reçue de l’État prend la forme d’un crédit d’impôt imposable imputable par cinquième sur l’impôt à payer. En application de l’Avis n° 2007-B du comité d’urgence du CNC, la charge d’impôt afférente au crédit d’impôt est désormais étalée concomitamment à la prise en compte de ce crédit d’impôt en produit d’intérêt.

L’impact positif de ce changement de méthode, calculé au 1er janvier 2007, est inscrit pour un montant de 1 001 K€ en capitaux propres à l’ouverture de l’exercice 2007.

 

III. – Informations sur les postes du bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Note 3. – Opérations interbancaires.

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 3 280 069 milliers d'euros au 31 décembre 2007.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 153 584 milliers d'euros et 35 518 milliers d'euros au 31 décembre 2007.

 

Note 4.1. Opérations avec la clientèle (en milliers d’euros) :

Actif

31/12/07

31/12/06

Créances commerciales

20 408

22 936

Autres concours à la clientèle

6 094 233

5 506 179

    Crédits de trésorerie

600 537

562 035

    Crédits à l'équipement

1 777 342

1 618 940

    Prêts épargne logement

80 765

90 386

    Autres crédit à l'habitat

3 593 817

3 193 284

    Autres

41 772

41 534

Comptes ordinaires débiteurs

54 219

49 483

Créances rattachées

32 872

28 392

Créances douteuses

74 382

76 262

Provisions sur créances douteuses

-50 589

-51 106

        Total

6 225 525

5 632 146

 

Passif

31/12/07

31/12/06

Comptes d'épargne à régime spécial

7 271 697

7 217 357

    Livret A

3 280 127

3 106 542

    Livret Jeune, livret B et LDD

866 584

822 596

    PEL et CEL

1 938 677

2 105 895

    LEP

1 007 856

975 634

    PEP

160 819

189 156

    Autres

17 633

17 534

Autres dettes

1 601 146

1 418 986

    Comptes ordinaires créditeurs

1 050 440

993 255

    Autres

550 706

425 731

Dettes rattachées

27 095

19 705

        Total

8 899 939

8 656 048

 

 

La Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche Comté a réalisé en date du 19 décembre 2007 une cession de créance vis à vis de la Compagnie de Financement Foncier pour un montant de 32 509 milliers d’euros.

 

Note 4.2. Répartition des encours de crédit. — Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2007 :

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

5 704 661

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

6 201 732

74 382

-50 589

43 591

-37 509

Particuliers : crédits immobiliers

3 608 647

19 576

-8 311

7 244

-5 160

    Particuliers : autres

591 851

23 325

-18 642

13 471

-12 123

    Professionnels

332 585

14 102

-10 502

17 302

-15 538

    Entreprises

223 147

15 958

-12 252

5 285

-4 423

    Collectivités et institutionnels locaux

1 348 880

404

-246

 

 

    Autres

96 622

1 017

-636

289

-265

 

 

b) Créances restructurées. — Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 1 218 milliers d'euros, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 69 milliers d'euros au 31 décembre 2007 (cf. note 1d).

 

Note 5. – Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable.

(En milliers d’euros)

Transaction

placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2007

Total 2006

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

565 803

180 728

 

10 717

757 248

701 131

Actions et autres titres à revenu variable (2)

1 235

1 039 339

 

27 316

0

1 067 890

878 591

        Total 2007

1 235

1 605 142

180 728

27 316

10 717

1 825 138

 

        Total 2006

0

1 310 956

228 376

26 800

13 590

1 579 722

 

(1) Dont titres cotés 577 176 milliers d'euros en 2007 contre 573 082 milliers d'euros en 2006.

(2) Dont titres cotés 1 235 milliers d'euros en 2007 contre 0 milliers d'euros en 2006.

 

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à -292 milliers d'euros en 2007 contre 233 milliers d'euros en 2006 pour les titres de placement et à 798 milliers d'euros, en 2007 contre 1 653 milliers d'euros en 2006 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 83 917 milliers d'euros.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

(En milliers d’euros)

Placement

Activité de portefeuille

2007

2006

2007

2006

Valeur nette comptable

1 611 237

1 318 225

27 316

26 800

Valeur de marché

1 616 852

1 343 045

32 442

30 093

Plus-values latentes (1)

5 615

24 820

5 126

3 293

Moins-values latentes provisionnées

-18 783

-984

-1 035

-939

(1) Dont 2 896 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 2 719 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

 

Les moins-values sur les titres d'investissement faisant l'objet d'une provision s'élèvent à 132 milliers d'euros au 31 décembre 2007.

 

Note 6 – Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

Tableau des filiales et participations (montants (en milliers d’euros)

Filiales et participations

Capital  

Capitaux propres autres que le capital (1)  

Quote-part du capital détenue (en %)  

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés  

Montant des cautions et avals donnés par par la société  

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé  

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)  

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    PHILAE

3 550

-1 690

100,00%

3 550

3 550

1 300

0

944

-428

0

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BATIFRANC

8 827

6 639

24,89%

2 572

2 572

0

0

4 158

1 182

82

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

439

150

0

0

 

 

 

 

    Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

7 539

7 043

0

0

 

 

682

 

(1) Y compris FRBG le cas échéant.

 

 

La caisse d'épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10% du capital des titres de filiales communes au Groupe Caisse d'épargne (dont 475 863 milliers d’euros de titres CNCE). L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 482 328 milliers d'euros.

 

b) Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

Dénomination

Siège

Forme juridique

CNETI

11/19, rue de la vanne, BP 800, 92542 Montrouge Cedex

GIE

VIVALIS INVESTISSEMENT

Rue Pierre Fallion, Rillieux-la-Pape

GIE

GIE ARPEGE

430, rue Simon Pierre Laplace, Aix-en-Provence

GIE

SED ARPEGE

430, rue Simon Pierre Laplace, Aix-en-Provence

GIE

ECUREUIL CREDIT

29, rue de la Tombe Issoire, 75673 Paris Cedex 14

GIE

GIE CDS ECUREUIL

77, boulevard Saint-Jacques, 75014 Paris

GIE

SIRCE II

5, rue Masseran, Paris

GIE

NEUILLY CONTENTIEUX

20, avenue Georges Pompidou, 92595 Levallois Perret Cedex

GIE

GIE VULCAIN ENERGIE

39, rue de Bassano, 75008 Paris

GIE

GIE SPRING RAIN

103, avenue des Champs Elysées, 75008 Paris

GIE

GIE GIESTAR 3

103, avenue des Champs Elysées, 75008 Paris

GIE

GIE ACHAT

50, avenue Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE CE GARANTIE ENTREPRISE

5, rue Masseran, Paris

GIE

GIE DISTRIBUTION

50, avenue Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE GCE TECHNOLOGIE

11, rue du Fort de Noyelles, 59473 Seclin Cedex

GIE

GIE GCE BUSINESS SERVICES

50, avenue Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

GIE GCE ASSURANCES PRODUCTION SERVICE

88, avenue de France, 75641 Paris Cedex 13

GIE

GIE GCE MOBILIZ

50, avenue Pierre Mendes-France, 75201 Paris Cedex 13

GIE

SC CHATEAU DE BLIGNY

« Le château » Grande Rue, 21200 Bligny-les-Beaune

SCI

SCI DE LA CROIX BLANCHE

42, avenue Raymond Poincare, Paris

SCI

SCI CEFCL

2, rue Royale, 57000 Metz

SCI

SCI EPARGNE HABITAT

15, place Grangier, 21000 Dijon

SCI

 

 

c) Opérations avec les entreprises liées. — Seuls les encours existants en fin de période entre la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche Comté et les entreprises liées, c’est-à-dire les entités effectivement incluses dans le périmètre de consolidation par intégration globale du Groupe Caisse d’Épargne, sont déclarées dans le tableau suivant :

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total 2007

Total 2006

Créances

1 655 272

13 577

1 668 849

1 595 990

    Dont subordonnées

89 477

 

89 477

64 301

Dettes

4 379 620

 

4 379 620

3 633 290

    Dont subordonnées

 

 

0

0

Engagements de financement donnés

83 895

 

83 895

184 947

Engagements de financements reçus

3 000

 

3 000

363 000

Engagements de garantie donnés

398 342

 

398 342

97 020

 

 

Note 7. – Durée résiduelle des emplois et ressources.

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 6 mois

De 6 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2007

Total des emplois

397 807

181 166

238 954

433 880

2 988 244

4 215 049

8 455 100

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

157 300

30 825

69 791

54 850

718 391

441 170

1 472 327

Opération avec la clientèle

240 507

133 589

157 260

322 475

1 922 761

3 448 933

6 225 525

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

16 752

11 903

56 555

347 092

324 946

757 248

        Total des ressources

1 307 801

389 175

355 856

1 049 473

2 078 137

1 353 132

6 533 574

Dettes envers les établissements de crédit

500 553

274 186

171 351

806 592

1 356 078

952 482

4 061 242

Opération avec la clientèle

789 119

111 838

181 222

238 523

714 785

400 650

2 436 136

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

 

0

    Bons de caisse et d'épargne

9 058

530

561

1 158

7 275

0

18 581

    TMI et TCN

9 070

2 621

2 722

3 201

0

0

17 615

    Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

0

    Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

0

 

 

Note 8. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

 

Valeur brute

Acquisitions  

Cession/Mises hors service  

Autres mouvements

Valeur brute

Amortissements et dépréciations

Valeur nette

01/01/07

31/12/07

31/12/07

31/12/07

Incorporelles

15 590

458

-142

-3 566

12 340

-7 433

4 908

Corporelles

201 712

3 153

-17 277

6 799

194 387

-121 055

73 333

        Total

217 302

3 611

-17 419

3 233

206 728

-128 487

78 241

 

 

b) Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2007 concerne (valeur nette (en milliers d’euros) :

Les logiciels

147

Les fonds commerciaux

4 752

 

 

c) Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2007 des terrains et constructions s'élève à 47 063 milliers d'euros dont 41 851 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du l’établissement.

 

Note 9. – Dettes représentées par un titre.

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

(En milliers d’euros)

31/12/07

31/12/2006

Bons de caisse et bons d'épargne

1 391

2 485

TMI et TCN

144

97

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

        Total

1 535

2 582

 

 

Note 10. – Comptes de régularisation.

(En milliers d’euros)

Actif

Passif

Opération de hors bilan sur titres

 

 

Engagement sur devises

 

 

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

6 388

7 822

Charges et produits constatés d'avance (1)

3 603

47 485

Produits à recevoir/Charges à payer

21 741

56 476

Valeurs à l'encaissement

72 243

23 138

Autres

1 158

3 407

        Total 2007

105 133

138 327

        Total 2006

111 556

177 698

(1) Dont subventions relatives aux PATZ, restant à étaler pour un montant de 45 765 milliers d'euros.

 

 

Note 11.1. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

(En milliers d’euros)

01/01/07

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/07

Dépréciation inscrites en déduction des éléments d'actif

-53 748

-14 055

9 445

5 192

-53 166

    Crédits à la clientèle

-51 106

-14 030

9 400

5 147

-50 589

    Autres

-2 642

-25

45

45

-2 577

Provisions inscrites au passif

11 552

4 403

-660

-2 847

12 448

    Risques d'exécution d'engagement par signature

945

177

-483

-76

563

    Crédits à la clientèle (1)

10 607

4 226

-177

-2 771

11 885

    Autres

 

 

 

 

 

        Total

-42 196

-9 652

8 785

2 345

-40 718

(1) Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations permettant d'évaluer les probabilités de défaillance sont disponibles.

 

 

Note 11.2. Provisions :

a) Provisions (hors risque de contrepartie). — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

(En milliers d’euros)

01/01/07

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31/12/07

Litiges, amendes et pénalités

5 450

948

-481

-3 375

 

2 542

Engagements sociaux (note 11b)

34 073

19

-16 946

-26

 

17 120

PEL/CEL (note 11c)

 

 

-11 742

 

38 603

26 861

Autres opérations bancaires et non bancaires

16 502

1 672

-1 679

-1 286

 

15 209

        Total

56 026

2 639

-30 848

-4 687

38 603

61 732

 

 

b) Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d'Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne est limité au versement des cotisations (19 489 milliers d'euros en 2007).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Épargne concernant les régimes suivants :

– CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE ; la CGRCE est assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 31/12/07

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 31/12/06

Valeur actualisée des engagements financés (a)

187 694

5 523

579

193 796

201 346

5 543

606

207 495

Juste valeur des actifs du régime (b)

-176 865

 

 

-176 865

-171 587

 

 

-171 587

Juste valeur des droits à remboursements (c)

-16 897

-5 440

-352

-22 689

-33 520

-5 197

-336

-39 053

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

25

121

146

 

61

128

189

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

6 090

 

 

6 090

3 379

 

 

3 379

Solde net au bilan (a)-(b)-(c)+(d)-(e)

22

108

348

478

-382

407

398

-291

Passif

16 515

108

348

 

33 138

407

398

 

Actif

16 493

 

 

 

-33 520

 

 

 

 

 

L'impact pour la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche Comté de l'instauration par la Loi de Financement de la Sécurité Sociale de 2008 (LFSS 2008) d'une contribution patronale sur les préretraites représente environ 2% du passif. Considéré comme un changement d'hypothèses actuarielles, l'impact de cette modification a été comptabilisé en tant qu'écart actuariel non reconnu. Aucun autre impact matériel n'a été identifié suite à la mise en oeuvre des dispositions de la LFSS 2008.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des caisses d’épargne (CGRCE). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs non liées à des changements d’hypothèses.

(En milliers d’euros)

31/12/07

31/12/06

31/12/05

01/01/05

Valeur actualisée des engagements

187 694

201 346

209 951

197 331

Juste valeur des actifs du régime et droits à remboursement

-193 761

-205 108

-210 404

-197 331

Déficit (surplus)

-6 067

-3 761

-453

0

Ajustements sur les passifs liés à l'expérience pertes (gains) (en %)

4,0%

-1,1%

3,4%

 

Ajustements sur les actifs liés à l'expérience pertes (gains) (en %)

-6,7%

-3,4%

-2,4%

 

 

 

Au 31 décembre 2007, les actifs de couverture du régime de retraite des Caisses d’Épargne sont répartis à hauteur de 78% en obligations, 7% en actions, 1% en actifs immobiliers et 14% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Analyse de la charge de l'exercice :

(En milliers d’euros)

CGRCE (1)

Retraites

Autres engagements

Total

2006

0

324

-886

-562

2007

0

-262

-43

-305

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE.

 

(En milliers d’euros)

31/12/07

31/12/06

Coût des services rendus de la période

 

 

Coût financier

7 574

6 965

Rendement attendu des actifs du régime

-8 250

-4 790

Rendement attendu des droits à remboursement

676

-2 175

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

Autres

 

 

        Total

0

0

 

 

Au cours de l'exercice 2007, une opération de transfert d'un montant de 15 948 milliers d'euros a été réalisée vers la CGRCE.

— Principales hypothèses actuarielles :

(En pourcentage)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/07

31/12/06

31/12/07

31/12/06

31/12/07

31/12/06

Taux d'actualisation

4,60%

4,10%

4,20%

3.68% (1)

4,20%

3,68%

Rendement attendu des actifs du régime

4,60%

3,90%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

4,20%

4,10%

4,00%

4,00%

4,64%

4,64%

(1) 4,59% au 31/12/2007 et 3,84% au 31/12/2006 pour les avantages tarifaires aux retraités.

 

 

— Attribution gratuite d’actions destinées aux salariés : Lors de sa réunion du 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a attribué gratuitement, de manière égalitaire et nominative, 60 actions Natixis au profit des salariés de Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées, directement ou indirectement, dans les conditions de l’article L.225-197-2 du Code du Commerce, sous réserve que ces sociétés répondent aux dites conditions au moins depuis le 17 novembre 2006.

Cette attribution concerne les salariés, en France, du Groupe Banque Populaire, du Groupe Caisse d’Épargne, de Natixis et de ses filiales, ayant au moins 3 mois d’ancienneté à la date du 12 novembre 2007, soit au total près de 110 000 personnes.

Le Directoire de Natixis a ainsi attribué des actions gratuites à chaque bénéficiaire qui seront acquises dans 2 ans sous condition de présence.

Chaque entité constate dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés qui sera refacturée à l’issue de la période d’acquisition par Natixis qui a procédé à l’acquisition des actions sur le marché.

La charge globale est calculée sur la base d’un prix d’acquisition unitaire des actions de 15,4185 € ; le calcul tenant compte d’un taux moyen de turn over estimé de 2,25% sur la période (jusqu’au 12 novembre 2009) et de la nouvelle contribution patronale de 10%, instituée par l’article 13 de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale, calculée sur la valeur des actions à la date de la décision d’attribution par le Directoire.

La prise en compte de la charge est étalée sur la période de 2 ans au fur et à mesure de l’acquisition des droits par les bénéficiaires. Au 31 décembre 2007, le montant constaté à ce titre s’élève à 104 K€.

— Plan d’options d’achat d’actions : L’assemblée générale des actionnaires de Natixis du 17 novembre 2006 a autorisé le Directoire à attribuer des options de souscription d’actions aux salariés et aux mandataires sociaux de Natixis ainsi que des sociétés qui lui sont liées. En application de cette autorisation, le Directoire de Natixis réuni le 29 janvier 2007, a décidé que le prix d’exercice des options d’action ressort à 22,15 euros. Les options qui ont été consenties dans le cadre de ce plan ne peuvent être exercées qu’à compter du 29 janvier 2011 ; les options non exercées deviendront caduques le 29 janvier 2014. Les autres caractéristiques du plan sont les suivantes :

– Nombre total d’actions susceptibles d’être attribuées : 103140 ;

– Nombre de bénéficiaires : 1719.

 

c) Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006

Encours collectés au titre des PEL - Ancienneté de moins de 4 ans

804 306

778 779

Encours collectés au titre des PEL - Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

296 858

321 261

Encours collectés au titre des PEL - Ancienneté de plus de 10 ans

590 871

755 268

Encours collectés au titre des Plans épargne logement

1 692 035

1 855 308

Encours collectés au titre des Comptes épargne logement

246 643

250 586

        Total

1 938 678

2 105 894

 

 

— Encours des crédits octroyés :

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006

Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne logement

22 352

29 908

Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne logement

58 429

60 478

        Total

80 781

90 386

 

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans Épargne Logement :

(En milliers d’euros)

01/01/2007

Dotations/Reprises nettes

31/12/2007

Provisions constitués au titre des PEL - Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

Provisions constitués au titre des PEL- Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

 

Provisions constitués au titre des PEL - Ancienneté de plus de 10 ans

30 848

-11 525

19 323

Provisions constitués au titre des Plans épargne logement

30 848

-11 525

19 323

Provisions constitués au titre des Comptes épargne logement

5 839

-240

5 599

Provisions constitués au titre des crédits PEL

634

-97

537

Provisions constitués au titre des crédits CEL

1 282

120

1 402

Provisions constitués au titre des Crédits épargne logement

1 916

23

1 939

        Total

38 603

-11 742

26 861

 

 

Note 12. – Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées.

a) Capitaux propres :

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2005

165 384

146 820

494 415

69 293

875 912

Mouvements de l'exercice

30 000

 

45 482

11 851

87 333

Au 31 décembre 2006

195 384

146 820

539 897

81 144

963 245

Augmentation de capital

30 000

 

 

 

30 000

Affectation réserves

 

 

81 144

-81 144

0

Distribution de dividendes

 

 

-11 908

 

-11 908

Changements de méthode

 

 

-37 588

 

-37 588

Autres variations (1)

 

 

 

 

 

Résultat 2007

0

0

0

78 886

78 886

Acompte sur dividende

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2007

225 384

146 820

571 545

78 886

1 022 635

 

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 225 384 milliers d'euros et est composé pour 180 307 340 euros de 9 015 367 parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 45 076 840 euros de certificats d'investissement.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 30 M€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Directoire du 17 décembre 2007, par l’émission au pair :

— De 1 200 000 parts sociales nouvelles de vingt euros de valeur nominale chacune,

— De 300 000 CCI nouveaux de vingt euros de valeur nominale chacun.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2007 sont décrits en note 2.

 

b) Variation du FRBG :

(En milliers d’euros)

01/01/2007

Dotations

Reprises

31/12/2007

Fonds pour risques bancaires généraux

99 792

0

-265

-99 527

 

 

IV. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées

 

Note 13. – Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse d’épargne ou de tiers.

A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la Caisse d’Épargne.

 

Note 14. – Opérations sur instruments financiers à terme.

a) Engagements sur instruments financiers à terme

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2007

Total 2006

Opérations sur marches organisés :

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

17 466

0

0

17 466

0

    Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré à gré (1) :

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

733 793

0

0

733 793

549 971

    Opérations conditionnelles

10 000

 

 

10 000

20 000

        Total (montants nominaux)

761 259

0

0

761 259

569 971

        Total (juste valeur)

7 653

 

 

7 653

2 748

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total 2007

Opérations fermes

623 793

100 000

10 000

 

733 793

Opérations conditionnelles

0

10 000

 

 

10 000

    Achats

 

10 000

 

 

10 000

    Ventes

0

 

 

 

0

        Total 2007

623 793

110 000

10 000

0

743 793

        Total 2006

554 971

0

15 000

0

569 971

 

 

b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2007

Opérations sur marches organises :

 

 

 

 

    Opérations fermes

17 466

0

0

17 466

    Opérations conditionnelles

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré à gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

30 107

226 394

477 292

733 793

    Opérations conditionnelles

 

10 000

 

10 000

        Total

47 573

236 394

477 292

761 259

 

 

c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche Comté subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Épargne de CEBFC au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche Comté par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres ».

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et organes assimilés

Établissements financiers de l'OCDE et organes assimilés

Autres contreparties

Total 2007

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation

 

 

66

66

Effets des accords de compensation par liquidation

 

 

 

 

Effet de collatéralisation

 

 

 

 

Equivalent risque de crédit non pondéré accord de compensation et de collatéralisation (1)

 

 

33

33

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 

 

66

65

(1) Dont coût de remplacement net positif

 

 

13

13

 

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2007, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,93% de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 1,14% au 31 décembre 2006.

 

Note 15. – Ventilation du bilan par devise.

(En milliers d’euros)

31/12/2007

31/12/2006

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

14 671 043

14 673 732

13 700 353

13 701 982

Dollar américain

512

419

907

812

Livre sterling

44

 

62

10

Yen japonais

5

 

2

0

Autres devises

62 851

60 304

34 936

33 456

        Total

14 734 455

14 734 455

13 736 260

13 736 260

 

 

Note 16. – Autres engagements ne figurant pas au hors bilan au 31/12/2007.

(En milliers d’euros)

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

2 243 084

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédits-bails :

2 746

 

    Mobilier

 

 

    Immobilier

2 746

 

Autres engagements

147 152

1 800 126

        Total

149 898

4 043 210

Dont entreprises liées

147 153

1 743 037

 

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2007.

 

V. – Informations sur le compte de résultat.

 

Note 17. – Intérêts, produits et charges assimilés.

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

2007

2006

2007

2006

Sur opérations avec les établissements de crédit

224 833

203 071

-179 150

-111 614

Sur opérations avec la clientèle

274 169

233 457

-256 888

-229 674

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

41 149

40 420

-3 826

-3 058

Relatives à des dettes subordonnées

 

 

 

 

Sur opérations de crédit-bail

0

0

0

0

Autres intérêts et produits assimilés

14 595

1 020

-2 493

-2 050

        Total

554 746

477 968

-442 357

-346 396

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 88 596 milliers d'euros en 2007 ;

— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 31 445 milliers d'euros en 2007.

 

Note 18. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d’euros)

2007

2006

Actions et autres titres à revenu variable

1 127

1 050

Participations et autres titres détenus à long terme

1 332

1 175

Parts dans les entreprises liées

37 865

19 091

        Total

40 324

21 316

 

 

Note 19. – Commissions.

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-1 344

28

Sur opérations avec la clientèle

0

32 942

Relatives aux opérations sur titres

-458

14 832

Sur moyens de paiement

-13 193

23 934

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

38 256

Autres commissions (1)

-8 158

12 172

        Total 2007

-23 153

122 165

        Total 2006

-20 748

117 882

(1) Les charges se composent des frais sur autres prestations de services (monétiques, frais de compensation, gestion des titres à la clientèle, etc.) pour 7 908 milliers d’euros et 250 milliers d’euros de charges sur les engagements de garanties reçus.

 

 

Les produits : principalement les produits sur prestation de services financiers pour 6 141 K€, les produits sur les engagements de financement et de garantie donnés pour 2 824 K€, les commissions sur les produits d’assurance pour 3 168 K€ et les commissions sur opérations de change avec la clientèle pour 39 K€.

 

Note 20. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

(En milliers d’euros)

2007

2006

Titres de transaction

362

0

Change

1 646

1 339

Instruments financiers

-1

-131

        Total

2 007

1 208

 

 

Note 21. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

(En milliers d’euros)

Titres de placement

TAP

2007

2006

Résultat des cessions

51 404

2 908

54 312

36 942

Dotation (reprise) nette aux (de) dépréciation

-17 800

-96

-17 896

1 050

        Total

33 604

2 812

36 416

37 992

 

 

Note 22. – Autres produits et charges d'exploitation bancaire.

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

-711

2 334

Transferts de charges

-221

561

Autres produits (1) et charges (2)

-4 172

3 533

        Total 2007

5 104

6 428

        Total 2006

-4 379

7 545

(1) Les autres produits sont constitués principalement de la prescription (bons, chèque) pour 721 milliers d’euros et des livrets pour 567 milliers d’euros, des revenus sur les immeubles hors exploitation pour 656 milliers d’euros, des commissions prescriptions immobilière pour 615 milliers d’euros.

(2) Les autres charges comprennent notamment les subventions PELS pour 2 942 milliers d’euros et les dotations aux amortissements sur les immobilisations hors exploitation pour 494 milliers d’euros.

 

 

Note 23. – Charges générales d'exploitation.

(En milliers d’euros)

2007

2006

Frais de personnel

-106 836

-106 782

    Salaires et traitements

-63 684

-65 642

    Charges de retraite

-9 614

-6 821

    Autres charges sociales et fiscales

-29 127

-29 073

    Intéressement et participation

-4 411

-5 246

Impôts et taxes

-4 681

-5 283

Services extérieurs et autres frais administratifs

-86 313

-75 161

        Total

-197 830

-187 226

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

Cadres

458

Non cadres

1 220

 

1 678

 

 

Note 24. – Coût du risque.

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations sur dépréciation

-18 103

-25

-18 128

Reprises sur dépréciation

17 073

45

17 118

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des dépréciations

-4 579

0

-4 579

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des dépréciations

-1 999

-13

-2 012

Récupération sur créances amorties

366

32

398

        Total 2007

-7 242

39

-7 203

        Total 2006

-8 621

-1 310

-9 931

 

 

Note 25. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros)

2 007

2 006

Sur immobilisations corporelles

822

-984

Sur immobilisations incorporelles

 

 

Sur titres de participation

 

 

Sur parts dans les entreprises liées

 

 

Autres titres détenus à long terme

-1 666

7 239

Sur titres d'investissement

 

0

        Total

-844

6 255

 

 

Note 26. – Résultat exceptionnel.

Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2007 la résolution d’un litige avec un prestataire.

 

Note 27. – Impôt sur les sociétés.

L’impôt de la société, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

Base imposable au taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Autre titre du résultat courant 2007

6 540

893

2 338

Au titre du résultat exceptionnel 2007

-444

 

 

Réintégrations/déductions dues à l'intégration fiscale

 

 

 

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables du groupe fiscal

6 096

893

 

Impôt correspondant

-2 032

-134

 

+ Incidences de la quote-part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

0

0

 

+Contributions 3,3%

-42

-4

 

-Déductions au titre des crédits d'impôts

1 237

 

 

-Incidence de l'intégration fiscale

151

 

 

Impôt comptabilisé

-686

-138

 

Provision pour retour aux bénéfices des filiales

1 287

 

 

Provisions pour impôts différé GIE Fiscaux

1 151

 

 

        Total

1 752

-138

 

 

 

Intégration fiscale. — La société a opté pour le régime fiscal des groupes de sociétés prévu aux articles 223 A à U du Code général des impôts. Les charges d’impôt sont comptabilisées par les filiales intégrées comme en l’absence d’intégration ; cette charge est calculée sur le résultat fiscal propre à chaque filiale intégrée après imputation de tous ses déficits antérieurs.

Le périmètre d’intégration fiscale 2007 est le suivant :

— CEBIM ;

— PHILAE SASU.

 

Note 28. – Répartition de l'activité/Banque commerciale.

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont banque commerciale

2007

2006

2007

2006

Produit net bancaire

291 472

292 388

259 500

246 485

Frais de gestion

-208 095

-197 394

-196 215

-195 415

Résultat brut d'exploitation

83 377

94 994

63 284

51 070

Coût du risque

-7 203

-9 931

-7 203

-9 050

Résultat d'exploitation

-76 174

85 063

56 081

42 020

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-844

6 255

822

-312

Résultat courant avant impôt

75 330

91 318

56 903

41 708

 

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la segmentation du Groupe Caisse d'Épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC). »

 

VI. – Autres informations.

 

Note 29. – Consolidation.

En application du § 1000 in fine du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté n’établit pas de comptes consolidés.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Épargne.

 

V. – Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

 

B. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L. 232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes comptables exposés dans la note II.2 de l’annexe concernant :

— l’application de l’Avis n° 2006-02 du CNC relatif à la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement,

— le traitement comptable du crédit d’impôt des nouveaux prêts à taux zéro du Ministère du Logement émis à partir du 1er février 2005 en application de l’Avis n° 2007-B du Comité d’urgence du CNC.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Comme indiqué dans les notes II-1 b et III-11.1 de l’annexe aux comptes annuels, votre Caisse d’Épargne constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle ou sur base de portefeuille et au passif par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes II-1.j et III-11.2 de l’annexe.

– Votre Caisse d’Épargne constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes II-1.m et III-11.2 de l’annexe.

– Votre Caisse d’Épargne détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes II-1.c et II-1.l de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Courbevoie et à Chalon sur Saône, le 20 mars 2008.

 

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Entreprises :

Mazars & Guérard :

Sylvie Merle,

Pierre Masiéri.

Philippe Saint Pierre ;

 

 

 

0804178

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 983
Texte de l'annonce :

0800983

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Banque coopérative au capital de 225 384 180 €.

Siège sociale : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 651 E.

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

22 588

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de Crédit

5 704 661

Opérations avec la Clientèle

6 225 525

Obligations et autres titres à revenu fixe

757 248

Actions et autres titres à revenu variable

1 067 890

Participations et autres titres détenus à long terme

38 523

Parts dans les entreprises liées

487 125

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

4 908

Immobilisations corporelles

73 333

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

247 521

Comptes de régularisation

105 133

        Total actif

14 734 455

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 399 211

Opérations avec la Clientèle

8 899 939

Dettes représentées par un titre

36 196

Autres passifs

64 371

Comptes de régularisation

217 213

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

74 180

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

99 527

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

943 818

    Capital souscrit

225 384

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

466 010

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

69

    Report à nouveau (+/-)

-37 587

        Total passif

14 734 455

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

750 321

    Engagements de garantie

478 952

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

3 000

    Engagements de garantie

49 786

    Engagements sur titres

22 042

 

 

0800983

07/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16420
Texte de l'annonce :

0716420

7 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Banque coopérative au Capital : 165 384 180 €.

Siège social :1, Rond point de la Nation, BP 23088 , 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 651 E. 

Situation au 30 septembre 2007

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

23 658

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

5 552 173

Opérations avec la clientèle

6 041 673

Obligations et autres titres à revenu fixe

690 590

Actions et autres titres à revenu variable

1 329 569

Participations et autres titres détenus à long terme

33 202

Parts dans les entreprises liées

465 029

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

8 110

Immobilisations corporelles

71 187

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

266 795

Comptes de régularisation

82 970

        Total actif

14 564 956

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

4 319 295

Opérations avec la clientèle

8 853 890

Dettes représentées par un titre

32 506

Autres passifs

47 274

Comptes de régularisation

224 814

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

74 551

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

99 792

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

912 834

  Capital souscrit

195 384

  Primes d'émission

289 942

  Réserves

466 010

  Ecarts de réévaluation

 

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

101

  Report à nouveau (+/-)

-38 603

        Total passif

14 564 956

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

826 830

  Engagements de garantie

172 539

  Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement

38 000

  Engagements de garantie

51 112

  Engagements sur titres

20 202

 

 

0716420

15/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11987
Texte de l'annonce :

0711987

15 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Banque coopérative au capital de 195 384 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 651 E.

 

 

 

Situation trimestrielle publiable au 30 juin 2007 

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

23 057

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 579 290

Opérations avec la Clientèle

5 854 046

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

723 793

Actions et Autres Titres à revenu variable

1 200 978

Participations et autres titres détenus à long terme

32 750

Parts dans les Entreprises liées

464 960

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

8 149

Immobilisations corporelles

73 004

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

233 379

Comptes de Régularisation

104 048

        Total actif

14 297 454

 

 

Passif

Montant

Banques Centrales, CCP

1

Dettes envers les établissements de crédit

4 088 817

Opérations avec la Clientèle

8 793 079

Dettes représentées par un titre

39 117

Autres passifs

51 286

Comptes de Régularisation

216 883

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

95 613

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

99 792

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

912 866

    Capital souscrit

195 384

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

466 010

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

133

    Report à nouveau (+/-)

-38 603

        Total passif

14 297 454

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

910 589

    Engagements de garantie

163 304

    Engagements sur titres

18 395

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

133 000

    Engagements de garantie

54 594

    Engagements sur titres

101 202

 

 

0711987

23/05/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 6970
Texte de l'annonce :

0706970

23 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°62


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D’ÉPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 195 384 180 €.

Siège social : 1, rond point de la Nation, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651 E.

 

I. — Bilan aux 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Caisses, banques centrales, CCP

 

25 829

22 085

16 471

Effets publics et valeurs assimilées

5.7

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3,7

5 561 688

5 864 144

4 072 029

A vue

 

4 016 325

3 868 476

2 632 649

A terme

 

1 545 363

1 995 668

1 439 380

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

5 632 146

4 834 080

3 217 125

Créances commerciales

 

25 213

16 238

14 073

Autres concours à la clientèle

 

5 553 523

4 771 672

3 165 094

Comptes ordinaires débiteurs

 

53 410

46 170

37 958

Obligations et autres titres a revenu fixe

5.7

701 131

887 359

762 807

Actions et autres titres a revenu variable

5

878 591

527 078

384 035

Participations et autres titres détenus a long terme

6

32 047

34 361

23 878

Parts dans les entreprises liées

6

447 817

379 901

255 322

Immobilisations incorporelles

8

8 265

8 289

5 826

Immobilisations corporelles

8

74 638

74 694

46 537

Autres actifs

 

262 552

247 209

158 861

Comptes de régularisation

10

111 556

89 540

62 936

Total de l'actif

 

13 736 260

12 968 740

9 005 827

 

Hors bilan

Notes

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Engagements donnés

13, 14, 15

 

 

 

Engagements de financement

 

771 621

949 045

750 185

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

194 077

413 969

393 942

Engagements en faveur de la clientèle

 

577 544

535 076

356 243

Engagements de garantie

 

159 236

154 846

143 628

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

0

0

 

Engagements d'ordre de la clientèle

 

159 236

154 846

143 628

Engagements sur titres

 

0

0

0

Titres achetés avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

0

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

 

Bilan aux 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

Passif

Notes

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Banques centrales, CCP

 

0

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3, 7

3 663 141

3 294 226

2 360 034

A vue

 

316 395

147 866

138 803

A terme

 

3 346 746

3 146 360

2 221 231

Opérations avec la clientèle

4, 7

8 656 048

8 399 234

5 740 506

Comptes d'épargne à régime spécial

 

7 223 276

7 187 176

4 878 189

A vue

 

5 155 358

4 974 809

3 366 175

A terme

 

2 067 918

2 212 367

1 512 014

Autres dettes

 

1 432 772

1 212 058

862 317

A vue

 

1 007 969

944 436

628 146

A terme

 

424 803

267 622

234 171

Dettes représentées par un titre

7.9

36 850

35 315

25 371

Bons de caisse

 

25 250

33 475

24 412

Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

11 600

1 840

959

Emprunts obligataires

 

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

 

0

0

0

Autres passifs

 

71 719

39 765

30 949

Comptes de régularisation

10

177 698

134 536

92 822

Provisions

11

67 578

89 303

58 744

Dettes subordonnées

 

0

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

12

99 792

100 284

70 300

Capitaux propres hors FRBG

12

963 434

876 077

627 101

Capital souscrit

 

195 384

165 384

113 094

Primes d'émissions

 

289 942

146 820

106 478

Réserves

 

399 447

538 180

387 080

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

189

165

164

Report à nouveau

 

-2 672

-43 765

-27 282

Résultat de l'exercice (+/)

 

81 144

69 293

47 567

Total du passif

 

13 736 260

12 968 740

9 005 827

 

 

Hors bilan

Notes

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Engagements reçus

15

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

363 000

138 049

78 049

Engagements de garantie

 

 

 

 

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

56 368

63 516

58 740

Engagements sur titres

 

9 577

1 000

1 000

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

0

Autres engagements reçus

 

9 577

1 000

1 000

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

 

II. — Compte de résultat des exercices 2006 et 2005.

(En milliers d’euros)

Notes

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Intérêts et produits assimilés

16

477 968

440 505

299 074

Intérêts et charges assimilées

16

-346 396

-292 571

-201 672

Revenus des titres à revenu variable

17

21 316

18 110

12 675

Commissions (produits)

18

117 882

115 334

79 270

Commissions (charges)

18

-20 748

-21 064

-14 520

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

19

1 208

5 250

4 642

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

20

37 992

17 018

14 687

Autres produits d'exploitation bancaire

21

7 545

8 118

6 193

Autres charges d'exploitation bancaire

21

-4 379

-4 495

-2 557

Produit net bancaire

 

292 388

286 205

197 792

Charges générales d'exploitation

22

-187 226

-183 439

-124 028

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 168

-9 536

-6 089

Résultat brut d'exploitation

 

94 994

93 230

67 675

Coût du risque

23

-9 931

-7 767

-7 407

Résultat d'exploitation

 

85 063

85 463

60 268

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

24

6 255

-3 459

-3 235

Résultat courant avant impôt

 

91 318

82 004

57 033

Résultat exceptionnel

25

0

-8 520

-6 113

Impôt sur les bénéfices

26

-10 641

-6 354

-5 176

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

467

2 163

1 823

Résultat net

 

81 144

69 293

47 567

 

L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes annuels individuels.

 

III. — Annexe aux comptes annuels individuels exercices 2006.

I. Cadre juridique et financier - faits caractéristiques de l’exercice.

a. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les Caisses d’Épargne et de Prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d'Épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des Caisses d’Épargne et de Prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des Caisses d’Épargne et de Prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d’Épargne et de Prévoyance : Les Caisses d’Épargne et de Prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun, dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d’Épargne et de Prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse Nationale des Caisses d'Épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les Caisses d’Épargne et de Prévoyance.

 

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Épargne et de Prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre, par ailleurs, des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— Filiales.

Filiales nationales : Les filiales et participations nationales relèvent de deux grands pôles :

— la Banque commerciale qui regroupe les réseaux bancaires (Banque Palatine et Financière OCEOR) et les activités Immobilier et services spécialisés (dont le Crédit Foncier) ;

— Natixis, banque d'investissement et de projets commune aux Groupes Caisses d’Épargne et Banque Populaire, qui regroupe désormais les activités de banque de financement et d’investissement (dont IXIS Corporate et Investment Bank), de gestion d’actifs (dont IXIS Asset Management Group) et services aux investisseurs (CACEIS).

 

Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI).

 

Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les Caisses d’Épargne et de Prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes (SDR, sociétés financières, …).

 

b. Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre, non seulement les Caisses d’Épargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L. 512-95 du code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément au Décret du 9 février 2000 pris en application de l’article L. 512-95 du code monétaire et financier. Mais plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondée sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (« BFBP », organe central du réseau des banques populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la Loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L. 511-31 du code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement. Elle peut donc aussi s’appliquer à des filiales de Natixis, dont en particulier IXIS Corporate et Investment Bank. Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que de mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité.

En tout état de cause et notamment, même si les dispositions précédentes ne sont pas encore entrées en vigueur, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission Bancaire, et ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission Bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des Caisses d'Épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du Réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L. 512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 M€. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre Caisses d'Épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d'Épargne contribue.

 

c. Faits caractéristiques de l’exercice.

— Création de Natixis : Le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne ont signé, le 6 juin 2006, le protocole d’accord définissant les modalités de création d’une filiale commune, Natixis, destinée à regrouper leurs activités de banque de financements, d’investissement et de services.

L’assemblée générale mixte de Natexis Banques Populaires du 17 novembre 2006 a approuvé les apports d’actifs de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et de Prévoyance et de la SNC Champion (filiale de la Banque Fédérale des Banques Populaires) et une augmentation du capital social permettant de rémunérer ces apports. La dénomination sociale de Natexis Banques Populaires est devenue Natixis.

En vue de permettre la constitution de Natixis, la CNCE a apporté à Natexis Banques Populaires, pour un montant d’environ 11 milliard € :

— 100% de GCE Garanties, de Gestitres, de CIFG Holding, de GCE Affacturage, de GCE Bail, de GCE Financial Services ;

— 98,78% de IXIS CIB (le solde du capital ayant été apporté par la SNC Champion, après que Sanpaolo IMI International lui ai cédé sa participation) ;

— 79,957% de IXIS AM Group (la SNC Champion ayant par ailleurs apporté 4,627% après cession par Sanpaolo IMI International) ;

— 67% de CEFI,

— 60% de Foncier Assurances ;

— 57,85% de Compagnie 1818 – Banquiers Privés,

— 50% de CACEIS,

— une partie des CCI émis par les Caisses d’Épargne le 30 juin 2004 (1,5 milliard €) – le solde des CCI ayant été cédé à la SNC Champion, puis apportés par cette dernière à Natexis Banques Populaires.

 

Afin de réaliser cet apport les Caisses d’Épargne et de Prévoyance ont préalablement cédé leurs titres CEFI.

Préalablement à ces apports, la CNCE a donc acquis des titres des sociétés apportées auprès des Caisses d’Épargne et de Prévoyance (CEFI) et de ses filiales (des titres GCE Bail, GCE Affacturage et Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès de Banque Palatine et des titres Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès du Crédit foncier de France).

A l’issue de ces opérations d’apports et de cessions, chacun des deux groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire détenait 45,5% du capital de Natixis. Parallèlement, Natixis détient une participation de 20% de chaque Caisse d’Épargne et de Prévoyance au travers des CCI.

Dans l’objectif d’assurer la liquidité et l’attractivité du titre Natixis, les deux actionnaires ont convenu d’accroître le flottant de leur nouvelle banque en cédant des actions auprès du public et des investisseurs. Le 17 novembre 2006, la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisse d’Épargne, suite à la délivrance par l’AMF de son visa n°06-411, ont donc lancé la mise sur le marché d’une partie des titres qu’elles détiennent dans leur filiale bancaire commune Natixis. Cette cession a pris la forme d’une OPO (offre à prix ouvert).

Un pacte d’actionnaires d’une durée initiale de 15 ans, assorti d’une période de stabilité de leur participation d’au minimum 10 ans, renouvelable par tacite reconduction pour des périodes successives de cinq ans, scelle le partenariat des deux actionnaires au sein de Natixis.

Au 31 décembre 2006, à l’issue de l’opération sur le marché, le capital de Natixis est détenu à parité par la CNCE et la BFBP, à hauteur de 34,44%.

 

— Opérations avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC) : La Caisse des dépôts et consignations, CDC Holding Finance, les caisses d’épargne et la CNCE ont signé le 7 juillet 2006 un protocole d’accord organisant les modalités de rachat de la totalité de la participation de la CDC, via CDC Holding Finance, dans le capital de la CNCE (35%). Ce protocole d’accord prévoit le rachat et l’annulation de ses propres titres par la CNCE dans le cadre d’une réduction de capital.

Le 18 décembre 2006, la CNCE a procédé au rachat d’actions détenues par CDC Holding Finance pour un montant de 5,5 milliards €, ramenant ainsi la participation de CDC Holding Finance à 10,34% du capital de la CNCE (avant l’augmentation de capital d’un milliard € réservée aux Caisses d’Épargne et de Prévoyance). Le rachat du solde de la participation est intervenu le 29 janvier 2007. A l’issue de cette dernière opération, les caisses d’épargne détiennent 100% du capital de la CNCE.

Dans le prolongement du Protocole d’accord précité, les parties ont révisé leur partenariat, dans les domaines de l’assurance-vie, de l’immobilier et du capital investissement. En particulier, la CNCE et CNP Assurances se sont accordées sur la cession à cette dernière de la participation du Groupe Caisse d’Épargne dans le capital d’Ecureuil Vie pour un montant de 1,4 milliard €.

 

— Fusions de Caisse d’Épargne et de Prévoyance : Le 19 mai 2006, les Caisses d’Épargne de Bourgogne et de Franche-Comté ont fusionné. Ces opérations sont traitées en valeur nette comptable en application du règlement CRC n° 2004-13 du 23 novembre 2004 relatif au traitement comptable des fusions et opérations assimilées des banques sous statut coopératif.

— Convergence des systèmes d’information : Le Groupe Caisse d’Épargne a lancé au second semestre 2006 le projet ‘Performance du système d’information’, dont l’objectif est d’améliorer la performance de l’informatique au service des caisses d’épargne. Les axes d’amélioration portent sur une meilleure qualité de service et des économies d’échelle. Le périmètre de ce programme concerne les GIE informatiques Siris, Arpège, RSI et Cneti.

La fin de l’année 2006 a vu s’achever la phase d’avant-projet, structurée en chantiers thématiques réunissant les experts concernés et dont l’objectif était d’éclairer les réflexions et de garantir la prise en compte de la spécificité de chaque système d’information (SI) en vue d’une convergence à terme vers un système d’information unique pour les caisses d’épargne.

 

Le projet se décline en trois étapes : harmonisation, construction et convergence :

— L’harmonisation consistera à préparer l’infrastructure et les projets transversaux nécessaires aux traitements des fusions et des migrations (mi-2007) ;

— La seconde étape va consister à construire le SI de convergence (mi-2008) ;

— La troisième étape qui devrait s’achever courant 2010 permettra la réalisation des fusions et des migrations tout en poursuivant la construction du SI cible.

En l’absence à ce stade d’évaluation suffisamment fiable des coûts qui seront à supporter par la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, le lancement de ce projet n’a pas eu de conséquence sur les comptes au 31 décembre 2006 de la caisse d’épargne.

 

— Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’Union européenne (UE) mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’UE.

Les normes françaises demeurent, en revanche, applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le conseil national de la comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 et en 2006 dans les comptes de la Caisse d’Épargne par application des nouveaux règlements adoptés par le Comité de la réglementation comptable (note 2).

 

II. Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées.

Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du règlement n° 91-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2005-04 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Suite à la fusion des Caisses d'Épargne de Bourgogne et de Franche-Comté, la colonne 2006.12 correspond à l'activité de la nouvelle entité Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2006, la colonne « 2005/12 PROFORMA » correspond à l'agrégation des comptes de la Caisse d'Épargne de Bourgogne et de la Caisse d'Épargne de Franche-Comté au 31 décembre 2005, et la colonne 2005.12 indique les montants de la Caisse d'Épargne de Bourgogne au 31 décembre 2005.

Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices.

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

a. Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

 

b. Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

Le classement en encours douteux s'opère au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances, qui sont douteuses depuis plus d'un an, sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain, quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées, du fait de la situation financière du débiteur, sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision pour risques et charges.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif (cf. note 11).

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Épargne pour les besoins de sa gestion interne, notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.

 

c. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières, dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement, ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de contrepartie, dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque :

— Titres de transaction : La Caisse d'Épargne ne détient pas de titres de transaction.

— Titres de placement : Sont considérés comme titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains provenant des éventuels instruments de couverture sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec, pour seul objectif, d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise, notamment elle permet une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

d. Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 3 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire, dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

e. Constructions. — Depuis le 1er janvier 2005, les entreprises appliquent les nouvelles règles introduites par :

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

 Postes

 Durée

 Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

 40 ans

 Toitures

 25 ans

 Ascenseurs

 15 ans

 Installations de chauffage ou de climatisation

 10 ans

 Eléments de signalisation et façade

 5 à 10 ans

 Ouvrants (portes et fenêtres)

 20 ans

 Clôtures

 10 ans

 Matériel et sécurité

 5 à 10 ans

 Câblages

 10 ans

 Autres agencements et installations des constructions

 10 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

f. Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Mobiliers et matériels spécialisés

4 à 10 ans,

Matériels informatiques

3 à 5 ans.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

g. Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale : à vue ou à terme et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature : comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

h. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

i. Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

j. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payées dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, …) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, …) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

k. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

l. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

m. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

 

Note 2. Changements de méthodes comptables,

Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2006 :

— Le règlement CRC n° 2005-03 a modifié, à compter du 1er janvier 2006, le taux de référence pour le calcul des décotes sur créances restructurées (le taux d’origine est appliqué et non plus le taux de marché).

— Ce changement de réglementation n’a pas de caractère significatif et aucun impact n’a été comptabilisé dans les capitaux propres.

— Le règlement CRC n° 2005-01 a généralisé la méthode de calcul actuariel pour l’amortissement des primes et des décotes sur titres détenus. Les changements effectués lors de la première application du règlement CRC n° 2005-01 sont traités selon les dispositions générales liées aux changements de méthode comptable prévu à l’article 314-1 du règlement CRC n° 99-03, c’est-à-dire que l’effet, de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait toujours été appliquée.

— Ce changement de réglementation n’a pas de caractère significatif et aucun impact n’a été comptabilisé.

— En revanche, la Caisse d’Épargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation l’avis du CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’Épargne logement ainsi que les modalités de constitution de la provision.

 

III. Informations sur les postes du bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Note 3. Opérations interbancaires.

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 3 106 650 K€ au 31 décembre 2006.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 145 732 K€ et 23 804 K€ au 31 décembre 2006.

 

Note 4.1. Opérations avec la clientèle.

 

Actif (en milliers d’euros)

2006

2005/12 Proforma

2005/12

Créances commerciales

22 936

14 163

11 998

Autres concours à la clientèle

5 506 179

4 727 832

3 133 837

Crédits de trésorerie

562 035

515 428

364 941

Crédits à l'équipement

1 618 940

1 372 676

902 260

Prêts épargne logement

90 386

110 283

65 984

Autres crédit à l'habitat

3 193 284

2 685 301

1 767 152

Autres

41 534

44 144

33 500

Comptes ordinaires débiteurs

49 483

42 971

35 750

Créances rattachées

28 392

24 727

17 386

Créances douteuses

76 262

69 007

49 227

Provisions sur créances douteuses

-51 106

-44 620

-31 073

Total

5 632 146

4 834 080

3 217 125

 

Passif

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Comptes d'épargne à régime spécial

7 217 357

7 179 554

4 872 631

Livret A

3 106 542

3 004 084

2 028 880

Livret Jeune, livret Bet Codevi

822 596

753 650

531 055

PEL et CEL

2 105 895

2 222 705

1 508 223

LEP

975 634

953 184

652 627

PEP

189 156

233 850

143 281

Autres

17 534

12 081

8 565

Autres dettes

1 418 986

1 203 943

855 754

Comptes ordinaires créditeurs

993 255

926 637

613 900

Autres

425 731

277 306

241 854

Dettes rattachées

19 705

15 737

12 121

Total

8 656 048

8 399 234

5 740 506

 

 

Note 4.2. Répartition des encours de crédit.

a. Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2006 :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

5 561 688

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

5 606 990

76 262

-51 106

41 067

-35 163

Particuliers : crédits immobiliers

3 109 370

18 360

-8 865

7 988

-5 867

Particuliers : autres

478 968

20 088

-16 003

11 663

-10 463

Professionnels

256 397

16 905

-14 000

15 473

-13 895

Entreprises

244 422

16 694

-10 226

5 654

-4 716

Collectivités et institutionnels locaux

1 282 222

416

-243

 

 

Autres

235 611

3 799

-1 769

289

-222

 

 

b. Créances restructurées. — Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 747 K€, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 40 K€ au 31 décembre 2006 (cf. note 1d).

 

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres a revenus fixe et variable.

 

(En milliers d’euros)

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2006/12

Total 2005/12 Proforma

Total 2005/12

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

459 165

228 376

 

13 590

701 131

887 359

762 807

Actions et autres titres à revenu variable

0

851 791

 

26 800

0

878 591

527 078

384 035

Total2006/12

0

1 310 956

228 376

26 800

13 590

1 579 722

 

 

Total2005/12

0

1 085 214

296 262

12 978

19 985

 

1 414 437

1 146 842

(1) Dont titres cotés 573 083 K€ en 2006 contre 807 166 K€ en 2005.

 

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 233 K€ en 2006 contre 5 253 K€ en 2005 pour les titres de placement et à 1653 K€, en 2006 contre 2 576 K€ en 2005 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 160 582 K€.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

 

(En milliers d’euros)

 

Placement

Activité de portefeuille

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Valeur nette comptable

1 318 225

1 097 978

921 482

26 800

12 976

10 523

Valeur de marché

1 343 045

1 147 131

969 172

30 093

18 038

14 573

Plus-values latentes (1)

24 820

49 153

47 690

3 293

5 062

4 050

Moins-values latentes provisionnées

-984

-1 859

-1 808

-939

-1 112

-1 048

(1) Dont 12 970 K€ sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 11850 K€ sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

 

Les moins-values sur les titres d'investissement faisant l'objet d'une provision s'élèvent à 255 K€ au 31 décembre 2006.

 

Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus a long .terme...

a. Tableau des filiales et participations (montants (en milliers d’euros) :

 

 

Informations financières

 

Capital 

Capitaux propres autres que le capital (1) 

Quote part du capital détenue (En %) 

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés 

Montant des cautions et avals donnés par la société 

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice 

Brute

Nette

Filiales et participations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur CHAQUE titre dont la valeur brute Excède 1% du capital de la société

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à +d e 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Philae

2 350

-1 261

100,00%

2 350

2 350

1 300

0

931

-421

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Batifranc

8 827

14 383

24,89%

2 490

2 490

0

0

3 408

1 182

48

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

439

150

0

0

 

 

0

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

7 384

6 894

0

0

 

 

188

(1) Y compris FRBG le cas échéant.

 

 

La Caisse d'Épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10% du capital des titres de filiales communes au Groupe Caisse d'Épargne. L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 443 725 K€.

 

b. Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Cebim

1 Rond Point de la Nation 21000 Dijon

EURL

GIE Vulcain Energie

39 rue de Bassano 75008 Paris

GIE

GIE Spring Rain

103 avenue des Champs-Élysées 75008 Paris

GIE

Ecureuil Crédit

29 rue de la Tombe Issoire 75673 Paris Cedex 14

GIE

Neuilly Contentieux

20 avenue Georges Pompidou 92595 Levallois Perret Cedex

GIE

CNETI

11/19 rue de la Vanne Bp 800 92542 Montrouge Cedex

GIE

Sirce II

5 rue Masseran Paris

GIE

GIE CDS Ecureuil

77 boulevard Saint-Jacques 75014 Paris

GIE

SED Arpege

430 rue Simon Pierre Laplace Aix en Provence

GIE

GIE Arpege

430 rue Simon Pierre Laplace Aix en Provence

GIE

GIE Giestar 3

103 avenue des Champs-Élysées 75008 Paris

GIE

Vivalis Investissement

rue Pierre Fallion Rillieux la Pape

GIE

SCI de la Croix Blanche

42 avenue Raymond Poincaré Paris

SCI

SCI Cefcl

2 rue Royale 57000 Metz

SCI

 

 

c. Opérations avec les entreprises liées

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total 2006/12

Total 2005/12 Proforma

Total 2005/12

Créances

1 582 130

13 860

1 595 990

2 004 400

1 475 127

Dont subordonnées

64 301

0

64 301

40 000

40 000

Dettes

3 633 290

0

3 633 290

3 261 982

2 336 844

Dont subordonnées

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

184 947

0

184 947

408 169

388 142

Engagements de financements reçus

363 000

0

363 000

138 049

78 049

Engagements de garantie donnés

97 020

0

97 020

3 144

0

 

 

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources.

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir hors créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2006/12

Total des emplois

4 579 315

561 753

3 064 941

3 501 286

11 707 295

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

4 207 978

43 004

837 285

327 689

5 415 956

Opérations avec la clientèle

331 850

463 985

1 819 826

2 988 092

5 603 753

Obligations et autres titres à revenu fixe

39 487

54 764

407 830

185 505

687 586

Total des ressources

8 412 502

709 796

1 942 609

1 245 042

12 309 949

Opérations interbancaires et assimilées

1 222 056

319 309

1 333 019

764 954

3 639 338

Opérations avec la clientèle

7 172 305

382 139

601 811

480 088

8 636 343

Dettes représentées par un titre

18 141

8 348

7 779

0

34 268

Bons de caisse et d'épargne

11 743

3 243

7 779

0

22 765

TMI et TCN

6 398

5 105

0

0

11 503

Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

 

 

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles.

a. Variations ayant affecté les postes d'immobilisation.

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2005

Impacts fusion

Acquisitions

Cessions/ Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/06

Amortissements et dépréciations 31/12/2006

Valeur nette 31/12/06

Incorporelles (1)

10 884

4 471

235

0

0

15 590

-7 325

8 265

Corporelles (2)

129 318

60 606

15 352

-3 564

0

201 712

-127 074

74 638

Total

140 202

65 077

15 587

-3 564

0

217 302

-134 399

82 903

 

 

b. Immobilisations incorporelles : L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2006 concerne (valeur nette (en milliers d’euros) :

 

Les logiciels

323

Les fonds commerciaux

4 276

Les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts

3 666

 

 

c. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2006 des terrains et constructions s'élève à 48 469 K€ dont 43 090 K€ utilisés pour les propres activités de l’établissement.

 

Note 9. Dettes représentées par un titre.

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

Dettes représentées par un titre (en milliers d’euros)

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Bons de caisse et bons d'épargne

2 485

3 700

2 817

TMI et TCN

97

5

3

Emprunts obligataires

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

Total

2 582

3 705

2 820

 

 

Note 10. Comptes de régularisation.

 

(En milliers d’euros)

Actif

Passif

Opérations de hors-bilan sur titres

 

 

Engagements sur devises

 

 

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

5 226

5 624

Charges et produits à répartir

 

 

Charges et produits constatés d'avance (1)

1 620

43 990

Produits à recevoir/charges à payer

21 966

59 060

Valeurs à l'encaissement

75 932

66 678

Autres

6 812

2 346

Total 2006/12

111 556

177 698

Total 2005/12 proforma

89 540

134 536

Total 2005/12

62 936

92 822

(1) Dont subventions relatives aux prêts à taux zéro, restant à étaler sur la durée des prêts pour un montant de 41 948 K€.

 

 

Note 11.1. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie.

 

(En milliers d’euros)

01/01/06

Impacts fusion

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/06

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

-33 634

-13 925

-19 305

3 014

10 102

-53 748

Crédits à la clientèle

-31 073

-13 547

-17 684

1 280

9 918

-51 106

Autres

-2 561

-378

-1 621

1 734

184

-2 642

Provisions inscrites au passif

8 809

2 768

1 500

-724

-801

11 552

Risques d'exécution d'engagement par signature

1 193

807

28

-723

-360

945

Crédits à la clientèle

7 543

1 961

1 472

 

-369

10 607

Autres

73

 

 

-1

-72

 

Total

-24 825

-11 157

-17 805

2 290

9 301

-42 196

(1) Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations permettant d'évaluer les probabilités de défaillance sont disponibles.

 

 

Note 11.2. Provisions.

a. Provisions (hors risque de contrepartie) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/06

Impacts fusion

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/06

Litiges, amendes et pénalités

5 675

2 545

1 587

-3 907

-450

5 450

Engagements sociaux (Note 11b)

30 621

19 451

2 623

-18 621

 

34 074

Autres opérations bancaires et non bancaires

13 639

5 795

1 231

-4 163

 

16 502

Total

49 935

27 791

5 441

-26 691

-450

56 026

 

 

b. Provisions pour engagements sociaux.

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d'Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne est limité au versement des cotisations (19 609 K€ en 2006).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'Épargne concernant les régimes suivants :

— CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE ; la CGRCE est assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés selon la Recommandation n° 2003-R-01 du conseil national de la comptabilité :

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 31/12/06

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31/12/05 Proforma

Total 31/12/05

Valeur actualisée des engagements financés (a)

201 346

5 543

606

207 495

209 951

5 470

440

215 861

136 256

Juste valeur des actifs du régime (b)

-171 587

 

 

-171 587

-162 469

-4 979

-319

-167 767

-106 437

Juste valeur des droits à remboursements (c)

-33 520

-5 197

-336

-39 053

-47 935

 

 

-47 935

-30 154

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

61

128

189

 

 

1 144

1 144

67

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

3 379

 

 

3 379

71

9

-4

76

-23

Solde net au bilan (a)(b)(c)+(d)(e)

-382

407

398

423

-382

500

1 261

1 379

-291

Passif

33 138

407

398

 

47 553

 

1 580

 

 

Actif

-33 520

 

 

 

-47 935

 

-319

 

 

 

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 31/12/06

Total 2006

0

 

 

0

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Coût des services rendus de la période

 

Coût financier

6 965

Rendement attendu des actifs du régime

-4 790

Rendement attendu des droits à remboursement

-2 175

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

Evénements exceptionnels : effet loi Fillon

 

Total 2006

0

 

 

Au cours de l'exercice 2006, une opération de transfert d'un montant de 16 589 K€ a été réalisée vers la CGRCE.

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2006

31/12/2005

31/12/2006

31/12/2005

31/12/2006

31/12/2005

Taux d'actualisation

4,10

3,90

3,68

3,61

3,68

3,3

Rendement attendu des actifs du régime

4,10

3,80

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,90

2,20

4,00

 

4,64

 

(1) 3,84% au 31 décembre 2006 et 3,61% au 31 décembre 2005 pour les avantages tarifaires aux retraités.

 

 

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées.

a. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2004

113 094

106 478

348 083

44 457

612 112

Mouvements de l'exercice 2005

0

0

11 715

3 110

14 825

Au 31 décembre 2005

113 094

106 478

359 798

47 567

626 937

Impacts fusion

52 290

40 342

134 617

21 726

248 975

Augmentation de capital

30 000

 

 

 

30 000

Affectation réserves

0

0

69 293

-69 293

0

Distribution de dividendes

0

0

-11 062

0

-11 062

Autres variations, changements de méthode (1)

0

0

-12 749

0

-12 749

Résultat 2006

0

0

0

81 144

81 144

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

Au 31 décembre 2006

195 384

146 820

539 897

81 144

963 245

(1) Autres variations : Dont 9 788 K€ liées aux frais de fusion entre la caisse d’épargne de Bourgogne et de Franche-Comté, comptabilisés conformément à l'avis n° 2000-D du conseil national de la comptabilité.

 

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté s'élève à 195 384 K€ et est composé pour 156 307 340 € de 7 815 367 parts sociales de nominal 20 €, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 39 076 840 € de certificats d'investissement, désormais détenus par Natixis suite aux opérations de constitution de cette dernière en novembre 2006 (cf. faits caractéristiques de l’année).

 

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 30 M€ a été réalisée aux termes d’une délibération du directoire du 18 décembre 2006, par l’émission au pair :

— De 1 200 000 parts sociales nouvelles de vingt € de valeur nominale chacune ;

— De 300 000 CCI nouveaux de vingt € de valeur nominale chacun.

 

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2006 sont décrits en note 2.

 

b. Variation du FRBG :

 

(En milliers d’euros)

01/01/06

Impacts fusion

Dotations

Reprises

31/12/06

Fonds pour risques bancaires généraux

70 300

29 984

0

-492

99 792

 

IV. Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

Note 13. Actifs donnes en garantie des engagements de la caisse ou de tiers.

A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la Caisse d’Épargne.

 

Note 14. Opérations sur instruments financiers a terme.

 

a. Engagements sur instruments financiers à terme : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2006/12

Total 2005/12 Proforma

Total 2005/12

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

549 971

0

0

549 971

555 353

484 931

Opérations conditionnelles

20 000

0

0

20 000

63 203

43 203

Total

569 971

0

0

569 971

618 556

528 134

Total (juste valeur)

12 204

 

 

2 748

839

2 748

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

534 971

 

15 000

0

549 971

Opérations conditionnelles

20 000

0

 

0

20 000

Achats

20 000

0

0

0

0

Ventes

0

0

 

0

 

Total 2006/12

554 971

0

15 000

0

569 971

Total 2005/12 proforma

500 353

60 000

58 203

0

618 556

Total 2005/12

424 931

50 000

53 203

0

528 134

 

 

b. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

Total 2006

Total 2005 Proforma

Total 2005

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

45 336

190 382

314 253

549 971

555 353

484 931

Opérations conditionnelles

10 000

10 000

 

20 000

63 203

43 203

Total

55 336

200 382

314 253

569 971

618 556

528 134

 

 

c. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

 

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'Épargne de Bourgogne Franche-Comté par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres ».

 

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et org. assimilés

Établissements financiers de l'OCDE et org. assimilés

Autres contreparties

Total 2006

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation (1)

0

0

94

94

Effets des accords de compensation par liquidation

0

0

0

0

Effet de collatéralisation

0

0

0

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

0

0

94

94

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

0

0

47

47

(1) Dont coût de remplacement net positif

0

0

32

32

 

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2006, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 1,14% de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,75% au 31 décembre 2005.

 

Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan.

 

(En milliers d’euros)

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

1 914 138

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

3 289

 

Mobilier

 

 

Immobilier

3 289

 

Autres engagements :

88 541

1 677 498

Total

91 830

3 591 636

Dont entreprises liées

29 255

1 466 419

 

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2006.

 

V. Informations sur le compte de résultat.

Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés.

 

 

(En milliers d’euros)

 

Produits

Charges

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Sur opérations avec les établissements de crédit

203 071

182 520

122 271

-111 614

-77 771

-55 240

Sur opérations avec la clientèle

233 457

208 881

139 435

-229 674

-209 361

-145 108

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

40 420

47 287

37 094

-3 058

-3 254

-781

Relatives à des dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de crédit-bail

0

 

0

0

 

0

Autres intérêts et produits assimilés

1 020

1 817

274

-2 050

-2 185

-543

Total

477 968

440 505

299 074

-346 396

-292 571

-201 672

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 72 509 K€ en 2006 ;

— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 30 153 K€ en 2006.

 

Note 17. Revenus des titres a revenu variable.

 

(En milliers d’euros)

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Actions et autres titres à revenu variable

1 050

474

446

Participations et autres titres détenus à long terme

1 175

2 003

1 731

Parts dans les entreprises liées

19 091

15 633

10 498

Total

21 316

18 110

12 675

 

 

Note 18. Commissions.

 

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-219

82

Sur opérations avec la clientèle

0

35 703

Relatives aux opérations sur titres

-414

12 133

Sur moyens de paiement

-12 701

21 844

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

37 882

Autres commissions (1)

-7 414

10 238

Total 2006/12

-20 748

117 882

Total 2005/12 proforma

-21 064

115 334

Total 2005/12

-14 520

79 270

(1) Les charges se composent des frais sur autres prestations de services (monétiques, frais de compensation, gestion des titres à la clientèle, etc…) pour 7 189 K€ et 225 K€ de charges sur les engagements de garanties reçus.

 

 

Les produits : principalement les produits sur prestation de services financiers pour 5 178 K€, les produits sur les engagements de financement et de garantie donnés pour 2 541 K€, les commissions sur les produits d’assurance pour 2 475 K€ et les commissions sur opérations de change avec la clientèle pour 42 K€.

 

Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

 

(En milliers d’euros)

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Titres de transaction

0

0

0

Change

1 339

900

275

Instruments financiers

-131

4 350

4 367

Total

1 208

5 250

4 642

 

 

Note 20. gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

 

(En milliers d’euros)

Titres de placement

TAP

Total 2006/12

Total 2005/12 Proforma

Total 2005/12

Résultat des cessions

34 951

1 991

36 942

13 497

11 178

Dotation (reprise) nette aux (de) dépréciation

877

173

1 050

3 521

3 509

Total

35 828

2 164

37 992

17 018

14 687

 

 

Note 21. Autres produits et charges d'exploitation bancaire.

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 037

-568

Transferts de charges

539

-174

Autres produits et charges (1)

4 969

-3 637

Total 2006/12

7 545

-4 379

Total 2005/12 proforma

8 118

-4 495

Total 2005/12

6 193

-2 557

(1) Les autres produits sont constitués principalement des plus values sur cession d’immobilisation hors exploitation pour 1 805 K€, des bons prescrits pour 1 237 K€, des revenus sur les immeubles hors exploitation pour 697 K€.

 

 

Les autres charges comprennent notamment les subventions PELS pour 2 106 K€, les cotisations aux fonds de garantie 626 K€ et les dotations aux amortissements sur les immobilisations hors exploitation pour 519 K€.

 

Note 22. Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d’euros)

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Frais de personnel

-106 782

-107 644

-72 338

Salaires et traitements

-65 642

-65 824

-44 667

Charges de retraite

-6 821

-8 379

-4 017

Autres charges sociales et fiscales

-29 073

-29 034

-20 259

Intéressement et participation

-5 246

-4 407

-3 395

Impôts et taxes

-5 283

-4 542

-3 131

Services extérieurs et autres frais administratifs

-75 161

-71 253

-48 559

Total

-187 226

-183 439

-124 028

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

 

Cadres

438

Non cadres

1260

 

1698

 

 

Note 23. Coût du risque.

 

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations sur dépréciation

-18 699

-1 470

-20 169

Reprises sur dépréciation

11 827

1 757

13 584

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des dépréciations

-1 480

-1 534

-3 014

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des dépréciations

-582

-75

-657

Récupération sur créances amorties

313

12

325

Total 2006/12

-8 621

-1 310

-9 931

Total 2005/12 proforma

-6 256

-1 511

-7 767

Total 2005/12

-5 931

-1 476

-7 407

 

 

Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilises.

 

(En milliers d’euros)

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Sur immobilisations corporelles

-984

-1 306

-819

Sur immobilisations incorporelles

 

 

0

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et

 

 

 

Autres titres détenus à long terme

7 239

-2 153

-2 416

Sur titres d'investissement

0

0

0

Total

6 255

-3 459

-3 235

 

 

Note 25. Résultat exceptionnel.

Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Aucune charge ou produit exceptionnel n’a été constaté par la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté en 2006.

 

Note 26. Impôt sur les bénéfices.

 

(En milliers d’euros)

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Impôt exigible à taux normal

-16 224

-9 193

-8 110

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

1 679

-458

-479

Mouvements de provisions

3 904

3 297

3 413

Total

-10 641

-6 354

-5 176

 

 

Les impositions forfaitaires annuelles dues à compter de l’année 2006, sont comptabilisées dans un sous compte de « Autres Impôts, taxes et versements assimilés ».

 

Note 27. Répartition de l'activité - banque commerciale.

 

 

(En milliers d’euros)

 

Total de l'activité

Dont banque commerciale

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

2006/12

2005/12 Proforma

2005/12

Produit net bancaire

292 388

286 205

197 792

246 485

240 829

161 354

Frais de gestion

-197 394

-192 975

-130 117

-195 415

-191 660

-128 911

Résultat brut d'exploitation

94 994

93 230

67 675

51 070

49 169

32 443

Coût du risque

-9 931

-7 767

-7 407

-9 050

-7 663

-7 292

Résultat d'exploitation

85 063

85 463

60 268

42 020

41 506

25 151

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6 255

-3 459

-3 235

-312

-1 302

-815

Résultat courant avant impôt

91 318

82 004

57 033

41 708

40 204

24 336

 

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d'Épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

VI. Autres informations.

Note 28. Consolidation.

En application du § 1000 in fine du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté. n’établit pas de comptes consolidés.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Épargne.

 

VII. Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à disposition du public au greffe du Tribunal de commerce à Dijon.

 

 

VIII. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. 

(Exercice clos le 31 décembre 2006.)

1. Rond Point de la Nation—21000 Dijon.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner; par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes.

Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2 de l’annexe concernant :

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination des décotes sur les créances restructurées, en application du règlement CRC n°2005-03 ;

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination de l’amortissement des primes et décotes sur titres détenus, en application du règlement CRC n°2005-01.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés de la correcte application des changements de méthodes comptables mentionnés ci dessus et du caractère approprié de la présentation qui en a été faite.

 

Estimations comptables :

— Comme indiqué dans les notes II-1.b et 11.1 de l’annexe aux comptes annuels relatives aux règles et principes comptables, votre Caisse d’Épargne constitue des dépréciations et des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif par des provisions calculées sur base de portefeuille.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 1-c de l’annexe Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Votre Caisse d’Épargne détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 1-c, 1-1, 5 et 14 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes II-1 j et 11.2 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Courbevoie et Chalon sur Saône, le 6 avril 2007. 

Les commissaires aux comptes :

KPMG entreprises :

Mazars et Guérard :

Sylvie Merle, Philippe Saint-Pierre ;

Pierre Masiéri.

 

 

 

0706970

04/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5486
Texte de l'annonce :

0705486

4 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Banque coopérative au capital de 195 384 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 651 E.

  

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

22 295

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 449 123

Opérations avec la Clientèle

5 705 373

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

656 959

Actions et Autres Titres à revenu variable

1 050 002

Participations et autres titres détenus à long terme

32 668

Parts dans les Entreprises liées

447 817

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

8 211

Immobilisations corporelles

73 575

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

265 521

Comptes de Régularisation

102 614

    Total actif

13 814 158

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, ccp

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 785 568

Opérations avec la Clientèle

8 625 837

Dettes représentées par un titre

43 493

Autres passifs

51 988

Comptes de Régularisation

257 899

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

67 318

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

99 792

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

882 263

Capital souscrit

195 384

Primes d'émission

289 942

Réserves

399 447

Ecarts de Réévaluation

 

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

162

Report à nouveau (+/-)

-2 672

    Total passif

13 814 158

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

883 985

Engagements de garantie

160 680

Engagements sur titres

21 004

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

122 273

Engagements de garantie

55 734

Engagements sur titres

56 762

 

0705486

02/03/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2196
Texte de l'annonce :

0702196

2 mars 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°27


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Banque coopérative au capital de 195 384 180 €.

Siège social : 1 Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon.

Code APE : 651 E

 

Situation au 31 décembre 2006. 

 (En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

25 829

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

Créances sur les Etablissements de Crédit

5 561 688

Opérations avec la Clientèle

5 632 146

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

701 131

Actions et Autres Titres à revenu variable

878 591

Participations et autres titres détenus à long terme

32 047

Parts dans les Entreprises liées

447 817

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

8 265

Immobilisations corporelles

74 638

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

262 552

Comptes de Régularisation

111 556

    Total actif

13 736 260

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 663 141

Opérations avec la Clientèle

8 656 048

Dettes représentées par un titre

36 850

Autres passifs

152 863

Comptes de Régularisation

177 698

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

67 578

Dettes subordonnées

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

99 792

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

882 290

    Capital souscrit

195 384

    Primes d'émission

289 942

    Réserves

399 447

    Ecarts de Réévaluation

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

189

Report à nouveau (+/-)

-2 672

        Total passif

13 736 260

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

771 621

    Engagements de garantie

159 236

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

363 000

    Engagements de garantie

56 368

    Engagements sur titres

9 577

 

 

0702196

31/01/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne de Bourgogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 712
Texte de l'annonce :

0700712

31 janvier 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



CAISSE D'EPARGNE DE BOURGOGNE

 Banque coopérative au capital de 113 093 800 €.

Siège social : 1, rond point de la Nation, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651 E.

 

 

Rectificatif à l’avis paru dans le Bulletin des Annonces légales obligatoires du 19 janvier 2007.

 

La dénomination exacte de la société est « CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE » et non  « CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ »

 

 

 

 

0700712

19/01/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 286
Texte de l'annonce :

0700286

19 janvier 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°9


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE franche-comte

Banque coopérative au capital de 113 093 800 €.

Siège social : 1, rond point de la Nation, 21088 Dijon Cedex 9. 

352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651 E. 

 

Documents comptables annuels.

 

I. — Bilan aux 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.  

(En milliers d'euros.)

Actif

Notes

Décembre 2005

Décembre 2004

Caisses, banques centrales, CCP

 

16 471

16 416

Effets publics et valeurs assimilées

5,7

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3,6,7

4 072 029

3 522 792

  A vue

 

2 632 649

2 816 205

  A terme

 

1 439 380

706 587

Opérations avec la clientèle

4,6,7,11

3 217 125

2 843 112

  Créances commerciales

 

14 073

8 353

  Autres concours à la clientèle

 

3 165 094

2 805 094

Comptes ordinaires débiteurs

 

37 958

29 665

Obligations et autres titres à revenu fixe

5,7

762 807

640 743

Actions et autres titres à revenu variable

5

384 035

369 941

Participations et autres titres détenus a long terme

6

23 878

23 886

Parts dans les entreprises liées

6

255 322

244 748

Immobilisations incorporelles

8

5 826

4 605

Immobilisations corporelles

8

46 537

48 128

Autres actifs

 

158 861

218 974

Comptes de régularisation

10

62 936

44 210

  Total de l'actif

 

9 005 827

7 977 555

 

 

Hors bilan

Notes

Décembre 2005

Décembre 2004

Engagements donnés :

13

 

 

  Engagements de financement

6

750 185

593 916

   Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

393 942

255 113

   Engagements en faveur de la clientèle

 

356 243

338 803

  Engagements de garantie

6

143 628

169 988

    Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

0

0

    Engagements d'ordre de la clientèle

 

143 628

169 988

  Engagements sur titres

 

0

0

    Titres achetés avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

  Autres engagements donnés

 

0

0

 

L'annexe fait partie intégrante des comptes individuels.

 

Passif

Notes

Décembre 2005

Décembre 2004

Banques centrales, CCP

 

0

1

Dettes envers les établissements de crédit

3,6,7

2 360 034

1 507 343

  A vue

 

138 803

147 518

  A terme

 

2 221 231

1 359 825

Opérations avec la clientèle

4,6,7

5 740 506

5 584 665

Comptes d'épargne à régime spécial

 

4 878 189

4 830 308

  A vue

 

3 366 175

3 344 216

  A terme

 

1 512 014

1 486 092

Autres dettes

 

862 317

754 357

  A vue

 

628 146

614 902

  A terme

 

234 171

139 455

Dettes représentées par un titre

7.9

25 371

32 959

  Bons de caisse

 

24 412

31 850

  Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

959

1 109

  Emprunts obligataires

 

0

0

  Autres dettes représentées par un titre

 

0

0

Autres passifs

 

30 949

37 536

Comptes de régularisation

10

92 822

61 725

Provisions pour risques et charges

11

58 744

68 927

Dettes subordonnées

6,12

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

12

70 300

72 258

Capitaux propres hors FRBG

12

627 101

612 141

Capital souscrit

 

113 094

113 094

Primes d'émissions

 

106 478

106 478

Réserves

 

387 080

348 79

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

164

29

Report à nouveau

 

27 282

716

  Résultat de l'exercice (+/)

 

47 567

44 457

    Total du passif

 

9 005 827

7 977 555

 

Hors bilan

Notes

Décembre 2005

Décembre 2004

Engagements reçus :

 

 

 

  Engagements de financement

6

78 049

131 584

    Engagements reçus d'établissements de crédit

 

78 049

131 584

  Engagements de garantie

 

58 740

64 045

    Engagements reçus d'établissements de crédit

 

58 740

64 045

  Engagements sur titres

 

1 000

16 856

    Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

 0

  Autres engagements reçus

 

1 000

16 856

 

L'annexe fait partie intégrante des comptes individuels.

 

 

II. — Compte de résultat des exercices 2005 et 2004.

 

(En milliers d’euros) 

 Notes

Exercice

Exercice

Décembre 2005

Décembre 2004

Intérêts et produits assimilés

16

299 074

296 012

Intérêts et charges assimilées

16

201 672

193 826

Revenus des titres a revenu variable

17

12 675

15 437

Commissions (produits)

18

79 270

74 158

Commissions (charges)

18

14 520

15 270

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

19

4 642

600

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

20

14 687

10 643

Autres produits d'exploitation bancaire

21

6 193

3 499

Autres charges d'exploitation bancaire

21

2 557

3 276

Produit net bancaire

 

197 792

187 977

Charges générales d'exploitation

22

124 028

118 793

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

6 089

6 456

Résultat brut d'exploitation

 

67 675

62 728

Coût du risque

23

7 407

7 248

Résultat d'exploitation

 

60 268

55 480

Gains ou pertes sur actifs immobilises

24

3 235

1 062

Résultat courant avant impôt

 

57 033

54 418

Résultat exceptionnel

25

6 113

0

Impôt sur les bénéfices

26

5 176

12 005

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementes

 

1 823

2 044

Résultat net

 

47 567

44 457

 

L'annexe fait partie intégrante des comptes individuels.

 

III. — Annexe aux comptes annuels individuels exercice 2005.

 

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

a. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe : Les Caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d'Épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des Caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L. 512-99 du code monétaire et financier.

  — Caisses d'épargne et de prévoyance : Les Caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales.

  — Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d'épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

  — Caisse nationale des Caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d'épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des Caisses d'épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les Caisses d'épargne et de prévoyance, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants des caisses d'épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Réseau, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Réseau dont la CNCE est garante.

 

  — Filiales :

    – Filiales nationales : La CNCE contrôle directement un ensemble de filiales nationales qui relèvent de deux grands pôles :

      - le Pôle Banque Commerciale : Crédit Foncier, Banque Palatine, Financière Océor, La Compagnie 1818 et les filiales spécialisées banque de détail et assurance.

      - le Pôle Banque d'Investissement : Ixis Corporate & Investment Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Financial Guaranty-CIFG.

 

CACEIS, née du rapprochement à l'été 2005, d'IXIS Investor Services et de Crédit Agricole IS, est détenue à parité par le GCE et Crédit Agricole SA.

    – Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques (5 groupements d'intérêt économique), se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI). Une partie de la production est également prise en charge au niveau national par des GIE spécialisés par « filières » (monétique, crédits,..). Un GIE informatique est dédié aux activités de banque de financement et d'investissement.

    – Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

 

b. Système de garantie : En application de la Loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu'organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du Groupe Caisse d'Épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du Réseau des Caisses d'Épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l'ensemble des affiliés du Groupe.

La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du Réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 M€. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l'intervention des caisses d'épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d'actionnaire intervenant en qualité d'investisseur avisé en économie de marché.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d'Épargne contribue.

 

c. Faits caractéristiques de l'exercice :

  — Caisse générale de Retraite du personnel des Caisses d'Épargne : La CGRCE gère un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau. L’engagement de la caisse d’épargne de financer les déficits futurs de la CGRCE fait l’objet d’une provision inscrite à son bilan qui est réestimée chaque année. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, cette institution de retraite supplémentaire verra son statut évoluer en une institution de prévoyance. Cette évolution a conduit la Caisse d’Épargne à constituer une dotation complémentaire de 4,1 M€ notamment et à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit la CGRCE d’un montant total de 37,9 M€. En outre, l’application de la Recommandation n°2003.R.01 du CNC au 1.1.2005, qui constitue un changement de méthode comptable (cf. note 2), a eu pour conséquence de modifier les règles de comptabilisation de ces engagements. En particulier, les actifs de la Caisse d’Épargne cantonnés au profit de la CGRCE sont désormais évalués en juste valeur.

  — Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’UE mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’Union européenne.

Les normes françaises demeurent en revanche applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le conseil national de la comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi, plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 dans les comptes de la Caisse d’Épargne par application des nouveaux règlements adoptés par le Comité de la réglementation comptable (note 2).

II. – Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. – Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées.

Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

a. Immobilisations. — Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s'agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.

Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d'utilisation suivantes :

  — constructions : Les principaux composants des constructions sont amortis en considération de leurs durées d'utilisation respectives : structures 40 ans, toitures 25 ans, ouvrants 20 ans, ascenseurs 15 ans, autres composants 10 ans ;

  — aménagements : 10 ans ;

  — mobiliers et matériels spécialisés :5 à 10 ans ;

  — matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

  — logiciels : maximum 3 ans.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l'objet d’une provision.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

b. Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l'exercice, ils font individuellement l'objet d'une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).

Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

c. Portefeuille titres. — La caisse d'épargne ne détient pas de titres de transaction.

Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.

A leur date d'achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d'acquisition hors frais, s'il s'agit de titre monétaire, le coupon couru à l'achat est inclus dans le prix d'acquisition.

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint ainsi au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.

Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ». Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».

Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.

Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.

Les titres d'investissement sont enregistrés à leur date d'acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une provision pour dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l'émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « coût du risque ».

Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d'investissement peuvent être complétées d'une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).

Les titres de l'activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.

L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.

Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable.

Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire.

Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé, représentatif de sa créance à l'égard du cédant.

Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

d. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale nette des provisions constituées sur risque de crédit.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s'opère en particulier systématiquement lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n'est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an, à l'exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d'origine et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Elles font l'objet du calcul d'une décote représentative de la valeur actuelle de l'écart d'intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les créances de faible montant aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Les provisions pour risques avérés peuvent être complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire, à l'exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.

 

e. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

f. Engagements sociaux. — Les engagements sociaux sont essentiellement couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d'assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier ceux relatifs à la caisse de retraite du Groupe (note 11c) sont entièrement provisionnés au passif du bilan.

Les avantages au personnel postérieurs à l'emploi (indemnités de départ en retraite, retraites, avantages aux retraités) et à long terme (primes pour médailles du travail) sont calculés et comptabilisés, depuis le 1er janvier 2005, en appliquant les règles de la Recommandation n° 2003-R-01 du conseil national de la comptabilité.

Selon ces règles, les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte de l'âge, de l'ancienneté et de la probabilité de présence à la date d'attribution de l'avantage. Le calcul tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Il opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d'activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont amortis selon la règle dite du corridor, c'est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

 

g. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

h. Provisions pour risques et charges. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

 

Note 2. – Changements de méthodes comptables.

Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :

  — Le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 1 797 K€.

  — Le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d'amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d'utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement se traduit par une augmentation (diminution) des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 2 834 K€.

  — La Recommandation n° 2003-R-01 du conseil national de la comptabilité (CNC), qui fixe de nouvelles règles d'identification, d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier 2005. Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 22 406 K€.

  — En revanche, la Caisse d'épargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le CRC en novembre 2005 qui portent en particulier sur le traitement comptable du risque de crédit et des opérations sur titres, ainsi que le projet de texte du CNC sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne logement.
 

III. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

Bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.

 

Note 3. – Opérations interbancaires.

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 2 028 875 K€ au 31 décembre 2005.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 93 771 K€ et 13 436 K€ au 31 décembre 2005.

 

Note 4 - opérations avec la clientèle (en milliers d'euros).

 

Actif

Décembre 2005

Décembre 2004

Créances commerciales

11 998

7 394

Autres concours à la clientèle

3 133 837

2 775 532

  Crédits de trésorerie

364 941

330 382

  Crédits à l'équipement

902 260

787 656

  Prêts épargne logement

65 984

80 857

  Autres crédit à l'habitat

1 767 152

1 549 587

  Autres

33 500

27 050

Comptes ordinaires débiteurs

35 750

28 163

Créances rattachées

17 386

17 188

Créances douteuses

49 227

45 068

Provisions sur créances douteuses

31 073

30 233

  Total

3 217 125

2 843 112

 

Passif

Décembre 2005

Décembre 2004

Comptes d'épargne à régime spécial

4 872 631

4 824 551

  Livret A

2 028 880

2 057 683

  Livret Jeune, livret B et CODEVI

531 055

469 046

  Pel et Cel

1 508 223

1 476 332

  Lep

652 627

656 614

  Pep

143 281

155 133

  Autres

8 565

9 743

Autres dettes

855 754

749 375

  Comptes ordinaires créditeurs

613 900

604 603

  Autres

241 854

144 772

Dettes rattachées

12 121

10 739

 

 

Note 4 bis. – Répartition des encours de crédit.

 

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2005 :

 

(En milliers d’euros)

Créances

saines  

Créances

douteuses 

Dont créances douteuses

douteuses compromises 

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

4 072 029

0

0

0

0

 Créances sur la clientèle

3 198 971

49 227

31 073

 34 910

 26 463

Particuliers : crédits immobiliers

1 736 220

10 454

5 712

8 131

5 163

  Particuliers : autres

283 197

8 131

6 676

6 254

5 437

  Professionnels

305 377

17 068

11 118

13 415

9 548

  Entreprises

152 120

9 183

6 335

6 775

6 064

  Collectivités et institutionnels locaux

639 171

57

32

0

0

  Autres

82 886

4 334

1 200

335

251

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 447 K€, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 107 K€ au 31 décembre 2005 (cf. note 1d).

 

Note 5. – Effets publics, obligations, actions, autres titres a revenus fixe et variable.

 

(En milliers d’euros) 

Transaction 

Placement 

Investissement

Activité de

portefeuille

Créances

rattachées

Total

Décembre 2005

Total

Décembre 2004

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

535 762

208 998

 

18 047

762 807

640 743

Actions et autres titres à revenu variable

0

373 512

 

10 523

0

384 035

369 941

Total décembre 2005

0

909 274

208 998

10 523

18 047

1 146 842

 

Total décembre 2004

0

762 907

219 861

12 985

14 931

 

1 010 684

(1) Dont titres cotés 690 637 K€ en 2005 contre 597 472 K€ en 2004

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 4 731 K€ en 2005 contre -1 456 K€ en 2004 pour les titres de placement, et à 2 316 K€, en 2005 contre 2 851 K€ en 2004 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 240 334 K€.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

 

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

(En milliers d’euros)

 

Placement

Activité de portefeuille

 

Décembre 2005

Décembre 2004

Décembre 2005

Décembre 2004

Valeur nette comptable

921 482

771 397

10 523

12 985

Valeur de marché

969 172

809 472

14 573

16 267

Plus-values latentes (1)

47 690

38 075

4 050

3 282

Moins-values latentes provisionnées

1 806

5 667

1 048

696

(1) Dont, 29 288 K€ sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 22 452 K€ sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

Note 6. – Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus a long terme.

a. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations  

 

Informations financières

Capital

Capitaux propres autres que le capital (1)   
 

Quote part du capital détenue (En %)  

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société  

 

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé   

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)  

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PHILAE

 

2 000

840

100,00%

2 000

2 000

1 650

0

0

453

0

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vivalis Investissement

 

3 533

112

22,56%

1 137

797

0

0

2 774

538

0

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

439

439

0

0

 

 

0

Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

 

 

 

 

2 221

2 178

0

0

 

 

110

(1) Y compris FRBG le cas échéant.

 

La caisse d'épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10% du capital des titres de filiales communes au Groupe caisse d'épargne. L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 250 551 K€.

 

b. Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

TGV Bail 1

80, rue Beaubourg, Paris

GIE

TGV Bail 2

80, rue Beaubourg, Paris

GIE

TGV Atlantique 89

17, Cours Valmy, Puteaux

GIE

STAR 3

103, avenue des Champs-Élysées, Paris

GIE

Callen

9, rue Huysmans, Paris

GIE

Sylvie Bail

19, rue des Capucines, Paris

GIE

Marie Lease

260, boulevard Saint-Germain, Paris

GIE

Saint Hélier

17, Cours Valmy, Puteaux

GIE

Castellane Bail

19, rue des capucines, Paris

GIE

Guengat

260, boulevard Saint-Germain, Paris

GIE

Toyota

ZI n°9 Ouest, BP 16, Onnaing

GIE

Ecureuil de Bourgogne

1, Rond point de la Nation, Dijon

SCI

Vivalis investissements

Rue Pierre Fallion, Rillieux La Pape

GIE

CNCE

77, boulevard Saint Jacques, Paris

SA

Sirce 2

5, rue de Masseran, Paris

GIE

La croix Blanche

42, avenue Raymond Poincaré, Paris

SCI

Arpège

430, rue Pierre Simon Laplace, Aix en Provence

GIE

Sea France

260, boulevard Saint-Germain, Paris

GIE

PRONY

37, Avenue Henri Lafleur BPK3, Noumea

GIE

 

c. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total 2005

Total 2004

Créances

1 469 557

5 570

1 475 127

834 437

  Dont subordonnées

40 000

0

40 000

40 000

Dettes

2 336 844

0

2 336 844

1 489 095

  Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

388 142

0

388 142

253 163

Engagements de financements reçus

78 049

0

78 049

131 584

Engagements de garantie donnés

 

 

0

0

 

Note 7. – Durée résiduelle des emplois et ressources.

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

De 0

à 3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an

à 5 ans

Plus de 5 ans

 

Total

décembre 2005

Total des emplois

3 470 746

598 893

1 852 436

2 146 357

8 068 432

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3 221 333

250 838

218 235

398 094

4 088 500

Opérations avec la clientèle

227 373

279 136

1 099 297

1 611 319

3 217 125

Obligations et autres titres à revenu fixe

22 040

68 919

534 904

136 944

762 807

  Total des ressources

10 398 517

735 671

1 610 196

1 122 033

13 866 417

Opérations interbancaires et assimilées

1 023 570

75 573

650 826

610 065

2 360 034

Opérations avec la clientèle

4 682 178

327 602

474 742

255 984

5 740 506

Dettes représentées par un titre 

10 591

4 894

9 886

0

25 371

  Bons de caisse et d'épargne

10 028

4 498

9 886

0

24 412

  TMI et TCN

563

396

0

0

959

  Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

  Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

 

Note 8. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

a. Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2004 

Acquisitions

Cession sur mises hors service 

Autres mouvements 

Valeur brute 2005 

Amortissements et provisions 31/12/2005

Valeur nette 2005

Incorporelles

9 545

1 339

0

(1) 0

10 884

5 058

5 826

Corporelles

124 500

8 528

3 756

(2) 46

129 318

82 781

46 537

  Total

134 045

9 867

3 756

46

140 202

87 839

52 363

 

b. Immobilisations incorporelles : L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2005 concerne (valeur nette en milliers d’euros) :

Les logiciels 

316

Les fonds commerciaux 

3 133

Les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts 

2 365

 

c. Immobilisations corporelles : La valeur nette au 31 décembre 2005 des terrains et constructions s'élève à 27 729 K€, dont 24 402 K€ utilisés pour les propres activités du Groupe.

 

Note 9. – Dettes représentées par un titre.

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

Dettes représentées par un titre (en milliers d’euros)

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

2 817

3 604

TMI et TCN

3

3

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

  Total

2 820

3 607

 

Note 10. – Comptes de régularisation.

 

(En milliers d’euros)

Actif

Passif

Opérations de hors bilan sur titres

 

 

Engagements sur devises

 

 

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

2 777

2 431

Charges et produits à répartir

 

 

Charges et produits constatés d'avance (1)

728

25 539

Produits à recevoir / Charges à payer

11 792

22 000

Valeurs à l'encaissement

43 408

40 822

Autres

4 231

2 030

  Total 2005

62 936

92 822

  Total 2004

44 210

61 725

(1) Dont subventions relatives aux prêts à taux zéro, restant à étaler sur la durée des prêts pour un montant de 23 829 K€

 

Note 11. – Provisions.

a. Provisions pour risques et charges.

 

(En milliers d’euros)

01/01/05

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres mouvements

31/12/05

Litiges, amendes et pénalités

5 493

426

1 285

959

2 000

5 675

Risque de contrepartie (note 11b)

6 069

3 119

297

82

 

8 809

Engagements sociaux (1)

40 594

4 711

 

38 020

23 336

30 621

Autres opérations bancaires et non bancaires

16 771

306

 

3 438

 

13 639

  Total

68 927

8 562

1 582

42 499

25 336

58 744

(1) Dont une reprise de 37 881 K€ au titre des transferts vers la CGRCE (cf. note 11c).

 

b. Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/05

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/05

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

32 081

8 982

9 291

1 862

33 634

Crédits à la clientèle

30 233

8 345

9 121

1 616

31 073

Autres

1 848

637

170

246

2 561

Provisions inscrites au passif

6 069

3 119

82

297

8 809

Risques d'exécution d'engagement par signature

114

1 161

82

0

1 193

Crédits à la clientèle

5 882

1 958

 

297

7 543

Autres

73

 

 

 

73

  Total

26 012

5 863

9 209

2 159

24 825

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, et dans l'attente d'une modification du règlement du CRC relatif au traitement comptable du risque de crédit qui portera sur les provisions sur base de portefeuille, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d'évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2005 sur l'ensemble des portefeuilles concernés (logement social, professionnels privés de l'immobilier, collectivités et institutionnels locaux, entreprises, prêts à la consommation, marchés financiers) s'établit à 7 543 K€.

 

c. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies :Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes surcomplémentaires auxquels adhèrent les caisses d'épargne. L'engagement de la caisse d'épargne est limité au versement des cotisations (13 091 K€ en 2005).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'épargne sont les suivants :

— CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une institution de retraite supplémentaire propre au GCE, la CGRCE, assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés selon les dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

 

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 31/12/05

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 01/01/05

Valeur actualisée des engagements financés (a)

132 434

3 382

440

136 256

124 497

3 024

399

127 920

Juste valeur des actifs du régime (b)

102 483

3 635

319

106 437

61 168

3 483

332

64 983

Juste valeur des droits à remboursements (c)

30 154

 

 

30 154

63 330

 

 

63 330

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

67

67

 

 

57

57

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

28

9

4

23

 

 

 

0

  Solde net au bilan (a)(b)(c)+(d)(e)

231

244

184

291

1

459

124

336

Passif

29 923

 

503

 

63 329

 

57

 

Actif

30 154

 

319

 

63 330

 

 

 

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 31/12/05

Total 2005

3 883

 

8

3 891

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Coût des services rendus de la période

 

Coût financier

4 601

Rendement attendu des actifs du régime

4 239

Rendement attendu des droits à remboursement

592

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

Evénements exceptionnels : effet Loi Fillon

4 113

  Total 2005

3 883

 

Au cours de l'exercice 2005, deux opérations de transfert d'un montant total de 37 881 K€ ont été réalisées vers la CGRCE, compensées intégralement par une reprise de provision (cf. note 11a).

Le rendement effectif s'élève à 5,08% pour les actifs du régime et à 5,73% pour les FCP Masseran classés en droits à remboursement.

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcent) 

CGRCE

01/01/2005

Retraites

01/01/2005

Autres engagements

01/01/2005

Taux d'actualisation

4,2

2,5

3,3

Rendement attendu des actifs du régime

5,08

 

4,9

Rendement attendu des droits à remboursement

5,73

 

 

(1) Pour les FCP Masseran. 

 

Note 12 - Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées.

a. Capitaux propres

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2003

90 475

0

307 098

45 102

442 675

Mouvements de l'exercice 2004

22 619

106 478

40 985

645

169 437

Au 31 décembre 2004

113 094

106 478

348 083

44 457

612 112

Affectation réserves

0

0

44 457

44 457

0

Distribution de dividendes

0

0

5 460

0

5 460

Autres variations, changements de méthode (1)

0

0

27 282

0

27 282

Résultat 2005

0

0

0

47 567

47 567

Acompte sur dividende

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2005

113 094

106 478

359 798

47 567

626 937

(1) Hors effet d'impôt.

 

Le capital social de la Caisse d'épargne de Bourgogne s'élève à 113 094 K€ et est composé pour 90 475 K€ de parts sociales de nominal 20 €, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 22 619 K€ de certificats d'investissement entièrement souscrits par la CNCE.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2005 sont décrits en note 2.

 

b. Variation du FRBG :

 

(En milliers d’euros)

2004

Dotations

Reprises

Autres mouvements

2005

Fonds pour risques bancaires généraux

72 258

0

1 958

0

70 300

 

Hors bilan et opérations assimilées.

Note 13. – Actifs donnes en garantie des engagements de la caisse ou de tiers.

A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la caisse.

 

Note 14. – Opérations sur instruments financiers a terme.

A. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

484 931

0

0

484 931

192 986

Opérations conditionnelles

43 203

0

0

43 203

0

  Total

528 134

0

0

528 134

192 986

  Total (juste valeur)

2 748

 

 

2 748

2 896

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la caisse d’épargne de Bourgogne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

424 931

50 000

10 000

0

484 931

Opérations conditionnelles

0

0

43 203

0

43 203

Achats

0

0

0

0

0

Ventes

0

0

43 203

0

43 203

  Total au 31 décembre 2005

424 931

50 000

53 203

0

528 134

  Total au 31 décembre 2004

122 986

0

70 000

0

192 986

 

b. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré a gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

80 447

204 367

200 117

484 931

192 986

Opérations conditionnelles

0

0

43 203

43 203

0

  Total

80 447

204 367

243 320

528 134

192 986

 

c. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la caisse d'épargne de Bourgogne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la caisse d'épargne de Bourgogne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'épargne de Bourgogne par :

— la signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;

— la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres ».

 

(En milliers d’euros)

Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et organisations assimilés

Établissements financiers de l'OCDE et organisations assimilés

Autres contreparties

Total 2005

Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation (1)

0

0

56

56

Effets des accords de compensation par liquidation

0

0

0

0

Effet de collatéralisation

0

0

0

0

Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

0

0

56

56

Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

 0

0

28

28

(1) Dont coût de remplacement net positif

0

0

407

407

 

Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

Au 31 décembre 2005, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,75% de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,96% au 31 décembre 2004.

 

Note 15 — Autres engagements ne figurant pas au hors bilan.

 

(En milliers d’euros)

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

2 017 883

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

 

 

Mobilier

 

 

Immobilier

 

 

Autres engagements :

 

 

  Total

 

 

Dont entreprises liées

 

698 738

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2005.

 

Compte de résultat.

Note 16. – Intérêts, produits et charges assimilés.

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges 

Décembre 2005

Décembre 2004

Décembre 2005

Décembre 2004

Sur opérations avec les établissements de crédit

122 271

123 313

55 240

51 876

Sur opérations avec la clientèle

139 435

131 806

145 108

141 098

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

37 094

40 893

781

852

Relatives à des dettes subordonnées

 

 

 

 

Sur opérations de crédit-bail

0

0

0

0

Autres intérêts et produits assimilés

274

0

543

0

  Total

299 074

296 012

201 672

193 826

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— La couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 43 078 K€ en 2005 ;

— Un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 22 020 K€ en 2005.

 

Note 17. – Revenus des titres a revenu variable.

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2005

Décembre 2004

Actions et autres titres à revenu variable

446

8 281

Participations et autres titres détenus à long terme

1 731

249

Parts dans les entreprises liées

10 498

6 907

  Total

12 675

15 437

 

Note 18. – Commissions.

 

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

554

71

Sur opérations avec la clientèle

0

25 925

Relatives aux opérations sur titres

306

8 279

Sur moyens de paiement

8 724

14 246

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

23 363

Autres commissions (1)

4 936

7 386

  Total 2005

14 520

79 270

  Total 2004

15 270

74 158

(1) Les charges se composent des frais sur autres prestations de services (monétiques, frais de compensation, gestion des titres de la clientèle, etc. …) pour 4 875 K€ et 60 K€ de charges sur les engagements de garanties reçus.

 

Les produits : principalement les produits sur prestations de services financiers pour 3 325 K€, les engagements de financements pour 1400 K€, les produits sur engagements de garantie donnés pour 1 417 K€ et les commissions sur produits d’assurance pour 1 220 K€

 

Note 19. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2005

Décembre 2004

Titres de transaction

0

0

Change

275

215

Instruments financiers

4 367

385

  Total

4 642

600

 

Note 20. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

 

(En milliers d’euros)

Titres de

placement

TAP

Total

décembre 2005

Total

décembre 2004

Résultat des cessions

10 892

286

11 178

10 209

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

3 861

352

3 509

437

Frais d'acquisition

 

 

 

3

  Total

14 753

66

14 687

10 643

 

Note 21. – Autres produits et charges d'exploitation bancaire.

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 027

533

Transferts de charges

453

58

Autres produits et charges (1)

4 713

1 966

  Total 2005

6 193

2 557

  Total 2004

3 499

3 276

(1) Les autres charges comprennent notamment les subventions PELS pour 1 104 K€, les cotisations aux fonds de garantie pour 231 K€, les dotations aux provisions pour litiges pour 93 K€ et les dotations aux amortissements sur les immobilisations corporelles de placement pour 291 K€.

 

Les autres produits sont constitués principalement des commissions prescripteurs pour 714 K€, des bons prescrits pour 893 K€, des revenus des immeubles hors exploitation pour 456 K€, des reprises de provisions sur impôts et taxes pour 1 612 K€, des reprises de provision pour dépréciation sur des parts de SCI de placement pour 274 K€ et la rémunération des certificats d’associations pour 104 K€.

 

Note 22. – Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2005

Décembre 2004

Frais de personnel

72 338

70 928

Salaires et traitements

44 667

41 246

Charges de retraite

4 017

8 498

Autres charges sociales et fiscales

20 259

18 075

Intéressement et participation

3 395

3 109

Impôts et taxes

3 131

3 824

Services extérieurs et autres frais administratifs

48 559

44 041

  Total décembre 2005

124 028

118 793

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

 

Cadres 

313

Non cadres 

815

 

 ———

 

1 128

 

Note 23. – Coût du risque.

 

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

9 968

1 743

11 711

Reprises de provisions

8 475

252

8 727

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

3 945

0

3 945

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

679

0

679

Récupération sur créances amorties

186

15

201

2005

1 894

1 209

7 407

2004

6 722

526

7 248

 

Note 24. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2005

Décembre 2004

Sur immobilisations corporelles

819

112

Sur immobilisations incorporelles

0

10

Sur opérations de restructuration, Fusion/Apport

0

0

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

2 416

1 245

Sur titres d'investissement

0

61

  Total

3 235

1 062

 

Note 25. – Résultat exceptionnel.

Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2005, la constitution d'une provision à hauteur de 4,11 M€ pour passif social CGRCE (Caisse générale de Retraites des Caisses d'Épargne) destinée à doter la CGRCE des fonds propres réglementaires requis à fin 2008.

 

Note 26. – Impôt sur les bénéfices.

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2005

Décembre 2004

Impôt exigible à taux normal

8 110

13 315

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

479

644

Mouvements de provisions

3 413

1 954

  Total

5 176

12 005

 

Note 27. – Répartition de l'activité - banque commerciale.

 

(En milliers d’euros)

 

Total de l'activité

Dont banque de proximité

Décembre 2005

Décembre 2004

Décembre 2005

Décembre 2004

Produit net bancaire

197 792

187 977

161 354

161 713

Frais de gestion

130 117

125 249

128 911

121 732

Résultat brut d'exploitation

67 675

62 728

32 443

39 981

Coût du risque

7 407

7 248

7 292

5 521

Résultat d'exploitation

60 268

55 480

25 151

34 460

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

3 235

1 062

815

122

  Résultat courant avant impôt

57 033

54 418

24 336

34 582

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d'Épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro processus (méthode ABC).

 

IV. – Autres informations.

Note 28. – Consolidation.

En application du § 1000 in fine du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la caisse d’épargne de Bourgogne n’établit pas de comptes consolidés.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Épargne.

 

V. – Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au greffe du Tribunal de commerce à Dijon.

 

IV. – Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la caisse d'épargne de Bourgogne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2005, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

— de l’article 13 du règlement CRC n°2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit et prescrivant de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis ;

— du règlement CRC n°2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— de la recommandation n°2003-R.01 du Conseil national de la comptabilité relative à l’identification, l’évaluation et la comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse d’Épargne, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (Notes 1-d, 1-h, 11-a et 11-b de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Votre Caisse d’Épargne détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 1-c, 1-g, 5 et 14 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Fait à Paris, le 6 avril 2006.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Mazars & Guerard :

Michel Barbet-Massin,

Pierre Masieri ;

KPMG Entreprises :

Sylvie Merle,

Philippe Saint-Pierre.

 

 

0700286

01/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16091
Texte de l'annonce :

0616091

1 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE D'EPARGNE et de prevoyance DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Banque coopérative au capital de 165 384 180 €.

Siège social : 1, Rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — Code APE : 651 E.

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

21 214

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

5 875 351

Opérations avec la clientèle

5 415 175

Obligations et autres titres à revenu fixe

698 250

Actions et autres titres à revenu variable

735 144

Participations et autres titres détenus à long terme

31 299

Parts dans les entreprises liées

396 917

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

8 313

Immobilisations corporelles

72 547

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

231 017

Comptes de régularisation

135 145

    Total actif

13 620 372

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 618 692

Opérations avec la clientèle

8 623 489

Dettes représentées par un titre

47 541

Autres passifs

42 253

Comptes de régularisation

261 109

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

65 192

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

100 202

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

861 894

  Capital souscrit

165 384

  Primes d'émission

146 837

  Réserves

552 339

  Ecarts de réévaluation

 

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

212

  Report à nouveau (+/-)

-2 878

    Total passif

13 620 372

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

  Engagements de financement

926 959

  Engagements de garantie

152 424

  Engagements sur titres

 

Engagements reçus

 

  Engagements de financement

123 000

  Engagements de garantie

57 074

  Engagements sur titres

1 229

 

 

0616091

18/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13431
Texte de l'annonce :

0613431

18 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°99


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

 

CAISSE D’ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Banque coopérative de 165 384 180 €.

Siège social : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651 E. 

Situation  au 30 juin 2006.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

22 306

Effets publics et valeurs assimilées

 

Créances sur les établissements de crédit

5 930 460

Opérations avec la clientèle

5 175 801

Obligations et autres titres à revenu fixe

716 522

Actions et autres titres à revenu variable

677 327

Participations et autres titres détenus à long terme

34 131

Parts dans les entreprises liées

399 243

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

Location simple

 

Immobilisations incorporelles

8 345

Immobilisations corporelles

73 065

Capital souscrit non versé

 

Actions propres

 

Comptes de négociation et de règlement

 

Autres actifs

206 402

Comptes de régularisation

126 063

    Total actif

13 369 664

 

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.

 

Dettes envers les établissements de crédit

3 558 811

Opérations avec la clientèle

8 544 422

Dettes représentées par un titre

43 774

Autres passifs

37 983

Comptes de régularisation

155 584

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

66 781

Dettes subordonnées

 

Fonds pour risques bancaires généraux

100 202

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

862 107

    Capital souscrit

165 384

    Primes d'émission

146 837

    Réserves

552 339

    Ecarts de réévaluation

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

219

    Report à nouveau (+/-)

-2 672

        Total passif

13 369 664

 

Hors-bilan

Montant 1

Engagements donnes :

 

    Engagements de financement

907 641

    Engagements de garantie

159 817

    Engagements sur titres

 

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

292 001

    Engagements de garantie

58 795

    Engagements sur titres

4 011

 

0613431

23/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8966
Texte de l'annonce :

0608966

23 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°75


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE et de prevoyance DE BOURGOGNE

 

 

Banque coopérative au capital de 113 093 800 €.

Siège social : 1, rond point de la Nation, 21088 Dijon Cedex 9.

352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651 E.

 

 

 

 

I. — Bilan aux 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

(En milliers d'euros.)

 

 

Actif

Notes

2005

2004

Caisses, banques centrales, CCP

 

16 471

16 416

Effets publics et valeurs assimilees

5.7

0

0

Creances sur les etablissements de credit

3, 6, 7

4 072 029

3 522 792

    A vue

 

2 632 649

2 816 205

    A terme

 

1 439 380

706 587

Operations avec la clientele

4, 6, 7, 11

3 217 125

2 843 112

Créances commerciales

 

14 073

8 353

Autres concours à la clientèle

 

3 165 094

2 805 094

Comptes ordinaires débiteurs

 

37 958

29 665

Obligations et autres titres a revenu fixe

5.7

762 807

640 743

Actions et autres titres a revenu variable

5

384 035

369 941

Participations et autres titres detenus a long terme

6

23 878

23 886

Parts dans les entreprises liees

6

255 322

244 748

Immobilisations incorporelles

8

5 826

4 605

Immobilisations corporelles

8

46 537

48 128

Autres actifs

 

158 861

218 974

Comptes de regularisation

10

62 936

44 210

    Total de l'actif

 

9 005 827

7 977 555

 

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements donnés :

13

 

 

    Engagements de financement

6

750 185

593 916

        Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

393 942

255 113

        Engagements en faveur de la clientèle

 

356 243

338 803

    Engagements de garantie

6

143 628

169 988

        Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

0

0

        Engagements d'ordre de la clientèle

 

143 628

169 988

    Engagements sur titres

 

0

0

        Titres achetés avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

    Autres engagements donnés

 

0

0

 

 L'annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes individuels.

 

Passif

Notes

2005

2004

Banques centrales, ccp

 

0

1

Dettes envers les etablissements de credit

3, 6, 7

2 360 034

1 507 343

    A vue

 

138 803

147 518

    A terme

 

2 221 231

1 359 825

Operations avec la clientele

4, 6, 7

5 740 506

5 584 665

Comptes d'épargne à régime spécial

 

4 878 189

4 830 308

    A vue

 

3 366 175

3 344 216

    A terme

 

1 512 014

1 486 092

Autres dettes

 

862 317

754 357

    A vue

 

628 146

614 902

    A terme

 

234 171

139 455

Dettes representees par un titre

7.9

25 371

32 959

Bons de caisse

 

24 412

31 850

Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

959

1 109

Emprunts obligataires

 

0

0

Autres dettes représentées par un titre

 

0

0

Autres passifs

 

30 949

37 536

Comptes de regularisation

10

92 822

61 725

Provisions pour risques et charges

11

58 744

68 927

Dettes subordonnees

6, 12

0

0

Fonds pour risques bancaires generaux (FRBG)

12

70 300

72 258

Capitaux propres hors FRBG

12

627 101

612 141

    Capital souscrit

 

113 094

113 094

    Primes d'émissions

 

106 478

106 478

    Réserves

 

387 080

348 799

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

164

29

    Report à nouveau

 

-27 282

-716

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

47 567

44 457

        Total du passif

 

9 005 827

7 977 555

 

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

6

78 049

131 584

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

78 049

131 584

    Engagements de garantie

 

58 740

64 045

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

58 740

64 045

    Engagements sur titres

 

1 000

16 856

        Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

    Autres engagements reçus

 

1 000

16 856

 

L'annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes individuels.

 

 

II. — Compte de résultat des exercices 2005 et 2004.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice

2005

Exercice

2004

Intérêts et produits assimilés

16

299 074

296 012

Intérêts et charges assimilées

16

-201 672

-193 826

Revenus des titres à revenu variable

17

12 675

15 437

Commissions (produits)

18

79 270

74 158

Commissions (charges)

18

-14 520

-15 270

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

19

4 642

600

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

20

14 687

10 643

Autres produits d'exploitation bancaire

21

6 193

3 499

Autres charges d'exploitation bancaire

21

-2 557

-3 276

    Produit net bancaire

 

197 792

187 977

Charges générales d'exploitation

22

-124 028

-118 793

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-6 089

-6 456

Résultat brut d'exploitation

 

67 675

62 728

Coût du risque

23

-7 407

-7 248

Résultat d'exploitation

 

60 268

55 480

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

24

-3 235

-1 062

Résultat courant avant impot

 

57 033

54 418

Résultat exceptionnel

25

-6 113

0

Impôt sur les bénéfices

26

-5 176

-12 005

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

1 823

2 044

Résultat net

 

47 567

44 457

 

 

L'annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes individuels.

 

 
 

 

III. — A nnexe aux comptes annuels individuels exercice 2005.

1. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

 

1°) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les Caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des Caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

 

— Caisses d'épargne et de prévoyance : Les Caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les Caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales.

 

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d'épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— Caisse nationale des Caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d'épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des Caisses d'épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les Caisses d'épargne et de prévoyance, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants des caisses d'épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Réseau, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Réseau dont la CNCE est garante.

 

— Filiales :

*  Filiales nationales : La CNCE contrôle directement un ensemble de filiales nationales qui relèvent de deux grands pôles :

 

- le Pôle Banque Commerciale : Crédit Foncier, Banque Palatine, Financière Océor, La Compagnie 1818 et les filiales spécialisées banque de détail et assurance.

    - le Pôle Banque d'Investissement : Ixis Corporate & Investment Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Financial Guaranty-CIFG.

     

      Caceis, née du rapprochement à l'été 2005, d'IXIS Investor Services et de Crédit Agricole IS, est détenue à parité par le GCE et Crédit Agricole SA.

       

      *  Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques (5 groupements d'intérêt économique), se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI). Une partie de la production est également prise en charge au niveau national par des GIE spécialisés par "filières" (monétique, crédits, ..). Un GIE informatique est dédié aux activités de banque de financement et d'investissement.

       

      *  Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

       

      2°) Système de garantie. — En application de la Loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu'organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du Groupe Caisse d'Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du Réseau des Caisses d'Epargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l'article L 511-31 du Code monétaire et financier, l'ensemble des affiliés du Groupe.

      La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du Réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le Directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

      Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l'intervention des caisses d'épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d'actionnaire intervenant en qualité d'investisseur avisé en économie de marché.

      L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la Place auxquels le Groupe Caisse d'Epargne contribue.

       

      3°) Faits caractéristiques de l'exercice :

      — Caisse Générale de Retraite du personnel des Caisses d'Epargne : La CGRCE gère un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du Réseau. L’engagement de la caisse d’épargne de financer les déficits futurs de la CGRCE fait l’objet d’une provision inscrite à son bilan qui est réestimée chaque année. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, cette institution de retraite supplémentaire verra son statut évoluer en une institution de prévoyance. Cette évolution a conduit la Caisse d’Epargne à constituer une dotation complémentaire de 4,1 millions d’euros notamment et à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit la CGRCE d’un montant total de 37,9 millions d’euros. En outre, l’application de la Recommandation n°2003.R.01 du CNC au 1.1.2005, qui constitue un changement de méthode comptable (cf. note 2), a eu pour conséquence de modifier les règles de comptabilisation de ces engagements. En particulier, les actifs de la Caisse d’Epargne cantonnés au profit de la CGRCE sont désormais évalués en juste valeur.

      — Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’UE mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’Union Européenne.

      Les normes françaises demeurent en revanche applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le Conseil national de la comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi, plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 dans les comptes de la Caisse d’Epargne par application des nouveaux réglements adoptés par le Comité de la réglementation comptable (note 2).

       

      2. – Informations sur les regles et principes comptables.

       

      Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

      Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

      Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

       

      1°) Immobilisations : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s'agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.

      Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d'utilisation suivantes :

      — constructions : Les principaux composants des constructions sont amortis en considération de leurs durées d'utilisation respectives : structures 40 ans, toitures 25 ans, ouvrants 20 ans, ascenseurs 15 ans, autres composants 10 ans ;

      — Aménagements : 10 ans ;

      — Mobiliers et matériels spécialisés :5 à 10 ans ;

      — Matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

      — Logiciels : maximum 3 ans.

      Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l'objet d’une provision.

      La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

       

      2°) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l'exercice, ils font individuellement l'objet d'une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).

      Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

       

      3°) Portefeuille titres : La caisse d'épargne ne détient pas de titres de transaction : Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.

      A leur date d'achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d'acquisition hors frais, s'il s'agit de titre monétaire, le coupon couru à l'achat est inclus dans le prix d'acquisition.

      La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint ainsi au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.

      Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

      Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.

      Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique "Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés". Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste "Coût du risque".

      Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.

      Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.

      Les titres d'investissement sont enregistrés à leur date d'acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

      Ils peuvent faire l'objet d'une provision pour dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l'émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « coût du risque ».

      Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d'investissement peuvent être complétées d'une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).

      Les titres de l'activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.

      L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.

      Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable.

      Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

      A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

      Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

      Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

      Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire.

      Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé, représentatif de sa créance à l'égard du cédant.

      Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

       

      4°) Crédits à la clientèle : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale nette des provisions constituées sur risque de crédit.

      Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l'encours de ce crédit.

      Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s'opère en particulier systématiquement lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

      Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n'est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an, à l'exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.

      Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l'objet d'une reprise.

      Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d'origine et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

      Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Elles font l'objet du calcul d'une décote représentative de la valeur actuelle de l'écart d'intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

      Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les créances de faible montant aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

      Les provisions pour risques avérés peuvent être complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).

      Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire, à l'exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.

      Pour la présentation des comptes en annexe (note 4bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Epargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.

       

      5°) Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

       

      6°) Engagements sociaux : Les engagements sociaux sont essentiellement couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d'assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier ceux relatifs à la caisse de retraite du Groupe (note 11c) sont entièrement provisionnés au passif du bilan.

      Les avantages au personnel postérieurs à l'emploi (indemnités de départ en retraite, retraites, avantages aux retraités) et à long terme (primes pour médailles du travail) sont calculés et comptabilisés, depuis le 1er janvier 2005, en appliquant les règles de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité.

      Selon ces règles, les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte de l'âge, de l'ancienneté et de la probabilité de présence à la date d'attribution de l'avantage. Le calcul tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Il opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d'activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont amortis selon la règle dite du corridor, c'est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

       

      7°) Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

      Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

      Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

      Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

      Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

       

      8°) Provisions pour risques et charges : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

      Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

      Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

       

      Note 2. Changements de méthodes comptables. — Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :

      — Le règlement du Comité de la Réglementation Comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 1 797 milliers euros.

      — Le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d'amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d'utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement se traduit par une augmentation (diminution) des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 2 834 milliers euros.

      — La Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité (CNC), qui fixe de nouvelles règles d'identification, d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier 2005. Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 22 406 milliers euros.

      — En revanche, la Caisse d'épargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le CRC en novembre 2005 qui portent en particulier sur le traitement comptable du risque de crédit et des opérations sur titres, ainsi que le projet de texte du CNC sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne logement.

       

      3. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat

       

      — Bilan : Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.

       

      Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 2 028 875 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

       

      Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 93 771 milliers d'euros et 13 436 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

       

      Note 4. Opérations avec la clientèle :

       

      Actif

      2005

      2004

      Créances commerciales

      11 998

      7 394

      Autres concours à la clientèle

      3 133 837

      2 775 532

      Crédits de trésorerie

      364 941

      330 382

      Crédits à l'équipement

      902 260

      787 656

      Prêts epargne logement

      65 984

      80 857

      Autres crédit à l'habitat

      1 767 152

      1 549 587

      Autres

      33 500

      27 050

      Comptes ordinaires débiteurs

      35 750

      28 163

      Créances rattachées

      17 386

      17 188

      Créances douteuses

      49 227

      45 068

      Provisions sur créances douteuses

      -31 073

      -30 233

          Total

      3 217 125

      2 843 112

       

       

      Passif

      2005

      2004

      Comptes d'épargne à régime spécial

      4 872 631

      4 824 551

      Livret A

      2 028 880

      2 057 683

      Livret Jeune, livret B et CODEVI

      531 055

      469 046

      PEL et CEL

      1 508 223

      1 476 332

      LEP

      652 627

      656 614

      PEP

      143 281

      155 133

      Autres

      8 565

      9 743

      Autres dettes

      855 754

      749 375

      Comptes ordinaires créditeurs

      613 900

      604 603

      Autres

      241 854

      144 772

      Dettes rattachées

      12 121

      10 739

          Total

      5 740 506

      5 584 665

       

      Note 4 bis. Répartition des encours de crédit.

       

      — Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2005

       

       

      (En milliers d'euros)

       

      Créances

      saines

       

      Créances

      douteuses

      Dont créances douteuses

      douteuses compromises

      Brut

      Provision

      Brut

      Provision

      Créances sur les établissements de crédit

      4 072 029

      0

      0

      0

      0

      Créances sur la clientèle

      3 198 971

      49 227

      -31 073

      34 910

      -26 463

      Particuliers : crédits immobiliers

      1 736 220

      10 454

      -5 712

      8 131

      -5 163

      Particuliers : autres

      283 197

      8 131

      -6 676

      6 254

      -5 437

      Professionnels

      305 377

      17 068

      -11 118

      13 415

      -9 548

      Entreprises

      152 120

      9 183

      -6 335

      6 775

      -6 064

      Collectivités et institutionnels locaux

      639 171

      57

      -32

      0

      0

      Autres

      82 886

      4 334

      -1 200

      335

      -251

       

      — Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 447 milliers d'euros, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 107 milliers d'euros au 31 décembre 2005 (cf. note 1.d).

       

      Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable :

       

      (En milliers d'euros)

      Transaction

      Placement

      Investissement

      Activité de

      portefeuille

      Créances

      rattachées

      Total

      2005

      Total

      2004

      Effets publics et valeurs assimilées

      0

      0

      0

       

      0

      0

      0

      Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

      0

      535 762

      208 998

       

      18 047

      762 807

      640 743

      Actions et autres titres à revenu variable

      0

      373 512

       

      10 523

      0

      384 035

      369 941

          Total2005.12

      0

      909 274

      208 998

      10 523

      18 047

      1 146 842

       

      Total2004.12

      0

      762 907

      219 861

      12 985

      14 931

       

      1 010 684

      (1) dont titres cotés 690 637 milliers d'euros en 2005 contre 597 472 milliers d'euros en 2004

       

      Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 4 731 K€ en 2005 contre -1 456 K€ en 2004 pour les titres de placement, et à 2 316 K€, en 2005 contre 2 851 K€ en 2004 pour les titres d'investissement.

      La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 240 334 milliers d'euros.

      Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période

       

      Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

       

      (En milliers d'euros)

       

      Placement

      Activité de portefeuille

      2005

      2004

      2005

      2004

      Valeur nette comptable

      921 482

      771 397

      10 523

      12 985

      Valeur de marché

      969 172

      809 472

      14 573

      16 267

      Plus-values latentes (1)

      47 690

      38 075

      4 050

      3 282

      Moins-values latentes provisionnées

      -1 806

      -5 667

      -1 048

      -696

      (1) dont, 29 288 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 22 452 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

       

      Note 6. Participations, parts dans les entreprises liees, autres titres detenus a long terme :

       

      1°) Tableau des filiales et participations :

       

      Informations financières Filiales et participations

       

      Capital

       

      Capitaux Propres autres que le capital (1)

       

      Quote part du capital détenue (en %)

       

      Valeur comptable

      des titres détenus

      Prêts et avances consentis par la sté et non encore rembour-

      sés

       

      Montant des cautions et avals donnés par la société

       

      CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

       

      Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

       

      Dividendes encaissés par la sté au cours de l'exercice

       

      Brute

      Nette

      A. Renseignements détaillés sur

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      chaque titre dont la valeur brute

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      excède 1% du capital de la sté

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      astreinte à la publication :

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      1. Filiales (détenues à + de 50%):

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      Philae

      2 000

      -840

      100,00%

      2 000

      2 000

      1 650

      0

      0

      -453

      0

      2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      Vivalis investissement

      3 533

      112

      22,56%

      1 137

      797

      0

      0

      2 774

      538

      0

      B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

      Filiales françaises (ensemble)

       

       

       

      439

      439

      0

      0

       

       

      0

      Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

       

       

       

      2 221

      2 178

      0

      0

       

       

      110

      (1) Y compris FRBG le cas échéant

       

      La caisse d'épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10 % du capital des titres de filiales communes au Groupe caisse d'épargne. L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 250 551 milliers d'euros.

       

      2°) Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

       

      Dénomination

      Siège

      Forme juridique

      TGV Bail 1

      80, rue Beaubourg, Paris

      GIE

      Tgv Bail 2

      80, rue Beaubourg, Paris

      GIE

      TGV atlantique 89

      17, Cours Valmy, Puteaux

      GIE

      Star 3

      103, avenue des Champs Elysées, Paris

      GIE

      Callen

      9, rue Huysmans, Paris

      GIE

      Sylvie bail

      19, rue des capucines, Paris

      GIE

      Marie lease

      260, boulevald Saint-Germain, Paris

      GIE

      Saint hélier

      17, Cours Valmy, Puteaux

      GIE

      Castellane bail

      19, rue des capucines, Paris

      GIE

      Guengat

      260, boulevard Saint-Germain, Paris

      GIE

      Toyota

      ZI n°9 Ouest, BP 16, Onnaing

      GIE

      Ecureuil de Bourgogne

      1, rond point de la Nation, Dijon

      SCI

      Vivalis investissements

      rue Pierre Fallion, Rillieux la PapE

      GIE

      CNCE

      77, bld Saint Jacques, Paris

      SA

      Sirce 2

      5, rue de Masseran, Paris

      GIE

      La Croix Blanche

      42, avenue Raymond Poincaré, Paris

      SCI

      Arpège

      430, rue Pierre Simon Laplace, Aix-en-Provence

      GIE

      Sea France

      260, bld Saint-Germain, Paris

      GIE

      Prony

      37, avenue Henri Lafleur BPK3, Noumea

      GIE

       

      3°) Opérations avec les entreprises liées :

       

      (En milliers d'euros)

      Etablissements de crédit

      Autres entreprises

      Total 2005

      Total 2004

      Créances

      1 469 557

      5 570

      1 475 127

      834 437

          Dont subordonnées

      40 000

      0

      40 000

      40 000

      Dettes

      2 336 844

      0

      2 336 844

      1 489 095

          Dont subordonnées

      0

      0

      0

      0

      Engagements de financement donnés

      388 142

      0

      388 142

      253 163

      Engagements de financements reçus

      78 049

      0

      78 049

      131 584

      Engagements de garantie donnés

       

       

      0

      0

       

      Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, avec créances et dettes rattachées.

       

      (En milliers d'euros)

      de 0

      à 3 mois

      de 3 mois

      à 1 an

      de 1 an

      à 5 ans

      plus de 5 ans

      Total

      2005

      Total des emplois

      3 470 746

      598 893

      1 852 436

      2 146 357

      8 068 432

      Effets publics et valeurs assimilées

      0

      0

      0

      0

      0

      Créances sur les établissements de crédit

      3 221 333

      250 838

      218 235

      398 094

      4 088 500

      Opérations avec la clientèle

      227 373

      279 136

      1 099 297

      1 611 319

      3 217 125

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      22 040

      68 919

      534 904

      136 944

      762 807

       Total des ressources

      10 398 517

      735 671

      1 610 196

      1 122 033

      13 866 417

      Opérations interbancaires et assimilés

      1 023 570

      75 573

      650 826

      610 065

      2 360 034

      Opérations avec la clientèle

      4 682 178

      327 602

      474 742

      255 984

      5 740 506

      Dettes représentées par un titre :

      10 591

      4 894

      9 886

      0

      25 371

          Bons de caisse et d'épargne

      10 028

      4 498

      9 886

      0

      24 412

          TMI et TCN

      563

      396

      0

      0

      959

          Emprunts obligataires

      0

      0

      0

      0

      0

          Autres dettes représentées par un titre

      0

      0

      0

      0

      0

       

      Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles :

      1°) Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

       

      (En milliers d'euros)

      Valeur brute

      31/12/2004

      Acquisitions

      Cessions /Mises hors service

      Autres

      mouvements

      Valeur brute

      2 005

      Amortissements et provisions

      31/12/2005

      Valeur nette

      2005

      Incorporelles

      9 545

      1 339

      0

      (1) 0

      10 884

      -5 058

      5 826

      Corporelles

      124 500

      8 528

      -3 756

      (2) 46

      129 318

      -82 781

      46 537

              Total

      134 045

      9 867

      -3 756

      46

      140 202

      -87 839

      52 363

       

      2°) Immobilisations incorporelles : L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2005 concerne (valeur nette en milliers d'euros) :

       

      Les logiciels

      316

      Les fonds commerciaux

      3 133

      Les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts

      2 365

       

       

      3°) Immobilisations corporelles : La valeur nette au 31 décembre 2005 des terrains et constructions s'élève à 27 729 milliers d'euros, dont 24 402 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du Groupe.

       

      Note 9. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste "Dettes représentées par un titre" se décomposent de la façon suivante (en milliers d'euros) :

       

      Dettes représentées par un titre

      2005

      2004

      Bons de caisse et bons d'épargne

      2 817

      3 604

      TMI et TCN

      3

      3

      Emprunts obligataires

      0

      0

      Autres dettes représentées par un titre

      0

      0

          Total

      2 820

      3 607

       

      Note 10. Comptes de régularisation (en milliers d'euros) :

       

       

      Actif

      Passif

      Opérations de hors-bilan sur titres

       

       

      Engagements sur devises

       

       

      Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

      2 777

      2 431

      Charges et produits à répartir

       

       

      Charges et produits constatés d'avance (1)

      728

      25 539

      Produits à recevoir / Charges à payer

      11 792

      22 000

      Valeurs à l'encaissement

      43 408

      40 822

      Autres

      4 231

      2 030

          Total 2005

      62 936

      92 822

      Total 2004

      44 210

      61 725

      (1) Dont subventions relatives aux prêts à taux zéro, restant à étaler sur la durée des prêts pour un montant de 23 829 milliers d’euros

       

      Note 11. Provisions :

      1°) Provisions pour risques et charges

       

      (En milliers d'euros)

      01/01/2005

      Dotations

      Utilisations

      Reprises

      Autres mouvements

      31/12/2005

      Litiges, amendes et pénalités

      5 493

      426

      -1 285

      -959

      2 000

      5 675

      Risque de contrepartie (note 11.b)

      6 069

      3 119

      -297

      -82

       

      8 809

      Engagements sociaux (1)

      40 594

      4 711

       

      -38 020

      23 336

      30 621

      Autres opérations bancaires et non bancaires

      16 771

      306

       

      -3 438

       

      13 639

          Total

      68 927

      8 562

      -1 582

      -42 499

      25 336

      58 744

      (1) Dont une reprise de 37 881 K€ au titre des transferts vers la CGRCE (cf. note 11c).

       

      2°) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

       

      (En milliers d'euros)

      01/01/2005

      Dotations

      Reprises

      Autres mouvements

      31/12/2005

      Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

      -32 081

      -8 982

      9 291

      -1 862

      -33 634

          Crédits à la clientèle

      -30 233

      -8 345

      9 121

      -1 616

      -31 073

          Autres

      -1 848

      -637

      170

      -246

      -2 561

      Provisions inscrites au passif

      6 069

      3 119

      -82

      -297

      8 809

          Risques d'exécution d'engagement par signature

      114

      1 161

      -82

      0

      1 193

          Crédits à la clientèle

      5 882

      1 958

       

      -297

      7 543

          Autres

      73

       

       

       

      73

              Total

      -26 012

      -5 863

      9 209

      -2 159

      -24 825

       

      Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, et dans l'attente d'une modification du règlement du CRC relatif au traitement comptable du risque de crédit qui portera sur les provisions sur base de portefeuille, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d'évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2005 sur l'ensemble des portefeuilles concernés (logement social, professionnels privés de l'immobilier, collectivités et institutionnels locaux, entreprises, prêts à la consommation, marchés financiers) s'établit à 7 543 milliers d'euros.

       

      3°) Provisions pour engagements sociaux :

      — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite Agirc et Arrco et des régimes surcomplémentaires auxquels adhèrent les caisses d'épargne. L'engagement de la caisse d'épargne est limité au versement des cotisations (13 091 milliers d'euros en 2005).

      — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Caisse d'épargne sont les suivants :

          – CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une institution de retraite supplémentaire propre au GCE, la CGRCE, assimilée à un fonds d'avantages à long terme,

          – Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

          – Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

      Ces engagements sont calculés selon les dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

      — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

       

      (En milliers d'euros)

      CGRCE

      Retraites

      Autres engagements

      Total 31/12/2005

      CGRCE

      Retraites

      Autres engagements

      Total 01/01/2005

      Valeur actualisée des engagements financés (a)

      132 434

      3 382

      440

      136 256

      124 497

      3 024

      399

      127 920

      Juste valeur des actifs du régime (b)

      -102 483

      -3 635

      -319

      -106 437

      -61 168

      -3 483

      -332

      -64 983

      Juste valeur des droits à remboursements (c)

      -30 154

       

       

      -30 154

      -63 330

       

       

      -63 330

      Valeur actualisée des engagements non financés (d)

       

       

      67

      67

       

       

      57

      57

      Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

      -28

      9

      -4

      -23

       

       

       

      0

          Solde net au bilan (a)-(b)-(c)+(d)-(e)

      -231

      -244

      184

      -291

      -1

      -459

      124

      -336

      Passif

      29 923

       

      503

       

      63 329

       

      57

       

      Actif

      -30 154

       

      -319

       

      -63 330

       

       

       

       

      — Analyse de la charge de l'exercice

       

      (En milliers d'euros)

      CGRCE

      Retraites

      Autres engagements

      Total

      31/12/2005

      Total 2005

      3 883

       

      8

      3 891

      (1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE

       

       

      (En milliers d'euros)

      CGRCE

      Coût des services rendus de la période

       

      Coût financier

      4 601

      Rendement attendu des actifs du régime

      -4 239

      Rendement attendu des droits à remboursement

      -592

      Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

       

      Evénements exceptionnels : effet Loi Fillon

      4 113

          Total 2005

      3 883

       

      Au cours de l'exercice 2005, deux opérations de transfert d'un montant total de 37 881 milliers d'euros ont été réalisées vers la CGRCE, compensées intégralement par une reprise de provision (cf. note 11a).

      Le rendement effectif s'élève à 5,08 % pour les actifs du régime et à 5.73 % pour les FCP Masseran classés en droits à remboursement.

       

      — Principales hypothèses actuarielles :

       

      (En pourcentage)

      CGRCE

      01/01/2005

      Retraites

      01/01/2005

      Autres engagements

      01/01/2005

      Taux d'actualisation

      4,2

      2,5

      3,3

      Rendement attendu des actifs du régime

      5,08

       

      4,9

      Rendement attendu des droits à remboursement

      5,73

       

       

      (1) Pour les FCP Masseran

       

       

       

      Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

       

      1°) Capitaux propres :

       

      (En milliers d'euros)

      Capital

      Primes d'émission

      Réserves consolidées

      Résultat

      Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

      Au 31 décembre 2003

      90 475

      0

      307 098

      45 102

      442 675

      Mouvements de l'exercice 2004

      22 619

      106 478

      40 985

      -645

      169 437

          Au 31 décembre 2004

      113 094

      106 478

      348 083

      44 457

      612 112

      Affectation réserves

      0

      0

      44 457

      -44 457

      0

      Distribution de dividendes

      0

      0

      -5 460

      0

      -5 460

      Autres variations, changements de méthode (1)

      0

      0

      -27 282

      0

      -27 282

      Résultat 2005

      0

      0

      0

      47 567

      47 567

      Acompte sur dividende

       

       

      0

       

       

          Au 31 décembre 2005

      113 094

      106 478

      359 798

      47 567

      626 937

      (1) Hors effet d'impôt

       

      Le capital social de la Caisse d'épargne de Bourgogne s'élève à 113 094 milliers d'euros et est composé pour 90 475 milliers d’euros de parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 22 619 milliers d’euros de certificats d'investissement entièrement souscrits par la CNCE.

      Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2005 sont décrits en note 2.

       

      2°) Variation du FRBG :

       

      (En milliers d'euros)

      2004

      Dotations

      Reprises

      Autres mouvements

      2005

      Fonds pour risques bancaires généraux

      72 258

      0

      -1 958

      0

      70 300

       

       

      Hors bilan et operations assimilees.

       

      Note 13. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers. — A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la caisse.

       

      Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme.

       

      1°) Engagements sur instruments financiers à terme : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

       

      (En milliers d'euros)

      Instruments de taux d'intérêt

      Instruments de cours de change

      Autres instruments

      Total 2005

      Total 2004

      Operations sur marches organises

       

       

       

       

       

          Opérations fermes

      0

      0

      0

      0

      0

          Opérations conditionnelles

      0

      0

      0

      0

      0

      Operations sur marches de gre a gre (1)

       

       

       

       

       

          Opérations fermes

      484 931

      0

      0

      484 931

      192 986

          Opérations conditionnelles

      43 203

      0

      0

      43 203

      0

              Total

      528 134

      0

      0

      528 134

      192 986

       Total (juste valeur)

      2 748

       

       

      2 748

      2 896

       

      Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la caisse d’épargne de Bourgogne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

      Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

      (1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

       

      (En milliers d'euros)

      Micro couverture

      Macro couverture

      Position ouverte isolée

      Gestion spécialisée

      Total

      Opérations fermes

      424 931

      50 000

      10 000

      0

      484 931

      Opérations conditionnelles

      0

      0

      43 203

      0

      43 203

          Achats

      0

      0

      0

      0

      0

          Ventes

      0

      0

      43 203

      0

      43 203

              Total au 31 décembre 2005

      424 931

      50 000

      53 203

      0

      528 134

      Total au 31 décembre 2004

      122 986

      0

      70 000

      0

      192 986

       

       

      2°) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

       

      (En milliers d'euros)

      de 0 à 1 an

      de 1 à 5 ans

      plus de 5 ans

      Total 2005

      Total 2004

      Operations sur marches organises

       

       

       

       

       

          Opérations fermes

      0

      0

      0

      0

      0

          Opérations conditionnelles

      0

      0

      0

      0

      0

      Operations sur marches de gre a gre (1)

       

       

       

       

       

          Opérations fermes

      80 447

      204 367

      200 117

      484 931

      192 986

          Opérations conditionnelles

      0

      0

      43 203

      43 203

      0

              Total

      80 447

      204 367

      243 320

      528 134

      192 986

       

      3°) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme : Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la caisse d'épargne de Bourgogne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la caisse d'épargne de Bourgogne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

      — Le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05,

      — Le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« Add Ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

      Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d'épargne de Bourgogne par :

      — La signature d'accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives,

      — La signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d'une garantie consentie sous forme d'espèces ou de titres".

       

      (En milliers d'euros)

      Gouvernement et banques centrales de l'OCDE et org. assimilés

      Etablissements financiers de l'OCDE et org. assimilés

      Autres contreparties

      Total 2005

      Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation (1)

      0

      0

      56

      56

      Effets des accords de compensation par liquidation

      0

      0

      0

      0

      Effet de collatéralisation

      0

      0

      0

      0

      Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

      0

      0

      56

      56

      Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

      0

      0

      28

      28

      (1) dont coût de remplacement net positif

      0

      0

      407

      407

       

      Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au Réseau des caisses d'épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

      Au 31 décembre 2005, l'équivalent risque de crédit pondéré, tel qu'il ressort du précédent tableau, représente 0,75 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,96 % au 31 décembre 2004.

       

       

      Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

       

      (En milliers d'euros)

      Engagements donnés

      Engagements reçus

      Engagements reçus de la clientèle

       

      2 017 883

      Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

       

       

      Mobilier

       

       

      Immobilier

       

       

      Autres engagements :

       

       

          Total

       

       

              Dont entreprises liées

       

      698 738

       

      Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2005.

       

      Compte de résultat.

       

      Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés :

       

      (En milliers d'euros)

       

      Produits

      Charges

      2005

      2004

      2005

      2004

      Sur opérations avec les établissements de crédit

      122 271

      123 313

      -55 240

      -51 876

      Sur opérations avec la clientèle

      139 435

      131 806

      -145 108

      -141 098

      Sur obligations et autres titres à revenu fixe

      37 094

      40 893

      -781

      -852

      Relatives à des dettes subordonnées

       

       

       

       

      Sur opérations de crédit-bail

      0

      0

      0

      0

      Autres intérêts et produits assimilés

      274

      0

      -543

      0

          Total

      299 074

      296 012

      -201 672

      -193 826

       

      Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

      La couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 43 078 milliers d'euros en 2005,

      Un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 22 020 milliers d'euros en 2005.

       

      Note 17. Revenus des titres à revenu variable :

       

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Actions et autres titres à revenu variable

      446

      8 281

      Participations et autres titres détenus à long terme

      1 731

      249

      Parts dans les entreprises liées

      10 498

      6 907

          Total

      12 675

      15 437

       

      Note 18. Commissions :

       

      (En milliers d'euros)

      Charges

      Produits

      Sur opérations de trésorerie et interbancaires

      -554

      71

      Sur opérations avec la clientèle

      0

      25 925

      Relatives aux opérations sur titres

      -306

      8 279

      Sur moyens de paiement

      -8 724

      14 246

      Sur vente de produits d'assurance-vie

       

      23 363

      Autres commissions (1)

      -4 936

      7 386

          Total 2005

      -14 520

      79 270

      Total 2004

      -15 270

      74 158

      (1) Les charges se composent des frais sur autres prestations de services (monétiques, frais de compensation, gestion des titres de la clientèle, etc …) pour 4 875 milliers d’euros et 60 milliers d’euros de charges sur les engagements de garanties reçus.

       

      Les produits : principalement les produits sur prestations de services financiers pour 3 325 milliers d’euros, les engagements de financements pour 1400 milliers d’euros, les produits sur engagements de garantie donnés pour 1 417 milliers d’euros et les commissions sur produits d’assurance pour 1 220 milliers d’euros

       

       

       

      Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

       

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Titres de transaction

      0

      0

      Change

      275

      215

      Instruments financiers

      4 367

      385

          Total

      4 642

      600

       

      Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

       

      (En milliers d'euros)

      Titres de

      placement

      TAP

      Total

      2005

      Total

      2004

      Résultat des cessions

      10 892

      286

      11 178

      10 209

      Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

      3 861

      -352

      3 509

      437

      Frais d'acquisition

       

       

       

      -3

          Total

      14 753

      -66

      14 687

      10 643

       

      Note 21. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

       

      (En milliers d'euros)

      Produits

      Charges

      Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

      1 027

      -533

      Transferts de charges

      453

      -58

      Autres produits et charges (1)

      4 713

      -1 966

          Total 2005

      6 193

      -2 557

      Total 2004

      3 499

      -3 276

      (1) Les autres charges comprennent notamment les subventions PELS pour 1 104 milliers d’euros, les cotisations aux fonds de garantie pour 231 milliers d’euros, les dotations aux provisions pour litiges pour 93 milliers d’euros et les dotations aux amortissements sur les immobilisations corporelles de placement pour 291 milliers d’euros

       

      Les autres produits sont constitués principalement des commissions prescripteurs pour 714 milliers d’euros, des bons prescrits pour 893 milliers d’euros, des revenus des immeubles hors exploitation pour 456 milliers d’euros, des reprises de provisions sur impôts et taxes pour 1 612 milliers d’euros, des reprises de provision pour dépréciation sur des parts de SCI de placement pour 274 milliers d’euros et la rémunération des certificats d’associations pour 104 milliers d’euros.

       

       

      Note 22. Charges générales d'exploitation :

       

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Frais de personnel

      -72 338

      -70 928

          Salaires et traitements

      -44 667

      -41 246

          Charges de retraite

      -4 017

      -8 498

          Autres charges sociales et fiscales

      -20 259

      -18 075

          Intéressement et participation

      -3 395

      -3 109

      Impôts et taxes

      -3 131

      -3 824

      Services extérieurs et autres frais administratifs

      -48 559

      -44 041

                  Total 2005.12

      -124 028

      -118 793

      (1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

       

      L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant.

       

      Cadres

      313

      Non cadres

      815

       

      1 128

       

       Note 23. Coût du risque :

       

      (En milliers d'euros)

      Opérations avec la clientèle

      Autres opérations

      Total

      Dotations aux provisions

      -9 968

      -1 743

      -11 711

      Reprises de provisions

      8 475

      252

      8 727

      Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

      -3 945

      0

      -3 945

      Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

      -679

      0

      -679

      Récupération sur créances amorties

      186

      15

      201

          2005

      -1 894

      -1 209

      -7 407

      2004

      -6 722

      -526

      -7 248

       

      Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

       

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Sur immobilisations corporelles

      -819

      112

      Sur immobilisations incorporelles

      0

      10

      Sur opérations de restructuration - Fusion/Apport

      0

      0

      Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et

       

       

      Autres titres détenus à long terme

      -2 416

      -1 245

      Sur titres d'investissement

      0

      61

          Total

      -3 235

      -1 062

       

      Note 25. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2005, la constitution d'une provision à hauteur de 4,11 millions d'euros pour passif social CGRCE (Caisse Générale de Retraites des Caisses d'Epargne) destinée à doter la CGRCE des fonds propres réglementaires requis à fin 2008.

       

      Note 26. Impot sur les bénéfices :

       

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Impôt exigible à taux normal

      -8 110

      -13 315

      Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

      -479

      -644

      Mouvements de provisions

      3 413

      1 954

          Total

      -5 176

      -12 005

       

       

       

      Note 27. Répartition de l'activité – banque Commerciale :

       

      (En milliers d'euros)

       

      Total de l'activité

      Dont banque de proximité

      2005

      2004

      2005

      2004

      Produit net bancaire

      197 792

      187 977

      161 354

      161 713

      Frais de gestion

      -130 117

      -125 249

      -128 911

      -121 732

      Résultat brut d'exploitation

      67 675

      62 728

      32 443

      39 981

      Coût du risque

      -7 407

      -7 248

      -7 292

      -5 521

      Résultat d'exploitation

      60 268

      55 480

      25 151

      34 460

      Gains ou pertes sur actifs immobilisés

      -3 235

      -1 062

      -815

      122

      Résultat courant avant impôt

      57 033

      54 418

      24 336

      34 582

       

      La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d'Epargne et recouvre notamment les éléments suivants :

      — Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

      — Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres,

      — Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

      Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

      Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

       

       

      4. – Autres informations.

       

      Note 28. Consolidation. — En application du § 1000 in fine du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la caisse d’épargne de Bourgogne n’établit pas de comptes consolidés.

      Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne.

       

      5. – Rapport de gestion.

       

      Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au greffe du Tribunal de Commerce à Dijon.

       

       

       

      0608966

      12/05/2006 : Publications périodiques (74C)

      Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne
      Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
      Numéro d'affaire : 5945
      Texte de l'annonce :

      0605945

      12 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


      Publications périodiques
      ____________________

      Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
      ____________________



       

       

      CAISSE D’EPARGNE et de prévoyance DE BOURGOGNE  

      Banque coopérative au capital de 113 093 800 €.

      Siège social : 1, rond point de la Nation, B.P. 23088, 21088 Dijon Cedex 9.

      352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651 E. 

      Situation au 31 mars 2006.

      (En milliers d'euros.) 

       

      Actif

      Code

      poste

      Montant

      Caisse, banques centrales, C.C.P.

      10

      15 428

      Effets Publics et Valeurs assimilées

      20

       

      Créances sur les Etablissements de Crédit

      30

      3 813 716

      Opérations avec la Clientèle

      48

      3 273 723

      Obligations et Autres Titres à revenu fixe

      60

      773 661

      Actions et Autres Titres à revenu variable

      70

      445 400

      Participations et autres titres détenus à long terme

      91

      23 979

      Parts dans les Entreprises liées

      100

      255 879

      Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

      110

       

      Location simple

      120

       

      Immobilisations incorporelles

      130

      5 851

      Immobilisations corporelles

      140

      48 306

      Capital souscrit non versé

      150

       

      Actions propres

      160

       

      Comptes de négociation et de règlement

      165

       

      Autres actifs

      170

      130 579

      Comptes de Régularisation

      180

      89 081

         Total actif

      L98

      8 875 603

       

       

      Passif

      Code

      poste

      Montant

      Banques centrales, C.C.P.

      300

       

      Dettes envers les établissements de crédit

      310

      2 311 338

      Opérations avec la Clientèle

      348

      5 679 111

      Dettes représentées par un titre

      350

      24 257

      Autres passifs

      360

      36 934

      Comptes de Régularisation

      370

      79 333

      Comptes de négociation et de règlement

      375

       

      Provisions pour Risques et Charges

      380

      47 175

      Dettes subordonnées

      430

       

      Fonds pour Risques Bancaires Généraux

      420

      70 300

      Capitaux propres hors frbg (+/-)

      435

      627 155

        Capital souscrit

      440

      113 094

        Primes d'emission

      450

      106 478

        Réserves

      460

      387 081

        Ecarts de Réevaluation

      470

       

        Provisions réglementées et Subventions d'investissement

      475

      191

        Report à nouveau (+/-)

      480

      20 311

          Total passif

      L99

      8 875 603

       

       

      Hors bilan

      Code

      poste

      Montant

      Engagements donnés :

       

       

        Engagements de financement

      615

      817 803

        Engagements de garantie

      635

      144 883

        Engagements sur titres

      655

       

      Engagements reçus :

       

       

        Engagements de financement

      705

      98 049

        Engagements de garantie

      715

      55 540

        Engagements sur titres

      735

      5 107

       

       

      0605945

      15/02/2006 : Publications périodiques (74C)

      Société : Caisse d'épargne de Bourgogne
      Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
      Numéro d'affaire : 1096
      Texte de l'annonce :

      0601096

      15 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°20


      Publications périodiques
      ____________________

      Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
      ____________________



       

       

      CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE  

      Banque coopérative au capital de 113 093 800 €.

      Siège social : 1, rond point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cédex 9.

      352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651

       

      Situation trimestrielle au 31 décembre 2005.

      (En milliers d’euros.) 

      Actif

      Montant

      Caisse, banques, CCP    

      16 471

      Effets publics et valeurs assimilées    

       

      Créances sur les établissements de crédit    

      4 072 029

      Créances sur la clientèle    

      3 217 125

      Obligations et autres titres à revenu fixe    

      762 807

      Actions et autres titres à revenu variable    

      384 035

      Participation et autres titres détenus à long terme    

      23 878

      Parts dans les entreprises liées    

      255 322

      Crédit-bail et location avec option d'achat    

       

      Location simple        

       

      Immobilisations incorporelles    

      5 826

      Immobilisations corporelles    

      46 537

      Capital souscrit non versé    

       

      Actions propres    

       

      Comptes de négociation et de règlement    

       

      Autres actifs    

      158 861

      Comptes de régularisation    

      62 936

          Total actif    

      9 005 827

        

      Passif

      Montant

      Banques centrales, CCP    

       

      Dettes envers les établissements de crédit    

      2 360 034

      Opérations avec la clientèle    

      5 740 506

      Dettes représentées par un titre    

      25 371

      Autres passifs    

      78 516

      Comptes de régularisation    

      92 822

      Comptes de négociation et de règlement    

       

      Provisions pour risques et charges    

      58 744

      Dettes subordonnées    

       

      Fonds pour risques bancaires généraux    

      70 300

      Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

      579 534

        Capital souscrit    

      113 094

        Primes d'émission    

      106 478

        Réserves    

      387 080

        Ecarts de réévaluation    

       

        Provisions réglementées et subventions d’investissement    

      164

        Report à nouveau    

      -27 282

          Total passif    

      9 005 827

        

      Hors-bilan

      Montant

      Engagements donnés :

       

        Engagements de financement    

      750 185

        Engagements de garantie    

      143 628

        Engagements sur titres    

       

      Engagements reçus :

       

        Engagements de financement

      78 049

        Engagements de garantie    

      58 740

        Engagements sur titres    

      1 000

       

       

       

       

       

      0601096

      21/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

      Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne
      Siège : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.
      Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 5827
      Texte de l'annonce :

      CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

      CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

      DE BOURGOGNE

      Banque coopérative de 113 093 800 €.
      Siège social  : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.
      352 483 341 R.C.S. Dijon. -- APE  : 651 E.

       

      Situation trimestrielle au 30 septembre 2005.
      (En milliers d'euros.)

       

      Actif Montant
      Caisses, banques centrales, C.C.P. 16 061
      Effets publics et valeurs assimilées  
      Créances sur les établissements de crédit 3 994 310
      Opérations avec la clientèle 3 092 708
      Obligations et autres titres à revenu fixe 651 438
      Actions et autres titres à revenu variable 334 303
      Participations et autres titres détenus à long terme 23 688
      Parts dans les entreprises liées 255 322
      Crédit-bail et location avec Option d'achat  
      Location simple  
      Immobilisations incorporelles 5 347
      Immobilisations corporelles 44 950
      Capital souscrit non versé  
      Actions propres  
      Comptes de négociation et de règlement  
      Autres actifs 207 680
      Comptes de régularisation     55 916
            Total actif 8 681 721

       

       

      Passif Montant
      Banques centrales, C.C.P.  
      Dettes envers les établissements de crédit 2 069 180
      Opérations avec la clientèle 5 722 123
      Dettes représentées par un titre 27 828
      Autres passifs 29 034
      Comptes de régularisation 108 453
      Comptes de négociation et de règlement  
      Provisions pour risques et charges 50 229
      Dettes subordonnées  
      Fonds pour risques bancaires généraux 72 090
      Capitaux propres hors FRBG 602 784
          Capital souscrit 113 094
          Primes d'émission 106 478
          Réserves 387 081
          Ecart de réévaluation  
          Provisions réglementées et subventions d'investissements 125
          Report à nouveau     - 3 993
            Total passif 8 681 721

       

       

      Hors bilan Montant
      Engagements donnés  :  
          Engagements de financement 683 461
          Engagement de garantie 151 560
          Engagement sur titres  
      Engagements reçus  :  
          Engagements de financement 78 049
          Engagements de garantie 59 100
          Engagements sur titres 6 362

       


      05827

      15/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne
      Siège : 1, rond-point de la Nation, 21000 Dijon.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 95898
      Texte de l'annonce :

      CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      Banque coopérative (dotation statutaire de 113 093 800 €).
      Adresse : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.
      352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651.

      Situation au 30 juin 2005.
      (En milliers d'euros.)

      Actif

      Montant

      Caisse, banques centrales, C.C.P.

      13 989

      Effets publics et valeurs assimilées

      —

      Créances sur les établissements de crédit

      3 792 245

      Opérations avec la clientèle

      3 000 354

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      682 865

      Actions et autres titres à revenu variable

      304 104

      Participations et autres titres détenus à long terme

      23 696

      Parts dans les entreprises liées

      255 322

      Crédit-bail et location avec option d'achat

      —

      Location simple

      —

      Immobilisations incorporelles

      4 618

      Immobilisations corporelles

      45 230

      Capital souscrit non versé

      —

      Actions propres

      —

      Comptes de négociation et de règlement

      —

      Autres actifs

      210 860

      Comptes de régularisation

      62 269

      Total actif

      8 395 552

      Passif

      Montant

      Banques centrales, C.C.P.

      —

      Dettes envers les établissements de crédit

      1 799 261

      Opérations avec la clientèle

      5 695 928

      Dettes représentées par un titre

      29 612

      Autres passifs

      38 879

      Comptes de régularisation

      104 758

      Comptes de négociation et de règlement

      —

      Provisions pour risques et charges

      50 429

      Dettes subordonnées

      —

      Fonds pour risques bancaires généraux

      72 090

      Capitaux propres hors FRBG (+/–)

      604 595

      Capital souscrit

      113 094

      Primes d'émission

      106 478

      Réserves

      388 944

      Ecarts de réévaluation

      —

      Provisions réglementées et subventions d'investissement

      72

      Report à nouveau (+/–)

      – 3 993

      Total passif

      8 395 552

      Hors bilan

      Montant

      Engagements donnés :

      Engagements de financement

      669 434

      Engagements de garantie

      159 013

      Engagements sur titres

      3 999

      Engagements reçus :

      Engagements de financement

      104 889

      Engagements de garantie

      60 628

      Engagements sur titres

      268






      95898

      27/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne
      Siège : 1, rond-point de la Nation, 21000 Dijon.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
      Numéro d'affaire : 89494
      Texte de l'annonce :

      CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      Banque coopérative (dotation statutaire de 113 093 800 €).
      Adresse : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.
      352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651.

      Documents comptables annuels.

      I. — Bilan au 31 décembre 2004.
      (En milliers d’euros.)

      Actif

      Notes

      2004

      2003

      Caisses, banques centrales, C.C.P.

      16 416

      20 450

      Effets publics et valeurs assimilées

      5, 7

      0

      0

      Créances sur les établissements de crédit

      3, 6, 7

      3 522 792

      3 310 853

      A vue

      2 816 205

      2 595 352

      A terme

      706 587

      715 501

      Opérations avec la clientèle

      4, 6, 7, 11

      2 843 112

      2 635 929

      Créances commerciales

      8 353

      2 890

      Autres concours à la clientèle

      2 805 094

      2 595 075

      Comptes ordinaires débiteurs

      29 665

      37 964

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      5, 7

      640 743

      706 610

      Actions et autres titres à revenu variable

      5

      369 941

      374 553

      Participations et autres titres détenus à long terme

      6

      23 886

      30 431

      Parts dans les entreprises liées

      6

      244 748

      91 817

      Immobilisations incorporelles

      8

      4 605

      3 797

      Immobilisations corporelles

      8

      48 128

      45 920

      Autres actifs

      218 974

      211 366

      Comptes de régularisation

      10

      44 210

      86 492

      Total de l’actif

      7 977 555

      7 518 218

      Hors bilan

      Notes

      2004

      2003

      Engagements donnés :

      13

      Engagements de financement

      6

      593 916

      597 684

      Engagements en faveur d’établissements de crédit

      255 113

      304 965

      Engagements en faveur de la clientèle

      338 803

      292 719

      Engagements de garantie

      6

      169 988

      172 937

      Engagements d’ordre d’établissements de crédit

      Engagements d’ordre de la clientèle

      169 988

      172 937

      Engagements sur titres

      0

      25 406

      Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

      0

      0

      Autres engagements donnés

      0

      25 406

      L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes individuels.

      Passif

      Notes

      2004

      2003

      Banques centrales, C.C.P.

      1

      3

      Dettes envers les établissements de crédit

      3, 6, 7

      1 507 343

      1 353 397

      A vue

      147 518

      21 373

      A terme

      1 359 825

      1 332 024

      Opérations avec la clientèle

      4, 6, 7

      5 584 665

      5 396 788

      Comptes d’épargne à régime spécial

      4 830 308

      4 723 338

      A vue

      3 344 216

      3 262 831

      A terme

      1 486 092

      1 460 507

      Autres dettes

      754 357

      673 450

      A vue

      614 902

      559 409

      A terme

      139 455

      114 041

      Dettes représentées par un titre

      7, 9

      32 959

      43 063

      Bons de caisse

      31 850

      41 022

      Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

      1 109

      2 041

      Emprunts obligataires

      0

      0

      Autres dettes représentées par un titre

      0

      0

      Autres passifs

      37 536

      57 914

      Comptes de régularisation

      10

      61 725

      69 423

      Provisions pour risques et charges

      11

      68 927

      80 623

      Dettes subordonnées

      6, 12

      0

      0

      Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

      12

      72 258

      74 199

      Capitaux propres hors FRBG

      12

      612 141

      442 808

      Capital souscrit

      113 094

      90 475

      Primes d’émissions

      106 478

      0

      Réserves

      348 799

      307 289

      Ecart de réévaluation

      0

      0

      Provisions réglementées et subventions d’investissement

      29

      133

      Report à nouveau

      – 716

      – 191

      Résultat de l’exercice (+/–)

      44 457

      45 102

      Total du passif

      7 977 555

      7 518 218

      Hors bilan

      Notes

      2004

      2003

      Engagements reçus :

      Engagements de financement

      6

      Engagements reçus d’établissements de crédit

      131 584

      109 806

      Engagements de garantie

      Engagements reçus d’établissements de crédit

      64 045

      70 235

      Engagements sur titres

      16 856

      25 974

      Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

      0

      0

      Autres engagements reçus

      16 856

      25 974

      L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes individuels.

      II. — Compte de résultat des exercices 2004.
      (En milliers d’euros.)

      Notes

      Exercice
      2004

      Exercice
      2003

      Intérêts et produits assimilés

      16

      296 012

      320 431

      Intérêts et charges assimilées

      16

      – 193 826

      – 212 712

      Revenus des titres à revenu variable

      17

      15 437

      15 106

      Commissions (produits)

      18

      74 158

      63 849

      Commissions (charges)

      18

      – 15 270

      – 13 762

      Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

      19

      600

      1 123

      Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

      20

      10 643

      22 685

      Autres produits d’exploitation bancaire

      21

      3 499

      2 918

      Autres charges d’exploitation bancaire

      21

      – 3 276

      – 4 450

      Produit net bancaire

      187 977

      195 188

      Charges générales d’exploitation

      22

      – 118 793

      – 122 185

      Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

      – 6 456

      – 6 718

      Résultat brut d’exploitation

      62 728

      66 285

      Coût du risque

      23

      – 7 248

      – 2 634

      Résultat d’exploitation

      55 480

      63 651

      Gains ou pertes sur actifs immobilisés

      24

      – 1 062

      – 2 441

      Résultat courant avant impôt

      54 418

      61 210

      Résultat exceptionnel

      25

      0

      13

      Impôt sur les bénéfices

      26

      – 12 005

      – 14 077

      Dotations/reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

      2 044

      – 2 044

      Résultat net

      44 457

      45 102

      L’annexe qui figure aux pages suivantes fait partie intégrante des comptes individuels.

      III. — Annexe aux comptes annuels individuels.

      I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

      a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du groupe. — Les caisses d’épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l’Organe central est la Caisse nationale des caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE). Le groupe Caisse d’épargne comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d’épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des caisses d’épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la Fédération sont précisées à l’article L. 512-99 du Code monétaire et financier.
      — caisses d’épargne et de prévoyance : Les caisses d’épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d’épargne. Les caisses d’épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d’un capital composé de parts sociales.
      — Sociétés locales d’épargne : Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.
      — Caisse nationale des caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d’épargne et de prévoyance est constituée sous forme de Société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d’épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.
      La CNCE est notamment chargée d’assurer la représentation des caisses d’épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les caisses d’épargne et de prévoyance, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants des caisses d’épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.
      Parallèlement, dans les domaines des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d’épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du réseau dont la CNCE est garante.
      — Filiales :

      • Filiales nationales :  Après absorption de CDC Finance, CDC Ixis, la CNCE contrôle directement les filiales issues de la fusion avec la Compagnie financière Eulia et de la réorganisation du pôle Ixis. Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles :
        • le pôle Banque commerciale : Crédit foncier, Financière Océor, Banque San Paolo et filiales spécialisées banque de détail et assurance,
        • le pôle Banque d’investissement : Ixis Corporate & Investissement Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Investor Services, Ixis Financial Guaranty.
      • Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage des systèmes d’information et d’une centrale nationale (CNETI).
      • Filiales directes des caisses d’épargne : Par ailleurs, les caisses d’épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.
      b) Système de garantie. — En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu’Organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l’ensemble des affiliés du groupe.
      La participation des caisses d’épargne au système de garantie prend la forme d’un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d’une capacité d’intervention immédiate de l’ordre de 250 millions d’euros. Cette somme est gérée au moyen d’un fonds commun de placement dédié. En cas d’insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d’intervention, les moyens supplémentaires appropriés.
      Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d’épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l’intervention des caisses d’épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d’actionnaire intervenant en qualité d’investisseur avisé en économie de marché.
      L’objectif de prévention des défaillances du système de garantie groupe est complémentaire de l’objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le groupe Caisse d’épargne contribue.

      c) Refondation du partenariat entre les groupes caisses d’épargne et caisse des dépôts et consignations. — Dans le cadre des accords relatifs à la refondation du partenariat entre les groupes Caisse d’épargne et Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d’épargne de Bourgogne a émis le 30 juin 2004 des certificats coopératifs d’investissement pour un montant de 129 097 milliers d’euros (prime d’émission incluse) entièrement souscrits par la CNCE. A cette même date, la Caisse d’épargne de Bourgogne est directement intervenue dans la prise de contrôle de CDC Finance - CDC Ixis et de la Compagnie financière Eulia (CFE) à travers l’acquisition d’actions CDC Finance - CDC Ixis et leur apport simultané à la CFE, pour un investissement de 111 954 milliers d’euros. A l’issue de la fusion entre la CFE et la CNCE, réalisée également le 30 juin 2004, la participation de la Caisse d’épargne de Bourgogne au capital de la CNCE a été portée à 228 421 milliers d’euros, en augmentation de 146 227 milliers d’euros.
      Enfin, la dernière étape de l’opération s’est traduite en décembre 2004 par l’absorption de CDC Finance - CDC Ixis par la CNCE.
      Aux termes des accords, le groupe Caisse d’épargne est devenu une banque universelle forte de 55 000 collaborateurs. Il est présent sur toutes les grandes places financières mondiales avec des positions leader dans les activités de détail sur le marché français.

      II. – Informations sur les règles et principes comptables.

      Note 1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).
      Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.
      Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.
      a) Immobilisations : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.
      Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :
      — Constructions : 25 ans ;
      — Aménagements : 10 ans ;
      — Mobiliers et matériels spécialisés : 5 à 10 ans ;
      — Matériels informatiques : 3 à 5 ans ;
      — Logiciels : maximum 3 ans.
      Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une provision.
      La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.
      b) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l’exercice, ils font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).
      Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
      c) Portefeuille titres : Les opérations sur titres de placement et d’investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.
      La Caisse d’épargne ne détient pas de titres de transaction.
      Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.
      A leur date d’achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais, s’il s’agit de titre monétaire, le coupon couru à l’achat est inclus dans le prix d’acquisition.
      La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.
      Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».
      Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.
      Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».
      Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
      Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.
      Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.
      Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.
      Ils peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l’Emetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
      Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d’investissement sont complétées d’une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).
      Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.
      L’activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.
      Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable.
      Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.
      A la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité.
      Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’Emetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.
      Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
      Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l’Instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.
      Les éléments d’actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l’égard du cessionnaire.
      Le cessionnaire enregistre à l’actif le montant versé, représentatif de sa créance à l’égard du cédant.
      Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l’égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.
      d) Crédits à la clientèle : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque de crédit.
      Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.
      Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s’opère en particulier systématiquement lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).
      Au sein de l’encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d’un an, à l’exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.
      Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l’objet d’une reprise.
      Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d’origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.
      Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu’à leur échéance finale. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).
      Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu’elle est plus appropriée.
      Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).
      Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire, à l’exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.
      Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.
      e) Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’Instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.
      f) Avantages sociaux : Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier le passif social potentiel du groupe (note 12.b) sont entièrement provisionnés au passif du bilan. Les droits des salariés à l’indemnité de départ en retraite et aux primes pour médailles du travail sont évaluées selon une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la probabilité de présence dans la Caisse d’épargne à la survenance de la retraite ou de l’attribution des médailles.
      Dans le cadre de la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil national de la comptabilité, la comptabilisation des engagements résiduels de retraite et avantages similaires résiduels est prévue, en application de la méthode préférentielle, simultanément avec l’établissement du bilan d’ouverture du groupe Caisse d’épargne en normes IFRS, par prélèvement sur les capitaux propres.
      Les engagements résiduels en question ont fait l’objet d’un recensement au cours de l’exercice 2004 et concerneraient pour l’essentiel les congés liés à l’ancienneté, les avantages consentis aux retraités et le passif social CGR en liaison avec les dispositions de la loi Fillon.
      g) Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux. dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.
      Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine.
      Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d’échange de taux d’intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la Caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.
      Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.
      Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d’intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
      h) Provisions pour risques et charges : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise.
      Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code que des événements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
      Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

      Note 2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu au cours de l’exercice 2004.

      III. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

      Bilan.

      Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d’amortissements et de provisions.

      Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 2 015 789 milliers d’euros au 31 décembre 2004.
      Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s’élèvent respectivement à 80 795 milliers d’euros et 8 659 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

      Note 4. Opérations avec la clientèle (en milliers d’euros) :

      Actif

      2004

      2003

      Passif

      2004

      2003

      Créances commerciales

      7 394

      2 590

      Comptes d’épargne à régime spécial

      4 824 551

      4 716 954

      Autres concours à la clientèle

      2 775 532

      2 567 928

      Livret A

      2 057 683

      2 093 385

      Crédits de trésorerie

      330 382

      322 378

      Livret Jeune, Livret B et Codevi

      469 046

      366 562

      Crédits à l’équipement

      787 656

      753 543

      PEL et CEL

      1 476 332

      1 430 578

      Prêts épargne logement

      80 857

      96 310

      LEP

      656 614

      642 408

      Autres crédits à l’habitat

      1 549 587

      1 381 033

      PEP

      155 133

      172 765

      Autres

      27 050

      14 664

      Autres

      9 743

      11 256

      Comptes ordinaires débiteurs

      28 163

      36 708

      Autres dettes

      749 375

      668 143

      Créances rattachées

      17 188

      16 975

      Comptes ordinaires créditeurs

      604 603

      551 543

      Créances douteuses

      45 068

      36 685

      Autres

      144 772

      116 600

      Provisions sur créances douteuses

      – 30 233

      – 24 957

      Dettes rattachées

      10 739

      11 691

      Total

      2 843 112

      2 635 929

      Total

      5 584 665

      5 396 788

      Note 4 bis. Répartition des encours de crédit :

      — Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2004 :

      (En milliers d’euros)

      Créances saines

      Créances douteuses

      Dont créances douteuses compromises

      Brut

      Provision

      Brut

      Provision

      Créances sur les établissements de crédit

      3 522 792

      Créances sur la clientèle

      2 828 277

      45 068

      – 30 233

      34 610

      – 26 146

      Particuliers : crédits immobiliers

      1 635 630

      9 734

      – 5 310

      7 576

      – 4 901

      Particuliers : autres

      269 858

      8 389

      – 6 672

      5 907

      – 5 120

      Professionnels

      97 646

      16 015

      – 11 851

      12 734

      – 10 595

      PME-PMI

      138 803

      10 394

      – 6 098

      7 904

      – 5 230

      Secteur public territorial

      570 557

      36

      4

      Autres

      95 783

      500

      – 302

      485

      – 300

      — Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 2 561 milliers d’euros (2 692 milliers d’euros au 1er janvier 2004), après prise en compte d’une décote dont la valeur nette est de 137 milliers d’euros au 31 décembre 2004 (168 milliers d’euros au 1er janvier 2004) (cf. note 1.d).

      Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable :

      (En milliers d’euros)

      Transaction

      Placement

      Investissement

      Activité
      de portefeuille

      Créances rattachées

      Total
      2004

      Total
      2003

      Effets publics et valeurs assimilées

      0

      0

      0

      0

      0

      0

      Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

      0

      405 951

      219 861

      14 931

      640 743

      706 610

      Actions et autres titres à revenu variable (2)

      0

      356 956

      12 985

      0

      369 941

      374 553

      Total 2004

      0

      762 907

      219 861

      12 985

      14 931

      1 010 684

      Total 2003

      0

      750 554

      290 640

      15 792

      24 177

      1 081 163

       (1) Dont titres cotés 597 472 milliers d’euros en 2004 contre 654 051 milliers d’euros en 2003.

      (2) Dont titres cotés 5 108 milliers d’euros en 2004 contre 4 043 milliers d’euros en 2003.

      Le montant des différences entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement s’élève à – 1 456 milliers d’euros en 2004 contre – 4 009 milliers d’euros en 2003 pour les titres de placement, et à 2 851 milliers d’euros, en 2004 contre 3 842 milliers d’euros en 2003 pour les titres d’investissement.
      La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 131 625 milliers d’euros.

      Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l’activité de portefeuille s’analysent comme suit :

      (En milliers d’euros)

      Placement

      Activité de portefeuille

      2004

      2003

      2004

      2003

      Valeur nette comptable

      771 397

      766 356

      12 985

      15 792

      Valeur de marché

      809 472

      798 392

      16 267

      16 218

      Plus-values latentes (1)

      38 075

      32 036

      3 282

      426

      Moins-values latentes provisionnées

      5 667

      6 758

      696

      43

      (1) Dont 22 453 milliers d’euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 18 904 milliers d’euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

      Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

      a) Tableau des filiales et participations :

      Informations financières
      Filiales et participations

      Capital

      Capitaux propres autres que
      le capital 
      (1)

      Quote-part du capital détenue (En %)

      Valeur comptable
      des titres détenus

      Prêts
      et avances consentis par la société
      et non encore remboursés

      Montant
      des cautions
      et avals donnés par la société

      CA H.T.
      ou PNB
      du dernier exercice écoulé

      Résultats (bénéfice
      ou perte
      du dernier exercice clos)

      Dividendes encaissés par
      la société
      au cours
      de l’exercice

      Brute

      Nette

      A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

      1. Filiales (détenues à + de 50 %) :

      Philae

      1 000

      – 387

      100,00 %

      3 650

      3 650

      962

      0

      0

      – 294

      0

      2. Participations (détenues entre 10 et 50 %) :

      Vivalis Investissement

      4 051

      112

      19,67 %

      1 137

      797

      0

      0

      12 420

      124

      0

      B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

      Filiales françaises (ensemble)

      439

      439

      0

      0

      0

      Participations dans les sociétés françaises (ensemble)

      2 201

      2 157

      0

      0

      96

      (1) Y compris fonds pour risques bancaires généraux le cas échéant.

      La Caisse d’épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10 % du capital des titres de filiales communes au groupe Caisse d’épargne. L’ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 239 981 milliers d’euros.

      b) Entreprises dont la Caisse d’épargne est associée indéfiniment responsable :

      Dénomination

      Siège

      Forme juridique

      TGV Bail 1

      80, rue Beaubourg, Paris

      GIE

      TGV Bail 2

      80, rue Beaubourg, Paris

      GIE

      TGV Atlantique 89

      17, Cours Valmy, Puteaux

      GIE

      STAR 3

      103, avenue des Champs-Elysées, Paris

      GIE

      Callen

      9, rue Huysmans, Paris

      GIE

      Véronique Bail

      19, rue des Capucines, Paris

      GIE

      Sylvie Bail

      19, rue des Capucines, Paris

      GIE

      Armor Lease

      260, boulevard Saint-Germain, Paris

      GIE

      Marie Lease

      260, boulevard Saint-Germain, Paris

      GIE

      Apollo Finance

      64, rue Galilée, Paris

      GIE

      Saint-Hélier

      17, Cours Valmy, Puteaux

      GIE

      Castellane Bail

      19, rue des Capucines, Paris

      GIE

      Guengat

      260, boulevard Saint-Germain, Paris

      GIE

      Toyota

      Z.I. n° 9 Ouest, BP 16, Onnaing

      GIE

      Ecureuil de Bourgogne

      1, rond Point de la Nation, Dijon

      S.C.I.

      Vivalis

      Rue Pierre Fallion, Rillieux la Pape

      GIE

      CNCE

      77, boulevard Saint-Jacques, Paris

      S.A.

      Sirce 2

      5, rue de Masseran, Paris

      GIE

      La croix Blanche

      42, avenue Raymond Poincaré, Paris

      S.C.I.

      Philae

      1, rond Point de la Nation, Dijon

      S.A.S.

      Arpège

      430, rue Pierre Simon Laplace, Aix-en-Provence

      GIE

      SEA France

      260, boulevard Saint-Germain, Paris

      GIE

      Prony

      37, avenue Henri Lafleur BP K3, Nouméa

      GIE

      c) Opérations avec les entreprises liées :

      (En milliers d’euros)

      Etablissements
      de crédit

      Autres entreprises

      Total
      2004

      Total
      2003

      Créances

      832 288

      2 149

      834 437

      99 227

      Dont subordonnées

      40 000

      0

      40 000

      0

      Dettes

      1 489 095

      0

      1 489 095

      20 980

      Dont subordonnées

      0

      0

      0

      0

      Engagements de financement donnés

      253 163

      0

      253 163

      0

      Engagements de financement reçus

      131 584

      0

      131 584

      23 049

      Engagements de garantie donnés

      0

      0

      0

      0

      Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées. Par convention, les créances douteuses et provisions pour dépréciation sont présentées dans la colonne « 0 à 3 mois ».

      (En milliers d’euros)

      De 0
      à 3 mois

      De 3 mois
      à 1 an

      De 1 an
      à 5 ans

      Plus de 5 ans

      Total
      2004

      Total des emplois

      252 772

      504 363

      1 659 387

      1 700 294

      4 116 816

      Effets publics et valeurs assimilées

      0

      0

      0

      0

      0

      Créances sur les établissements de crédit

      84 412

      202 084

      212 529

      194 218

      693 243

      Opérations avec la clientèle

      158 362

      260 519

      1 000 776

      1 378 104

      2 797 761

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      9 998

      41 760

      446 082

      127 972

      625 812

      Total des ressources

      728 501

      243 231

      1 257 960

      765 713

      2 995 405

      Opérations interbancaires et assimilés

      252 959

      11 622

      513 581

      573 083

      1 351 245

      Opérations avec la clientèle

      463 650

      226 966

      731 562

      192 630

      1 614 808

      Dettes représentées par un titre

      11 892

      4 643

      12 817

      0

      29 352

      Bons de caisse et d’épargne

      11 182

      4 247

      12 817

      28 246

      TMI et TCN

      710

      396

      1 106

      Emprunts obligataires

      Autres dettes représentées par un titre

      Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles :

      a) Variations ayant affecté les postes d’immobilisation :

      (En milliers d’euros)

      Valeur brute 31/12/03

      Acquisitions

      Cessions/Mises hors service

      Autres mouvements

      Valeur brute 31/12/04

      Amortissements et provisions 31/12/04

      Valeur nette 31/12/04

      Incorporelles

      8 486

      584

      – 19

      494

      9 545

      – 4 940

      4 605

      Corporelles

      117 602

      9 548

      – 2 155

      – 495

      124 500

      – 76 372

      48 128

      Total

      126 088

      10 132

      – 2 174

      – 1

      134 045

      – 81 312

      52 733

      b) Immobilisations incorporelles : L’essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2004 concerne (valeur nette en milliers d’euros) :

      Les logiciels

      154

      Les fonds commerciaux

      2 086

      Les certificats d’association des fonds de garantie des dépôts

      2 365

      c) Immobilisations corporelles : La valeur nette au 31 décembre 2004 des terrains et constructions s’élève à 33 773 milliers d’euros, dont 29 676 milliers d’euros utilisés pour les propres activités du groupe.

      Note 9. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante (en milliers d’euros) :

      Dettes représentées par un titre

      2004

      2003

      Bons de caisse et bons d’épargne

      3 604

      4 571

      TMI et TCN

      3

      5

      Emprunts obligataires

      0

      0

      Autres dettes représentées par un titre

      0

      0

      Total

      3 607

      4 576

      Note 10. Comptes de régularisation :

      (En milliers d’euros)

      Actif

      Passif

      Opérations de hors bilan sur titres

      0

      0

      Engagements sur devises

      0

      0

      Gains et pertes différés sur contrats de couverture d’instruments financiers à terme

      92

      531

      Charges et produits à répartir

      0

      0

      Charges et produits constatés d’avance (1)

      663

      23 615

      Produits à recevoir/Charges à payer (2)

      10 770

      17 844

      Valeurs à l’encaissement

      30 146

      19 272

      Autres (3)

      2 539

      463

      Total 2004

      44 210

      61 725

      Total 2003

      86 492

      69 423

      (1) Dont subventions relatives aux prêts à taux zéro, restant à étaler sur la durée des prêts pour un montant de 22 672 milliers d’euros.

      Note 11. Provisions :

      a) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

      (En milliers d’euros)

      01/01/04

      Dotations

      Reprises

      31/12/04

      Provisions inscrites en déduction des éléments d’actif

      24 957

      11 377

      – 4 253

      32 081

      Crédits à la clientèle

      24 957

      9 529

      – 4 253

      30 233

      Autres

      1 848

      1 848

      Provisions inscrites au passif

      7 161

      2 022

      – 3 114

      6 069

      Risques d’exécution d’engagement par signature

      57

      82

      – 25

      114

      Crédits à la clientèle

      7 104

      1 940

      – 3 089

      5 955

      Autres

      0

      Total

      32 118

      13 399

      – 7 367

      38 150

      Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d’évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2004 sur l’ensemble des portefeuilles concernés (HLM et SEM, immobilier professionnel, secteur public territorial, PME-PMI, prêts à la consommation, marchés financiers) s’établit à 5 882 milliers d’euros.

      b) Provisions pour risques et charges (hors risque de contrepartie) :

      (En milliers d’euros)

      01/01/04

      Dotations

      Utilisations

      Reprises

      31/12/04

      Litiges, amendes et pénalités

      4 580

      796

      – 96

      – 391

      4 889

      Indemnité de fin de carrière

      70

      70

      – 49

      91

      Passif social potentiel du groupe (OGRPCE) (1)

      49 381

      2 622

      – 11 500

      40 503

      Autres opérations bancaires et non bancaires

      19 431

      296

      – 2 099

      – 253

      17 375

      Total

      73 462

      3 784

      – 13 744

      – 644

      62 858

      (1) A titre conservatoire, l’engagement de financement des déficits futurs de la Caisse de retraite (CGRCE) fait l’objet d’une évaluation actuarielle à fin 2003 et a été réestimée forfaitairement au niveau du groupe Caisse d’épargne pour l’arrêté au 31 décembre 2004. Au titre de l’exercice 2004, la provision pour risques et charges CGRCE inscrite dans les comptes de la Caisse d’épargne a fait l’objet d’une dotation (reprise) nette de – 8 878 milliers d’euros, en raison :
      — d’une part, de l’actualisation des engagements et de la revalorisation des pensions décidées dans l’exercice (dotation de 2 622 milliers d’euros) ;
      — d’autre part, d’une opération de transfert vers la CGRCE d’un montant de 11 500 milliers d’euros (reprise).

      Note 12. Capitaux propres, fonds pour risques bancaires généraux et dettes subordonnées :

      a) Capitaux propres :

      (En milliers d’euros)

      Capital

      Primes d’émission

      Réserves consolidées

      Résultat

      Total capitaux propres part du groupe hors FRBG

      Au 31 décembre 2002

      100 287

      260 817

      39 508

      400 612

      Mouvements de l’exercice 2003

      – 9 812

      0

      46 281

      5 594

      42 063

      Au 31 décembre 2003

      90 475

      0

      307 098

      45 102

      442 675

      Affectation réserves

      45 102

      – 45 102

      0

      Distribution de dividendes

      – 3 401

      – 3 401

      Autres variations, changements de méthode (1)

      22 619

      106 478

      – 716

      128 381

      Résultat 2004

      44 457

      44 457

      Acompte sur dividende

      0

      Au 31 décembre 2004

      113 094

      106 478

      348 083

      44 457

      612 112

      (1) Dont :

      — émission de certificats coopératifs d’investissement pour un montant de 129 097 milliers d’euros avec un nominal de 22 619 milliers d’euros et une prime d’émission de 106 478 milliers d’euros ;

      — un report à nouveau de 716 milliers d’euros au titre de la taxe sur les réserves de plus-value à long terme décidée par la loi de finance rectificatives 2004 et devant être prélevée sur les réserves ordinaires.

      Le capital social de la Caisse d’épargne de Bourgogne, s’élève à 113 094 milliers d’euros et est composé de 4 523 752 parts sociales et de 1 130 938 certificats coopératifs d’investissement de nominal 20 €.

      b) Variation du FRBG :

      (En milliers d’euros)

      31/12/03

      Dotations

      Reprises

      31/12/04

      Fonds pour risques bancaires généraux

      74 199

      – 1 941

      72 258

      Hors bilan et opérations assimilées.

      Note 13. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers. — A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n’a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la Caisse.

      Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme :

      a) Engagements sur instruments financiers à terme : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

      (En milliers d’euros)

      Instruments de taux d’intérêt

      Instruments de cours
      de change

      Autres instruments

      Total
      2004

      Total
      2003

      Opérations sur marchés organisés :

      Opérations fermes

      0

      Opérations conditionnelles

      0

      Opérations sur marchés de gré à gré (1) :

      Opérations fermes

      192 986

      192 986

      167 673

      Opérations conditionnelles

      0

      Total (montants nominaux)

      192 986

      0

      0

      192 986

      167 673

      Total (juste valeur)

      2 896

      0

      0

      2 896

      Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’épargne de Bourgogne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.
      Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

      (1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

      (En milliers d’euros)

      Micro-
      couverture

      Macro-
      couverture

      Position ouverte isolée

      Gestion spécialisée

      Total

      Opérations fermes

      122 986

      70 000

      192 986

      Opérations conditionnelles

      0

      Achats

      0

      Ventes

      0

      Total au 31 décembre 2004

      122 986

      0

      70 000

      0

      192 986

      Total au 31 décembre 2003

      167 673

      0

      0

      0

      167 673

      b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

      (En milliers d’euros)

      De 0 à 1 an

      De 1 à 5 ans

      Plus de 5 ans

      Total
      2004

      Opérations sur marchés organisés :

      Opérations fermes

      Opérations conditionnelles

      Opérations sur marchés de gré à gré :

      Opérations fermes

      20 415

      19 922

      152 649

      192 986

      Opérations conditionnelles

      Total

      20 415

      19 922

      152 649

      192 986

      c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme : Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d’épargne de Bourgogne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L’exposition de la Caisse d’épargne de Bourgogne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d’intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l’Instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :
      — le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l’article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;
      — le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l’Instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.
      Ce risque de contrepartie est atténué au niveau de la Caisse d’épargne de Bourgogne par :
      — la signature d’accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;
      — la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d’une garantie consentie sous forme d’espèces ou de titres.

      (En milliers d’euros)

      Gouvernement et banques centrales
      de l’OCDE
      et org. assimilés

      Etablissements financiers de l’OCDE et org. assimilés

      Autres contreparties

      Total
      2004

      Equivalent risque de crédit non pondéré avant accord de compensation et de collatéralisation (1)

      0

      0

      80

      80

      Effets des accords de compensation par liquidation

      0

      0

      0

      0

      Effet de collatéralisation

      0

      0

      0

      0

      Equivalent risque de crédit non pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

      0

      0

      80

      80

      Equivalent risque de crédit pondéré après accord de compensation et de collatéralisation

      0

      0

      40

      40

      (1) Dont coût de remplacement net positif

      0

      0

      17

      17

      Ne sont reprises dans ce tableau que les opérations visées par l’Instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au réseau des caisses d’épargne, pour lesquels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du groupe.
      Au 31 décembre 2004, l’équivalent risque de crédit pondéré, tel qu’il ressort du précédent tableau, représente 0,96 % de la somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,33 % au 31 décembre 2003.

      Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

      (En milliers d’euros)

      Engagements donnés

      Engagements reçus

      Engagements reçus de la clientèle

      Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

      Mobilier

      Immobilier

      Autres engagements :

      Garanties reçues de la clientèle

      1 756 787

      Total

      1 756 787

      Dont entreprises liées

      498 912

      Aucun autre engagement significatif n’a été donné ou reçu par la Caisse en 2004.

      Compte de résultat.

      Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés :

      (En milliers d’euros)

      Produits

      Charges

      2004

      2003

      2004

      2003

      Sur opérations avec les établissements de crédit

      123 313

      141 130

      – 51 876

      – 58 325

      Sur opérations avec la clientèle

      131 806

      132 057

      – 141 098

      – 153 214

      Sur obligations et autres titres à revenu fixe

      40 893

      47 244

      – 852

      – 1 173

      Relatives à des dettes subordonnées

      Sur opérations de crédit-bail

      Autres intérêts et produits assimilés

      Total

      296 012

      320 431

      – 193 826

      – 212 712

      Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :
      — la couverture des intérêts versés par la Caisse d’épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 44 818 milliers d’euros en 2004 ;
      — un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 24 206 milliers d’euros en 2004.

      Note 17. Revenus des titres à revenu variable :

      (En milliers d’euros)

      2004

      2003

      Actions et autres titres à revenu variable

      8 191

      10 451

      Participations et autres titres détenus à long terme

      90

      671

      Parts dans les entreprises liées

      7 156

      3 984

      Total

      15 437

      15 106

      Note 18. Commissions :

      (En milliers d’euros)

      Charges

      Produits

      Sur opérations de trésorerie et interbancaires

      – 1 028

      65

      Sur opérations avec la clientèle

      25 358

      Relatives aux opérations sur titres

      – 465

      8 521

      Sur moyens de paiement

      – 8 915

      13 949

      Sur vente de produits d’assurance-vie

      20 575

      Autres commissions (1)

      – 4 862

      5 690

      Total 2004

      – 15 270

      74 158

      Total 2003

      – 13 762

      63 849

      (1) Les charges : notamment les charges sur autres prestations de services (gestion des titres de la clientèle, des cartes bancaires, etc.) pour 4 582 milliers d’euros et 280 milliers d’euros sur les charges sur engagements de garantie reçus.

      Les produits : principalement les produits sur prestations de services financiers pour 2 874 milliers d’euros, les produits sur engagements de financement pour 1 436 milliers d’euros et 923 milliers d’euros de commissions sur produits d’assurance.

      Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

      (En milliers d’euros)

      2004

      2003

      Titres de transaction

      Change

      215

      50

      Instruments financiers

      385

      1 073

      Total

      600

      1 123

      Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

      (En milliers d’euros)

      Titres
      de placement

      TAP

      Total
      2004

      Total
      2003

      Résultat des cessions

      10 063

      146

      10 209

      6 636

      Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

      1 090

      – 653

      437

      16 049

      Frais d’acquisition

      – 3

      0

      – 3

      Total

      11 150

      – 507

      10 643

      22 685

      Note 21. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

      (En milliers d’euros)

      Charges

      Produits

      Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

      755

      Transferts de charges

      – 12

      503

      Autres charges et produits (1)

      – 3 264

      2 241

      Total 2004

      – 3 276

      3 499

      Total 2003

      – 4 450

      2 918

      (1) Les autres charges comprennent notamment les cotisations aux fonds de garantie pour 228 milliers d’euros, les subventions PELS pour 1 251 milliers d’euros, les quotes-parts Cetelem pour 666 milliers d’euros, les dotations aux amortissements sur les immobilisations corporelles de placement pour 387 milliers d’euros.

      Les autres produits sont constitués principalement des revenus des immeubles hors exploitation pour 439 milliers d’euros, des charges refacturées pour 495 milliers d’euros, les plus-values de cessions d’immobilisations de placement pour 216 milliers d’euros, les produits concernant les bons prescrits pour 585 milliers d’euros, la rémunération des certificats d’associations pour 117 milliers d’euros.

      Note 22. Charges générales d’exploitation :

      (En milliers d’euros)

      2004

      2003

      Frais de personnel

      – 70 928

      – 73 172

      Salaires et traitements

      – 41 246

      – 40 996

      Charges de retraite (1)

      – 8 498

      – 9 537

      Autres charges sociales et fiscales

      – 18 075

      – 18 114

      Intéressement et participation

      – 3 109

      – 4 525

      Impôts et taxes

      – 3 824

      – 3 578

      Services extérieurs et autres frais administratifs

      – 44 041

      – 45 435

      Total 2004

      – 118 793

      – 122 185

      (1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour indemnités de fin de carrière et passif social du groupe (cf. note 11.b).

      L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

      Cadres

      280

      Non cadres

      822

      1 102

      Note 23. Coût du risque :

      (En milliers d’euros)

      Opérations
      avec la clientèle

      Autres opérations

      Total

      Dotations aux provisions

      – 11 374

      – 1 745

      – 13 119

      Reprises de provisions

      6 785

      26

      6 811

      Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

      – 480

      0

      – 480

      Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

      – 558

      – 65

      – 623

      Récupération sur créances amorties

      159

      4

      163

      Total 2004

      – 5 468

      – 1 780

      – 7 248

      Total 2003

      – 1 948

      – 42

      – 1 990

      Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

      (En milliers d’euros)

      2004

      2003

      Sur immobilisations corporelles

      122

      23

      Sur immobilisations incorporelles

      Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

      – 1 198

      – 2 464

      Sur titres d’investissement

      14

      Total

      – 1 062

      – 2 441

      Note 25. Résultat exceptionnel :

      (En milliers d’euros)

      2004

      2003

      Coûts de passage à l’euro

      0

      13

      Charges de l’exercice

      0

      – 287

      Mouvements de provisions

      0

      300

      Autres événements extraordinaires

      0

      0

      Total 2004

      0

      13

      Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu’ils ne s’inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

      Note 26. Impôt sur les bénéfices :

      (En milliers d’euros)

      2004

      2003

      Impôt exigible à taux normal

      – 13 315

      – 19 389

      Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d’impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

      – 644

      – 1 771

      Mouvements de provisions

      1 954

      7 083

      Total

      – 12 005

      – 14 077

      Note 27. Répartition de l’activité - Banque de proximité :

      (En milliers d’euros)

      Total de l’activité

      Dont banque de proximité

      2004

      2003

      2004

      2003

      Produit net bancaire

      187 977

      195 188

      161 713

      173 913

      Frais de gestion

      – 125 249

      – 128 903

      – 121 732

      – 128 785

      Résultat brut d’exploitation

      62 728

      66 285

      39 981

      45 128

      Coût du risque

      – 7 248

      – 2 634

      – 5 521

      – 2 634

      Résultat d’exploitation

      55 480

      63 651

      34 460

      42 494

      Gains ou pertes sur actifs immobilisés

      – 1 062

      – 2 441

      122

      – 2 441

      Résultat courant avant impôt

      54 418

      61 210

      34 582

      40 053

      La banque de proximité a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s’appuie sur la nouvelle segmentation du groupe Caisse d’épargne et recouvre les éléments suivants :
      — Les activités de banque commerciale : collecte d’épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;
      — Les opérations de gestion de bilan (gestion du risque de liquidité et gestion du risque de taux notamment) ;
      — Les immobilisations nécessaires à l’exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.
      Le produit net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque de proximité. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supportés par les différentes activités de banque commerciale et de gestion de bilan.
      Les frais de gestion affectés à la banque de proximité comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

      IV. – Autres informations.

      Note 28. Consolidation. — En application du § 1000 in fine du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’épargne de Bourgogne n’établit pas de comptes consolidés.
      Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne.

      V. – Rapport de gestion.

      Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au greffe du Tribunal de commerce à Dijon.

      IV. — Rapport général des commissaires aux comptes
      sur les comptes annuels.

      En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
      — le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’épargne de Bourgogne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
      — la justification de nos appréciations ;
      — les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
      Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

      I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
      Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

      II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
      — Des provisions sont constituées pour couvrir les risques de crédit inhérents à l’activité (notes II.d) et 11 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à la maîtrise des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des provisions ;
      — Les notes II.g) et 14 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux opérations sur titres et instruments financiers dérivés. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation des positions correspondantes.
      Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve exprimée dans la première partie de ce rapport.

      III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
      Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

      Fait à Paris et Chalon-sur-Saône, 6 avril 2005.
      Les commissaires aux comptes :
      Mazars & Guérard :
      Mazars :
      KPMG Entreprises KPMG :
      michel
      barbet-massin ;
      pierre
      masieri ;
      philippe
      saint-pierre ;
      sylvie merle.






      89494

      11/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne
      Siège : 1, rond-point de la Nation, 21000 Dijon.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 87784
      Texte de l'annonce :

      CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      Banque coopérative (dotation statutaire de 113 093 800 €).
      Adresse : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.
      352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651.

      Situation au 31 mars 2005.
      (En milliers d'euros.)

      Actif

      Montant

      Caisse, Banques centrales, C.C.P.

      14 470

      Effets publics et valeurs assimilées

      —

      Créances sur les établissements de crédit

      3 938 418

      Opérations avec la clientèle

      2 899 574

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      680 590

      Actions et autres titres à revenu variable

      266 580

      Participations et autres titres détenus à long terme

      23 931

      Parts dans les entreprises liées

      244 748

      Crédit-bail et location avec option d'achat

      —

      Location simple

      —

      Immobilisations incorporelles

      4 613

      Immobilisations corporelles

      47 764

      Capital souscrit non versé

      —

      Actions propres

      —

      Comptes de négociation et de règlement

      —

      Autres actifs

      221 224

      Comptes de régularisation

      68 444

      Total actif

      8 410 356

      Passif

      Montant

      Banques centrales, C.C.P.

      —

      Dettes envers les établissements de crédit

      1 931 332

      Opérations avec la clientèle

      5 579 061

      Dettes représentées par un titre

      31 506

      Autres passifs

      59 856

      Comptes de régularisation

      77 005

      Comptes de négociation et de règlement

      —

      Provisions pour risques et charges

      47 196

      Dettes subordonnées

      —

      Fonds pour risques bancaires généraux

      72 259

      Capitaux propres hors fonds pour risques bancaires généraux (+ /–)

      612 141

      Capital souscrit

      113 094

      Primes d'émission

      106 478

      Réserves

      348 799

      Ecarts de réévaluation

      —

      Provisions réglementées et subventions d'investissement

      29

      Report à nouveau (+ /–)

      43 741

      Total passif

      8 410 356

      Hors bilan

      Montant

      Engagements donnés :

      Engagements de financement

      625 893

      Engagements de garantie

      167 150

      Engagements sur titres

      23 770

      Engagements reçus :

      Engagements de financement

      128 049

      Engagements de garantie

      62 780

      Engagements sur titres

      753






      87784

      25/02/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Bourgogne
      Siège : 1, rond-point de la Nation, 21000 Dijon.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 83165
      Texte de l'annonce :

      CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE BOURGOGNE

      Banque coopérative (dotation statutaire de 113 093 800 €).
      Adresse : 1, rond-point de la Nation, BP 23088, 21088 Dijon Cedex 9.
      352 483 341 R.C.S. Dijon. — APE : 651.

      Situation au 31 décembre 2004.
      (En milliers d’euros.)

      Actif

      Montant

      Caisse, banques centrales, C.C.P.

      16 415

      Effets publics et valeurs assimilées

      —

      Créances sur les établissements de crédit

      3 522 791

      Opérations avec la clientèle

      2 843 113

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      640 742

      Actions et autres titres à revenu variable

      369 940

      Participations et autres titres détenus à long terme

      27 857

      Parts dans les entreprises liées

      240 778

      Crédit-bail et location avec option d’achat

      —

      Location simple

      —

      Immobilisations incorporelles

      4 606

      Immobilisations corporelles

      48 129

      Capital souscrit non versé

      —

      Actions propres

      —

      Comptes de négociation et de règlement

      —

      Autres actifs

      218 974

      Comptes de régularisation

      44 210

      Total de l’actif

      7 977 555

      Passif

      Montant

      Banques centrales, C.C.P.

      1

      Dettes envers les établissements de crédit

      1 507 343

      Opérations avec la clientèle

      5 584 665

      Dettes représentées par un titre

      32 959

      Autres passifs

      81 993

      Comptes de régularisation

      61 726

      Comptes de négociation et de règlement

      —

      Provisions pour risques et charges

      68 927

      Dettes subordonnées

      —

      Fonds pour risques bancaires généraux

      72 259

      Capitaux propres hors FRBG (+/–)

      567 683

      Capital souscrit

      113 094

      Primes d’émission

      106 478

      Réserves

      348 799

      Ecarts de réévaluation

      —

      Provisions réglementées et subventions d’investissement

      29

      Report à nouveau (+/–)

      – 716

      Total du passif

      7 977 555

      Hors bilan

      Montant

      Engagements donnés :

      Engagements de financement

      593 916

      Engagements de garantie

      169 988

      Engagements sur titres

      —

      Engagements reçus :

      Engagements de financement

      131 584

      Engagements de garantie

      64 045

      Engagements sur titres

      16 856






      83165

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